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La corruption détruit la science, la médecine, le journalisme, la politique et menace la démocratie

02/12/2022 (2022-12-02)

Par le Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue

« Un conflit d’intérêts naît d’une situation dans laquelle une personne employée par un organisme public ou privé possède, à titre privé, des intérêts qui pourraient influer ou paraître influer sur la manière dont elle s’acquitte de ses fonctions et des responsabilités qui lui ont été confiées par cet organisme ».

(Service central de prévention de la corruption, Rapport 2004)

Depuis trente ans la mondialisation a permis l’émergence de très grandes entreprises mondiales qui utilisent leur puissance financière considérable pour créer des liens financiers et extra financiers avec les scientifiques, les fonctionnaires et les politiques pour favoriser leurs intérêts. Cette corruption croissante atteint un tel degré, et dans tant de domaines qu’elle menace la science, la médecine, l’information et la possibilité de s’exprimer et ainsi la démocratie.

Dans cette tribune, nous décrirons quelques dégâts de la corruption sur la science et la médecine, car la liste en est longue…

La corruption de la science menace les progrès de la connaissance

Les liens d’intérêts financiers entre les chercheurs, médecins et industrie sont extrêmement fréquents dans la recherche biomédicale. Les essais cliniques sont majoritairement initiés et financés par l’industrie et consistent principalement en des études pilotes privilégiant l’innovation plutôt que les études comparatives des médicaments nouveaux aux médicaments anciens qui ont prouvé leur efficacité1.

Il existe une hiérarchie des rétributions selon l’utilité des intervenants : quelques centaines d’euros pour un médecin, quelques milliers pour un investigateur qui inclue des malades dans un essai thérapeutique, quelques dizaines ou centaines de milliers pour le promoteur d’un essai important ou un leader d’opinion.

En France, un médecin peut être à la fois : chef de service hospitalier, professeur des universités et donc enseignant, consultant rémunéré par l’industrie pharmaceutique, membre d’une agence gouvernementale régulant le marché du médicament, interviewé par les médias sur les avantages et inconvénients d’un médicament en oubliant de préciser ses liens avec la firme qui le commercialise (acte contraire à la loi transparence-santé de 2011, mais que le conseil de l’ordre des médecins, qui en est légalement, chargé ne poursuit que très exceptionnellement.)2

Ce cumul des fonctions, caricature des conflits d’intérêts est extrêmement rentable. Des sommes de 10 000 euros par mois ne sont pas exceptionnelles et l’Inspection Générale des Affaires Sociales a révélé qu’un leader d’opinion peut toucher plus de 600 000 euros pour un seul contrat de consultant, bien plus que son traitement annuel d’hospitalo-universitaire pendant 5 ans !

Selon les recherches effectuées par l’AFP sur Euros for Docs, près de 195 000 euros ont été déclarés par des industriels à la Pr Karine Lacombe, ce qu’elle a généralement omis de mentionner lors de ses prises de parole concernant les médicaments sur les plateaux TV alors que la loi transparence santé l’exige.

France Soir a établi un top 13 des « revenus récents versés par l’industrie pharmaceutique » à des médecins3 en vue :

Pr François Raffi4 de Nantes aurait touché 541 729 €, dont 52 812 € de Gilead.

Le Pr Jacques Reynes de Montpellier. 291 741 €, dont 48 006 € de Gilead et 64 493 € d’Abbvie.

Le Pr Jean Michel Molina co-auteur d’un article publié dans Médecine et Maladies Infectieuses, journal officiel de la SPILF, sur quelques cas, pour dire que l’hydroxychloroquine ne marche pas. 184 034 €, dont 26 950 € de Gilead et 22 864 € d’Abbvie.

Le Pr Gilbert Deray, néphrologue très présent sur les plateaux télé 160.649 €.

Le Pr Jean-Paul Stahl, de Grenoble. 100 358 €, dont 4 552 € d’Abbvie. À noter que cette somme n’a pas été déclarée sur sa DPI et que Jean-Paul Stahl, rédacteur en chef du journal Médecine et Maladies Infectieuses a comparé le Plaquénil au papier toilette.

Le Pr Christian Chidiac, président de la Commission Maladies transmissibles du Haut Conseil de la Santé Publique qui a rendu le fameux avis interdisant l’hydroxychloroquine aurait touché 90 741 €, dont 16 563 € de Gilead.

Le Pr Bruno Hoen, de l’Institut Pasteur : 82 610 €, dont 52 012 € de Gilead. Qui a attaqué l’équipe de Marseille dans un courriel du 18 mars 2020, partagé avec tous les infectiologues.

Le Pr Pierre Tattevin, de Rennes, président de la SPILF : 79 956 €, dont 15 028 € de Gilead. Le Pr Vincent Le Moing de Montpellier. 68 435 €, dont 4 776 € de Gilead et 9 642 € d’Abbvie. Le Dr Alain Makinson de Montpellier. 63 873 €, dont 15 054 € de Gilead.

Pour la seule année 2018, Transparence CHU a montré5 que la base Transparence Santé liste plus de 2,5 millions de déclarations des entreprises représentant près de 1,36 milliard d’euros qui irriguent le système de santé français.

Aux USA, les sommes sont plus importantes et la psychiatrie est l’une des spécialités les plus corrompues. Ainsi entre 2000 et 2007, le Dr Biederman, psychiatre, a reçu au moins 1,6 million de dollars pour promouvoir l’utilisation de médicaments antipsychotiques pour les enfants, pour lesquels ils n’avaient pas été approuvés.

Deux de ses collègues ont reçu des montants similaires. Le Dr Alan F. Schatzberg, président du département de psychiatrie de Stanford et président de l’American Psychiatric Association contrôlait plus de 6 millions de dollars d’actions dans Corcept Therapeutics, une société qu’il a cofondée et qui teste la mifépristone comme traitement de la dépression psychotique, tout en étant le chercheur principal bénéficiaire d’une subvention de l’Institut national de la santé mentale qui comprenait des recherches sur la mifépristone pour cette utilisation et co-auteur de trois articles sur le sujet vantant les mérites de médicament abortif (RU-486).

Marianne a révélé6 que lors de la crise covid :

« Entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449 389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique placé auprès d’Emmanuel Macron ainsi que du Comité analyse et expertise (Care) chargé de l’éclairer sur les questions purement scientifiques liées au Covid-19. »

De tous les membres du Conseil scientifique, c’est Yazdan Yazdanpanah, qui a touché 134 684 euros, suivi de Denis Malvy et Bruno Lina7.

Pour le médecin très lié aux labos les avantages ne s’arrêtent pas à l’argent, aux flatteries et aux beaux voyages et hôtels payés. Il bénéficie aussi habituellement d’une amplification de sa renommée par le réseau de communication rodé des labos, d’une aide à sa carrière académique, et d’une capacité accrue à obtenir des fonds de recherche. Les firmes assurent aux « leaders d’opinion » qu’elles choisissent, la reconnaissance professionnelle grâce à leur puissante logistique événementielle (congrès, symposiums, colloques, agences de presse), l’appartenance à un groupe « reconnu », l’acceptation des communications en congrès et des articles dans les grandes revues…

Ces conflits d’intérêts non financiers, plus difficilement mesurables, sont tout aussi responsables que les conflits financiers, en termes de dommages systémiques qu’ils causent à la science et ne paraissent pas correctement pris en compte en tant que risques dans le cadre de la recherche universitaire.

Les chercheurs ayant des liens d’intérêts avec l’entreprise qui fabrique le produit étudié sont plus susceptibles d’arriver à des conclusions positives, que ce soit par le financement préférentiel des projets susceptibles de réussir, par la conceptionbiaisée de l’étude, par la minoration ou la suppression de résultats négatifs, ou d’une interprétation tendancieuse des résultats. La signature initiale d’un contrat limitant la liberté de publier du contractant en est le moyen le plus caché et le plus efficace du contrôle de la firme sur le consultant.

Toutes les études comparant les résultats présentés par des auteurs liés aux firmes et ceux publiés par des auteurs indépendants démontrent que les premiers favorisent les produits ou appareils que produisent leurs sponsors. Le phénomène bien connu pour le tabac8, affecte tous les domaines de la médecine : traitement des cancers9, du glaucome10, le bronzage11, du diabète12, de l’hypertension, de l’hypercholestérolémie, des coronaropathies…, tous ceux où un candidat traitement pourrait ouvrir un marché prometteur.

Ces liens d’intérêts expliquent pourquoi la majorité des résultats de recherche publiés sont faux13 exagèrent l’utilité des nouveaux médicaments et dissimulent leurs toxicités.

Des auteurs du réseau Cochrane14 ont analysé des essais cliniques inclus dans des méta-analyses et prouvé que les essais cliniques financés par les firmes sont cinq fois plus favorables aux médicaments testés que ceux financés par des organismes indépendants des firmes.

Voir aussi le livre du Professeur Goetsche, un des fondateurs du réseau Cochrane :

Et celui du PR Even :

 

 

et le diaporama sur les molécules innovantes et le poids financier des firmes pharmaceutiques présenté à Gorcy en octobre 2019 molécules innovantes le poids de la finance oct 2019

Les sociétés savantes corrompues par l’industrie lui servent de porte-parole, voire de bras armé.

Aujourd’hui, beaucoup de sociétés autrefois savantes ne vivent plus des cotisations de leurs membres, mais essentiellement de la générosité des entreprises de leur spécialité. Les sommes allouées peuvent être considérables.

Aux États-Unis, la transparence plus grande permet de mieux les connaître15 16. Ainsi l’American Society of Clinical Oncology a bénéficié de 54 millions de dollars et l’American College of Cardiology, 21 millions de dollars. Des paiements importants, regroupant des frais de conseil, des rémunérations pour prise de parole, des redevances d’hospitalité ont également été versés aux dirigeants de la North American Spine Society pour 9,5 millions de dollars et de l’Orthopedic Trauma Association pour 4,7 millions.

En France le site transparence santé gouv, de consultation très difficile, ne permet pas d’obtenir le montant précis des sommes allouées aux sociétés savantes, car leur montant est le plus souvent affublé de la mention « non renseigné ».

L’exemple de la Société de pathologie infectieuse de langue française (Spilf), qui a porté plainte contre le professeur Raoult est démonstratif.

D’après son site cette société regrouperait 500 membres actifs dont le montant de la cotisation s’élève à 100 euros soit 50 000 euros annuels de ressources indépendantes des firmes. Elle en reçoit plus de 20 fois plus de l’industrie (Dont 800 000 euros de Gilead d’après M Wonner17 et plus 100 000 annuels de Pfizer).

L’application du proverbe « Dis-moi qui te paie, je te dirai qui tu es » permet de supposer que cette société aurait agi contre Didier Raoult comme le bras armé de ses sponsors et en l’occurrence de Gilead fabricant du Remdesivir. Car Gilead voulait empêcher l’utilisation de tout traitement ancien et bon marché tel que la chloroquine pour imposer son poulain Remdesivir qui lui a rapporté près de 2 milliards de dollars lors du seul 3trimestre 2021, alors qu’il est fortement déconseillé par l’OMS et que son l’utilisation sans consentement éclairé fait actuellement l’objet de plusieurs plaintes pénales aux USA.18

La plupart des autres sociétés savantes françaises dont nous avons analysé le financement se sont révélées extrêmement dépendantes de l’industrie qui représente leur principale source de financement. Lorsqu’elles traitent d’un produit rentable pour leurs partenaires industriels, les recommandations thérapeutiques qu’elles émettent reproduisent trop souvent la propagande des services de communication de ceux-ci sans grand égard pour les données scientifiques réelles.

La corruption des revues scientifiques et des médias les transforme en outils de propagande

Depuis l’arrivée d’Internet, les revues médicales jadis prestigieuses ont perdu un grand nombre d’abonnés et sont également devenues extrêmement dépendantes de l’industrie pharmaceutique qui les maintient en vie par les publicités de médicaments et des numéros spéciaux qu’elle leur commande pour vanter leurs produits.

Marcia Angell, l’ancienne rédactrice en chef du New England Journal of Medicine, a fait publiquement part de son écœurement19 :

« Il n’est tout simplement plus possible de croire une grande partie des publications de la recherche clinique, ni de compter sur le jugement des médecins expérimentés ou les directives médicales faisant autorité. Je ne prends aucun plaisir à formuler cette conclusion, à laquelle je suis parvenu lentement et à contrecœur lors de mes deux décennies passées au poste de rédacteur en chef du New England Journal of Medicine. »

Le Dr Richard Horton, rédacteur en chef du Lancet, a déclaré :

« Un nombre scandaleux de publications d’études sont au mieux, peu fiables, quand elles ne sont pas complètement mensongères, en plus de frauduleuses. »

Dr John Ioannidis avait précédemment regretté20 :

« Quelque chose est pourri dans l’état de la recherche biomédicale. Tous ceux qui travaillent dans ce domaine le savent à un certain niveau. Nous applaudissons les présentations de nos collègues lors de conférences, en espérant qu’ils nous feront preuve de la même courtoisie, mais nous savons dans notre cœur que la majorité, voire la grande majorité de nos affirmations en matière de recherche sont fausses. »

En Allemagne, la corruption des revues financées par l’industrie a été démontrée par Annette Becker, de l’université de Marburg en Allemagne, et ses collaborateurs après analyse des recommandations de prescription faites par onze revues allemandes dédiées à la Formation Médicale Continue. Les auteurs concluent que les recommandations visant à l’utilisation ou non d’un médicament dépendent de la source de financement des revues.

En France, en 2004 les firmes dépensaient en promotion 25 000 euros par an et par médecin d’après le rapport de l’IGAS. Elles consacraient plus d’un milliard d’euros par an aux visites médicales et 120 millions aux congrès.

Une étude du LEM21 estime qu’un euro supplémentaire investi dans la promotion des ventes auprès de l’ensemble des médecins libéraux d’une région pourrait rapporter un peu plus de 5,15 euros de ventes. L’effet est plus marqué pour les généralistes (1 euro supplémentaire rapportant 6,41 euros).

En outre, les laboratoires qui accordent les paiements les plus élevés (supérieurs au troisième quartile des paiements dans une région), augmentent significativement les montants de leurs ventes : +8 % des ventes grâce à la promotion auprès des salariés, +22 % grâce à celle auprès des spécialistes libéraux, par rapport à des laboratoires qui effectueraient une promotion de faible ampleur.

Pierre Frouard co-auteur d’une étude de l’Université Rennes 1 sur les prescriptions des médecins et leurs liens avec l’industrie rappelle que :

« Si ça n’était pas efficace, les firmes ne mettraient pas autant d’argent dans le lobbying ».

La formation continue des médecins, rendue obligatoire par la loi, est presque uniquement prise en charge par l’industrie pharmaceutique. Les médecins qui participent à ces sessions n’ont pas la possibilité d’entendre tous les points de vue, lors d’une formation supposée être libre de l’influence de l’industrie22. Ces formations réalisées, ou au moins sponsorisées par un laboratoire donnent droit à des points pour valider la formation continue obligatoire. Se faire acheter est devenu une obligation légale !

La corruption des agences sanitaires et des ministères menace la sécurité sanitaire de la population

L’ancien directeur de directeur de l’Agence de réglementation des médicaments et des produits alimentaires en Chine, Zheng Xiaoyu, qui avait rang de ministre, a été exécuté le 10 juillet 2007 pour corruption. Il avait été reconnu coupable d’avoir touché 6,4 millions de yuans (620 000 euros) de pots-de-vin d’entreprises pharmaceutiques.

En 1991, Le Président de SmithKline Beecham, fabricant du vaccin anti-hépatite B, a avoué avoir donné à Francesco de Lorenzo, ministre italien de la Santé, 600 millions de lires quelques mois avant que ce dernier rende la vaccination obligatoire dans son pays. Francesco de Lorenzo a été condamné à plusieurs années de prison ferme. Paolo Cirino Pomicino, ancien ministre du Budget, et le Pr Duilio Poggiolini, membre influent des instances européennes du Médicament, ont été également condamnés dans des affaires similaires.

En 2011 un rapport de l’IGAS concluait :

« L’Afssaps, agence de sécurité sanitaire, se trouve à l’heure actuelle structurellement et culturellement dans une situation de conflit d’intérêt. ».

Malgré quelques minimes efforts récents des agences pour améliorer leur transparence ou lutter contre les conflits d’intérêts, ceux-ci règnent toujours en maîtres.

Les procédures d’AMM23 facilitent les manipulations. Dans les pays démocratiques, les débats en justice sont publics et contradictoires. « À charge et à décharge ».

À l’inverse, les jugements actuels d’AMM sont secrets (ni le dossier d’AMM ni les débats ne sont publiés) et instruits uniquement par une partie (le laboratoire) dont personne ne remet les dires en doute. Dans tous les pays démocratiques, les juges sont payés par l’état et ne doivent en aucun cas avoir de lien quelconque avec l’une de parties qui se présentent devant eux « on ne peut pas être juge et partie ».

Dans la commission d’AMM, presque aucun expert n’est indépendant des laboratoires. Beaucoup en vivent et parfois très largement. Comment s’étonner alors de la facilité avec laquelle les médicaments soumis à la commission d’AMM sont déclarés « novateurs », « avec une balance efficacité/risque très positive » dont récemment les pseudo vaccins anti-covid pourtant manifestement incapables de prévenir d’attraper et de transmettre la maladie ni d’éviter les formes graves, comme le montre l’évolution de la mortalité covid publiée par l’OMS.

L’indépendance est également exceptionnelle dans la commission de fixation des prix et dans celle fixant le taux de remboursement.

Il en est de même pour la plupart de membres chargés de la pharmacovigilance dont la société scientifique est largement sponsorisée par l’industrie. Ces conflits d’intérêts expliquent en très grande partie les « incompréhensibles » défaillances du système de pharmacovigilance relevées par l’IGAS dans le scandale du Médiator.

L’AFSSAPS, agence chargée de délivrer les autorisations de mise sur le marché (AMM) aux médicaments et l’agence européenne (l’EMA) sont financées dans leur quasi-totalité par les firmes pharmaceutiques. Ceci est dénoncé par la commission d’enquête du Sénat sur le médicament, comme par la Cour des Comptes, qui use de la litote : « le mode de financement retenu n’est pas de nature à assurer l’indépendance de l’agence ».

Bernard Bégaud constate :

« C’est compliqué de considérer de façon très neutre une molécule alors que fondamentalement le choix aura une incidence (…) pas neutre sur quelqu’un qui, quelque part est un ami »

et conclut :

« il ne devrait pas du tout être possible, quand on a travaillé dans un labo, d’aller dans une administration publique tout particulièrement dans une agence d’évaluation. »

Quand la science, certains médecins, les revues médicales, les agences sanitaires et l’OMS sont corrompus, c’est la santé de l’humanité toute entière qui est menacée.


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Covid19 et confinement aveugle,  combien de morts évitables ?

 

 

 

Le confinement tue les malades chroniques et crée de nouveaux patients : « je suis covid19 » crie un jeune en bouffées délirantes.

 

« [1] Toute la médecine s’inquiète et alerte les ministères de ne plus voir de malades dans les cabinets médicaux, les services hospitaliers et les cliniques privées, alors que ceux-ci sont en situation de fonctionnement ! Les urgences médicales marchent (enfin !) au ralenti : 2 fois moins de visites pour les suspicions d’AVC ou d’infarctus ! » Le Covid a-t-il réglé les problèmes sanitaires du pays ou bien la rigidité du confinement pousse-t-elle chacun à rester chez soi même quand il est en danger sanitaire, au risque de provoquer de futurs drames en série ? Et surtout, comment et quand sortira-t-on de cette spirale infernale ? »

 

 

Les morts aidées imposées en établissements sont connues, leur horreur peut-être pas.

Le sort scandaleux des personnes âgées des EHPAD a fini par apparaître sur les médias officiels. Combien aura-t-il fallu de décès, sans aucune tentative de traitement curatif au début de leur maladie, puis euthanasiés, sans demande de leur part par le Rivotril. Euthanasie active « conseillée » par les circulaires adressées aux médecins et directions des établissements ? Pourquoi tant de crimes qui resteront probablement impunis ont-ils déferlé sur notre pays dans une soumission générale incompréhensible ?

Rien en effet ne justifie réellement, d’avoir privé de leurs aidants les résidents des établissements pour personnes dépendantes, des instituts pour handicapés et les malades chroniques à domicile. Suppression brutale d’un jour à l’autre, sans préparation psychologique minimale, ni prise en compte des conséquences. Le lundi, les bénévoles sont là, les familles, le kinésithérapeute, l’orthophoniste prennent soin de leurs patients, devenus petit à petit des proches, des amis parfois et toujours des patients dont on doit prendre « soin ». Le mardi, tout s’arrête brutalement. Imaginons la détresse de ces vieilles personnes brutalement isolées dans une chambre devenue cellule, visitées par de rares soignants sur un bateau qui coule. Comment ont-ils pu, ces, aides-soignants ou infirmiers, derniers des mohicans, expliquer à ces personnes au crépuscule de leur vie que « c’était pour leur bien », pour qu’ils n’attrapent pas le fameux virus dont la télévision leur parle toute la journée ? Invraisemblable scénario qui suscitera probablement beaucoup de récits d’horreur, après la fin de la sidération générale, qui pour l’instant lie les langues.

En effet, comment les français peuvent-ils admettre que priver des vieillards de 98 ans ou 100 ans de la présence de sa voisine en la laissant à deux mètres, peut avoir une quelconque utilité pour eux ? Choisir entre la mort par Covid non traité (sur décision ministérielle) ou par désespoir, solitude, anorexie, bref glissement, était- ce au gouvernement de décider ?

Mort évitable par Covid19 dans bien des cas par un antibiotique dès le début des symptômes et un peu de kinésithérapie brutalement interdite ? Pourquoi les soignants, les familles, les intervenants n’ont-ils pas investi les locaux de cette prison brulement imposée par le premier ministre ? Prison sans visites, sans salle de sport etc…

Certains ont dit que les prisonniers de droit commun ou anciens terroristes libérés par la ministre pour leur éviter le Covid vont bientôt demander à retourner dans leur prison, où le confinement était plus confortable, promenades longues et sans autorisation etc.

 

Cette soumission généralisée qui a délivré un permis de tuer plusieurs milliers de personnes âgées en établissements, mais aussi beaucoup d’autres anonymes privés de leurs intervenants en ville, prouve à quel point notre société est déjà profondément formatée pour la dictature, pas si molle que cela. Peut-on encore parler de démocrature, quand les familles acceptent sans broncher de ne plus voir leur père, leur mère, y compris lorsqu’il est en train de mourir, de ne pas le revoir avant mise au cercueil, de ne pas toucher ce cercueil et de ne pas l’accompagner au cimetière ? [2]

La souffrance de soignants non préparés à la médecine inhumaine des entreprises que sont devenus nos hôpitaux publics et privés n’a pas été soulignée et pourtant certains ne s’en remettront pas et abandonneront les métiers du soin.

Nous avons été émus par cette infirmière qui parlait à un de ses patients tout juste décédé en lui contant tout l’amour que sa famille a pour lui (elle l’imagine) et qu’elle est la dernière à voir son visage avant de fermer le sac … Personne ne le reverra. Est -ce justifié ?

Cette maladie n’est pas la peste, et traiter simplement les malades au début aurait permis de calmer l’épidémie et d’éviter de nombreux séjours en réanimation. Mais il fallait sûrement que l’épidémie persiste pour continuer d’espérer vendre 7 milliards de doses de vaccins (et si possible deux fois car un rappel ne serait pas inutile) comme le disait le député Touraine, ancien rapporteur de la loi de santé de 1996 sur les grandes voix de Sud radio le 21 avril 2020. Evidemment la désinformation sur l’effet des traitements du Pr Raoult et de bien d’autres (double antibiothérapie etc.) bat son plein car pas question de priver Big pharma et affidés de tant de milliards de bénéfices et de surveillance électronique bien utile en dictature (puçage etc.).

 

D’autres témoignages commencent à apparaitre bien tard dans la presse : « Sébastien ne comprend pas, trois jours avant il avait eu un appel de l ’Ehpad, son père était tombé, mais il était en forme, seulement 73 ans, et aucune pathologie. Il y avait bien cette petite grippe qui circulait un peu entre les résidents, mais rien de grave l’avait-on rassuré, et jamais le mot « Covid » n’avait été prononcé.

Il ne reste de Bernard qu’une urne qui attend Sébastien sur une étagère des pompes funèbres de la petite ville de Delle. Le fils n’a jamais pu revoir son père, ni même récupérer ses affaires. Cette disparition sans bruit ni rites se transforme en deuil impossible. « Je me dis qu’il n’est pas mort, je ne réalise pas. C’est un choc terrible, un traumatisme. Nous, les familles, nous étions coupées du monde, on ne nous a rien dit. Il n’y a eu aucune communication, aucune humanité. Payer aussi cher pour mourir comme ça, j’ai la haine qui brûle en moi », pleure-t-il au téléphone. »[3]

 

Ce délire d’enfermement a envahi d’autres pays dans le monde. Et les réflexions intelligentes et tragiques se multiplient. [4]

Un pneumologue canadien commente :
« Ce qui me dérange, c’est qu’on puisse supprimer tous les droits fondamentaux aux personnes âgées. On ne leur demande pas de suivre des consignes et que s’ils les suivent, ils peuvent vivre comme les autres, c’est-à-dire sortir dehors marcher en respectant toutes les consignes imposées à toute la population. On leur dit non, vous êtes âgés, vous n’avez même plus le droit de sortir de votre appartement, vous êtes enfermés là, vous ne pouvez rencontrer personne, toutes les libertés fondamentales sont suspendues. Vous n’avez le droit de sortir de là que si vous êtes malade ou mort. C’est tout. C’est la seule chose qu’on leur laisse. Moi je trouve que ces personnes-là ne méritent pas ça. »

Vous trouvez que c’est exagéré ?

Je trouve que c’est exagéré. On a mis des consignes publiques, on a fermé plein de choses, on a dit il y a des règles de distanciation sociale, il n’y a plus d’attroupements, mais si elles sont respectées ces règles-là, pourquoi en plus imposer un isolement complet à des personnes âgées qui en général n’ont plus rien que ça à faire de se promener dehors. S’ils ne sont pas capables, s’ils n’en ont pas envie, c’est normal. Personne ne va les forcer. Mais si c’est la seule façon de s’évader un peu, de sortir et de se garder en santé aussi. Parce qu’à 89 ans comme mon père qui est un homme très en forme, sa forme physique va disparaître dans quelques jours.[5](..)

Je ne souhaite pas que mon père meure, mais j’aimerais ça qu’il ne soit pas enfermé comme un prisonnier parce que présentement, les criminels en prison ont plus de droits. Ils peuvent sortir tous les jours. »[6]. Au Canada comme en France !

 

Soumission invraisemblable d’un peuple tétanisé : « l’attitude de « non-pensée »

Comment ce mardi 16 mars où la France est entrée en confinement total, n’a-t-il pas vu un peuple s’élever en grandes manifestations partout en France ? Il parait que les réseaux sociaux influencent nos comportements ? Comment le croire quand l’expérience de Taiwan, de Singapour, du Japon ont montré que ce confinement généralisé inspiré de la dictature chinoise serait inutile et que suffisamment d’éléments étaient disponibles sur tous les réseaux ? La première réflexion qui nous interpelle devant un tel carnage organisé, subi et accepté est la tolérance incroyable du peuple qui nous invite à relire Freud et Jung mais surtout Hannah Arendt [7]. N’hésitez pas à vous plonger dans ses textes redevenus d’une brûlante d’actualité.

 

 

Les conséquences des décisions gouvernementales d’interdiction de travailler pour les professions du soin sont énormes

Outre les conséquences économiques générales que tout le monde commence à appréhender, nous nous contenterons ici de survoler[8] quelques conséquences médicales méconnues de ce confinement aveugle imposé aux français. Les multiples domaines sabordés sont tellement nombreux que nous ne pouvons pas tous les citer, mais ne doutons pas que les anthropologues de la santé feront un rapport exhaustif. C’est leur fonction, plus que de donner des directives médicales au Président.

Les chirurgiens-dentistes appellent au secours

Les dentistes ne peuvent plus soigner. Les patients attendent depuis six semaines. La réquisition des masques par le gouvernement empêche les dentistes de soigner leurs patients. Le gouvernement leur promet trois masques, soit un jour ou deux après le 13 mai. Rage de dents, infections évoluent et sont à risque de complications. On a tout connu des décès de septicémies post abcès dentaire, dans notre jeunesse. Veut-on revenir à l’état de la France avant les antibiotiques ?

Quelle pression des patients ?

« Au début, ils comprenaient qu’on ne pouvait rien faire s’il s’agissait seulement d’esthétique ou de prothèses cassées. Mais le côté conciliant s’est un peu envolé quand l’annonce a été faite d’un report au 11 mai. Et quand on va leur dire que ce 11 mai justement, nous voulons bien travailler, mais que nous n’avons rien pour ».[9] Et pourtant s’il est un domaine où le port de masques est essentiel toute l’année, c’est bien la dentisterie et tous les soins de stomatologie.

La santé mentale : « un coup de tonnerre dans un ciel bleu »

Impactée pour 20 ans ou plus[10] d’après les psychiatres et pédopsychiatres qui appellent au secours de ce confinement inique, depuis son début, dans un silence assourdissant, absents des grands médias. Le retentissement psychologique des mesures de confinement pourrait être très important. Une enquête réalisée entre le 23 et le 25 mars par BVA pour le compte de Santé publique France auprès de 2 000 personnes : « a révélé que 27 % des répondants se trouvent dans un état d’anxiété. Un chiffre « à comparer aux 13,5 % mesurés hors période épidémique » lors du Baromètre santé 2017.[11]

Le Dr Navarre, psychiatre au CH du Rouvray à Sotteville- les-Rouen, nous rappelle dans un article publié le 25 mars 2020 dans le journal « 20 minutes » ce que chacun sait déjà : « le confinement n’est pas anodin au niveau psychologique (…), certains vont ressentir une impression de vide », et évoque « l’angoisse du confinement ».

Autre exemple : le Dr Bocher, chef de service au CH de Nantes, affirme à FR3 Pays de la Loire le 30 mars « Coronavirus : le confinement va à l’opposé des principes de soin dans les hôpitaux psychiatriques (…) On ne connaît pas les conséquences du confinement sur des personnes sujettes aux angoisses » « Les psychotropes risquent d’entraîner des difficultés respiratoires », alerte le Dr Rachel B. « Du pain béni pour le covid-19 » ajoute l’article.[12]

« Je suis le Covid » : depuis le confinement, des psychiatres de Seine-Saint-Denis voient arriver à l’hôpital des jeunes sans antécédents atteints de « bouffées délirantes aiguës« , des profils inattendus, chez des personnes sans antécédents, jeunes, des trentenaires. Il y a ceux qui clament « avoir trouvé le traitement contre le coronavirus », ceux qui pensent que « tout est leur faute », ceux qui « partent dans des délires messianiques ». Et ceux qui affirment carrément « être le virus ». « En psychiatrie, on appelle cela un « coup de tonnerre dans un ciel bleu » : il s’agit de gens qui fonctionnaient très bien et décompensent tout d’un coup.

Ces bouffées délirantes peuvent avoir pour origine des dépressions, mais aussi la consommation ou l’arrêt brutal de drogues, précise Antoine Zuber. « Ces troubles, souvent mégalomaniaques, prennent parfois des allures de délires de persécution « qui traduisent une angoisse massive pour soi et pour son entourage »[13]

 

Les psychologues ne sont pas considérés comme des personnels de santé. Pas de masques délivrés en pharmacie

Les patients n’ont pas de séances depuis deux mois. Et ne peuvent pas reprendre leur thérapie car on ne délivre pas de masques aux professionnels, ni aux parents, tout en leur disant que c’est obligatoire. On ne peut pas en acheter non plus car les pharmaciens très surveillés et comme chacun sait, les psychologues ne sont pas des soignants. Il y a probablement un peu de préméditation dans cette crise, mais indéniablement beaucoup d’incompétence et une forme de folie. Néanmoins comme ordres et contre-ordres ont varié, les psychologues ont pu maintenir un contact virtuel par Skype, pour les malades les plus à risque, comme les autistes par exemple. Télétravail gratuit au moins les premières semaines.

 

 

 

Les malades chroniques sont abandonnés tant sur le plan médical que social et psychologique

 

 

20 millions de personnes seraient atteintes en France de pathologies chroniques, chiffre facile à vérifier car tous ces malades sont pris en charge à 100 % par la sécurité sociale. Plus de 600 000 ont bénéficient de soins réguliers et près de 320 000 suivent chaque année des chimiothérapies, 210 000 des séances de radiothérapie, et plus de 82 000 insuffisants rénaux doivent être dialysés trois fois par semaine.

Qui a pu imaginer ou plutôt ne pas imaginer les conséquences épouvantables d’une cessation brutale de ces soins, d’un jour à l’autre, sans aucune préparation, organisation. Les tableaux Excel de ces technocrates auraient dû remplir la case, prévision … Des patients fragiles, inquiets[14] désemparés, désespérés, silencieux dont on ne connaitra vraiment l’état qu’après un véritable déconfinement autorisant soignants mais aussi familles à les rencontrer. Mais si le patient est à 105 km, doit-on demander au premier ministre une autorisation spéciale le 11 mai ? Ce gouvernement aura juré de nous écrire une page très spéciale de l’Histoire que personne n’aurait pu imaginer, même pas UBU roi.

 

Les malades de rhumatologie chroniques par définition

 

Dans tous les cas, les rhumatologues sont inquiets. « Attention à la bombe à retardement, je crains le retour de bâton à la fin de l’épidémie, s’alarme un chef de service. » Il y aura tout de même un moment où les patients se rendront compte que leur problème est important. » Et le jour où les patients réévalueront à la hausse la gravité de leurs symptômes, estime le rhumatologue, « on risque alors d’avoir un peu de mal à gérer la situation ».[15]

 

Les cardiologues sont particulièrement préoccupés. Les infarctus ont disparu.

 

Le Pr A. Cohen[16] s’inquiète : « les maladies cardiaques et neurovasculaires continuent à tuer. Il y a chaque mois 12.000 accidents vasculaires cérébraux, rappelle-t-il. Or à force de répéter que l’ensemble du système de santé est tourné vers le coronavirus, les patients minimisent leurs symptomatologies » et ne consultent plus.

 

Même le journal Libération se réveille sur les victimes indirectes du confinement aveugle, irréfléchi, total avec fermeture des cabinets, des cliniques privées interdites d’opération depuis deux mois tout en ne recevant aucun malade de Covid, sur interdiction des ARS toutes puissantes et menaçantes[17].    « Infarctus, AVC, cancer… De nombreux malades chroniques ne vont plus chez le médecin ou désertent les urgences depuis le début du confinement. Le corps médical s’inquiète de voir exploser le nombre de victimes collatérales à l’épidémie de Covid-19 »[18].

Deux fois moins d’infarctus, ce n’est pas normal, titre Eric Favreau. Effectivement, à moins que nos grands statisticiens ne remplissent leurs ordinateurs de ces chiffres qui finiront par nous dire que le Covid19 protège de l’infarctus, comme le tabac d’ailleurs. On n’arrête pas le progrès et la présentation du rôle éventuel du tabac sur la protection du Covid19 dans les grands médias a donné un peu de joie aux confinés fumeurs, seul bénéfice de cette sortie, pour le moins imprudente.

 

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ont aussi disparu !

« On ne comprend pas. On a fait un groupe de travail avec d’autres établissements et d’autres services pour tenter d’analyser ce qui se passe. Car on reçoit beaucoup moins de victimes d’AVC, au moins 50% en moins. Et en cardio, c’est pareil : deux fois moins d’infarctus. Ce n’est pas normal. C’est inquiétant. Les patients, ont-ils peur de gêner ? Pour certains, ils arrivent trop tard ou ils meurent à la maison. C’est vrai que si on attend une demi-heure une réponse du Samu, cela peut être parfois problématique. »[19]

 

« En France, en temps normal, 12 000 personnes font un AVC chaque mois et 10 000 un infarctus ». Le constat se vérifie un peu partout dans les hôpitaux. Les urgences habituelles, y compris les plus graves, connaissent une chute d’affluence.

Morts d’insuffisance cardiaque, et d’embolies pulmonaires seront classées Covid19 même sans test, ce qui est autorisé par une circulaire destinée aux médecins.

Les urgences sont vides

Les services hospitaliers privés et publiques totalement vides depuis le confinement. Réflexion confirmée par un médecin de Bichat, hôpital parisien. Les urgences hors Covid sont vides ! Il y a une baisse considérable du nombre d’AVC et d’accident ischémique transitoire à l’hôpital depuis le début de la crise du Covid-19.

Pas d’urgences, des services vides y compris dans les grands hôpitaux parisiens dont les internes témoignent de leur ennui… Pendant ce temps-là grand cirque médiatique sur les lits débordés….

Les EHPADs n’appellent plus non plus pour les AVC et les choix entre ainés Covid19 et AVC que craignaient d’avoir à faire les neurologues ne se sont pas posés. N’oublions pas le décret du 26 mars donnant injonction aux directeurs d’EHPAD de ne pas « encombrer les urgences hospitalières avec les ainés, de les laisser sous doliprane en cas de suspicion de Covid19 et surtout de préparer une seringue de Rivotril pour les sédater » en cas de détresse, en termes moins politiquement corrects de les euthanasier. Bien sûr sans traitement initial de la maladie, peut-être une bronchite banale. Alors dans ce contexte de délire et d’isolement des résidents, mais aussi des soignants, l’AVC est sûrement passé inaperçu, trop souvent. La standardiste du 15 (médecin, infirmière, stagiaire ?) a dû répondre doliprane …

On nous a tellement seriné qu’il ne fallait pas déranger, même si on toussait. Alors pour le reste, et puis 30 mn au téléphone, c’est déjà trop tard, souvent. Combien de cadavres dans les placards à déconfiner …Les vrais comptes que Jérôme Salomon ne fera sûrement pas à la TV et pas avant quelques mois. On verra.

 

Et le cancer ? craintes du covid19 et pertes de chance du cancer par retard ou inadaptation à la thérapeutique

La mortalité du Covid19 a été évaluée supérieure chez les patients atteints de cancer. « Un rapport de la mission conjointe de l’Organisation Mondiale de la Santé et de la Chine, publié le 28 février dernier, indique que le taux de mortalité des patients atteints de cancer et infectés par le virus était de 7,8 %. Ce taux était de 1,4 % dans la population ne présentant pas de comorbidité et de 3,8 % pour l’ensemble des décès liés au COVID-19 ».[20]

Ces chiffres de mortalité globale du Covid19 sont très surestimés puisqu’aujourd’hui estimée à 0,1 % des contaminés. Néanmoins, on peut présumer que le rapport entre population normale et cancéreuse reste vrai. Et l’abandon de soins, dans la vraie vie, parait d’autant plus grave.

L’institut de cancer a communiqué.

« COVID-19 et patients atteints de cancer : pendant l’épidémie, l’Institut national du cancer rappelle aux patients que le lien avec les médecins ne doit pas être interrompu »17/04/2020.

Si on maintient « le lien », c’est mieux que rien, mais quid du traitement. On découvre que des cures de chimiothérapie ont pu être espacées ou modifiées (par la bouche au lieu d’intraveineuse). Pire encore des opérations urgentes ont été annulées, remises à période ultérieure sans précision, comme si le cancer prenait des vacances pendant le confinement.

Certains ont osé demander aux patients de remplacer la chirurgie prévue d’un cancer du côlon par radiothérapie avec chimiothérapie, car les blocs opératoires privés et publics ont été interdits de travailler -hors urgence-pour soi-disant conserver une réserve de lits. Lits vides inoccupés depuis deux mois sous ordre des toutes puissantes agences régionales de santé, petites dictatures locales qui n’obéissent à personne, même pas au Président de la République[21]. Et votre cancer du colon n’est évidemment pas classé comme urgence autorisée dans la liste imposée aux cliniques par les fameuses ARS.

Le traitement du cancer n’est pas une loterie dans laquelle on tire le billet chirurgie, une autre fois chimiothérapie et la suivante radiothérapie. Quel peut être le vécu du patient en attente de                l’extirpation de son ennemi intérieur, la tumeur pulmonaire et auquel on téléphone, opération annulée. Voyez avec votre médecin pour recevoir une chimio, une radiothérapie ou attendre…

Au-delà des pertes objectives de chances de survie, l’état psychologique du patient laisse craindre des abandons de traitement, des suicides ou intention dont certains ont évoqué la possibilité de façon itérative sur les réseaux sociaux. Ils iront grandir le lot des personnes fortement impactées sur le plan psychologique par l’enfermement policier.

 

La crise du Covid19, qui rappelons -le, ne semble pas devoir tuer dans le monde plus de personnes que la grippe saisonnière habituelle met en danger de nombreux patients chroniques, dont les cancéreux au premier plan.

Et même les conditions d’hospitalisation sont perturbées. Avec le #COVID19, plusieurs maisons de parents accueillant les familles d’enfants atteints de cancers ou maladie grave sont fermées. On ne comprend pas bien la logique.

 

Les malades du cancer connus, mais aussi ceux qui ne connaissent pas leur maladie

Il est curieux de remarquer que les dépistages tellement conseillés à grand renfort de messages postaux et télévisés ont brutalement disparu des radars. A notre avis, cela évitera nombre de surdiagnostics et traitements inutiles. Enfin un effet positif du confinement. Mais comment justifier ensuite à nouveau le matraquage en faveur de cette surmédicalisation moderne. Y renoncera-t-on ?

Sans oublier les retards au diagnostic de nombreux citoyens confinés dont les troubles divers et variés passent souvent pour de la dépression, des douleurs abdominales ou gastriques pour de l’angoisse. Quant aux colères, céphalées tenaces, qui pensera aux signes prémonitoires d’une tumeur cérébrale. La banale fièvre d’un enfant sera cataloguée Covid19, même si les formes symptomatiques sont exceptionnelles. Qui osera devant cette fièvre qui dure évoquer un cancer des surrénales appelé neuroblastome, ou une tumeur osseuse de type Ewing qui ont la particularité de se révéler parfois par une fièvre au long cours. On attendra sous doliprane que le supposé Covid19 passe et les métastases pourront proliférer sans encombre. Pas de diagnostic et si l’enfant meurt, ce sera bien la preuve que le Covid est dangereux au journal de 20 H.

Perte de bon sens et disparition apparente de toutes les pathologies habituelles
Ce coronavirus mis en exergue pour des raisons de gros sous, vente prévue de 7 milliards de vaccins, et de mise sous tutelle de la population, a comme signe clinique majeur la perte de tout bon sens et la mise au placard du serment d’Hippocrate.

Surtout ne pas nuire.

Mais toute la profession dans sa soumission aveugle nuit aux patients qu’elle chérit d’habitude. Sidération des peuples, sidération des médecins, il faut en sortir et vite. Chaque journée d’obéissance à ce confinement délétère pour tous est responsable de nouveaux drames et de nombreux décès. Mr Pascal Praud chaque soir, sur CNews justifie ce cirque par le célèbre « sauvez des vies », mais le compteur n’est pas au point. Les hôpitaux de Paris c’est 74% d’appendicites en moins sur la période donc ça veut dire concrètement c’est qu’on va avoir des complications de types péritonites à la pelle » [22]

 

Problèmes médicaux mais aussi de survie au quotidien

De la maman hospitalisée qui n’a plus droit aux visites de ses enfants. Les reverrai-je avant de mourir, à celle plus pragmatique qui attend un courrier recommandé qui ne peut plus lui être délivré distance de sécurité -délire oblige.
« Maintenant comme en temps normal : on n’a plus d’interlocuteurs de proximité. La cancéreuse, c’est comme la mamie de 85 balais qui ne peut plus conduire : elles se démerdent. »[23]

Les complications gynécologiques

Existent aussi tant l’enfermement est connu pour perturber les cycles des femmes, trouble bien décrit dans les prisons de femmes. Le confinement est un emprisonnement avec ses conséquences classiques [24] retard ou absence de règles, syndrome prémenstruel plus fort qu’à l’habitude et troubles anxieux, agressifs qui peuvent accompagner ces perturbations particulièrement difficiles à vivre dans un espace clos…

Confinement : les effets sur les enfants

Les pédiatres alertent sur la baisse notable et dangereuse de consultations durant la pandémie de coronavirus. À Gradignan, Catherine Salinier signale que, les urgences pédiatriques se multiplient avec des enfants présentant des pathologies avancées. [25] Paradoxalement, c’est peut-être le moment où parents et enfants auraient eu le plus besoin de consultation pour dédiaboliser cette pandémie, tranquilliser enfants et familles que les échanges se sont raréfiés.

Les familles, comme les enfants, ne sont pas tous égaux en cas de confinement ! Jardin ou pas, appartement avec ou sans balcon, petite ou grand : mais même dans les conditions apparemment « idéales » l’angoisse de la pandémie écoutée plusieurs fois par jour à la télévision trop souvent allumée va peser sur tous et particulièrement les petits.

Si les nourrissons sont les moins affectés par la situation, les tout-petits et les plus grands vont souffrir de cet horizon brusquement fermé, aux amis, aux grands-parents, aux instituteurs et au grand air des parcs ou forêts.

« De plus, le temps, pour les enfants, ne passe pas de la même façon. Une période de 4 semaines peut leur sembler une éternité », rappelle la psychologue-clinicienne Cécile Rubenthaler.

Déjà 2 mois et certains parents voudraient poursuivre cette prison terrible pour leurs petits, manipulés par la propagande honteuse, répétitive des messages télévisés. Non, ce confinement n’a pas été nécessaire, il n’a pas sauvé de vies, bien au contraire comme le démontrent les mortalités comparées des pays ayant confiné à la française (Italie, Espagne, Belgique), et de ceux ayant, comme toujours dans l’Histoire, isolé et traité les malades (Allemagne, Pays-Bas, Corée du Sud etc.).

L’angoisse qui monte à l’idée d’ouvrir les écoles est liée à l’émotion entretenue quotidiennement sur le comptage des décès (tous mélangés de fait, tous notés covid19, la grippe a disparu !) La panique entretenue par les médias et big pharma et affidés dont certains au gouvernement ont induit les parents en erreur. Les enfants ne sont pas le vecteur de la grippe, contrairement aux annonces en fanfare du conseil scientifique en mars, l’analogie ayant été faite avec la grippe saisonnière. Les enfants contaminés (rares) l’ont toujours été par un adulte et ils ne transmettent pas eux-mêmes le virus ni aux autres enfants, ni aux adultes. Les mises en scène théâtrale imposées pour la réouverture des écoles qui la rendent de fait impossible, sont iniques car complètement inutiles[26]. L’association de pédiatres[27] a clairement expliqué qu’aucun geste barrière n’était nécessaire au moins jusqu’à la phase du lycée. Les enfants doivent rejouer ensemble, se toucher, s’embrasser. Seuls les adultes doivent porter un masque, pour éviter les contaminations inter-adultes. Les circulaires sur ces mesures inapplicables viennent bloquer la décision présidentielle d’ouverture des écoles et témoignent d’une guerre au plus haut niveau dont les enfants servent de punching-ball. Un désastre.

« Très tôt, les enfants prennent conscience des changements qui s’opèrent dans leur quotidien. Le confinement peut provoquer chez eux de l’angoisse, de la colère voire des phobies ou des traumatismes s’il n’est pas bien géré par les parents », explique E. Spertino, thérapeute et professeure des écoles.[28] « Premières conséquences du confinement : l’absence de socialisation avec les autres enfants. Ce qui, s’ils fréquentent une crèche ou l’école maternelle, est un changement de vie énorme. Ne plus aller en classe, ne plus jouer dans la cour, ne plus retrouver les copains… tous les aspects de la socialisation du jeune enfant disparaissent du jour au lendemain. Si cela est possible, proposez à votre enfant de retrouver ses meilleurs amis via Face Time, par exemple, pour garder un minimum de contact. » 

La crise de nerfs Kawasaki

La récente crise d’angoisse entrainée par la médiatisation large de l’alerte sur le Kawasaki témoigne aussi d’une volonté d’entretenir la panique qui nous maintient enfermés et soumis aux privations de liberté imposés par les nouvelles lois votées dans le silence.

A ce jour, 1er mai, il n’y a absolument aucune certitude d’un lien quelconque entre le Covid19 et ces enfants atteints de cette maladie bénigne quasiment toujours décrite en 1967 que tous les pédiatres ont vu de multiples cas, par petites épidémies printanières. Le CHU de Montpellier proteste ce jour d’une annonce faite par les Parisiens de cas à Montpellier ! Faux dit-il profitant pour rappeler qu’à ce jour il s’agit plutôt d’une enquête que d’une alerte. Rétropédalage qui n’enlèvera pas la peur répandue dans les familles avec plusieurs mensonges comme « maladie grave, lien avéré etc.)

Nous sommes habitués aux multiples mensonges de cette crise, mais quand il s’agit d’enfants les français avalent tout.

Voici donc les dernières nouvelles du jour par le chef de service u service de pédiatrie générale et maladies infectieuses pédiatriques au CHU, Eric Jeziorski. :[29] Quésaco Kawasaki ? FBH : Que doivent en penser les parents de jeunes enfants ?

« Je vais les rassurer parce que le Kawasaki existe déjà. C’est ce qu’on appelle une maladie post-infectieuse parce qu’elle est déclenchée par une stimulation infectieuse quelques jours avant. Que des Kawasaki surviennent après une infection au coronavirus, ça n’a rien d’inquiétant.

« C’est un phénomène rare, autour de 10 pour 100.000 habitants, environ un par mois au CHU de Montpellier. Ce sont des pathologies qu’on sait très bien traiter. Et même s’ils étaient liés au coronavirus, la prise en charge ne serait probablement pas différente. On est plus dans un élément de découverte : après une épidémie, observer les épisodes post-infectieux pour savoir s’il y en a plus ou s’il y en a moins.

« Même les chiffres parisiens ne sont pas inquiétants. On parle d’une vingtaine de cas pour toute la région parisienne. Eu égard aux chiffres de la population et au fait que ces 20 cas regroupent plusieurs pathologies différentes, je ne pense que ce serait une alerte majeure. »

Mais, habilement cette « alerte » connue depuis 3 semaines arrive au meilleur moment pour relancer la panique sur l’ouverture des écoles via les médias aux ordres. Admettons même, ce qui n’est pas le cas, que ces cas d’infection virale bien connue d’évolution toujours favorable soient en rapport avec ce fameux virus. Ce serait une preuve de plus que ce confinement aveugle ne sert à rien et qu’il est urgent de sortir les enfants de cet enfermement tassé pour certains entre adultes seuls à même de les contaminer et de les laisser retourner jouer à l’air dans la cour avec leurs camarades retrouvés.

Cette campagne contre la rentrée scolaire induite par les politiques en opposition au chef de l’état, et renchérie par les opposants de trop de partis, trop heureux de marquer des points politiques, est honteuse. Elle met en péril l’état psychologique, psychique, social et même scolaire des enfants et adolescents -ce que ne défendent pas les professeurs ayant intériorisé avec les parents la panique instillée de main de maitre par big pharma et ses serviteurs.

Espérons que la fin prévisible de l’épidémie et l’expérience de l’étranger ramènent nos dirigeants à la raison avant le 11 mai. Le ridicule ne tue pas, mais cela dépend à quelle dose.

Les personnes handicapées

Leur sort terrible dans cette pandémie mériterait à lui seul un article. [30] Le chroniqueur de France Inter nous alerte sur la situation des personnes handicapées mentales qui vivent le confinement dans un foyer spécialisé ou en famille. « Ces personnes en situation de handicap qui vivent souvent dans des établissements d’accueil, connaissent une situation extrêmement difficile : Le confinement bouleverse leur compréhension du temps qui est habituellement toujours bien établi et structuré « Il faudrait qu’il y ait une continuité des soins éducatifs, santé, des possibilités d’échanges avec les familles à distance ; dans les moyens de rassurer les assistants. Le droit des personnes en situation de handicap doit être préservé, notamment dans le soutien des structures d’accueil[31] ».

Non seulement ces droits n’ont pas été respectés, mais des nouvelles terribles ont circulé, comme des malades chroniques assistés de bouteilles d’oxygène qui leur ont été retirées pour les porter en service Covid19. La privation de leurs soins réguliers de kinésithérapie, psychomotricité, orthophonie selon leurs besoins a été brutale et très douloureuse. Un développement sera nécessaire.

 

 

En conclusion

Ce confinement aveugle, décidé à la va-vite sans préparation, a entrainé bien des drames et des morts. Était-ce bien nécessaire ? Rappelons que la grippe saisonnière est responsable de 290 000 à 650 000 décès tous les ans dans le monde, le tabac environ 7millions/an, les cancers, 9millions/an.

 

 

 

 

[1] https://www.jim.fr/medecin/jimplus/tribune/e-docs/psychisme_et_covid_l_effet_domino_182719/document_edito.phtml

 

[2] Travail coordonné par Pr Morel (président conseil scientifique SFAP), Pr Guirimand, Dr Michenot, Dr Sahut-d’Izarn Fiche_conseil_Prise_en_charge_palliative_dyspnee_COVID.PDF

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion-223015

[3] https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/23/ehpad-les-morts-les-familles-et-le-mur-du-silence_

[4] https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1692321/coronavirus-aines-residences-privees-isolement

[5] Ibid. 4

[6] Voir aussi https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1691048/personnes-agees-coronavirus-confinement-residence

[7] « L’atomisation sociale par un individualisme extrême a précédé les mouvements de masse. Ces derniers ont attiré des individus radicalement inorganisés (déstructurés) et révoltés contre les attaches et les obligations sociales[H. Arendt, op. Cit., p. 55. « La principale caractéristique de….

Les masses surprirent donc par leur nature, leurs caractéristiques et leurs origines. Le nationalisme tribal et le nihilisme révolté qui caractérisait idéologiquement la « populace » ne s’y sont pas retrouvés, mais ont été l’effet de ce qu’Hannah Arendt nomme l’attitude de « non-pensée », ou l’habitude de ne « jamais se décider », laquelle pousse à accepter n’importe quelle directive et menace le rapport à soi-même. https://www.cairn.info/revue-libres-cahiers-pour-la-psychanalyse-2011-2-page

-91. htmhttps://www.cairn.info/revue-libres-cahiers-pour-la-psychanalyse-2011-2-page-91.htm

[8] Tant elles sont nombreuses et variées

[9] https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/nous-les-dentistes-sommes-les-grands-oublies-24-04-2020-12543311.php?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=newsletter-coronavirus-20200424

[10] https://www.jim.fr/medecin/jimplus/tribune/e-docs/psychisme_et_covid_l_effet_domino_182719/document_edito.phtml

[11] Santé publique France dans son point épidémiologique hebdomadaire du 7 avril dernier.

[12] https://www.ccdh.fr/Les-consequences-psychologiques-du-confinement_a525.html  les conséquences psychiatriques nombreuses et inattendues

[13] https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/je-suis-le-covid-des-psychiatres-face-aux-pathologies-du-confinement-e644c29e836096ffe0f2eb99d84440c6

[14] Libé Eric Favreau 4 avril 202O

[15] https://www.egora.fr/actus-pro/conditions-d-exercice/58975-attention-a-la-bombe-a-retardement-post-epidemie-les-medecins

[16] Président de la Société française de cardiologie et collègue de Francis Berenbaum à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP) où il dirige le service de cardiologie, est encore plus alarmiste.

[17] Sauf dans certaines régions où des accords ont tout de même eu lieu comme en Ile de France

[18] https://www.liberation.fr/france/2020/04/05/deux-fois-moins-d-infarctus-ce-n-est-pas-normal_1784267?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1586112019

[19] Sophie Crozier responsable de l’unité de prise en charge des AVC à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris

[20] Selon site de l’INCa

[21] Celui -là a autorisé la visite des ainés en EHPAD lors de son discours devant 36 millions de téléspectateurs. Les résidents emprisonnés sans visite depuis deux mois n’ont pas encore eu tous ce bonheur. Les directeurs attendent l’autorisation de l’ARS. On croit rêver.

[22] Frank Prouhet, tweet 26 avril   2020 (Lanticapitalist 1).

[23]Dr Xanax La Guerrière Trompe-la-mort @kinkybambou

[24] https://www.lamaisondesmaternelles.fr/article/comment-le-confinement-impacte-le-cycle-menstruel

[25] https://www.sudouest.fr/2020/04/07/bebes-au-coeur-de-la-pandemie-de-coronavirus-il-faut-continuer-de-consulter-lancent-les-pediatres-7393989-2780.php

 

[26] http://www.economiematin.fr/news-ouverture-ecole-covid-19-danger-france-delepine

[27] https://www.sudouest.fr/2020/04/27/coronavirus-les-pediatres-favorables-au-retour-des-enfants-a-l-ecole-le-11-mai-7442804-10861.amp.html

[28] https://www.parents.fr/etre-parent/famille/psycho-famille/confinement-coronavirus-quels-effets-sur-les-enfants-432788

[29] https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-contrairement-aux-annonces-faites-a-paris-pas-de-cas-de-kawasaki-au-chu-de-montpellier-1588336676

[30] L’appel d’Albert Algoud sur la situation des personnes handicapées

 

[31] https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-01-avril-2020

 

 

 

 

  voir aussi la vidéo du DR G Delépine sur le site de Jérémy Mercier   sur le déconfinement et les conséquences du confinement du7 mai 2020   https://youtu.be/orjBSTWMTKE

vaccins 2018 nice 2  cliquer ici pour voir le diaporama du dr Gerard Delépine 

Plan de l’exposé

1°) Rappel des pandémies de l’histoire .

2°) DT polio

3°) les autres maladies concernées par l’obligation vaccinale

4°) les candidats à une future obligation : Grippe, Gardasil

5°) Obligations dans les autres grands pays européens

6° Alors pourquoi une obligation?

 

 

Sortons des croyances
revenons aux faits

Rien que des faits

Des faits vérifiables