Coup de gueule : Nicole Delépine réagit aux propos de la ministre de la santé sur l’obligation vaccinale
MA RÉPONSE SE RAPPORTE À L’ARTICLE CI-DESSOUS SUR LES POSITIONS MINISTERIELLES AVANT TOUTE DISCUSSION PARLEMENTAIRE , PARLEMENT QUI APPAREMMENT EST QUANTITE NEGLIGEABLE
Quel manque de respect de la ministre pour tous les citoyens ! fin de la récré ?????? Changement de ton avez -vous dit ?? et en même temps mépris autoritarisme violence
On est dans la logique actuelle démocratie sanitaire et en même temps contrainte et dans orwell : la contrainte vise à rendre la confiance !! fallait oser !
Resterez-vous passifs ? encore un fois je crois qu’il ne faut pas poser le pb en termes de discussion médicale (là elle nous intoxique avec ces morts ! les morts de cancer par non respect des protocoles efficaces éprouvés n’est pas un sujet apparemment pas plus que les morts à l’hôpital iatrogènes faute de personnel et de pharmacovogilance ou les morts des gens agés en ephad ) etc ….
Le problème ici est la perte de liberté des citoyens et de leurs médecins et à ce que je sache il n’y a pas d’épidémies dans tous les pays qui respectent le libre choix comme la cour constitutionnelle de l’Europe l’impose (dont nos voisins suisses, allemands etc ) sont -ils inconscients ? allons nous aussi leur faire des leçons dans ce domaine ???
Comme disent le président et son ministre, lapsus ou pas… l’état de droit prend l’eau.
Ne nous égarons pas dans des problèmes médicaux , car ils feront toujours croire aux patients et citoyens que les réseaux sociaux mentent, le problème est celui du droit constitutionnel de disposer librement de son corps.
Quant à nous médecins, quelle que soit notre position médicale, le problème ici est de ne pas perdre notre indépendance professionnelle qui est dans notre code de déontologie. Si nous devons appliquer les décisions médicales décidées par une ministre ou un autre, il en est fini de notre honneur de médecin et du respect de nos valeurs on voit les dégats en cancerologie où ce principe s’applique depuis une diz d’années et ses dégâts majeurs. Et la perte de liberté des médecins qui n’ont pas le droit de prescrire si pas oncologues (eux bien formatés dans leur formation)
Le diplôme de médecin est ubiquitaire et chaque restriction à sa pratique ne devrait pas être acceptée ; espérons que le nouveau syndicat UFML s’emparera de ces empiètements à la liberté de soigner et d’etre soigné.
COMME L’ONT SCANDE DES MILLIERS DE MEDECINS ET SOIGNANTS LE 15 MARS 2015 LA LIBERTE NE SE NEGOCIE PAS
Qu’en est -il aujourd’hui chaque jour un peu pire ?
Qu’en disent les juristes ?
Nicole Delépine
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Quotidien du Médecin – 15 SEPT 2017
« Je suis une fervente partisane de la démocratie sanitaire, mais je siffle la fin de la récré, car il y a des enfants qui meurent (…) On parle d’un risque sanitaire ! » a répondu Agnès Buzyn à Nicolas Demorand qui l’interrogeait sur le bien-fondé et la pertinence d’une loi rendant les 11 vaccins pédiatriques obligatoires (et non seulement le DTP comme aujourd’hui) dans un contexte de responsabilisation croissante d’un patient toujours plus expert, au cours de la matinale radio de France inter du 15 septembre.
La ministre de la Santé a défendu l’idée que « la contrainte vise à rendre la confiance ». « Le manque de confiance est véhiculé par des informations qui circulent sur les réseaux sociaux. Il faut lutter contre les fausses informations. C’est compliqué pour les pouvoirs publics », a-t-elle reconnu. Cette défiance à l’égard de la vaccination conduit à faire tomber le taux de couverture vaccinale à 80 % pour les vaccins fortement recommandés (alors que l’OMS préconise un taux de 95 %). Les sondages montrent même une éventuelle baisse du taux de vaccination contre le DTP de 15 % si ces valences n’étaient plus obligatoires, a précisé Agnès Buzyn, jugeant la situation « inquiétante ».
Appelant à faire œuvre de pédagogie, la ministre de la Santé a montré la voie, en rappelant les arguments en faveur d’une vaccination universelle (comme elle l’a fait sur Cnews, fin août). « Les 15 % d’enfants encore non vaccinés (outre le DTP) doivent l’être pour protéger l’ensemble de la population, notamment les nourrissons, les enfants qui souffrent de cancer et de leucémie, immunodéprimés, qui peuvent mourir de ces maladies. Il y a 10 enfants morts de la rougeole ces dernières années qui n’étaient pas vaccinés. Il y a 2 000 cas d’hépatite B chez nos jeunes », a-t-elle dit.
Clause d’exemption ou non, l’exigibilité demeure
Les vaccins ne sont pas dangereux, a-t-elle continué, la preuve par l’exemple : « 80 % des enfants français reçoivent les 11 vaccins. Et ils ne sont pas malades, ils ne souffrent d’aucune maladie ». Interpellée sur la présence d’aluminium comme adjuvant dans certains vaccins : « Nous en mangeons (par ailleurs) tous les jours de très grandes quantités. (Pour les vaccins) Il n’y a aucun risque, tous les rapports le montrent », a-t-elle réagi.
La ministre a estimé nécessaire d’aider les médecins, avec des outils pédagogiques, à expliquer la vaccination à leur patientèle. « Lorsqu’un médecin prend le temps, les parents adhèrent plus facilement », observe-t-elle.
Quant à l’éventuelle introduction d’une clause d’exemption, comme suggérée dans les conclusions de la concertation citoyenne, présidée par le Pr Fischer, l’analyse juridique est toujours en cours, a répondu le Pr Buzyn. Clause d’exemption ou non, les vaccins seront exigibles et exigés pour toute entrée dans la vie en communauté, a-t-elle ajouté.
La ministre a aussi fait part de son souhait de lancer une mission sur les médicaments, pour éclairer un paradoxe français : la défiance à leur égard, en même temps qu’une consommation très importante.
Évaluation de l’application de la loi Leonetti Claeys
« Je comprends à titre individuel » le choix d’Anne Bert, écrivaine atteinte de la maladie de Charcot, qui a décidé de recourir à l’euthanasie en Belgique, a affirmé Agnès Buzyn. Néanmoins, la ministre a dit vouloir d’abord évaluer le déploiement sur le terrain de la loi Leonetti Claeys sur la fin de vie, avant d’envisager toute évolution, éventuellement dans le cadre de la révision des lois de bioéthique, prévue en 2018. « Une société doit être mature pour prendre certaines lois », a-t-elle commenté. « Quelle est votre intime conviction sur le sujet » ? « Je ne suis pas sûre que cela ait un intérêt pour les Français » a répondu la ministre à Nicolas Demorand.
Et de faire preuve d’une grande prudence dans sa réponse à Marie-Geneviève Lambert, sœur de Vincent Lambert, qui l’interpellait plus tard sur le rôle que pouvaient avoir les pouvoirs publics à l’égard de l’hôpital qui tarde à reprendre la procédure collégiale ordonnée par la justice. « Ce n’est pas un sujet à traiter à l’antenne d’une radio. Je le traiterai directement avec les personnes concernées », a-t-elle promis.
Source : Lequotidiendumedecin.fr
Cet article fait partie du dossier Vaccination : au-delà de la polémique