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Halte aux censures qui gangrènent la démocratie

21/04/2024 (2024-04-21)

Par Gérard Delépine

Sans liberté d’expression, pas de démocratie.

Le droit de se déplacer librement et celui d’exprimer ses idées et ses opinions constituent les plus essentiels des droits fondamentaux de l’homme.

La liberté d’expression conditionne l’exercice d’autres libertés comme la liberté d’opinion. Elle est inscrite à l’article 11 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen de 1789 et rappelée par l’Article 19 de celle de l’ONU : « Tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». Elle est garantie par la constitution française et de nombreux traités internationaux dont la Convention européenne des droits de l’Homme.

Mais la liberté d’expression insupporte tous ceux qui n’ont pas d’arguments solides pour débattre avec leurs opposants et qui rêvent d’instaurer une censure généralisée pour imposer une pensée unique, premier pas vers le totalitarisme.

Des mairies s’érigent en censeurs

Le dernier exemple en date est la censure des mairies de Paris1 et de Lyon2 contre la publicité pour le livre « Transmania, enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre » écrit par les féministes D. Moutot et M. Stern qui estiment qu’une femme est une femme et qu’elle ne doit pas être confondue avec les hommes de naissance qui se déclarent femme trans

On peut être partisan ou adversaire de ce livre, mais dans ce dernier cas il convient de lui opposer des arguments précis démontrant ses faiblesses ou ses erreurs. Le déclarer hérétique et le censurer n’apporte rien au débat, mais constitue un aveu de faiblesse pour éviter toute discussion et un rappel des heures sombres du nazisme brûlant en public les livres qui lui déplaisaient.

L’accusation de discours de haine ne remplace pas des arguments objectifs

Depuis quelques années, quand ils n’ont pas d’arguments objectifs à présenter pour défendre une idéologie, ses promoteurs jugent plus commode d’accuser leurs opposants d’adopter une « attitude discriminatoire » ou de propager un « discours de haine », d’être « d’extrême droite », « complotistes » ou « phobique » (grossophobe, islamophobe, raciste, transphobe, capillarophobe… etc..).

Emmanuel Grégoire, premier adjoint de la mairie de Paris, a ainsi déclaré « La haine de l’autre n’a pas sa place dans notre ville… Paris n’est pas la vitrine de cette haine crasse » tandis qu’un élu vert de Lyon rajoutait l’accusation de « complotiste »3.

On ne voit pas en quoi un livre, qui critique uniquement une idéologie et les campagnes médiatiques disproportionnées de propagande qui la diffusent, pourrait être haineux ni comment le terme de « complotiste » se justifie concernant une enquête minutieuse citant soigneusement ses sources.

L’identité sexuelle est un fait biologique fondateur de l’identité de tout être humain

Tout homme est différent, tout homme est unique. Reconnaître ses différences lui permet de se forger une identité personnelle, de se définir par rapport aux autres et ainsi de pouvoir les apprécier dans leur originalité, leurs dimensions. Le sexe, comme l’aspect physique et les ascendants font partie de ces caractéristiques fondatrices de l’identité de chacun et les remettre en cause est particulièrement déstabilisateur.

L’apparition de la reproduction sexuée daterait d’un peu plus d’un milliard d’années avec les premiers eucaryotes. Elle a constitué un progrès majeur dans l’évolution des espèces, car elle permet le brassage des chromosomes à chaque génération facilitant la résistance aux pathogènes et l’adaptation aux modifications de l’environnement. La reproduction sexuée s’est ainsi imposée chez toutes les espèces supérieures. L’appartenance au sexe masculin ou féminin est une réalité biologique déterminée lors de la fécondation par les chromosomes sexuels X et Y. Il est donc impossible de changer de sexe.

Le genre n’est qu’un ressenti sans aucun marqueur biologique. La théorie du genre ne constitue qu’une simple idéologie, une croyance sans aucune réalité physique et, comme toute croyance, elle peut être discutée.

Critiquer une croyance ne constitue pas un discours de haine

La critique d’une croyance ne constitue pas un discours de haine, mais seulement l’expression d’une opinion qui appelle au débat. Je ne suis pas chrétien et je critique parfois la doctrine catholique et surtout ses excès lorsqu’elle imposait ses lois à la cité, mais je n’éprouve aucune haine envers cette religion, ni envers ses croyants dont j’apprécie au contraire hautement les principes moraux, fondements de notre société. Le blasphème est d’ailleurs parfaitement autorisé en France depuis la révolution de 1789 et la plupart des chrétiens le tolèrent. Ce qui n’est manifestement pas le cas des militants extrémistes trans qui réagissent comme les convertis à une nouvelle religion.

Critiquer la théorie du genre et tout particulièrement sa propagande médiatique disproportionnée est parfaitement légal en France.

Elle est même nécessaire pour ouvrir le débat public jusqu’ici occulté et pour prendre conscience des conséquences délétères des traitements hormonaux et des chirurgies mutilantes en particulier sur les enfants. Le livre de D. Moutot et M. Stern, comme le nôtre « dysphorie de genre » ne sont pas transphobes, mais tentent au contraire d’aider les personnes mal dans leur peau, à ne pas devenir victimes d’une idéologie à la mode qui attribue, le plus souvent à tort, leur malaise au genre.

Dora Moutot le rappelle clairement sur X4 :

« Notre livre n’est pas transphobe : en aucun cas il ne prône la haine de l’autre et des personnes trans. C’est une enquête sourcée notamment sur les bloqueurs de puberté et sur certains acteurs qui poussent les transitions de genre et en font des profits. »

Le problème a d’ailleurs été bien abordé par André Bercoff sur Sud Radio, et il est dommage que les propagandistes de l’idéologie du genre n’aient pas apporté d’éléments objectifs pour alimenter la discussion.

« C’est intéressant parce que ça me rappelle une phrase de Prévert qui disait il y a des gens qui dansent pour entrer en trans, il y a des gens qui entrent en trans sans danser, ce phénomène s’appelle la transcendance », vous il y a des gens qui entrent en trans pour se donner du genre, et vous avez baptisé ça le transgenre, la transmania, très intéressant, moins rigolote que la star mania, mais quelque part beaucoup plus instructive » 5

Après des années de travail, cibles de toutes les pressions, les deux auteurs signent une enquête fouillée sur les dérives de l’idéologie transgenre qu’elles résument ainsi :

Bienvenue dans un monde où Robert devient Catherine

« Homme enceint », « non-binaire », « iel », « changer de sexe », « naître dans le mauvais corps », « transgenre », ces termes envahissent notre quotidien. Trans par-ci, trans par-là, partout c’est la transmania !

« En France, il est possible d’être légalement reconnu comme femme tout en ayant un pénis. Des hommes se disant femmes remportent des compétitions sportives féminines dans le plus grand des calmes. Des hôpitaux se livrent à des expérimentations médicales sur des enfants dans le but de les faire “changer de sexe”. Et tout incrédule évoquant la binarité des sexes est traîné dans la boue.

C’est l’histoire de l’un des plus gros casses conceptuels du siècle que nous allons te raconter : l’idéologie transgenre est en train de s’infiltrer dans toutes les sphères de la société. Elle se présente comme un simple mouvement pour les droits d’une minorité opprimée, pourtant, derrière les paillettes, se trouve un projet politique néfaste qui s’apprête à bouleverser notre rapport au réel… »

À la lecture des critiques, on réalise que ce livre ne laisse pas indifférent. Quelques-unes le traitent de transphobe sans citer ce qui leur paraît discutable, mais la plupart l’apprécient comme le montrent deux commentaires publiés sur Babelio 6:

Charlottekmnn 15 avril 2024

« Moi qui étais un peu paumée sur le sujet, j’ai appris plein, plein de choses après cette lecture vraiment passionnante et en même temps terrifiante. Je n’avais pas mesuré l’ampleur des conséquences pour ma vie quotidienne en tant que jeune femme qui voudrait peut-être un jour avoir des enfants… »

Beaucoup de thèmes sont abordés, toujours avec sérieux, beaucoup de notes, d’explications. J’ai trouvé ça très didactique, ça se lit très bien et vite malgré la densité d’informations.

GabyLH 17 avril 2024 :

« Un excellent ouvrage sur tous les plans, la forme et le fond. C’est extrêmement sourcé (30 pages de sources) et documenté, on salue l’énorme travail de recherche et de synthèse réalisé. C’est aussi drôle et ça se lit vite. Surtout, tous les points de vue sont considérés et tous les impacts sont traités (conséquences sociales, sanitaires, économiques, environnementales…).

Les auteurs ont plus questionné le mal être/l’origine du sentiment de transidentité que les médecins qui prescrivent à de jeunes adolescents mal dans leur peau (le propre même de l’adolescence) des produits qui les rendront stériles et fragilisent leur squelette à vie !

Vous découvrirez ainsi que les personnes trans souffrent généralement en réalité d’autres pathologies qui sont complètement omises sous couvert du diagnostic de transidentité (auto-diagnostic). Vous découvrirez ce qui se passe dans les pays où l’idéologie avait percé en avance et que la France refuse d’en tirer les leçons.

Vous apprendrez que les produits administrés n’ont pas été testé pour l’usage qui en est fait ainsi que l’identité des gagnants : essentiellement des laboratoires pharmaceutiques.

Vous découvrirez que le mouvement a tous les critères d’un mouvement sectaire (ce passage fait froid dans le dos).

Il ne fait aucun doute qu’un scandale sanitaire est en cours.

Ce livre est à offrir à tous et surtout aux parents. PROTÉGEZ VOS ENFANTS. »

Les trans maniaques devraient réaliser que la censure est contre-productive !

Depuis la crise covid, la volonté de la censure obsède nos dirigeants qui ne supportent pas qu’on mette en évidence leurs mensonges criminels. Procès baillons contre les donneurs d’alerte, lois européennes contre les réseaux sociaux7, pratiques et lois françaises 8 9 dont l’article 4 de la loi Darmanin1011

Mais cette attitude est souvent contreproductive. La dérive totalitaire de certains militants extrémistes trans, leur constante représentation et leur noyautage conflictuel de certains mouvements féministes et homosexuels est responsable de l’augmentation des actes et des lois homophobes et transphobes que l’on constate partout dans le monde et particulièrement en Occident.

L’interdit stimule toujours le désir. La censure aussi. Ces actes de censure imposés par les maires ont fait plus sûrement connaitre le livre et inciter à le lire que la publicité prévue. Le 19 avril 2024 Transmania est devenu premier des ventes sur Amazone

Combattons toute censure qui nie l’intérêt du débat démocratique et constitue le premier pas vers la tyrannie. Défendons âprement, partout et toujours nos droits fondamentaux et en particulier Les droits de se déplacer librement et celui d’exprimer ses idées et ses opinions.

LIBERTE J’ECRIS TON NOM

Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J’écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J’écris ton nom

Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom

Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom

Sur chaque bouffée d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orage
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom

Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes maisons réunies
J’écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom

Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom

Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

Paul Eluard 1942


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Refusons la tyrannie pseudo-sanitaire que l’OMS veut nous imposer

16/04/2024 (2024-04-13)

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par Dr Gérard Delépine

Durant la crise Covid, l’OMS a été l’instigatrice de mesures contraires aux libertés et aux données de la science. Elles se sont révélées inefficaces contre la maladie, extrêmement dommageables pour les populations qui y ont été soumises et source de profits colossaux pour les élites.

Mais l’OMS, institution non démocratique, non élue et financée à plus de 80 % par des groupes d’influence privés, veut recommencer et, pour y parvenir plus facilement, disposer de pouvoirs supranationaux qui lui permettraient d’imposer une dictature mondiale totale au service de Big Pharma, des GAFAM et des milliardaires.

[Voir aussi :

LETTRE OUVERTE À
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

https://openletter-who.com/fr

et :

]

Les dramatiques échecs des recommandations OMS contre le Covid

Les chiffres de l’épidémie de Covid, publiés par l’OMS et mis en courbe par l’université J. Hopkins, montrent qu’aucune des mesures contraignantes de l’OMS (confinements, obligations du port des masques, pass, obligations vaccinales) n’a été efficace contre la maladie. 939 000 scientifiques et médecins de tous les pays du monde l’avaient clairement annoncé par la déclaration du Great Barrington1.

Nous avions, dès le 27 mars 2020, dénoncé l’imposture des confinements aveugles2 3 4 5. La comparaison des données des Pays-Bas (non confinés) et de la Belgique (sévèrement confinée) a depuis illustré leur nocivité tant sur la recrudescence des infections que sur la mortalité. Avant le confinement, le nombre de contaminations journalières et la mortalité par million étaient semblables dans ces deux pays voisins semblables par leurs démographies et leur mode de vie. Le confinement a fait exploser les contaminations puis la mortalité en Belgique, tandis qu’elles augmentaient deux fois moins aux Pays-Bas non confinés.

Nous avions aussi rappelé6 que la littérature internationale7 montrait que le port généralisé du masque ne protège pas des infections virales. Les données OMS l’ont confirmé : lors du pic d’Omicron les français, soumis à l’obligation du masque ont souffert de 50 % de plus de contaminations journalières/million que les Suédois, non masqués (6000/M versus 4000/M).

Les pseudo vaccins recommandés par l’OMS, et présentés par notre ministre de la santé comme très efficaces, ont été incapables de prévenir la transmission de l’épidémie comme chacun a pu l’observer autour de soi et comme le montrent les comparaisons des données OMS entre les pays très vaccinés et les autres :

Et, contrairement à la propagande de l’OMS et des gouvernements occidentaux, les pseudovaccins n’ont pas non plus protégé les populations ni des formes graves, ni de la mort8 9 :

L’OMS a également prétendu que les traitements précoces étaient inefficaces et milité pour leur interdiction, alors que l’usage du traitement Raoult a sauvé les populations des pays qui l’ont utilisé comme la Côte d’Ivoire, le Sénégal ou l’Algérie (ou la proportion de plus de 65 ans est égale à celle de la France)

Totalement inefficaces les recommandations de l’OMS ont été de plus extrêmement dommageables pour les populations qui les ont subies.

Les confinements ont été source de troubles psychologiques graves persistants10 11, de retards scolaires12, de retard de traitements13, de pertes économiques sans précédent14 et d’un endettement colossal15, d’une aggravation mortifère de la famine en Afrique16.

Les masques ont souvent aggravé les infections respiratoires.

Les pseudo vaccins ont été responsables de nombreuses complications en particulier cardiaques (myocardites), neurologiques, de troubles menstruels et de morts subites.

Les mesures Covid de l’OMS ont permis un enrichissement colossal des milliardaires17.

La fortune des milliardaires dans le monde a augmenté en 19 mois de pandémie Covid plus qu’au cours de toute la décennie précédente.

De mars 2020 à octobre 2021, la fortune des milliardaires français a augmenté de 86 %. Les 5 premières fortunes de France ont gagné 173 milliards d’euros et doublé ainsi leur richesse d’avant le début de la pandémie. Ils ont ainsi capté l’équivalent des trois quarts des 240 milliards du « quoi qu’il en coûte »18. Les 5 milliardaires français les plus riches possèdent désormais autant que les 40 % de leurs compatriotes les plus pauvres.

Avec les milliards d’euros engrangés en 19 mois par les milliardaires français, on aurait pu quadrupler le budget de l’hôpital public ou distribuer un chèque de 3500 euros à chaque Français.

La politique de l’OMS est dictée par ses financeurs privés

Lors de sa création par l’ONU en 1948, l’OMS était financée uniquement par les états en fonction de la fortune et de la population de chaque pays. Mais progressivement les principaux états contributeurs, déçus des politiques adoptées, ont diminué leurs contributions tandis que des entités privées (dont des laboratoires pharmaceutiques, Bill Gates et les fondations Gavi et Bill Melinda Gates prenaient le relais.

Lors de l’exercice 2022-2023, seulement 16 % des ressources de l’OMS provenaient des contributions obligatoires des États membres19 tandis que Bill Gates y participait pour près de 40 %, directement ou indirectement, par ses fondations. Bill Gates est devenu le premier financeur de l’OMS et son influence sur les décisions de l’organisme est d’autant plus importante que la majorité de ses contributions sont fléchées, destinées uniquement à un but précis (pour Bill Gates les vaccinations, si possibles obligatoires, pour toutes les maladies, partout et toujours).

German Velasquez, ancien directeur à l’OMS déclarait à l’occasion d’un entretien sur la politique OMS contre le paludisme20 :

«  Les acteurs privés, comme la Fondation Bill et Melinda Gates, ont pris le contrôle de l’organisation. »

En mars 2020, Tim Schwab21 a souligné les risques moraux de la Fondation Gates qui a donné des centaines de millions de dollars à des sociétés dont elle détient des actions ou des obligations, dont Merck, Sanofi, Lily, Pfizer, Novartis, Teva qui font de plus partie des plus grandes entreprises du monde, telles que GlaxoSmithKline qui développent de nouveaux vaccins et médicaments.

Lionel Astruc estime :

« Une telle participation financière devrait être soumise à un droit de regard des États et des citoyens, tant son pouvoir est grand et sa menace lourde sur nos démocraties »22.

Lors d’une interview au Spiegel23 l’épidémiologiste Tom Jefferson, démontrait les conséquences de la privatisation de l’OMS lors de la crise de la grippe H1N1 :

« Une des caractéristiques les plus ahurissantes de cette grippe, et de tout le roman-feuilleton qui en a découlé, est que, année après année, des gens émettent des prévisions de plus en plus pessimistes. Jusqu’à présent, aucune ne s’est jamais réalisée et ces personnes sont toujours là, à répéter leurs prédictions. Par exemple, qu’est-il arrivé avec la grippe aviaire qui était censée tous nous tuer ? Rien. Mais, ce n’est pas cela qui arrête ces gens de faire leurs prédictions. Parfois, on a le sentiment que c’est toute une industrie qui se prête à espérer une pandémie… L’OMS et les responsables de la santé publique, les virologistes et les laboratoires pharmaceutiques ont construit tout un système autour de l’imminence de la pandémie. Beaucoup d’argent est en jeu, ainsi que des réseaux d’influence, des carrières et des institutions tout entières ! Et il a suffi qu’un des virus de la grippe mute pour voir toute la machine se mettre en branle… « Ne trouvez-vous pas frappant que l’OMS ait modifié sa définition de la pandémie ? L’ancienne définition parlait d’un virus nouveau, à propagation rapide, pour lequel l’immunité n’existe pas, et qui entraîne un taux élevé de malades et de décès. Aujourd’hui, ces deux derniers points sur les taux d’infection ont été supprimés, et c’est ainsi que la grippe A est entrée dans la catégorie des pandémies ».

Lors de la crise H1N1, l’OMS et les gouvernements n’avaient pas réussi à convaincre les populations de la réalité du danger et de l’utilité des vaccins, car les médecins étaient septiques et les médias partagés. Leurs bénéfices des milliardaires ont été moindres qu’espérés, mais ils en ont tiré les enseignements. Lors du Covid, ils contrôlaient totalement l’information officielle et ont disqualifié et/ou interdit les médecins prudents qui s’exprimaient.

L’argent est une drogue très addictive et les super riches en veulent toujours plus. Ils poussent l’OMS à s’arroger encore plus de pouvoir pour asservir davantage et mieux bâillonner les populations lors de la prochaine prétendue épidémie. C’est le but réel des modifications que l’OMS veut apporter au traité sanitaire international (RIS).

Les propositions totalitaires mondiales de l’OMS24 25 26

Le neuvième cycle de négociations sur l’accord mondial de prévention contre les pandémies a commencé le 25 mars 2024. Le directeur de l’OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus a présenté son projet de Traité contre les Pandémies et un nouveau règlement sanitaire international prévoyant des transferts majeurs de souveraineté des pays membres vers l’OMS afin de lui permettre de décider d’une politique sanitaire mondiale contraignante à appliquer partout.

1°) Ce projet veut rendre obligatoires les décisions de l’OMS qui jusque-là n’étaient que des recommandations non contraignantes.

2°) Son article 4 veut limiter la souveraineté des états en stipulant « le droit souverain des États n’existe que dans la mesure où les activités des États ne nuisent pas à leurs populations, ni aux autres pays ».

3°) Son article 15 confierait au Directeur général le pouvoir exorbitant de décider seul s’il y a une urgence sanitaire et de son ampleur avec une vaste extension des éventualités pour justifier une urgence, incluant non plus seulement les pandémies, mais aussi le changement climatique, la perte de diversité…

4°) L’article 18 du règlement sanitaire international (RSI) permettrait à l’OMS :

  • – d’exiger des examens médicaux ou une vaccination ou toute autre mesure prophylactique, et d’en rechercher les preuves ;
  • – de placer en quarantaine les personnes suspectes ou leur appliquer d’autres mesures sanitaires, d’isoler ou de traiter les personnes affectées ;
  • – de rechercher les contacts des personnes suspectes ou affectées ou de les soumettre à un dépistage.

Ces propositions supprimeraient en pratique le consentement libre et éclairé des citoyens aux soins et la liberté de prescription des médecins

5°) Les articles 1 et 2 du traité évoquent les « produits de santé » sur lesquels l’OMS aura une autorité totale de se substituer aux agences sanitaires nationales en s’arrogeant :

  • – Le droit de choisir les produits de santé, alors même que plusieurs contributeurs de l’OMS sont très liés à l’industrie pharmaceutique.
  • – De dresser et publier une liste des produits de santé nécessaires. Détablir et publier des spécifications pour la production des produits de santé nécessaires.
  • – D’élaborer des lignes directrices adéquates à l’intention des autorités de réglementation pour l’homologation rapide des produits de santé (…).
  • – De créer une base de données sur les matières premières et les fournisseurs éventuels.
  • – De créer une bibliothèque des lignées cellulaires pour accélérer la production et l’homologation des produits biothérapeutiques similaires et des vaccins.
  • – De passer en revue et mettre à jour la liste des autorités afin de faciliter les homologations qu’elle jugerait utiles.

6°) L’article 44 et l’article 18 du règlement sanitaire international institueraient une censure mondiale pire que celle qu’on a subie depuis le Covid.

En vue de « contrer la diffusion d’informations erronées ou non fiables » et « combattre les informations fausses et trompeuses ou la désinformation ». La définition des informations « fausses et trompeuses ») serait celle de l’OMS :

« [des informations] qui font “obstacle à l’adhésion aux mesures sociales (…) et qui sapent la confiance envers la science et les institutions de santé publique”. »

L’OMS veut ainsi s’ériger ainsi en juge de la vérité scientifique, grand prête du crédo officiel, pouvant décréter hérétique et censurer toute opinion qui serait contraire aux intérêts de ses financeurs, comme l’a fait d’ailleurs fait en France le gouvernement Macron avec son « conseil scientifique Covid » dont les délibérations sont toujours protégées par le secret défense.

Contre l’OMS, réaffirmons partout nos droits fondamentaux !

Lors d’une conférence de presse à Genève le 28 mai 2023, l’Alliance internationale pour la justice et la démocratie a alerté :

« La centralisation du pouvoir dans les mains de l’OMS menace la démocratie ».

Le président Macron, Ursula von der Leyen et le gouvernement américain actuel sont favorables à ces textes liberticides qui vont être reproposés au vote le 26 mai 2024. S’ils étaient acceptés, nous n’aurions plus de recours légaux.

Si nous voulons refuser que notre santé et nos libertés fondamentales dépendent du bon vouloir de l’OMS, des entreprises privées et des milliardaires qui la financent et qui l’inspirent, c’est maintenant que nous devons nous battre !

Les menaces que ce projet de traité font peser sur nos libertés paraissent autrement plus importantes que la discrimination capillaire qui a récemment occupé nos parlementaires ! Exigeons que l’Assemblée Nationale en débatte, que le Sénat crée une commission d’enquête et/ou que la décision soit soumise à référendum.

Nous ne sommes pas seuls à nous battre pour défendre les libertés fondamentales des citoyens : le Syndicat Liberté Santé27, Bon sens,le Collectif des 300, des juristes français et lInternational Association of Lawyers for Human Rightset bien d’autres au travers le monde se sont déjà mobilisés.

De nombreux pays ont d’ailleurs déjà refusé de donner leur accord aux propositions autoritaires de l’OMS : dont plusieurs nations africaines avec l’Ouganda comme tête de file, mais aussi l’Iran, la Malaisie, l’Estonie, les Philippines et le Brésil28.

Le ministre britannique adjoint aux Affaires étrangères, Andrew Mitchell, a déclaré au Telegraph « qu’il bloquerait toute loi empêchant le Royaume-Uni d’établir sa propre politique de santé ».

Le Sénat de l’État de Louisiane a adopté à l’unanimité le projet de loi 133, une déclaration claire de souveraineté contre l’agenda de l’ONU, de l’OMS et du FEM.

« Aucune règle, réglementation, frais, taxe, politique ou mandat de quelque nature que ce soit de l’Organisation mondiale de la santé, des Nations Unies et du Forum économique mondial ne sera appliqué ou mis en œuvre par l’État de Louisiane ou par toute agence, département, conseil, commission, subdivision politique, entité gouvernementale de l’État, paroisse, municipalité ou toute autre entité politique ».

Informons nos élus pour qu’ils prennent conscience du problème et qu’ils persuadent notre gouvernement d’adopter une attitude semblable. La France ne peut pas abandonner le premier terme de sa devise : LIBERTÉ.

Lire ou écouter aussi :

Appel solennel de N. Farage ex-député européen Nigel Farage plaide pour que tout le monde dise non au Traité sur la pandémie de l’OMS :

« Il s’agit littéralement d’un traité mondialiste qui enlève le pouvoir à l’État-nation. Nous ne devrions pas verser d’argent à cette épouvantable organisation. »

« Là où le Professeur Perronne pourrait aller plus loin, c’est que c’est vrai pour l’environnement, pour les antibiotiques, c’est vrai pour tout !»

@DIVIZIO1

alerte sur l’élargissement considérable du champ d’action de l’OMS dans le cadre de son action #OneHealth. De la…

Et bien d’autres. Le combat est international. Poursuivons-le et nous le gagnerons !


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VDT Déclin A3 Sophie L 2023 Copier 02 (youtube.com)

 

Vidéos Bing  soigner ou obéir ou la mort d’Hippocrate   émission de TVlibertés Elise Blaise

 

 

Soigner ou obéir, Dr Nicole et Gérard Delépine – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

 

 

Chantecler : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. »
Luttons contre la société de pulsion de mort (avortement et euthanasie) !

14/03/2024 (2024-03-14)

Par Nicole Delepine, pédiatre

Qu’est-ce qui a pris à nos parlementaires de relégiférer sur l’avortement, intervention que l’on peut comprendre, voire admettre dans certaines circonstances, mais ne jamais en faire un acte de fierté comme trop l’ont dit, clamé et fêté en ce tragique 4 mars 2023 ?

De fait, acte de tuer en opposition tant morale que juridique au statut de personne humaine du fœtus ? Comment est-ce possible ? Comment alors que toutes les discussions sur le procès Palmade et le décès du bébé in utero de la mère blessée revient dans les médias1, comment la population peut-elle assimiler à la fois qu’une mère puisse tuer volontairement son fœtus et en même temps qu’on puisse poursuivre en justice pour meurtre du fœtus ?

Le « en même temps présidentiel » a-t-il converti les esprits ?

ET nous sommes nombreux à ressentir de la douleur, de la tristesse, voir du désespoir qu’il faut combattre, pour notre société, nos enfants et petits-enfants. Société qui s’est tue sur le meurtre des vieillards en EHPAD autorisé, voire recommandé par le décret E. Philippe2 en mars 2020, par Rivotril, pratique toujours autorisée de fait.

La grande publicité, propagande pour l’euthanasie va revenir en boomerang alors que depuis plus de vingt ans les discussions parlementaires, soignantes l’ont repoussé en raison de tous ses dangers. Société de mort qui ose faire semblant de regretter la baisse de la natalité, mais met en place tous les ingrédients de sa propre déchéance.

De l’embryon sans défense au vieillard en EHPAD, ne sombrons pas dans une société qui perd les repères de l’humanité (dégénérée, satanique disent certains), et défendons l’Homme dans toute sa grandeur et son extraordinaire originalité unique.

L’union de pensée entre ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas que je retrouve au fil de nos conversations me fait irrésistiblement penser à ce poème d’ARAGON dans des temps de totalitarisme nazi où l’Humanité était menacée. Tous les humains peuvent s’unir quelles que soient leurs croyances, et nul ne le dit mieux qu’Aragon :

 

La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle (*)
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda.

Louis Aragon (1897-1982) Recueil : La Diane française (1944).3

* La France.

La constitutionnalisation de l’avortement au moins jusqu’à quatorze semaines qui vient d’être votée dans l’allégresse à Versailles avec la réunion du Sénat et de l’assemblée horrifie autant certains croyants que nombre d’athées.

Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre l’avortement sur lequel nous avons exprimé notre position sur ses justifications et ses limites, conduisant à demander l’alignement sur la loi Weil de 1975 et contre la tentation de faire dire à cette loi ce qu’elle ne dit pas.4 Mais cette banalisation d’un acte lourd ne peut rester sans réponse. L’être humain en devenir a aussi « ses droits » y compris dans le Code pénal…

Oui, cette situation qui impose le sauvetage d’enfants à naître m’a immédiatement faire revenir à la mémoire ce magnifique poème de Louis Aragon que nous récitions dans notre jeunesse, unissant tous les hommes de la Terre quelles que soient leurs croyances, ouvrant sur l’espérance d’un monde meilleur, enfin humain. Et j’eus forte envie de l’adresser aux journalistes tels Pascal Praud qui admettait que des catholiques puissent être gênés, mais pas les autres. Mais non Mr Praud, on peut être athées (comme nous le sommes) et ne pas supporter de défoncer un crâne de bébé sous prétexte que la mère a changé d’avis trop tardivement. Et après s’être épanchés des jours entiers sur la suppression de la peine de mort par Badinter, comment passer sous silence les meurtres d’êtres sensibles sous prétexte que cachés dans le ventre de leur mère. Notre société n’en a-t-elle pas assez de la compassion à géométrie variable, du SDF dormant dans sa voiture alors que le migrant est logé à l’ibis ? Un peu de cohérence dans nos choix ne ferait pas de mal.

Plus de sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’échec est patent. On parle de tuer des enfants in utero, sans anesthésie, oubliant qu’à douze semaines le cœur bat, des mimiques apparaissent sur le visage déjà formé du petit d’homme témoignant pour le moins de ressenti… Rappelez-vous votre main sur le ventre de la maman qui commence à ressentir des soubresauts et à communiquer avec le petit être qui croit dans son corps. N’eût-il pas été possible d’en discuter sereinement sans que soit taboue l’idée que ce geste de tuer devrait rester exceptionnel et non quasiment imposé à tant de jeunes femmes en souffrance ? Alors que les usines à bébés ukrainiennes pour riches occidentaux en mal d’enfants sont maintenant de notoriété publique, pourrait-on imaginer quelques minutes de cesser de prendre les bébés pour des objets disponibles à vendre ou à jeter ?

LE CRÉNEAU DE LA DOULEUR DANS LES SOINS

Dans la deuxième partie du vingtième siècle, la douleur était le nouveau créneau pour créer des postes, pour faire semblant d’humanité à l’hôpital, etc..

La souffrance tant devenue l’obsession des médecins depuis les années 90 avec création des services de soins palliatifs, des généralisations de l’usage des morphiniques larga manu, des anesthésiants hilarants pour une ponction lombaire de l’enfant, etc.5 n’existerait donc pas pour les fœtus ? Tant d’échographies6 ont pourtant banalisé les gestes des bébés in utero… Les premières « photos » du bébé gardées soigneusement par les jeunes parents ont transformé la prise de conscience de la vie fœtale du bébé que l’on voit bouger, téter son pouce, changer de position, etc..

L’haptonomie7 a en son temps transformé le contact du père avec le bébé fait comprendre l’importance des relations mère, père, enfant y compris pendant la grossesse.

« Lhaptonomie s’est développée à partir du constat de l’importance du rôle de l’affectivité dans les rapports humains, en particulier dans le développement psychique et affectif de l’enfant.

Cette qualité des relations et des interactions entre père, mère et enfant, s’exprime par un contact tactile respectueux et tendre.

L’haptonomie permet la maturation et l’épanouissement de l’être en devenir, ce que confirment les développements actuels des neurosciences et des sciences du comportement. »

Le néerlandais Frans Veldman (1921-2010) a développé l’haptonomie qu’il appelle « science de l’affectivité » (il aimait citer Paracelse : « l’art du soin est l’amour »).

L’haptonomie est surtout connue pour l’accompagnement de la grossesse et de la parentalité qui favorise la maturation des liens affectifs entre le père, la mère et l’enfant. Elle a néanmoins d’autres applications à tous les âges et en particulier en fin de vie.

À l’ère du déni, la société de la culture de mort fait place à l’humanisation des soins et de la société

Mourir aux urgences se banalise…

La bienveillance poussée parfois à l’extrême dans les services hospitaliers s’est dissoute en quelques années en même temps qu’ont disparu les médecins cliniciens et que les bureaucrates comptent bien faire disparaître la médecin humaine au bénéfice de l’intelligence dite artificielle, des télécabines de consultation et de la disparition de l’examen clinique conduisant à la méconnaissance d’une tumeur que la main ou le doigt aurait pu dépister ou d’un trouble neurologique, etc..

L’avortement d’un bébé présenté comme un objet par les parlementaires et les médias

En effet, comment entendre les commentaires des médias ou des politiques heureux de leur « victoire » sans précédent 8 applaudissant plusieurs minutes après la lecture du vote ?

Combien d’entre les votants ont-ils eu la curiosité de regarder la vidéo d’un avortement à quatorze semaines filmé par un gynécologue coutumier de la pratique et qui l’a abandonnée depuis ?

Ignorent-ils le discours de Simone Veil loi devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre 1974 ?

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ?

Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes.

C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.

C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

Inclure le droit à l’avortement dans la constitution c’est le sanctifier et trahir totalement l’esprit de la loi Veil9 dont l’article 110 précisait clairement :

« La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. »

Quand vous ne comprenez pas quelque chose, cherchez l’argent : en septembre 2023, l’UE a autorisé la commercialisation des gamètes embryons et fœtus humains.

Nous sommes officiellement devenus des objets commercialisables

Aux USA en 2015 le prix « des organes vendus entre 30 et 100 $ »12

Les enragés de l’inscription de l’avortement dans la constitution se réfèrent à Simone Veil. Mais relisons la loi : Article 13

« En aucun cas l’interruption volontaire de la grossesse ne doit constituer un moyen de régulation des naissances. À cet effet, le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour développer l’information la plus large possible sur la régulation des naissances, notamment par la création généralisée, dans les centres de protection maternelle et infantile, de centres de planification ou d’éducation familiale et par l’utilisation de tous les moyens d’information. »

Et les phrases de Simone Veil rapportées par Philippe de Villiers qui l’a bien connue :

« “Relisez ma loi, Philippe, l’article 1 garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie, il ne peut être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité”. Cela veut dire que l’embryon est un enfant. 2/ “Ne vous inquiétez pas, le cadre est conditionnel, définitif et immuable. C’est 10 semaines, il y a un délai de réflexion, etc..”

Tout cela a sauté. C’est désormais 14 semaines : la boîte crânienne de l’enfant à naître est écrasée. Au nom de la liberté d’expression, il faut qu’il y ait une voix qui dise “Oui, c’est la tristesse”. Comme souvent, hélas, je suis en avance sur l’humeur publique, mais j’ai le devoir de vous dire ce que je viens de vous dire parce que c’est notre avenir qui est en jeu : il faut défendre la vie. »

Voir l’émission complète :

La France est le premier pays au monde à inscrire dans sa loi fondamentale, parmi les valeurs suprêmes, le droit à l’avortement. Les conséquences sont vertigineuses. C’est la fin de la clause de conscience pour les médecins et le personnel de santé. C’est un viol de conviction intime, c’est la fin du serment d’Hippocrate : « Tu ne tueras pas. » C’est la fin de la liberté d’expression.

En 50 ans, on sera passé de la dépénalisation de l’#avortement à la pénalisation de la parole de vie. Toute parole, toute action, pour défendre l’enfant à naître ou pour contredire la #Constitution, c’est-à-dire l’avortement, sera passible d’une peine judiciaire. C’est la porte ouverte à la dérive eugéniste : en fonction du génome, est éliminé le plus faible. C’est le passeport de toutes les transgressions : la vie n’est plus un absolu. C’est la course à l’abîme d’une civilisation en perdition, c’est la déshumanisation progressive du monde par l’effacement programmé du visage de l’Homme. (Voir l’émission complète dans la vidéo ci-dessus.)

Il ne s’agit à l’évidence pas du droit des femmes, mais bien d’une manœuvre politique dans le cadre d’une tendance à une société mortifère.

Contrairement à ce que le vote large au Parlement pourrait faire croire, l’unanimité de la nation n’est pas évidente. De très nombreuses réactions sont exprimées sur les réseaux.

Combien de votants, de militants pour cette loi savent-ils à quoi ressemble un bébé de douze semaines ?

La machine @CaroleD87859768 Fin de la clause de conscience. Certains ne choisiront plus gynécologie obstétrique à cause de cela, surtout avec l’IMA jusqu’à 9 mois. Celles qui pleuraient de joie à l’annonce de l’inscription de l’IVG dans la Constitution viendront se plaindre du manque de spécialistes.


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Chantecler : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. »
Luttons contre la société de pulsion de mort (avortement et euthanasie) !

2024-03-14Nicole DelépineAucun commentaire

14/03/2024 (2024-03-14)

Par Nicole Delepine, pédiatre

Qu’est-ce qui a pris à nos parlementaires de relégiférer sur l’avortement, intervention que l’on peut comprendre, voire admettre dans certaines circonstances, mais ne jamais en faire un acte de fierté comme trop l’ont dit, clamé et fêté en ce tragique 4 mars 2023 ?

De fait, acte de tuer en opposition tant morale que juridique au statut de personne humaine du fœtus ? Comment est-ce possible ? Comment alors que toutes les discussions sur le procès Palmade et le décès du bébé in utero de la mère blessée revient dans les médias1, comment la population peut-elle assimiler à la fois qu’une mère puisse tuer volontairement son fœtus et en même temps qu’on puisse poursuivre en justice pour meurtre du fœtus ?

Le « en même temps présidentiel » a-t-il converti les esprits ?

ET nous sommes nombreux à ressentir de la douleur, de la tristesse, voir du désespoir qu’il faut combattre, pour notre société, nos enfants et petits-enfants. Société qui s’est tue sur le meurtre des vieillards en EHPAD autorisé, voire recommandé par le décret E. Philippe2 en mars 2020, par Rivotril, pratique toujours autorisée de fait.

La grande publicité, propagande pour l’euthanasie va revenir en boomerang alors que depuis plus de vingt ans les discussions parlementaires, soignantes l’ont repoussé en raison de tous ses dangers. Société de mort qui ose faire semblant de regretter la baisse de la natalité, mais met en place tous les ingrédients de sa propre déchéance.

De l’embryon sans défense au vieillard en EHPAD, ne sombrons pas dans une société qui perd les repères de l’humanité (dégénérée, satanique disent certains), et défendons l’Homme dans toute sa grandeur et son extraordinaire originalité unique.

L’union de pensée entre ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas que je retrouve au fil de nos conversations me fait irrésistiblement penser à ce poème d’ARAGON dans des temps de totalitarisme nazi où l’Humanité était menacée. Tous les humains peuvent s’unir quelles que soient leurs croyances, et nul ne le dit mieux qu’Aragon :

La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle (*)
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda.

Louis Aragon (1897-1982) Recueil : La Diane française (1944).3

* La France.

La constitutionnalisation de l’avortement au moins jusqu’à quatorze semaines qui vient d’être votée dans l’allégresse à Versailles avec la réunion du Sénat et de l’assemblée horrifie autant certains croyants que nombre d’athées.

Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre l’avortement sur lequel nous avons exprimé notre position sur ses justifications et ses limites, conduisant à demander l’alignement sur la loi Weil de 1975 et contre la tentation de faire dire à cette loi ce qu’elle ne dit pas.4 Mais cette banalisation d’un acte lourd ne peut rester sans réponse. L’être humain en devenir a aussi « ses droits » y compris dans le Code pénal…

Oui, cette situation qui impose le sauvetage d’enfants à naître m’a immédiatement faire revenir à la mémoire ce magnifique poème de Louis Aragon que nous récitions dans notre jeunesse, unissant tous les hommes de la Terre quelles que soient leurs croyances, ouvrant sur l’espérance d’un monde meilleur, enfin humain. Et j’eus forte envie de l’adresser aux journalistes tels Pascal Praud qui admettait que des catholiques puissent être gênés, mais pas les autres. Mais non Mr Praud, on peut être athées (comme nous le sommes) et ne pas supporter de défoncer un crâne de bébé sous prétexte que la mère a changé d’avis trop tardivement. Et après s’être épanchés des jours entiers sur la suppression de la peine de mort par Badinter, comment passer sous silence les meurtres d’êtres sensibles sous prétexte que cachés dans le ventre de leur mère. Notre société n’en a-t-elle pas assez de la compassion à géométrie variable, du SDF dormant dans sa voiture alors que le migrant est logé à l’ibis ? Un peu de cohérence dans nos choix ne ferait pas de mal.

Plus de sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’échec est patent. On parle de tuer des enfants in utero, sans anesthésie, oubliant qu’à douze semaines le cœur bat, des mimiques apparaissent sur le visage déjà formé du petit d’homme témoignant pour le moins de ressenti… Rappelez-vous votre main sur le ventre de la maman qui commence à ressentir des soubresauts et à communiquer avec le petit être qui croit dans son corps. N’eût-il pas été possible d’en discuter sereinement sans que soit taboue l’idée que ce geste de tuer devrait rester exceptionnel et non quasiment imposé à tant de jeunes femmes en souffrance ? Alors que les usines à bébés ukrainiennes pour riches occidentaux en mal d’enfants sont maintenant de notoriété publique, pourrait-on imaginer quelques minutes de cesser de prendre les bébés pour des objets disponibles à vendre ou à jeter ?

LE CRÉNEAU DE LA DOULEUR DANS LES SOINS

Dans la deuxième partie du vingtième siècle, la douleur était le nouveau créneau pour créer des postes, pour faire semblant d’humanité à l’hôpital, etc..

La souffrance tant devenue l’obsession des médecins depuis les années 90 avec création des services de soins palliatifs, des généralisations de l’usage des morphiniques larga manu, des anesthésiants hilarants pour une ponction lombaire de l’enfant, etc.5 n’existerait donc pas pour les fœtus ? Tant d’échographies6 ont pourtant banalisé les gestes des bébés in utero… Les premières « photos » du bébé gardées soigneusement par les jeunes parents ont transformé la prise de conscience de la vie fœtale du bébé que l’on voit bouger, téter son pouce, changer de position, etc..

L’haptonomie7 a en son temps transformé le contact du père avec le bébé fait comprendre l’importance des relations mère, père, enfant y compris pendant la grossesse.

« L’haptonomie s’est développée à partir du constat de l’importance du rôle de l’affectivité dans les rapports humains, en particulier dans le développement psychique et affectif de l’enfant.

Cette qualité des relations et des interactions entre père, mère et enfant, s’exprime par un contact tactile respectueux et tendre.

L’haptonomie permet la maturation et l’épanouissement de l’être en devenir, ce que confirment les développements actuels des neurosciences et des sciences du comportement. »

Le néerlandais Frans Veldman (1921-2010) a développé l’haptonomie qu’il appelle « science de l’affectivité » (il aimait citer Paracelse : « l’art du soin est l’amour »).

L’haptonomie est surtout connue pour l’accompagnement de la grossesse et de la parentalité qui favorise la maturation des liens affectifs entre le père, la mère et l’enfant. Elle a néanmoins d’autres applications à tous les âges et en particulier en fin de vie.

À l’ère du déni, la société de la culture de mort fait place à l’humanisation des soins et de la société

Mourir aux urgences se banalise…

La bienveillance poussée parfois à l’extrême dans les services hospitaliers s’est dissoute en quelques années en même temps qu’ont disparu les médecins cliniciens et que les bureaucrates comptent bien faire disparaître la médecin humaine au bénéfice de l’intelligence dite artificielle, des télécabines de consultation et de la disparition de l’examen clinique conduisant à la méconnaissance d’une tumeur que la main ou le doigt aurait pu dépister ou d’un trouble neurologique, etc..

L’avortement d’un bébé présenté comme un objet par les parlementaires et les médias

En effet, comment entendre les commentaires des médias ou des politiques heureux de leur « victoire » sans précédent 8 applaudissant plusieurs minutes après la lecture du vote ?

Combien d’entre les votants ont-ils eu la curiosité de regarder la vidéo d’un avortement à quatorze semaines filmé par un gynécologue coutumier de la pratique et qui l’a abandonnée depuis ?

Ignorent-ils le discours de Simone Veil loi devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre 1974 ?

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ?

Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes.

C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.

C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

Inclure le droit à l’avortement dans la constitution c’est le sanctifier et trahir totalement l’esprit de la loi Veil9 dont l’article 110 précisait clairement :

« La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. »

Quand vous ne comprenez pas quelque chose, cherchez l’argent : en septembre 2023, l’UE a autorisé la commercialisation des gamètes embryons et fœtus humains.

Nous sommes officiellement devenus des objets commercialisables

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Aux USA en 2015 le prix « des organes vendus entre 30 et 100 $ »12

Les enragés de l’inscription de l’avortement dans la constitution se réfèrent à Simone Veil. Mais relisons la loi : Article 13

« En aucun cas l’interruption volontaire de la grossesse ne doit constituer un moyen de régulation des naissances. À cet effet, le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour développer l’information la plus large possible sur la régulation des naissances, notamment par la création généralisée, dans les centres de protection maternelle et infantile, de centres de planification ou d’éducation familiale et par l’utilisation de tous les moyens d’information. »

Et les phrases de Simone Veil rapportées par Philippe de Villiers qui l’a bien connue :

« “Relisez ma loi, Philippe, l’article 1 garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie, il ne peut être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité”. Cela veut dire que l’embryon est un enfant. 2/ “Ne vous inquiétez pas, le cadre est conditionnel, définitif et immuable. C’est 10 semaines, il y a un délai de réflexion, etc..”

Tout cela a sauté. C’est désormais 14 semaines : la boîte crânienne de l’enfant à naître est écrasée. Au nom de la liberté d’expression, il faut qu’il y ait une voix qui dise “Oui, c’est la tristesse”. Comme souvent, hélas, je suis en avance sur l’humeur publique, mais j’ai le devoir de vous dire ce que je viens de vous dire parce que c’est notre avenir qui est en jeu : il faut défendre la vie. »

Voir l’émission complète :

La France est le premier pays au monde à inscrire dans sa loi fondamentale, parmi les valeurs suprêmes, le droit à l’avortement. Les conséquences sont vertigineuses. C’est la fin de la clause de conscience pour les médecins et le personnel de santé. C’est un viol de conviction intime, c’est la fin du serment d’Hippocrate : « Tu ne tueras pas. » C’est la fin de la liberté d’expression.

En 50 ans, on sera passé de la dépénalisation de l’#avortement à la pénalisation de la parole de vie. Toute parole, toute action, pour défendre l’enfant à naître ou pour contredire la #Constitution, c’est-à-dire l’avortement, sera passible d’une peine judiciaire. C’est la porte ouverte à la dérive eugéniste : en fonction du génome, est éliminé le plus faible. C’est le passeport de toutes les transgressions : la vie n’est plus un absolu. C’est la course à l’abîme d’une civilisation en perdition, c’est la déshumanisation progressive du monde par l’effacement programmé du visage de l’Homme. (Voir l’émission complète dans la vidéo ci-dessus.)

Il ne s’agit à l’évidence pas du droit des femmes, mais bien d’une manœuvre politique dans le cadre d’une tendance à une société mortifère.

Contrairement à ce que le vote large au Parlement pourrait faire croire, l’unanimité de la nation n’est pas évidente. De très nombreuses réactions sont exprimées sur les réseaux.

Combien de votants, de militants pour cette loi savent-ils à quoi ressemble un bébé de douze semaines ?

La machine @CaroleD87859768 Fin de la clause de conscience. Certains ne choisiront plus gynécologie obstétrique à cause de cela, surtout avec l’IMA jusqu’à 9 mois. Celles qui pleuraient de joie à l’annonce de l’inscription de l’IVG dans la Constitution viendront se plaindre du manque de spécialistes.

1 Réaction discrète de magistrats au vote sur la constitutionnalisation ?

2 G. Delépine Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Agoravox
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion-223015

3 https://www.poesie-francaise.fr/louis-aragon/poeme-la-rose-et-le-reseda.php

4 Quelles justifications existeraient-elles à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution en France ? — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

5 Conduisant à de nouvelles pratiques de drogues de gaz hilarant

6 L’échographie fœtale permet de détecter certaines malformations et de contrôler la croissance du fœtus. Trois échographies sont systématiquement recommandées en France au cours du suivi de grossesse. La première a lieu entre 12 et 14 semaines d’aménorrhée (SA), soit 10 à 12 semaines de grossesse. C’est alors que l’on voit le mieux les membres et l’épaisseur de la nuque, qui renseignent sur une possible trisomie 21 et d’autres anomalies cardiaques ou génétiques.
Échographies fœtales : calendrier, déroulement et risques | L’officiel de la santé (officiel-sante.com)

7 Haptonomie : définition, bienfaits et déroulé d’une séance (passeportsante.net)

« L’haptonomie permet d’établir des relations interpersonnelles équilibrées et fluides où l’on peut sans crainte s’exprimer de façon authentique, exprimer ses besoins affectifs dont le plus essentiel est celui de se sentir inconditionnellement reconnu pour qui l’on est. »

8 Contrairement aux affirmations du gouvernement il n’est pas le premier au monde à avoir constitutionaliser l’avortement. Ceausescu l’avait fait avant nous… Triste modèle

9 Loi Veil n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse (IVG)
https://www.voltairenet.org/article3014.html

10 Abrogé par Ordonnance 2000-548 2000-06-15 art. 4 II JORF 22 juin 2000

11 https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis-le-planning-familial-soupconne-de-trafic-dorganes-de-foetus-3565390

12 https://www.24matins.fr/etats-unis-le-planning-familial-implique-dans-un-trafic-dorganes-de-foetus-209346

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dysphorie de genre et enfance sacrifiee la roche sur yon 10 FEV 24

 

 

dysphorie de genre^J éducation sexuelle et transhumanise NICE 24 F2VRIER 24

 

l’éducation sexuelle et la théorie du genre : manipulation et  dangers psychiques pour  les enfants !

 

 

 

Par le docteur N Delépine pédiatre cancérologue

 

Si le désir de changer de sexe (rebaptisé transition de genre) a toujours existé chez les adultes, l’irruption du phénomène contagieux et exponentiel de la dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents appelle à une extrême vigilance, car elle s’intègre dans une volonté de destruction de la famille traditionnelle pour aller vers le transhumanisme et la disparition de l’homme normal.

On change de registre. Sous prétexte d’écouter les enfants ou adultes pour leur confort, c’est toute une société qu’on veut changer subrepticement par petites touches  (comme l’avait exprimé clairement le ministre de l’ éducation nationale en 2014 avec les abc de l’égalité…) Peu importe les victimes sur le chemin.

Comment admettre, en effet, qu’un mineur, qui n’est pas assez mature pour voter ou avoir des relations sexuelles, puisse consentir à des traitements qui supprimeront sa fertilité et modifieront son corps de manière irréversible ?

Que peut savoir un enfant de six ans interrogé à six ans sur ses choix futurs d’être un homme, une femme ou encore bien autre chose ? Manipulation diffuse.

Quelles sont les conséquences médicales des hormones, et quelles en sont les conséquences psychologiques et psychiatriques ? Pourquoi une prise en charge totale du cout des traitements et opérations par la Sécurité Sociale, alors que l’OMS déclare que la dysphorie de genre n’est plus classée parmi les maladies ? Pourquoi la détransition reste-t-elle un phénomène tabou ? Comment le transgenrisme est-il entré dans le débat politique ?

Autant de questions et de réponses pour tenter d’ éclairer les risques et les dérives de la transition de genre chez les mineurs que nous avons abordé dans notre récent livre dans l’ambition d’aider les parents, enseignants et citoyens soumis à des rencontres avec des enfants ou jeunes taraudés par cette nouvelle « mode » dérivée du wokisme, doublée de la marchandisation du corps.

Aider familles et tous citoyens concernés afin qu’ils puissent disposer de quelques informations objectives, sans tabou, ni jugement, pour tenter d’aider ces jeunes manipulés, le plus souvent par des réseaux sociaux où fleurissent les influenceurs grassement subventionnés par les marchands de rêve. Ces derniers les conduisent le plus souvent, à la place du paradis promis, vers un enfer quotidien à travers les médicaments, les mutilations irréversibles, les échecs des rapports sexuels et le rejet qu’ils subissent s’ils osent faire le chemin inverse de la détransition Idéologie LGBTQ+[1]

Ce sont singulièrement ceux qui souhaitent prendre le chemin inverse, revenir à leur genre initial conforme à leur sexe de naissance, qui sont alors diffamés, critiqués, abandonnés par les nouveaux amis et comble du ridicule, traités de transphobes ! [2]

Un scandale médical aussi horrible que les lobotomies[3]

Ainsi pour certains psychiatres, la transition de genre à travers la médicalisation à outrance (pour une situation rappelons-le -la dysphorie de genre- considérée comme non médicale, mais remboursée à 100 % en France), il s’agirait d’un scandale médical comparable aux lobotomies.

Le Dr Grossman explique ce que tous les parents devraient savoir sur ce que l’on appelle les « soins d’affirmation du genre » et une série de mesures que les parents peuvent prendre à la maison et à l’école pour protéger leurs enfants.

« Ces enfants qui reçoivent des soins d’affirmation du genre deviennent des patients à vie. Ils deviennent des consommateurs de produits pharmaceutiques à vie », [4]

 

Les parents aussi appellent au secours !

Des parents se révoltent devant la manipulation qu’a subi leur enfant, souvent à leur insu, particulièrement pendant ces périodes de confinement plus ou moins longues selon les pays. Les enfants et adolescents se sont penchés sur leur ordinateur 24/24 et se sont trouvés de nouveaux amis.

 

« Elle est encore ma fille, elle restera à jamais ma fille »[5] : une mère se fraye un chemin à travers le mouvement transgenre « Pourquoi prendre un corps sain et en faire un patient médical à vie ? »

Telle est la question qu’Amy s’est retrouvée à poser à sa fille adolescente, aux communautés médicales et scientifiques, et à la société dans son ensemble. Pour une mère qui n’a pas pu empêcher la transition de genre de sa fille, c’est plus qu’une question : c’est un cri de détresse. Amy, comptable à Long Island, menait une vie normale avec son mari et ses enfants. Sa vie a basculé.

Leur appel de détresse donne à réfléchir au sort des enfants manipulés par la mode du wokisme qui casse les familles et n’autorise plus les parents à interférer dans la vie de leur enfant qui risquent de se retrouver devant les tribunaux s’ils osent ouvrir la bouche. C’est la loi du tout affirmatif : l’enfant décide, même à huit ans, et tout le monde doit accepter, singulièrement à l’école sous l’égide de la circulaire Blanquer de septembre 21. Les résistants à l’ukase seront traités de transphobes, licenciés pour certains enseignants, et risquent d’être démis de leurs droits parentaux par les juges.

Les transgenres sont avant tout des victimes manipulées par quelques-uns qui se servent des minorités pour accéder à des hauts postes de pouvoir. Victimes abusées par un rêve inaccessible : on peut changer de genre, mais jamais de sexe, on ne peut que tromper son corps, tromper les autres, mais jamais ses chromosomes.  Ces personnes sont des victimes car elles étaient bien portantes[6], et on les transforme en malades chroniques à vie.

 

Et pourtant que de victimes sous prétexte de vouloir soi-disant les aider [7]

Une adolescente ex-trans poursuit les médecins qui l’ont mutilée alors qu’elle était mineure[8]. Chloé Cole a reçu des bloqueurs de puberté, des hormones transsexuelles, et subi une ablation de la poitrine à l’âge de 15 ans. Elle a décidé de poursuivre le groupe médical et l’hôpital qui ont facilité sa transition de genre sans lui donner toutes les informations ni le temps nécessaire à un consentement éclairé alors qu’elle était mineure. Car aujourd’hui elle regrette profondément ses choix.

Même plainte en justice de Jay Langadinos en Australie[9] .

La première chose, oubliée en ce nouveau siècle, est que ces personnes devraient bénéficier d’un consentement véritablement éclairé et non d’une propagande reposant sur l’idéologie wokiste et transhumaniste parfois doublée du « business is business ».

Les étapes de la transition de genre (assistée par des traitements hormonaux et gestes chirurgicaux) comprenaient d’abord la préparation psychologique qui visait à éliminer les psychoses, les dépressions, et à tenter d’expliquer aux candidats trans les conséquences des interventions médicochirurgicales. Cette phase durait en général de deux ans, mais elle tend à se raccourcir sous l’influence des lobbies du genre (business du genre ?)[10].

La réassignation génitale se traduit par un long et pénible parcours pour obtenir les apparences de ce changement de sexe et ce n’est qu’après ces longs mois, voire années qu’ils peuvent enfin bénéficier de prises en charge psychologiques ou psychiatriques. Et cela ne fait pas diminuer le drame des suicides qui touche finalement 40% des transgenres (20 fois plus que la population hétéro sexuelle). Leur éviter un suicide est l’argument, le mensonge utilisé pour convaincre les parents (lorsqu’ils sont informés) alors que les transgenres ont ce triste record.[11]

 

 

 

La théorie du genre  aurait-elle transformé nos sociétés occidentales ?

De fait, non !

 Seule une extrême minorité qui se croit l’élite a prospéré et surfé sur ces nouvelles affirmations pseudo progressistes et fait croire que c’est généralisé .

Le lobby trans affirmatif a de gigantesques moyens et ceci explique cela !

Soutenu notamment par la fondation Thomson Reuters, la société mondiale de services d’information, et par l’un des plus gros cabinets internationaux d’avocats, Dentons.

Se demande-t-on alors pourquoi les pouvoirs publics accordent une telle importance aux militants trans-affirmatifs qui ne représentent que très peu de personnes. Pourquoi leur ouvre-t-on les portes des ministères (en premier lieu santé, éducation, etc.), des collectivités locales qui financent abondamment leurs projets  ou d’ autorités administratives ?

 

A couts de subventions obtenues par les cinéastes, les directeurs de club de sport, ou de sociétés privées, on a trompé la grande majorité de la population

Et cette publicité outrancière a aggravé le rejet des homosexuels et les transgenres qui, comme la plupart des gens, souhaitent vivre tranquillement, selon leurs désirs, loin des caméras.

 

Les échecs récents de Disney[12] ou de la bière Budweiser[13] qui ont vu chuté leurs actions boursières à la suite de modifications carrément wokistes et transgenres de leurs spectacles et publicités démontrent bien que les populations occidentales ne sont pas consentantes à ces tentatives de transformations radicales de nos sociétés millénaires.

 

S’il est désormais de notoriété médiatique officielle que considérer qu’un homme est un homme et une femme est une femme est conservateur, combien de citoyens sont-ils tombés dans cette folie et ce fantasme ?

 

En tout cas, pas le premier ministre anglais actuel Rishi Sunak qui, lors du congrès annuel du Parti conservateur le mercredi 4 octobre 2023, a déclaré sous les applaudissements : : « Nous ne devrions pas nous laisser intimider par la croyance selon laquelle les gens peuvent avoir le sexe de leur choix », « Un homme est un homme et une femme est une femme, c’est juste du bon sens ! »

 

Et comme premier ministre, il a échappé à la poursuite en justice pour transphobie !

Contre disant ainsi les affirmations bientôt oubliées d’A Buzyn l’ancienne ministre de la santé : « un oncle peut être la mère… ».  Mais  c’est elle aussi qui a classé substance vénéneuse l’hydroxychloroquine sous prétexte que les Français prendraient trop de médicaments… Ne nous étonnons plus de rien.

 

Quant aux Polonais, Hongrois ou Russes, qui ne cautionnent pas cette théorie du genre et protègent nos acquis culturels, la littérature, la musique, les traditions familiales etc… ils ont déjà subi la même qualification de réactionnaire dans nos médias.

 

Il est probable que les professionnels de la santé qui prescrivent les hormones sexuelles croisées et les bloqueurs de la puberté chez les enfants seront un jour tenus responsables de maltraitance des enfants et de fautes professionnelles  [14] médicales, comme cela se passe dans les pays qui ont développé ces techniques bien avant la France et qui les abandonnent (comme la Suède et le Royaume Uni) ou les interdisent (comme la Russie, et beaucoup  d’états africains et américains).

 

Les professionnels de la santé qui pratiquent les chirurgies transgenres et les mutilations génitales sur leurs patients risquent d’être à terme l’objet d’une vague de poursuites judiciaires Tout n’est pas aussi simple que les séries télévisées voudraient le faire croire.

Pour les parents ou grands-parents que nous sommes le plus important est de communiquer des informations honnêtes sans jugement sur leurs choix pour les protéger de manipulations à motivation commerciale non négligeable.

Ensuite, à l’âge adulte, ce sera leur détermination qui devra compter et alors à nous de les accompagner et de les aider le mieux.

 

Laisserons-nous sans rien dire des enfants se faire martyriser, mutiler, transformer à un âge où la sexualité est silencieuse chez les plus jeunes, puis questionnable chez les adolescents, sans tenter de les protéger d’une idéologie mondialiste et d’un lobby extraordinairement puissant et lucratif…Les parents ont été dépouillés de leur droit de regard : nous devons le leur rendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] Un Transgenre raconte sa détransition

[2] Voir sur telegram le canal des détransitionneurs.

[3] ttps://www.infotrad.fr/2023/08/28/un-scandale-medical-aussi-horrible-que-les-lobotomies-miriam-grossman-sur-les-soins-daffirmation-du-genre-et-ce-que-les-parents-doivent-savoir/

[4] Miriam Grossman , psychiatre pour enfants et adolescents et auteur de « Lost in Trans Nation: A Child Psychiatrist’s Guide Out of the Madness (Perdu dans la nation trans : Le guide d’un pédopsychiatre pour sortir de la folie) ».

[5] https://www.epochtimes.fr/elle-est-encore-ma-fille-elle-restera-a-jamais-ma-fille-une-mere-se-fraye-un-chemin-a-travers-le-mouvement-transgenre-2377749.html

[6] Parmi les candidats au changement de genre, il y a  néanmoins un certain nombre malades de formes d’autisme, de dépression ou autre trouble psychiatrique etc, qui devraient être dépistés avant toute intervention médicale ou chirurgicale pour bénéficier des traitements adaptés à leur pathologie

[7] Nouveau Monde — Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan (nouveau-monde.ca)

[8] https://www.juristespourlenfance.com/2023/07/28/temoignage-de-chloe-cole-detransitionneuse-lors-de-son-proces-contre-les-medecins-qui-lont-mutilee/

[9] ttps://www.smh.com.au/national/absolutely-devastating-woman-sues-psychiatrist-over-gender-transition-20220823-p5bbyr.html

[10] Nouveau Monde — Un marché d’un autre genre est né : celui du GENRE (nouveau-monde.ca)/

[11] Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels), les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire beaucoup plus élevée (4 à 6 fois) qui constitue un vrai problème.   nouveau-monde.ca/devenir-trans-mene-trop-souvent-au-suicide-informez-familles-et-candidats-pour-leur-securite/

 

 

[12] https://hitek.fr/actualite/disney-detestee-pour-wokisme_42968

[13] https://www.journaldemontreal.com/2023/04/12/publicite-pour-bud-light-anheuser-busch-perd-de-5-g-us-apres-un-partenariat-avec-une-transgenre

[14] Vague de poursuites à l’encontre de psychiatres et de médecins qui ont approuvé les mutilations et les chirurgies transgenres

 

2 dysphorie de genre et enfance sacrifiee CHOISY LE ROI 8 fev 24

 

et version un peu plus courte  à la Mothe près de la Roche sur Yon

dysphorie de genre et enfance sacrifiee la roche sur yon 10 FEV 24

 

 

 

21/06/2022 (2022-06-20)

Par le Dr Gérard Delépine

La crise des opioïdes représente une catastrophe médicamenteuse trop peu connue en France.

Une catastrophe hors norme

Par son ampleur, la crise dépasse de très loin les catastrophes médicamenteuses précédentes.

Depuis 20 ans, aux USA le nombre de décès par surdose ne fait qu’augmenter. En 2002 on recensait 2 surdoses mortelles pour 100 000 habitants. En 2012, ce chiffre avait quadruplé (8/100000) et en 2021 il atteint 31/100000. Quinze fois plus qu’il y a 20 ans !

Depuis 2017, les opioïdes font chaque année plus de victimes que les accidents de la route.

Fin 2017, le président Trump a déclaré l’état d’urgence sanitaire et alloué un budget de six milliards de dollars pour améliorer l’éducation des patients et des professionnels et favoriser l’accès aux traitements sans que cela ait stoppé la croissance de la mortalité.

Selon les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies[1]près d’un demi-million d’Américains sont morts de surdoses entre 1999 et 2018

Morts par surdose impliquant des opioïdes aux États-Unis (2000-2016). Morts par 100 000 habitants.

Lors de la pandémie de COVID-19, une nouvelle augmentation importante du nombre de décès consécutifs à une surdose d’opioïdes de synthèse a été observée[2] avec pour la seule année 2021 plus de 107 000 morts (33/100000 soit autant que le diabète et la maladie d’Alzheimer réunis) et presque le double du nombre de soldats américains tombés durant les 20 ans de guerre du Vietnam !

Les salles d’urgence et les ressources de nombreux états sont mises à rude épreuve pour tenter de répondre à l’épidémie. Le Massachusetts, le Vermont et d’autres États ont décrété un « état d’urgence » ou créé des groupes de travail spéciaux pour faire face à la crise qui leur coûte chaque année des milliards de dollars, sans, non plus, d’amélioration visible.

Une catastrophe qui affecte même l’espérance de vie des Américains !

Le nombre de morts par surdose d’opioïdes est tel qu’il diminue l’espérance de vie des Américains. L’espérance moyenne de vie des Américains progressait depuis plus de 50 ans et atteignait 78,9 ans en 2012. Depuis, elle stagne ou diminue : 77 ans en 2020 et 76,6 ans en 2021.

Espérance de vie à la naissance en années (1980-2020).

La catastrophe des opioïdes ne touche pas seulement les États-Unis

Avec moins de 5 % de la population mondiale, les États-Unis représentent 80 % de la consommation mondiale d’opioïdes et concentrent la grande majorité des morts par surdose.

Toutefois, l’usage abusif des opioïdes se répand dans d’autres pays notamment en Grande-Bretagne, phénomène favorisé par la hausse des prescriptions médicales laxistes et à un trafic croissant de drogues illicites.

Selon l’OCDE, hors États-Unis, les pays les plus touchés par les morts par surdoses d’opioïdes étaient le Canada (85 morts par million d’habitants, en 2015), l’Estonie (81), la Suède (55), la Norvège (49), l’Irlande (44) et le Royaume-Uni (41).

À l’origine de la catastrophe, un scandale médical

Il s’agit d’un problème de société qui a été initié par un scandale sanitaire : l’utilisation abusive d’opiacés de synthèse dans la prise en charge des douleurs chroniques non cancéreuses.

Ces prescriptions qui ont créé la dépendance de toute une partie de la population sont la conséquence d’une mise sur le marché trop laxiste (non accompagnée de mises en garde adéquates) puis mal surveillée par la FDA, de recommandations discutables de sociétés médicales et de campagnes de promotion intenses et mensongères des laboratoires pharmaceutiques.

La FDA a approuvé le fentanyl en 1968, puis les fentanyls à libération immédiate transmucosale (TIRF) conçus pour pénétrer dans la circulation sanguine en quelques secondes. Ils sont plus dangereux que la plupart des opioïdes en raison de leur très grande puissance et de leur délai d’action rapide.

Ils n’ont été approuvés par la FDA que pour les patients cancéreux adultes « qui reçoivent déjà et qui tolèrent un traitement aux opioïdes pour leur douleur cancéreuse persistante ».

L’origine de la crise actuelle date du début des années 1990, quand des campagnes d’information organisées par des sociétés savantes et des associations de patients (parfois sponsorisées par l’industrie pharmaceutique) ont sensibilisé l’opinion et le corps médical sur la prise en compte parfois insuffisante du traitement de la douleur.

Des sociétés savantes trop proches de Big Pharma ont émis des recommandations incitant les médecins à prescrire des opiacés pour des douleurs chroniques « même non-cancéreuses. »

Des campagnes de marketing agressives ont été répétées par les industriels, dont Purdue Pharma, suivant les conseils de cabinet spécialisés, dont McKinsey. Elles ont instrumentalisé des études mensongères du début des années 1980 prétendant que ces nouveaux opioïdes ne produisaient pas de risque d’addiction.

Ces manipulations des médecins ont été efficaces. Les prescriptions d’opioïdes ont augmenté de 350 % entre 1999 et 2015. Pendant vingt ans, laboratoires et distributeurs ont ainsi bénéficié d’un marché de 8 milliards de dollars par an.

Mais rapidement de nombreux malades traités par ces opioïdes ont développé une forte addiction aux opiacés les poussant à rechercher leurs drogues auprès des trafiquants lorsque les prescriptions médicales ne leur suffisaient plus. Les hospitalisations et les morts liées aux surdoses d’opioïdes ont alors fortement augmenté.

La FDA, agence captive, n’a pas rempli sa fonction de protection de la population

Lorsque le problème est devenu évident, la FDA n’a pas imposé de mesures strictes pour empêcher une utilisation inappropriée de TIRF. Elle n’a réalisé aucune enquête indépendante, mais s’est contentée des rapports lénifiants que lui adressait l’industrie du médicament.

Cette incapacité de la FDA de protéger la population de l’utilisation de médicaments dangereux n’est pas accidentelle, mais témoigne de sa « capture » par les laboratoires pharmaceutiques qu’elle est censée réguler.

La capture réglementaire (ou captation de la réglementation) est une corruption de l’autorité qui se produit lorsqu’un organisme de réglementation privilégie les intérêts commerciaux d’une industrie, ou d’une profession au lieu de défendre l’intérêt général pour lequel elle a été créée.

Cette capture réglementaire est une conséquence de la défaillance de l’État qui, depuis plusieurs décennies, n’assure plus un financement suffisant pour garantir l’indépendance de l’agence et lui demande de compléter son financement par les entreprises qu’elle doit réguler. Ainsi aux USA près de la moitié du budget de la FDA est assurée par les entreprises du médicament qui en ont ainsi effectivement pris le contrôle. Depuis lors, les décisions de la FDA privilégient presque toujours l’intérêt de l’industrie sur celui de la sécurité médicamenteuse.[3]

L’industrie s’était plainte de la lenteur des procédures de mise sur le marché qui l’empêchait de bénéficier pleinement de la période d’exclusivité octroyée par ses brevets. La FDA a considérablement réduit les procédures classiques et inventé différents motifs d’examens très allégés au détriment de la sécurité des malades, dont les injections anti-covid constituent un exemple démonstratif.

Mais cet allègement des procédures s’est fait au détriment de la sécurité médicamenteuse.

En témoigne la multiplication des scandales médicamenteux depuis plus de 20 ans.

Rappelons celui des antidépresseurs tels que le Prozac (susceptible de favoriser le passage à l’acte et en particulier suicide et tuerie de masse), resté sur le marché alors que Lilly savait depuis les années 1980 que la fluoxétine — principe actif du Prozac — pouvait altérer le comportement des malades, et l’a soigneusement caché ou minimisé.[4]

Pfizer a également été obligé de faire savoir que son médicament vedette, le Celebrex, pouvait entraîner des infarctus.

Et depuis trois ans, Bayer a dû cesser de vendre son Baycol à cause des graves troubles musculaires qu’il peut occasionner, pouvant conduire au décès des patients.

En 2004, devant une commission sénatoriale enquêtant sur le scandale du Vioxx[5] (responsable d’au moins 100 000 victimes, dont 40 000 morts aux USA sans que la FDA intervienne), David Graham, un des cadres supérieurs de la FDA, a déclaré devant la commission d’enquête du sénat[6]:

« d’autres scandales sont à venir, et le pays est pratiquement sans défense contre les médicaments à risque, qui entrent si facilement dans les foyers américains. La FDA est aujourd’hui incapable d’empêcher cela ».

Dès 2005, le Journal of American Medical Association (JAMA) constatait : « la FDA est dépassée et ne remplit plus du tout son rôle. Et nous ne sommes certainement pas les seuls à le penser ».

Le Wall Street Journal précise :

« sur les 327 millions de dollars que l’agence dépense pour les médicaments, seulement 27 sont consacrés à la recherche d’effets secondaires de ceux présents sur le marché. »

Cette incapacité de la FDA à s’opposer aux intérêts des firmes pharmaceutiques a permis à la corruption et aux campagnes mensongères de propagande médicamenteuse organisées par des cabinets de conseil de prospérer.

Les menées de McKinsey contre la Santé publique

Ce cabinet de conseil a fortement contribué à la crise des opioïdes en vendant pendant une décennie des schémas marketing et des services de conseil aux fabricants d’opioïdes, notamment Purdue Pharma, Endo Pharmaceuticals, Johnson & Johnson ou Mallinckrodt Pharmaceuticals.

Durant la même période, McKinsey a omis de divulguer ses conflits d’intérêts graves et de longue date à la FDA, violant potentiellement les exigences contractuelles et la loi fédérale.

Lors d’un communiqué du 13 avril 2022, Maloney Carolyn B présidente de la commission d’enquête sénatoriale a déclaré[7]:

« l’enquête du Comité de surveillance met en lumière le monde non réglementé et secret des cabinets de conseil privés comme McKinsey qui créent des conflits d’intérêts en travaillant à la fois pour le gouvernement fédéral et les industries réglementées. »

Le rapport d’aujourd’hui montre qu’en même temps que la FDA s’appuyait sur les conseils de McKinsey pour garantir la sécurité des médicaments et protéger les vies américaines, la société était également payée par les entreprises mêmes qui alimentent l’épidémie mortelle d’opioïdes pour les aider à éviter une réglementation plus stricte de ces médicaments dangereux.

« McKinsey a employé au moins 22 consultants à la fois à la FDA et chez les fabricants d’opioïdes sur des sujets connexes, y compris en même temps. Dans les coulisses, les consultants de McKinsey ont tiré parti de leurs relations fédérales pour obtenir encore plus d’affaires dans le secteur privé et ont tenté d’influencer les principaux responsables de la santé publique au nom de clients comme Purdue Pharma. Les consultants de McKinsey ont discuté de la suppression de documents liés à leur travail pour Purdue :

les documents obtenus par le Comité révèlent que dès mai 2017, les partenaires de McKinsey ont discuté des moyens d’empêcher que les documents de McKinsey ne soient découverts dans les poursuites en cours de Purdue. »

Une cinquantaine de procureurs généraux, dont Maura Healey, la procureure générale du Massachusetts, tête de pont dans ce dossier, ont mis en accusation McKinsey.[8][9]

« Notre travail nous a permis de mettre en lumière des schémas marketing qui allaient bien au-delà des premières entreprises que nous avions ciblées dans notre enquête. Au terme de notre travail, il est devenu très clair où nombre de ces schémas marketing trouvaient leur origine : de consultants de McKinsey […]. Pendant ce temps-là, des millions d’Américains sont devenus accrocs, ont fait des overdoses et sont décédés », a-t-elle déclaré.

Il est reproché à McKinsey d’avoir contribué à la crise des opioïdes aux États-Unis en vendant pendant une décennie des schémas marketing et des services de conseil aux fabricants d’opioïdes, notamment Purdue Pharma, Endo Pharmaceuticals, Johnson & Johnson ou Mallinckrodt Pharmaceuticals, d’avoir poussé à l’augmentation du nombre de visites de représentants commerciaux auprès des plus importants prescripteurs d’opioïdes, d’avoir ciblé des médecins avec des messages spécifiques pour les convaincre de prescrire plus d’OxyContin (le médicament produit par Purdue Pharma), d’avoir encouragé plusieurs producteurs d’opioïdes à s’unir pour résister aux régulations de la FDA qui cherchait à limiter les prescriptions et d’avoir tenté d’influencer des représentants du gouvernement, y compris le secrétaire de l’administration Trump à la santé et aux services sociaux (HHS) Alex Azar, pour faire avancer les intérêts de ses clients du secteur privé. .

Le 4 février 2022, pour éviter un procès public qui aurait possiblement révélé d’autres violations de la loi, McKinsey a proposé de payer 573,9 millions de dollars[10] (5 % de son chiffre d’affaires) en réparation aux états. McKinsey paiera environ 80 % de l’argent immédiatement pour renforcer les programmes de traitement et renforcer les budgets de la police mis à rude épreuve par l’abus accru des opioïdes.

Un scandale médicamenteux aggravé par la corruption du corps médical

Les laboratoires offrent volontiers des cadeaux aux médecins qui prescrivent leurs produits vedettes en prétextant souvent qu’il s’agit de faciliter l’enseignement ou la recherche. Pfizer a ainsi déclaré avoir versé ces quatre dernières années 631 millions de dollars (465 millions d’euros) à environ 300 000 professionnels, dont 173 millions pour 2012 (pour un chiffre d’affaires américain de 23 milliards de dollars).

Fabricant et distributeurs d’opioïdes condamnés

Purdue, basée à Stanford, dans le Connecticut premier fabricant d’opioïdes, a demandé la protection contre la faillite en 2019 après avoir été engloutie dans un tsunami de poursuites (plus de 3000) déposées par les gouvernements des États et locaux.[11]

Il a accepté de régler 8,3 milliards de dollars après avoir plaidé coupable de trois crimes pour sa commercialisation d’OxyContin.

C’était la deuxième fois en 13 ans que la société plaidait coupable à des accusations criminelles pour ses tactiques de vente d’opioïdes.

En juillet 2021, Johnson & Johnson accepte de payer 5 milliards sur neuf ans et les distributeurs McKesson, Cardinal Health et AmerisourceBergen — fournisseurs de quelque 90 % des médicaments américains 21 milliards sur 18 ans. Ces sociétés espèrent ainsi mettre fin à près de 4 000 actions intentées au civil par des dizaines d’États américains et collectivités locales, dans le cadre d’une proposition d’accord à l’amiable « historique ».

Danger des opioïdes en France

D’après les données de l’assurance maladie, environ 10 millions de Français ont consommé des opioïdes en 2015. En une dizaine d’années, la consommation de ces médicaments a fortement augmenté. Entre 2006 et 2017 la prescription d’opioïdes forts, dominée par l’Oxycodone, a cru de près de 150 %, et leurs mésusages ont plus que doublé entre. Le nombre d’hospitalisations liées à la consommation d’antalgiques opioïdes obtenus sur prescription médicale a augmenté de 15 à 40 hospitalisations pour un million d’habitants. Entre 2000 et 2015, le nombre de décès liés à la consommation d’opioïdes a augmenté de 1,3 à 3,2 par million d’habitants, avec au moins 4 décès par semaine.

Le Tramadol serait le premier médicament responsable de ces mésusages, et le premier responsable des décès observés suivi de la morphine, l’Oxycodone puis le fentanyl transdermique à action rapide.

Les modalités de prise en charge et de surveillance par les prescripteurs, ainsi que l’accès restreint à ces médicaments, ont pour l’instant permis d’éviter le pire. Rappelons les recommandations de la ANSM :

« UNE PRESCRIPTION D’ANTALGIQUE OPIOÏDE DOIT SYSTÉMATIQUEMENT S’ACCOMPAGNER D’UNE INFORMATION AU PATIENT SUR LE TRAITEMENT ET SUR SON ARRÊT, ET D’UNE SURVEILLANCE DE CES RISQUES MÊME LORSQU’IL EST INITIALEMENT PRESCRIT DANS LE RESPECT DES CONDITIONS DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ ».



  1. [1] CDC offices gouvernementaux[]
  2. [2] CDC Emergency Preparedness and Response: Increase in Fatal Drug Overdoses Across the United States Driven by Synthetic Opioids Before and During the COVID-19 Pandemic, 17 décembre 2020 – lien : https://emergency.cdc.gov/han/2020/han00438.asp[]
  3. [3] Lire à ce sujet le livre de R F Kennedy :
    « Dès mon entrée à reculons dans le débat sur les vaccins en 2005, je fus stupéfait de constater que le réseau tentaculaire des profonds enchevêtrements financiers entre l’industrie pharmaceutique et les agences gouvernementales de santé avait permis une capture réglementaire musclée. Par exemple, les CDC possèdent 57 brevets de vaccins et consacrent 4,9 % de leur budget annuel de 12 milliards de dollars (en 2019) à l’achat et à la distribution de vaccins. Les NIH sont propriétaires de centaines de brevets de vaccins et tirent souvent profit de la vente des produits qu’ils sont censés réglementer. Des fonctionnaires haut placés, dont le Dr Fauci, reçoivent des émoluments annuels allant jusqu’à 150 000 $ en redevances sur des produits qu’ils contribuent à développer puis à faire homologuer. La FDA reçoit 45 % de son budget de l’industrie pharmaceutique, par le biais de ce qu’on appelle, par euphémisme, les “frais d’utilisation” »
    KENNEDY-Fauci-Gates-BigPharma-640pages 27 26/01/22 09:01 28 ANTHONY FAUCI, BILL GATES ET BIG PHARMA[]
  4. [4] https://www.courrierinternational.com/revue-de-presse/2005/01/04/la-pilule-ne-passe-plus-aux-etats-unis[]
  5. [5] Voir la Face cachée du médicament, N Delépine, éditions Michalon, 2011[]
  6. [6] https://www.finance.senate.gov/imo/media/doc/111804dgtest.pdf[]
  7. [7] United States. Congress. The Firm and the FDA:: McKinsey & Company’s conflicts of interest at the heart of the opioid epidemic : interim majority staff report / Committee on Oversight and Reform, U.S. House of Representatives.
    https://permanent.fdlp.gov/gpo182429/2022-04-13.McKinsey%20Opioid%20Conflicts%20Majority%20Staff%20Report%20FINAL.pdf[]
  8. [8] https://gunandsurvival.com/2022/04/28/maura-healey-blasts-mckinseys-opioid-schemes-in-house-hearing/[]
  9. [9] En France le scandale McKinsey a pour l’instant été étouffé à l’approche des élections. Néanmoins il ne saurait disparaître définitivement. «  Quelles missions McKinsey a-t-il effectuées pour l’État ? »
    « Sous le mandat d’Emmanuel Macron, le cabinet McKinsey a été chargé de plusieurs missions. Il a notamment, pendant deux ans et avec le cabinet Accenture, été chargé d’évaluer la stratégie nationale de santé (coût : 1,2 million d’euros). C’est lui qui a également été missionné pour contrôler la viabilité des solutions informatiques de la CAF dans le cadre de la réforme des APL (3,88 millions d’euros). Surtout, de novembre 2020 à février 2022, McKinsey a été chargé de la campagne vaccinale avec l’organisation logistique, la mise en place d’indicateurs et d’outils de suivi ou encore l’établissement d’un plan d’action pour la campagne de rappel pour la 3e dose de vaccin anti-Covid ».
    McKinsey : où en est l’enquête ? Le résumé de l’affaire (linternaute.com) []
  10. [10] Dyer O. McKinsey agrees to pay $574m to US states to settle opioid claims BMJ 2021; 372 : n360 doi:10.1136/bmj.n360[]
  11. [11] The Family That Built an Empire of Pain | The New Yorker[]

APPEL du 1 février 2024 à l’Assemblée Nationale pour SAUVER LA SCIENCE FRANÇAISE

De divers endroits de France, l’APPEL du jeudi 1 février 2024

 

“Une société sans liberté de parole est une prison”

“La liberté d’expression est le meilleur remède à l’ignorance et à l’intolérance”

– Voltaire –

 

“La liberté d’expression est la vache sacrée de la démocratie”

– Victor Hugo –

 

“La liberté d’expression est le fondement de toute démocratie”

– Alexis de Tocqueville

 

“La liberté d’expression est un bien précieux qui doit être préservé à tout prix”

– Émile Zola –

 

“La liberté d’expression est la seule protection contre l’oppression et le totalitarisme”

– Jean-Jacques Servan-Schreiber –

 

 

 

Mesdames les Députées, Messieurs les Députés, les scientifiques fraais ont besoin de vous,

 

 

Comme vous le savez, les 13 et 14 février prochains sera discuté, dans lmicycle de l’Assemblée Nationale, le projet de loi n°111, 20232024, visant à renforcer la lutte contre les soidisant DÉRIVES SECTAIRES. Ce projet de loi  répressif comprend un volet sur la « protection de la santé » (Chapitre III),  qui est curieusement porté par le ministre de lintérieur, en loccurrence, M. Gérald DARMANIN.

Les Français espèrent vous voir  très nombreux dans lmicycle à vous opposer à ce  projet antiscience.  

Pourquoi ce projet estil antiscience ?

Nous vous invitons, ainsi que le gouvernement et notamment Monsieur DARMANIN, à consulter « Les grandes controverses scientifiques », 2014, DUNOD, coll. Quai des sciences, 180 p.

Il en ressort un principe ancien et essentiel :

« DISCUTER LA SCIENCE POUR LA FAIRE AVANCER » – révélateur de la carence essentielle de ce projet de loi.

En effet, « L’histoire des sciences ne saurait se passer de controverses. Discuter un sujet en y apportant nombre d’arguments, et faire évoluer ce débat dans le temps, voilà bien le cœur battant de l’activité scientifique ».  

Pourtant, l’importance du débat permanent pour construire la science semble échapper au gouvernement actuel.

« Les controverses accompagnent les progrès du savoir, car elles sont de nature à faire avancer la recherche. »

Parmi de nombreux exemples cités dans ce livre :

« Ainsi, de celle sur l’âge de la Terre racontée dans cet ouvrage : après les premières intuitions d’Alfred Weneger en 1912 sur une possible dérive des continents, rejetée avec mépris par les géologues, le modèle des plaques tectoniques s’impose enfin dans les années 1960 après que les scientifiques ont été capables d’explorer les fonds marins et d’y découvrir les dorsales océaniques. »

Ainsi,

En votant « POUR » ce projet de loi, vous allez castrer le débat scientifique, donc la science, et allez risquer d’imposer une soumission des scientifiques (par définition indépendants) à l’industrie pharmaceutique (dont vous connaissez les intérêts) !         

Les conséquences d’un vote « POUR » seront terribles à moyen et long terme pour nos concitoyens, pour vous et vos familles et pour tous ceux qui vous ont élus.

D’abord, cette loi aggravera davantage le glissement constaté depuis plusieurs décennies vers une pensée unique en matière scientifique puisque seuls étaient écoutés certains au détriment d’autres autant diplômés sinon plus mais qui n’avait jamais droit à la parole. Ceci a entrainé de nombreux scandales sanitaires : TALC MORHANGE, THALIDOMIDE, DISTILBENE, AMIANTE, SANG CONTAMINÉ, VIOX, MÉDIATOR, DÉPAKINE, STATINES, LÉVOTHYROX, et demain, VACCINS ANTI-COVID.

Ensuite, cette loi va affecter gravement l’activité économique française liée aux  activités scientifiques médicales (absence de débat donc perte d’innovation et absence de « garde-fou »).

On peut par ailleurs s’interroger sur la « concomitance » de ce projet de loi au regard :

– Des 17 plans d’action de l’Agenda 2030 (les « 17 rooms »), dont la conception a été confiée par ROCKEFELLER FOUNDATION[1] [concepteur » de l’opération « LOCKSTEP[2] » en mai 2010] à la « BROOKINGS INSTITUTION[3]  (qui sont des think tanks [groupes de réflexion] américains) ;

– De la mission de mise en œuvre des « plans d’action » de l’Agenda 2030 confiée à Klaus SCHWAB[4], président du « WORLD ECONOMIC FORUM[5]» de DAVOS par Antonio GUTERRES le Secrétaire Général de l’ONU le 13 juin 2019[6], appuyé par une équipe de politiciens désignés « Young Leaders » dont il dispose dans de nombreux cabinet notamment en France[7].  

L’avis négatif du Conseil d’Etat sur ce projet de loi visant à « renforcer » la lutte contre les soi-disant DÉRIVES SECTAIRES ou plutôt « promouvoir la censure de nos scientifiques français », notamment sur le Chapitre III « Protéger la santé », est plutôt rassurant.

Afin de compléter cet avis négatif du Conseil d’Etat et d’étayer ainsi votre choix à voter « CONTRE » ce projet de loi sacrifiant la science, en complément à la lecture du livre cité ci-dessus « Les grandes controverses scientifiques », deux groupes de juristes, publicistes et privatistes, vous alertent sur les principes juridiques fondamentaux auxquels ledit projet de loi porte atteinte.

*             *

*

AVIS DU GROUPE DE JURISTES n° 1

 Sur le fond, l’article 4 du texte porte atteinte :

  A l’obligation de valeur constitutionnelle  d’intelligibilité et d’accessibilité de la loi.

 

En effet, la formule, « en l’état des connaissances médicales » utilisée dans l’alinéa 2 :

 

1.      Pointe un risque d’arbitraire en ce qu’elle est trop vague et imprécise : Quelle autorité va déterminer cet état de la science ? Quid du contrôle du juge ? A quelle autorité doit-il s’en remettre pour contrôler la nécessité de la sanction ? (les dépliants de laboratoires ? Les études scientifiques, et lesquelles si contradictoires ou controverse ?)

2.      Les connaissances médicales, factuelles, sont mouvantes, et évolutives, par définition.

3.      Est-ce au gouvernement ou au ministre de la santé de « fixer » ou « sceller » à un moment donné le débat scientifique, par définition évolutif comme tout progrès, pour condamner pénalement des pratiques et des personnes ? C’est un nouveau pas vers une administration de la médecine par le juge répressif.

4.      Il existe déjà en l’état actuel du droit un délit permettant de traiter et d’incriminer les faits contestés par le projet (législateur fait ici doublon) : l’exercice illégal de la profession de médecin/pharmacien pour les non soignants, et le droit ordinal pour les personnels soignants. Le projet de loi fait donc doublon inutile.

5.      Le CE rappelle dans son avis au respect des principes de nécessité et de proportionnalité dans la rédaction du texte

 

Au droit au respect de la vie privée (article 66 de la Constitution – Décision 94-352 DC du 18 janvier 1995 loi d’orientation et de programmation relative à la sécurité ; et article 2 DDHC -Décision n° 99-416 DC du 23 juillet 1999 Loi portant création d’une couverture maladie universelle).

 

—   Atteinte intolérable au droit à la liberté d’expression : art. 10 CEDH.

Une telle atteinte n’est pas « nécessaire » (cf avis du Conseil d’Etat) « dans un société démocratique », au sens des critères de l’article 10 CEDH.

Elle est, en outre, contraire à la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l’Homme, qui interprète cette liberté comme :

 

« La liberté d’accepter ou de refuser un traitement médical spécifique, ou de choisir un autre type de traitement, qui est essentielle à la maîtrise de son propre destin et à l’autonomie personnelle, en l’absence de pressions inappropriées » (CEDH, décision n° 302/02 du 10 juin 2010, Témoins de Jéovah de Moscou c. Russie). 

 

 À la libre communication des pensées et des opinions (art. 11 DDHC).

 

 Il est impératif de concilier le droit à la protection de la santé (alinéa 11, préambule de 1946) avec l’ensemble de droits et libertés précités (droit au respect de la vie privée, liberté d’opinion et d’expression).

 

Le texte est aussi irrégulier sur la forme.

 

– Le projet est enfin irrégulier sur la forme car l’avis du CE a été sollicité trop hâtivement pour un texte portant une telle atteinte potentielle aux libertés fondamentales : « le Conseil d’Etat constate qu’il ne lui pas é loisible, dans le délai imparti pour l’examen du texte,  délaborer une rédaction tenant compte de ces critiques. Il propose donc de ne paretenir les dispositions ecause » (CE, Avis, Assemblée Générale, 9 novembre 2023, n° 407626). Or, l’on sait que le contenu de l’avis du Conseil d’Etat (en formation consultative), qui se prononce sur la conformité constitutionnelle du projet et sa régularité de forme, permet d’y déceler les inconstitutionnalités potentielles ab initio, si le Conseil constitutionnel venait à être saisi.

 

–  Si le Conseil d’Etat a été consulté dans une telle hâte, que dire de l’étude d’impact obligatoire ? (Pour éviter les doublons et abus). Une étude d’impact bâclée peut nuire à la pérennité du texte ultérieurement devant le Conseil constitutionnel qui en serait saisi en inconstitutionnalité.

 

*             *

*

 

AVIS DU GROUPE DE JURISTES n° 2

 

Sur l’article 4 du projet de loi :

 

– Le projet de loi n°111, 2023-2024 est une remise en cause totale de l’impératif de débat scientifique, lequel se fonde sur des points de vue différents, éventuellement inconciliables.

 

L’on peut notamment s’interroger sur la signification précise de : « la provocation à adopter des pratiques thérapeutiques ou prophylactiques ou présentées comme telles ».

Où commence la provocation et où s’arrêtent l’information et le débat ?

 

– Le texte se donne pour ambition de : « sanctionner le fait de provoquer des malades à ne pas suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique prescrit par des professionnels de santé lorsque cela est manifestement susceptible d’entraîner des conséquences graves pour la santé physique ou mentale des personnes concernées ».

 

Cependant, en matière médicale, la connaissance progresse, notamment, grâce à l’expérience et aux retours des médecins « de terrain » et, le plus souvent, après une observation sur une durée suffisante.

 

Ex. les médicaments à base de statines, promues par les laboratoires, ont montré des effets indésirables lourds qui ont été observés par des médecins de terrain, lesquels ont, pour certains, cessé de les prescrire, après évaluation de la balance bénéficie / risque pour leur patient.

 

Ceci résulte du constat que la balance entre le bénéfice et le risque d’un traitement pour un patient relève de l’art médical (sur l’établissement de ce rapport, voir ci-dessous) et, surtout, du colloque singulier entre le patient et le médecin.

Qui, en dehors du médecin et de son patient, peuvent décider qu’un traitement est : « manifestement susceptible d’entraîner des conséquences graves pour la santé physique ou mentale des personnes concernées » ?

 

Le juge ? Sur la base de quelles connaissances médicales et de quelles connaissances du cas particulier de tel patient ?

 

En outre, comme le note le Conseil d’État, en l’état actuel du droit, de nombreuses infractions pénales et fondements déontologiques permettent d’appréhender d’éventuelles dérives.

 

– Le projet remet également très fortement en cause la liberté du patient d’accepter ou de refuser un traitement médical.

 

Ce droit fondamental est prévu par l’article 36 du code déontologie médicale (article R.4127-36 du code de la santé publique), qui prévoit que :

« Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les cas.

Lorsque le malade, en état d’exprimer sa volonté, refuse les investigations ou le traitement proposés, le médecin doit respecter ce refus après avoir informé le malade de ses conséquences.

Si le malade est hors d’état d’exprimer sa volonté, le médecin ne peut intervenir sans que la personne de confiance, à défaut, la famille ou un de ses proches ait été prévenu et informé, sauf urgence ou impossibilité ».

 

Cette disposition doit se comprendre au regard du principe de dignité humaine, l’un des principes parmi les plus fondamentaux de notre droit et érigé dans le bloc de constitutionnalité comme « Principe Fondamental Reconnu par les Lois de la République » (PFRLR) par la décision 94-343/344 DC du 27 juillet 1994 « Bioéthique ».

Article 16 du code civil :

« La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie ».

 

En effet, quel est le médecin qui acceptera le refus de son patient, s’il risque d’en porter la responsabilité pénale ?

 

– Dès lors, le projet porte atteinte à la liberté de prescrire des médecins. Ainsi, la liberté de prescrire a été reconnue par le Conseil d’État (CE) comme un principe général du droit (CE, 18 février 1998, n°171851).

 

Elle figure dans le Code de la santé publique (CSP) (articles L. 5121-12-1 et R. 4127-8), dans le Code de la sécurité sociale (article L. 162-2) et dans le Code de déontologie médicale (article 8).

 

– Le projet créé, implicitement mais nécessairement, une exception pour les professions médicales,

en particulier, à la protection reconnue aux lanceurs d’alerte, lesquels sont définis par la loi n° 2022-401 du 21 mars

2022 visant à améliorer la protection des lanceurs d’alerte, comme :

« Art. 6.-I.-Un lanceur d’alerte est une personne physique qui signale ou divulgue, sans contrepartie financière directe et de bonne foi, des informations portant sur un crime, un délit, une menace ou un préjudice pour l’intérêt général, une violation ou une tentative de dissimulation d’une violation d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, du droit de l’Union européenne, de la loi ou du règlement. Lorsque les informations n’ont pas été obtenues dans le cadre des activités professionnelles mentionnées au I de l’article 8, le lanceur d’alerte doit en avoir eu personnellement connaissance ».

 

Sur l’article 5 du projet de loi :

 

– Le projet créé, implicitement mais nécessairement, un lien d’automaticité entre les poursuites pénales et les poursuites ordinales.

 

Cependant :

 

1) Le projet ne respecte pas non plus le secret de l’instruction, que la présomption d’innocence, puisqu’il ne prévoit pas d’attendre la décision définitive de la juridiction pénale.

 

2) Le projet remet, de facto, en cause l’indépendance des juridictions ordinales, lesquelles ne sont pas, en l’état du droit, tenues par les décisions des autres juridictions, y compris pénales. Ce, notamment, puisque leur unique fonction est de poursuivre les manquements déontologiques, qui font l’objet d’une appréciation propre, et non les infractions pénales.

Ainsi, suivant une jurisprudence constante, il ne saurait y avoir d’automatisme entre d’éventuelles poursuites pénales et des poursuites disciplinaires. C’est que traduit le principe de l’indépendance des législations.

 

Tout au contraire, le caractère individuel des poursuites et des instances imposent un débat contradictoire sur les faits de l’espèce et l’exercice par les juges de leur pouvoir d’appréciation au regard des faits de la cause, en application du principe de nécessité des peines et du caractère individuel des poursuites et de la sanction.

C’est ce qu’a, par exemple, jugé le Conseil d’État, reconnaissant le caractère individuel des poursuites, lequel implique le pouvoir d’appréciation de l’instance saisie au regard des faits de la cause.

Ainsi, lorsque, avant l’inscription au tableau, le procureur de la République avise le conseil départemental de l’ordre de la condamnation pénale d’un masseur-kinésithérapeute, et que le même conseil décide néanmoins d’inscrire ce praticien, cette décision fait obstacle à ce que la juridiction disciplinaire, saisie par une plainte fondée sur les faits ayant justifié la condamnation pénale, puisse lui infliger une quelconque sanction à raison de ces faits (CE, 9 juin 2011, n°336113 B ; CE, 9 juin 2011, n°331119).

En tout état de cause et en application du principe de nécessité des peines, il appartient à l’instance disciplinaire saisie de rechercher si les faits ayant fait l’objet d’une condamnation pénale constitue également un manquement aux obligations déontologiques ; la seule condamnation pénale ne pouvant pas avoir pour effet de permettre au juge disciplinaire de prononcer automatiquement une condamnation complémentaire à celle prononcée au titre d’une infraction pénale (CE, 15 janv. 2016, n°394447 ; CE, 27 janv. 2016, n°383514).

 

– De ce fait, le projet de loi ne respecte pas la protection des données personnelles de santé prévue par le RGPD (Loi n°78-17 du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés modifiée).

Ainsi, il est « interdit de traiter des données à caractère personnel qui révèlent (…) des données concernant la santé » (article 6).

Les « exclusions de l’interdiction » pour la poursuite d’infractions pénales (et elles seules) sont prévues de manière limitative aux articles 41 et 42.

 

Sur l’article 6 du projet de loi :

 

– Une remarque analogue, quant à la protection des données personnelles de santé, doit être faite quant à l’article 6 du projet, qui prévoit que :

« le ministère public ou la juridiction peut solliciter par écrit tout service de l’État, figurant sur une liste établie par arrêté du ministre de la justice, du ministre de l’intérieur, du ministre chargé de la santé et du ministre chargé de la cohésion sociale, dont la compétence serait de nature à l’éclairer utilement ».

 

Une telle communication des données personnelles de santé supposerait, au préalable, une modification de la loi, voire du RGPD.

 

*             *

*

 

En espérant vous avoir convaincu pour un vote MASSIF « CONTRE » ce projet de loi du gouvernement de Monsieur Macron, nous nous donnons rendez-vous les 13 et 14 février prochains pour ce très important débat.

 

Une chose n’est pas juste parce qu’elle est loi ; mais elle doit être loi parce qu’elle est juste.”

 

« Les lois inutiles affaiblissent les lois nécessaires. »


Montesquieu, De l’esprit des Lois Livre XXIX, chap. XVI

 

Nous vous prions, Mesdames les Députées, Messieurs les Députés, d’agréer notre haute considération.

 

L’ensemble des participants à la rédaction de cette lettre


[1] https://www-rockefellerfoundation-org.translate.goog/blog/innovating-for-a-bold-future/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp

« Nous explorons comment les technologies de rupture – comme l’intelligence artificielle – peuvent aider à réinitialiser l’avenir, tout en tirant parti de notre réseau d’experts grâce à notre partenariat 17 Rooms avec la Brookings Institution pour catalyser des changements de paradigme en faveur d’une « grande réinitialisation » qui contribuera à accélérer les progrès vers le développement durable. Objectifs de développement et au-delà. »

[2] https://se90171bf3fd250f3.jimcontent.com/download/version/1618581173/module/17783283196/name/scenarios-pour%20futur%20technologique%20Rockefeller.pdf  (traduction française) LockStep (Verrouiller l’étape en français) P18 : Simulation équivalente au COVID-19.

[4] https://www.youtube.com/watch?v=3BUw8PEBQ6Y « VOUS N’AUREZ RIEN ET VOUS SEREZ HEUREUX »

[7] https://www.monde-diplomatique.fr/2016/11/QUATREPOINT/56762 DES MISSIONNAIRES AUX MERCENAIRES, Jean-Michel Quatrepoint Journaliste ; auteur notamment d’ALSTOM, scandale d’État, Fayard, Paris, 2015

 

 

Depuis l’échec (prévisible[1]) de la contre-offensive ukrainienne, les populations occidentales sont l’objet d’une propagande intensive pour les préparer à une guerre qui n’a aucune raison de concerner la France malgré ce que l’Otan[2], l’UE et les médias veulent nous faire croire.

 

Petit rappel historique

L’histoire la Crimée est intimement liée à celle de la Russie. Saint Vladimir, évangélisateur de la Russie au christianisme oriental a été baptisé en 988 en Crimée (à Chersonèse). L’éphémère principauté rassemblant les territoires d’Ukraine se nomma d’ailleurs « Russ de Kiev »

La bataille de Kalka en mai 1223 annonce la conquête de la Russ de Kiev par Batu Khan, petit-fils de Gengis Kahn à partir de 1237. En cinq ans il fait raser la majorité des villes et massacrer la presque totalité de ses habitants scellant la disparition de l’Ukraine des principautés russes.

A partir de 1768, Catherine II libère l’Ukraine et la Crimée de l’empire ottoman et les réintègre à la Russie. En 1783 elle fait construire le port de Sébastopol. C’est en Crimée que l’empereur Alexandre II fit bâtir son palais de Livadia autour duquel l’aristocratie russe prit ses villégiatures, habitude reprise par les apparatchiks communistes après la chute des Romanov.

La période des communistes a été marquée pour l’Ukraine par la grande famine de 1932-1933 qui causa ainsi la mort d’au moins 4 millions d’habitants[3].

Durant la seconde guerre mondiale, des dirigeants nationalistes ukrainiens comme Bandera ou Stetsko se déclarèrent partisans des nazis en espérant d’obtenir l’indépendance, mais ils furent envoyés en camp de concentration de Sachsenhausen, jusqu’en 1944 ou ils furent libérés pour se battre avec les troupes nazis contre les soviétiques. Le nombre des légionnaires ukrainiens, souvent originaires de Galice, qui prirent part à la formation militaire aux côtés des Allemands (Wehrmacht, SS, police) s’élève à 250 000 [4] [5] dans des bataillons de la police de sûreté ukrainienne Schutzmannschaft, dite « Chouma », sous les numéros 109, 114, 115, 116, 117, et 118 et de la 14e division de grenadiers SS Galicie (première division ukrainienne). Ils s’illustrèrent entre autres par le massacre de polonais en Volhynie (50000 à 100000 victimes) et par celui de juifs de Kiev à Babi Yar en septembre 1941 (100000 à 150000 victimes) auquel participa activement le 201e bataillon Schutzmannschaft composé en grande partie d’Ukrainiens nationalistes.

Malgré leurs crimes nazis et leur antisémitisme indiscutables,  Stepan Bandera et Roman Choukhevytch sont honorés pour leur combat pour l’indépendance de l’Ukraine face à l’Union soviétique. En 2010 Le président Viktor Ianoukovytch a signé un décret donnant à Stepan Bandera le statut de « Héros de l’Ukraine », des statues le représentant ont été érigées et des avenues portent son nom. Et à Marioupol des soldats ukrainiens du régiment Azov portaient leur symbole de l’époque nazie !

En 1954, Nikita Khrouchtchev détacha la Crimée de la Russie et l’offrit à sa province natale, la République socialiste d’Ukraine, ce qui dans le cadre de l’URSS, n’avait alors qu’une importance symbolique.

La dissolution de l’URSS en 1991 a inclus dans l’Ukraine les populations très majoritairement russophones de Crimée et des provinces de l’Est. Cela aurait pu rester une curiosité de l’Histoire sans importance si les dirigeants ukrainiens n’avaient pas entamé une politique de nettoyage linguistique et administratif en fermant les écoles qui enseignaient en russe et en chassant les responsables russophones, puis une véritable répression armée contre les populations qui ne voulaient pas se soumettre, aboutissant à la première guerre d’Ukraine.

En en août 2014, après une défaite militaire à Ilovaisk, l’Ukraine a signé l’accord de Minsk I. L’Ukraine s’engageait à amnistier les participants au conflit, à procéder à des élections locales et, dans la Constitution, à reconnaître à la région une autonomie de fait, avec en particulier  autodétermination linguistique, droit pour les autorités locales des ORDLO, de nommer procureurs et juges, de constituer des « unités de police du peuple », d’avoir une « coopération transfrontière avec des districts de la Fédération de Russie », tout cela s’accompagnant  d’un soutien social et économique de l’État ukrainien.

La Russie devait rapatrier son matériel et ses mercenaires, et reconnaitre les frontières du partage de l’URSS.

L’approbation des Accords de Minsk par la communauté internationale a trouvé son expression dans une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU sur l’Ukraine. Mais aucun des engagements ne fut respecté à part ceux d’échanges de prisonniers[6]. Comme l’Ukraine refusait d’établir un calendrier clair de la réforme constitutionnelle, les discussions se sont éternisées, et la guerre a repris.

Et depuis son indépendance l’Ukraine s’est affirmée comme un des pays les moins démocratique et le pays le plus corrompu d’Europe légalisant même les rétributions financières du ventre de ses femmes pour la gestation d’étrangers. Prétendre qu’elle représente nos valeurs est donc très discutable.

 

La guerre Russie-Ukraine est un conflit qui ne nous menace pas.

Sauf si nous nous en mêlons imprudemment pour suivre l’OTAN et l’UE !

Dans ce conflit aucun de nos intérêts nationaux ou stratégiques n’est menacé.

Durant les deux guerres mondiales, la Russie a été toujours été une alliée précieuse dont de Gaulle avait compris l’intérêt stratégique qu’il avait souligné avec l’envoi de l’escadrille Normandie rebaptisée Normandie-Niemen,[7] alors que l’Ukraine avait choisi le camp nazi.

 

 

 

 

Lors du conflit Géorgie-Russie en 2008, la neutralité française lui avait permis de jouer le rôle d’intermédiaire de paix et de faciliter un armistice salvateur.

Au lieu de rester neutre et de faciliter la paix comme nous devrions le faire, nous encourageons les Ukrainiens à se faire massacrer pour une cause perdue d’avance. En dehors des médias propagandistes, qui peut en effet croire qu’un petit pays sans industrie lourde puisse vaincre un pays industrialisé, aguerri, à la population trois fois plus nombreuse et qui dispose de l’arme nucléaire ? Livrer des armes à l’Ukraine n’aboutit qu’à prolonger inutilement le conflit, de faire couler le sang, ruiner les pays de l’UE et mettre leurs populations en danger d’holocauste nucléaire.

 

Et c’est une guerre qui aurait pu être évitée, explique un député européen [8] : «

Brainless Partisans

 

 

@BPartisans

 

Mick Wallace, député européen : « C’est une guerre qui aurait pu être évitée. Une guerre qui aurait pu être stoppée le 22 avril. Mais nous ne voulions pas la paix, nous voulions la guerre. Nous voulions déclencher une guerre par procuration menée par les États-Unis et l’OTAN pour nuire à la Russie. »

Yuriy Lutsenko, ancien procureur général et ancien chef du ministère ukrainien de l’Intérieur, a récemment appelé le gouvernement à dire la vérité sur le nombre de victimes. Selon lui, l’Ukraine perd actuellement 30 000 soldats par mois <.Nous devons essayer d’arrêter ce massacre, si vous ne vous souciez pas de la classe ouvrière ukrainienne qui est simplement jetée dans un hachoir à viande. »

 

 

Les USA trouvent dans ce conflit le moyen d’affaiblir la Russie et l’Europe

La guerre en Ukraine a été voulue par l’administration Biden afin d’affaiblir la Russie et de faire entrer l’Ukraine dans l’Otan, alors que les accords post guerre froide prévoyaient la préservation d’un glacis neutre au contact immédiat de la Russie. De la même manière que J.F. Kennedy ne pouvait pas accepter des fusées soviétiques à Cuba, Vladimir Poutine ne peut admettre que l’Ukraine héberge des bases militaires américaines à sa frontière; il l’avait dit. La discrimination sanglante envers les russophones ukrainiens lui a fourni le prétexte d’intervenir militairement.

Si les Ukrainiens et les Russes paient le prix du sang, la guerre constitue pour les Américains, une excellente opération commerciale et politique, du moins à court terme. Grâce aux sanctions européennes le gaz de schiste américain a remplacé le gaz naturel russe malgré son coût beaucoup plus élevé qui handicape d’autant l’industrie européenne et le pouvoir d’achat des populations de l’UE. Il est devenu rentable ! Des dirigeants d’états européens jusque-là neutres regardent maintenant avec envie l’Otan. L’industrie des armements essentiellement américaine voit ses commandes culminer.

 

Le lobby militaire US prépare une guerre ouverte contre la Russie

En janvier 2023, l’OTAN a déployé des éléments de sa force de réaction interarmées qui compte 40 000 militaires avec comme fer de lance une brigade multinationale renforcée par des unités aériennes et maritimes et des forces spéciales que  le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg a ainsi qualifié

« Cette réponse est un renforcement de la posture de dissuasion et de la défense des alliés » et le 28 septembre 2023 : « l’hypothèse d’une guerre longue en Ukraine est de plus en plus souvent évoquée par les dirigeants de l’alliance Atlantique qui étudient une éventuelle intégration de l’Ukraine au sein de l’Otan, une adhésion était «plus proche que jamais». Adhésion qui aurait l’intérêt pour les Américains de précipiter les européens dans une guerre contre la Russie comme alliés militaires de l’Ukraine sans demander l’avis des peuples !

Le 19 janvier 2024, à l’issue de la réunion des chefs d’état-major des pays membres de l’alliance et de la Suède le président du Comité militaire de l’OTAN, Rob Bauer a déclaré aux journalistes « les civils doivent se préparer à une guerre totale avec la Russie dans les 20 prochaines années et préparer une circonscription de masse »

Le 18 janvier 2024, au cours d’une conférence de presse à Bruxelles, le général américain Christopher Cavoli, président du Comité militaire de l’OTAN a précisé « Quelque 50 navires de guerre, 80 avions et 1 100 véhicules de combat prendront part à ce plus vaste « jeu de guerre » depuis l’exercice « Reforger » de 1988 ».

Ce qui n’est pas arrivé dans nos sociétés, c’est la compréhension que ce n’est pas seulement l’armée qui doit être capable d’opérer dans un conflit ou une guerre. C’est toute la société qui va s’impliquer, que cela nous plaise ou non. (…) Je ne dis pas que ça ira mal demain, mais nous devons comprendre que ce n’est pas une évidence que nous soyons en paix et c’est pour cela que nous avons des projets«  « Un grand nombre de civils devront être mobilisés en cas de déclenchement d’une guerre et les gouvernements devraient mettre en place des systèmes pour gérer le processus. »

Toutes ces déclarations et gesticulations guerrières montrent que les Etats-Unis accélèrent la préparation économique, industrielle, politique et sociale à un conflit avec les « pays rivaux » (c’est-à-dire la Chine et la Russie), il faudra probablement encore plusieurs années aux États-Unis et aux pays européens pour développer leurs capacités de production militaro-industrielle aux niveaux nécessaires pour assumer un conflit avec la Russie ou la Chine, sans parler des deux en même temps. L’industrie militaire devra passer sous le contrôle direct de l’État pour adapter les usines doivent à la production militaire. La production de produits stratégiques pour l’économie devra être relocalisée au plan national. Nous sommes menacés d’une transformation sociale radicale marquée par une plus grande austérité au nom de la guerre. Un élément essentiel de ce processus est de soumettre politiquement et idéologiquement la population ».

L’hypothèse d’une guerre longue en Ukraine est de plus en plus souvent évoquée par les dirigeants de l’alliance Atlantique qui étudient une éventuelle intégration de l’Ukraine au sein de l’Otan. Jens Stoltenberg déclarait le 28 septembre dernier qu’une adhésion était «plus proche que jamais». Une telle adhésion rendrait de facto la France en guerre avec la Russie !

 

Les dirigeants allemands suivent les USA et poussent aussi à la guerre

Lors d’une interview du 16/12/23, le ministre allemand de la défense Boris Pistorius a exhorté les industries de défense européennes à « se préparer au possible déclenchement d’une nouvelle guerre d’ici la fin de la décennie »

Le quotidien allemand « Bild » a révélé un exercice de la Bundeswehr baptisé « Alliance défense 2025 » qui imagine un envenimement du conflit en Ukraine dans lequel l’Otan déciderait (en mai 2025 !) le transfert de 300.000 soldats aux frontières orientales dont 30.000 soldats de la Bundeswehr. Mais le peuple allemand se révolte contre Scholz depuis plusieurs semaines. Les dirigeants ne feront peut-être pas ce qu’ils veulent comme depuis des décennies ? [9]

L’UE ruine les populations pour plaire aux USA

Les sanctions imposées par la Commission Européenne ont abouti à la perte des dizaines de milliards que nous avions investis en Russie et des marchés qu’elle nous offrait. Elles nous obligent à acheter notre énergie à des prix exorbitants, responsables d’une inflation sans précédent récent, de la faillite de nombreuses petites et moyennes entreprises, d’innombrables suppressions d’emploi et d’un appauvrissement sévère de notre population. Sans compter que l’achat et le transport du gaz de schiste américain aggravent les pollutions que nous prétendons combattre.

Les sanctions de l’UE ne punissent que les Européens et affaiblissent gravement nos industries, tandis que l’économie russe est épargnée. En novembre 2023 Le PIB russe était en hausse de 5,5% malgré l’inflation et un rouble faible [10], tandis que l’économie allemande enregistrait une baisse du produit intérieur brut de 0,3 %.[11] Les paysans européens, déjà victimes de l’accumulation de normes écologiques et des taxes voient leur situation devenir désespérée sous l’effet de l’augmentation des taxes, des prix de l’énergie et de l’ouverture de nos frontières aux produits ukrainiens (blé, poulets…) sans droits de douane ni respect de nos critères sanitaires.

Les mesures antirusses de l’UE nous ruinent, nous rendent cobelligérants et nous mettent en danger de guerre nucléaire.

 

Macron joue au chef de guerre et menace ainsi la sécurité des Français

L’aide militaire de la France à l’Ukraine estimée à 3,2 milliards d’euros « trente canons Caesar, pièce maîtresse de l’artillerie française, des chars légers, quantité de missiles antichars, anti aériens, et même des missiles longue portée Scalp.… » alors que notre armée manque d’armes et de munitions.

Lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue ukrainien, le nouveau chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, a  affirmé « L’Ukraine est et restera la priorité de la France », « C’est en Ukraine que se joue la défense des principes fondamentaux du droit international, des valeurs de l’Europe, mais aussi des intérêts et de la sécurité des Français ». Mais comment peut-on être aussi aveugle ?

Lors de sa conférence de presse mardi 17 janvier 2024, le président Emmanuel Macron a promis que « nous continuerons à aider les Ukrainiens », notamment en les équipant « dans tous les domaines qui leur sont essentiels », et en particulier, « les frappes à distance ». Et malgré un budget contraint, nos impôts vont continuer à enrichir des Ukrainiens corrompus pendant que l’on refuse les baisses de taxes indispensables à la survie des paysans et pécheurs au bord de la faillite et du suicide[12].

Dans sa loi de programmation militaire n° 2023-703 du 1er août 2023  passée inaperçue, il expose sa démarche d’« économie de guerre » et sa politique guerrière assujettie à l’OTAN, et aux bons désirs du conseil des ministres ou du premier ministre:

Art. L. 2212-1.-En cas de menace, actuelle ou prévisible, pesant sur les activités essentielles à la vie de la Nation …ou de nature à justifier la mise en œuvre des engagements internationaux de l’Etat en matière de défense, la réquisition de toute personne, physique ou morale, et de tous les biens et les services nécessaires pour y parer peut-être décidée par décret en Conseil des ministres.

« Art. L. 2212-2… le Premier ministre peut ordonner, par décret, la réquisition de toute personne, physique ou morale, de tout bien ou de tout service…« Il peut également habiliter l’autorité administrative ou militaire qu’il désigne à procéder aux réquisitions.

« Art. L. 2212-9.-Est puni d’un emprisonnement de cinq ans et d’une amende de 500 000 euros le fait de ne pas déférer aux mesures légalement ordonnées en application des articles L. 2212-1 et L. 2212-2.

 

Livrer des armes dans ce conflit lointain sans intérêt réel pour notre nation nous rend cobelligérant et nous entraîne dans une spirale susceptible d’aboutir à une guerre de terrain, voire nucléaire.

Est-ce là vraiment l’intérêt de la France ?

Nous n’avons vraiment aucune raison valable pour prendre part à ce conflit.

 

Sortons du commandement militaire intégré de l’OTAN, comme l’avait fait De Gaulle le 21 février 1966 [13]avec des arguments toujours d’une brulante actualité  : « Des conflits où l’Amérique s’engage dans d’autres parties du monde, …, risquent de prendre, en vertu de la fameuse escalade, une extension telle qu’il pourrait en sortir une conflagration générale. Dans ce cas, l’Europe, dont la stratégie est, dans l’O.T.A.N., celle de l’Amérique, serait automatiquement impliquée dans la lutte lors même qu’elle ne l’aurait pas voulu. » « Enfin, la volonté qu’a la France de disposer d’elle-même, volonté sans laquelle elle cesserait bientôt de croire en son propre rôle et de pouvoir être utile aux autres, est incompatible avec une organisation de défense où elle se trouve subordonnée. »

« Au total, il s’agit de rétablir une situation normale de souveraineté, dans laquelle ce qui est français, en fait de sol, de ciel, de mer et de forces, et tout élément étranger qui se trouverait en France, ne relèveront plus que des seules autorités françaises. »

Chirac avait été clairvoyant en refusant de participer à la seconde guerre d’Irak dans laquelle les USA et l’OTAN voulaient nous entraîner en mentant sur l’existence d’armes de destruction massives. Le bilan de cette guerre a été catastrophique : l’OTAN a renversé un tyran laïc pour mettre à sa place un gouvernement islamiste proche des Iraniens et aboutir à la création de l’état islamique.

Mais Chirac a suivi aveuglément l’OTAN en Afghanistan ce qui nous a couté  inutilement la mort de 88 soldats français, et les blessures de 700 autres[14] pour qu’en définitive l’administration Biden abandonne le pays aux talibans.

Sortons du commandement militaire intégré de l’OTAN le plus vite possible !

 

 

 

 

 

 

 

Si l’UE et l’OTAN veulent la guerre, qu’ils la fassent sans la France, si les autres peuples l’acceptent ce qui est loin d’être probable, comme le démontrent les manifestations antiguerres qui se multiplient de l’Italie à la Pologne [15] [16] en passant par l’Allemagne elle-même[17]. Marcheurs et paysans défilent ensemble maintenant dans toutes les villes d’Allemagne, toujours dans le silence des médias.

Ici ce soir à Memmingen, ville de 43.000 habitants, malgré le froid. Une pancarte en premier veut dire « Dehors de l’OTAN et l’OMS ». Vous comprenez pourquoi les médias aux ordres n’en parlent pas.

Il est temps de laisser la place à la diplomatie comme le ministre de la Défense italien l’a rappelé le 10/1/24[18]  « qu’il fallait considérer la situation militaire avec réalisme « De ce point de vue, il semblerait que le temps soit venu pour mettre en place une diplomatie incisive, parallèlement à un soutien militaire. » En France des voix s’élèvent outre celles dr F Asselineau, et floriant Philippot, le petit-fils du général de Gaulle souhaite que la France sorte de l’OTAN et entre dans les Brics.[19]

 

 

Nous voulons rester en paix. La guerre n’est tolérable que lorsque nos intérêts vitaux (le territoire national) sont menacés ce qui n’est pas le cas et ce qui a peu de risques d’arriver depuis que De Gaulle nous a permis d’accéder à l’arme nucléaire.

Refusons que nos enfants soient envoyés au front pour faire plaisir à nos alliés pour des conflits qui ne nous concernent pas.[20]

Alertons nos députés pour qu’ils refusent la dérive guerrière du président qui fait la guerre sans jamais les consulter.

« Soyons très clairs : La Russie et Poutine ne menacent pas plus la paix en Europe que la fausse pandémie de « Covid19 » n’a menacé la santé et la vie des gens en bonne santé.
C’est la violation de tous les accords internationaux par le gouvernement ukrainien, avec le soutien des gouvernements occidentaux, qui est à l’origine de l’opération spéciale et des centaines de milliers de morts parmi les jeunes Ukrainiens utilisés comme chair à canon par les Occidentaux et les politiciens au pouvoir à Kiev. Ce n’est ni Poutine ni la Russie.
Ceux qui menacent la paix en Europe, ce sont les gouvernements occidentaux actuels aux mains des milliardaires mondialonazis qui ne veulent surtout pas d’un hypothétique retour de Trump aux affaires »[21].

Quittons les coalitions qui veulent généraliser la guerre. Sortons du commandement militaire intégré de l’OTAN.

Sortons de l’UE qui nous pousse à la guerre : Frexit !

 

 

 

 

[1] https://nouveau-monde.ca/lunion-europeenne-cest-la-guerre-il-faut-en-sortir-via-le-frexit/

[2] L’OTAN, bras armé du mondialisme (reseauinternational.net)   « Issue du traité du 4 avril 1949 instaurant le Conseil de l’Atlantique Nord (CAN) et réunissant les USA et les principaux pays de l’hémisphère nord tombés les uns après les autres au fil des siècles sous la férule de l’oligarchie anglo-saxonne, l’OTAN (Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) est officiellement lors de sa création, une alliance défensive censée défendre le «monde libre» contre la menace communiste.

Ce n’est qu’en 1955 et en réaction à l’adhésion de la République fédérale allemande (RFA – ancienne Allemagne de l’ouest) à l’OTAN, que les Soviétiques réagiront en créant le Pacte de Varsovie et en y intégrant les États socialistes situés dans l’orbite de Moscou.

Le général de Gaulle prit l’initiative en 1966 de faire sortir la France du commandement intégré de l’OTAN, mesure qui fut abrogée par Nicolas Sarkozy en 2009 en réintégrant notre pays – sans la moindre consultation – dans cette alliance politico-militaire.

Présentée comme un instrument de défense destiné à protéger les populations de l’Occident contre une éventuelle offensive soviétique, l’OTAN, avec la participation active de la CIA et du MI6 britannique, a dès son origine, constitué dans la plupart des pays qu’elle contrôlait, des noyaux clandestins anti-communistes (appelés réseaux stay behind par les Anglo-Saxons) dont un des plus célèbres fut le Gladio italien qui fut responsable de plusieurs attentats sanglants durant les années 70 et 80 du siècle dernier ».

 

[3] L’affaire Lyssenko, une éclipse de la raison (erudit.org)    résumé de l’article L’influence néfaste de Trofim Lyssenko (1898- 1976) domina la biologie dans l’empire soviétique durant le règne de Staline. Lyssenko assura son succès en promettant de sauver l’agriculture soviétique de la catastrophe où elle se trouvait à la suite de la politique désastreuse de collectivisation et d’une succession de mauvaises récoltes. Lyssenko affirmait avoir mis au point des méthodes permettant d’imposer des caractères héréditaires voulus à des plantes, et même de transformer à volonté une espèce en une autre. Il dénonçait la « génétique bourgeoise » comme une imposture et finit par étouffer tout débat scientifique et toute opposition en faisant arrêter ou exécuter nombre de scientifiques éminents. Les théories absurdes de Lyssenko contaminèrent les milieux scientifiques en Europe de l’ouest et furent saluées par beaucoup d’intellectuels communistes, notamment en France. Le phénomène Lyssenko est un exemple extrême de la perversion de la science par l’idéologie, souvent avec l’assentiment de la communauté scientifique. Est-il aussi certain que ce type d’événement ne puisse arriver aujourd’hui ? <

[4] (Александров К. М., Обреченные на подвиг (K. M. Alexandrov « Condamnés à l’exploit »)

[5] Гареев М. А. О цифрах старых и новых // Военно-историчесикй журнал 1991. no 4. С. 49 (M.A. Gareïev : des chiffres, les anciens et les nouveaux // Journal de guerre)

[6] Après Angela Merkel, l’aveu de François Hollande : Les accords de Minsk, duperie de l’Occident ? – Strategika  « L’ancien président français s’est aligné sur Angela Merkel qui, le 7 décembre dans un entretien à Die Zeit, affirmait que les accords de Minsk avaient été « une tentative de donner du temps à l’Ukraine » pour se renforcer militairement en vue d’une confrontation future avec Moscou.

Officiellement, ces accords signés le 5 septembre 2014 avaient été conclus avec l’objectif affiché de rétablir la paix entre Kiev et les Républiques du Donbass. Leur conflit a fait près de 15 000 morts (civils et militaires) entre 2014 et 2022. 

À la question de savoir si les négociations de Minsk était destinées à retarder les avancées russes en Ukraine, François Hollande a répondu par l’affirmative : « oui, Angela Merkel a raison sur ce point. Les accords de Minsk arrêtèrent l’offensive russe pour un temps. Ce qui était important était de savoir comment l’Occident utiliserait ce répit pour prévenir toute tentative russe ultérieure ».

Hollande revendique avoir permis le renforcement de l’armée ukrainienne(….)

 

[7] 12 novembre 1942 – « Normandie-Niémen » sur le front de l’Est – Herodote.net : « À son arrivée à Londres, fin 1941, il livre au capitaine Mirlesse, du 2e bureau des Forces aériennes françaises libres (FAFL), son analyse du front de l’Est, avec une guerre d’usure qui ne peut que tourner à l’avantage des Soviétiques.   Les deux hommes convainquent le général de Gaulle d’envoyer une force combattante française en URSS. Pour le fondateur de la France libre, l’enjeu d’une telle démarche ne se limite pas au plan militaire. Il y entre aussi d’incontestables considérations politiques. Par cette présence française, fût-elle symbolique, de Gaulle souhaite, aux yeux des Soviétiques qui l’ont reconnu comme chef de tous les Français libres, combler le vide laissé par le départ de la représentation de Vichy. En outre, en visionnaire qui n’entrevoit pas d’autre victoire finale que celle des Alliés, il entend ainsi se positionner en vue des discussions de l’après-guerre(…..) ».

 

[8] https://x.com/BPartisans/status/1747711502407135238?s=20

[9] https://x.com/BPartisans/status/1748787550162956300?s=20

[10] https://www.lefigaro.fr/flash-eco/le-pib-russe-en-hausse-de-5-5-malgre-l-inflation-et-un-rouble-faible-20231115

[11]https://www.lesechos.fr/monde/europe/trois-ans-apres-le-covid-leconomie-allemande-recule-a-nouveau-2046375

[12] Nouveau Monde — Allemagne : pourquoi Scholtz n’a pas d’argent pour ses agriculteurs (nouveau-monde.ca)

[13] https://www.youtube.com/watch?v=PoPAbyybGq4

[14] https://www.slate.fr/lien/67073/visages-noms-soldats-88-francais-morts-afghanistan

[15] https://x.com/SinedWarrior/status/1749727545392546140?s=20   l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, c’est la «base de la Troisième Guerre mondiale»: la Slovaquie défie Washington «Je mettrai mon veto», a martelé le Premier ministre Robert Fico. Bratislava bloquera l’adhésion de Kiev à l’OTAN dirigée par les Etats-Unis

[16] https://x.com/FilFrance/status/1749729908790607895?s=20

[17] https://x.com/silvano_trotta/status/1748065527644246522?s=20

[18] Le ministre italien de la Défense estime que l’heure est à la diplomatie  Par Reuters le 10.01.2024

[19] « Je veux reconstruire la France de mon grand-père ! »- Pierre de Gaulle (youtube.com)

[20] D’autres le clament également : Mourir pour l’OTAN ? Sans moi, merci… – Profession Gendarme (profession-gendarme.com)

[21] Ibid 15

 pourquoi l’ansm a classé dix injections comme vénéneuses récemment, ce qui a relancé le sujet de l’obligation ?

n’est-ce pas  en arrière-pensée  dans la volonté de céder en supprimant ces vaccins supposés toxiques et comme par hasard  les remplacer par les mêmes à ARNm ces terribles poisons qu’il faudra absolument refuser mais qui pourraient être obligatoires à la place des vénéneux

 ne tombons pas une nouvelle fois dans un piège bien concocté par nos pires ennemis !
 relisons l’histoire de ce terrible piège qui nous amena aux injections obligatoire

Vaccins inutiles et obsolètes de l’avis des experts, obligation vaccinale abandonnée dans la quasi-totalité des pays européens de l’Ouest, mais en France condamnation de parents dénoncés par leur pédiatre. Odeurs pestilentielles de notre société décadente, où le bon sens manque cruellement et où chacun se cache derrière les ordres, (parfois simples rumeurs), les recommandations, les injonctions ou les normes édictées par des experts dogmatiques (et/ou corrompus). De fait c’est la loi du plus fort, de big pharma et affidés dont les hommes de pouvoir qui domine dans notre monde assoupi.

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Vaccination : diphtérie, tétanos, poliomyélite (DTP) obligatoire ou pas ? Disponible ? Justice concernée ?[1]

 

Petite saga du DT Polio obligatoire, introuvable, obsolète mais imposé par la loi, l’ordre des médecins et tous les soignants robotisés et /ou manipulés soumis à l’ordre nouveau.

 « Au loin derrière la fenêtre, à un kilomètre environ, s’élève le ministère de la Vérité, gigantesque immeuble pyramidal en béton blanc avec sur la façade, les trois slogans du parti : «  La guerre c’est la paix », « La liberté c’est l’esclavage », « L’ignorance c’est la force ». Georges Orwell 1984 (à relire d’urgence !)

 

Vaccins inutiles et obsolètes de l’avis des experts, obligation vaccinale abandonnée dans la quasi-totalité des pays européens de l’Ouest, mais en France condamnation de parents dénoncés par leur pédiatre. Odeurs pestilentielles de notre société décadente, où le bon sens manque cruellement et où chacun se cache derrière les ordres, (parfois simples rumeurs), les recommandations, les injonctions ou les normes édictées par des experts dogmatiques (et/ou corrompus). De fait c’est la loi du plus fort, de big pharma et affidés dont les hommes de pouvoir qui domine dans notre monde assoupi.

Alors que durant la dernière guerre mondiale, les appels du conseil de l’ordre à la délation des blessés par balle (pour identifier les résistants) n’avaient pas été suivis par les médecins, en 2015, un pédiatre a dénoncé les parents de son patient, pour un vaccin réputé inutile à notre époque et dans nos conditions de vie encore correctes (hygiène, alimentation) reniant son indépendance professionnelle, son serment d’Hippocrate, son humanité et sapant au passage la base essentielle de la confiance des patients, le secret médical… Hippocrate au secours, ils sont devenus fous ! Pour faire appliquer une obligation absurde !

 

Risque médical réel des trois maladies concernées par l’obligation DT Polio pour les enfants

En France métropolitaine, en 2018, pour un enfant le risque de mourir du tétanos[2] est nul[3]. Son risque d’attraper la poliomyélite est nul, aussi puisque le virus a disparu de notre pays depuis plusieurs décennies, et qu’il ne peut se transmettre que par voie féco-orale, autrement dit par la contamination de la nourriture ou des boissons par les excréments d’un porteur de virus. La transmission de la maladie est donc impossible si on respecte les règles d’hygiène minimales (lavage des mains et des fruits et légumes) et qu’on utilise une eau potable. Ce n’est pas le vaccin qui a vaincu la poliomyélite en Occident, mais bien l’hygiène et les compagnies d’assainissement des eaux. D’ailleurs les rares cas de poliomyélite observées dans ces vingt dernières années en Europe sont dus au virus du vaccin lui-même qui a retrouvé sa virulence[4].

 

Quant à la diphtérie, son risque létal est proche de zéro dans les pays où la population dispose d’antibiotiques et de sérum antitoxines (à condition que notre ministère ne fasse pas comme le ministère espagnol qui a mis cinq jours pour s’en procurer en Russie pour le malade récent de Catalogne).

Ces trois obligations vaccinales datent de plus de 50 ans (1938 pour la diphtérie, 1940 pour le tétanos et 1962 pour la polio). A l’époque, ces maladies graves étaient très fréquentes. Ces obligations ont depuis été déclarées obsolètes, même par les plus fervents défenseurs des vaccinations, comme le professeur D Floret, président du Comité technique des vaccinations (CTV), qui plaidait en 2015 pour sa levée devant le Haut conseil de santé publique. « Il faut un débat autour de cette question : c’est un choix politique et de société. Mais en l’état, cette obligation n’est ni lisible ni applicable[5] ».

 

Plus de risque médical, mais risque judiciaire, UBU est parmi nous

L’obligation du DT Polio chez les enfants nés avant 2018 crée encore un risque judiciaire, malgré son inutilité unanimement reconnue. Dans notre société qui renie chaque jour ses bases morales, vous risquez néanmoins un signalement au juge pour défaut de soins. Le juge appliquera la loi en vigueur (il n’aurait pas plus le choix que notre pédiatre ne pense l’avoir). Vous risquez théoriquement deux années de prison (mais avec sursis vraisemblable à cause du ridicule d’une obligation inutile). Mais vous risquez aussi que le juge vous prive de la tutelle de vos enfants, et les place. Pour défendre une obligation supprimée depuis des décennies par tous les pays d’Europe du nord (qui nous devancent maintenant par la qualité de leur système de santé), par la Suisse, l’Angleterre, l’Allemagne, les Pays-bas et même la Belgique[6] et reconnue inutile par nos fervents vaccinologues.

Mais il est vrai que dans notre beau pays qui se prétend champion des libertés, un juge a placé sous tutelle un enfant pour lui imposer une amputation qui a fait flamber son cancer ![7] Et qu’un autre a décrété une hospitalisation forcée à un adolescent qui refusait une deuxième greffe de moelle (pourtant totalement irréalisable chez lui comme l’ont monté ses examens ultérieurs).[8] Etc..

 

Condamnés pour ne pas avoir utilisé un vaccin dt polio, par ailleurs introuvable !

Les poursuites contre ces parents ont débuté après le signalement d’un pédiatre, puis du conseil général. Affirmant être très informés sur les effets secondaires des vaccins, Mr et Mme Larère justifièrent leur choix par le fait que depuis 2008, le vaccin DT-polio n’est plus disponible seul, mais associé à des vaccins protégeant contre la coqueluche, les infections à haemophilus et/ou l’hépatite B. Une situation que regrettent de nombreux experts et qui avait entrainé la mise en ligne de pétitions.[9] Notons que celle du professeur Joyeux qui s’attira les foudres de la ministre et en conséquence du conseil de l’ordre des médecins atteint aujourd’hui plus de un million cent quarante mille signatures … Le président actuel n’avait-il pas proposé de tenir compte des pétitions importantes en nombre ?

 Epilogue de la triste affaire Larère

D’abord mis en examen pour maltraitance envers leurs enfants, les parents Larère furent finalement poursuivis pour refus de vacciner. « le procureur l’a reconnu lui-même, l’accusation était disproportionnée « , explique le père. Lors de la première audience l’avocat des parents, Me Emmanuel Ludot avait plaidé la question prioritaire de constitutionnalité (QPC). L’affaire avait été examinée par le Conseil Constitutionnel – qui avait rejeté leur demande estimant que le législateur n’avait pas porté atteinte à l’exigence constitutionnelle en instituant ces vaccins obligatoires destinés à lutter « contre trois maladies très graves et contagieuses ou insusceptibles d’être éradiquées ». Au XXIième siècle ! Le 17 septembre 2015, les parents comparaissaient à nouveau devant le tribunal correctionnel d’Auxerre pour « soustraction par un parent à ses obligations légales compromettant la santé, la sécurité, la moralité ou l’éducation de son enfant ». A ce titre, ils encouraient jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30.000 euros d’amende.

Le vice-procureur de la République d’Auxerre a requis quatre mois d’emprisonnement avec sursis et 500 € d’amende contre ces deux parents[10]. L’avocat de la défense a plaidé la relaxe. Le jugement a été mis en délibéré. Lyonne.fr nous rapporte la réaction de Mr Larère à l’issue de l’audience : « – Êtes-vous confiant après cette audience ? – Il n’y a pas de raison de ne pas être confiant, même si émotionnellement ce sont toujours des moments difficiles. On peut faire du blabla pendant des heures mais au final le résultat est toujours le même : le vaccin qu’on nous reproche de ne pas avoir donné à notre enfant n’existe pas[11]. Je suis aussi là pour alerter mes concitoyens de cette situation. – Les réquisitions du procureur ne vous inquiètent pas ? – Elles ne me réjouissent pas, mais il existe toujours des possibilités de recours et puis on ne me promet pas le goulag non plus. Nous avons la chance de vivre dans un pays démocratique où l’on peut croiser un petit peu le fer avec le système, donc je ne suis pas pessimiste.– Quelle sera la suite des choses pour vous après le délibéré ? – Et bien si je suis relaxé je vais me relaxer. Car je ne vous cache pas que ces moments sont épuisants. Et si une condamnation est prononcée nous réfléchirons aux suites à donner avec notre avocat. » Mr Larère était bien optimiste, vit-on encore dans une réelle démocratie ?

 

Condamnation pour une vaccination de fait impossible par absence du produit sur le marché[12] et inutile de l’avis même des experts pro-vaccins

Le 7 janvier 2016 le tribunal correctionnel d’Auxerre a condamné Mr et Mme Larère à deux mois de prison avec sursis mais « le tribunal n’a pas prononcé d’injonction à vacciner », précise l’avocat. Un comble ! Les parents ne feront pas appel. « Ils ne souhaitent pas être l’enjeu d’un débat qui les dépasse », indique leur avocat.

 

Conséquences actuelles du refus de vacciner des enfants nés avant 2018

La principale conséquence du refus des parents est que leurs enfants ne peuvent pas être accueillis dans une collectivité  : école, garderie, colonie de vacances… « Pendant longtemps, l’école a quand même continué à accueillir ces enfants car l’Éducation nationale estimait que l’obligation de scolarisation l’emportait sur l’obligation vaccinale  », indique le professeur Floret.

« Aujourd’hui, les exclusions sont plus nombreuses, car on estime que c’est l’obligation d’éducation qui prime et on veille à ce que les enfants suivent par exemple des cours à domicile  », ajoute-t-il. Ce qui est aujourd’hui le cas des deux enfants des Larère. Education de qui ? Des familles ?

 

Tentative des familles d’obtenir la mise sur le marché d’un vaccin trivalent sans adjuvant, encore légal

« En 2015, 2 500 personnes demandent à la ministre de la santé d’imposer la remise sur le marché après demande préalable au Ministère de la Santé, par lettre recommandée en date du 5 novembre 2015 :- « prendre toute mesure nécessaire pour imposer aux fabricants de garantir la disponibilité de leurs produits homologués,

– contraindre par tout moyen adéquat l’ensemble des laboratoires pharmaceutiques, à fabriquer et mettre sur le marché en nombre suffisant de vaccins seulement trivalents, obligatoires, sans adjuvant notamment d’aluminium ou de formaldéhyde ».

En l’absence de réponse ministérielle directe, 2 265 personnes saisissent le Conseil d’Etat et tombent dans un piège.. Certes, la ministre de la santé, dans un communiqué du 28 janvier 2016, a « exprimé la volonté que puissent être mis à disposition des Français qui le souhaitent des vaccins trivalents« . Mais dans une lettre postérieure, datée du 12 février 2016, Benoît Vallet, directeur général de la santé, a clairement rejeté cette demande, « expliquant qu’un kit spécifique, appelé « kit DTVax + imovax polio »[13] était « disponible gratuitement à la demande du médecin au laboratoire pour les patients présentant notamment une contre-indication coquelucheuse » » [14]. » De fait ce kit est riche en aluminium et surtout très difficile à trouver, poussant à la vente forcée de vaccins hexavalents dont l’hépatite B difficilement acceptable chez les nourrissons.

L’arrêt du Conseil d’Etat de début 2017 (celui qui disait “l’Etat a 6 mois pour rendre disponible un vaccin DTP sauf si les obligations légales sont étendues entretemps”).

 

Ainsi le piège s’est refermé sur les citoyens pensant que la justice les aiderait à obtenir un dtpolio sans adjuvant .. On peut néanmoins imaginer que sans cet arrêt, la décision d’imposer les multi-vaccins serait arrivée tout de même, cette loi répondant à une injonction internationale du plan nommé Global Health Security Agenda, dont la France est manifestement le meilleur élève et aucunement à des objectifs réels de santé publique.

 

Les conseils de l’ordre poussent aux signalements, même pour ces trois vaccins réputés inutiles par les pro-vaccins et seulement recommandés, non obligatoires au-delà de l’âge de six ans ! UBU est parmi nous

Une maman inquiète des remontrances de son pédiatre qui suit la famille depuis de nombreuses années a reçu une lettre manuscrite de ce « médecin » soumis et zélé concernant un rappel de DTPolio chez un enfant de 13 ans. Et ces cas sont multiples[15] correspondant probablement à une mise en condition serrée des soignants par les bras armés (de nombreuses rétorsions et harcèlements possibles) du pouvoir.

« Je me permets de revenir vers vous pour la vaccination de D. et votre hésitation à la faire vacciner. J’ai rencontré le Président du Conseil de l’Ordre et soulevé le problème de cette obligation vaccinale. D’emblée il m’a demandé de faire un signalement auprès du Juge des enfants »

On est en 2018, et on signalerait des parents qui savent que le dtpolio actuel n’est plus celui d’avant 2008 (sans aluminium ), qu’ a fortiori on ne le trouve pas et que la vente forcée vous impose d’autres valences non sans danger, de surcroit non obligatoire à cet âge … On croit rêver ! Que soigne-t-on ? L’autorité de l’état ? Pourtant le calendrier vaccinal dernière version ne fait état que de « recommandations » pour les rappels de l’âge de six ans et de 12 ans. Que signifient ces pressions subies par les familles chez de nombreux médecins, écoles, crèches, jardin d’enfant, collèges eux-mêmes travaillés au corps… [16] Abus de pouvoir !

 

Puis circonstance aggravante, ce médecin fait pression sur le parent désemparé en jouant sur la corde sensible et en utilisant un argument mensonger, l’avis de la concertation nationale !

Cette situation ubuesque a des relents inquiétants ; rappelons pour les plus jeunes que l’ordre des médecins a été créé par le gouvernement de Vichy pour dénoncer les médecins juifs et qu’il s’est acquitté de cette tâche avec zèle, puis qu’il a demandé aux médecins de dénoncer les résistants blessés.

Dans le débat sur l’obligation vaccinale le conseil de l’ordre des médecins renoue ainsi avec ses origines de délateur zélé au service du pouvoir, même plus zélé encore que le gouvernement à la lecture des recommandations publiées en 2018 ;

Utiliser les conclusions dénaturées d’une concertation citoyenne biaisée !

Dans sa lettre le médecin prétend à tort que la concertation citoyenne de 2016 a voté en faveur de l’obligation vaccinale. On peut se demander s’il a lu les conclusions publiées par les deux jurys ou bien s’il diffuse la rumeur si bien répandue dans nos médias. De fait, le jury de citoyens a été incapable de dégager un consensus sur le caractère obligatoire ou seulement recommandé des vaccins[17].

 

Le jury professionnel a, lui clairement tranché contre l’obligation[18] : «  sortir de l’obligation vaccinale permettrait une plus grande responsabilisation des parents, des citoyens, mais aussi des adolescents et des jeunes adultes. Comprendre pourquoi tel ou tel vaccin est indispensable est différent que d’imposer l’obligation de certains vaccins. La surveillance de données épidémiologiques permettra d’évaluer la pertinence de cette nouvelle stratégie  ».

Mais, le comité d’organisation, présidé par Alain Fischer a refusé de prendre en compte l’avis des professionnels de santé, ni celui des citoyens, et a imposé sa décision d’élargir l’obligation conformément à la volonté de la ministre. Ainsi et contrairement à ce que prétendent les pro obligations, ce processus n’a pas été démocratique et les conclusions officielles ne reflètent ni les débats ni les conclusions des jurys, mais seulement ce que le ministère avait décidé de claironner.

Ce qu’a constaté tristement Dietrich[19] qui démissionna de dépit et d’écœurement de son poste de secrétaire général de cette concertation : « la démocratie en santé n’est qu’une vaste mascarade montée par les hommes et les femmes politiques pour faire croire à une certaine horizontalité de la décision publique en santé – alors qu’elle n’a jamais été aussi verticale. Et tout ceci au détriment des citoyens, dont on utilise les deniers… » (..) « Il fut exigé que je fasse relire les avis ou contributions de la Conférence Nationale de Santé par le cabinet de la Ministre, préalablement à leur publication. Ainsi, le cabinet pourra expurger tous les passages qui lui sembleraient trop contestataires. »(..)

 

 En fait de débat public, c’est une véritable opération de propagande qui est menée pour inciter les français à se vacciner, en occultant totalement toute réflexion sur la question de la balance bénéfices/risques. Machiavel en sortira sans doute grandi, mais non la démocratie en santé. L’état de santé des français, non plus. Car il est évident que de plus en plus de parents renonceront à vacciner leurs enfants, faute de pouvoir disposer d’une information qui ne soit pas entachée du soupçon de la partialité et du conflit d’intérêts avec les laboratoires pharmaceutiques. Une information qu’auraient pu leur apporter les conclusions de ce débat public, s’il n’avait été honteusement biaisé. »

 

Le projet français d’extension des obligations vaccinales obéit donc aux étapes d’un plan nommé Global Health Security Agenda, que l’on voit s’actualiser au niveau mondial.

 

Le ministère a ajouté aux slogans du ministère de la vérité de Georges Orwell « la liberté, c’est l’obligation » « L’ignorance des risques réels, c’est la force ».


[1] Par nicole et gerard delepine www.nicoledelepine.fr

[2] Le tétanos n’est pas contagieux et ne peut en aucun cas se transmettre d’homme à homme. Il ne peut s’attraper qu’après mauvaise désinfection d’une plaie souillée. La vaccination ne permet pas d’éliminer la bactérie mais vise uniquement à neutraliser la toxine (ce que fait très bien le sérum). la maladie est non immunisante ; les patients rescapés n’ont pas d’anticorps antitétaniques ; ceci peut s’expliquer par le fait que la toxine migre au cerveau par les axones et ne passe ni par le sang ni la circulation lymphatique et ne stimule donc pas l’immunité.

[3] D’après l’institut de veille sanitaire entre 2005 et 2006 une moyenne 6 cas annuels (dont 2 mortels) a été déclarée (âge moyen de 81 ans) ; aucun cas mortel en dessous de 20 ans en France métropolitaine depuis 20 ans

[4] Voir éléments de réponse à l’INSERM Décembre 2017 agoravox G et N Delepine

[5] France culture le 24 4 2015.

[6] Dans ce pays seul le vaccin anti poliomyélite est encore officiellement obligatoire mais les tribunaux relaxent depuis 2011 les parents poursuivis

[7] Il a levé la tutelle après l’amputation…

[8] Cf sept à huit sur TF1 histoire tragique du jeune alexis goulette

[9] Pétition du PR Joyeux « comme vous le savez, le vaccin obligatoire DTPolio pour les enfants de moins de 6 ans n’est plus commercialisé en France par les laboratoires pharmaceutiques depuis 2008. Depuis septembre 2014, la situation s’est encore aggravée avec une pénurie généralisée de vaccins tétravalents (DTPolio-Coqueluche) et pentavalents (DTPolio-Hib-Coqueluche).

Le résultat est que les parents ont le choix entre :laisser leur enfant sans couverture vaccinale et s’exposer, en plus des risques médicaux, aux poursuites pénales prévues par la loi ainsi qu’à des menaces d’exclusion des crèches, écoles, et autres services publics ;ou alors : vacciner leur enfant avec un vaccin hexavalent DTPolio-Hib-Coqueluche-Hépatite B, l’Infanrix Hexa, le seul qui ne souffre d’aucune pénurie. Le problème est que l’Infanrix Hexa :contient de l’aluminium et du formaldéhyde, deux substances dangereuses, voire très dangereuses pour l’humain, et en particulier le nourrisson, pouvant notamment provoquer une grave maladie, la myofasciite à macrophages, contient le vaccin contre l’hépatite B soupçonné d’un lien avec la sclérose en plaques ; et coûte jusqu’à 7 fois plus que les autres vaccins.

http://petitions.ipsn.eu/penurie-vaccin-dt-polio/index.php Nombre de signatures :

1 142 212 au 1 er Mars 2018

 

[11] Depuis juin 2008, le vaccin trivalent DTPolio® n’est plus commercialisé. Devant l’augmentation du nombre de notifications de réactions allergiques, l’Agence nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé (ANSM, qui était alors l’AFSSAPS), avait décidé de suspendre ce vaccin.

Pour les nourrissons et les jeunes enfants, il était possible de pratiquer deux vaccinations simultanées, en deux sites différents (un vaccin DT et un vaccin antipoliomyélitique). Pour les enfants plus âgés, la DGS préconisait l’utilisation d’un « autre vaccin trivalent Revaxis® qui ne peut être administré que dans le cadre d’un rappel ». de fait pression des labos et de la DGS pour vaccination élargie à plusieurs valences, ce qui s’apparente à de la vente forcée sans aucune information des familles.

[12] Manifestations allergiques : urticaires généralisés ou des œdèmes de Quincke survenant dans les heures qui suivent l’injection du vaccin, sans explication avancée. Entraine interruption de sa fabrication Le laboratoire a ensuite décidé d’arrêter la production de ce vaccin, ce qui a, de fait, imposé les vaccinations associant les valences DTP à une ou plusieurs autres valences, non obligatoires chez les nourrissons : coqueluche, haemophilus et / ou hépatite B.

[13] DT+ Imovax polio (donc 2 injections séparées).

Le DT est d’importation Sanofi Canada et renferme 1,5 mg de phosphate d’alu soit 0,33 mg Al+++ (c’est moins que l’Inf. Hexa qui renferme 0,95mg d’hydroxyde d’alu et 1,45 mg de phosphate d’alu, SOIT 0,82 mg Al+++). Il renferme aussi formol et 2-phénoxyéthanol. Aucun DTP sans aluminium disponible actuellement contrairement au DTPolio utilisé avant 2008

L’ordonnance du Kit doit être déposée chez le pharmacien qui fait une commande spéciale Sanofi et remplit une fiche d’info. Livraison sous plusieurs jours.

[14] le Monde.fr, janvier 2017

[15] Comme en témoignent de nombreuses demandes de parents perdus…

[17] Concertation citoyenne sur la vaccination AVIS DU JURY CITOYEN version finalisée, 05 octobre 2016

[18] Concertation citoyenne sur la vaccination AVIS DU JURY DE PROFESSIONNELS version finale – 5 octobre 2016

[19] Thomas Dietrich, responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé (CNS) de mars 2015 à février 2016 Démocratie en santé : les illusions perdues