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Supprimer les subventions aux associations inutiles ou nuisibles permettrait plusieurs milliards € d’économies !

 

 Dr G Delépine

 

L’Etat donne 23 milliards € de subventions aux associations par an. Plus de deux fois le budget de la justice ! Et avec les collectivités locales c’est plus de 50 milliards de nos impôts [1]  qui sont utilisés pour soutenir, sans aucun contrôle, des associations inefficaces, souvent inutiles et parfois même nuisibles…

 

 

 

 

En cette période de déficit budgétaire dramatique, la suppression ou la réduction des subventions inutiles permettrait de soulager notre déficit annuel de 10 à 20 milliards €, sans nuire à la population et sans augmenter les impôts.

 

Il est grand temps que nos gouvernants abandonnent leur politique clientéliste en faveur des minorités de toutes natures, pour se consacrer à l’amélioration du bien-être de la majorité des citoyens.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques exemples d’inefficacité d’associations grassement subventionnées

 

 

 

 

 

Le planning familial a été créé pour faciliter la contraception et diminuer le recours à l’avortement comme Simone Veil le réclamait en 1975. Mais, dans les 15 dernières années le nombre d’avortements pour 100 naissances a augmenté de 20%, passant de 26,3 en 2008 à 31,5 en 2022[2] ainsi atteignant leur plus haut niveau depuis 30 ans[3].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce graphique montre que depuis 1990 le planning familial est totalement inefficace pour réduire les avortements. Dans la plupart des autres pays européens leur nombre est plus faible qu’en France qui se place maintenant au 4ème rang des plus hauts taux d’avortement pour 1000 femmes[4] (14,6/1000 en France contre 4,1 en Suisse, 4,4 en Allemagne, 5 en Italie, 8,6 aux Pays -Bas, 9 en Belgique…).

 

Cet échec dramatique du planning familial est certainement lié à la dérive de sa propagande qui vise maintenant « garantir à toutes les personnes, et surtout celles en situation de vulnérabilité, une égalité d’accès à l’information et aux droits » et fait la promotion de la théorie du genre en proclamant, contre toute évidence scientifique, qu’un homme peut être enceint !

 

 

 

 

 

 

Chaque année près de 3 millions d’euros de nos impôts sont consacrés à une association qui se révèle totalement incapable de promouvoir la contraception, ni de diminuer le nombre d’avortements comme le voulait madame Veil lors de la présentation de sa loi :

 

« L’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue ». il nous a paru nécessaire de souligner la gravité d’un acte qui doit rester exceptionnel »[5] .

 

Cet échec est d’autant plus choquant que les pays voisins parviennent à réduire les recours à l’avortement.

 

Il est grand temps que nos responsables attribuent les subventions en fonction des résultats obtenus et suppriment celles des associations qui les utilisent à d’autres fins.

 

Les associations d’aide aux migrants subventionnées pour s’opposer à l’état !

 

En 2021, près de 1 350 associations d’aide aux migrants ont été subventionnées ou rémunérées par l’État[6]. Le débat sur le budget 2024 a permis de préciser le financement de ces associations[7]. Les 30 associations recevant les montants les plus importants sur le budget 2023 encaissaient 413 millions d’euros. Et cela sans tenir compte des sommes versées au titre de la politique de la ville, du logement, de l’éducation, de la santé, de l’emploi, de l’action extérieure de l’Etat…

La très grande majorité des subventions est destinée aux associations qui emploient du personnel salarié. Ces dernières n’hésitent pas à s’opposer, parfois frontalement, aux décisions de l’Etat lorsqu’il tente de faire appliquer les obligations de quitter le territoire aux migrants irréguliers et potentiellement dangereux.

Rappelons que ce sont des associations subventionnées dont le Parti communiste français[8], le Mrap, la Cimade, RESF 35, le collectif de soutien aux personnes sans-papiers et d’autres qui ont empêché le ministère Valls de renvoyer en Russie Mohammed Mogouchkov permettant ainsi à celui-ci d’assassiner son ancien professeur de français Dominique Bernard.

Cette permanente opposition des associations subventionnées à l’application des OQTF, prises pourtant après examen contradictoire, fait vivre des avocats à nos frais, encombre les tribunaux et entretient un climat de défiance et de contestation chez les migrants.

En transférant les compétences des associations subventionnées intervenant dans les centres de rétention administrative à l’Office français de l’immigration comme l’envisage B. Retailleau[9], on pourrait économiser facilement un milliard d’euros, tout en désengorgeant les tribunaux et en protégeant les Français de nombreux étrangers dangereux.

 

 

Des associations largement subventionnées agissent comme passeurs

 

 

L’association SOS méditerranée prétend sauver des migrants qui risquent la noyade et respecter le droit maritime. Mais comment peut-elle ignorer que ce droit prévoit de débarquer les personnes recueillies dans le port le plus proche ? En respectant cette règle et en ramenant les migrants dans leur port d’origine, elle diminuerait la durée du transport et serait plus efficace dans le recueil.

 

En amenant systématiquement ces personnes en Europe, elle n’agit pas comme une association humanitaire, mais comme un véritable passeur de traite humaine, ainsi que ses dirigeants le montrent en affichant des positions politiques contraire à celles de gouvernements élus démocratiquement.

 

Il est donc tout à fait scandaleux que des subventions lui soient attribuées et que le conseil d’état valide ce détournement de nos impôts[10].

 

Et ces subventions ne sont pas anecdotiques : parmi les 80 collectivités territoriales, citons les soutiens de 200 000 € par an du département de Nantes après une première subvention de 500 000 €[11]. 100000 euros de la ville de Paris, 130000 euros de Marseille[12], la Haute-Garonne 100.000 euros, la région Occitane 75 000 € après un premier soutien de 60 000 €, 20 000 euros du département de l’Hérault, 14.000 euros de Lyon[13]

Penser aux autres, c’est bien mais ne pas tenir compte de la misère croissante d’une partie de plus en plus importante de nos concitoyens et l’aggraver par l’augmentation des impôts, c’est mal !

 

En 2025,  les associations ne doivent pas vivre d’argent public, elles doivent compter sur leurs ressources propres.

Il parait nécessaire que le Parlement interdise dorénavant aux collectivités territoriales d’utiliser les impôts locaux à soutenir financièrement toute action internationale, qui ne réponde pas à un intérêt public local certain.

 

Pour les associations subventionnées, un contrôle de l’utilisation des fonds et de l’efficacité pratique des actions entreprises s’impose, comme le fait la Cour des comptes pour le secteur public.

 

 

 

[1] https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/le-point-sur-les-financements-publics-des-associations

[2] https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/chiffres/france/avortements-contraception/avortements/

[3] https://www.rfi.fr/fr/france/20230928-france-le-nombre-d-avortements-au-plus-haut-niveau-depuis-30-ans

[4] https://www.ieb-eib.org/fr/flash/debut-de-vie/avortement/l-avortement-en-europe-derniers-chiffres-et-evolutions-541.html

[5] https://www.nouvelobs.com/politique/20170630.OBS1430/verbatim-l-integralite-du-discours-de-simone-veil-du-26-novembre-1974-sur-l-ivg.html

[6] https://www.valeursactuelles.com/economie/1350-associations-de-soutien-aux-migrants-ont-recu-750-millions-deuros-de-subventions-en-2021

[7] https://atlantico.fr/article/decryptage/le-total-des-subventions-publiques-versees-aux-associations-d-aide-aux-migrants-est-tres-superieur-aux-chiffres-officiels-budget-debats-assemblee-nationale-opposition-immigration-regulation-reformes-cout-jean-paul-gourevitch

[8] Dans un communiqué du 19 février 2014, supprimé depuis d’internet, le PCF local se disait scandalisé par un réveil « manu militari par la police aux frontières à 6h » et commente : « Que de moyens gaspillés pour saboter la vie d’une famille »

[9] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-associations-d-aide-aux-migrants-dans-le-viseur-de-beauvau-20241006

[10] Décision du lundi 13 mai 2024.

[11] https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes-sos-mediterranee-aide-departementale-accrue-ba480230-5bd7-11eb-ac77-3c5a581679bb

[12] https://www.lefigaro.fr/marseille/marseille-une-subvention-de-130-000-euros-a-sos-mediterranee-enflamme-le-conseil-municipal-20240920

[13] https://www.bvoltaire.fr/sos-mediterranee-plus-de-80-collectivites-subventionnent-lassociation-pro-immigration/

Au moins 40 milliards d’euros d’économies en supprimant les agences inutiles

 

 Par le DR G Delépine chirurgien cancérologue

 

Le pays, quasiment en faillite est ligoté par des normes et des obligations innombrables souvent inutiles, et parfois stupides que conçoivent, conseillent ou imposent les agences et consœurs[1].

Pour redresser nos finances, on peut augmenter les impôts ou réduire les dépenses.

Augmenter les impôts, déjà très élevés en France, est impopulaire et serait peu efficace sauf si l’augmentation portait lourdement sur la classe moyenne.

Diminuer les dépenses est toujours annoncé comme difficile. Il existe pourtant un domaine où le prochain ministre des Finances peut faire au moins 40 milliards d’économies en supprimant ou en dégraissant les agences et autres Hautes Autorités peu utiles qui paraissent souvent avoir été créées pour offrir une situation enviable[2] à des amis politiques ayant perdu leurs mandats.

 

Des agences innombrables pour un coût considérable

Les agences administratives indépendantes, hautes autorités et organismes consultatifs ont largement proliféré et leur nombre exact est inconnu et leur coût augmente continuellement.

En 2014, il s’élevait à 50 milliards d’euros. En 2019, leur nombre dépassait les 1300 pour un coût de plus de 80 milliards d’euros[3] et a continué à augmenter depuis les années 1996,  sans jamais que  leur utilité ne soit évaluée publiquement de manière transparente

Le nouveau ministre sera-t-il capable de réaliser la promesse jadis faite par Manuel Valls [4] en réduisant fortement leurs effectifs et en diminuant leur personnel, leurs surfaces immobilières et leurs coûts de fonctionnement ? On pourrait ainsi économiser  rapidement plus de quarante milliards d’ euros ! La situation financière du pays l’exige !

 

Des Agences et Autorités trop dépendantes de l’état et de l’industrie

Les agences ont été créées pour être des experts indépendants, mais l’expérience des 3 dernières décennies dans le monde réel montre que ces « machins » les agences, les autorités et commissions Théodule créées n’ont d’indépendantes que le nom ! Elles dépendent étroitement du pouvoir politique et très souvent des acteurs ou des entreprises du secteur qu’elles sont censées contrôler.

Ce phénomène de capture du régulateur[5] [6], bien analysé aux USA, anéantit l’efficacité du système de régulation dans son entier.

Les agences dépendent du pouvoir politique qui nomme leurs dirigeants et décide le montant de leur budget de fonctionnement.

Leur étroite dépendance au pouvoir politique se manifeste par la conformité quasi constante de leurs avis aux récits et aux décisions politiques gouvernementales, même lorsqu’elles sont particulièrement discutables.

Chacun se souvient de l’agence de protection nucléaire estimant que le nuage de Tchernobyl avait épargné la France…Ou lors de la crise Covid, l’unanimité des agences sanitaires pour défendre les ukases et déclarations du gouvernement même les plus ubuesques (confinement qui avant cette crise avait été abandonné[7] depuis le catastrophique confinement de Marseille au XVIII ième siècle, masques inutiles puis indispensables et obligatoires…).

En pratique, les agences se comportent généralement comme des faux témoins propagandistes des décisions politiques servant à les justifier l

Les agences ne sont pas non plus indépendantes de l’industrie des secteurs qu’elles sont chargées de réguler. Des liens d’intérêts multiples entre les experts et les firmes, les pressions des lobbys, mais aussi des conventions financières structurelles entre les agences et les industriels ont peu à peu abouti à une capture de la régulation, l’agence prenant ses décisions dans l’intérêt des industriels au détriment de ceux qu’elle est censée protéger.

Cette dérive est particulièrement évidente dans le secteur de la santé où une ministre n’a pas hésité à dire : « un bon expert médical sans lien d’intérêts, ça n’existe pas !»

Déclaration reprise par de nombreux médecins, comme le professeur Dautzenberg[8], qui défendent leurs liens d’intérêts qui représentent parfois leur source principale de revenus. Par exemple en cinq ans, entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449.389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique, placés auprès d’Emmanuel Macron[9]

Des liens d’intérêts partout, de l’indépendance nulle part !

 

Agences et Autorités inefficaces et parfois franchement nuisibles

Dans le domaine de la santé, que nous connaissons bien, l’inefficacité flagrante des agences est responsable de nombreux scandales sanitaires dont nous rappellerons quelques exemples emblématiques.

Le chlordécone est un perturbateur endocrinien reconnu comme neurotoxique, que les Etats-Unis ont banni dès 1977 après un accident industriel. Il a été déclaré cancérogène possible dès 1979 par l’Organisation mondiale de la santé. Mais les agences sanitaires françaises ont délivré des autorisations d’utilisation à une époque où des connaissances scientifiques sur la dangerosité du chlordécone existaient déjà et prolongé son utilisation jusqu’en 1993 pour faire plaisir aux planteurs de bananes. Depuis lors, le risque de cancer de la prostate a triplé en Martinique et atteint actuellement le record du monde avec une incidence annuelle de 230 cas (pour 100 000 hommes)[10] [11] contre 97,4 en Allemagne[12].

Dans la catastrophe du médiator, il est insupportable de constater l’inertie des agences qui s’apparente à une complicité avec le laboratoire. Comment ce médicament, détourné comme coupe-faim, a-t-il pu être prescrit pendant 33 ans malgré les alertes répétées sur sa dangerosité, son retrait des marchés italien et espagnol en 2003 et la constatation à deux reprises (1999 et 2006) d’un service médical rendu insuffisant par la Commission de la transparence ?

De 1995 à 2005, le comité technique de pharmacovigilance de l’Afssaps a abordé à de nombreuses reprises le dossier sur sa dangerosité potentielle en tant que fenfluramine, existence d’un mésusage, effets indésirables, mais sans inscrire son retrait à l’ordre du jour, ni appeler à la prudence dans sa commercialisation du Mediator®, ni diminuer son taux de remboursement élevé par l’assurance maladie.

Au total, près de 5000 victimes auraient dû être évitées si l’Afssaps, ou la HAS, avaient alerté sur les graves dangers de ce médicament, mission pour laquelle elles ont été créées[13].

En 2000 le VIOXX[14] a été présenté comme un antiinflammatoire miracle dépourvu de risque gastrique lors de publicités inaugurales pour 160 millions de dollars, puis 50 à 100 millions de dollars par an pendant les 4 années suivantes. Mais il multipliait par 5 le risque de graves complications cardiovasculaires (infarctus, AVC). Le laboratoire connaissait les risques[15], mais les a dissimulés [16]autant qu’il a pu, n’hésitant pas à menacer les médecins qui évoquaient le problème. La publication d’études confirmant le risque élevé d’infarctus et d’AVC [17]a contraint le laboratoire Merck de retirer le Vioxx® du marché en 2004 pour réduire son risque juridique. Devant la commission d’enquête du Sénat américain, le dr Graham évoque entre 88 000 et 139 000 crises cardiaques[18] [19], dont 30% à 40% probablement mortelles. Le 17 août 2006, un procès attribua 50 millions de dollars de dommages et intérêts à un ancien agent du F.B.I victime du Vioxx.

Lors d’un procès en 2007, le jury unanime déclara que Merck avait commis « un délit en trompant intentionnellement la communauté médicale et en cachant des informations cruciales sur le Vioxx » et a fixé les dommages à 47 500 000 dollars. En 2007 Merck est parvenu à un accord amiable de 4,85 milliards de dollars pour régler plus de 95 % des 26 600 plaintes déposées à son encontre.

Dans cette affaire, la collusion de l’agence fédérale avec le laboratoire est patente : elle n’a élevé aucune critique contre le dossier Vigor malgré les invraisemblances de la protection cardiaque par le Naproxène, a donné une autorisation de mise sur le marché qu’on peut qualifier de « Pony Express », a refusé pendant trois ans de communiquer à la justice le dossier Vioxx jusqu’à ce qu’elle soit directement accusé d’obstruction à la justice et a participé très largement à la campagne de dénigrement du Docteur Graham pour décrédibiliser son témoignage devant la commission d’enquête du sénat américain  ..

En France, le Vioxx a été considérablement prescrit entre 2000 et 2004 ; plus de 500 000 malades en ont pris régulièrement et il est même devenu le 10ème médicament le plus remboursé en 2003 avec un montant de 87 millions d’euros.

 

Mais les agences sanitaires françaises n’ont rien vu, rien entendu et leurs communiqués continuent de prétendre que le Vioxx n’a fait de mal à personne en France. Les experts commis dans les quelques procès intentés ont prétendu qu’ils ne pouvaient pas conclure à la responsabilité du Vioxx ! Il est vrai que l’expert commis dans le dossier Vioxx n’a pas jugé bon de signaler qu’il avait précédemment travaillé pour l’avocat du laboratoire Merck… On peut, en extrapolant les données américaines à la population française estimer qu’environ 5000 victimes françaises du Vioxx auraient été épargnées si les agences sanitaires ne privilégiaient pas l’intérêt de l’industrie à la prudence sanitaire.

Ces trois catastrophes sanitaires ne sont qu’une partie d’une longue liste : distilbène, amiante, hormone de croissance, sang contaminé, Levothyrox, Dépakine, médicaments contre le cholestérol (2001), traitements de la ménopause (2002), antidépresseurs (2004), prothèses mammaires de la société Poly Implant Prothèse (2010), gestion de la grippe H1N1, et plus récemment les décisions insensées lors du covid seulement destinées à promouvoir des tests et des pseudo vaccins inefficaces qui nous ont coûté plus de 13 milliards  € en 2021[20] , dont des centaines de millions de doses ont terminé dans des décharges[21] et dont on subit actuellement tant d’effets secondaires[22].

Ces scandales sanitaires ne sont pas accidentels, mais les conséquences logiques d’un système corrompu par le manque de courage ou la complicité des décideurs politiques sensibles au chantage sur les emplois et qui bénéficient  trop souvent des largesse de l’industrie, la capture des agences de santé et de leurs experts liés par leurs conflits d’intérêts, les essais biaisés dans leur conception (critères substitutifs, choix de participants non représentatifs) ou dans l’expression de leurs résultats, l’absence d’études indépendantes réalisées par les agences sanitaires qui se fient aux dires des industriels…

Nos agences sanitaires protègent très mal la population de la cupidité des laboratoires et lorsque la justice est saisie, les peines prononcées ne sont pas dissuasives compte tenu du niveau colossal des bénéfices réalisés.

 

Les Agences Régionales de Santé sont nuisibles et hors de prix.

Les ARS ont été créées par la loi HPST le 21 juillet 2009 pour diminuer les dépenses sanitaires et améliorer le système de santé.

Mais le bilan de leurs 15 années d’exercice est dramatique. Avant leur création, notre système était réputé être l’un des meilleurs du monde, les urgences hospitalières fonctionnaient, les petites villes disposaient de leur maternité, la population en était globalement satisfaite des soins et il n’existait pas de déserts médicaux.

Depuis leur création, les ARS[23] ont fermé plusieurs centaines de petites maternités, plus de 80000 lits d’hospitalisation[24], aussi bien dans les hôpitaux publics que dans les hôpitaux privés.  Dès 2017, le nombre de lits de soins curatifs nous situait dans les moins bien lotis d’Europe.

En psychiatrie, les ARS ont imposé une baisse dramatique des lits au point que de nombreux malades psychiatriques trainent dans les rues et sont impliqués dans les faits divers quotidiens. Près d’une centaine de services d’urgence ont cessé leur activité de manière transitoire (quelques nuits, quelques jours) ou définitivement.

Et dans ceux qui restent ouverts, les médias nous rapportent presque chaque semaine qu’un malade meurt en attente sur un brancard sans avoir été examiné par un médecin. Une écrasante majorité de la population estime d’ailleurs que la situation sanitaire se dégrade.

La situation déplorable des Ephad[25] [26] n’a pas été remarquée par les ARS qui ont très mal rempli leur mission de surveillance.

Devant la commission d’enquête, Victor Castanet a mis en cause la « porosité très forte entre le privé et le public dans ce secteur. Un certain nombre d’anciens hauts fonctionnaires des ARS ont été embauchés par (les groupes privés) Orpea, Korian et d’autres »

 

. « Certains anciens inspecteurs travaillent aujourd’hui au sein du groupe Orpea donc connaissent les mécanismes de contrôle, ont un certain nombre de relations encore avec les ARS »[27].

Depuis la création des ARS, les inégalités sociales de santé conjuguées aux inégalités territoriales se sont accrues. La synergie, hôpital, médecine de ville, médico-social nécessaire est quasi inexistante. La promesse de démocratie sanitaire en termes de proximité et de participation à la décision n’a été qu’un leurre.

La capacité d’anticipation des ARS a été mise en défaut tout particulièrement lors de la crise COVID-19 où elles se sont contentées de répéter les crédos gouvernementaux les plus fous.

J’ai pu personnellement me rendre compte du comportement autoritaire et du pouvoir de nuisance d’une ARS sur la pratique chirurgicale lorsqu’elle décida d’interdire à un chirurgien d’opérer des mineurs pour leur éviter l’amputation.

Cet ukase avait été pris sans enquête médicale  préalable ni processus contradictoire pour faire plaisir à un centre anticancéreux de province furieux qu’un malade le quitte pour éviter la mutilation proposée; et bien entendu comme pour les autres décisions des ARS aucun processus d’appel n’est possible…

Lorsque j’exerçais des malades de nombreux pays étrangers venaient en France pour bénéficier de chirurgie conservatrice.  Maintenant la férule des ARS oblige certains français à se faire opérer à l’étranger pour éviter l’amputation ! Diriger n’est pas qu’une affaire d’administration et soigner doit rester une tâche de médecins.

Le déclin de notre système de soin jugé l’un des meilleurs au monde avant la création des ARS est souligné par le recul important de notre rang mondial dans toutes les évaluations.

En 2024 le Legatum Prosperity Index classe la France au 20ème rang mondial[28].

Dans le classement OCDE, le système de santé français apparaît peu efficace : 26e place sur 38 pour la qualité des soins., 18e sur 38 pour la sécurité des soins primaires, 19e sur 34 pour le taux de mortalité…

Inefficace pour maintenir la qualité des soins, les agences de santé ont été également incapables d’améliorer le coût du système.  La France est le 4e pays avec les dépenses de santé les plus élevées en points de PIB. L’argent du système de santé français est manifestement mal géré et mal dépensé. Mais les directeurs des agences régionales de santé perçoivent des salaires de mensuels bruts de 16 700 à 17 500 euros !

Franche dégradation de notre système de soins malgré une aggravation de son coût, le bilan des ARS pourrait difficilement être pire !

Durant cette année olympique le gouvernement devrait s’inspirer de la logique sportive. Dans le sport lorsque le travail d’un coach se solde par des défaites la direction le vire.

 

Appliquer cette règle de bon sens aux agences en supprimant toutes celles qui sont inefficaces ou nuisibles génèrerait facilement 40 milliards € d’économies annuelles et libérerait les Français d’un carcan technocratique pesant.

 

 

[1] Il n’existe pas d’intitulé unique pour les « agences ». Elles peuvent prendre différentes formes : autorités administratives indépendantes (AAI ), opérateurs (universités, musées, par exemple) qui proposent un service mais n’ont pas une « responsabilité structurante » et sont « duplicables ». établissement public administratif (EPA) ou établissements publics industriels et commerciaux (EPIC) ; groupements d’intérêt public (GIP), associations ou sociétés.

[2] souvent bien supérieure aux salaires des fonctionnaires

[3] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/1200-agences-d-etat-pour-80-milliards-de-depenses-il-est-temps-de-faire-le-menage-20190529

[4] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/05/01/20002-20140501ARTFIG00038-ces-agences-d-etat-inutiles-et-aux-missions-obscures.php

[5] https://mafr.fr/fr/article/capture-du-regulateur/

[6] Le Prix de l’inégalité Joseph Stiglitz Paris, Les liens qui libèrent, 2012. 390 pages ISBN : 978-2-918597-99-Par Bernard Drevon https://shs.cairn.info/revue-idees-economiques-et-sociales-2013-3- r

[7] N et G Delépine Autopsie d’un confinement aveugle 15/9/2020 éditions Fauve

[8] https://www.lexpress.fr/societe/un-bon-expert-medical-sans-lien-d-interets-ca-n-existe-pas_1077815.html

[9] https://www.marianne.net/societe/118000-euros-de-msd-116000-euros-de-roche-faut-il-s-inquieter-des-liens-entre-labos-et

[10] Multigner L, Ndong JR, Giusti A, Romana M, Delacroix-Maillard H, Cordier S, Jégou B, Thome JP, Blanchet P. Chlordecone exposure and risk of prostate cancer. J Clin Oncol. 2010 Jul 20;28(21):3457-62. doi: 10.1200/JCO.2009.27.2153. Epub 2010 Jun 21. PMID: 20566993.

[11]https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/scandale-du-chlordecone-les-cancers-de-la-prostate-reconnus-comme-maladie-professionnelle-1187023.html

[12]https://www.krebsdaten.de/Krebs/EN/Content/Cancer_sites/Prostate_cancer/prostate_cancer_node.html

[13]La face cachée des médicaments N Delépine éditions Michalon 2011

[14] Ce scandale est abondamment détaillé dans notre livre la face cachée des médicaments paru en mai 2011.

[15] En 1998, le docteur Doug Watson, scientifique salarié de Merck, avait présenté une analyse rapportant plus de complications cardiaques avec le Vioxx qu’avec d’autres anti inflammatoires. s. Ces données n’ont apparemment jamais été publiées.

[16] atlantico.fr › article › decryptageLe Vioxx : un scandale passé inaperçu | Atlantico.fr

[17] Risque d’infarctus aigu du myocarde et de mort cardiaque subite chez les patients traités par anti-inflammatoires non stéroïdiens sélectifs et non sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 : étude cas-témoin nichée, The Lancet, Février 2005

[18] https://www.finance.senate.gov/imo/media/doc/111804dgtest.pdf

[19] Maître Antoine Béguin, Jean-Christope Brisard « Effets secondaires : le scandale français »,, 2016.

[20] https://www.ladepeche.fr/2022/01/28/covid-19-les-vaccins-et-les-tests-ont-coute-plus-de-13-milliards-deuros-en-2021-10074438.php

[21] ttps://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/03/29/pandemie-de-covid-19-le-grand-gaspillage-des-vaccins_6119589_1650684.html

[22] Myocardite, thrombose… Tout ce que l’on sait des effets secondaires de la vaccination contre le Covid (medisite.fr)

[23] Précédé par les ARH agences régionales d’hospitalisation créées en 1996 par A Juppé qui avaient commencé la destruction des maternités et des services de psychiatrie

[24] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-comment-la-france-a-perdu-pres-de-80-000-lits-d-hospitalisation-publics-en-vingt-ans_4833931.html

[25] Victor Castanet Les fossoyeurs: Édition Poche – 25 janvier 2023

[26]Le scandale des EHPAD de France Carp et Hella Kherief

[27] https://www.lavoixdunord.fr/1138671/article/2022-02-09/ehpad-orpea-devant-le-parlement-la-faillite-des-agences-regionales-mise-en-cause

[28] https://prosperity.com/about-prosperity/prosperity-index

2024 04 13 Version courte NUMEROTE CANDE

 

Couv Dysphorie de genre

 

GENDER DYSPHORIA   

version anglaise

Transgenrisme : le modèle « affirmatif »  de soins de genre abandonné en Grande-Bretagne

 

Par Dr G DELEPINE[1]

 

 

Pendant deux décennies, il suffisait qu’un mineur anglais se dise d’un genre différent de son sexe biologique pour que la clinique Tavistock lui prescrive des bloqueurs de puberté et/ou lui inflige des mutilations génitales, tandis que ceux qui trouvaient cette pratique dangereuse étaient poursuivis pour transphobie [2] [3] [4].

 

En Grande-Bretagne, les graves conséquences de cette politique ont été révélées par la plainte de Keira Bell[5] en justice[6] [7], médiatisées par des journalistes courageux[8] et parfaitement analysées dans l’étude du docteur Cass[9] réalisée à la demande du service national de santé (NHS). Depuis, le NHS met en application les mesures qu’elle préconisait et qui méritent d’être rappelées.

 

 

Quelques conclusions du rapport Cass

 

Ce rapport contredit totalement les informations que le World Professional Association for Transgender Health (WPATH), les cliniciens et les militants pro transgenre donnaient aux enfants et à leurs parents.

Dans la prise en charge des mineurs en souffrance de genre, le NHS a ignoré les soins de santé fondés sur des preuves que tous les patients ont le droit d’attendre.

 

Les services de soins de genre ne conservaient pas de données adéquates sur les enfants qu’ils traitaient, ni sur leurs résultats; il est donc impossible de connaître l’ampleur du préjudice qui leur a été causé.

 

De nombreux adolescents considérés comme atteints de dysphorie de genre souffrent de troubles mentaux et de difficultés neurocognitives, rendant difficile de prédire le développement de leur identité de genre.

 

Il est surprenant que les autorités médicales aient pu ignorer ces dérives durant des décennies.

 

Il est scandaleux que les croyances des adultes leur aient permis de décider des soins de santé pour des enfants, et incompréhensible que les militants pros transgenres extérieurs au NHS aient eu autant d’influence sur ces pratiques.

Ce n’est qu’en tirant les leçons de ces erreurs qu’un nouveau scandale sanitaire pourra être évité.

 

 

 

Le diagnostic du « genre » ne doit plus reposer sur la seule « affirmation » d’un ressenti.

 

Le diagnostic de dystrophie de genre nécessite une approche médicale globale du développement de l’identité sexuelle chez les enfants.

L’affirmation par l’intéressé d’un mal être qu’il attribue à son identité sexuelle ne suffit plus au diagnostic de dystrophie de genre, mais constitue seulement le symptôme d’un malaise qu’il convient d’analyser médicalement.

 

Les nouvelles directives précisent que « les évaluations doivent être respectueuses de l’expérience de l’enfant ou de l’adolescent et tenir compte de son développement ».

 

La transition sociale est déconseillée chez les mineurs

La transition sociale consiste à s’identifier d’un genre différent de son sexe tant dans les relations avec autrui (en demandant de se faire appeler par un nouveau prénom du sexe opposé) que dans les formalités administratives.

 

Les nouvelles directives du NHS considèrent la transition sociale comme une intervention psychosociale qui peut avoir des effets importants sur le fonctionnement psychologique.

 

Le NHS la déconseille fortement chez les enfants et précise qu’elle ne doit être entreprise que pour atténuer ou prévenir une détresse cliniquement significative ou une altération significative du fonctionnement social, et qu’elle doit toujours être précédée d’un processus de consentement éclairé explicite.

 

La psychothérapie : premier et principal traitement

 

Tous les jeunes souffrant de dysphorie de genre seront d’abord traités par une psychothérapie et une psychoéducation axée sur le développement prenant en compte un éventail large de pathologies, en plus de la dysphorie de genre.

 

Pour ceux qui souhaitent entreprendre un traitement médical, l’éligibilité sera déterminée par un service centralisé, sur recommandation d’un médecin généraliste ou d’un autre prestataire du NHS.

 

Les traitements hormonaux ne doivent plus être prescrits que dans le cadre d’essais.

 

Le World Professional Association for Transgender Health  et les lobbys pros transgenres avaient imposé le crédo selon lequel les jeunes souffrant de dysphorie de genre bénéficieraient de « soins de santé transgenres » comportant bloqueurs de puberté et/ou hormones croisées.

 

Cette hypothèse scientifiquement infondée est récusée par le NHS qui prône maintenant une approche médicale adaptée aux besoins spécifiques de la personne à la suite d’une exploration thérapeutique minutieuse et « peut nécessiter de se concentrer sur la prise en charge d’autres besoins et risques cliniques avec des services locaux en réseau ».

 

Les bloqueurs de puberté dont on ne connait ni les effets à moyen et long terme chez des sujets sains ne seront dorénavant délivrés que dans le cadre de protocoles de recherche formels bien structurés et ayant été revus par les comités d’éthique.

 

Tous les mineurs pour lesquels un traitement hormonal est envisagé devront être inscrits préalablement à une étude de recherche prospective afin d’en apprendre davantage sur les effets des interventions hormonales, et d’apporter une contribution internationale dans ce domaine de la médecine.

 

Les études devront suivre les mineurs au moins jusqu’à l’âge adulte.

 

 

Un traitement ne peut se discuter qu’en cas de « dysphorie de genre » avérée

Le NHS insiste sur la distinction entre le diagnostic d’« incongruence de genre » qui n’est pas nécessairement associé à une détresse, et le diagnostic de « dysphorie de genre » qui est caractérisé par une détresse importante et/ou des déficiences fonctionnelles.

 

Les traitements ne doivent envisagés qu’en cas de « dysphorie de genre ».

L’incongruence de genre ne repose pas sur des objectifs cliniques de traitement, au-delà du désir de l’individu d’aligner son corps sur sa vision interne de son identité de genre.

 

Les nouvelles directives du NHS représentent donc un rejet total de l’approche adoptée au cours de la dernière décennie en matière de gestion des mineurs souffrant de dysphorie de genre.

 

La France toujours en retard

 

En France l’idéologie trans genre domine toujours la pratique[10] [11] Les mineurs peuvent décider de leur genre et exiger de se faire appeler par un autre prénom par leurs camarades de classe et leur professeur sans examen médical et psychiatrique préalable, ni discussion en classe du problème avec les autres élèves que cela heurte. Et celui qui s’y refuse et exprime ses inquiétudes est facilement accusé de transphobie dans les médias et poursuivi en justice.[12]

 

Et si l’Académie de médecine a émis des réticences aux traitements médicaux des mineurs ceux-ci sont toujours autorisés et ne sont pas réservés lors  d’ essais strictement surveillés.

 

Combien de temps encore une pareille situation contraire aux données actuelles de la science démontrées en Grande-Bretagne, Suède, Norvège et dangereuse pour les mineurs sera tolérée ?

 

Il faut espérer que la prochaine réunion de l’Assemblée nationale validera la loi que les sénateurs républicains ont élaborée pour protéger nos enfants des dérives d’une idéologie mortifère bénéficiant d’une propagande médiatique qui ne sert que les intérêts de certains laboratoires pharmaceutiques et de certains chirurgiens, et autres professionnels de santé, ou de « bien être » concernés (épilation, etc).

 

[1] Dysphorie de genre par N et G Delepine Fauves éditions 2023

Gender dysphoria N et G Delépine in english fauves éditions 2024

[2] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/katheen-stock-lesbienne-et-militante-feministe-derniere-victime-du-wokisme-britannique-20211106

[3] https://etudiant.lefigaro.fr/article/accuses-de-transphobie-200-universitaires-britanniques-denoncent-les-intimidations-de-militants-woke-et-la-complicite-des-universites_c00b8ef6-2f4b-11ec-a72f-84311d091266/

[4] https://www.gov.uk/guidance/equality-act-2010-guidance

[5] https://www.persuasion.community/p/keira-bell-my-story

[6] High Court of Justice, 1/12/2020, Quincy Bell ans A v. Tavistock and Portman NHS Trust and others, 2020 EWHC 3274 https://www.judiciary.uk/judgments/r-on-the-application-of-quincy-bell-and-a-v-tavistock-and-portman-nhs-trust-and-others/

[7] https://www.judiciary.uk/wp-content/uploads/2020/12/Bell-v-Tavistock-Judgment.pdf

[8] https://segm.org/GIDS-puberty-blockers-minors-the-times-special-report

[9] https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/

[10] Idéologie du genre, cheval de Troie du wokisme et du transhumanisme – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

[11][11] Dysphorie de genre & transmania : aspects médicaux/sociétaux | Mondialisation – Centre de Recherche sur la Mondialisation

[12] Circulaire Blanquer Septembre 2021

 

 

 

 

Les responsables des jeux para-olympiques de Paris font courir un homme biologique contre des femmes

 

Par le dr Gerard Delépine

 

 Le 4 sept 24

Pour promouvoir les transgenres, les organisateurs des jeux para olympiques permettent aux hommes biologiques d’essayer de voler des titres que les femmes méritent par leurs efforts intensifs.

Mais que font les associations de défense des femmes pour dénoncer cette injustice ?

 

Le sexe est une réalité biologique dont on ne peut pas changer.[1][2]

Le sexe est déterminé lors de la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques et physiologiques des individus. À l’adolescence, la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettiques et musculaires, conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes, l’élargissement des épaules, un développement supérieur du cœur (+ 20 % en moyenne) et de la capacité pulmonaire, un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 %.

Ces caractéristiques physiques plus développées chez l’homme expliquent des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines illustre la différence de 10 % à 20 % en faveur des hommes dans la plupart des sports : lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s). Ces différences de performances démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un « construit social », qu’on peut en changer selon son bon plaisir. Pour respecter l’équité ces différences de performances liées au sexe imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

 

 

 

Les trans doivent être aidés, mais pas aux dépens des femmes.[3] [4]

Les trans sont des êtres qui souffrent car il est difficile de nier sa réalité biologique. Leur mal être se traduit par leur taux de suicide considérable (40%), dix à vingt fois supérieur à celui des hétérosexuels. Prétendant que leur souffrance serait due à la discrimination dont ils se sentent victimes, les trans ont obtenu des dérogations considérables au droit commun et en particulier de pouvoir être reconnu du sexe de leur choix sur simple affirmation, de pouvoir choisir un prénom, d’exiger qu’on les appelle par ce prénom, de fréquenter les vestiaires et toilettes du sexe opposé à leur sexe de naissance, d’être enfermés dans les prisons de leur genre déclaré et dans de nombreux pays de participer aux compétions du sexe auquel ils s’identifient.

Pour les hommes trans (nés femmes) ces dérogations ne posent que des problèmes mineurs pour les hommes de naissance et pour la société, vu l’infériorité habituelle des femmes en compétition (voir plus haut).

Mais les femmes trans (nées hommes et ayant très majoritairement conservé leurs attributs virils) représentent un risque sécuritaire réel pour les femmes dans les lieux qui leur étaient jadis réservés (toilettes, vestiaires, douches, prisons) et un problème grave d’équité dans les sports de haut niveau et les compétitions internationales.

 

Même avec un taux de testostérone bas, les femmes trans  (nées hommes) conservent un avantage physiologique

Un homme qui s’affirme femme trans, même s’il se bourre d’œstrogènes et a un faible taux de testostérone, conserve un cœur et des poumons plus performants, une taille plus grande, des membres plus longs, une répartition des graisses différente et une masse musculaire supérieure qui rend inéquitable la compétition avec les femmes.

L’exemple des icones sportives trans est très démonstratif. En se prétendant femme, Halba Diouf est passé de la 980ème place nationale à la 58ème place mondiale. Lia Thomas, nageuse américaine trans classée 554 ième au 200 m libre et 65e au 500 m libre au classement masculin 2018-2019 avant sa transition est devenue en 2021-2022 cinquième du 200 m libre, et première du 500 m libre dans les catégories féminines.

Accepter l’inclusion des hommes qui se disent femmes dans les compétitions sportives féminines de haut niveau lèse donc gravement le respect de l’égalité femmes/hommes[5], l’équité et les droits des sportives professionnelles, menace leurs financements et risque de remettre en cause les victoires obtenues après de difficiles luttes pour améliorer la visibilité et le statut du sport féminin.

Briser l’espoir de médaille (et de reconnaissance financière) de la majorité des sportives de haut niveau pour permettre à une infime minorité de « réaliser leur rêve » est discriminant et injuste. En démocratie les minorités ne doivent pas dicter leur loi à la majorité. Actuellement rien n’empêche les trans de pratiquer le sport amateur de leur choix.

Mais être professionnel implique de respecter les règles internationales de la profession et s’ils veulent concourir au plus haut niveau ils sont les bienvenus dans les compétitions « libres » maintenant proposées dans de nombreux sports.

 

Aux jeux olympiques, les fédérations sportives internationales séparent les individus selon leurs capacités physiques.

 

Le test de féminité basé sur la recherche chromosomique par prélèvement de la muqueuse buccale à l’aide d’un coton tige mis en place en 1968 par les fédérations sportives internationales permettait de voir si les athlètes sont bien biologiquement féminines (XX).

Il a été remplacé en 1991 par le test PCR/SRY afin de non plus chercher le deuxième X mais la présence du chromosome Y ; son utilisation systématique a été supprimé lors des JO de Sydney en 2000 au profit du dosage de la testostérone dont les insuffisances expliquent les victoires en cascade des trans dans les compétitions féminines et les controverses actuelles.

Pour les Jeux olympiques, les fédérations sportives internationales ont édicté des règles séparant, dans les épreuves individuelles, les hommes des femmes, les biens portants des handicapés et ont imposé des catégories de poids dans certains sports (boxe, haltérophilie, judo, lutte, taekwondo, voile). La quasi-totalité des fédérations sportives internationales réservent actuellement la participation aux épreuves féminines aux femmes biologiques, certaines acceptant cependant les femmes trans à condition qu’elles n’aient pas fait de puberté masculine.

A Paris, la propagande pour les transgenres prime sur l’équité sportive comme l’ont montré les cérémonies d’ouverture et les organisateurs des jeux para olympiques appliquent les règles de la World Para Athletics qui reprend les critères en vogue à Sidney en 2000 : l’état civil de l’athlète, pour déterminer son genre, et un taux de testostérone en dessous de dix nanomoles par litre de sang pendant au moins douze mois avant la première compétition.

Après le triste exemple des médailles d’or et d’argent de boxe « féminine » attribuées à des personnes de sexe biologique masculin (porteurs de chromosome Y), la participation de Valentina Petrillo aux épreuves féminines para-athlétiques des 100, 200 et 400 mètres catégorie des déficients visuels confirme la volonté de certaines élites de privilégier le plaisir des femmes trans aux droits des femmes biologiques.

 

L’inclusion ne doit pas se faire au détriment de l’équité.

En 2021 plus de 30 athlètes féminines italiennes signèrent une pétition réclamant d’exclure les hommes biologiques des compétitions féminines[6].

Mariuccia Quilleri, athlète et avocate italienne, regrettant la non-sélection d’une femme biologique au profit de cet athlète avait alors déclaré :

« Cela me fait bouillirUne athlète féminine talentueuse, travailleuse et exceptionnelle est exclue du 400 m T12 à cause d’un père de famille de 50 ans qui se produit sur la scène mondiale ». Espérons qu’à Paris les efforts des athlètes femmes leur permettront de conserver les trophées para olympiques aux femmes biologiques.

Pour les trans genres, qui sont des personnes en souffrance qui méritent qu’on les aide, on peut craindre que leur surreprésentation médiatique ne leur soit en réalité nocive en particulier lorsqu’elle expose des injustices commises en leur nom.

Sans le vouloir, les extrémistes de leur cause, la desservent; ils devraient méditer le vieil adage pour vivre heureux vivons caché !

 

 

[1] le CIO et « le sexe pour les nuls » – Profession Gendarme (profession-gendarme.com)

[2] Dysphorie de genre & transmania : aspects médicaux/sociétaux | Dr Nicole Delépine pédiatre oncologue – Profession Gendarme (profession-gendarme.com)

[3] Voir « dysphorie de genre » par N et G Delépine fauves editions 2023

[4] Nouveau Monde — Aux JO de Paris, les hommes biologiques peuvent frapper les femmes (nouveau-monde.ca)

[5] Rappelons le scandale de la box féminine aux JO de Paris https://qactus.fr/2024/08/04/france-le-vice-president-europeen-de-la-world-boxing-organization-a-confirme-que-la-boxeuse-algerienne-imane-khelif-est-un-homme/

[6] https://www.nationalreview.com/news/male-qualifies-for-womens-paralympic-sprinting-semi-finals/

Ecoutez cette très intéressante vidéo de l’avocat Carlo Brusa qui a crée REACTION19  et s’est beaucoup battu tout au long de la plandémie pour sortir les arguments juridiques capables de nous faire sortir plus vite de cette mascarade planétaire mortifère

gardasil mascarade 

 

Ici Maitre Brusa tente une action juridique pour faire stopper l’injection vaccinale de gardasil en particulier dans les écoles dès cette rentrée !!

 

Merci à lui

 

partagez largement

informez et rejoignez reaction 19

 

LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER  car ils veulent nous injecter des pseudovax à ARN  (voire superpuissants dits replicants )  il est urgent de rester unis  et d’informer encore et encore

 

 

LA VIDEO DU 4 SEPT 2024

 

Reaction19.fr – 030924 – Gardasil 9 une mascarade vaccinale

 

 

 

 

 

Quelques items

 

mais lisez sa lettre au ministère :040924-lettre-RAR-Minsitere-de-la-Sante-et-de-la-Prevention-

 

 

A la suite des découvertes de l’Association Corvelda italienne (en Italie pas de vax dans les collèges ) il met en exergue que ce qui est déclaré sur le produit gardasil est

 

une   FAUSSE DECLARATION  ( ce qui a été extrait d’une fiole de gardasil  est un Produit non conforme par rapport à la description : deux souches manquent !)

 

 

TROMPERIE  EN BANDE ORGANISEE   CE DOIT ÊTRE SUFFISANT POUR FAIRE INTERDIRE LE PRODUIT

 

CE QUI EST INSCRIT SUR LE PRODUIT N EST PAS LA REALITE

 

 

PAR AILLEURS PRESENCE DE TOXIQUES NON DECLARES   sur le widal   DONC SITUATION JURIDIQUE : mise en circulation d’un produit nuisible pour la santé

 

 

 

 

Faites savoir, connaitre ces informations capitales sur le plan juridique !  la démonstration de l’inefficacité et de la toxicite du Gardasil depuis de nb années n’a pas suffi à éviter cette nouvelle campagne de pub initiée par le président à jarnac au printemps …

 

 

Le Droit va -t-il le permettre ?  Espérons-le

 

 

FAITES LE SAVOIR

 

 

MERCI POUR NOS ENFANTS

 

 

 

 

 

2023 10 10 gardasil résultats et effets secondaires présenté à Marseille le 7 OCT 23

 

Ne craignez pas les épidémies mais
les pervers qui les provoquent
La peur n’évite pas le danger mais, en
paralysant la réflexion, accroit le risque
Docteur Gérard Delépine

 

 

Ne craignez pas les ouveaux virus mais ceux  cliquez sur le lien  pour visionner le diaporama

 

C’est la rentrée sur TV-ADP et on reçoit le Dr Gérard Delépine – CrowdBunker  

avec  le dr Eric Loridan et Eric Montana

commencer l’écoute à 7 mn pour éviter les pb de sons initiaux

teaser Gerard delépine 2 septembre 2024

 

idem commencer après la cinquième  mn temps de réglage du son

 

 

 

Flyer Gardasil F[101921]

 

 

 

Couv Les enfants sacrifiés[43011]

 

 

 

 

ALERTE : Moderna cherche cobayes pour un pseudo vaccin à ARN anti Mpox (anti-variole du singe)

Par le Dr G Delépine

 

La déclaration de l’OMS d’une urgence mondiale pour la variole du singe (Mpox) a permis aux fabricants de vaccins d’engranger de généreuses subventions, des commandes considérables et de belles plus-values boursières.

Et Moderna en profite pour tenter de promouvoir un traitement à ARN qu’elle qualifie à son habitude de vaccin, en osant se vanter des résultats de son produit lors du covid !

Le Mpox est une maladie bénigne, peu contagieuse et facilement évitable.[1]

L’AFP essaie de nous effrayer en insistant sur la contamination des enfants et avançant un taux de mortalité estimé à 3,6 % sans souligner que ce taux n’a été observé qu’en Afrique dans des pays en guerre qui manquent cruellement d’hôpitaux, de soignants, de médicaments, de nourriture, et que la majorité des morts souffraient aussi du sida.

En occident, c’est une maladie bénigne. En Europe et aux USA, lors de l’épidémie de 2022, sur plus de 18500 cas, aucune complication mortelle n’a été signalée. En France, aucun des plus de 5 000 malades recensés au 27 avril 2023 n’est décédé. Cette bénignité contredit totalement l’image de nouvelle peste que l’OMS et les médias tentent d’imposer.

C’est une maladie peu contagieuse. Elle se propage essentiellement (voire exclusivement) par contact direct a peau à peau en touchant les boutons (pustules) d’une personne infectée ou des objets qu’elle a contaminés (linge, couverts, etc.). Le virus pénètre dans l’organisme par des microlésions de la peau. La transmission peut aussi s’effectuer par contact avec des fluides corporels et peut être par les gouttelettes respiratoires après un proche contact prolongé. Les malades sont contagieux tant qu’ils présentent des pustules (près de 3 semaines.

En Europe, elle touche essentiellement les homosexuels mâles surtout multipartenaires ou souffrant du sida comme l’a confirmé l’ONU qui précisait en 2022 que 98% des cas (5996/6099) s’identifiaient comme gays[2].

C’est une maladie facilement évitable par des précautions simples

Les hétérosexuels et les lesbiennes qui ne vivent pas au contact des singes, ni des malades, ont infiniment peu de risque de se contaminer.

En France, comme dans tous les pays riches, les gays et les travailleurs du sexe qui représentent les populations à risque sont généralement bien informés par leurs associations et savent que pour ne pas s’infecter il suffit de respecter les recommandations des autorités sanitaires comme celles de San Francisco en 2022[3] : « éviter les contacts cutanés ou de partager son lit avec un étranger tant que l’épidémie dure » ou celles de New York : « demandez à vos partenaires sexuels s’ils ont une éruption cutanée ou d’autres symptômes compatibles avec le monkeypox. Evitez tout contact peau à peau avec une personne qui présente une éruption cutanée ou d’autres symptômes liés à la variole du singe ». [4]

En France les personnes à risque ont été sensibles aux messages de prévention et aux recommandations, notamment celles avec plus de dix partenaires sexuels au cours des trois derniers mois. Leurs comportements sexuels ont ainsi significativement changé avant et après le 9 mai conduisant à une diminution de la proportion de personnes ayant plus de 10 partenaires dans les 3 derniers mois

L’efficacité de ces précautions est confirmée par Heymann, expert de l’OMS [5]

« les mesures individuelles pour atténuer les risques – en faisant attention si les partenaires sexuels ont des lésions génitales, par exemple – sont la meilleure approche ».

Mais très curieusement les déclarations de l’UE et de l’OMS oublient trop souvent de rappeler les modes de contamination, les mesures d’hygiène simples à respecter pour éviter la maladie et les groupes à risque, officiellement pour éviter de les stigmatiser.

Contrairement à ce qu’affirment l’OMS et l’ONU, les vaccins sont peu efficaces Sous l’influence de donateurs comme Bill Gates qui lui assurent l’essentiel de son budget l’OMS, comme l’ONU poussent les populations vers le dépistage et des vaccins dont ni l’innocuité ni l’efficacité n’ont été correctement évaluées. L’absence d’essais randomisés publiés à ce jour, la rareté de la maladie, le faible nombre de personnes vaccinées et suivies et le trop faible recul dont on dispose actuellement ne permettent en effet d’obtenir aucune certitude scientifique.

En France, les avocats du vaccin Ankara s’appuient sur une étude purement observationnelle (non randomisée) ANRS-174-DOXYVAC[6] incluant seulement 472 homosexuels qui compare les taux de contamination sur deux périodes consécutives (avant et après mai 2022). Ils se félicitent de la diminution du taux de contamination qu’ils attribuent à la vaccination sans aucune preuve réelle du fait de l’évolution décroissante spontanée de nombreuses épidémies, et des modifications des pratiques sexuelles adoptées par les personnes à risque.

Aux États-Unis, le vaccin antivariolique de deuxième génération ACAM2000 a été autorisé par la Food and Drug Administration (FDA) et acheté pour le Strategic National Stockpile (SNS) pour être utilisé lors d’une urgence impliquant la variole. La vaccination avec ACAM2000 est également recommandée pour certains personnels de laboratoire et de soins. Mais aucun essai randomisé n’a étudié son efficacité.

Il en est de même du vaccin JYNNEOS qui n’a été autorisé sur le marché que sur une étude cas clinique de valeur très discutable [7]

De plus ces vaccins de deuxième génération ne sont pas dénués de risque :

« risque documenté de myocardite après la réception des vaccins ACAM2000… et du risque inconnu de myocardite après JYNNEOS [8] » ; « la prévalence incertaine de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou d’autres formes d’immunosuppression dans les zones d’endémie du monkeypox présente un risque de complications vaccinales graves, notamment l’eczéma vaccinatum [9] et la vaccine évolutive, cette dernière étant un effet indésirable événement au cours duquel la réplication incontrôlée du virus de la vaccine entraîne généralement la mort[10] ».

IMVAMUNE est un vaccin antivariolique qui a été testé chez des personnes infectées par le VIH et chez des personnes atteintes de dermatite atopique lors de six essais cliniques publiés qui ont démontré sa sécurité et l’immunogénicité  contre ces maladies. Contre le monkeypox, l’efficacité d’imvamune a été démontrée sur des animaux, mais n’a jamais été l’objet d’essais randomisés chez l’homme. Il reste donc expérimental chez l’homme, même si les agences en ont autorisé sa mise sur le marché.

Le rapport de Santé Publique France du 27 avril 2023  [11] permet de douter de l’efficacité de la vaccination en vie réelle, puisque sur un cluster tourangeau de 19 malades, 10 avaient été vaccinés ! Des infections par Mpox peuvent survenir chez des personnes ayant reçu un schéma complet de vaccination, et il est important de penser à ce diagnostic en cas de lésions typiques de mpox, y compris chez des personnes correctement vaccinées.

Un essai randomisé de vaccins contre le Mpox ne fait pas courir de risque aux non vaccinés et est donc parfaitement éthique si les participants sont parfaitement informés des buts de l’essai, de la composition du vaccin et de ses risques. Et c’est précisément ce qui pose un problème aux candidats à l’essai.

L’essai Mpox de moderna n’utilise pas un vaccin, mais un médicament à ARN

MPower, l’essai de Moderna contre le mpox  est en cours de lancement au Royaume-Uni pour obtenir l’autorisation de sa mise sur le marché avec l’appui du National Institute for Health and Care Research, de la West NHS Foundation Trust.

Contrairement à qu’ils prétendent, il ne s’agit pas d’un vaccin selon la définition de Pasteur. Il ne contient ni d’antigènes issus du virus, ni de virus atténué mais un ARN, comme pour les injections contre le covid. Il s’agit donc en réalité d’un médicament à ARN[12].

Des chercheurs de l’University Hospital Bristol et de la West NHS Foundation Trust prétendent sans sourciller que la maladie serait « une menace mondiale pour la santé publique, et il est urgent de  faire davantage de vaccins pour prévenir de futures épidémies ». Alors que, comme nous l’avons vu, elle ne menace réellement que certains africains et une infime minorité d’occidentaux qui peuvent l’éviter en adoptant un mode de vie plus prudent.

Moderna et ses chercheurs espèrent ainsi obtenir le même soutien institutionnel à leur recherche que celui observé pour le Covid-19. Ils recherchent les cobayes humains indispensables à leur essai. Mais il n’est pas certains que les homosexuels mâles qui s’intéressent à la maladie acceptent de prendre le risque que font courir les médicaments à ARN pour au mieux éviter des pustules qu’ils ont appris à reconnaître. Les myocardites et les complications neurologiques des injections à ARN contre le covid  sont tellement plus dangereuses que le Mpox.

D’abord ne pas nuire constitue le premier devoir du médecin. En Grande-Bretagne, proposer en 2024 une technique à risque pour éviter une maladie bénigne déroge à ce principe intangible que tout médecin a juré de respecter.

Mais il s’agit de chercheurs et d’industriels pour lesquels les motivations ne sont pas médicales mais prioritairement financières…

 

 

 

 

[1] https://www.profession-gendarme.com/pourquoi-loms-fait-du-mpox-une-urgence-mondiale-cherchez-largent/

[2] https://news.un.org/fr/story/2022/07/1124642

[3] https://sfmayor.org/article/san-francisco-declare-local-public-health-emergency-monkeypox

[4] https://www.health.ny.gov/diseases/communicable/zoonoses/monkeypox/

[5] https://nypost.com/2022/05/23/who-expert-david-heymann-says-monkeypox-outbreak-came-from-sex-at-european-raves/

[6] https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S2666-7762%2824%2900187-X

[7] https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMoa2215201

[8]  https://www.cdc.gov/vaccines/acip/recs/grade/JYNNEOS-orthopoxvirus-primary-pq1-2.html

[9] Reed JL, Scott DE, Bray M. Eczema vaccinatum. Clin Infect Dis. 2012 Mar;54(6):832-40. doi: 10.1093/cid/cir952. Epub 2012 Jan 30. PMID: 22291103. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/22291103/

[10] Bray M, Wright ME. Progressive vaccinia. Clin Infect Dis. 2003 Mar 15;36(6):766-74. doi: 10.1086/374244. Epub 2003 Feb 20. PMID: 12627361. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/12627361/

[11] https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2023/variole-du-singe-mpox-point-de-situation-en-france-au-27-avril-2023

[12] Cela témoigne de la volonté de généraliser les injections à ARN injustement dénommées vaccins et contre lesquelles le Pr Péronne met en garde à nouveau. 1984 sur X : « Le Pr Péronne alerte sur l’Agenda mondialiste !! COVID ➡️ vaccins Variole du singe ➡️ vaccins Le gouvernement illégitime prépare la mise en place d’une obligation généralisée des injections ARNm.!! Un soulèvement est indispensable..nous sommes tous en danger !!! https://t.co/md9VSqysY2 » / X

15/08/2024 (2024-08-15)

[Publication initiale : profession-gendarme.com]

Par le Dr Gérard Delepine

Pendant que nous avons peur, les politiques continuent à déployer leur arsenal totalitaire1.

Ne craignez plus les rumeurs de pandémies qui nous menaceraient

Depuis le covid l’OMS2, l’ONU3, l’Union européenne et même la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge4 ne cessent de nous alerter sur l’imminence d’une pandémie mortelle : nouveau variant du covid, variole du singe, grippe aviaire, Klebsielle et même une maladie fictive, la maladie X5.

Leur propagande vise à raviver la peur qui a figé la réflexion des populations lors de la crise covid et leur a fait accepter des mesures liberticides inutiles.

Rappelons l’illogisme des mesures anti-covid et leurs résultats désastreux

La crise du covid a constitué une expérience sociologique de soumission des peuples par la peur. Tout au long de la crise les dirigeants nous ont imposé des mesures conseillées par l’OMS sans aucune base scientifique et les agences sanitaires les ont validées par obéissance aux politiques comme le démontrent les dossiers récemment publiés de l’institut Koch (RKI files)6 7 (largement publiés par la presse mainstream allemande alors que les médias français restent terriblement silencieux).

Lors de la crise de la grippe asiatique de 1957-1958, qui était particulièrement virulente et, comme le covid, a décimé les plus fragiles8 (le plus souvent non soignés), le mot d’ordre diffusé par le gouvernement était de « ne pas ajouter la panique à la maladie».

Durant la crise covid, au contraire les consignes semblaient plutôt « amplifier l’angoisse par une présentation terrorisante des faits, accroître les conséquences de la maladie en interdisant aux médecins de donner des antibiotiques, égrener chaque soir le nombre de morts attribuées au covid, en majorer le nombre en donnant des primes à ceux qui en déclarent…» Cette politique terrorisante, très efficace, a permis d’imposer sans grande réaction populaire des mesures liberticides scientifiquement infondées et médicalement inefficaces.

Le confinement aveugle, enfermant ensemble malades et bien portants, a été conseillé par l’OMS sur la foi d’une simulation biaisée alors qu’il avait été exclu des mesures sanitaires anti-épidémie depuis ses résultats catastrophiques lors de la peste de Marseille de 1720, comme nous l’avions rappelé dès le 27 mars 20209. La nocivité du confinement est d’ailleurs parfaitement illustrée par la comparaison du nombre de contaminations et de morts journalières en Belgique (confinée) et aux Pays-Bas (non confinés).

Facilitant les contaminations le confinement a, de plus, été responsable de troubles psychologiques majeurs, d’une catastrophe scolaire sans précédent, de la grave crise économique et de l’explosion de la dette que nous subissons10 11. Les publications qui osent encore le glorifier utilisent presque toujours des simulations multipliant par 5 à 10 la réelle mortalité du covid pour prétendre « nous avons sauvé des millions de vies ».

Les pass, outil d’apartheid entre soumis et résistants ont été, d’après les données de l’OMS, totalement incapables de limiter l’extension de l’épidémie en France comme dans les autres pays européens qui les ont imposés et n’ont constitué qu’un moyen de chantage pour faire vacciner :

 

Les injections anti-covid ont été inefficaces et toxiques.

La généralisation des injections prétendument vaccinales a été suivie par une augmentation des contaminations et de la mortalité

 

Globalement les pays qui ont imposé les mesures prescrites par l’OMS ont souffert des mortalités covid par million d’habitants les plus élevées.

L’OMS et nos gouvernants veulent encore nous contrôler par la peur

Le covid ne terrorise plus assez : malgré les alertes réitérées aux nièmes rappels d’injections covid, la population a compris qu’elles ne protègent pas et qu’elles exposent à des complications parfois mortelles (cardiopathies).

Les tentatives de l’OMS pour créer la peur avec la variole du singe12 13 ont été peu efficaces. Il est vrai que pour un hétérosexuel le risque d’attraper la variole du singe est infime et celui d’en mourir pratiquement nul14 15.

Mais l’OMS réunit un comité d’urgence le 14 août pour décréter une urgence sanitaire et tenter d’imposer de nouveau les mesures liberticides qui ont fait tant de dégâts lors du covid.

Ne doutons pas que les pays qui ont souffert de ces mesures (Chine, Inde, Russie) sauront réfréner les ambitions totalitaires de l’OMS et espérons que les populations occidentales se réveilleront enfin pour défendre leurs libertés.

La grippe aviaire16 est également brandie pour engendrer la peur et l’OMS a conclu des accords avec 15 fabricants de vaccins, dans le cadre de la mise en œuvre du plan PIP (Pandemic Influenza Preparedness), après la large médiatisation de l’unique cas humain américain de grippe A (H5N1) fin mars 2024 et les 4 cas de grippe A (H7N2.

Les autorités sanitaires américaines (U.S. Department of Health and Human Services) ont prétendu que certains virus comme le H5N1 pouvaient entraîner une pandémie et menacer la sécurité des USA pour justifier la mise sur le marché de tests diagnostic et de pseudovaccins expérimentaux produits par la société Seqirus qui a reçu des millions de dollars pour préparer les futurs vaccins. 665 000 doses du vaccin contre le H5N8 ont déjà été commandées par la Commission européenne avec une option de 40 millions de doses pour les 4 prochaines années17Comme quoi un seul cas humain de grippe aviaire peut rapporter énormément !

Le 30 septembre 2020, l’Agence régionale de santé de la Guyane française a signalé que l’arbovirus Oropouche18 qui sévit en Amérique du Sud avait été détecté pour la première fois en Guyane française (sept cas confirmés dans le village de Saül). Mais cette annonce n’a pas suscité de panique du fait de l’absence de transmission interhumaine de cette grippe tropicale et de sa très grande bénignité19 établie sur les dizaines de milliers de cas rapportés jusqu’ici. À nouveau la presse d’août 2024 se fait l’écho d’un virus inarrêtable et potentiellement mortel qui pourrait arriver en Europe.20 On n’arrête pas le délire en tous cas.

Déçus que leurs mises en garde contre les virus connus n’effraient plus suffisamment les populations, l’OMS, l’ONU, la Croix Rouge21 et les médias tentent d’y parvenir avec un futur virus hypothétique, le virus X (que certains préparent peut-être dans des laboratoires supposés fabriquer des vaccins ?) qui a été à l’honneur lors d’une table ronde intitulée « se préparer à la maladie X » du Forum économique mondial de Davos du 17 janvier 2024.

Tous les organismes supranationaux essaient nous faire croire, avec l’appui des médias subventionnés (c’est-à-dire toutes !), qu’une prochaine pandémie est inévitable : « La question n’est pas tant de savoir “si” une prochaine pandémie va se produire, mais bien plutôt quand»22.

Il faut espérer que les populations échaudées par la crise covid ne seront plus dupes de ces « machins »23 ennemis de nos libertés.

Il n’y a aucune raison de craindre les épidémies en France en 2024

Les épidémies ont toujours émaillé l’histoire de l’espèce humaine. Les plus mortifères (peste, typhus…) ont été vaincues par l’hygiène. L’eau potable a éradiqué les maladies qui se transmettent uniquement par voie féco-orale (choléra, typhoïde, poliomyélite, hépatite A…). Les antibiotiques se sont révélés irremplaçables pour lutter contre la tuberculose, la lèpre, la scarlatine et les vaccins décisifs contre variole et la fièvre jaune. Et si la mortalité du covid a été élevée, c’est précisément la faute des mesures imposées par les autorités telles que l’effacement des médecins, l’interdiction de traiter par antibiotiques et/ou hydroxychloroquine ou Ivermectine qui leur a été faite. Cette mortalité a été largement amplifiée par les ordres des décideurs d’injecter les personnes âgées par du Rivotril au moindre doute de possible covid.24

En 2024, en France Il n’y a donc aucune raison logique de craindre une épidémie mortifère au point de se soumettre sans réfléchir à n’importe quel ukase liberticide que rêve de nous imposer l’OMS comme les confinements, les pass ou des injections expérimentales qualifiées de vaccins.

Les objectifs de l’ONU : faire peur pour restreindre nos libertés et imposer des vaccins

Exemple de propagande terrorisante de l’ONU25 : « des pandémies futures vont apparaître plus souvent, se propageront plus rapidement, causeront plus de dommages à l’économie mondiale et tueront plus de personnes que la COVID-19, à moins que l’approche globale de la lutte contre les maladies infectieuses ne soit modifiée… Pour nous échapper de l’ère des pandémies, nous devons, en plus de la réaction, nous concentrer sur la prévention… Le rapport propose également un certain nombre d’options politiques qui permettraient de faire face et de réduire le risque de pandémie. En voici quelques-unes : Un Conseil intergouvernemental de haut niveau sur la prévention des pandémies… L’approche “Un monde, une santé” pourrait être institutionalisée par les Gouvernements nationaux… »

L’OMS a tenté de faire adopter un règlement sanitaire international contraignant pour instaurer son pouvoir supranational. Après le rejet de ce projet par une majorité d’états, elle a réintroduit une grande partie de ses mesures par des amendements avalisés à la va-vite par une minorité.

Ces amendements prévoient que l’OMS peut déclarer des urgences sanitaires et décréter alors des mesures telles que des interdictions de voyager, un contrôle de l’information, des obligations vaccinales et une surveillance sur vous et votre famille. Il est urgent que la France se retire de ce règlement sanitaire et de convaincre nos élus de le faire.

Pour riposter, signer la pétition « Rejetez le Règlement Sanitaire International », exhortant notre gouvernement à se retirer du RSI et à protéger nos libertés : https://cgo.ac/sci0YgjK

L’Union Européenne contre les libertés fondamentales

La constitution européenne proclame les droits de l’Homme, mais la Commission européenne édicte constamment des mesures visant à les réduire, le prétexte officiel le plus fréquent de ces dernières années étant de protéger la santé.

La Belgique, l’Allemagne, la Grèce, la Lettonie et le Portugal envisagent de tester une nouvelle carte de vaccination dans divers formats (cartes imprimées, versions numériques pour smartphones). L’université de Crète (Grèce) coordonne ce projet de carte européenne de vaccination avec un financement de 7,3 millions d’euros du programme EU4Health de la Commission européenne.

Cette carte européenne de vaccination suit les critères du Réseau mondial de certification numérique de la santé de l’Organisation mondiale de la santé et vise à promouvoir un « passeport numérique mondial » que les mondialistes rêvent d’imposer.

L’avocat néerlandais Meike Terhorst a qualifié ce passeport de vaccination numérique de « menace directe à notre liberté et aussi à la souveraineté de tout État… Tous nos pouvoirs sont cédés aux mondialistes, au groupe des banquiers et des investisseurs». Il représente en effet d’une menace directe contre nos libertés de se déplacer et de disposer librement de son corps.

Fitts a précisé :

« L’objectif est le contrôle financier. Il n’y a pas d’objectif légitime en matière de santé publique. Les banquiers centraux se cachent derrière un discours sur la santé — des politiques comme confinement sont un moyen de gérer l’inflation et la demande de ressources lorsque la politique monétaire est fortement inflationniste.»

Dr David Bell, médecin de santé publique a renchéri en rappelant les similitudes du projet avec l’eugénisme du nazisme :

« La carte de vaccination proposée reflète un effort croissant d’utilisation des outils de santé publique comme moyen de concentrer les richesses et de fournir un moyen de contrôler les populations. Il rappelle très clairement les approches dans certaines parties de l’Europe avant la Seconde Guerre mondiale, et sert essentiellement un objectif similaire : exclure les individus qui ne suivent pas les instructions gouvernementales de la société. »

Refusons toute carte de vaccination et tout pass d’autant qu’ils ont montré lors du covid qu’ils étaient médicalement inefficaces.

Les libertés n’existent que tant que nous les défendons

Les mondialistes utilisent tous les organismes supranationaux et la corruption de certains de nos élus pour tenter de supprimer les droits fondamentaux des populations et imposer des mesures aux bénéfices de l’élite et de la finance internationale en utilisant la peur.

En France, il n’y a aucune raison objective d’avoir peur des épidémies si on laisse les médecins nous soigner sans qu’ils ne se soumettent aux politiques.26

Si nous ne voulons pas perdre nos droits fondamentaux de citoyens et notre démocratie, rejetons la peur et battons-nous par tous les moyens : lettres aux élus, pétitions, manifestations, vote… Ne les laissons plus faire et nous ferons reculer le totalitarisme une fois de plus !


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Maladie de la vache folle chez les injectés covid :  avis de deux grands scientifiques

(interview du Dr Henrion Caude, généticienne par le Dr Delépine pédiatre oncologue)

Mise au point sur leurs convictions réciproques par rapport au virus covid, et les liens entre Alexandra Henrion Caude et Luc Montagnier.

Les temps de crises sont propices à ce que des imposteurs aux carrières moyennes surgissent attirés par l’espoir d’une reconnaissance sociale.

Cela ne date pas de la plandémie et le professeur de psychopathologie Roland Gori nous y avait préparé avec son livre (et vidéos associées) « la fabrique des imposteurs »[2]. Il avait très clairement décrit ce monde de l’imposture qui sévit dans notre société tant en politique (oh combien) qu’en science et malheureusement en médecine…Depuis que celle-ci veut se faire passer pour de la science alors qu’elle n’est qu’un art, un humanisme utilisant les données scientifiques autant que possible, la qualité des soins a régressé, les cliniciens ayant été mis au second plan par les vrais et surtout les faux scientifiques au service de l’industrie pharmaceutique.

« Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique de l’imposture, sœur siamoise du conformisme. De cette civilisation du faux-semblant, notre démocratie de caméléons est malade, enfermée dans ses normes et propulsée dans l’enfer d’un monde qui tourne à vide. Seules l’ambition de la culture et l’audace de la liberté partagée nous permettraient de créer l’avenir. »

Roland Gori a complété ses analyses au sein de nombreux livres et en particulier en 2022 dans « la fabrique de nos servitudes » [3].

 

Ces derniers temps, combien d’entre nous présentés comme « résistants » pour avoir à un moment donné sonné l’alerte contre ces mesures intempestives (de confinement, masques, fermeture des écoles, distanciation sociale pour imposer ces injections expérimentales) se sont déchirés publiquement sur les réseaux, voire en conférences ? Cette participation active à la division et à la sur-subdivision conduit au morcellement de la « résistance », qui si on ne tire pas la sonnette d’alarme, conduira à sa disparition.

Nous sommes étonnés et attristés de voir de plus en plus de courageux scientifiques, qui ont aidé à la prise de conscience de la comédie covid en utilisant à bon escient leurs compétences et en conséquence ont sauvé des vies, sortir de leur domaine de connaissances pour partager leurs visions en d’autres domaines, voire en virologie, en statistique ou en sociologie comme si la scène médiatique leur octroyait une crédibilité tous-domaines-confondus. Occuper le devant de la scène devient facilement une drogue[4] et pour certains, leur statut de « héros », auquel ils n’avaient jamais aspiré antérieurement, paraît leur manquer, leur être devenu indispensable. Pour rester sur les podiums et profiter des applaudissements du public, ils n’hésitent pas à toutes les ré-écritures possibles.

Il nous semble impératif de rappeler l’importance majeure de ne jamais tomber dans l’insulte ad personam qui ne peut conduire qu’aux vraies manipulations, mais de tenter, autant que faire se peut, de toujours rétablir les faits, rien que les faits.

 

Chacun dans la vie devrait faire ce qu’il peut et ne pas exiger d’autrui la perfection. Mon père, un des fondateurs de la sécurité sociale de 1946 (qui serait bien désespéré de voir ce qu’on en a fait aujourd’hui avec l’imposture de lui laisser le même nom) nous expliquait souvent qu’ « un pur trouve toujours un plus pur qui l’épure ». On le constate au quotidien en tous domaines, santé ou politique au premier chef. Il nous conseillait aussi de travailler avec le « marais » tant que celui qui y appartient reste utile à la cause défendue.  Que de bons conseils de ces vrais « résistants » dont on usurpe de nos jours bien trop souvent la qualification …

 

A ce titre, Gérard et moi avons bataillé depuis longtemps sur de nombreux fronts[5] : l’inefficacité de nombreuses drogues anticancéreuses hors de prix présentées comme révolutionnaires[6], les risques des dépistages des cancers de la prostate et du sein[7] [8], les limites et les risques de certains vaccins[9] ou prétendus tels comme ceux contre le covid[10] en passant par l’endoctrinement sexuel des petits[11].

Nous nous sommes encore retrouvés avec toi, Alexandra, à dénoncer auprès des autorités sanitaires le danger de ces 11 vaccins pour les petits , comme le récent décret  passé à quinze à partir de 2025, ainsi que les dérives au sujet de l’avortement jusqu’à neuf mois et l’euthanasie.

 

En ce qui vous concernent, Alexandra et notre regretté le Pr Luc Montagnier,  aux carrières respectivement et unanimement reconnues, vous prirent le risque de vous confronter à ce marais. Qu’il soit le marais du pouvoir des médias, des gouvernants et des autorités scientifiques officielles, afin de rendre vos connaissances accessibles au plus grand nombre et utiles aux politiques pour servir le bien de l’humanité au lieu d’intérêts financiers de l’industrie. Ou qu’il soit, celui des rues en France comme dans d’autres pays. Pour partager vos mises en garde, il vous fallait quitter le confort (tout relatif) du monde scientifique et monter sur des poubelles, utilisées comme podium, le plus souvent sans micro, ou être trahis par de mauvaises traductions ! Que d’arènes, que de pièges et de mauvaise fois à réfuter… Un combat qui se poursuivait sur les plateaux, comme celui de Touche Pas A mon Poste dont certains ont compris la difficulté de l’exercice (micro mis au plus bas, temps de parole donné aux incompétents), mais qui permettait de toucher des populations que, sinon, on n’atteignait pas. C’est d’ailleurs lors de l’un de ces exercices de gladiateurs que tu as eu Alexandra la joie de rencontrer Gérard (et réciproquement)!

Une chose que j’ai pu apprécier directement, au -delà de votre gentillesse respective, c’est la complémentarité qu’apportaient des disciplines et des êtres comme Luc Montagnier et toi. De quoi raviver le besoin de confronter vos talents pour les conforter, au lieu de les utiliser comme des occasions de divisions. Quels sont tes souvenirs à cet égard car, vous connaissant tous les deux, je fus évidemment sensible à vos prises de position et rencontres ?

(Alexandra) : « Je me souviens en particulier, en 2020, de Luc Montagnier chez Pascal Praud qui expliquait que l’on avait retrouvé des séquences de VIH dans la séquence du virus SARS-CoV-2, alors que je détaillais d’abord sur ThanaTV puis chez Elise Blaise sur TVL et Nexus que je croyais à une expérience de gain de fonction, avec insertion de furine dans le virus, pour le rendre compatible à l’homme. »

Ce qui est remarquable dans cette histoire, c’est que l’un et l’autre aviez exprimé la certitude d’une création du virus en laboratoire. Or, affirmer que le virus était issu de recherche d’un gain de fonction, c’était accepter d’être mis au ban de la communauté scientifique et taxé de complotiste. Nous avions été prévenus par un Lancet[12] puis le journal Science[13] que tout scientifique qui douterait de l’origine naturelle (pangolin/chauve-souris) du virus devrait être condamné et considéré comme propageant des théories conspirationnistes.

Scandale de l’origine du virus : « Nous nous unissons pour condamner fermement les théories du complot suggérant que le COVID-19 n’est pas d’origine naturelle » déclaraient les scientifiques dans le journal Lancet du 7 mars 2020 dont il s’avèrerait que 26 des 27 avaient un lien avec Wuhan, d’après les révélations du Daily Mail[14].

Ainsi, sans vous connaitre à cette époque, et sur la base d’analyses différentes mais complémentaires, vos prises de paroles ont agacé les médias au point de vous malmener. Tandis que ces théories dites complotistes ont finalement été reconnues officiellement comme exactes devant le congrès américain en 2023.

En 2021, une nouvelle complémentarité entre toi et Luc apparait utile pendant que la France découvre le terrible sort de Mauricette Doyer, atteinte de Creutzfeldt-Jakob et où on va vous voir intervenir encore une fois de façon distincte et complémentaire. Je me souviens de Luc Montagnier qui alertait sur le risque de maladie par la formation de prions (interview sur France Soir, octobre 2021).

Et toi Alexandra, ayant fouillé les documents de Pfizer, tu t’étais rendue compte du risque de contaminations qui pourraient engendrer des maladies spongiformes transmissibles.

Lors de différentes réunions, tu avais d’ailleurs alerté des collègues du monde entier dont certains américains, comme le montre ce tweet qui relate ta prise de contact dès septembre 2021 (voir capture d’écran) [15] puisque c’est une publication par Pfizer de février 2021 qui t’avait mis la puce à l’oreille !

C’est d’ailleurs par ce biais que notre collègue, la députée Martine Wonner pensera à te mettre en lien avec Marc Doyer très précocément. Là encore, vos deux hypothèses (celle de Luc sur les prions[16] et celle de toi, Alexandra sur une contamination[17]) sont totalement complémentaires.

(Alexandra) : « Je pense que dans les cas de survenue rapide, dans les 15 jours post-vaccination, il y a eu effectivement besoin d’un élément extérieur telle qu’une contamination, mais que pour les cas de survenue plus tardive, la formation de prions soit primordiale. Ainsi, les deux hypothèses ne sont en rien exclusives l’une de l’autre, mais au contraire complémentaires. J’ai donc transmis ces documents officiels à la famille Doyer en octobre 2021. C’est à ce moment que nous avons travaillé sur les 10 cas de Creutzfeldt-Jacob qui feront l’objet d’une présentation au Congrès de Controverses en Neurologie[18]. A titre posthume, Perez reprendra les données de cette présentation pour en faire une publication avec Moret-Chalmin[19] en 2023, complétant le nombre de cas à 21.»

 

J’en profite pour redire à toutes les familles de patients Creutzfeldt-Jacob survenu après vaccination que mon hypothèse de contamination devrait leur permettre d’attaquer Pfizer sans attendre. J’ai d’ailleurs la grande fierté d’avoir appris par hasard que mon livre « Les apprentis sorciers », dans sa version japonaise, avait été choisi par des avocats pour instruire un procès de victimes contre Pfizer au Japon. »

Cela me rappelle un autre joli fait d’armes où on vous a vus, l’un à côté de l’autre, en vaillants soldats français combattre avec panache en 2022 au Parlement du Luxembourg pour éviter qu’ils ne rendent la vaccination anti-covid obligatoire[20]!»

(Alexandra) : « Effectivement Nicole, un combat que nous avons remporté, en faisant vaciller les députés luxembourgeois dans leurs certitudes qui n’avaient finalement pas passer la vaccination obligatoire chez les moins de 50 ans. La victoire de l’union des compétences même si, là encore, que d’attaques extérieures et presque plus via ceux qui se proclament être de nos rangs ! »

 

Alexandra et moi-même restons très attristées par la disparition brutale et inattendue du Pr Montagnier, ce scientifique intellectuellement très en forme, dont l’absence se fait cruellement sentir en ces temps de grande confusion volontairement entretenue et nous souhaiterions que sa mémoire ne soit pas salie par des combats qui allient puérilité et mensonges. C’est le but de ce petit papier.

 

[2] Editions Babelio 2015  et livre de poche

[3] Editions les liens qui libèrent

[4] Idem pour les politiques chez lesquels le manque d’applaudissements, de reconnaissance les éloigne parfois de leurs convictions moins « populaires » et moins source de compliments etc..

[5] Antérieurement nous tentions d’informer le plus clairement possible sur les faits avérés dans le traitement du cancer afin de guider les patients pour interroger au mieux leur médecin et comprendre leur traitement. Cela a fait depuis les années 2000 l’objet d’une  quinzaine de livres publiés chez Michalon et Fauves éditeurs, et entre autres

[6] Médicaments peu efficaces, souvent toxiques et hors de prix: Inventaire par pathologie des nouveaux traitements qui posent problème (2013)

[7] Le cancer – Un fléau qui rapporte (février 2013)

[8]Cancer – Les bonnes questions à poser à votre médecin (Edition Fauve 2016)

[9] Hystérie vaccinale : Vaccin Gardasil et cancer: un paradoxe (2018, 2024)

[10]Enfants sacrifies du covid (Les) 2022

[11]Dysphorie de genre (octobre 2023)

[12] https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S0140-6736%2820%2930418-9

[13] https://www.science.org/content/article/scientists-strongly-condemn-rumors-and-conspiracy-theories-about-origin-coronavirus

[14] https://www.dailymail.co.uk/news/article-9980015/26-Lancet-scientists-trashed-theory-Covid-leaked-Chinese-lab-links-Wuhan.html

[15] https://x.com/veryvirology/status/1450201898808582145

 

[16] https://www.francesoir.fr/videos-le-defi-de-la-verite/pr-luc-montagnier-des-cas-de-creutzfeldt-jakob-lies-au-vaccin-contre-le (19 novembre 2021)

[17] https://www.ema.europa.eu/en/documents/assessment-report/comirnaty-epar-public-assessment-report_en.pdf (19 février 2021). Relayé avec une note d’informations à la famille Doyer le 8 octobre 2021 et au public en mars 2022 https://x.com/CaudeHenrion/status/1751706188025340287

[18] Moret-Chalmin, Doyer, Henrion-Caude and Montagnier. Abstract sélectionné sous forme de e-poster https://cony2022.comtecmed.com/wp-content/uploads/2022/03/7.pdf

[19] https://ijvtpr.com/index.php/IJVTPR/article/view/66 Publication posthume

[20] https://x.com/CaudeHenrion/status/1547677403819847680

 

2024 06 20 vaccins TV ADP JACKY CASSOU