Article écrit par le Dr Nicole Delépine pour Prévention Santé.
Ne pas confondre prévention et dépistage !
Le dépistage recherche une maladie supposée pouvoir exister chez des personnes qui n’en présentent aucun signe. Le but allégué est de reconnaître et de traiter la maladie au stade le plus précoce possible, espérant ainsi augmenter le pourcentage de guérison de la maladie et l’espérance de vie des personnes dépistées. Hypothèse séduisante, voire intuitive mais non démontrée.

Dr Nicole Delépine
Comme les cancers représentent une cause majeure de mortalité et que leur traitement est souvent plus facile et plus efficace lorsqu’il s’adresse aux plus petites tumeurs, le dépistage parait, théoriquement, une méthode prometteuse pour diminuer la mortalité.
Un bon indice d’efficacité serait la diminution de l’incidence des tumeurs découvertes à un stade très avancé, mais bien d’autres facteurs peuvent être en cause comme la grande médicalisation des Français. Ainsi, l’efficacité et l’innocuité des dépistages restent à démontrer.
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Nicole Delépine, pédiatre et oncologue, est l’auteur, avec son mari le chirurgien Gérard Delépine, de « Cancer, les bonnes questions à poser à votre médecin », un ouvrage destiné à épauler les malades, le plus souvent perdus à l’annonce d’un cancer. « Depuis qu’on est à la retraite, on reçoit beaucoup de coups de fil et mails de la part de patients ou de proches de malades qui nous demandent des conseils sur les traitements », explique le Dr Delépine, qui a dirigé, jusqu’en 2014, le service d’oncologie pédiatrique de Garches, fermé par la direction de l’AP-HP dans des conditions difficiles et douloureuses autant pour l’équipe médicale que pour les petits malades et leurs familles.
