Questions cruciales aux candidats aux législatives sur leur programme santé
Programme santé et réintégration des soignants au cœur des préoccupations des Français
02/06/2022 (2022-06-02)
Par Nicole Delépine
Qu’en est-il des candidats aux législatives ?
La non-réintégration des #SoignantsSuspendus dans un système hospitalier à l’agonie est au-delà de la faute politique. En l’état de la science sur les vaccins Covid et de leur incapacité à protéger de la maladie, il s’agit d’un crime organisé !
11:57 PM · 31 mai 2022·Twitter @medicalfollower
Questionnaire aux candidats. Les mettre au pied du mur pour savoir de quel côté ils seront : soignants-soignés ou gouvernement ?
La santé dont on nous rebat les oreilles pour dire que l’été sera chaud dans les hôpitaux publics en l’absence d’un nombre suffisant de soignants et de médecins est cruellement absente des législatives. L’exigence de réintégration des soignants abusivement suspendus sans justification scientifique devrait être au premier plan de tous les programmes.
Notons que la Martinique a voté à l’unanimité la réintégration des soignants.
Un candidat en Essonne aux législatives nous informe que sur douze candidats il serait le seul à mettre la santé au cœur de son programme dans sa circonscription.
Malheureusement nous craignons que ce soit le cas général
Nous vous proposons donc sur suggestion d’un correspondant motivé J H. des questions à poser à vos candidats dont certaines sont capitales comme la réintégration des soignants. Une réponse à chaque question par oui ou non est intéressante, mais libre à vous de demander en direct à l’occasion d’une rencontre un développement justifiant leurs réponses.
Voici les questions proposées :
12 questions aux candidats aux élections législatives sur les mesures urgentes à prendre en matière de santé.
Merci d’y répondre et de renvoyer les réponses à nicole.delepine1@gmail.com
OU AU SITE DE PUBLICATION DE L’ARTICLE à votre choix ou de publier un article vous-même sur ce sujet
Si les réponses sont suffisamment nombreuses, nous vous en ferons un compte-rendu.
Question n° 1
Rendrez-vous aux médecins leur liberté de soigner conforme au serment d’Hippocrate ?
OUI — NON
Question n° 2
Vous opposerez-vous à toute décision de l’exécutif de rendre la vaccination obligatoire ?
OUI — NON
Question n° 3
Vous opposerez-vous à toute décision de l’exécutif de rendre les tests obligatoires ?
OUI — NON
Question n° 4
Vous opposerez-vous à toute décision de l’exécutif de remettre en place un confinement ?
OUI — NON
Question n° 5
Exigerez-vous le retrait immédiat de l’arrêté du 25 mai 2022 qui interdit le traitement de la variole du singe ?
OUI — NON
Question n° 6
Supprimerez-vous immédiatement le passe sanitaire à l’entrée des hôpitaux ?
OUI — NON
Question n° 7
Abolirez-vous l’obligation du masque à l’hôpital pour les soignants et les soignés ?
OUI — NON
Question n° 8
Réintégrerez-vous les soignants suspendus immédiatement et en leur versant tous les salaires en retard qui leur sont dus ?
OUI — NON
Question n° 9
Libérerez-vous les soignants en général et les infirmières en particulier de la « persécution » des cadres qui les empêche de se consacrer pleinement aux malades ?
OUI — NON
Question n° 10
Paierez-vous décemment les médecins et les soignants en général ?
OUI — NON
Question n° 11
Redirigerez-vous vers les soins plutôt que vers la bureaucratie les 11,2 % du PIB actuellement utilisés pour la Santé ?
OUI — NON
Question n° 12
Mettrez-vous un terme à la gestion « entrepreneuriale » et à l’obsession des « économies » dans les hôpitaux publics et privés ?
OUI — NON
IL EST URGENT D’INFORMER NOTRE NOUVELLE MINISTRE DE LA SANTÉ SUR LES VRAIES RAISONS DE LA CHUTE DU SYSTÈME DE SANTÉ
Nous réinsistons sur les points principaux déjà évoqués :
Appel aux candidats députés sur les mesures urgentes à prendre en matière de santé
Par Nicole Delépine
« À partir d’une certaine masse critique, une bureaucratie tend à croître de façon automatique, sans rapport avec le réel, échappant à toute autorité. »[1]
Mmes, Mrs, vous prenez la décision de devenir nos représentants si les citoyens vous élisent.
Nous voulons attirer votre attention sur la tragique situation du système de santé français détruit en moins de 20 ans par la bureaucratie galopante ayant évincé les professionnels de santé dans l’organisation, et sur les décisions à rendre rapidement pour le sortir du gouffre.
Il est impossible en quelques lignes de tout détailler, mais quelques points sont fondamentaux à expliquer aux Français que vous rencontrerez qui n’ont pas toujours compris ce qui se passe et mettent la cause sur « l’argent ».
L’argent existe : 11,2 % du PIB utilisé pour la santé
Il faut rediriger l’argent vers les soins en dégraissant la bureaucratie énergivore, coûteuse, et paralysante : trop d’agences de santé doublons, 18 ARS dictatoriales et doublant le rôle des directions hospitalières, trop d’observatoires et autres. Tout cela est connu, détaillé dans rapports sénatoriaux, articles, livres multiples depuis deux décennies.[2]
Il faut le courage politique coupant ces structures inutiles et toxiques et répartir le personnel administratif dans d’autres secteurs (juridique par exemple) et remettre les nombreux soignants égarés dans les agences[3][4][5] auprès des patients.
Rendre la liberté de soigner
Pour les médecins la liberté de prescription est capitale.
2020. C’est la première fois dans l’Histoire qu’un politique se permet d’interdire une ordonnance d’un médicament (en plus connu depuis 70 ans) et en même temps d’imposer un pseudo vaccin en essai thérapeutique sans recul. Tout laisse penser que les documents PFIZER (enfin disponibles) étaient connus d’emblée par la FDA, l’EMA et probablement l’ANSM et donc par nos chefs d’État. Ces documents établissaient dès 2020 qu’ils étaient trop peu efficaces et dangereux.
Ils savaient d’emblée que le vax était toxique (1200 morts dans les premiers mois de l’essai initial) et inefficace.[6][7]
La vraie médecine a été violée par nos gouvernants suivant les directives de l’OMS contraires à la science.[8][9]
Pour les soignants en général et les infirmières en particulier il faut supprimer la persécution des cadres qui empêchent de se consacrer aux malades. Ces cadres qui gèrent les plannings de façon insupportable, etc., perdent leur temps utile en multiples réunions sans intérêt, et les contrôles permanents des « traceurs » qui conduisent les infirmiers par ex à passer 4 h par jour sur l’écran. Cocher un médicament sur un tableau ne prouve pas qu’on l’a donné et n’a donc aucun intérêt sinon de perdre du temps de soin au lit du malade et d’humilier le soignant.
En ville, il faut de même supprimer la persécution des contrôles permanents par les ARS et la CNAM qui désorganisent le travail du médecin, kiné, psychologue ou autre.
Il faut bien sûr compléter cette liberté retrouvée par des salaires décents qu’il suffit d’aligner sur les moyennes des pays de l’ouest de l’UE qui les attirent, et ne pas compter sur de petites augmentations ou primes à la suite d’un scénario Ségur répétitif[10][11] qui n’a rien résolu.
Pour embaucher, il faut des volontaires !
Les politiques qui croient pouvoir embaucher X soignants n’ont pas compris qu’ils ne les trouveront pas sans leur rendre leur liberté de soigner et de s’organiser tant en ville qu’à l’hôpital : les postes vacants se multiplient de jour en jour et les mesures discriminatoires récentes contre les non-vaccinés n’ont fait qu’aggraver largement la situation.
Il n’existe plus de médecine libérale en France, les ukases, accréditations, normes sont les mêmes dans tous les secteurs, public comme privé. Croire, comme l’a dit le président de la FHF, qu’obliger les médecins libéraux à prendre des gardes de nuit pourrait être efficace montre qu’ils n’ont rien compris à l’état d’épuisement et d’exaspération de tous les soignants.
Démission ou expatriation sont des solutions déjà utilisées par de nombreux soignants exclus du système sans revenu par la honteuse « pseudo vax obligatoire » en essai thérapeutique, en violation de tous les traités signés par la France[12]. De plus, ils sont beaucoup mieux rémunérés en Suisse, Allemagne, Canada ou Belgique qui les ont accueillis avec joie.
Médecins étrangers esclaves, combien de volontaires peut-on espérer, Mme la ministre ?
Les espoirs du gouvernement sur l’embauche de médecins étrangers pour faire fonctionner les hôpitaux cet été laissent pantois. À la recherche d’esclaves modernes qui accepteraient les ukases des ARS, cadres de santé, sécurité sociale, etc.. Ils ne restent jamais longtemps en France que ce soit dans les hôpitaux ou les maisons de santé que bien des maires tentent de remplir en promettant logement, prime, etc..
L’exercice médical en France est devenu insupportable par son manque de liberté chèrement acquis après dix ans d’études et les médecins étrangers trompés s’en rendent vite compte. La solution n’est pas là, mais à la liberté de soigner.
Réintégrer les soignants injustement mis à l’écart et sans rémunération, pour refus d’injection d’un produit expérimental en phase 3 et dont les accidents s’accumulent.[13]
15 000 à 30 000 soignants ont été écartés par une décision politique injustifiée (le vax ne protège ni le soignant, ni ses contacts des contaminations, ni des formes graves). Un bon nombre ne reviendra pas, parti à l’étranger, ou reconverti. Si on veut récupérer les autres, il faut faire vite, reconnaître qu’on s’est trompé (le vax ne protège pas) et leur rendre leurs salaires gelés depuis le 15 septembre 2021.
Sans ces mesures et un minimum de mea-culpa, il est peu probable qu’ils reviennent et que les écoles d’infirmiers se remplissent à nouveau. Qui voudrait entrer dans ce noble métier défiguré et dans l’impossibilité de l’exercer ?
Supprimer le pass et le masque à l’entrée des hôpitaux[14]
Pour ceux qui pourraient revenir, il faut absolument supprimer toute mesure discriminatoire à l’entrée de l’hôpital tant pour eux que pour les patients qu’ils refusent de discriminer !
Il faut supprimer les contrôles de pass sanitaires : 60 millions € par mois de contrôle par des vigiles, pass qui sont abandonnés par la majorité des pays qui les ont utilisés ! il faut supprimer le masque, mesure autoritaire inutile qui empêche les rapports humains normaux, en particulier entre malade et soignant. Manifestement les autorités qui ont imposé ce port du masque n’avaient aucune idée des conséquences multiples engendrées physiques, psychologiques, etc. Ce masque est un symbole d’autorité sans utilité médicale, sauf pour les malades aigus récents et les soignants à leur contact.[15]
Dans les hôpitaux publics et privés, cesser la gestion entrepreneuriale d’économies
Une organisation basée sur le taylorisme !
Ce mode de gestion a tout cassé depuis les années 80, transformé nos hôpitaux publics puis privés, nos cabinets de ville (transformés en “maisons de santé”), en usines, organisées sur le mode de la fabrication des voitures du début du XXe siècle. Procédures, checklists, protocoles, audits externes et internes, réunionnites aiguës et chroniques, contrôles ARS et décisions unilatérales, le tout sorti d’ordinateurs coûteux, ont remplacé les relations humaines.
Cesser la suppression de lits et de services, imposée par les ARS au lieu de laisser les hôpitaux se réorganiser librement.
L’hôpital est brisé dit le Pr Peyromaure.[16]
Un manque de soignants devenu dramatique
Même à Cochin le célèbre service d’urologie parisien qui a vu passer Mitterand ferme encore actuellement 30 % de ses blocs opératoires, faute de personnels.
Plus de 120 servies d’urgence limitent actuellement leur activité faute de personnel et beaucoup trop risquent d’être contraints de fermer durant les vacances.[17]
Le nombre des déserts médicaux tant en campagne et même en certaines villes, qui progressait régulièrement depuis plusieurs années a fortement augmenté depuis l’obligation vaccinale imposée aux soignants ; beaucoup de vaccino prudents ont préféré prendre leur retraite ou se reconvertir plutôt que de se laisser injecter des médicaments dont ils avaient observé les complications chez leurs patients.
Les obligations supplémentaires proposées par certains bureaucrates et politiques, qu’il s’agisse d’obligation de garde ou de restriction à la liberté d’installation, seront contre-productives à terme, car elles dissuaderont encore plus de médecins à s’installer.
Pour retrouver des soignants, il faut leur rendre la liberté de prescrire, leur éviter de perdre leur temps en tâches administratives, leur garantir le choix de leur lieu installation et de respecter leur non-consentement éventuel au pseudo vaccin.
Cette dernière mesure remettrait immédiatement en activité plusieurs dizaines de milliers qui manquent si cruellement.
- [1] ARS, syndrome de l’étatisation sanitaire (francesoir.fr)
- [2] Une liste non exhaustive vous sera fournie à votre demande nicole.delepine@bbox.fr
- [3] Soigner ou obéir N et G Delépine, Fauves Éditions 2016
- [4] Blouses blanches colère noire par B Kron : « Paniqués par les déficits, nos gouvernants ont essayé de légiférer pour freiner cette descente aux enfers du système de santé depuis plus de 20 ans. Le retour de J.Castex aux affaires en est le symbole le plus prégnant. Le Premier Ministre est en effet l’un des principaux responsable de cette situation qui a transformé l’hôpital en entreprise à flux tendu, le rendant incapable d’assurer et de combattre les crises sanitaires. Les médecins, et plus largement les soignants n’ont plus aucun pouvoir dans le système de santé en France. Dans cet essai, l’auteur analyse ainsi ce combat depuis cinquante ans pour contrôler les médecins dans les hôpitaux publics, les cliniques privées, et les médecins libéraux. Il reprend les principales réformes qui ont mené à la catastrophe. » Blouses blanches colère noire — Bernard Kron — Babelio
- [5] La bureaucratie étouffe le système de santé. Dégraissons le mammouth pour vaincre ce fléau — AgoraVox le média citoyen.
- [6] Il faut interdire la vaccination anticovid des enfants à la suite des révélations Pfizer : inefficacité et millions de complications — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)
- [7] BioNTech Pfizer : Nouveau « silence des MédiA-agneaux » Français ? | Mondialisation — Centre de Recherche sur la Mondialisation Le « vaccin » conçu avec Pfizer ne serait pas concluant :
• Le produit a été conçu pour œuvrer dans l’urgence.
• Le produit n’est qu’expérimental, et les citoyens ont été des cobayes.
• « des » évènements indésirables peuvent mettre fin aux essais et mettre un terme à une utilisation pérenne et définitive. Lire document de 700 pages « FORM 20-F » de BioNtech - [8] Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires dont la France (francesoir.fr)
- [9] Ce pouvoir devrait être renforcé si les pays votent le nouveau traité. Stopthetreaty
Stop au coup d’État de l’OMS contre la démocratie ! — Nouveau Monde (nouveau-monde.ca) - [10] Les Contes de Ségur, revus et corrigés par O. Véran. Communication ou véritable réforme ? (francesoir.fr)
- [11] SEGUR DE LA SANTÉ, un funeste conte, fallait-il en attendre autre chose ? (francesoir.fr)
- [12] Convention d’Oviedo opposable à tous les pays signataires dont le nôtre et foulée au pied.
- [13] Le reportage choc sur les soignants suspendus : » Ils nous ont soignés, on les a méprisés » F. Moine — YouTube
Disponible sur fabien moine exuvie. Fr en participation libre et consciente
Le reportage choc sur les soignants suspendus : » Ils nous ont soignés, on les a méprisés » F. Moine — YouTube - [14] Pr Michaël Peyromaure : « Le système de santé français est brisé ! » – YouTube
- [15] Le masque, bâillon qui interdit la parole, base de la relation à l’autre — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr) Afin de produire une double réaction interdépendante : l’automutilation du moi et le rejet de l’autre, le masque fait disparaître le sujet parlant.
- [16] Pr Michaël Peyromaure : « Le système de santé français est brisé ! » – YouTube
- [17] LES SOIGNANTS REMPLACÉS PAR DES BÉNÉVOLES AU CHU DE BORDEAUX : TOUT UN SYMBOLE —La vérité vous rendra libres (la-verite-vous-rendra-libres.org)
Exigeons la réintégration des soignants !!! La rumeur monte !
https://exuvie.fr/livre/suspendus_des_soignants_entre_deux_mondes/
Le 12 juillet 2021, sans concertation, les soignants du pays ont été confrontés à un choix : conserver leur emploi en ayant recours à une série d’injections médicales ou être suspendus de leurs fonctions au 15 septembre. A cette date des dizaines de milliers d’entre eux se sont retrouvés sans travail, sans revenu et sans aide. Dans l’indifférence populaire mais aussi celle de leur institution et des médias.
Ils demeurent suspendus, entre deux mondes… Celui d’un passé technocratique en plein effondrement, sans considération ni moyen, basé sur le rendement et la technologie. Et un autre où tout est à construire, libérés du chantage et de la pression des autorités de tutelle, avec une vision résolument humaine et intégrative de la santé.
Ce documentaire revient sur deux années de crise et décortique un système dans lequel les soignants auront été utilisés et manipulés. Tantôt en sous effectifs, en étant exposés à un virus inconnu en étant parfois contaminés, vêtus de sacs poubelle avec des masques et des gants de fortune. Ou applaudis le soir aux fenêtre. Avant de subir un chantage pour accepter un traitement encore en phase expérimentale en étant traités de lâches, des traîtres et d’égoïstes. Comment ont-ils vécus cela ? Quels ont été leurs doutes, leurs peurs et les réactions de leur institution et de leurs collègues ? Quelle est leur vision de la médecine, de la santé ? Se considèrent-ils toujours comme soignants ? Comment vivent-ils aujourd’hui et comment se projettent-ils dans l’avenir dans un système en déroute ?
Plus que des témoignages c’est un regard profond sur notre système, nos institutions, la passion de l’autre et l’engagement vers un monde meilleur, collectif.
Caroline Blondel, Gregory Pamart, Carole Fouché, Louis Fouché, Judith Rémy, Éric Loridan et Aurélie Colin nous racontent leur vécu de cette crise et leurs espoirs. Le tout porté avec poésie sur une musique originale de Cécile Petit et des chorégraphies d’Aurore Borgo. Car danser avec la crise et sourire à demain est un des nombreux messages portés par ce film.
Nicole Delépine