Drs Nicole et Gérard Delépine : Mise au point sur la suppression de l’obligation vaccinale en 2025 – Réseau International

(Le diaporama n’a pas été passé en même temps malheureusement)      A lire en même temps :

Mise au point sur le combat pour la suppression de l’obligation vaccinale 8 FEVRIER 2025 N G

 

Voici les deux liens de l’émission du 8 fevrier 25

 

https://www.youtube.com/watch?v=QHVB3rvsEkA

https://crowdbunker.com/v/WcB9Y2vw

 

 

par le DR G Delépine

Que l’année 2025 soit celle de la réaffirmation de nos libertés et de nos droits fondamentaux !

L’épidémie de covid a constitué le prétexte de réduction des libertés publiques, et d’autres droits fondamentaux sans précédent en France depuis l’occupation allemande[1] : liberté de circulation, liberté de réunion, liberté de culte, liberté de parole, secret médical, liberté de prescription, liberté d’expression des médecins : toutes ont été attaquées sous des prétexte fallacieux.

Cette nouvelle année 2025 doit devenir celle de la réaffirmation de nos droits fondamentaux gravement menacés par une floppée de décrets qui témoignent de l’inventivité sans borne des fonctionnaires et de leur mépris de la démocratie, détaillés dans l’excellente enquête juridique publiée par Focus[2] dont nous présentons ici un résumé commenté.

Les confinements et couvre-feux ont aboli la liberté de circulation des citoyens.

Ces mesures contraires aux données de la science de l’époque ont été à l’origine de décisions ubuesques de nombreux préfets. Celui du Tarn-et-Garonne a interdit au public « tous les parcs et jardins municipaux, les voies pédestres et cyclables des berges de canaux et cours d’eau, les zones de loisirs, les sentiers de randonnée balisés »[3]. Celui d’Ille-et-Vilaine a prohibé le déplacement « sur les plages du littoral, les espaces de promenade balnéaires, l’espace naturel de la pointe du Grouin, les digues, les cales de mise à l’eau des bateaux, les chemins de halage, les bords du Rance et sur les rives des plans d’eau intérieurs »[4]. Celui de la Gironde a interdit l’accès aux « espaces dunaires, parcs et forêts et la route des phares » [5]. Celui des Vosges interdisant « l’accès à l’ensemble des aires de jeux, en plein air et toute présence (piétonne et motorisée) à leurs abords »[6]  L’usage de drones pour identifier et sanctionner les contrevenants se promenant seul dans des espaces déserts a même été utilisé malgré, les décisions du Conseil d’État [7] [8].

Apparemment ces préfets ne savaient pas qu’il est impossible se contaminer en se promenant seul dans des lieux déserts. Espérons qu’ils l’ont compris depuis…

Les libertés de réunion et de manifestation ont été supprimées.[9]

Les libertés de réunion et de manifestation ont souffert durant la crise d’atteintes de plus en plus radicales, limitant le nombre maximum des participants de 5 000 à 10 personnes [10] [11] [12],  limite trop tardivement suspendue par le Conseil d’État [13].

Atteinte des libertés du culte, des enterrements, du commerce et de l’industrie

La liberté du culte a été restreinte par l’interdiction de participer aux messes, mais aussi les restrictions d’accompagner les défunts au cimetière, la liberté de rendre visite à ses parents dans les Ehpads, les libertés du commerce déclaré « non essentiel » et de l’industrie…

L’obligation du port du masque pourtant inefficace contre les transmissions

L’utilité du port généralisé des masques contre la diffusion des virus dans la population n’est pas prouvée scientifiquement. Les virus sont beaucoup plus petits (entre 60 et 120 nanomètres) que les pores des masques (300 nanomètres). En 2010 trois études contrôlées sur l’efficacité des masques faciaux en milieu communautaire, pour limiter la diffusion du virus grippal avaient été publiées [14] [15] [16]. Aucune de ces études ne fournissait de preuve concluante de l’efficacité des masques faciaux. Cette inefficacité des masques en papier porté en extérieur a été largement confirmé pour la grippe.

Dans le contexte de la pandémie de COVID-19, le port d’un masque par les personnes infectées pourrait empêcher la projection directe de gouttelettes contenant le virus, mais l’intérêt de l’utilisation de masques chirurgicaux généralisée à l’échelle de la communauté n’est pas non plus démontré comme l’a rappelé le 6 avril 2020 l’Organisation mondiale de la santé affirmant  « aucune donnée ne montre actuellement que le port du masque (médical ou d’un autre type) par les personnes en bonne santé dans les espaces collectifs, y compris s’il est généralisé, peut prévenir les infections par des virus respiratoires, dont celui de la COVID-19. » [17]

D’ailleurs le seul essai randomisé réalisé pour évaluer l’intérêt du port du masque sur la prévention de la transmission du covid (Danmasq19) [18] a confirmé l’incapacité du port généralisé du masque à protéger la population.

Mais cela n’a pas empêché nos gouvernants et nos préfets de faire preuve d’ingéniosité dans l’autoritarisme [19] pour tenter de les imposer avec l’utilisation d’une vidéosurveillance « intelligente », par détection faciale [20] malgré plusieurs contestations qui ont donné partiellement raison aux requérants et enjoint aux préfets du Bas-Rhin et du Rhône de corriger leurs arrêtés [21].

La discrimination inefficace du passeport vaccinal

L’obligation du passeport vaccinal a été instaurée par la loi instituant un régime pérenne de gestion des urgences sanitaires[22] [23] qui permet à l’exécutif de subordonner les déplacements, les activités ou l’accès aux moyens de transport à la présentation d’une preuve d’administration du vaccin. Cela rejoint d’ailleurs la volonté de Commission Européenne d’imposer un passeport appelé « certificat vert numérique » doté d’un QR code pourtant contraire à une résolution du Conseil de l’Europe[24], tendant à « s’assurer que les citoyens et citoyennes sont informés que la vaccination n’est PAS obligatoire et que personne ne subit de pressions politiques, sociales ou autres pour se faire vacciner, s’il ou elle ne souhaite pas le faire personnellement ».

Et, d’après les données publiées par l’OMS, ce pass sanitaire a été totalement inefficace dans tous les pays européens qui l’ont imposé

 

Si les citoyens ne se mobilisent pas, le risque est grand de voir se constituer deux catégories de citoyens, l’une pleinement capable et autorisée à jouir de sa liberté, l’autre discriminée par l’amputation d’une part notable de sa liberté y compris dans le domaine scolaire [25].

Des restrictions de liberté inefficaces contre l’épidémie covid

Ces mesures liberticides ont été d’autant plus inappropriées que les données de l’OMS prouvent que les confinements et les autres restrictions de liberté ont été inefficaces contre l’épidémie comme les données de la science de l’époque permettaient d’ailleurs de le prédire [26] ».

La comparaison des données OMS de la Belgique (confinée) et des pays -Bas (non confinés) est très démonstrative de l’échec des mesures liberticides.

Les mesures de restriction des libertés n’ont pas ralenti le nombre de contaminations, ni diminué la mortalité covid. Ce sont les pays les plus confinés qui ont le plus souffert du covid, tandis que les pays qui se sont contentés de consignes de prudence et de quarantaine des malades (comme la Finlande, la Biélorussie, le Japon, la Corée du sud, Taiwan, ou Singapour) s’en sont beaucoup mieux sortis.

 

La liberté de parole censurée dans les médias et sur internet

Pour empêcher la tenue tout débat sur l’utilité des mesures imposées, les gouvernants ont entretenu une propagande terrorisante sur la gravité de la maladie, et diffusé en permanence des mensonges sur l’efficacité et l’innocuité prétendues des restrictions des libertés et des injections…

Pour décrédibiliser les faits rapportés par les opposants, ils ont créé des entreprises de « fast checkers » largement financées.

Ils ont instrumentalisé l’Agence France Presse et les médias subventionnées pour diffuser exclusivement leurs crédos. Ils ont institué une censure sévère sur les médias et sur internet qui a été reconnue aux USA par Zuckerberg dans une lettre envoyée à une commission du Congrès américain  [27], et lors d’une interview à ABC News admettant que les fact-checkers étaient « trop politiquement biaisés ».

En France, la censure d’Internet repose entre autres sur le blocage de sites web par les fournisseurs d’accès à Internet, sans que la liste des sites censurés ne soit connue du public. L’importance de la censure d’Internet en France a conduit certaines ONG comme Freedom House à classer la France parmi les pays où la liberté sur Internet a le plus reculé et Reporters sans frontières comme un des pays « sous surveillance ».

 

La liberté d’expression des médecins a été arbitrairement réduite

Avant 2020, le Code de la santé publique, demandait aux médecins de respecter la « prudence » et à s’affranchir « de toute attitude publicitaire »[28]. Mais pour censurer toute critique des mesures covid il a été modifié [29] [30] afin de limiter l’information que le médecin peut communiquer. Il doit maintenant « se garder de présenter comme des données acquises des hypothèses non encore confirmées », et doit « tenir compte des recommandations émises par le conseil national de l’ordre » dont les prises de position se révèlent malheureusement constamment plus politiques que scientifiques.

Et le conseil national de l’Ordre des médecins a retrouvé les habitudes totalitaires nées de sa création par le régime de Vichy[31]  témoignant de l’ancrage idéologique du gouvernement collaborateur dans le corporatisme à la mode. L’ «Ordre » rassure, car la démocratie peut faire peur. Certains médecins y voient une protection contre la « vindicte  » de leurs patients, les gouvernements y voient un moyen finalement assez docile de contrôle de la profession. Regroupant dans une même structure corporatiste les pouvoirs réglementaires, exécutifs et juridiques, il est à l’antithèse de la démocratie qui se définit notamment par la séparation des pouvoirs. Durant la collaboration, il a communiqué la liste des médecins juifs, puis demandé aux médecins de déclarer à la police toute plaie par balle. En 2020 Il a sanctionné les résistants pour avoir guéri des malades en utilisant le traitement Raoult ou même simplement pour avoir rappelé que le confinement et les masques n’étaient pas efficaces contre les virus…

Les médecins retraités se trouvent maintenant les seuls à conserver leur liberté de parole de citoyen ordinaire, un peu comme les femmes de gendarmes qui peuvent seules exprimer les doléances de leur maris…

La suppression de la liberté de prescription

La liberté de prescription des médecins est reconnue comme principe général du droit français qui stipule « le médecin est libre de ses prescriptions qui seront celles qu’il estime les plus appropriées en la circonstance »[32].

Mais dès le début de l’épidémie de covid-19, un arrêté du ministre de la Santé (Mme Buzyn[33] a classé l’hydroxychloroquine sur la liste II des substances vénéneuses, interdisant sa vente libre en pharmacie, puis un mois plus tard l’interdiction du traitement par l’hydroxychloroquine a été signifiée aux médecins libéraux[34] et sa limitation dans les établissements hospitaliers aux formes sévères. Cette atteinte à la liberté de prescription a été validée par le Conseil d’État[35]. Puis, après la publication de l’étude frauduleuse[36] du Lancet, la prescription et la délivrance de cette substance ont été totalement interdites[37]. Cette interdiction a été abrogé par arrêté du 10 juillet 2020.

 Le secret médical menacé

 

Le fichage systématique des personnes susceptibles d’être vaccinées ou passant un examen médical en vue de la vaccination a constitué une première violation. Une délibération de la CNIL[38] a demandé que l’on puisse faire opposition à ce fichage, et « invite le ministère à la parfaite information des personnes concernées s’agissant notamment de l’exercice de leurs droits. Elle invite par ailleurs le ministère à prévoir un dispositif permettant à chaque personne concernée de faire exercice de son droit d’opposition à la transmission d’informations à la PDS et à la CNAM », mais si le décret est déjà entré en vigueur, la procédure d’opposition ne l’est guère.

Dans l’affaire des caméras thermiques visant à prendre à distance la température des passants installées par la commune de Lisses[39], le Conseil d’État a mis fin à l’expérience, manifestement illégale [40] sans une préalable analyse de la protection des données[41].

La protection des données personnelles, couverte par le secret médical, n’est plus assurée puisque le Conseil d’État n’a pas interdit l’outil de collecte et de centralisation des données de santé aux fins de recherche et d’analyse (le Health Data Hub), et  s’est contenté d’enjoindre à la CNIL de travailler avec Microsoft au renforcement de la protection des droits des personnes concernées quant à leurs données personnelles[42], malgré le choix de l’entreprise américaine sans procédure de marché public, et le fait que ces données  sont stockées sur des serveurs américains, régis par le droit américain qui oblige les entreprises de « communiquer les contenus de communications électroniques et tout enregistrement ou autre information relatifs à un client ou abonné, qui sont en leur possession ou dont ils ont la garde ou le contrôle, que ces communications, enregistrements ou autres informations soient localisés à l’intérieur ou à l’extérieur des États-Unis »[43] [44].

 

Les organismes de défense de la démocratie ont été défaillants

Face à ces attaques contre les libertés, le Conseil d’État ou le Conseil constitutionnel se sont montrés d’une discrétion désolante, plus soucieux de ménager le pouvoir politique que de protéger les droits et libertés des Français.

C’est, sous prétexte d’urgence sanitaire, le renversement des principes posés par le commissaire du Gouvernement Corneille, « la liberté est la règle, la restriction de police l’exception » [45].

Les libertés n’existent que tant que les citoyens les défendent. Battons-nous !

Devant les menaces permanentes que notre gouvernement et la commission européenne continuent de faire peser sur nos libertés les citoyens doivent lutter dans de nombreux domaines.

Combattre toute censure du droit de s’exprimer et d’informer.

Sous prétexte de lutter contre les discriminations ou la haine, certains veulent imposer toujours plus de contrôle des médias et de censure d’internet comme l’Union européenne qui multiplie les législations pour encadrer les contenus diffusés sur les réseaux sociaux. Le Digital Services Act veut imposer aux grandes entreprises de la tech des obligations strictes en matière de modération des contenus. En réalité, ce que redoute la Commission, ce ne sont pas les contenus évidemment délictueux, comme la pédopornographie ou les appels au terrorisme, mais la contestation de la propagande mondialiste qui lui est propre.

De la manie de tout réglementer au nom du grand marché unique, la Commission est passée à la manie de tout contrôler.  Face à ces exigences anti démocratiques les géants de la tech américaine affichent une position commune en faveur d’une plus grande liberté d’expression.

Ce combat pour la liberté d’expression, pivot essentiel de toute société démocratique est le nôtre. Soutenons-le par tous les moyens.

Refusons tout fichage généralisé des citoyens comme l’organise l’identité numérique que prône la Commission européenne et la coopération entre les États membres sur l’interopérabilité des schémas d’identification électronique. Battons-nous pour conserver nos vielles cartes d’identité et refuser tout QR code!

 

Luttons contre la volonté des gouvernants de limiter ou de supprimer les paiements en liquide.

Ils veulent que les citoyens dépendent totalement des banques dans leur vie quotidienne pour qu’ils deviennent plus faciles à surveiller par leurs dépenses et pour  les forcer à obéir en interdisant aux protestataires l’usage de leur argent, comme cela a été réalisé au Canada contre les camionneurs des convois de la liberté [46]. Pour lutter contre cette tentative efforcez-vous de payer en liquide partout et toujours.

Contre la suppression du droit de prescrire librement, du secret médical et du droit d’expression des médecins.

Réaffirmons la primauté du droit de prescrire librement prévu dans le droit français et de s’exprimer librement des médecins. Demandons la suppression du conseil de l’ordre comme toutes les autres créations du fascisme[47], comme l’avait promis Mitterrand dans une de ses 111 propositions de gouvernement. [48]

 

Contre la mainmise des gouvernements sur notre santé. Notre corps nous appartient. Nul ne doit y toucher sans notre consentement libre et éclairé.

La crise du covid a démontré que les gouvernants pouvaient privilégier les intérêts de l’industrie pharmaceutique à la sécurité sanitaire de leur citoyen, à mentir, et à supprimer nos libertés fondamentales pour leur seul bénéfice.

Ce n’est pas à un ministre de décider quel traitement doit être administré contre une maladie, mais à un médecin qui connait les antécédents, les risques et les besoins du malade qu’il a examiné.

Les vaccinations ont été utiles dans l’histoire et le restent pour certains et dans certaines circonstances mais elles exposent, comme tout traitement, à de possibles complications.

Les obligations vaccinales doivent être abandonnées au profit d’une information loyale sur les bénéfices et les inconvénients de chacune d’entre elles, en laissant à chaque citoyen le choix d’y recourir en fonction de ses besoins propres.

La propagande constante selon laquelle elle devrait être imposée « pour protéger les autres » est éthiquement condamnable (car un traitement ne doit être prescrit que dans l’intérêt de celui auquel on l’administre), et scientifiquement illogique car si la vaccination est efficace, son administration « aux autres » devrait suffire à les protéger.

Contactez vos représentants et signez les pétitions pour la liberté vaccinale!

Tous ces combats pour recouvrer pleinement nos libertés et nos droits seront facilités en 2025 par les actions du nouveau gouvernement américain élu par des citoyens qui ont souffert des dérives du Wokisme et de la tyrannie des minorités et qui nous donneront l’exemple.

Battons-nous et nous gagnerons !

[1] https://www.lexbase.fr/encyclopedie-juridique/66997065-etude-focus-l-effondrement-des-libertes-publiques-en-periode-de-crise-sanitaire-redigee-le-29-04-202

[2] Le décret n° 2020-260 du 16 mars 2020, portant réglementation des déplacements

[3] Arrêté n° 82-2020 du 19 mars 2020, art. 1er

[4] Arrêté du 1er avril 2020, art. 1er

[5] Arrêté du 30 mars 2020, art. 1er)

[6] Arrêté P088-20200408 du 8 avril 2020, art. 1 et 2

[7] CE, ord., 18 mai 2020, n° 440442, 440445 N° Lexbase : A64093LX, cons. n° 7

[8] Lexbase éd. pub., n° 588, 11 juin 2020 N° Lexbase : N3602BY3

[9] CE, ord., 22 décembre 2020, n° 446155 N° Lexbase : A97924AW

[10] hr. Eoche-Duval, Les ‘rassemblements sur la voie publique’ sous état d’urgence sanitaire. Nouvelle catégorie juridique ou donnée épidémiologique ?, JCP éd. G, n°4, 25 janvier 2021, doctr. 100)

[11] C. le décret n° 2020-548 du 11 mai 2020 (N° Lexbase : L8355LWD

[12] décret n° 2020-663 du 31 mai 2020 (N° Lexbase : L2457LXB)

[13] CE, ord., 13 juin 2020, n° 440846, 440856, 441015 N° Lexbase : A55113NG

[14] Cowling , BJ , et al. Masques faciaux et hygiène des mains pour prévenir la transmission de la grippe dans les ménages : un essai randomisé . Annals of Internal Medicine 2009 ; 151 : 437 – 446.

[15] MacIntyre , CR , et al. Utilisation de masques faciaux et contrôle de la transmission des virus respiratoires dans les ménages .Emerging Infectious Diseases 2009 ; 15 : 233 – 241

[16] Cowling , BJ , et al. Résultats préliminaires d’un essai randomisé d’interventions non pharmaceutiques visant à prévenir la transmission de la grippe dans les ménages . PLoS One 2008 ; 3 : e2101

[17] https://iris.who.int/bitstream/handle/10665/331831/WHO-2019-nCoV-IPC_Masks-2020.3-fre.pdf?sequence=1&isAllowed=y

[18] Effectiveness of Adding a Mask Recommendation to Other Public Health Measures to Prevent SARS-CoV-2 Infection in Danish Mask Wearers, Annals of internal medicine, mars 2021

[19] décret 29 octobre 2020, art. 1, II

[20] Décret n° 2021-269 du 10 mars 2021, relatif au recours à la vidéo intelligente pour mesurer le taux de port de masque dans les transports N° Lexbase : L5290L3C

[21] Ordonnances de tribunaux administratifs (Strasbourg et Lyon) des 2 et 4 septembre 2020

[22] Loi n° 3714, déposé le 21 décembre 2020

[23] article L. 3131 9, 6° du Code de la santé publique (N° Lexbase : L6075LRG

[24] n° 2361 (2021) du 27 janvier 2021

[25] Les représentants de la France sont intervenues  devant la CEDH dans l’affaire « Vavricka c/ République tchèque », déclarant que « le Gouvernement français considère que l’instauration d’un système de vaccination obligatoire pour les enfants, ayant pour corollaire d’une part la mise en place de sanctions pénales pour les parents ne procédant pas à cette vaccination, et d’autre part le refus de scolarisation des enfants non vaccinés, n’est pas contraire à l’article 8 et à l’article 9 de la Convention, ni à l’article 2 du protocole n° 1 à la Convention »

[26] Ce n’est pas de confinement généralisé que la France a besoin, mais de liberté, de masques et de chloroquine » 27 mars 2020 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ce-n-est-pas-de-confinement-222712

[27] https://www.vanityfair.fr/article/marc-zuckerberg-reconnait-avoir-cede-aux-pressions-de-censure-de-ladministration-biden-a-lepoque-du-covid

[28] Article R. 4127-13

[29] Décret n° 2020-1662 du 22 décembre 2020 (N° Lexbase : L2356LZB)

[30] article R. 4127-19-1 du Code de la santé publique (N° Lexbase : L5845LZI).

[31] Charte du  4 octobre 1941 organisant des professions, sous le contrôle de l’État

[32] CE, 18 février 1998, n°171851 N° Lexbase : A6414ASD

[33] Arrêté du 13 janvier 2020

[34] décret n° 2020-314 du 25 mars 2020 N° Lexbase : L5675LW4

[35] CE, ord., 22 avril 2020, n° 439951 N° Lexbase : A98933KM).

[36] Publiée le 22 mai 2020, rétractée le 4 juin 2020

[37] Décret n° 2020-630 du 26 mai 2020 (N° Lexbase : L2057LXH)

[38] Délibération n° 2020-126 du 10 décembre 2020 N° Lexbase : Z4025198

[39] Validées par le tribunal administratif de Versailles (TA Versailles, ord., 22 mai 2020, n° 2002891 N° Lexbase : A95683MC

[40] Articles 9, al. 3 et 35 du RGPD exigeant la manipulation de ces données par des professionnels de santé tenus au secret médical,

[41] CE, ord., 26 juin 2020, n° 441065 N° Lexbase : A34863PS

[42] CE, ord., 13 octobre 2020, n° 444937 N° Lexbase : A48813X3

[43] Clarifying lawful overseas use of data act (H.R. 4943), 6 février 2018)

[44] O. de Maison Rouge, L’affaire Health Data Hub : entre nécessité de recherche médicale et souveraineté numérique, Dalloz IP/IT, 2021. 103

[45] CE, 10 août 1917, Baldy, n° 59855 N° Lexbase : A7421B7Y).

[46] https://www.20minutes.fr/monde/3236175-20220215-convoi-liberte-manifestants-canadiens-risquent-gel-comptes-bancaires-oui

[47] https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-sante/20120612.RUE0570/l-ordre-des-medecins-verrue-sur-la-republique.html

[48] https://www.lemonde.fr/archives/article/1978/10/12/un-violent-requisitoire-de-m-mitterrand-contre-le-conseil-de-l-ordre_2975942_1819218.html

newsletter AMETIST ET APPEL A SOUTIEN JANVIER 2025

 

 

 

                                                                                        Le 31 janvier 2025

 

Madame Monsieur, chers adhérents, chers amis,

 

Voilà déjà 35 ans que l’association Ametist a été créée par des parents, des médecins et des personnes privées, révoltés par le fait que, déjà en 1990, certains patients ne pouvaient pas bénéficier de soins éprouvés et étaient contraints d’entrer dans des essais thérapeutiques.

 

Après avoir vécu tant d’épisodes douloureux et incompréhensibles, une vingtaine d’anciens patients ont décidé de se réunir et d’écrire un livre regroupant leurs témoignages, leurs vécus, ainsi que leurs combats pour trouver une équipe médicale prête à se battre avec eux. C’est leur façon de soutenir l’activité et le combat que mènent, depuis toujours, les docteurs Delépine et leur équipe. Ils tententde donner le moral aux malades en cours de traitement afin qu’ils sachent que les batailles perdues ne sont que celles qui ne sont pas menées !

 

Ce livre ( disponible sur le site editions marcopietteur ou dans les bonnes librairies)

est également un hommage à tous les lanceurs d’alerte qui se battent pour la liberté thérapeutique, le choix du médecin par le patient, et le choix du traitement du malade par le médecin. Il a aussi pour but de redonner espoir aux futurs enfants, adolescents ou adultes jeunes, touchés par le cancer ainsi qu’à leurs proches.

 

Les docteurs G et N Delépine sont toujours présents et poursuivent leur combat, aidés par les bénévoles et collègues  présents depuis de longues années ! L’association a démontré qu’avec force une pratique hospitalière courante et une équipe pluridisciplinaire hautement spécialisée, expérimentée et dévouée, il était possible d’obtenir des taux de rémission et de guérison très favorables, tout en évitant les amputations trop souvent imposées. L’association continue à se battre pour informer sur les possibilités thérapeutiques et les avancées de la science, afin que les enfants et adolescents puissent bénéficier des progrès réels et éprouvés de la médecine. Le cas échéant, elle défend également les droits des patients, médecins, soignants contre les décisions parfois tyranniques de l’état. Ametist a la chance de pouvoir toujours compter sur le soutien et l’engagement de nombreuses personnalités.  Nous avons toujours besoin de vous. Soutenez-nous en adhérant à l’association, en la faisant connaître, en diffusant nos messages et en échangeant avec nous sur les réseaux sociaux.

Vos dons nous permettent d’aider les familles dont les enfants sont touchés par la maladie, en leur offrant des solutions pour accéder aux traitements éprouvés, en France ou à l’étranger si nécessaire. Un soutien financier peut également nous aider à engager des recours juridiques qui pourraient faire bouger les choses.  Votre aide financière nous permet aussi d’apporter un soutien matériel aux familles contraintes à s’expatrier pour éviter une amputation, en prenant en charge certains frais (hospitalisation, logement, etc.). ils permettront aussi d’offrir ce livre à ceux que cela pourrait aider.

C’est pourquoi nous faisons appel à votre générosité. Sachez que 66 % du montant de votre don est déductible de votre impôt sur le revenu.  Un reçu fiscal vous sera adressé sur demande, via le bon de soutien ci-dessous.  Par avance, au nom de l’association, merci !

Pour que nos actions puissent continuer, merci de votre aide.

 

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obligation vaccinale V3 aix 26 01 25

La Haute Autorité de Santé refuse la transparence et ignore les données actuelles de la science validées par les agences de santé étrangères.

 

La Haute Autorité de santé vient de faire paraître un communiqué [1] dans lequel elle se plaint de fuites sur son projet d’avis concernant le parcours de transition des personnes transgenres.

Auparavant elle avait refusé de donner les noms de ceux qu’elle avait désignés comme experts au groupe de travail. Elle avait même fait appel pour retarder l’application du jugement du tribunal administratif de Montreuil qui lui enjoignait de communiquer ces noms à l’association Juristes pour l’enfance [2] [3].

En France, les parties à un procès d’assise connaissent le nom des juges et ceux des membres du jury éventuel dont la composition est publique [4]. Mais la Haute Autorité de santé doit mépriser ces habitudes trop démocratiques…Notre santé doit lui paraître trop sérieuse pour que la population ait le droit s’intéresser à ceux qui veulent la dicter.

 

Un projet qui reprend les recommandations des ultra activistes transgenres

Les éléments qui ont été révélés reprennent la très grande majorité des demandes des activistes trans synthétisées dans les « Standards of Care for the Health of Transgender and Gender Diverse People » publiés dans l’ « International Journal of Transgender Health »[5] : autoriser les soins médicaux et chirurgicaux chez les mineurs, refuser l’avis d’un psychologue ou d’un psychiatre, obliger les médecins à appeler d’emblée les mineurs en souffrance d’identité sexuelle par le prénom de leur choix, rembourser à 100% tous les soins de transition (y compris les épilations pour les femmes trans), enlever l’autorité parentale aux parents en désaccord avec le ressenti de leur enfant, création d’un service public de la transition de genre …

Ce projet de recommandations, manifestement écrit sous la dictée de militants trans et/ou de médecins spécialisés dans le domaine du genre (et qui en vivent), n’a rien d’une analyse médicale objective qu’est supposée faire la HAS, mais se contente de consacrer les réclamations outrancières [6] d’une infime minorité sexuelle qui veut les imposer à la majorité.

Ce projet ignore aussi l’avis de l’Académie de Médecine, les expériences des pays qui ont appliqué ces mesures pro trans bien avant nous, et de nombreux jugements qui les ont condamnés dans ces différents pays.

 

Des recommandations qui s’opposent à celles de l’Académie de médecine.

Aucun traitement actif n’est anodin. Tous exposent à des complications plus ou moins fréquentes. Les traitements administrés pour modifier l’apparence sexuelle n’échappent pas à la règle[7].

Parmi les complications des thérapeutiques hormonales masculinisantes (testostérone), il faut citer la très grande fréquence de l’acné (40%) [8], un état d’excitation, l’augmentation de l’agressivité [9], la diminution de la fertilité allant jusqu’à la stérilité définitive, des risques osseux et cardiovasculaires [10]. L’hormonothérapie féminisante bloquant la testostérone peut induire une ostéoporose (et ses risques de fractures), des problèmes cardiovasculaires, des phénomènes d’agressivité ou un épisode psychotique, aggraver la dépression augmentant, chez certains patients, le risque suicidaire et augmenter le risque de cancer du sein[11], et si le risque de ces complications est avéré leur capacité à réduire la menace de suicide des trans n’est pas démontrée.

Les candidats aux interventions chirurgicales éventuelles méconnaissent trop souvent leur caractère irréversible et les résultats qu’ils peuvent en espérer.

Ce sont quelques-unes des raisons qui justifient l’approche prudente de l’Académie de médecine que nous rappelons ci-après :

« Une grande prudence médicale doit être de mise chez l’enfant et l’adolescent, compte tenu de la vulnérabilité, en particulier psychologique, de cette population et des nombreux effets indésirables, voire des complications graves, que peuvent provoquer certaines des thérapeutiques disponibles. A cet égard, il est important de rappeler la décision récente (mai 2021) de l’hôpital universitaire Karolinska de Stockholm d’interdire désormais l’usage des bloqueurs d’hormones…

Quant aux traitements chirurgicaux, notamment la mastectomie autorisée en France dès l’âge de 14 ans, et ceux portant sur l’appareil génital externe (vulve, pénis) il faut souligner leur caractère irréversible.

 Aussi, face à une demande de soins pour ce motif, est-il essentiel d’assurer, dans un premier temps, un accompagnement médical et psychologique de ces enfants ou adolescents, mais aussi de leurs parents, d’autant qu’il n’existe aucun test permettant de distinguer une dysphorie de genre « structurelle » d’une dysphorie transitoire de l’adolescence. De plus, le risque de surestimation diagnostique est réel, comme en atteste le nombre croissant de jeunes adultes transgenres souhaitant « détransitionner ». Il convient donc de prolonger autant que faire se peut la phase de prise en charge psychologique. »

Mais apparemment, la HAS estime que ce n’est pas aux médecins d’émettre des avis sur les indications des traitements médicaux et que l’Académie de Médecine est moins compétente que les « experts » de la HAS …

 

Seule une minorité de trans persiste dans  leur choix de  lorsqu’ils étaient mineurs

Le pourcentage de transsexuels diminue rapidement avec l’âge, passant aux USA de 1,43 % chez les 13-17 ans à 0,45 % chez les 25-45 ans et 0,32 % chez les 65 ans et plus. L’expérience de la vie amène donc à peu près les trois quarts des adolescents qui se croyaient en dysphorie de genre à réaliser à l’âge adulte qu’ils ne l’étaient pas et à se déclarer, le plus souvent, homo ou bisexuels.

Avec le recul, les détransitions sont de plus en plus fréquentes.

Le nombre de personnes regrettant leur changement de sexe effectué lorsqu’ils étaient mineurs se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées. Selon les associations d’activistes trans, le phénomène serait extrêmement rare, mais il n’est en réalité tout simplement pas mesuré. Au Royaume-Uni, aucune clinique du genre » ne collecte de données.

Des professionnels de l’enfance dénoncent les difficultés pour aborder objectivement le problème. Devant la crainte de « débordements incontrôlables », le comité organisateur de la Conférence sur la santé des trans de Philadelphie de 2017 a dû annuler deux tables rondes sur la détransition. La même année lorsque le psychothérapeute britannique James Caspian[12] a voulu étudier la question, sa proposition a été rejetée par son université de Bath en raison du risque de recevoir des critiques sur les réseaux sociaux, et donc « de nuire à l’image de l’université ».

Charlie Evans, journaliste scientifique britannique de 28 ans, a créé en 2019 le  « Detransition Advocacy Network »[13]. En l’espace de trois mois, elle a reçu plus de 300 messages de jeunes femmes qui regrettaient leur transition.

Elie et Nele fondatrices de l’association belge Post Trans ont raconté leur douloureux parcours lors d’un colloque à Lyon, organisé par l’association Regards de femmes[14]

Souvent, elles sont lesbiennes, autistes, et regrettent de ne pas avoir été aiguillées vers un traitement contre leur dépression et/ou leurs troubles alimentaires. Le fait de ne pas correspondre aux attentes sociales qui pèsent sur les jeunes filles les a amenées à s’identifier au genre masculin, avant de se rendre compte que la transition était une fuite et non pas une solution [15][16] [17].

Des pays comme les États-Unis, la Suède, le Royaume-Uni qui avaient appliqué l’approche trans affirmative et encouragé des transitions médicales chez les mineurs, comme le propose le projet de la HAS ont, pour la plupart d’entre eux, fait volte-face en raison du nombre croissant de jeunes adultes qui ont souffert des traitements subis, ont regretté publiquement leur transition[18], ou porté plainte en justice quand ils ne se sont pas suicidés…

 

Le suicide, fléau des transgenres.

 

Toutes les études rapportent les taux considérables de suicide des transgenres.

L’étude de Biley [19] portant sur 889 trans britanniques révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide.

En Ontario [20] au cours de la seule année précédant le rapport, 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte. Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels), les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire 4 à 6 fois plus élevée.

En Thaïlande [21] sur 411 LGBT, 39 % ont déclaré avoir eu des idées suicidaires au cours de leur vie, 19 % des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois et 13,1 % des tentatives de suicide au cours de leur vie.

L’étude d’Austin[22] indique que 82 % des Américains transgenres ont ressenti des envies de suicide et 40 % ont tenté de se suicider, la tendance suicidaire étant la plus élevée chez les jeunes.

Le projet Trevor [23] étudiant le vécu de près 35 000 LGBTQ américains âgés de 13 à 24 ans confirme ces taux exorbitants de suicide.

Le suicide représente donc le risque majeur des transgenres. Ses causes sont multiples et doivent être analysées pour tenter d’y remédier.

Le suicide des trans résulte en premier lieu de leur mal-être préexistant comme en attestent les déficits de l’attention, les troubles de l’alimentation, les problèmes psychiatriques latents tels que l’autisme, ressentis dès leur prime jeunesse et souvent attribués à tort, à une dysphorie sexuelle les empêchant parfois de recevoir les soins psychiatriques dont ils auraient pu bénéficier.

Le suicide des trans est aussi lié à leur situation extrêmement minoritaire responsable d’un stress social [24]. En France le rapport officiel publié en 2022 estime leur incidence dans la population entre 0,03% et 0,1% (20 000 à 60 000 transgenres sur l’ensemble du pays) [25]. Aux USA, pays où ils sont les plus nombreux, les adultes qui se déclarent transgenres, représentent 0,6 % des personnes âgées de plus de 13 ans.[26]

Le mal-être des trans est également aggravé par leur isolement auto–entretenu. Se sentir, et/ou se revendiquer trans, rend les contacts avec les autres moins souhaités, plus difficiles et plus rares. Or Le contact avec les autres améliore notre humeur, nous apaise, diminue le stress, relâche des tensions, et conforte le sentiment d’être compris et accepté. Se sentir différent dissuade souvent les trans d’aller vers les autres, de bénéficier de ces contacts et les conduit ainsi à ruminer leur condition aggravant la dépression et le risque de suicide. Le mal vivre des transsexuels est enfin aggravé par les complications des traitements médicamenteux et les résultats chirurgicaux peu satisfaisants.

Dans un premier temps, l’affirmation de son genre trans peut procurer un soulagement, car elle permet d’intégrer une communauté qui le comprend. Mais la transformation physique trans sexuelle longue, compliquée et chère constitue un véritable chemin de croix. Elle nécessite des traitements hormonaux à vie exposant, comme tout traitement, à des complications. Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux entraînant une déception qui peut aggraver le désir de suicide.

Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques parfois discutables et une fonction souvent peu satisfaisante [27] [28]. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe, et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est peu sensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux à vie. Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont souvent élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de cuisse, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouvent que ces problèmes ne sont pas résolus.

L’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenres opérées par l’université de Birmingham a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.

Aucune étude randomisée ne démontre que les traitements médicamenteux de changement de genre sont capables de diminuer le risque de suicide. Les comparaison de petites séries publiées par des médecins qui vivent des transitions souffrent de nombreux biais et ne sont guère démonstratives.

 

Les mineurs ne sont pas aptes à peser les conséquences d’un tel choix

Le cerveau humain n’atteint pas la maturité avant la vingtaine et les fonctions exécutives sont les dernières capacités à se développer pleinement [29]. Les fonctions exécutives comprennent la capacité de planifier, hiérarchiser et définir des stratégies pour atteindre des objectifs à long terme ainsi que la capacité de peser soigneusement l’information nécessaire à  de décisions importantes comme celle d’une transition de genre.

Dans le procès Keira Bell[30] , la justice britannique a estimé [31]  qu’il était « très douteux que les patients âgés de 14 et 15 ans puissent avoir une compréhension suffisante des conséquences du traitement pour donner leur consentement »; et « qu’il était hautement improbable pour les personnes âgées de 13 ans et moins d’être en mesure de consentir à l’administration de bloqueurs de puberté après seulement trois rendez-vous d’une heure, puis des injections de testostérone à partir de ses 17 ans et une ablation des seins à 20 ans ».

Cet avis est conforté par une étude menée auprès d’adolescents néerlandais qui a montré que la plupart pensaient que les conséquences de la transition médicale comme la perte de fécondité et l’impact sur de futures relations amoureuses ne pouvaient pas être comprises par les jeunes.  Ils estimaient également qu’ils ne pouvaient pas réellement être conscients de l’impact futur de l’arrêt du développement pubertaire lorsque les médecins leur demandaient d’y consentir.

Mais apparemment les experts de la HAS l’ignorent…

 

Expériences des pays qui ont appliqué les recommandations de la HAS

La Suède qui a été le premier pays au monde à autoriser la transition légale inter sexes des mineurs,  a été depuis confrontée à une hausse considérable (+1500%) des demandes des jeunes filles. En octobre 2019 le suicide par pendaison de Jennifer Ring 4 ans après chirurgie de transition de sexe réalisé au Karolinska a constitué un véritable électrochoc, d’autant plus que d’autres hôpitaux avaient refusé de la traiter en raison de ses signes de schizophrénie.

Deux ans plus tard, en mars 2021, l’hôpital Karolinska, a annoncé qu’il ne prescrirait plus de traitements hormonaux aux nouveaux patients mineurs en dehors d’un essai clinique et a décidé en mai 2021 de réserver les traitements l’hormonaux des mineurs aux seuls participants aux essais thérapeutiques déclarés[32].

La Finlande a légalisé les traitements de changements de sexe, mais uniquement chez les adultes[33].

En Norvège, la chirurgie de réassignation sexuelle est interdite chez les mineurs  et le Conseil norvégien d’investigation médicale (NHIB/UKOM) a révisé ses recommandations cliniques concernant les « soins de réorientation sexuelle » pour les mineurs en limitant l’utilisation des bloqueurs de puberté, des hormones de changement de sexe et de la chirurgie liée à la transition aux seuls contextes de recherche clinique[34].

Au Royaume-Uni, une enquête commandée par le National Health Service (NHS) et menée par le Dr Hilary Cass, a révélé que l’approche trans affirmative adoptée à la  clinique du genre Tavistok [35] n’était « pas une option sûre ou viable à long terme » pour les jeunes et les enfants, car le personnel de la clinique se contentait souvent de précipiter les enfants dans la transition.[36] Et le 18/12/2024 le NHS a définitivement banni les traitements de transition pour les mineurs[37].

Aux USA après l’Arkansas, la majorité des états (26/50) ont interdit les traitements de changement de sexe chez les mineurs[38] obligeant les cliniques qui pratiquaient ces traitements à fermer.

En Afrique, l’opposition aux minorités sexuelles et à la théorie du genre est souvent violente avec des lois répressives, des condamnations et des agressions physiques multiples.

Le projet de recommandations de l’HAS va donc frontalement à l’encontre de l’évolution récente observée dans la quasi-totalité du monde.

 

Le changement de genre, un business juteux

La propagande pour la théorie du genre et le transsexualisme n’est pas désintéressée. Elle permet de vendre à des personnes non malades des médicaments à vie, de proposer des interventions chirurgicales couteuses, de subventionner des associations et de payer des militants pour la diffusion de leurs croyances protrans dans les écoles.

Selon leurs prescriptions (très variables en fonction des sujets) les hormones utilisées pour les changements de genre coutent de quelques dizaines à plus de 100 euros par mois au malade, sans compter le prix des consultations et des examens complémentaires.

Au niveau mondial le seul marché des hormones est estimé à 22 milliards $ en 2022 et devrait atteindre 40 milliards en 2032 si l’accroissement de leurs prescriptions se poursuit au même rythme qu’entre 1993 et 2019.

 

 

 

La chirurgie de modification des caractères sexuels constitue une véritable mine d’or pour les chirurgiens qui se spécialisent dans cette activité. En France où ces actes chirurgicaux sont pris en charge totalement par la sécurité sociale, leurs prix ne sont pas publiés.

Mais on dispose d’un aperçu dans les pays anglophones : entre 7 500 et 10000 dollars pour la chirurgie mammaire, jusqu’à 40000 $ pour la chirurgie pelvienne. Et en ajoutant les couts de la chirurgie faciale, de celle de la glotte (pour la correction de la voix) et des réinterventions éventuelles, on atteint les estimations du Philadelphia Center for Transgender Surgery de 140450 $ pour la transition d’homme à femme, et de 124 400 $ pour la transition de femme à homme [39].  Lorsqu’on compare ces chiffres à ceux du traitement d’une plaie ou d’une fracture du poignet, i*l y a là de quoi susciter des vocations…

L’HAS désire aussi faire financer les associations protrans et leurs militants par nos impôts en créant un service public de la transition de genre. L’agence France Presse a diffusé dans tous les médias un appel des extrémistes transsexuels à manifester pour réclamer des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions, à la contraception.. et l’accès à la PMA pour toutes les personnes trans ».

Il faut aider les jeunes souffrant de dystrophie de genre

Il faut aider les aider car ils souffrent réellement, mais éviter de les diriger aveuglément vers des traitements à vie sur la foi en un simple ressenti.

Il faut d’abord les rassurer en leur expliquant que leurs inquiétudes sur les questions sexuelles sont fréquentes chez les mineurs et singulièrement chez les adolescents, et qu’elles disparaissent le plus souvent à l’âge adulte.

Il faut leur rappeler que les parents, ou autres membres de la famille, fratries, grands-parents, les aiment et qu’ils sont là pour les aider lorsqu’ils ont des problèmes.

Si les angoisses persistent, les adresser à un psychologue neutre (ni anti, ni pro transsexuel, et courageux osant résister à la doxa). Les services spécialisés vers lesquels sont orientés automatiquement les enfants susceptibles d’être atteints de dysphorie de genre sont malheureusement tenus par des idéologues de la théorie du genre et enclins au diagnostic par l’affirmatif, donc acceptation du diagnostic de dysphorie sans examen médical ou psychiatrique et organisation en urgence des prises en charge spécialisées (traitement hormonal, etc.).

Il faut absolument chercher des intervenants « non spécialisés ».

Et en cas de persistance de l’idée de transformation éventuelle, il faut les informer objectivement des modalités et de la durée des traitements médicaux et de la lourdeur et du caractère peu ou non réversible de la chirurgie.

Savoir que l’on sera de fait transformé en malade à vie incapable d’avoir des enfants et nécessitant un suivi permanent.

L’information objective, complète et sans tabou constitue la meilleure prévention des angoisses des adolescents et le remède aux délires de la propagande de la théorie du genre de la promotion des traitements trans sexuels.

 

 

[1] Le Parisien du 13/12/2024 avec l’AFP Transition de genre : la Haute autorité de santé déplore des fuites de ses travaux à des « fins polémiques »

notons que la HAS coute 80 MILLIONS d’€ par an et entretient 500 agents. La direction est nommée par le ministère et fait doublon avec ses services

[2] ttps://www.juristespourlenfance.com/2024/02/20/le-ta-de-montreuil-donne-gain-de-cause-a-jpe-la-has-doit-communiquer-la-composition-du-groupe-de-travail-parcours-de-transition-des-personnes-transgenres/

[3] https://www.juristespourlenfance.com/2024/08/07/refere-suspension-examine-ce-mercredi-7-aout-2024-par-le-tribunal-administratif-de-montreuil-composition-du-groupe-de-travail-parcours-de-transition-des-personnes-transgenres-a-la-has/

[4] https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1540

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36238954/ publication des ultra activistes trans

[6] Outrans est le nom d’une de ces associations trans genre ultra qui organise des réunions dans les écoles

[7] https://docteur.nicoledelepine.fr/reassignation-genitale-long-et-penible-parcours-du-changement-de-sexe/

[8] Madsen MC, Berg JN, Fisher AD, T’Sjoen G, Rustemeyer T, Den Heijer M, Wiepjes CM, Dreijerink KMA. The effects of gender-affirming testosterone therapy in transgender men on the development of acne, acne severity and the relationship with clinical parameters: a three-year follow-up study. Eur J Dermatol. 2024 Oct 1;34(5):497-501. doi: 10.1684/ejd.2024.4758. PMID: 3958903

[9] Kristensen TT, Christensen LL, Frystyk J, Glintborg D, T’Sjoen G, Roessler KK, Andersen MS. Effects of testosterone therapy on constructs related to aggression in transgender men: A systematic review. Horm Behav. 2021 Feb;128:104912. doi: 10.1016/j.yhbeh.2020.104912.

[10] Krebs D, Harris RM, Steinbaum A, Pilcher S, Guss C, Kremen J, Roberts SA, Baskaran C, Carswell J, Millington K. Care for Transgender Young People. Horm Res Paediatr. 2022;95(5):405-414. doi: 10.1159/000524030. Epub 2022 Mar 10. PMID: 35272283; PMCID: PMC9463393.

[11] Bruce MK, Joseph WJ, Grunwaldt L, Nguyen VT, De La Cruz C. Transgender Mastectomy: Incidence of High-Risk Pathologic Findings and the Need for Postoperative Cancer Surveillance. Ann Plast Surg. 2022 May 1;88(3 Suppl 3):S148-S151.

[12] https://www.spiked-online.com/2019/02/22/my-battle-with-the-transgender-thoughtpolice/

[13] https://ourduty.group/2020/04/29/the-detransition-advocacy-network/

[14] https://charliehebdo.fr/2021/12/societe/changement-de-sexe-finalement-cetait-mieux-avant/

[15]https://www.womensforumaustralia.org/increasing_numbers_of_detransitioners_call_into_question_the_affirmation_only_approach

[16] https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/actu-tele/detransition-de-genre-le-temps-des-regretss-20241029

[17] https://lpost.be/2022/07/10/detransitionneurs-la-detresse-de-ces-jeunes-qui-regrettent-davoir-voulu-changer-de-sexe/

[18]  « Jeunesse en (re)transition, trouver sa voie » témoignage sur France 2

[19] Bailey, L., Ellis, S., et McNeil, J. (2014). Suicide risk in the UK trans population and the role of gender transitioning in decreasing suicidal ideation and suicide attempt. Mental Health Review Journal, 19(4), pages 209 à 220. http://doi.org/10.1108/MHRJ-05-2014-0015

[20] Bauer, G., Schiem, A., Travers, R. et Hammond, R. (2015b). Intervenable factors associated with suicide risk in transgender persons: A respondent driven suicide risk sampling study in Ontario, Canada. BMC Public Health. DOI : 10.1186/s12889-015-1867-2 http://doi. org/10.1186/s12889-015-1867-2

[21] Kittiteerasack P, Matthews AK, Steffen A, Corte C, McCreary LL, Bostwick W, Park C, Johnson TP. The influence of minority stress on indicators of suicidality among lesbian, gay, bisexual and transgender adults in Thailand. J Psychiatr Ment Health Nurs. 2021 Aug;28(4):656-669. doi: 10.1111/jpm.12713.

Epub 2020 Dec 1. PMID: 33190351.,

[22] Suicidalité chez les jeunes transgenres : élucidation du rôle des facteurs de risque interpersonnels. Austin A, Craig SL, D’Souza S, McInroy LB. J Interpers Violence. 2022;37:5–6. doi:10.1177/0886260520915554.

[23] https://www.thetrevorproject.org/

[24] Valentine SE, Shipherd JC  revue systématique du stress social et de la santé mentale chez les personnes transgenres et non conformes au genre aux États-Unis. Clin Psychol Rev. 2018 ;66 : 24–38

[25] https://www.vie-publique.fr/rapport/284386-transexualite-sante-et-parcours-de-soins-des-personnes-trans

[26] https://williamsinstitute.law.ucla.edu/publications/trans-adults-united-states/

[27] Danielle J. Eble Alisha L. Nguye Conscientious Objection to Gender-Affirming Surgery: A Cross-Sectional Analysis of Plastic Surgery and Urology Residency Programs Journal of Surgical Education November 2024

[28] Park RH, Liu YT, Samuel A, et al Résultats à long terme après une chirurgie de réassignation sexuelle : étude de suivi sur 40 ans. Ann Plast Surg. 2022 ; 89 : 431–436

[29] Casey BJ, Jones RM, Hare TA. Le cerveau de l’adolescent. Annales de l’Académie des sciences de New York. 2008;1124(1):1111 à 126. doi: 10.1196/annals,1440.010.

[30] https://www.persuasion.community/p/keira-bell-my-story

[31] https://www.judiciary.uk/wp-content/uploads/2020/12/Bell-v-Tavistock-Judgment.pdf

[32] https://www.france24.com/en/live-news/20230208-sweden-puts-brakes-on-treatments-for-trans-minors

[33] https://valtioneuvosto.fi/en/-//1271139/act-on-legal-recognition-of-gender-enters-into-force-on-3-april-2023

[34] https://dailycaller.com/2023/03/10/norway-health-care-system-transgender-gender-affirming-care-evidence-baed/

[35] https://www.lavie.fr/actualite/societe/enfants-transgenres-pourquoi-la-clinique-tavistock-va-fermer-en-angleterre-83876.php

[36] https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/

[37] https://www.nbcnews.com/nbc-out/out-politics-and-policy/britain-bans-puberty-blockers-transgender-minors-rcna183839

[38] https://www.nytimes.com/2024/12/04/us/gender-transition-bans-states.html

[39] https://edition.cnn.com/2015/07/31/health/transgender-costs-irpt/index.html

 

 

 

 

Couv Dysphorie de genre

rappel  des conséquences de la loi Touraine

 

 

 L’héritage  de Marisol Touraine et de son cabinet, socle de la destruction continue du système de santé

 

Une ancienne ministre de la santé félicite le président lors de son investiture le 6 mai 2022 et lui dit « maintenant tu es libre Maintenant tu as les mains libres. Tu peux faire tout ce que tu veux le pays tu peux l’embarquer ».

 

Que voulait-elle dire exactement d’autant que durant sa longue présence au ministère de la santé, elle n’a pas manqué de liberté pour démolir un peu plus notre système de santé. Il reste à le privatiser complètement au-delà des PPP (partenariat public privé ) qui ont déjà bien entamé son indépendance et  favorisé ses liens incestueux avec l’industrie pharmaceutique.

 

Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et du Droit des femmes (France), 2012-2017 a rejoint Unitaid [1] qu’elle préside. Les buts de cette organisation sont  « l’optimisation d’efficacité des actions en santé mondiale et élargir l’accès équitable à de meilleurs produits de santé », selon leur site. Rêve-t-elle du poste de premier Ministre ?

 

 

QUEL EST L’HERITAGE DU MINISTERE TOURAINE ?

Rappelons d’abord qu’elle fut assistée dans cette tâche par les actuels détenteurs du pouvoir dans la santé Jérôme Salomon directeur général de la santé et homme en noir des  quotidiens bulletins de santé lors du covid, Olivier Véran rapporteur de sa loi et actuel ministre et Gabriel Attal membre de son cabinet et porte-parole encore quelques jours.

Clairement nous sommes dans la continuité depuis 2012 et E.Macron était d’ailleurs dès cette même date secrétaire général adjoint de l’Elysée.

LES CONSEQUENCES DE LA LOI TOURAINE DE 2016 (AU J0 EN JANVIER 2017)

 

La loi Touraine aggrave toutes les dérives éthiques et thérapeutiques et accélère la destruction de notre système de santé.

Grands principes qui transforment le système : le premier principe majeur : soumettre les médecins aux désirs des gouvernants.[2]

L’état s’impose comme décideur unique de la santé,

L’article 1 est capital : il instaure dans la loi l’Etatisation de la santé.

Auparavant, le ministère avait un rôle de contrôle, il prend celui de chef. Le texte de loi concerne non seulement la «santé publique» mais bien l’ensemble du système de santé, public et privé, placé dorénavant sous l’autorité absolue de l’Etat.

La médecine échappe au contrôle décisionnaire des médecins et autres professionnels de santé, dont c’est pourtant la vocation et le métier.

 

La disparition de l’indépendance du médecin constitue la suppression d’une des valeurs fondamentales du rapport entre le patient et son docteur. Ces professionnels deviennent des exécutants purs et simples.

Dans la foulée, on liquide les médecins, trop indépendants au goût de nos gouvernants, ou plutôt leurs avatars, les PH, dits praticiens hospitaliers et les praticiens de ville.

On ne parle plus de médecins, mais de professionnels de santé. Sur les 40 000 signes du projet de loi sur la santé de 2014 le signifiant «médecin» figure seulement 40 fois. Symbole démonstratif ! l’archétype ancré dans l’inconscient collectif doit disparaitre.

 

Le numerus clausus (réduction drastique du nombre de médecins admis à la formation chaque année depuis les années 80) n’est pas une erreur de prévision. C’est un choix politique délibéré pour réduire l’offre de soins. Même si on fait semblant de revenir sur ce sujet tabou, dans les faits les postes de cliniciens, véritables « docteurs » pour le patient n’augmentent pas.

 

La réforme du statut des médecins des hôpitaux publics par la loi en 1984 avait sonné la mort du rôle médical spécifique dans l’indifférence générale, y compris des « PH –praticiens hospitaliers » dont tous ne sont pas médecins.

Début de la fin d’une destruction programmée en douceur des médecins bien formés.

Nos gouvernants voulaient créer la pénurie pour diminuer les dépenses de santé peut -être , mais surtout se débarrasser d’une engeance indépendante qu’ils rêvent depuis des décennies  de remplacer par des machines supposées intelligentes. Ils ont créé les déserts médicaux qu’ils prétendent déplorer, mais en pratique sont très heureux de proposer des consultations par zoom ou des cabines d’examen qui n’ont plus rien de la consultation médicale proprement dite et du colloque singulier médecin malade avec l’interrogatoire qui nécessite proximité, et l’examen clinique pierre angulaire de l’examen. Nos énarques voulaient remplacer les vrais médecins depuis longtemps et c’est bientôt chose faite à travers ces lois successives achevées par la loi Touraine et les nombreux décrets d’application qui ont suivi. Dans la foulée la médecine a disparu comme le constatent les patients qui tentent d’obtenir des soins et n’obtiennent que des listes d’examens complémentaires (qui rapporteront à l’hôpital au passage).

 

Aujourd’hui, ils font semblant  de combler le manque de médecins formés dans nos universités par les nombreux collègues étrangers de formation aléatoire (et rarement parfaitement bilingues). Près de de 80 % des gardes des hôpitaux de Paris sont assurées par ces docteurs étrangers, plus soumis à la hiérarchie et sous-payés pour la plupart. Idem en province. Une population plus obéissante, sous la menace de retrait de visa pour eux ou leur famille etc. Une forme d’esclavage moderne, et un harcèlement moral (et pas toujours seulement moral) comme mode de management organisé dans le quasi silence des syndicats et des médias.

Pensée unique, crime de pensée et d’expression. Soumission !

Les patients ont été trop longtemps indifférents à la liberté du médecin, pensant qu’ils pouvaient tout de même être « bien » soignés.  Le mythe de l’amélioration des soins par les réunions multidisciplinaires imposées par le plan cancer (2003) ébauché en 2000 avait déjà bien conditionné les malades leur faisant croire au miracle de la coopération productive, alors que le plus souvent c’est le « chef » ou le mâle dominant de l’espèce qui décide..

Les libertés du médecin et du patient de penser, de choisir, de soigner, d’être soigné sont indispensables à un acte médical efficace.

Le suicide du cardiologue, le professeur Mégnien en décembre 2015 à l’hôpital Pompidou a donné lieu à la création d’une association des amis du professeur Mégnien pour lutter contre le harcèlement des médecins et a ouvert la voie …Les témoignages plus terribles les uns que les autres s’accumulent et la période des deux ans de délire covid a donné lieu à de nombreuses démissions, tragiques ou non, en France comme à l’étranger quand on a encore le sens du devoir et que l’on ne peut plus l’accomplir.

Comment survivire quand on sait que des antibiotiques vont guérir votre vieux patient de sa « grippe » annuelle et que l’on vous interdit de lui en prescrire et que pire on lui fait administrer du rivotril au moindre signe compatible avec le covid. Ils ont pour beaucoup été soumis. Dans quel état sont aujourd’hui ces médecins ?

Jusqu’à la promulgation de la loi Touraine, le traitement du patient reposait sur ces principes fondamentaux rappelés dans le code de santé publique :

1°) article L1111-1

« droit du malade au libre choix de son praticien et de son établissement de santé »

. 2°) article R 4127-5 : «le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit».

 

Ces principes fondamentaux sont bafoués par la loi Touraine, et la qualité des soins est immédiatement menacée, comme s’en sont aperçu de nombreux citoyens ayant eu besoin de soins et n’ayant pas imaginé la catastrophe avant d’être directement concernés. La plandémie Covid a démontré le pourquoi de cette loi votée à l’assemblée avec vingt députés, les autres étant aux commémorations des attentats du 13 novembre… La manipulation comme d’habitude avait travesti les vrais objectifs à travers le rideau de fumée du tiers payant généralisé et/ou des soins ophtalmo ou auditifs gratuits…

 

Lorsque le médecin n’est pas indépendant, les décisions qu’il prend risquent d’être fortement influencées par l’organisme qui le rémunère.

Les médecins-conseils de la sécurité sociale en ont fait l’expérience. S’ils prennent trop souvent des décisions jugées par leurs chefs administratifs trop favorables aux assurés, ils sont mal notés et leur carrière s’en ressent. Comme ils tiennent à leur carrière… Soumission!

De la même manière, un médecin expert judiciaire qui donne un avis jugé contraire aux intérêts de l’Etat risque de ne plus figurer sur la liste des experts choisis par l’autorité judiciaire ou d’y rester, mais de ne plus être choisi par les juges. Le pouvoir ne supporte pas l’indépendance et se débarrasse ainsi de ceux qui pourraient ne pas être assez obéissants. Soumission

 

 

Un médecin traitant qui n’est pas libre est susceptible de faire passer vos intérêts après ceux de l’organisme payeur.

Il risque donc d‘être obligé de moins bien vous soigner, si cet organisme ne veut pas payer un traitement trop onéreux, rembourser une ambulance ou des séances de kinésithérapie.

Vous allez le blâmer alors que personne –sauf les soignants- n’a protesté pendant que la ministre faisait croire au miracle du soin gratuit pour passer sa loi dans l’indifférence générale. Mirage efficace!

Devrions nous dire que les français ont les dirigeants qu’ils méritent ?

 

Les médecins hospitaliers ont longtemps été protégés par leur aura et leur statut. Depuis 30 ans, ce n’est plus le cas : leur statut a été brisé en 1984 ( date symbolique s’il en est !)[3].  Et manifestement la situation risque de s’aggraver. Martin Hirsch proche du président lui soufflerait un statut renouvelable tous les cinq ans …

Le médecin qui n’est pas assez obéissant est maintenant harcelé puis licencié, ainsi que les conditions scandaleuses de la fermeture de l’unité de cancérologie pédiatrique de l’hôpital de Garches et le licenciement «économique», deux ans plus tard, des médecins compétents l’ont tristement démontré. Perte de liberté d’être soigné pour les petits patients, et perte irréversible de savoir-faire de collègues rodés depuis trois décennies…

 

VERS LA PRIVATISATION DE LA SECURITE SOCIALE

La loi Touraine prétend vouloir sauver la sécurité sociale. Tout au contraire, le but réel et de plus en plus avoué est d’accélérer sa privatisation.

La loi en multiplie les mesures préparatoires: obligation d’une assurance santé complémentaire, autorisation de réseau avec tarifs différenciés selon le prestataire, suppression du secret médical envers ces assurances.

La loi complète un peu plus le dépeçage de la sécurité sociale commencé dans les années 2000. Elaborée par les résistants dans le maquis, incluse par le Conseil National de la Résistance dans son programme et créée par ordonnances par le général de Gaulle il y a 70 ans, ce système d’accès aux soins solidaire et quasi universel, était ouvert jusqu’à 2016 à tous sans discrimination, ni différence de cotisations, quel que soit son âge, le nombre de ses enfants ou ses antécédents personnels et familiaux.

«Les jours heureux» programme du Conseil National de la Résistance.

La sécurité sociale était plébiscitée par la population, mais honnie (dès sa création) par la Bourse et les assurances privées. Sa privatisation constituerait une source colossale de revenus que les mutuelles devenues assurances ont hâte de se partager le plus rapidement possible.

Les gouvernants, au service de la finance, veulent nous imposer ces assurances privées qui prendront en charge les risques solvables en pratiquant des tarifs différents pour chacun (en doublant presque au passage le coût global pour les assurés) et en excluant des soins de qualité

 

les français qui ne pourront pas payer  resteront couverts a minima par une sécu croupion. Ces affirmations ne sont pas fantaisistes : elles rappellent ce qui se passe depuis toujours aux USA, pays des assurances santé privées et dont la population rêve d’un système comparable à notre vieille et moribonde sécurité sociale que nos dirigeants veulent détruire!

 

La préparation de l’opinion publique à la privatisation de la sécurité sociale a commencé depuis plusieurs décennies et s’accélère. La première étape a consisté à augmenter progressivement le «reste à charge» ( partie des frais non remboursée) des patients pour créer un besoin d’assurances complémentaires. Progressivement, des pans de déremboursement apparaissent et aggravent les restrictions déjà  imposées : en août 2003, est annoncé le déremboursement de 820 médicaments anciens affublé du qualificatif dévalorisant de «confort » (les coups fourrés toujours en août.).

Puis est décidée la suppression du remboursement des chambres seules, y compris dans les situations médicales qui le justifient, libérant ainsi le prix des chambres alors dites «solo». Celui-ci atteint maintenant des sommets, tant en prix qu’en présentation digne de l’hôtel de vacances, au mépris du contexte du patient .

L’instauration du forfait hospitalier non remboursable sauf exceptions (18 € en septembre 2006, puis 20 € actuellement) complète le dispositif. Puis le tableau s’enrichit avec la création d’une franchise non remboursable pour chaque consultation médicale, mais également pour les examens radiologiques ou analyses biologiques.

Parallèlement, la diminution de près de 35% de la valeur réelle des honoraires des chirurgiens  et l’accroissement de près de 50% de leurs charges les a contraints à demander des dépassements d’honoraires, non pris en charge par l’Assurance Maladie.

En 2010, nouvelle vague de réformes discrètes

Avant la réforme, le prix d’une journée d’hospitalisation en clinique chirurgicale était d’environ 100 euros. Actuellement certaines cliniques de banlieue pourtant défavorisée (le 93 par exemple) facturent 250 euros le seul supplément quotidien pour chambre seule « confort »!

En décembre 1982, la valeur du KC (cas chirurgical) était 11.75 francs. Selon la lourdeur de l’opération, elle valait X K. Son équivalent actuel est de 2 euros, soit moins de 8 francs 1982. Entre temps le coût des assurances professionnelles a été multiplié par 8.

Le déremboursement de médicaments anciens bon marché déclarés peu efficaces complète le tableau , pour les remplacer par de nouveaux médicaments très chers… A chaque nouveau déremboursement, des assurés sociaux inquiets se sont tournés vers les assurances complémentaires santé, qui fleurissent de toute part et multiplient leurs publicités sur les grandes chaines de télévision qui modèlent la pensée.

Progressivement, le ministère conditionne le citoyen à penser sécu inefficace, complémentaires indispensables. Oubliant que depuis des décennies, la sécurité sociale n’est plus autonome, mais dirigée par le ministère lui-même qui la dépèce en douceur, le temps d’habituer les Français. Certains refusaient obstinément de prendre une complémentaire , conduisant la ministre à rendre ces assurances santé complémentaires obligatoires, créant ainsi un nouveau prélèvement inévitable important (100 à 200 euros par mois!) et inégalitaire pour les classes moyennes.

Et ce pour, soi-disant, les protéger des frais

Le parlement aux ordres a autorisé la création de réseaux privés par ces assurances,(loi Le Roux 2013 passée aussi en silence) , les autorisant à lier le niveau de remboursement des prestations au choix des prestataires (intégration verticale pour augmenter les bénéfices, technique bien rodée dans la grande distribution et les assurances santé privées aux USA). Devant les réactions des médecins, ce système a d’abord été limité au dentaire et à l’optique, mais sera probablement très vite généralisé après le vote de la loi Touraine. Un simple décret à un moment propice suffira.

En d’autres termes, vous serez remboursé en fonction des choix que vous aurez fait au moment de signer le contrat avec la mutuelle, et donc le montant de la cotisation. Si vous avez limité les frais et n’avez pas coché la case «réanimation» par exemple, et que vous en ayez besoin et bien ce sera «soins palliatifs» et pourquoi pas seulement remboursement des frais d’assistance  au suicide, dès que la loi Léonetti aura été élargie à ce choix.

LE LOBBIE DE L EUTHANASIE RECOMMENCE

Et vous entendez en ce moment revenir sur la table le sujet de l’euthanasie pourtant de multiples fois déjà débattues à l’assemblée et ayant conduit à la très avancée loi Leonetti.[4] Mais ce n’est pas assez. Certes pendant la plandémie les euthanasies non avouées ont été pratiquées larga manu sur les personnes âgées isolées et sans défense et sur au moins 10000 personnes environ.

Mais c’est insuffisant et dans l’atmosphère d’eugénisme et d’hygiénisme actuelle, les plus virulents veulent absolument renforcer l’euthanasie.

 

 

 Attention, on n’a qu’un vie.

Une étape supplémentaire a été franchie par la loi de modernisation de la santé, parue au journal officiel en janvier 2016 (article 47), avec la suppression du secret professionnel envers les assurances privées, le gouvernement étant maintenant autorisé à leur vendre nos données santé. Il ne s’en est pas gêné et on a appris récemment que celles-ci avaient atterri aux USA au moins pour un certain nombre.

 

La connaissance du dossier médical est en effet très utile pour permettre aux assurances d’évaluer le risque particulier de chaque client, et fixer un tarif personnalisé. L’appétit des assureurs pour ces informations est d’ailleurs illustré par l’offre que certains d’entre eux font à leurs affiliés d’un bilan génétique gratuit, sous prétexte de prévention.

De tels bilans n’ont aucune utilité pour les sujets bien portants, car il n’existe actuellement aucune mesure préventive spécifique qui ait fait la preuve de son utilité médicale. Elles sont supposées permettre d’estimer le risque de contracter certaines maladies à long terme, et donc de prévoir le coût potentiel des frais médicaux futurs.

En Californie, une patiente éligible à la chimiothérapie par son assurance, s’est vue retirée cette option le jour où le suicide assisté a été légalisé. La mutuelle lui ne rembourse plus que cette option.[5]!

Un seul conseil aux bien portants : ne vous laissez pas tenter par ces bilans génétiques. Ils ne peuvent que vous nuire, d’autant que les assureurs santé sont peut-être aussi ceux qui vous assureront pour l’achat de la maison. Ils vous proposeront également votre assurance chômage, votre assurance vie, votre assurance invalidité et les cotisations ne manqueront pas d’intégrer votre pronostic vital supposé, en toute opacité probablement.

 

Si les citoyens ne réagissent pas activement, l’étape finale qui nous menace à court terme est d’autoriser ces assurances santé à gérer le risque général et de permettre alors à chacun de choisir son assurance santé pour le régime général. Alors le système solidaire aura vécu, chacun paiera en fonction de ses risques propres supposés , le niveau des remboursements dépendra des primes d’assurance payées et les actionnaires pourront engranger de très confortables dividendes.

Non, la sécurité sociale ne revenait pas plus cher que les assurances privées ! La vieille dame sécu a 70 ans, elle reverse aux assurés près de 97% de son budget, alors que les assurances santé n’en rendent en moyenne qu’à peu près 60%. Il faut payer bien la publicité, la gestion dispendieuse, les salaires des dirigeants, les impôts et les dividendes des actionnaires et les courses de bateaux.

 

Pour permettre aux assurances de se développer, il faut euthanasier la sécurité sociale puisqu’elle ne veut pas mourir, après des décennies de résistance héroïque de ses enfants aux assauts répétés du pouvoir (ordonnances Juppé 96 et la suite).

 

Conséquences de cette loi sur la pratique des médecins ?

La perte de la liberté de vous soigner librement en fonction de votre état particulier et des données acquises de la science implique que ce n’est plus vous-même qui serez soigné, mais votre maladie résumée en quelques chiffres et lettres (diagnostic, stade, anomalies génétiques…),une abstraction au lieu de la personne en chair et en os que vous êtes.

L’Etat décide et impose, via les ARS, quel médecin, quel établissement ont désormais le droit ou non de soigner des cancéreux et quels traitements ils doivent administrer. Le système s’étendra vite aux autres spécialités.

Qui peut  ouvrir une unité d’autisme et quels moyens thérapeutiques ont-ils le droit d’être procurés au malade ? L’ARS, organisme bureaucratique non médical, a les prérogatives de décider si tel établissement doit fermer, si tel service ou unité peut rester ouvert et pour quelle activité. C’est une structure soi-disant indépendante, mais financée par l’Etat, censé la contrôler.

Nos gouvernants successifs ont donné à cette agence les pouvoirs de l’inquisition, puisque ses décisions sont appliquées, sans que le médecin ou le professionnel de santé (kinésithérapeute, infirmier libéral etc.) ou le chef de service concernés ne soient entendus.

Pas d’avocat, pas de défense contradictoire, pas d’appel possible. Une lettre recommandée vous informe par exemple de l’interdiction d’opérer des moins de 18 ans et c’est fini. Ailleurs, le directeur de l’établissement reçoit le même genre de missive interdisant la pratique de la chimiothérapie pour tel type de malade. Une lettre signée par un sous-directeur X qui n’assumera jamais les conséquences de sa décision (responsable mais jamais coupable).

La toute-puissance des ARS créées à la suite des ARH par la loi Bachelot a été renforcée largement par le pouvoir actuel qui avait pourtant promis de les supprimer. Mais, quand un pouvoir à tendance totalitaire dispose d’une telle force de frappe, il ne la dissout pas. Les clones des fonctionnaires soviétiques sont actifs. Pendant le confinement et le plan Blanc ce sont les ARS qui décidaient de l’urgence ou non d’opérer tel malade et non le patient ou le chirurgien.

 

 

En conséquence, le médecin hospitalier ou libéral est amené à violer le serment d’Hippocrate qui impose son indépendance professionnelle,

le choix des traitements étant imposé via les ARS et les «mutu-assurances complémentaires» qui imposent l’utilisation de tel ou tel médicament, ou de tel «protocole» en fonction de leurs intérêts et bientôt du niveau des cotisations de l’assuré.

Quid du médecin de ville, professionnel libéral.

Votre généraliste a été abandonné par les patients pendant ces années de gestation de la loi Touraine, malgré les efforts de certains résistants.  Mais les citoyens ont fait l’autruche, préférant croire BFMTV et le pouvoir. Le résultat est désastreux, mais la résistance continue, bien faible et cachée néanmoins.

Nous sommes médecins, nous savons qu’il faut soigner la maladie… Avec la loi Touraine, votre médecin «libéral» ne conserve que l’adjectif, les impôts et les charges sociales mais aucune liberté. Vous en avez tous fait l’expérience depuis l’affaire covid.

 Sans liberté de décider du traitement, il n’existe plus d’exercice proprement libéral.

L’exemple des réseaux de soins privés américains est très démonstratif : les médecins qui font partie d’un réseau ne peuvent prescrire que les traitements qui ont été validés par celui-ci et choisis avant tout en fonction de leur moindre coût.

Cerise sur le gâteau, pour bénéficier de la clientèle que l’appartenance au réseau lui assure, le médecin est tenu à une clause de confidentialité qui l’engage à ne jamais informer le malade des autres traitements possibles, s’ils sont plus onéreux!

L’omerta officialisée par contrat !

Ces règles de fonctionnement des réseaux ne sont pas particulières à la médecine; elles sont exactement celles qui s’appliquent lorsque votre assurance automobile vous dispense de l’avance des frais de réparations, à condition que vous ameniez votre véhicule dans un garage qu’elle a agréé. La dispense d’avance du ticket modérateur, mesure phare de la loi Touraine, présentée partout comme un progrès social, n’en constitue pas un, et ceci en aucune manière car elle ne diminue pas le reste à charge du patient. Le ticket modérateur reste le même et sera prélevé  directement sur votre compte bancaire.

Cette apparente simplification de formalité pour le malade est uniquement destinée à assujettir totalement le médecin à l’organisme payeur, aujourd’hui principalement la sécurité sociale et demain, selon les directives européennes et les projets de nos gouvernants, les assurances privées.

 

 

Quid du secret médical ?

Les violations du secret médical se multiplient depuis vingt ans, et la récente loi les a rendues plus systématiques. Une des premières atteintes directes au secret médical fut l’obligation faite aux médecins de porter en clair, sur les certificats d’arrêts de travail, le diagnostic de la maladie causale.

Cette rupture flagrante du secret médical n’a pas suscité beaucoup de réactions. Pourtant, l’intérêt pour la collectivité de cette atteinte au secret était nul. Probablement parvenait-on déjà une mise en condition progressive. Les contrôles de tarification par les médecins-conseils des caisses étaient possibles avant cet ukase, et aucune amélioration.Vous communiquez vos données de santé, mais aussi votre numéro de compte bancaire. Ils sauront tout!

L’étape suivante d’attaque en piqué du secret médical fut la mise en place de la Codification Commune des Actes Médicaux. Au lieu des «KC», qui ne correspondaient pas à une intervention chirurgicale précise, mais à une échelle de valeur monétaire, la nouvelle codification attribue un code, en trois lettres et quatre chiffres, à chaque acte et pathologie.

Cette codification, utilisée pour calculer le taux des honoraires médicaux et le prix des soins payés aux cliniques et aux hôpitaux, est extrêmement détaillée et comporte près de 40000 entrées. En traduisant le code marqué sur le bordereau, vous pouvez apprendre que telle malade a bénéficié d’une reconstruction d’hymen, que tel autre a fait transformer ses organes génitaux mâles en vagin. Qu’un tel souffre du sida. Or cette codification, disponible sur internet, circule avec l’identité du malade dans de multiples services, dont certains non tenus au secret médical. Outre les organismes de sécurité sociale, les agences et assurances santé complémentaires, les personnels des établissements hospitaliers y ont accès.

De plus, comme cette codification constitue la base des remboursements des organismes payeurs aux établissements, la plupart de ces derniers sous-traitent celle-ci à des professionnels privés pour optimiser les remboursements, et ce en violation du secret. Et l’on fait taire les quelques donneurs d’alerte qui dénoncent ces faits illégaux!

Ainsi, un médecin de Saint Malo s’est fait admonester et menacer, puis a été sanctionné et déplacé, pour avoir dénoncé ces pratiques illégales. Une courte étude nous a montré que, pour une hospitalisation standard, près de 30 personnes différentes avaient accès à ces informations médicales personnelles détaillées (plus de soixante à l’aphp, grosse administration à strates multiples)! Là encore, l’intérêt pour la collectivité est nul. On a créé une bureaucratie supplémentaire, abondante et coûteuse, détourné un peu plus le personnel soignant de sa mission, suscité des frais importants pour les établissements sans aucun gain, ni pour la sécurité sociale, ni pour les malades, ni pour la santé publique.

Mais c’est probablement le «désir » du pouvoir de tout contrôler. Le phénomène bureaucratique kafkaïen bien connu du pouvoir totalitaire.

 La loi Touraine aggrave encore la rupture déontologique avec Hippocrate en faisant obligation aux médecins de transmettre les données de santé à la sécurité sociale, mais aussi aux assurances privées. Porter atteinte au secret médical, c’est attenter à l’un des droits fondamentaux des individus. C’est affaiblir la confiance des malades en leur médecin et les inciter à lui cacher des informations qui seraient importantes pour le diagnostic et le traitement.

 

Mais pour les assurances privées qui remplaceront la sécurité sociale, c’est la base de données qui leur permettra d’adapter les primes d’assurance à chacun et de justifier les augmentations : «vous présentez un sur-risque, votre état impose un malus». Comme votre voiture après un accident ! Et oui, vous n’êtes ni plus ni moins qu’un objet pour ces bureaucrates et assureurs.

 

Vous comprenez le désarroi du médecin qui tente de prendre en charge l’humain que vous êtes. Un autre monde! La disparition du secret médical est une des pires conséquences de cette loi. Le secret médical est un vieux souvenir que les citoyens n’ont guère défendu. Ils ont eu tort, particulièrement vous, les malades atteints de cancer, pour lequel le secret est vital, tant psychologiquement que physiquement. Même si vous mettez de votre propre chef des photos sur FB (argument donné à la TV par des défenseurs de ce système pervers), cela n’a rien à voir avec le fait que d’autres mettent votre vie et vos maladies à nu sur internet.

Votre liberté, votre choix ! Quant à la sécurité des serveurs, je ne sais pas si même un enfant y croirait, en tous cas pas les ados capables de pirater jusqu’à la NASA. Seul le ministère, qui nous prend pour des débiles, tente de faire croire à la sécurité des données.

 

ON RETROUVE MARISOL A L’INVESTITURE. QUEL POSTE ATTEND-ELLE ?

Et les internautes n’ont pas apprécié ses minauderies cachant des décisions gravissimes :

 

 

 

 

@Akira9744  @Carene1984

« Elle est loin d’être une courtisane de second rôle. C’est elle qui a fait des administratifs les chefs de services des hôpitaux à la place des professeur de médecine émérites. C’est aussi elle qui a enlevé le terme patient pour qu’on utilise le terme client dans la santé »

Et un souvenir de Wuhan  ça vous parle ?

@LIOLia59459499   Bernard Cazeneuve en Chine le 24/02/2017 lors de l’inauguration du laboratoire P4 de Wuhan, avec Marisol Touraine https://twitter.com/LIOLia59459499/status/1523348400149700608?s=20

 

 

ET l’humour sarcastique : Johan Faerber  @JFaerber

« On espère pour Marisol Touraine qu’elle va avoir ce poste de 1er ministre que tout le monde refuse. Celle qui a contribué à détruire l’hôpital public doit continuer son travail et supprimer les derniers lits. Ce serait dommage d’avoir si peu de dignité pour ne pas être récompensée ».

 

[1] Le Conseil d’administration, organe directeur d’Unitaid, fixe les objectifs de l’organisation, assure le suivi des progrès réalisés et approuve les budgetsprend ses décisions, par consensus ; il est composé de 13 membres.

[2]Nous avons assisté depuis mars 2020 à l’illustration de ce principe contraire à Hippocrate

[3] Décret de 1984 qui supprime les «médecins des Hôpitaux», titre autrefois envié obtenu sur concours et les remplacent par les futurs robots dits PH …

[4] Loi qui en 2005 a formalisé le recours aux soins palliatifs, puis élargie en autorisant la «sédation continue irréversible » . On vous endort et on ne vous réveillera jamais (loi Léonetti -Clayes), en attendant une loi autorisant officiellement l’euthanasie.

[5] www.genethique.org octobre 2016

 

 

le 2 12 2024

Bonjour,   chers adhérents, chers amis, chers tous

 

après ces années de mensonges, de chute toujours plus profonde du système de santé, après des centaines  d’appels téléphoniques auprès des membres de l’association, dont les médecins

l’association Ametist a survécu aux tempêtes du Covid , les membres tentant d’aider autant que faire se peut   durant ces quatre années, les adhérents, leurs amis et tous citoyens demandant du soutien psychologique, de l’orientation pour soins, des explications sur les schémas de traitement etc. voir de l’aide financière pour des soins à l’étranger par exemple. Bref, l’association a assuré son rôle tel que défini lors de sa création en 1990.

 

 

UNE BONNE NOUVELLE : la sortie prévue début 2025 d’un livre de témoignages photographiques et écrits d’anciens patients guéris, heureux de témoigner pour aider les autres à affronter ce moment terrible. Remercions-les du courage de se plonger dans des moments difficiles souvent terribles.

 

DU CANCER À LA VIE

 

Auteur(s) : Drs Nicole et Gérard Delépine   ET l’ASSOCIATION AMETIST 

  • ISBN 978-2-87434-233-2
  • EAN 9782874342332
  • Parution Février
    2025
  • Nb. de pages 192 pagespapier 130g CMM
    impression N/B
  • Langue Français
  • Format 21×21 cm

Le 27 nov. 2024 à 20:05, nicole delepine <nicoleandreedelepine@outlook.com> a écrit :

Madame, Monsieur, chers amis, chers amoureux des photos et des livres

J’ai le grand plaisir de vous annoncer la parution en cette fin d’année du livre de témoignages photographiques et écrits de patients guéris, heureux de donner du courage aux malades actuels, livre préparé avec l’association Ametist qui défend les petits atteints de cancer depuis les années 1990, et les photos réalisées par la photographe Ingrid Hoffman en saisissant les  témoins dans leur environnement  normal.

 

du cancer à la vie

« Quatrième de couverture

Ils s’appellent Céline, Alina, Christelle, David, Salomé, Raphael, Sarah, Raymond, Elodie, Virginie et bien d’autres encore. La photographe Ingrid Hoffmann a eu l’opportunité d’en rencontrer quelques-uns et de saisir des moments de leur vie actuelle, des années voire des décennies après leur traversée de l’enfer.

Enfants ou jeunes adultes, ils ont vécu l’annonce d’un cancer, souvent brutale et accompagnée d’un pronostic soi-disant fatal et l’envoi à un psychologue pour leur faire admettre l’inacceptable que certains médecins prétendaient inéluctable.

Avec leur famille, Ils ont choisi à 11, 15 ou 20 ans le combat, cherchant souvent des chemins de traverse, pour éviter l’amputation et/ou « le protocole » imposé par la doxa de grands instituts apparemment plus désireux d’inclure les malades dans des essais thérapeutiques que de leur proposer des traitements personnalisés.

Ils racontent ici en quelques mots simples leur parcours, non pour passer pour des héros, mais pour transmettre la force de la volonté à tous ceux qui sont confrontés aux mêmes problèmes, pour les encourager à refuser la soumission. Ils souhaitent partager la flamme de la vie qui leur a permis de survivre, puis de vivre quasiment normalement, et pour les plus vieux, d’avoir déjà la chance de bénéficier du plus beau des cadeaux de la vie : transmettre à leur enfant la beauté du ciel, de la mer, ou des montagnes, des arbres, du chant des oiseaux et plus encore de leur force intérieure.

Souhaitons que ces quelques témoignages et photos puissent insuffler aux futurs patients la force « d’anciens » qui ont accepté de se replonger dans leur parcours douloureux pour donner volonté et courage aux nouveaux.

Rien n’est inéluctable : les seuls combats perdus d’avance sont ceux qu’on ne livre pas. L’énergie et l’espoir d’une issue favorable seront aussi des armes importantes vers la guérison. »

 

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Si vous souhaitez commander un ou plusieurs exemplaires, allez sur le site des éditions Marco Pietteur sur les livres à paraître et choisissez « du cancer à la vie », souscription ouverte.

En vous remerciant de l’intérêt que vous porterez à cet ouvrage dont l’esprit est de soutenir les malades dans l’atmosphère actuelle plutôt dépressive de notre système de santé, par l’humanité, l’amour, l’amitié, le courage, que dégagent les récits de nos petits malades devenus grands, puis parents et pour certains déjà bientôt grands-parents. Nous les remercions du fond du cœur.

BONNE LECTURE

ET SURTOUT ADRESSEZ – NOUS VOS TEMOIGNAGES, VOS RESSENTIS

les bénéfices iront bien sûr à l’association AMETIST

Nicole Delépine Pédiatre, cancérologue, ancienne chef de service de cancérologie pédiatrique à l’hôpital R Poincaré Garches APHP France

Site www.docteurnicoledelepine.fr et site ametist.org pour la défense des enfants atteints de cancer

https://t.me/DrDelepine  sur telegram

 

Association Ametist  Livre « du cancer à la vie » témoignages photo et écrits pour donner du courage aux malades actuels – Ametist

 

ASSOCIATION AMETIST    Association d’Assistance aux Malades en Traitement

Individualisé en Spécialité Tumorale

7 Boulevard Fleury 91170 Viry Chatillonlive.fr

Présidente : Line Turco    lt4@live.fr

0676978583 ou 0607976363      logo ametist

 

 

 

 

 

 

 

 

Chantecler : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. »
Luttons contre la société de pulsion de mort (avortement et euthanasie) !

14/03/2024 (2024-03-14)

Par Nicole Delepine, pédiatre

Qu’est-ce qui a pris à nos parlementaires de relégiférer sur l’avortement, intervention que l’on peut comprendre, voire admettre dans certaines circonstances, mais ne jamais en faire un acte de fierté comme trop l’ont dit, clamé et fêté en ce tragique 4 mars 2023 ?

De fait, acte de tuer en opposition tant morale que juridique au statut de personne humaine du fœtus ? Comment est-ce possible ? Comment alors que toutes les discussions sur le procès Palmade et le décès du bébé in utero de la mère blessée revient dans les médias1, comment la population peut-elle assimiler à la fois qu’une mère puisse tuer volontairement son fœtus et en même temps qu’on puisse poursuivre en justice pour meurtre du fœtus ?

Le « en même temps présidentiel » a-t-il converti les esprits ?

ET nous sommes nombreux à ressentir de la douleur, de la tristesse, voir du désespoir qu’il faut combattre, pour notre société, nos enfants et petits-enfants. Société qui s’est tue sur le meurtre des vieillards en EHPAD autorisé, voire recommandé par le décret E. Philippe2 en mars 2020, par Rivotril, pratique toujours autorisée de fait.

La grande publicité, propagande pour l’euthanasie va revenir en boomerang alors que depuis plus de vingt ans les discussions parlementaires, soignantes l’ont repoussé en raison de tous ses dangers. Société de mort qui ose faire semblant de regretter la baisse de la natalité, mais met en place tous les ingrédients de sa propre déchéance.

De l’embryon sans défense au vieillard en EHPAD, ne sombrons pas dans une société qui perd les repères de l’humanité (dégénérée, satanique disent certains), et défendons l’Homme dans toute sa grandeur et son extraordinaire originalité unique.

L’union de pensée entre ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas que je retrouve au fil de nos conversations me fait irrésistiblement penser à ce poème d’ARAGON dans des temps de totalitarisme nazi où l’Humanité était menacée. Tous les humains peuvent s’unir quelles que soient leurs croyances, et nul ne le dit mieux qu’Aragon :

 

La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle (*)
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda.

Louis Aragon (1897-1982) Recueil : La Diane française (1944).3

* La France.

La constitutionnalisation de l’avortement au moins jusqu’à quatorze semaines qui vient d’être votée dans l’allégresse à Versailles avec la réunion du Sénat et de l’assemblée horrifie autant certains croyants que nombre d’athées.

Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre l’avortement sur lequel nous avons exprimé notre position sur ses justifications et ses limites, conduisant à demander l’alignement sur la loi Weil de 1975 et contre la tentation de faire dire à cette loi ce qu’elle ne dit pas.4 Mais cette banalisation d’un acte lourd ne peut rester sans réponse. L’être humain en devenir a aussi « ses droits » y compris dans le Code pénal…

Oui, cette situation qui impose le sauvetage d’enfants à naître m’a immédiatement faire revenir à la mémoire ce magnifique poème de Louis Aragon que nous récitions dans notre jeunesse, unissant tous les hommes de la Terre quelles que soient leurs croyances, ouvrant sur l’espérance d’un monde meilleur, enfin humain. Et j’eus forte envie de l’adresser aux journalistes tels Pascal Praud qui admettait que des catholiques puissent être gênés, mais pas les autres. Mais non Mr Praud, on peut être athées (comme nous le sommes) et ne pas supporter de défoncer un crâne de bébé sous prétexte que la mère a changé d’avis trop tardivement. Et après s’être épanchés des jours entiers sur la suppression de la peine de mort par Badinter, comment passer sous silence les meurtres d’êtres sensibles sous prétexte que cachés dans le ventre de leur mère. Notre société n’en a-t-elle pas assez de la compassion à géométrie variable, du SDF dormant dans sa voiture alors que le migrant est logé à l’ibis ? Un peu de cohérence dans nos choix ne ferait pas de mal.

Plus de sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’échec est patent. On parle de tuer des enfants in utero, sans anesthésie, oubliant qu’à douze semaines le cœur bat, des mimiques apparaissent sur le visage déjà formé du petit d’homme témoignant pour le moins de ressenti… Rappelez-vous votre main sur le ventre de la maman qui commence à ressentir des soubresauts et à communiquer avec le petit être qui croit dans son corps. N’eût-il pas été possible d’en discuter sereinement sans que soit taboue l’idée que ce geste de tuer devrait rester exceptionnel et non quasiment imposé à tant de jeunes femmes en souffrance ? Alors que les usines à bébés ukrainiennes pour riches occidentaux en mal d’enfants sont maintenant de notoriété publique, pourrait-on imaginer quelques minutes de cesser de prendre les bébés pour des objets disponibles à vendre ou à jeter ?

LE CRÉNEAU DE LA DOULEUR DANS LES SOINS

Dans la deuxième partie du vingtième siècle, la douleur était le nouveau créneau pour créer des postes, pour faire semblant d’humanité à l’hôpital, etc..

La souffrance tant devenue l’obsession des médecins depuis les années 90 avec création des services de soins palliatifs, des généralisations de l’usage des morphiniques larga manu, des anesthésiants hilarants pour une ponction lombaire de l’enfant, etc.5 n’existerait donc pas pour les fœtus ? Tant d’échographies6 ont pourtant banalisé les gestes des bébés in utero… Les premières « photos » du bébé gardées soigneusement par les jeunes parents ont transformé la prise de conscience de la vie fœtale du bébé que l’on voit bouger, téter son pouce, changer de position, etc..

L’haptonomie7 a en son temps transformé le contact du père avec le bébé fait comprendre l’importance des relations mère, père, enfant y compris pendant la grossesse.

« Lhaptonomie s’est développée à partir du constat de l’importance du rôle de l’affectivité dans les rapports humains, en particulier dans le développement psychique et affectif de l’enfant.

Cette qualité des relations et des interactions entre père, mère et enfant, s’exprime par un contact tactile respectueux et tendre.

L’haptonomie permet la maturation et l’épanouissement de l’être en devenir, ce que confirment les développements actuels des neurosciences et des sciences du comportement. »

Le néerlandais Frans Veldman (1921-2010) a développé l’haptonomie qu’il appelle « science de l’affectivité » (il aimait citer Paracelse : « l’art du soin est l’amour »).

L’haptonomie est surtout connue pour l’accompagnement de la grossesse et de la parentalité qui favorise la maturation des liens affectifs entre le père, la mère et l’enfant. Elle a néanmoins d’autres applications à tous les âges et en particulier en fin de vie.

À l’ère du déni, la société de la culture de mort fait place à l’humanisation des soins et de la société

Mourir aux urgences se banalise…

La bienveillance poussée parfois à l’extrême dans les services hospitaliers s’est dissoute en quelques années en même temps qu’ont disparu les médecins cliniciens et que les bureaucrates comptent bien faire disparaître la médecin humaine au bénéfice de l’intelligence dite artificielle, des télécabines de consultation et de la disparition de l’examen clinique conduisant à la méconnaissance d’une tumeur que la main ou le doigt aurait pu dépister ou d’un trouble neurologique, etc..

L’avortement d’un bébé présenté comme un objet par les parlementaires et les médias

En effet, comment entendre les commentaires des médias ou des politiques heureux de leur « victoire » sans précédent 8 applaudissant plusieurs minutes après la lecture du vote ?

Combien d’entre les votants ont-ils eu la curiosité de regarder la vidéo d’un avortement à quatorze semaines filmé par un gynécologue coutumier de la pratique et qui l’a abandonnée depuis ?

Ignorent-ils le discours de Simone Veil loi devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre 1974 ?

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ?

Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes.

C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.

C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

Inclure le droit à l’avortement dans la constitution c’est le sanctifier et trahir totalement l’esprit de la loi Veil9 dont l’article 110 précisait clairement :

« La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. »

Quand vous ne comprenez pas quelque chose, cherchez l’argent : en septembre 2023, l’UE a autorisé la commercialisation des gamètes embryons et fœtus humains.

Nous sommes officiellement devenus des objets commercialisables

Aux USA en 2015 le prix « des organes vendus entre 30 et 100 $ »12

Les enragés de l’inscription de l’avortement dans la constitution se réfèrent à Simone Veil. Mais relisons la loi : Article 13

« En aucun cas l’interruption volontaire de la grossesse ne doit constituer un moyen de régulation des naissances. À cet effet, le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour développer l’information la plus large possible sur la régulation des naissances, notamment par la création généralisée, dans les centres de protection maternelle et infantile, de centres de planification ou d’éducation familiale et par l’utilisation de tous les moyens d’information. »

Et les phrases de Simone Veil rapportées par Philippe de Villiers qui l’a bien connue :

« “Relisez ma loi, Philippe, l’article 1 garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie, il ne peut être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité”. Cela veut dire que l’embryon est un enfant. 2/ “Ne vous inquiétez pas, le cadre est conditionnel, définitif et immuable. C’est 10 semaines, il y a un délai de réflexion, etc..”

Tout cela a sauté. C’est désormais 14 semaines : la boîte crânienne de l’enfant à naître est écrasée. Au nom de la liberté d’expression, il faut qu’il y ait une voix qui dise “Oui, c’est la tristesse”. Comme souvent, hélas, je suis en avance sur l’humeur publique, mais j’ai le devoir de vous dire ce que je viens de vous dire parce que c’est notre avenir qui est en jeu : il faut défendre la vie. »

Voir l’émission complète :

La France est le premier pays au monde à inscrire dans sa loi fondamentale, parmi les valeurs suprêmes, le droit à l’avortement. Les conséquences sont vertigineuses. C’est la fin de la clause de conscience pour les médecins et le personnel de santé. C’est un viol de conviction intime, c’est la fin du serment d’Hippocrate : « Tu ne tueras pas. » C’est la fin de la liberté d’expression.

En 50 ans, on sera passé de la dépénalisation de l’#avortement à la pénalisation de la parole de vie. Toute parole, toute action, pour défendre l’enfant à naître ou pour contredire la #Constitution, c’est-à-dire l’avortement, sera passible d’une peine judiciaire. C’est la porte ouverte à la dérive eugéniste : en fonction du génome, est éliminé le plus faible. C’est le passeport de toutes les transgressions : la vie n’est plus un absolu. C’est la course à l’abîme d’une civilisation en perdition, c’est la déshumanisation progressive du monde par l’effacement programmé du visage de l’Homme. (Voir l’émission complète dans la vidéo ci-dessus.)

Il ne s’agit à l’évidence pas du droit des femmes, mais bien d’une manœuvre politique dans le cadre d’une tendance à une société mortifère.

Contrairement à ce que le vote large au Parlement pourrait faire croire, l’unanimité de la nation n’est pas évidente. De très nombreuses réactions sont exprimées sur les réseaux.

Combien de votants, de militants pour cette loi savent-ils à quoi ressemble un bébé de douze semaines ?

La machine @CaroleD87859768 Fin de la clause de conscience. Certains ne choisiront plus gynécologie obstétrique à cause de cela, surtout avec l’IMA jusqu’à 9 mois. Celles qui pleuraient de joie à l’annonce de l’inscription de l’IVG dans la Constitution viendront se plaindre du manque de spécialistes.


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⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

Supprimer les subventions aux associations inutiles ou nuisibles permettrait plusieurs milliards € d’économies !

 

 Dr G Delépine

 

L’Etat donne 23 milliards € de subventions aux associations par an. Plus de deux fois le budget de la justice ! Et avec les collectivités locales c’est plus de 50 milliards de nos impôts [1]  qui sont utilisés pour soutenir, sans aucun contrôle, des associations inefficaces, souvent inutiles et parfois même nuisibles…

 

 

 

 

En cette période de déficit budgétaire dramatique, la suppression ou la réduction des subventions inutiles permettrait de soulager notre déficit annuel de 10 à 20 milliards €, sans nuire à la population et sans augmenter les impôts.

 

Il est grand temps que nos gouvernants abandonnent leur politique clientéliste en faveur des minorités de toutes natures, pour se consacrer à l’amélioration du bien-être de la majorité des citoyens.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques exemples d’inefficacité d’associations grassement subventionnées

 

 

 

 

 

Le planning familial a été créé pour faciliter la contraception et diminuer le recours à l’avortement comme Simone Veil le réclamait en 1975. Mais, dans les 15 dernières années le nombre d’avortements pour 100 naissances a augmenté de 20%, passant de 26,3 en 2008 à 31,5 en 2022[2] ainsi atteignant leur plus haut niveau depuis 30 ans[3].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce graphique montre que depuis 1990 le planning familial est totalement inefficace pour réduire les avortements. Dans la plupart des autres pays européens leur nombre est plus faible qu’en France qui se place maintenant au 4ème rang des plus hauts taux d’avortement pour 1000 femmes[4] (14,6/1000 en France contre 4,1 en Suisse, 4,4 en Allemagne, 5 en Italie, 8,6 aux Pays -Bas, 9 en Belgique…).

 

Cet échec dramatique du planning familial est certainement lié à la dérive de sa propagande qui vise maintenant « garantir à toutes les personnes, et surtout celles en situation de vulnérabilité, une égalité d’accès à l’information et aux droits » et fait la promotion de la théorie du genre en proclamant, contre toute évidence scientifique, qu’un homme peut être enceint !

 

 

 

 

 

 

Chaque année près de 3 millions d’euros de nos impôts sont consacrés à une association qui se révèle totalement incapable de promouvoir la contraception, ni de diminuer le nombre d’avortements comme le voulait madame Veil lors de la présentation de sa loi :

 

« L’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue ». il nous a paru nécessaire de souligner la gravité d’un acte qui doit rester exceptionnel »[5] .

 

Cet échec est d’autant plus choquant que les pays voisins parviennent à réduire les recours à l’avortement.

 

Il est grand temps que nos responsables attribuent les subventions en fonction des résultats obtenus et suppriment celles des associations qui les utilisent à d’autres fins.

 

Les associations d’aide aux migrants subventionnées pour s’opposer à l’état !

 

En 2021, près de 1 350 associations d’aide aux migrants ont été subventionnées ou rémunérées par l’État[6]. Le débat sur le budget 2024 a permis de préciser le financement de ces associations[7]. Les 30 associations recevant les montants les plus importants sur le budget 2023 encaissaient 413 millions d’euros. Et cela sans tenir compte des sommes versées au titre de la politique de la ville, du logement, de l’éducation, de la santé, de l’emploi, de l’action extérieure de l’Etat…

La très grande majorité des subventions est destinée aux associations qui emploient du personnel salarié. Ces dernières n’hésitent pas à s’opposer, parfois frontalement, aux décisions de l’Etat lorsqu’il tente de faire appliquer les obligations de quitter le territoire aux migrants irréguliers et potentiellement dangereux.

Rappelons que ce sont des associations subventionnées dont le Parti communiste français[8], le Mrap, la Cimade, RESF 35, le collectif de soutien aux personnes sans-papiers et d’autres qui ont empêché le ministère Valls de renvoyer en Russie Mohammed Mogouchkov permettant ainsi à celui-ci d’assassiner son ancien professeur de français Dominique Bernard.

Cette permanente opposition des associations subventionnées à l’application des OQTF, prises pourtant après examen contradictoire, fait vivre des avocats à nos frais, encombre les tribunaux et entretient un climat de défiance et de contestation chez les migrants.

En transférant les compétences des associations subventionnées intervenant dans les centres de rétention administrative à l’Office français de l’immigration comme l’envisage B. Retailleau[9], on pourrait économiser facilement un milliard d’euros, tout en désengorgeant les tribunaux et en protégeant les Français de nombreux étrangers dangereux.

 

 

Des associations largement subventionnées agissent comme passeurs

 

 

L’association SOS méditerranée prétend sauver des migrants qui risquent la noyade et respecter le droit maritime. Mais comment peut-elle ignorer que ce droit prévoit de débarquer les personnes recueillies dans le port le plus proche ? En respectant cette règle et en ramenant les migrants dans leur port d’origine, elle diminuerait la durée du transport et serait plus efficace dans le recueil.

 

En amenant systématiquement ces personnes en Europe, elle n’agit pas comme une association humanitaire, mais comme un véritable passeur de traite humaine, ainsi que ses dirigeants le montrent en affichant des positions politiques contraire à celles de gouvernements élus démocratiquement.

 

Il est donc tout à fait scandaleux que des subventions lui soient attribuées et que le conseil d’état valide ce détournement de nos impôts[10].

 

Et ces subventions ne sont pas anecdotiques : parmi les 80 collectivités territoriales, citons les soutiens de 200 000 € par an du département de Nantes après une première subvention de 500 000 €[11]. 100000 euros de la ville de Paris, 130000 euros de Marseille[12], la Haute-Garonne 100.000 euros, la région Occitane 75 000 € après un premier soutien de 60 000 €, 20 000 euros du département de l’Hérault, 14.000 euros de Lyon[13]

Penser aux autres, c’est bien mais ne pas tenir compte de la misère croissante d’une partie de plus en plus importante de nos concitoyens et l’aggraver par l’augmentation des impôts, c’est mal !

 

En 2025,  les associations ne doivent pas vivre d’argent public, elles doivent compter sur leurs ressources propres.

Il parait nécessaire que le Parlement interdise dorénavant aux collectivités territoriales d’utiliser les impôts locaux à soutenir financièrement toute action internationale, qui ne réponde pas à un intérêt public local certain.

 

Pour les associations subventionnées, un contrôle de l’utilisation des fonds et de l’efficacité pratique des actions entreprises s’impose, comme le fait la Cour des comptes pour le secteur public.

 

 

 

[1] https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/le-point-sur-les-financements-publics-des-associations

[2] https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/chiffres/france/avortements-contraception/avortements/

[3] https://www.rfi.fr/fr/france/20230928-france-le-nombre-d-avortements-au-plus-haut-niveau-depuis-30-ans

[4] https://www.ieb-eib.org/fr/flash/debut-de-vie/avortement/l-avortement-en-europe-derniers-chiffres-et-evolutions-541.html

[5] https://www.nouvelobs.com/politique/20170630.OBS1430/verbatim-l-integralite-du-discours-de-simone-veil-du-26-novembre-1974-sur-l-ivg.html

[6] https://www.valeursactuelles.com/economie/1350-associations-de-soutien-aux-migrants-ont-recu-750-millions-deuros-de-subventions-en-2021

[7] https://atlantico.fr/article/decryptage/le-total-des-subventions-publiques-versees-aux-associations-d-aide-aux-migrants-est-tres-superieur-aux-chiffres-officiels-budget-debats-assemblee-nationale-opposition-immigration-regulation-reformes-cout-jean-paul-gourevitch

[8] Dans un communiqué du 19 février 2014, supprimé depuis d’internet, le PCF local se disait scandalisé par un réveil « manu militari par la police aux frontières à 6h » et commente : « Que de moyens gaspillés pour saboter la vie d’une famille »

[9] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-associations-d-aide-aux-migrants-dans-le-viseur-de-beauvau-20241006

[10] Décision du lundi 13 mai 2024.

[11] https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes-sos-mediterranee-aide-departementale-accrue-ba480230-5bd7-11eb-ac77-3c5a581679bb

[12] https://www.lefigaro.fr/marseille/marseille-une-subvention-de-130-000-euros-a-sos-mediterranee-enflamme-le-conseil-municipal-20240920

[13] https://www.bvoltaire.fr/sos-mediterranee-plus-de-80-collectivites-subventionnent-lassociation-pro-immigration/

Au moins 40 milliards d’euros d’économies en supprimant les agences inutiles

 

 Par le DR G Delépine chirurgien cancérologue

 

Le pays, quasiment en faillite est ligoté par des normes et des obligations innombrables souvent inutiles, et parfois stupides que conçoivent, conseillent ou imposent les agences et consœurs[1].

Pour redresser nos finances, on peut augmenter les impôts ou réduire les dépenses.

Augmenter les impôts, déjà très élevés en France, est impopulaire et serait peu efficace sauf si l’augmentation portait lourdement sur la classe moyenne.

Diminuer les dépenses est toujours annoncé comme difficile. Il existe pourtant un domaine où le prochain ministre des Finances peut faire au moins 40 milliards d’économies en supprimant ou en dégraissant les agences et autres Hautes Autorités peu utiles qui paraissent souvent avoir été créées pour offrir une situation enviable[2] à des amis politiques ayant perdu leurs mandats.

 

Des agences innombrables pour un coût considérable

Les agences administratives indépendantes, hautes autorités et organismes consultatifs ont largement proliféré et leur nombre exact est inconnu et leur coût augmente continuellement.

En 2014, il s’élevait à 50 milliards d’euros. En 2019, leur nombre dépassait les 1300 pour un coût de plus de 80 milliards d’euros[3] et a continué à augmenter depuis les années 1996,  sans jamais que  leur utilité ne soit évaluée publiquement de manière transparente

Le nouveau ministre sera-t-il capable de réaliser la promesse jadis faite par Manuel Valls [4] en réduisant fortement leurs effectifs et en diminuant leur personnel, leurs surfaces immobilières et leurs coûts de fonctionnement ? On pourrait ainsi économiser  rapidement plus de quarante milliards d’ euros ! La situation financière du pays l’exige !

 

Des Agences et Autorités trop dépendantes de l’état et de l’industrie

Les agences ont été créées pour être des experts indépendants, mais l’expérience des 3 dernières décennies dans le monde réel montre que ces « machins » les agences, les autorités et commissions Théodule créées n’ont d’indépendantes que le nom ! Elles dépendent étroitement du pouvoir politique et très souvent des acteurs ou des entreprises du secteur qu’elles sont censées contrôler.

Ce phénomène de capture du régulateur[5] [6], bien analysé aux USA, anéantit l’efficacité du système de régulation dans son entier.

Les agences dépendent du pouvoir politique qui nomme leurs dirigeants et décide le montant de leur budget de fonctionnement.

Leur étroite dépendance au pouvoir politique se manifeste par la conformité quasi constante de leurs avis aux récits et aux décisions politiques gouvernementales, même lorsqu’elles sont particulièrement discutables.

Chacun se souvient de l’agence de protection nucléaire estimant que le nuage de Tchernobyl avait épargné la France…Ou lors de la crise Covid, l’unanimité des agences sanitaires pour défendre les ukases et déclarations du gouvernement même les plus ubuesques (confinement qui avant cette crise avait été abandonné[7] depuis le catastrophique confinement de Marseille au XVIII ième siècle, masques inutiles puis indispensables et obligatoires…).

En pratique, les agences se comportent généralement comme des faux témoins propagandistes des décisions politiques servant à les justifier l

Les agences ne sont pas non plus indépendantes de l’industrie des secteurs qu’elles sont chargées de réguler. Des liens d’intérêts multiples entre les experts et les firmes, les pressions des lobbys, mais aussi des conventions financières structurelles entre les agences et les industriels ont peu à peu abouti à une capture de la régulation, l’agence prenant ses décisions dans l’intérêt des industriels au détriment de ceux qu’elle est censée protéger.

Cette dérive est particulièrement évidente dans le secteur de la santé où une ministre n’a pas hésité à dire : « un bon expert médical sans lien d’intérêts, ça n’existe pas !»

Déclaration reprise par de nombreux médecins, comme le professeur Dautzenberg[8], qui défendent leurs liens d’intérêts qui représentent parfois leur source principale de revenus. Par exemple en cinq ans, entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449.389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique, placés auprès d’Emmanuel Macron[9]

Des liens d’intérêts partout, de l’indépendance nulle part !

 

Agences et Autorités inefficaces et parfois franchement nuisibles

Dans le domaine de la santé, que nous connaissons bien, l’inefficacité flagrante des agences est responsable de nombreux scandales sanitaires dont nous rappellerons quelques exemples emblématiques.

Le chlordécone est un perturbateur endocrinien reconnu comme neurotoxique, que les Etats-Unis ont banni dès 1977 après un accident industriel. Il a été déclaré cancérogène possible dès 1979 par l’Organisation mondiale de la santé. Mais les agences sanitaires françaises ont délivré des autorisations d’utilisation à une époque où des connaissances scientifiques sur la dangerosité du chlordécone existaient déjà et prolongé son utilisation jusqu’en 1993 pour faire plaisir aux planteurs de bananes. Depuis lors, le risque de cancer de la prostate a triplé en Martinique et atteint actuellement le record du monde avec une incidence annuelle de 230 cas (pour 100 000 hommes)[10] [11] contre 97,4 en Allemagne[12].

Dans la catastrophe du médiator, il est insupportable de constater l’inertie des agences qui s’apparente à une complicité avec le laboratoire. Comment ce médicament, détourné comme coupe-faim, a-t-il pu être prescrit pendant 33 ans malgré les alertes répétées sur sa dangerosité, son retrait des marchés italien et espagnol en 2003 et la constatation à deux reprises (1999 et 2006) d’un service médical rendu insuffisant par la Commission de la transparence ?

De 1995 à 2005, le comité technique de pharmacovigilance de l’Afssaps a abordé à de nombreuses reprises le dossier sur sa dangerosité potentielle en tant que fenfluramine, existence d’un mésusage, effets indésirables, mais sans inscrire son retrait à l’ordre du jour, ni appeler à la prudence dans sa commercialisation du Mediator®, ni diminuer son taux de remboursement élevé par l’assurance maladie.

Au total, près de 5000 victimes auraient dû être évitées si l’Afssaps, ou la HAS, avaient alerté sur les graves dangers de ce médicament, mission pour laquelle elles ont été créées[13].

En 2000 le VIOXX[14] a été présenté comme un antiinflammatoire miracle dépourvu de risque gastrique lors de publicités inaugurales pour 160 millions de dollars, puis 50 à 100 millions de dollars par an pendant les 4 années suivantes. Mais il multipliait par 5 le risque de graves complications cardiovasculaires (infarctus, AVC). Le laboratoire connaissait les risques[15], mais les a dissimulés [16]autant qu’il a pu, n’hésitant pas à menacer les médecins qui évoquaient le problème. La publication d’études confirmant le risque élevé d’infarctus et d’AVC [17]a contraint le laboratoire Merck de retirer le Vioxx® du marché en 2004 pour réduire son risque juridique. Devant la commission d’enquête du Sénat américain, le dr Graham évoque entre 88 000 et 139 000 crises cardiaques[18] [19], dont 30% à 40% probablement mortelles. Le 17 août 2006, un procès attribua 50 millions de dollars de dommages et intérêts à un ancien agent du F.B.I victime du Vioxx.

Lors d’un procès en 2007, le jury unanime déclara que Merck avait commis « un délit en trompant intentionnellement la communauté médicale et en cachant des informations cruciales sur le Vioxx » et a fixé les dommages à 47 500 000 dollars. En 2007 Merck est parvenu à un accord amiable de 4,85 milliards de dollars pour régler plus de 95 % des 26 600 plaintes déposées à son encontre.

Dans cette affaire, la collusion de l’agence fédérale avec le laboratoire est patente : elle n’a élevé aucune critique contre le dossier Vigor malgré les invraisemblances de la protection cardiaque par le Naproxène, a donné une autorisation de mise sur le marché qu’on peut qualifier de « Pony Express », a refusé pendant trois ans de communiquer à la justice le dossier Vioxx jusqu’à ce qu’elle soit directement accusé d’obstruction à la justice et a participé très largement à la campagne de dénigrement du Docteur Graham pour décrédibiliser son témoignage devant la commission d’enquête du sénat américain  ..

En France, le Vioxx a été considérablement prescrit entre 2000 et 2004 ; plus de 500 000 malades en ont pris régulièrement et il est même devenu le 10ème médicament le plus remboursé en 2003 avec un montant de 87 millions d’euros.

 

Mais les agences sanitaires françaises n’ont rien vu, rien entendu et leurs communiqués continuent de prétendre que le Vioxx n’a fait de mal à personne en France. Les experts commis dans les quelques procès intentés ont prétendu qu’ils ne pouvaient pas conclure à la responsabilité du Vioxx ! Il est vrai que l’expert commis dans le dossier Vioxx n’a pas jugé bon de signaler qu’il avait précédemment travaillé pour l’avocat du laboratoire Merck… On peut, en extrapolant les données américaines à la population française estimer qu’environ 5000 victimes françaises du Vioxx auraient été épargnées si les agences sanitaires ne privilégiaient pas l’intérêt de l’industrie à la prudence sanitaire.

Ces trois catastrophes sanitaires ne sont qu’une partie d’une longue liste : distilbène, amiante, hormone de croissance, sang contaminé, Levothyrox, Dépakine, médicaments contre le cholestérol (2001), traitements de la ménopause (2002), antidépresseurs (2004), prothèses mammaires de la société Poly Implant Prothèse (2010), gestion de la grippe H1N1, et plus récemment les décisions insensées lors du covid seulement destinées à promouvoir des tests et des pseudo vaccins inefficaces qui nous ont coûté plus de 13 milliards  € en 2021[20] , dont des centaines de millions de doses ont terminé dans des décharges[21] et dont on subit actuellement tant d’effets secondaires[22].

Ces scandales sanitaires ne sont pas accidentels, mais les conséquences logiques d’un système corrompu par le manque de courage ou la complicité des décideurs politiques sensibles au chantage sur les emplois et qui bénéficient  trop souvent des largesse de l’industrie, la capture des agences de santé et de leurs experts liés par leurs conflits d’intérêts, les essais biaisés dans leur conception (critères substitutifs, choix de participants non représentatifs) ou dans l’expression de leurs résultats, l’absence d’études indépendantes réalisées par les agences sanitaires qui se fient aux dires des industriels…

Nos agences sanitaires protègent très mal la population de la cupidité des laboratoires et lorsque la justice est saisie, les peines prononcées ne sont pas dissuasives compte tenu du niveau colossal des bénéfices réalisés.

 

Les Agences Régionales de Santé sont nuisibles et hors de prix.

Les ARS ont été créées par la loi HPST le 21 juillet 2009 pour diminuer les dépenses sanitaires et améliorer le système de santé.

Mais le bilan de leurs 15 années d’exercice est dramatique. Avant leur création, notre système était réputé être l’un des meilleurs du monde, les urgences hospitalières fonctionnaient, les petites villes disposaient de leur maternité, la population en était globalement satisfaite des soins et il n’existait pas de déserts médicaux.

Depuis leur création, les ARS[23] ont fermé plusieurs centaines de petites maternités, plus de 80000 lits d’hospitalisation[24], aussi bien dans les hôpitaux publics que dans les hôpitaux privés.  Dès 2017, le nombre de lits de soins curatifs nous situait dans les moins bien lotis d’Europe.

En psychiatrie, les ARS ont imposé une baisse dramatique des lits au point que de nombreux malades psychiatriques trainent dans les rues et sont impliqués dans les faits divers quotidiens. Près d’une centaine de services d’urgence ont cessé leur activité de manière transitoire (quelques nuits, quelques jours) ou définitivement.

Et dans ceux qui restent ouverts, les médias nous rapportent presque chaque semaine qu’un malade meurt en attente sur un brancard sans avoir été examiné par un médecin. Une écrasante majorité de la population estime d’ailleurs que la situation sanitaire se dégrade.

La situation déplorable des Ephad[25] [26] n’a pas été remarquée par les ARS qui ont très mal rempli leur mission de surveillance.

Devant la commission d’enquête, Victor Castanet a mis en cause la « porosité très forte entre le privé et le public dans ce secteur. Un certain nombre d’anciens hauts fonctionnaires des ARS ont été embauchés par (les groupes privés) Orpea, Korian et d’autres »

 

. « Certains anciens inspecteurs travaillent aujourd’hui au sein du groupe Orpea donc connaissent les mécanismes de contrôle, ont un certain nombre de relations encore avec les ARS »[27].

Depuis la création des ARS, les inégalités sociales de santé conjuguées aux inégalités territoriales se sont accrues. La synergie, hôpital, médecine de ville, médico-social nécessaire est quasi inexistante. La promesse de démocratie sanitaire en termes de proximité et de participation à la décision n’a été qu’un leurre.

La capacité d’anticipation des ARS a été mise en défaut tout particulièrement lors de la crise COVID-19 où elles se sont contentées de répéter les crédos gouvernementaux les plus fous.

J’ai pu personnellement me rendre compte du comportement autoritaire et du pouvoir de nuisance d’une ARS sur la pratique chirurgicale lorsqu’elle décida d’interdire à un chirurgien d’opérer des mineurs pour leur éviter l’amputation.

Cet ukase avait été pris sans enquête médicale  préalable ni processus contradictoire pour faire plaisir à un centre anticancéreux de province furieux qu’un malade le quitte pour éviter la mutilation proposée; et bien entendu comme pour les autres décisions des ARS aucun processus d’appel n’est possible…

Lorsque j’exerçais des malades de nombreux pays étrangers venaient en France pour bénéficier de chirurgie conservatrice.  Maintenant la férule des ARS oblige certains français à se faire opérer à l’étranger pour éviter l’amputation ! Diriger n’est pas qu’une affaire d’administration et soigner doit rester une tâche de médecins.

Le déclin de notre système de soin jugé l’un des meilleurs au monde avant la création des ARS est souligné par le recul important de notre rang mondial dans toutes les évaluations.

En 2024 le Legatum Prosperity Index classe la France au 20ème rang mondial[28].

Dans le classement OCDE, le système de santé français apparaît peu efficace : 26e place sur 38 pour la qualité des soins., 18e sur 38 pour la sécurité des soins primaires, 19e sur 34 pour le taux de mortalité…

Inefficace pour maintenir la qualité des soins, les agences de santé ont été également incapables d’améliorer le coût du système.  La France est le 4e pays avec les dépenses de santé les plus élevées en points de PIB. L’argent du système de santé français est manifestement mal géré et mal dépensé. Mais les directeurs des agences régionales de santé perçoivent des salaires de mensuels bruts de 16 700 à 17 500 euros !

Franche dégradation de notre système de soins malgré une aggravation de son coût, le bilan des ARS pourrait difficilement être pire !

Durant cette année olympique le gouvernement devrait s’inspirer de la logique sportive. Dans le sport lorsque le travail d’un coach se solde par des défaites la direction le vire.

 

Appliquer cette règle de bon sens aux agences en supprimant toutes celles qui sont inefficaces ou nuisibles génèrerait facilement 40 milliards € d’économies annuelles et libérerait les Français d’un carcan technocratique pesant.

 

 

[1] Il n’existe pas d’intitulé unique pour les « agences ». Elles peuvent prendre différentes formes : autorités administratives indépendantes (AAI ), opérateurs (universités, musées, par exemple) qui proposent un service mais n’ont pas une « responsabilité structurante » et sont « duplicables ». établissement public administratif (EPA) ou établissements publics industriels et commerciaux (EPIC) ; groupements d’intérêt public (GIP), associations ou sociétés.

[2] souvent bien supérieure aux salaires des fonctionnaires

[3] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/1200-agences-d-etat-pour-80-milliards-de-depenses-il-est-temps-de-faire-le-menage-20190529

[4] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/05/01/20002-20140501ARTFIG00038-ces-agences-d-etat-inutiles-et-aux-missions-obscures.php

[5] https://mafr.fr/fr/article/capture-du-regulateur/

[6] Le Prix de l’inégalité Joseph Stiglitz Paris, Les liens qui libèrent, 2012. 390 pages ISBN : 978-2-918597-99-Par Bernard Drevon https://shs.cairn.info/revue-idees-economiques-et-sociales-2013-3- r

[7] N et G Delépine Autopsie d’un confinement aveugle 15/9/2020 éditions Fauve

[8] https://www.lexpress.fr/societe/un-bon-expert-medical-sans-lien-d-interets-ca-n-existe-pas_1077815.html

[9] https://www.marianne.net/societe/118000-euros-de-msd-116000-euros-de-roche-faut-il-s-inquieter-des-liens-entre-labos-et

[10] Multigner L, Ndong JR, Giusti A, Romana M, Delacroix-Maillard H, Cordier S, Jégou B, Thome JP, Blanchet P. Chlordecone exposure and risk of prostate cancer. J Clin Oncol. 2010 Jul 20;28(21):3457-62. doi: 10.1200/JCO.2009.27.2153. Epub 2010 Jun 21. PMID: 20566993.

[11]https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/scandale-du-chlordecone-les-cancers-de-la-prostate-reconnus-comme-maladie-professionnelle-1187023.html

[12]https://www.krebsdaten.de/Krebs/EN/Content/Cancer_sites/Prostate_cancer/prostate_cancer_node.html

[13]La face cachée des médicaments N Delépine éditions Michalon 2011

[14] Ce scandale est abondamment détaillé dans notre livre la face cachée des médicaments paru en mai 2011.

[15] En 1998, le docteur Doug Watson, scientifique salarié de Merck, avait présenté une analyse rapportant plus de complications cardiaques avec le Vioxx qu’avec d’autres anti inflammatoires. s. Ces données n’ont apparemment jamais été publiées.

[16] atlantico.fr › article › decryptageLe Vioxx : un scandale passé inaperçu | Atlantico.fr

[17] Risque d’infarctus aigu du myocarde et de mort cardiaque subite chez les patients traités par anti-inflammatoires non stéroïdiens sélectifs et non sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 : étude cas-témoin nichée, The Lancet, Février 2005

[18] https://www.finance.senate.gov/imo/media/doc/111804dgtest.pdf

[19] Maître Antoine Béguin, Jean-Christope Brisard « Effets secondaires : le scandale français »,, 2016.

[20] https://www.ladepeche.fr/2022/01/28/covid-19-les-vaccins-et-les-tests-ont-coute-plus-de-13-milliards-deuros-en-2021-10074438.php

[21] ttps://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/03/29/pandemie-de-covid-19-le-grand-gaspillage-des-vaccins_6119589_1650684.html

[22] Myocardite, thrombose… Tout ce que l’on sait des effets secondaires de la vaccination contre le Covid (medisite.fr)

[23] Précédé par les ARH agences régionales d’hospitalisation créées en 1996 par A Juppé qui avaient commencé la destruction des maternités et des services de psychiatrie

[24] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-comment-la-france-a-perdu-pres-de-80-000-lits-d-hospitalisation-publics-en-vingt-ans_4833931.html

[25] Victor Castanet Les fossoyeurs: Édition Poche – 25 janvier 2023

[26]Le scandale des EHPAD de France Carp et Hella Kherief

[27] https://www.lavoixdunord.fr/1138671/article/2022-02-09/ehpad-orpea-devant-le-parlement-la-faillite-des-agences-regionales-mise-en-cause

[28] https://prosperity.com/about-prosperity/prosperity-index