Source d’économies pour le budget 2025 : couper subventions aux associations
Supprimer les subventions aux associations inutiles ou nuisibles permettrait plusieurs milliards € d’économies !
Dr G Delépine
L’Etat donne 23 milliards € de subventions aux associations par an. Plus de deux fois le budget de la justice ! Et avec les collectivités locales c’est plus de 50 milliards de nos impôts [1] qui sont utilisés pour soutenir, sans aucun contrôle, des associations inefficaces, souvent inutiles et parfois même nuisibles…
En cette période de déficit budgétaire dramatique, la suppression ou la réduction des subventions inutiles permettrait de soulager notre déficit annuel de 10 à 20 milliards €, sans nuire à la population et sans augmenter les impôts.
Il est grand temps que nos gouvernants abandonnent leur politique clientéliste en faveur des minorités de toutes natures, pour se consacrer à l’amélioration du bien-être de la majorité des citoyens.
Quelques exemples d’inefficacité d’associations grassement subventionnées
Le planning familial a été créé pour faciliter la contraception et diminuer le recours à l’avortement comme Simone Veil le réclamait en 1975. Mais, dans les 15 dernières années le nombre d’avortements pour 100 naissances a augmenté de 20%, passant de 26,3 en 2008 à 31,5 en 2022[2] ainsi atteignant leur plus haut niveau depuis 30 ans[3].
Ce graphique montre que depuis 1990 le planning familial est totalement inefficace pour réduire les avortements. Dans la plupart des autres pays européens leur nombre est plus faible qu’en France qui se place maintenant au 4ème rang des plus hauts taux d’avortement pour 1000 femmes[4] (14,6/1000 en France contre 4,1 en Suisse, 4,4 en Allemagne, 5 en Italie, 8,6 aux Pays -Bas, 9 en Belgique…).
Cet échec dramatique du planning familial est certainement lié à la dérive de sa propagande qui vise maintenant « garantir à toutes les personnes, et surtout celles en situation de vulnérabilité, une égalité d’accès à l’information et aux droits » et fait la promotion de la théorie du genre en proclamant, contre toute évidence scientifique, qu’un homme peut être enceint !
Chaque année près de 3 millions d’euros de nos impôts sont consacrés à une association qui se révèle totalement incapable de promouvoir la contraception, ni de diminuer le nombre d’avortements comme le voulait madame Veil lors de la présentation de sa loi :
« L’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue ». il nous a paru nécessaire de souligner la gravité d’un acte qui doit rester exceptionnel »[5] .
Cet échec est d’autant plus choquant que les pays voisins parviennent à réduire les recours à l’avortement.
Il est grand temps que nos responsables attribuent les subventions en fonction des résultats obtenus et suppriment celles des associations qui les utilisent à d’autres fins.
Les associations d’aide aux migrants subventionnées pour s’opposer à l’état !
En 2021, près de 1 350 associations d’aide aux migrants ont été subventionnées ou rémunérées par l’État[6]. Le débat sur le budget 2024 a permis de préciser le financement de ces associations[7]. Les 30 associations recevant les montants les plus importants sur le budget 2023 encaissaient 413 millions d’euros. Et cela sans tenir compte des sommes versées au titre de la politique de la ville, du logement, de l’éducation, de la santé, de l’emploi, de l’action extérieure de l’Etat…
La très grande majorité des subventions est destinée aux associations qui emploient du personnel salarié. Ces dernières n’hésitent pas à s’opposer, parfois frontalement, aux décisions de l’Etat lorsqu’il tente de faire appliquer les obligations de quitter le territoire aux migrants irréguliers et potentiellement dangereux.
Rappelons que ce sont des associations subventionnées dont le Parti communiste français[8], le Mrap, la Cimade, RESF 35, le collectif de soutien aux personnes sans-papiers et d’autres qui ont empêché le ministère Valls de renvoyer en Russie Mohammed Mogouchkov permettant ainsi à celui-ci d’assassiner son ancien professeur de français Dominique Bernard.
Cette permanente opposition des associations subventionnées à l’application des OQTF, prises pourtant après examen contradictoire, fait vivre des avocats à nos frais, encombre les tribunaux et entretient un climat de défiance et de contestation chez les migrants.
En transférant les compétences des associations subventionnées intervenant dans les centres de rétention administrative à l’Office français de l’immigration comme l’envisage B. Retailleau[9], on pourrait économiser facilement un milliard d’euros, tout en désengorgeant les tribunaux et en protégeant les Français de nombreux étrangers dangereux.
Des associations largement subventionnées agissent comme passeurs
L’association SOS méditerranée prétend sauver des migrants qui risquent la noyade et respecter le droit maritime. Mais comment peut-elle ignorer que ce droit prévoit de débarquer les personnes recueillies dans le port le plus proche ? En respectant cette règle et en ramenant les migrants dans leur port d’origine, elle diminuerait la durée du transport et serait plus efficace dans le recueil.
En amenant systématiquement ces personnes en Europe, elle n’agit pas comme une association humanitaire, mais comme un véritable passeur de traite humaine, ainsi que ses dirigeants le montrent en affichant des positions politiques contraire à celles de gouvernements élus démocratiquement.
Il est donc tout à fait scandaleux que des subventions lui soient attribuées et que le conseil d’état valide ce détournement de nos impôts[10].
Et ces subventions ne sont pas anecdotiques : parmi les 80 collectivités territoriales, citons les soutiens de 200 000 € par an du département de Nantes après une première subvention de 500 000 €[11]. 100000 euros de la ville de Paris, 130000 euros de Marseille[12], la Haute-Garonne 100.000 euros, la région Occitane 75 000 € après un premier soutien de 60 000 €, 20 000 euros du département de l’Hérault, 14.000 euros de Lyon[13]…
Penser aux autres, c’est bien mais ne pas tenir compte de la misère croissante d’une partie de plus en plus importante de nos concitoyens et l’aggraver par l’augmentation des impôts, c’est mal !
En 2025, les associations ne doivent pas vivre d’argent public, elles doivent compter sur leurs ressources propres.
Il parait nécessaire que le Parlement interdise dorénavant aux collectivités territoriales d’utiliser les impôts locaux à soutenir financièrement toute action internationale, qui ne réponde pas à un intérêt public local certain.
Pour les associations subventionnées, un contrôle de l’utilisation des fonds et de l’efficacité pratique des actions entreprises s’impose, comme le fait la Cour des comptes pour le secteur public.
[1] https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/le-point-sur-les-financements-publics-des-associations
[2] https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/chiffres/france/avortements-contraception/avortements/
[3] https://www.rfi.fr/fr/france/20230928-france-le-nombre-d-avortements-au-plus-haut-niveau-depuis-30-ans
[4] https://www.ieb-eib.org/fr/flash/debut-de-vie/avortement/l-avortement-en-europe-derniers-chiffres-et-evolutions-541.html
[5] https://www.nouvelobs.com/politique/20170630.OBS1430/verbatim-l-integralite-du-discours-de-simone-veil-du-26-novembre-1974-sur-l-ivg.html
[6] https://www.valeursactuelles.com/economie/1350-associations-de-soutien-aux-migrants-ont-recu-750-millions-deuros-de-subventions-en-2021
[7] https://atlantico.fr/article/decryptage/le-total-des-subventions-publiques-versees-aux-associations-d-aide-aux-migrants-est-tres-superieur-aux-chiffres-officiels-budget-debats-assemblee-nationale-opposition-immigration-regulation-reformes-cout-jean-paul-gourevitch
[8] Dans un communiqué du 19 février 2014, supprimé depuis d’internet, le PCF local se disait scandalisé par un réveil « manu militari par la police aux frontières à 6h » et commente : « Que de moyens gaspillés pour saboter la vie d’une famille »
[9] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-associations-d-aide-aux-migrants-dans-le-viseur-de-beauvau-20241006
[10] Décision du lundi 13 mai 2024.
[11] https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes-sos-mediterranee-aide-departementale-accrue-ba480230-5bd7-11eb-ac77-3c5a581679bb
[12] https://www.lefigaro.fr/marseille/marseille-une-subvention-de-130-000-euros-a-sos-mediterranee-enflamme-le-conseil-municipal-20240920
[13] https://www.bvoltaire.fr/sos-mediterranee-plus-de-80-collectivites-subventionnent-lassociation-pro-immigration/