Quand la sécurité des patients au bloc opératoire devient secondaire devant la dépense carbone !  Au fou

 

 

Par le Gerard Delépine chirurgien orthopédiste et statisticien

 

 

« Il s’agit de la collision catastrophique de l’éthique médicale et du fanatisme climatique. Il s’agit d’une perversion fondamentale du serment d’Hippocrate, où le patient sur la table devient secondaire par rapport à un objectif mondial nébuleux ».[1]

 

 

CRI DU CŒUR ! Je préfèrerai toujours l’homme à la planète qui nous survivra longtemps

 

J’ai voulu être médecin pour soigner mes semblables, et comme chirurgien je me suis toujours battu pour sauver mes malades et leur assurer la meilleure qualité de vie possible[2].

Malheureusement trop de nos citoyens, persuadés que la planète est mortelle, croient la sauver aux détriments de notre espèce.

Je m’efforce ici de rappeler qu’être un homme consiste d‘abord à prendre soin de ses semblables. Et je m’insurge contre les fous qui veulent soumettre la sécurité des opérés au bloc opératoire au » « bilan carbone » des interventions.

 

Les écologistes menacent même la sécurité des malades au bloc opératoire

Une des dernières lubies des verts est de s’attaquer aux pratiques chirurgicales pour prétendument « sauver la planète ».

Au cours de la dernière décennie, les publications fustigeant l’impact du bloc opératoire sur les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de manière exponentielle.

 

Entre 2012 et 2016 on recensait une moyenne de 2 publications annuelles sur le sujet contre près de 60 articles publiés uniquement au cours des deux dernières années[3] assurant que la chirurgie est l’une des activités contribuant le plus à l’empreinte carbone dans un établissement de soins. [4] [5] [6] [7] [8].

 

Il est parfaitement attristant de voir qu’en cette période de très grave pénurie de chirurgiens, d’anesthésistes et de personnels de bloc, certains des acteurs qui pourraient être plus utiles en activité de soin gaspillent leur temps en études bureaucratiques sur un sujet très discutable, espérant peut-être acquérir une notoriété qui leur manque ( ?).

Pour créer une « chirurgie durable » ces auteurs proposent entre autres de limiter le volume des gaz d’anesthésie délivrés au malade[9] [10], de restreindre l’usage du propofol, mais aussi des matériels à usage unique… Pour y parvenir ils conseillent aussi parfois l’acquisition de systèmes des société qui les sponsorisent comme la société Blue-Zone Technologies Ltd, 3M, Integra, Virtualisirg, Sanofi & Viatris. Des intérêts financiers pointent-ils derrière l’affichage des bonnes intentions ?…

«  Les déments de l’empreinte carbone s’attaquent maintenant à votre santé ! Un changement silencieux et effrayant s’opère dans l’intimité du bloc opératoire. Le principal indicateur de réussite n’est plus seulement la survie ou la qualité de vie des patients, mais désormais l’empreinte carbone de votre chirurgien ! Une nouvelle « directive » médicale impose aux anesthésistes de sélectionner le débit de gaz frais le plus faible possible lors de l’anesthésie. La raison ? La lutte contre le réchauffement climatique. Imaginez-vous sur la table d’anesthésie, la conscience vacillante, alors que le dosage est calibré non pas pour une sécurité optimale, mais pour l’optique atmosphérique. Ce n’est pas de la satire, c’est une politique publiée. L’absurdité s’accentue. Une étude analyse l’empreinte environnementale des remplacements valvulaires aortiques. Les chercheurs ne se concentrent pas sur les taux de réussite chirurgicale ni sur la longévité des patients. Ils examinent méticuleusement chaque watt d’éclairage, chaque linge lavé, chaque calorie de l’alimentation du patient et chaque kilomètre parcouru pour se rendre aux rendez-vous préopératoires. »[11] Pinsolle Typhaine

Horrible !  « Un changement silencieux et effrayant s’opère dans l’intimité du bloc opératoire. Le principal indicateur de réussite n’est plus seulement la survie ou la qualité de vie des patients, mais désormais l’empreinte carbone de votre chirurgien. Une nouvelle « directive » médicale impose aux anesthésistes de sélectionner le débit de gaz frais le plus faible possible lors de l’anesthésie. La raison ? La lutte contre le réchauffement climatique. Imaginez-vous sur la table d’anesthésie, la conscience vacillante, alors que le dosage est calibré non pas pour une sécurité optimale, mais pour l’optique atmosphérique. Ce n’est pas de la satire, c’est une politique publiée. L’absurdité s’accentue. Une étude récente analyse l’empreinte environnementale des remplacements valvulaires aortiques. Les chercheurs ne se concentrent pas sur les taux de réussite chirurgicale ni sur la longévité des patients. Ils examinent méticuleusement chaque watt d’éclairage, chaque linge lavé, chaque calorie de l’alimentation du patient et chaque kilomètre parcouru pour se rendre aux rendez-vous préopératoires. Conclusion ? Ces données sur les émissions de carbone « devraient potentiellement être prises en compte lors des décisions à l’échelle de la population ». Il s’agit de la convergence catastrophique de l’éthique médicale et du fanatisme climatique. Il s’agit d’une perversion fondamentale du serment d’Hippocrate, où le patient sur la table devient secondaire par rapport à un objectif mondial nébuleux. Projetons maintenant cela dans l’ère de l’intelligence artificielle. Lorsque des systèmes d’IA – dépourvus d’empathie humaine et programmés avec une directive prioritaire sur le changement climatique – seront alimentés par ces mêmes données pour « optimiser » les soins de santé, l’humanité quittera officiellement la scène. L’algorithme ne permettra pas à une grand-mère d’obtenir dix ans de plus ; il générera 2,3 tonnes de CO2. Il ne s’agit pas d’une dystopie lointaine. Les cadres sont en cours d’élaboration dans des articles universitaires et des directives réglementaires. Si nous ne mettons pas en lumière et ne rejetons pas haut et fort cette folie, nous consentons à un avenir où votre droit à des soins vitaux sera mis en balance avec votre coût carbone. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme dès aujourd’hui. » Citation

Camus @newstart_2024 [12] 20 août

A silent, chilling shift is occurring within the sanctity of the operating room. The primary metric for success is no longer just patient survival or quality of life—it is now your surgeon’s « carbon footprint. » A new medical « guidance » mandates anesthesiologists to « select the Quo Vadis ? @memoriadei

 

La maîtrise de l’empreinte carbone est un des critères de l’obtention des certifications de l’HAS. Dans notre établissement psychiatrique on nous demande d’organiser des sorties à la déchetterie pour cocher la case !

8:58 AM · 21 août 2025 @ChefRanuNi

C’est déjà parti chez nous avec des kits de perfusion « revus et corrigés ». Plus d’emballage, 2 compresses au lieu de 5, pansement à l’unité… Tout ça démontré dans un tableau excel avec une case poids, prix et EMPREINTE CARBONE. La mutualisation tue notre EPSM. Ras le bol !

7:37 AM · 22 août 2025 Arthur Homines @arthurhomines

 

23 août

La « valeur » de la vie d’une personne serait alors mise en balance avec son « coût carbone ». C’est la conclusion à laquelle aboutit ce genre de logiciel utilitariste. Une IA programmée pour « optimiser » les soins de santé en fonction « d’objectifs carbone » pourrait prendre des décisions sans aucune empathie pour accomplir sa mission. Une personne âgée dont l’espérance de vie est limitée serait ainsi sacrifiée sans problème sur l’autel écologique. De toute façon cela n’a rien d’écologique, c’est un pur mensonge. C’est de l’étatisme en barre, du contrôle de masse. La véritable écologie s’intéresse à l’individu, elle ne le sacrifie pas. De la même manière, la médecine ne peut pas être une science des petits calculs et des modèles. C’est une praxis qui doit s’individualiser en fonction de chaque personne. Soigner est un art du contact humain entre le malade et son médecin étayé par l’expérience , mais cette époque technocratique n’en a que faire.

 

On devrait rire de ces élucubrations mais nous payons déjà leurs folies !

 

Les agences régionales de Santé (ARS) ont lancé des appels à projets [13] pour définir la planification écologique pour le secteur sanitaire et médico-social pour imposer entre autres le respect du bilan carbone au bloc opératoire. L’ARS d’ile de France a sélectionné 11 projets lauréats de la transition écologique dans le parcours chirurgical[14] parmi 42 candidatures et leur a attribué des crédits et même créé des emplois rémunérés ! l’ARS d’ile de France consacre à la transition écologique du bloc opératoire jusqu’à 30 000 € par établissement.

Cela illustre une fois de plus la nocivité des agences régionales de santé qui consacrent les crédits destinés aux soins à des postes administratifs[15] et des lubies potentiellement dangereuses pour les opérés ; Cela permet de mieux comprendre comment ces agences, créées pour améliorer le système de soins et optimiser les dépenses sont parvenus, depuis leur création, à faire régresser notre système de soins du 1er au 20ème rang mondial[16] [17], à faire régresser très fortement le nombre de médecins français aggravant le manque de personnel, les fermetures de services, les délais d’attente pour l’accès aux soins et la difficulté à se faire soigner à proximité de son domicile.

Une entreprise privée qui présenterait un aussi mauvais bilan serait immédiatement mise en faillite ; Et le cout annuel de ces agences de santé avoisine 4 milliards d’euros[18]. Dans le contexte de crise financière actuel il parait urgent d’acter la suppression de ces agences comme le recommande un rapport récent du Sénat[19].

 

Quoi que nous fassions la planète nous survivra

La terre persistera jusqu’à la mort du soleil en géante rouge qui l’engloutira dans 4 ou 5 milliards d’années. Prétendre qu’elle est en danger par l’activité humaine et qu’il faut « sauver la planète » relève donc d’une science-fiction terrorisante. Les prophéties de températures atteignant des niveaux extrêmes, entre 40 et 70 °C ne reposent que sur des modélisations dont les hypothèses non crédibles ont été choisies pour atteindre ces résultats.

Il s’agit, comme lors du Covid, d’une manipulation sociétale mondiale pour tenter de nous faire accepter des mesures totalitaires détruisant notre mode de vie au seul profit d’intérêts privés : imposer des voitures électriques à des prix surestimés (alors que les batteries n’ont pas atteint le degré de sophistication nécessaire)[20], planter partout des panneaux solaires et des éoliennes[21] en multipliant par 2 ou 3 le prix de l’électricité, [22] et augmenter nos impôts pour payer les dividendes des actionnaires, alors que nos centrales nucléaires les rendent inutiles et fournissent de l’énergie décarbonée !

 

La tyrannie verte[23] est inefficace sur les émissions de gaz à effet de serre

Croire qu’on pourrait changer l’avenir du climat par des actions humaines témoigne d’un orgueil démesuré. Les mesures souvent aberrantes qui pourrissent notre quotidien de citadins comme l’activité de nos paysans et de nos marins pécheurs susciteraient un refus total si le gouvernement, les médias et des partis politiques n’instrumentalisaient pas, comme au temps du Covid, la peur pour les justifier.

Mais quelle personne censée peut encore croire que des mesures tyranniques que les verts veulent nous imposer en France puissent changer quoi que ce soit à l’évolution mondiale du climat ? En 2023, l’empreinte carbone de la France ne représentait que 1,1% du total mondial (644 millions de tonnes équivalent CO2 contre 58 milliards dans le monde entier). La suppression totale de nos émissions nous rendrait, à coût sûr, la vie encore plus pénible et nous couterait horriblement cher (jusqu’à 206 milliards d’euros annuels d’ici 2030[24]) inutilement, alors que la majorité de la population peine à vivre, que les niveaux des prélèvements obligatoires a atteint un record mondial et que le déficit de l’état est déjà colossal.

 

L’échec du traité de Paris est démonstratif. Malgré plusieurs milliers de milliards de dollars investis depuis son adoption, le pacte vert n’a pas empêché les émissions mondiales de gaz à effet de serre de croître de 17%, passant d’environ 35 milliards de tonnes en 2015 à plus de 41 milliards de tonnes en 2024. A l’occasion de ses 5 ans, l’Institut de l’Économie pour le Climat[25], a déploré qu’il manquerait plus de 400 milliards par an, soit la moitié des 800 milliards annuels nécessaires, pour atteindre l’objectif de réduction de 55 % des émissions nettes de gaz à effet de serre ! Les gros producteurs (Chine 28% et USA) ont continué d’augmenter leurs émissions. Trump vient de déclarer que les USA n’appliqueront pas l’accord de Paris qu’il qualifie d’« arnaque unilatérale et injuste » [26]. Et si la Chine réitère régulièrement ses promesses de respecter les objectifs du GIEC, ses émissions de gaz à effets de serre, liées à l’énergie, ont plus que triplé depuis l’an 2000.

 

 

 

 L’intrusion de la politique verte dans les blocs opératoires

Certains médecins, extrémistes verts, négligent leur mission de soin pour dénoncer le bilan carbone des blocs opératoires si négligeable qu’il n’est même pas mentionné dans les travaux des entreprises spécialisées[27].

Sommes-nous assez masochistes pour accepter les folles mesures des écologistes qui détruisent inutilement la douceur de vivre en France jusqu’à aller mettre en danger la vie de nos patients alors que les grands pollueurs les refusent, rendant d’avance tous nos sacrifices inutiles ?

 

Je suis fier d’avoir pris l’avion plus de deux cents fois dans ma vie

Jean-Marc Jancovici rêve d’interdire de voyager par avion plus de 4 fois dans la vie[28] [29] pour lutter contre le réchauffement climatique et anticiper l’épuisement des ressources énergétiques. Sa proposition irréaliste est soutenue par l’organisation Greenpeace et Charlène Fleury, coordinatrice du réseau « Rester sur Terre ». Près de 40% des Français (dont ceux qui ne le peuvent pas pour des raisons financières) se déclarent prêts à accepter une mesure d’interdiction autoritaire. Mais, comme d’habitude, les verts sont incapables d’évaluer les conséquences parfois inhumaines de leurs mesures qui ne toucheront que les plus pauvres.

j’ai lutté toute ma vie pour améliorer les traitements des tumeurs malignes des membres et éviter les amputations trop souvent imposées.

Pour convaincre mes confrères, j’ai dû diffuser mes résultats dans plus de 60 congrès internationaux et lors de conférences dans des hôpitaux étrangers souvent lointains (Japon, Afrique, USA, Hawaï, Russie, Indonésie, Australie…). Les voyages aériens indispensables à cette activité ont permis de faire accepter au niveau mondial la chirurgie conservatrice au lieu des amputations qui étaient auparavant imposées aux malades.

Lorsque des chirurgiens étrangers désireux d’apprendre les techniques de chirurgie conservatrice ou des malades menacés d’amputation me demandaient mon aide, j’acceptais d’aller dans leur pays lorsque les conditions opératoires locales le permettaient ; j’ai dû ainsi me déplacer dans près de 10 pays étrangers parfois lointains pour réaliser une quarantaine d’interventions.

Globalement j’ai dû prendre l’avion plus de deux cents fois dans ma vie pour des raisons de formation et entre aides médicales et je suis fier d’avoir, grâce à ces voyages, permis à des milliers de malades du monde entier d’éviter l’amputation.

Je privilégierai toujours l’espèce humaine à une idéologie mensongère souvent inconséquente et parfois dévoyée.

 

Comme médecin la seule chose qui doit nous guider est l’intérêt du malade. Les soignants comme les directeurs de clinique ont toujours lutté contre les gâchis. Les médecins doivent se concentrer sur leur activité des soins et la sécurité des opérés au lieu de tirer des plans sur un futur climatique fantasmé.

Honte aux médecins qui oublient leur serment d’Hippocrate et s’éloignent de leurs missions de soin personnalisé !

 

 

 

 

 

 

 

[1] https://x.com/PinsolleT/status/1958407757226250529

[2] Lire entre autres « du cancer à la vie » éditions marco pietteur mars 2025 témoignages de patients et ode à la vie des petits cancéreux

[3] Nicola de’Angelis et al  Revue systématique de l’empreinte carbone des interventions chirurgicalesJournal of Visceral Surgery, Volume 161, Numéro 2, Supplément, Avril 2024, Pages 7-14https://pubmed. ncbi.nlm.nih.gov

[4] Lenzen M, Malik A, Li M, Fry J, Weisz H, Pichler PP, et al. The environmental footprint of health care: a global assessment. Lancet Planet Health. 2020 Jul;4(7):e271-e279.

[5] Kwakye G, Brat GA, Makary MA. Green surgical practices for health care.Arch Surg. 2011 Feb;146(2):131-6.

[6]Muret J, Fernandes TD, Gerlach H, Imberger G, Jörnvall H, Lawson C, et al. Environmental impacts of nitrous oxide: no laughing matter! Comment on Br J Anaesth 2019; 122: 587-604. Br J Anaesth. 2019 Oct; 123(4): e481-e482.

[7] MacNeill AJ, Lillywhite R, Brown CJ. The impact of surgery on global climate: a carbon footprinting study of operating theatres in three health systems. Lancet Planet Health. 2017 Dec; 1(9): e381-e388.

[8] Gordon D. Sustainability in the Operating Room: Reducing Our Impact on the Planet. Anesthesiol Clin. 2020 Sep; 38(3): 679-692

[9] Laverdure F, Gaudin A, Bourgain JL. Impact de la diminution d’utilisation du protoxyde d’azote sur la consommation d’agents halogénés. Ann Fr Anesth Reanim. 2013 Nov; 32(11): 766-71.

[10] Feldman JM. Managing fresh gas flow to reduce environmental contamination. Anesth Analg. 2012 May;114(5):1093-101.

[11] https://polarismedia.fr/2025/08/21/les-dements-de-l-empreinte-carbone-sattaquent-maintenant-a-votre-sante/

[12] https://x.com/Krieger66362259/status/1958539134953242835

[13] Appel à projets / candidatures / manifestation d’intérêt

[14] https://www.iledefrance.ars.sante.fr/media/136394/download?inline

[15] https://www.tf1info.fr/sante/covid-19-coronavirus-pandemie-les-hopitaux-francais-sont-ils-reellement-handicapes-par-une-trop-forte-proportion-de-personnel-administratif-2151215.html

[16] https://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/comment-se-place-le-systeme-de-sante-francais-dans-les-classements-internationaux

[17] https://www.oecd-ilibrary.org/social-issues-migration-health/panorama-de-la-sante-2021_fea50730-fr

[18] https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/agnes-verdier-molinie-parmi-les-agences-de-letat-les-doublons-et-les-instances-inutiles-ont-la-peau-dure

[19] https://www.jim.fr/viewarticle/rapport-du-s%C3%A9nat-recommande-suppression-des-ars-2025a1000i32

[20]Et impossibles à éteindre quand elles brûlent,  voir les cargos finalement iimmergés avec des milliers de voitures électriques à bord …

[21] Inefficaces et destructrices de l’environnement et des races protégées

[22] Voir le combat d’Alexandre jardin et des #gueux contre la PP3 qui devait être publiée en décret cet été et que la forte bataille de #les gueux a pour le moins freiné. https://x.com/laurentjaoul/status/1948999164034953607

[23] La France, pays en faillite consacre plus de 40 mds€ par an de dépenses publiques pour financer une transition verte pipot, on arrête quand? | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE   Publié le 27 août 2025 par pgibertie

 

[24] https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/investissements-en-faveur-du-climat-un-defi-pour-le-financement-public-137378/

[25] https://www.adaptation-changement-climatique.gouv.fr/agir/repertoire-des-acteurs/acteurs/i4ce

[26] https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/les-etats-unis-se-retirent-de-laccord-de-paris-un-coup-dur-pour-la-politique-climatique-internationale-2143797

[27]Quentin LE VIOL Répartition de l’Effet de Serre par Activité https://solutions-carbone.fr/repartition-effet-serre/

 

[28] Interview au Parisien le 3 octobre 2022,

[29] https://rmc.bfmtv.com/actualites/economie/travail/quota-de-4-vols-en-avion-dans-une-vie-l-idee-de-jean-marc-jancovici-fait-polemique_AV-202305310469.html

Sauf pour les pseudoélites bien sûr qui se rendent régulièrement au forum de Davos en avion privé et aux multiples déplacements de nos politiques en avion privé pour une réunion à quelques heures de train… N’oublions pas F Bayrou lors de sa nomination à Matignon reparti pour le conseil municipal de Pau en jet privé. Anecdotique certes mais tellement symbolique et répétitif

La folle loi espagnole proposée sur la transition de genre

 

Par le dr G Delépine chirurgien cancérologue statisticien

 

L’idéologie Woke, en perte de crédibilité aux USA, tente de résister et se manifeste en UE  par sa volonté d’imposer ses croyances aux familles par des lois parfois ubuesques. Un exemple caricatural récent concerne l’Espagne où le groupe parlementaire socialiste tente de faire passer une loi qui sanctionnerait les parents refusant les traitements hormonaux ou une opération de changement de sexe pour leurs enfants mineurs.

 

 

 

2024 04 13 Version courte NUMEROTE CANDE

 

GENDER DYSPHORIA

 

 

Des peines de prison pour les parents qui veulent protéger leur enfant !

Le projet de loi prévoit d’envoyer en prison pour une durée pouvant aller jusqu’à deux ans les parents qui recherchent des conseils médicaux ou psychologiques pour prendre soin de la santé des mineurs qui ont été incités ou poussés à devenir transgenres, et de leur retirer leur droit de les élever et de prendre des décisions les concernant.

Les sanctions prévues par ce projet de loi s’ajouteraient aux amendes prévues précédemment par la loi 4/2023 du 28 février pour « l’égalité réelle et effective des personnes transgenres et pour la garantie des droits des personnes LGTBI », plus connue sous le nom de loi trans, pouvant aller jusqu’à 150.000 euros.

Ce projet de loi prévoit également de punir les professionnels de santé, qui refuseraient de procéder à une transition de genre. La proposition controversée a été approuvée pour examen en séance plénière du Congrès le 24 juin 25. Tous les groupes parlementaires, à l’exception de VOX, ont voté en faveur de ce projet.

 

Ces traitements pour mineurs sont abandonnés par la majorité des pays qui les avaient autorisés[1]

Les traitements hormonaux et la chirurgie de transformation sexuelle des mineurs ont été utilisés en Angleterre, en Suède, au Danemark, en Finlande , aux USA où  leur expérience les a conduits à les interdire ou à limiter fortement leurs indications.

En Suède, premier pays du monde à avoir autorisé, en 1972, les traitements pour changer de sexe des mineurs, un rapport de l’autorité nationale de la santé[2] a révélé qu’une fille sur trois âgée de 13 à 17 ans considérée comme atteinte de dysphorie de genre souffre en réalité de trouble anxieux, un autre tiers de dépression, une sur cinq de TDAH et une sur sept d’autisme.

En 2019, dans le journal Svenska Dagbladet, Christopher Gillberg, psychiatre de Göteborg (Suède) mondialement reconnu s’est alarmé :« Le traitement hormonal et la chirurgie sur les enfants sont une grande expérience qui risque de devenir l’un des pires scandales médicaux du pays. ».

D’après Sven Roman[3], psychiatre pour enfants, la majorité des patients dans cette situation souffrent d’autres maux qu’il est possible de traiter : « 90% des jeunes patients que je croise souffrent d’autres pathologies qui sont en fait leur vrai problème : ils sont autistes, atteints de dépression, d’anxiété, de syndrome post-traumatique (….) Pour tous ces troubles, nous avons des traitements dont l’efficacité a été prouvée par la science, mais pas pour la dysphorie de genre quand elle touche les enfants » « On devrait faire le travail que l’on a toujours fait dans la psychiatrie infantile : les écouter, leur parler, savoir pourquoi ils pensent ce qu’ils pensent et là, on pourrait les aider. »

En mars 2021, l’hôpital Karolinska (Suède), pionnier du traitement de la dysphorie de genre, a décidé de ne plus administrer de traitement hormonal aux patients mineurs[4], car il pourrait favoriser les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, les thromboses et certains cancers.

En février 2022 l’agence sanitaire suédoise a décidé « d‘arrêter l’hormonothérapie de transition de genre pour les mineurs, sauf dans de très rares cas » «et que les mastectomies pour les adolescentes souhaitant faire la transition devraient être limitées à un cadre de recherche ».

En décembre 2022, dans un communiqué le chef du Conseil national de la santé et de la protection sociale, Thomas Linden a rappelé : « l’état incertain des connaissances appelle à la prudence ».

En Grande-Bretagne

En 2004, le Gender Recognition Act a permis aux personnes souffrant de dysphorie de genre de changer légalement de sexe et interdit la discrimination sur la base de l’identité de genre dans le logement, l’embauche, la fourniture de biens et de services et l’entrée dans les forces armées britanniques.

Le service pédiatrique de la clinique Tavistock, promoteur des traitements transgenres chez les mineurs avec des bloqueurs de puberté, des hormones croisées et des traitements chirurgicaux a vu le nombre de demandeurs augmenter de manière considérable.[5]

Jusqu’à ce qu’une malade, Keira Bell, amputée de ses seins et traitée aux hormones regrette les traitements prodigués à Tavistock et l’attaque en justice pour consentement mal éclairé. Fin 2020, elle a gagné son procès en première instance contre la clinique qui avait donné son feu vert trop rapidement pour des traitements et mutilations qu’elle regrettait. Les juges ont estimé : « il est hautement improbable qu’un enfant âgé de 13 ans ou moins soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté ».

A la suite de cette affaire le ministère de la santé a commandité une étude indépendante au docteur Hilary Cass[6] qui a démontré que le service pédiatrique de l’hôpital Tavistock n’avait pas réalisé « de collecte de données systématique et cohérente » et que « son approche n’a pas été soumise à certains des contrôles de qualité habituels lorsque des traitements nouveaux ou innovants sont introduits ». De plus les médecins avaient été « soumis à une pression pour qu’ils adoptent une approche affirmative inconditionnelle  ». Ce qui allait « à l’encontre du processus standard d’évaluation clinique et diagnostic qu’ils ont été formés à entreprendre dans toutes les autres situations cliniques ».  Ces constatations ont entrainé la fermeture du service spécialisé.

Le 16 avril 2025, la Cour suprême britannique a rappelé par une décision unanime des cinq magistrats que les termes “femme” et “sexe” dans la loi se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique »[7]. Confirmant qu’il est légal d’exclure les « femmes » transgenres de certains espaces réservés aux femmes – comme des centres d’hébergement ou dans des hôpitaux. L’association Sex Matters, qui était associée à ce recours, a d’ores et déjà affirmé qu’il n’y avait plus « aucune excuse » pour autoriser les femmes transgenres à participer à des événements sportifs féminins.

En Finlande

Une loi récente[8] permet aux adultes qui se sentent transgenres de changer légalement de genre par un processus d’auto-déclarations sans passer par un processus d’approbation médical et psychiatrique, mais exclue les mineurs de moins de 18 ans. Mais après un rapport [9] soulignant les risques des traitements hormonaux en juin 2020, la Finlande a également changé ses recommandations précédentes en donnant la priorité à la thérapie psychologique.

En Norvège

En 2023 Le Norwegian Healthcare Investigation Board a révisé ses lignes directrices sur le changement de genre pour les mineurs, car il ne les considère plus fondées sur des preuves scientifiques[10]. Il recommande au Ministère de la santé que « l’utilisation des bloqueurs de puberté, d’hormonothérapie et de chirurgie de changement de genre [soit] limitée aux contextes de recherche et ne [soit] plus fournie dans des contextes cliniques ». Le but des recherches étant de déterminer objectivement si un traitement est efficace ou non.

Au Danemark

En 2014, le Danemark est devenu le premier pays européen à adopter une loi permettant aux adultes de ne pas avoir besoin d’un diagnostic de dysphorie de genre pour enregistrer un changement de sexe légal. En 2016 un service danois centralisé de de transition genre pédiatrique a été créé, selon une approche proche du modèle néerlandais comprenant l’accueil, l’évaluation, la consultation et l’orientation vers des bloqueurs de puberté et des hormones intersexuelles. En 2017, il est devenu le premier pays au monde à retirer le        « trouble de l’identité de genre » de la liste des maladies mentales établie par les autorités de santé publique.

Mais devant les résultats discutables de l’hormonothérapie une restriction progressive des soins de transition aux mineurs s’est affirmée; en 2022, seulement 6 % des personnes orientées vers la clinique centralisée danoise spécialisée dans le genre se sont vus prescrire des interventions endocriniennes (bloqueurs de puberté et/ou hormones transsexuelles).

Le 31 mai 2023 Sophie Løhde, ministre de la santé a déclaré au Parlement danois[11]: « il est essentiel que toute décision relative à un traitement médical repose sur des bases professionnelles solides… le système hospitalier, est, comme chacun sait, devenue plus réticent à proposer des traitements hormonaux qu’auparavant…Cette réticence est particulièrement marquée chez les jeunes souffrant de troubles sexuels liés à la puberté. Le Conseil national de la santé danois a publié de nouvelles directives prévoyant qu’il n’est plus possible de proposer un traitement chirurgical de réassignation sexuelle aux enfants de moins de 18 ans…

Évolution récente aux USA

Lors de son retour à la Maison Blanche, le président Donald Trump a déclaré :    « à partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin« . Il a signé depuis plusieurs décrets, pour restreindre les procédures de transition pour les mineurs, pour exclure les personnes transgenres de l’armée et  couper les subventions fédérales aux organisations qui permettraient à des élèves transgenres de participer à des compétitions sportives féminines.

 

Le 31 janvier 2025 le CDC principale agence sanitaire des Etats-Unis, a retiré de nombreux textes relatifs aux questions de genre et de diversité.

En mars 2025 devant le congrès le président Trump s’est félicité d’avoir mis fin aux prétendues politiques de diversité, d’équité et d’inclusion » et a réclamé au Congrès une loi « interdisant et criminalisant définitivement les changements de sexe sur les enfants » : « Notre message à chaque enfant américain est que vous êtes (…) exactement comme Dieu vous a créé. »

 

Le 28 février 2025 l’Iowa est devenu le premier Etat américain à supprimer de son code des droits civils les règles protégeant les personnes transgenres. La loi promulguée par Kim Reynolds, définit les termes « sexe » et « genre » comme des synonymes, définis exclusivement par le sexe biologique de naissance et non au « genre ressenti » des individus. Ce texte supprime également toute référence à « l’identité de genre » dans la liste des règles antidiscrimination à l’embauche, par exemple.

 

Dans l’Idaho une loi interdit les procédures médicales pour les mineurs transgenres. Après sa validation le 15 avril 2024 par la Cour suprême fédérale le procureur général de l’Idaho a salué une décision qui « permet à l’Idaho de faire respecter sa loi qui protège les enfants de procédures et traitements expérimentaux néfastes ».

 

Au Texas la loi interdit aux professionnels de la santé de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans et prévoit une exception pour les enfants mineurs recevant déjà des médicaments bloquant les hormones ou bénéficiant d’une thérapie hormonale, mais exige dans ce cas un sevrage médical sur une période appropriée.

 

Au Tennessee la loi interdisant aux mineurs transgenres l’accès aux traitements de transition a été votée, puis validée par La Cour suprême américaine[12].

Actuellement 27 États américains (dont la Floride, l’Oklahoma et le Missouri) ont adopté des législations interdisant les traitements hormonaux destinés aux mineurs.

Il faut aider les mineurs qui se sentent trans, mais pas brutaliser leurs parents

L’adolescence est pour beaucoup une période difficile, car elle impose d’intégrer le changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très inconfortable. Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants.

Lorsqu’un influenceur internet attribue ce mal être au genre, il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, où sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance.

Il faut rappeler que la très grande majorité (85 %) des adolescents qui croient souffrir de dysphorie de genre verront cette souffrance disparaître après leur puberté et que cette dysphorie apparente exprime dans 70 à 80 % des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté. L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.

Ce ne sont pas eux qu’il faut stigmatiser, mais la propagande permanente que diffusent les médias et certains influenceurs internet pour les faire entrer dans une communauté dont le fonctionnement évoque parfois celui des sectes (message d’amour envers les impétrants).

Les mineurs qui se sentent transgenres ne sont que des victimes de lobbys médicaux et pharmaceutiques qui vivent de leur malaise et financent influenceurs et médias pour élargir leur marché.

Ce projet de loi qui veut retirer la garde aux parents qui s’opposeraient à la transition de genre de leurs enfants ne vise pas à protéger les personnes LGBT, mais à imposer un programme transgenre qui porte atteinte aux droits des femmes, des enfants et des familles.

Une folie qui va à l’encontre de la tendance mondiale qui est d’interdire les soins d’affirmation de genre chez les mineurs. On peut espérer que la prudence des députés espagnols l’emportera sur l’idéologie lors du vote final.

[1] https://docteur.nicoledelepine.fr/transgenrisme-experiences-des-pays-etrangers-pour-proteger-les-mineurs/

[2] https://www.socialstyrelsen.se/globalassets/sharepoint-dokument/artikelkatalog/kunskapsstod/2023-1-8330.pdf

[3] https://www.rts.ch/info/monde/12295658-la-suede-freine-sur-la-question-du-changement-de-sexe-des-mineurs.html

[4] https://www.genethique.org/dysphorie-de-genre-un-hopital-abandonne-le-traitement-hormonal-chez-les-mineurs-juge-experimental/

[5] https://www.courrierinternational.com/article/transidentite-la-clinique-tavistock-recit-d-un-scandale-medical-britannique

[6] Independent review of gender identity services for children and young people

https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/final-report-faqs/

[7] https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/16/au-royaume-uni-la-definition-legale-d-une-femme-repose-sur-le-sexe-biologique-et-non-sur-le-genre-tranche-la-cour-supreme_6596617_3210.html

[8] https://www.euronews.com/2023/02/01/finland-passes-new-progressive-trans-rights-laws-on-gender-recognition

[9] https://palveluvalikoima.fi/sukupuolidysforia-alaikaiset

[10] https://www.genethique.org/genre-la-norvege-change-de-cap/

[11] https://www.transkoen.dk/2023/06/01/opsigtsvaekkende-gode-nyheder-sundhedsministeren-lover-stop-for-koensskifte-til-boern-med-pludselig-opstaaet-koensdysfori-rogd-samt-stop-for-kirurgisk-koensskifte-til-boern-under-18-aar/

[12] https://www.lfm.ch/actualite/international/usa-interdiction-des-traitements-de-transition-aux-mineurs-validee/

 

 

 

GENDER DYSPHORIA Couv Dysphorie de genre

 

CassReview_Final

 

 

Couv Dysphorie de genre

2025 03 15 Toulouse Bilan catastrophique de la politique sanitaire Française

 

 

et revoir  Covid19 et confinement aveugle, combien de morts évitables ? – Docteur Nicole Delépine

vaccine non vaccine diaporama extrait du livre de r kennedy 10 FEV 25

 

obligation vaccinale V3 aix 26 01 25

 

 

 

 

 

Drs Nicole et Gérard Delépine : Mise au point sur la suppression de l’obligation vaccinale en 2025 – Réseau International

(Le diaporama n’a pas été passé en même temps malheureusement)      A lire en même temps :

Mise au point sur le combat pour la suppression de l’obligation vaccinale 8 FEVRIER 2025 N G

 

Voici les deux liens de l’émission du 8 fevrier 25

 

https://www.youtube.com/watch?v=QHVB3rvsEkA

https://crowdbunker.com/v/WcB9Y2vw