édition automne 2025
LE TRAITEMENT DU CANCER NE DEVRAIT PAS ETRE UN BUSINESS
G ET N Delépine page 170 à 180 publié sur la revue de philosophie DOGMA
Dogma.lu – ISSN 2726-6818 | DOI.ORG/10.46805/DOGMA
édition automne 2025
LE TRAITEMENT DU CANCER NE DEVRAIT PAS ETRE UN BUSINESS
G ET N Delépine page 170 à 180 publié sur la revue de philosophie DOGMA
Dogma.lu – ISSN 2726-6818 | DOI.ORG/10.46805/DOGMA
Par le dr G Delépine chirurgien cancérologue et statisticien
Jadis l’association Cochrane constituait le modèle d’une organisation dont les macroanalyses rigoureuses résumaient objectivement l’état des connaissances en médecine. Ses conclusions contredisaient fréquemment les mensonges de la propagande de Gavi et de Bill Gates. La Fondation Bill Gates a alors octroyé un “don” de 1,15 million de dollars à l’association [1] qui a ensuite exclu Peter Gøtzsche considéré comme trop critique[2]. Et depuis ce don les publications de Cochrane se plient aux désirs de Gates comme une de ses dernières macroanalyses prétendant que « le vaccin contre le HPV est très efficace pour prévenir le cancer du col de l’utérus et ne s’accompagne pas d’effets secondaires graves »[3].
La fondation Gavi ne se limite pas dans l’énormité ses mensonges[4] puisqu’elle proclame sur France 24[5] , Libération[6], le Figaro [7]ou par Luc Blanchot[8] que « le vaccin HPV a sauvé plus d’un million de vies dans le monde » sans préciser ni ses sources ni comment ce chiffre a été établi.
Il est donc à nouveau nécessaire de rappeler la réalité des résultats déplorables de ce vaccin dans le monde réel.
En 2025, absolument rien ne prouve que ce vaccin ait évité un seul cancer
Aucun essai randomisé n’a démontré la moindre réduction d’incidence de cancer du col chez les vaccinées; au contraire, lors des essais pivots, ceux qui ont permis leur mise sur le marché, les femmes vaccinées tardivement souffraient d’une augmentation des lésions précancéreuses. Pour prétendre le contraire, les examinateurs les ont exclus de l’analyse violant ainsi totalement le principe de l’essai randomisé et l’honnêteté de leur conclusion.
19 ans après sa mise sur le marché de très nombreuses publications d’auteurs liés à l’industrie pharmaceutique ou aux organismes chargés de la vaccination répètent que la vaccination préviendrait les cancers, mais leur examen montre qu’il s’agit non pas de données observées dans le monde réel sur des groupes à risque [9] mais sur des groupes non exposés ou de rêve[10] issus de simples estimations tirées de simulations biaisées[11] par des hypothèses fausses.
L’invraisemblable mensonge du sauvetage de 17 vies pour 1000 vaccinées !
Dans son communiqué, Gavi prétend que la vaccination anti HPV permettrait d’éviter 17,4 décès pour 1 000 filles vaccinées. Cette affirmation est totalement incohérente avec les données officielles.
Dans le monde, la durée moyenne de la vie tourne autour de 70 ans avec un taux de mortalité annuelle du cancer du col proche de 2/100 000 [12] [13] [14]. Sur la totalité de la vie on peut donc estimer le risque de décès par cancer du col à 1,4 pour 1000 femmes [15] soit 12 fois moins que ce que Gavi proclame pouvoir prévenir par le vaccin (17/1000).
En Afrique, continent qui souffre le plus de ce cancer, les principales causes de mortalité sont [16] le paludisme, le VIH/SIDA, les Infections des voies respiratoires, les maladies diarrhéiques, les affections périnatales, les maladies cardiovasculaires, la tuberculose, les cardiopathies ischémiques, la rougeole et les accidents de la route. Seulement 20% des décès sont dus aux cancers[17] dont environ 20% aux cancers du col de l’utérus[18] (soit 4% de la mortalité globale). En 2022, environ 100 000 cancers invasifs du col utérin ont été enregistrés et près de 76 000 en sont mortes [19] dans les 47 États africains dont la population comptait 700 millions de femmes, soit 1/10000 femmes. Pour 60 ans de longévité moyenne la mortalité vie entière peut être estimée à 6/1000, soit trois fois moins que ce que Gavi prétend pouvoir prévenir par le vaccin.
Comment un vaccin, même s’il était totalement efficace, pourrait-il prévenir 3 à 12 fois plus de morts que la mortalité du cancer qu’il est supposé combattre ?
Gavi s’inspire apparemment des principes de Joseph Goebbels (ministre de la propagande d’Adolf Hitler) « un mensonge, plus c’est gros, plus ça passe » “un mensonge répété mille fois se transforme en vérité”.
La désinformation qu’entretient Gavi est entretenue par les médias qui diffusent toujours les communiqués de l’industrie pharmaceutique sans jamais vérifier la réalité des données officielles violant ainsi grossièrement l’éthique journalistique résumé dans leur charte[20].
Les vaccins anti-papillomavirus ont été incapables de prévenir le cancer
En l’absence d’essais randomisés probants, l’estimation de l’effet de ces vaccins peut se mesurer sur l’évolution d’incidence des cancers du col décrite dans les registres des cancers des pays qui ont imposé la vaccination. Ces registres sont tenus par des fonctionnaires indépendants de l’industrie pharmaceutique.
Toutes les données publiées de ces registres montrent que le dépistage cytologique a été partout suivi d’une baisse d’incidence du cancer invasif du col de 30% à 70%. Et depuis la vaccination, l’incidence globale stagne et même augmente souvent dans le groupe des vaccinées arrivées à l’âge du cancer du col.
En Australie, Le dépistage cytologique institué en 1991 a été suivi d’une baisse d’incidence de près de 50% (de 13 en 1991 à 7 en 2006).

Mais l’instauration d’une vaccination scolaire à 12-13 ans et en rattrapage jusqu’à 25 ans[21] il y a déjà 19 ans n’a pas permis de diminuer l’incidence sur l’ensemble de la population. Elle a même augmenté dans le groupe témoin des vaccinées arrivées à l’âge du cancer (les plus de 25 ans):

Dans le groupe des vaccinées tardives (qui avaient entre 13 et 25 ans lors de la vaccination Gardasil et 30-42 ans en 2023), l’injection a été suivie d’une augmentation d’incidence encore plus forte (50%).

Cette augmentation d’incidence dans les groupes vaccinés arrivés à l’âge du cancer explique peut-être en partie la diminution progressive de la baisse du taux de vaccination avant l’âge de 15 ans observée en Australie depuis 2020. L’augmentation d’incidence dans les groupes vaccinés est d’autant plus surprenante que durant cette période les femmes plus âgées, non concernées par les vaccinations, ont vu leur risque de cancer diminuer fortement grâce aux campagnes de dépistage : -30% (5,6 à 4) pour les 60-64 ans, -20% (6,5 à 5,1) pour les 65-69 ans et -28% (5,3 à 3,8) pour les 70-74 ans.
En 2024 l’agence nationale australienne a estimé le nombre de nouveaux cancers du col à 1030 (soit une augmentation de près de 33% du chiffre d’avant la vaccination) et son incidence à 7,1/100000[22] (soit 15% de plus qu’en France peu vaccinée). Comment peut-on croire à l’éradication prochaine du cancer que promettent constamment les avocats du Gardasil dans tous les médias[23] ?
La Grande-Bretagne a instauré la vaccination scolaire au Gardasil pour les filles dès 2007. 18 ans plus tard l’incidence du cancer du col a augmenté dans le groupe témoin des vaccinées (25-34 ans) alors qu’il continue à baisser chez les femmes de plus de 40 ans (non vaccinées).

Cette augmentation d’incidence chez les vaccinées rend très incertain la promesse d’éradication prochaine de cette maladie claironnée par les chantres du vaccin[24].
En Finlande, le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus en cours depuis plus de 30 ans a entraîné à une diminution de 70 à 80 % de l’incidence de ce cancer, ajustée selon l’âge, ainsi qu’à une réduction de la mortalité. Mais l’échec du Gardasil contre le cancer est là aussi constaté.
Dans le groupe le plus vacciné arrivé à l’âge du cancer (les 25-34 ans), l’incidence du cancer du col a augmenté de plus de 70%. (de 4,5 à 8)
Au Danemark
La vaccination de plus de 85% des jeunes filles a été suivie par une augmentation de 8% de l’incidence des cancers du col de l’utérus, alors qu’elle a diminué de 8% chez les femmes de plus de 40 ans (non vaccinées).

L’inefficacité du Gardasil à prévenir le cancer invasif du col de l’utérus a aussi été observée en Norvège

Au Canada
la vaccination par Gardasil est également suivi par l’augmentation d’incidence le cancer du col

Cette stabilisation ou augmentation d’incidence des cancers invasifs dans les pays qui ont instauré une large vaccination par Gardasil s’oppose à la baisse régulière de l’incidence des cancers du col en France où les responsables déplorent pourtant en permanence notre faible taux de vaccination.
Dans notre pays peu vacciné, le cancer du col est devenu une maladie rare contrairement aux pays très vaccinés que nos dirigeants citent en exemple ! Et si on accepte la nouvelle définition d’éradication que l’OMS prône nous l’aurions même éradiqué !

Mais il est vrai que pour les affidés de big pharma et leurs actionnaires la seule chose qui importe, c’est de vacciner tout le monde quel qu’en soit les résultats cliniques.
Le Gardasil n’a aucun intérêt pour les garçons
Pour doubler le marché du Gardasil, la vaccination a été promue chez les garçons sous prétexte de prévenir les cancers du canal anal et de la gorge.

Mais en France le cancer du canal anal très rare chez les hommes pour lesquels il ne constitue pas un problème de santé publique. En 2018, moins de 400 cas ont été recensés chez l’homme à comparer aux fardeaux du cancer de la prostate (59 885 nouveaux cas en 2023) ou du poumon (33 438 hommes en 2023).
De plus, le cancer anal s’observe quasi uniquement chez les homosexuels passifs et chez les immunodéprimés. La pratique du sexe anal passif constitue le facteur causal le plus important et explique en partie le surrisque constant des femmes par rapport aux hommes hétérosexuels (risque multiplié par 3 à 4), et le risque 60 à 90 fois plus élevé des homosexuels masculins passifs avec une incidence du cancer anal de 95/100000 culminant même à 130/100000 chez ceux qui sont en plus porteurs du virus HIV. Pour un hétérosexuel mâle non immunodéprimé le risque de cancer anal est quasiment nul. Les malades porteurs de greffe d’organe prenant des traitements immunodépresseurs souffrent d’une incidence du cancer anal 5 fois plus élevée que la population globale, taux proche de celui des hétérosexuels infectés par le virus du sida.
De plus, il n’est pas démontré que le Gardasil permette de prévenir ce cancer.
Les relevés des registres nationaux des cancers montrent depuis la vaccination scolaire une augmentation de l’incidence des cancers anaux plus importante chez les filles pourtant vaccinées que chez les garçons.
Gavi et Cochrane mentent en prétendant que vaccination par Gardasil est sans risque [25]
Le vendredi 27 octobre 2023, au collège Saint-Dominique à Saint-Herblain, près de Nantes, un élève de 5ᵉ est mort après avoir reçu le vaccin Gardasil lors de la grande campagne de vaccination contre le HPV dans les collèges de France voulue par le président Macron. L ’Agence régionale de santé s’était empressée d’affirmer que le vaccin n’était pas responsable et avait rejeté tout dysfonctionnement dans l’organisation de la campagne de vaccination.
Pourtant personne ne peut nier que cet enfant, en parfaite bonne santé avant l’injection, est mort de la vaccination scolaire. Mais, comme d’habitude, la justice n’a pas mis en cause la responsabilité de l’état dans l’indication de la vaccination, mais seulement le lampiste (médecin) qui se retrouve mis en examen pour homicide involontaire.
Ce décès après injection de Gardasil n’est malheureusement pas exceptionnel.
Aux USA selon le Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS), plus de 400 morts ont été rapportées après la vaccination Gardasil [26].
Ces décès sont la raison de nombreuses plaintes aux USA[27] survenus après vaccination Gardasil rappellent que, lors des essais cliniques qui ont précédé l’autorisation de mise sur le marché, la mortalité des vaccinées s’élevait à 8.5/10,000, soit près du double du taux des femmes des femmes de 15-24 ans de la population de cet âge. Mais cela a été considéré comme une « coïncidence » par les laboratoires et l’agence américaine FDA.
La revue critique de ces essais confirme la mortalité plus importante des vaccinées de plus de 25 ans dont la mortalité était 2.36 fois plus élevée que dans le groupe placebo. “When all the deaths among mid-adult women enrolled in the three trials are pooled, a higher case fatality rate was observed among those who received HPV vaccine compared to those who received placebo.” [28]
Mais l’Agence nationale de sécurité du médicament prétend que la mortalité du Gardasil épargne les Français (comme l’agence chargée de la protection nucléaire avait affirmé que le nuage de Tchernobyl avait épargné la France).
La vaccination par Gardasil expose à de nombreuses autres complications.
Selon le National Vaccine Information Center, plusieurs dizaines de milliers de complications ont été rapportées après la vaccination Gardasil. La liste des accidents possibles est d’ailleurs détaillée dans les publications officielles du CDC [29]
et les publications du The National Network for Immunization[30].
Certaines complications très fréquentes sont bénignes et transitoires comme les douleurs lors de l’injection, un œdème, un gonflement, une fièvre, une toux, un malaise, l’urticaire, une lymphadénopathie, des douleurs épigastriques, une nasopharyngite, des maux de tête ou des nausées parfois accompagnées de diarrhée ou de vomissements.
Certaines sont plus sévères comme les arthralgies, les arthrites, les anémies hémolytiques immunes, la pancréatite, l’hypothyroïdie, les syncopes, les contractures, une infection respiratoire, une gastro entérite, une appendicite, une infection urinaire, un syndrome postural orthostatique, un purpura thrombocytopénique, le lupus érythémateux, la myalgie, l’insuffisance ovarienne précoce, l’infertilité…
Les complications les plus graves, heureusement très rares, comme le syndrome de Guillain Barre, la myélite transverse, l’encéphalite progressive, l’embolie pulmonaire, les bronchospasmes ou un accident anaphylactique peuvent mettre en jeu le pronostic vital, ce qui est intolérable pour un traitement possiblement préventif d’une maladie qui bénéficie déjà d’une prévention très efficace et parfaitement sans risque (le dépistage cytologique).
Selon les chiffres de la notice US d’emballage du Gardasil, les femmes nord-américaines sont 100 fois plus susceptibles de souffrir d’un événement grave après la vaccination avec Gardasil que de développer un cancer du col de l’utérus. En particulier le risque de contracter une maladie auto-immune liée au Gardasil, même si le vaccin était efficace, est largement supérieur à celui d’éviter un décès par cancer du col de l’utérus.
Gavi, Cochrane depuis son rachat par Gates, l’agence française du médicament et les médias dominantes mentent-ils sciemment, ignorent-ils l’anglais de la notice américaine du Gardasil ou oublient-ils seulement les informations du CDC qui les gênent pour affirmer que le « Gardasil est sur » ?
Le médecin qui vaccine par Gardasil s’expose à des poursuites judiciaires
La mise en examen du médecin français qui a injecté le Gardasil mortel à l’enfant de Nantes risque de se reproduire au prochain accident vaccinal car la cour de justice européenne a récemment considéré que « les médecins sont les seuls responsables des conséquences des injections car ils sont libres de les pratiquer, de les déconseiller ou de refuser de les faire ».
La Cour a même précisé que « l’autorisation de mise sur le maché délivrée par l’Agence Européenne des médicaments n’entraîne aucune obligation pour les médecins de prescrire et d’administrer lesdits vaccins à leurs patients».
Les médecins et autres praticiens susceptibles d’injecter le Gardasil doivent donc être particulièrement vigilants, quant à la qualité et l’exhaustivité des informations transmises aux patients concernant les risques des vaccins et les démarches à suivre en cas d’effets indésirables suspectés. Même lors d’une campagne officielle organisée à l’école, leur responsabilité peut être engagée.
En plus d’être inefficace et dangereux le Gardasil coûte un pognon de dingue
En France, le vaccin antigrippal coute 6 à 11 €, l’anti-covid Sanofi 7,56 €, et le vaccin Infanrix Tetra® 14,63 €. Une dose de Gardasil est commercialisée au prix de 116,83 €. Record absolu des prix pour un vaccin. Selon l’âge du vacciné, 2 ou 3 doses seraient indiquées. En tenant compte des consultations médicales nécessaires, la vaccination anti-VPH d’un adulte revient à 500 € et celle d’un adolescent à environ 350 €.
Le coût de fabrication d’une dose de Gardasil est estimé à moins de 1 dollar dans l’étude très documentée de Chaevia Clendinen [31], qui précise que « les coûts de fabrication du Gardasil vendu à la Gavi et aux pays en développement se situent entre 0,48 et 0,59 $ par dose. »
Entre 2006 et 2015, Merck a engrangé près de 14 milliards de dollars pour ses ventes de Gardasil, puis celles-ci se sont stabilisées à 5-6 milliards annuels, pour atteindre près de 40 milliards de dollars depuis sa mise sur le marché. Selon certaines estimations, la taille du marché du Gardasil a été estimée à 46 milliards d’USD en 2023. Cette manne financière colossale motive fortement les actionnaires de Merck à subventionner sa propagande et donne à cette société des moyens considérables pour convaincre les dirigeants politiques et leurs conseillers de promouvoir le Gardasil.
Aux USA, avec 76 millions d’enfants vaccinés pour un coût moyen de 420 dollars pour la série de trois doses, sauver une vie américaine du cancer du col de l’utérus coûterait environ 18,3 millions de dollars. En comparaison, la valeur d’une vie humaine, selon le Programme national d’indemnisation des victimes de vaccins du ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS), est de 250000 dollars, montant maximal que le programme gouvernemental accorde en cas de décès lié à un vaccin.
En France la vaccination d’une classe d’âge reviendrait à près de 300 millions d’euros, soit, dans l’hypothèse invraisemblable d’une efficacité absolue, pour prévenir chaque année 1000 morts, un cout unitaire de vie sauvée de 300 000 euros démentant totalement le plaidoyer publicitaire publié par Santé Publique France en 2019.
En cette période d’état catastrophique de nos finances et de nos hôpitaux, envisager de consacrer une telle somme au Gardasil à la balance avantage risque aussi défavorable est totalement scandaleux.
[1] https://regisliber.wordpress.com/2020/05/14/pourquoi-la-fondation-gates-a-t-elle-rachete-cochrane/
[2] Peter Gotzsche, celui par qui la controverse arrive
[3] Gabriela Galvin Vaccin HPV : le risque de cancer du col chute, effets secondaires minimes, selon une vaste revue Euronews 24/11/2025
[4] https://www.gavi.org/fr/actualites/media-room/vaccin-contre-cancer-col-uterus-sauve-plus-dun-million-vies
[5] https://www.france24.com/fr/sant%C3%A9/20251116-cancer-col-uterus-vaccin-hpv-papillomavirus-sauve-un-million-de-vies-dans-pays-faible-revenus-gavi-deces
[6] ttps://www.liberation.fr/societe/sante/papillomavirus-plus-dun-million-de-vies-sauvees-grace-a-la-vaccination-dans-les-pays-pauvres-20251117_MU7Y5ILXCRHOJAQNA6RUGSTAHU/
[7] https://sante.lefigaro.fr/cancer-du-col-de-l-uterus-une-nouvelle-etude-de-reference-confirme-l-interet-du-vaccin-anti-hpv-20251124
[8]Cancer du col de l’utérus : le vaccin HPV a sauvé plus d’un million de vies dans le monde 18/11/2025
[9] Comme un article suédois récent qui se base sur des filles de dix à trente ans alors qu’on observe habituellement ce cancer qu’à partir de 25 ans
[10] https://www.courrierinternational.com/article/vaccination-laustralie-reve-deradiquer-le-cancer-du-col-de-luterus
[11]https://www.gyneco-online.com/gynecologie/elimination-du-cancer-du-col-en-australie-une-projection-pour-lavenir
[12] Boyle P, Ferlay J. Cancer incidence and mortality in Europe, 2004. Ann Oncol 2005 Mar;16(3):481-8.
[13] Ferlay J, Bray F, Sankila R, Parkin DM. EUCAN: Cancer Incidence, Mortality and Prevalence in the European Union 1998. 1999. IARC CancerBase No.4, version 5.0. Lyon: IARC Press
[14] Remontet L, Esteve J, Bouvier AM, Grosclaude P, Launoy G, Menegoz F, et al. Cancer incidence and mortality in France over the period 1978-2000. Rev Epidemiol Sante Publique 2003 Feb;51(1 Pt 1):3-30
[15] https://www.donneesmondiales.com/esperance-vie.php#google_vignette
[16] Читать дальше: https://globometer.com/mortalite-deces-afrique.php
[17] https://www.insee.fr/fr/statistiques/2385258
[18] J.-C. Kajimina Katumbayi Caractéristiques épidémiologiques et histopathologiques de 1280 cancers du col utérin à Kinshasa https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2468718921001860
[19] https://www.trtafrika.com/francais/article/18260132
[20]https://www.snj.fr/charte-dethique-professionnelle-des-journalistes/94
[21] https://www.health.gov.au/topics/immunisation/vaccines/human-papillomavirus-hpv-immunisation-service
[22] https://hpvcentre.net/statistics/reports/AUS_FS.pdf
[23]https://www.rtl.fr/actu/sante/papillomavirus-l-australie-en-passe-d-eradiquer-le-cancer-du-col-de-l-uterus-7794956907
[24] NHS England promises to eliminate cervical cancer by 2040 https://www.bbc.com/news/health-67420138
[25] Martínez-Lavín M, Amezcua-Guerra L. Serious adverse events after HPV vaccination: a critical review of randomized trials and post-marketing case series. Clin Rheumatol. 2017 Oct;36(10):2169-2178.
[26] https://vaers.hhs.gov/eSubDownload/index.jsp?fn=2025VAERSData.zip.
[27] https://www.wisnerbaum.com/prescription-drugs/gardasil-lawsuit/gardasil-deaths/
[28] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6494566/pdf/CD009069.pdf
[29] Human Papillomavirus (HPV) Vaccine Safety 6 3 2025 https://www.cdc.gov/vaccine-safety/vaccines/hpv.html
[30] https://immunizationinfo.com/gardasil-vaccine/
[31] haevia Clendinen, Yapei Zhang, Rebecca N.. Warburton, ,Donald W. Light, l « Coûts de fabrication des vaccins contre le VPH pour les pays en développement » Vaccin , volume 34, n°48 , 21 novembre 2016, pp. 5984-5989.
Nos gouvernants veulent-ils faire disparaître les médecins ?
Par le DR G Delépine chirurgien cancérologue et statisticien
Lors du covid,le gouvernement s’est arrogé le droit de prescription, jusque-là prérogative exclusive des médecins d’après la loi, leur a interdit certains traitements (chloroquine) et leur a dicté d’autres traitements (Doliprane, Rivotril, remdesivir ).
Il a ensuite instrumentalisé le conseil de l’ordre pour exclure des médecins qui guérissaient leurs malades en respectant leur serment d’Hippocrate s’ils ne respectaient pas les consignes officielles.
Il a enfin contraint les soignants, sous peine d’interdiction d’exercice, à se faire injecter les pseudo vaccins anti-covid dont les soignants avaient pourtant constaté l’inefficacité à empêcher contamination et transmission de la maladie et les risques (myocardites, accidents vasculaires).
Ces mesures ont entraîné des démissions et des exclusions de milliers de soignants, aggravant le nombre de déserts médicaux.
Puis il a autorisé et remboursé des pseudo « consultations » par téléphone puis l’installation de « cabines de consultation » dans les pharmacies. Alors que l’efficacité d’une consultation médicale dépend avant tout du contact direct médecin-malade qui permet l’examen physique et du colloque singulier qu’il entraîne, base indispensable de la confiance. Ces pseudo consultations décrédibilisent un peu plus l’exercice humaniste de la médecine.
Et de nouvelles mesures vont encore faire fuir les médecins !
La première votée récemment [1][2], reprend la recette du covid pour imposer aux soignants 4 nouvelles obligations vaccinales (grippe, rougeole, rubéole, oreillons) parfaitement inutiles et non dénuées de risques comme nous le démontrons dans d’autres articles[3] [4]. Combien de soignants supplémentaires vont-ils démissionner ou seront exclus ?
La seconde veut pénaliser gravement les malades qui consultent les médecins non conventionnés en ne remboursant plus les soins prescrits. Actuellement les consultations réalisées par les médecins non conventionnés sont remboursées à des niveaux ridicules. (43 à 61 centimes pour une consultation de médecine générale, de 85 centimes à 1,22 euro pour une consultation chez un spécialiste). Mais l’amendement n°AS1768 déposé le mardi 28 octobre 2025 par Thibault Bazin (LR), veut supprimer le remboursement des soins prescrits lors de ces consultations.
Le choix d’un médecin non conventionné priverait ainsi les malades du remboursement de leurs médicaments. Pour forcer les médecins à se conventionner (et donc à obéir aux lubies gouvernementales) on prend les malades en otages officialisant ainsi une médecine à deux vitesses selon la richesse des malades. La médecine administrée, où les médecins doivent obéir aux autorités, remboursée selon les règles de l’assurance maladie, et la médecine non conventionnée, dont les médecins restent libres de leurs prescriptions dans le respect du serment d’Hippocrate, réservée aux riches qui devront tout payer de leur poche (alors qu’ils payent pourtant leurs cotisations de sécurité sociale). Et c’est un élu qui se réclame de la droite républicaine qui présente un amendement contraire à la liberté des malades de choisir leur médecin !
Une nouvelle floppée de mesures fiscales anti-liberté médicales
Un amendement voté le 27/10/2025 veut supprimer les abattements fiscaux des médecins conventionnés secteur 2 à l’exception des praticiens installés en désert médical. Comme si la recherche d’un abattement fiscal pouvait pousser un médecin installé à quitter sa patientèle pour aller dans un lieu inhospitalier et/ou dépourvu de commodités (université, administrations).
Mais aussi la création d’une taxe supplémentaire pour les médecins de secteur 2, qui pratiquent des dépassements d’honoraires.
Ces dépassements d’honoraires représentent souvent le seul moyen d’équilibrer les comptes des médecins du secteur 2 dont les honoraires conventionnés ont à peu près suivi l’inflation, mais restent très inférieurs à ceux pratiqués dans les pays voisins. En France il faut débourser 27euros pour la consultation d’un généraliste contre entre 60 et 300 € p au Royaume-Uni, et 65 à 78 € en Allemagne, en Italie ou aux Pays-Bas.
La stabilité des honoraires (en euros constants) contraste avec la croissance rapide des frais du cabinet (loyers, salaires) et l’explosion du coût des assurances professionnelles (le prix de mon assurance de chirurgien a été multiplié par 5 en vingt ans).
En santé, il est dangereux de n’avoir comme objectif que la gratuité. Lorsque j’allais dans les pays de l’Est sous gouvernement communiste, aider, à leur demande, des chirurgiens, j’ai souvent entendu les malades se plaindre « grâce au régime nous ne payons pas les soins médicaux, mais nous n’avons pas de soins ».
Les généralistes de secteur 1 (sans supplément d’honoraires) n’équilibrent leur bilan financier que par les 20 % supplémentaires octroyés par la Sécurité sociale au titre de forfaits, d’indicateurs de productivité ou du type de patient qui récompensent leur asservissement à celle-ci.
Mais encore des sanctions financières prévues contre les médecins qui refuseraient la nouvelle obligation du dossier médical partagé (DMP), qui viole pourtant le secret médical[5] d’autant que les informations personnelles des malades qu’ils recèlent sont hébergées dans des serveurs de sociétés mondialisées et ainsi soumises aux règles américaines de divulgation possible sur demande fédérale.
Ces mesures ne sont pas motivées uniquement par des considérations financières. Sébastien Lecornu a en effet prévu de dépenser 130 millions d’euros pour créer 5000 Maisons «France Santé» dans les déserts médicaux tout en reconnaissant : « parfois ce sont des pharmacies qui constitueront la maison France santé parce que dans certains territoires ruraux, de toute façon, la seule présence que vous avez, c’est la pharmacie».
La nécessité impérieuse de notre système de santé n’est pas de contraindre un peu plus les médecins ou de créer des « Maisons France Santé» sans médecins, mais d’augmenter rapidement le nombre de médecins et des autres soignants et d’accroitre leur motivation pour qu’ils poursuivent le plus longtemps possible leur activité.
Pour cela il faut supprimer le numérus clausus, rendre à la médecine ses libertés fondamentales (liberté de prescription et secret médical), dégraisser le mammouth bureaucratique (supprimer les agences régionales de santé et le pouvoir juridictionnel de l’ordre des médecins, diviser par deux le nombre des personnels de gestion dans les hôpitaux pour le ramener au niveau de nos voisins) et honorer financièrement nos soignants pour qu’ils ne soient pas tentés de s’expatrier.
En 2000, l’OMS plaçait le système français de soins au premier rang mondial. Après 25 ans de bureaucratisation, nous sommes descendus au 15ème rang [6] [7]. Malgré des dépenses de santé en France atteignant 12,3 % du PIB en 2021, (deuxième proportion la plus élevée de l’UE après l’Allemagne) l’hôpital croule sous la férule de la bureaucratie, un nombre insuffisant de lits et la fatigue des soignants trop peu nombreux et trop peu payés. Il se révèle chaque jour incapable d’accueillir décemment les malades aux urgences. Les médecins de villes, insuffisamment nombreux, ne parviennent plus à prendre en charge de nouveaux malades et les délais pour obtenir une consultation sont souvent incompatibles avec des soins de qualité.
Le chemin de l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions. Les mesures votées, contraignantes et non incitatives, vont toutes dans le mauvais sens. Au lieu d’encourager des jeunes médecins à se lancer dans cette voie, elles les en dissuadent.
Comment peut-on espérer motiver les soignants si on leur conteste leur droit de prescription en fonction de leurs connaissances et des particularités de leur malade et si on discrédite l’acte médical en niant la nécessité de l’examen physique du malade ?
Comment espérer avoir plus de professionnels sur le terrain pour les soins en leur imposant des vaccinations dont ils connaissent l’inutilité et les risques ?
Comment peut-on croire que des obligations toujours plus nombreuses et la volonté d’interdire l’exercice vraiment libéral (hors convention) ne dissuaderont pas les futurs soignants d’exercer en France ?
Nos députés sont-ils aussi ignorants ou prisonniers de leur idéologie de contraintes égalitaires qu’ils ne se révèlent incapables d’évaluer les conséquences, pourtant prévisibles, de leurs propositions de loi ?5
Désirent-ils faire de la médecine sans médecin, par l’ordinateur et l’intelligence artificielle au seul profit de l’industrie pharmaceutique ?

[1] https://www.francesoir.fr/politique-france/vaccination-obligatoire-contre-la-grippe-une-proposition-de-loi-relance-les-debats
[2] https://www.20minutes.fr/sante/4182425-20251029-grippe-deputes-valident-vaccination-obligatoire-residents-ehpad-certains-soignants
[3] 2025 10 25 L’obligation vaccinale pour les soignants est un non-sens. https://www.grelive.fr/2025/10/28/lobligation-vaccinale-pour-la-grippe-des-soignants-est-un-non-sens/
[4] https://docteur.nicoledelepine.fr/halte-au-risque-dune-obligation-injustifiee-de-vaccin-antirougeole-pour-les-soignants/
[5] Ainsi rappelé dans le serment d’Hippocrate « Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés »
[6] https://www.audioinfos365.fr/5394-le-systeme-de-sante-francais-au-15e-rang-mondial/
[7] https://sante.lefigaro.fr/article/le-systeme-de-sante-francais-au-15e-rang-mondial
par le dr G Delépine chirurgien statisticien gerard.delepine@bbox.fr
L’espoir pour une santé publique débarrassée de l’influence des lobbys arrive enfin aux USA avec le président Donald Trump et son ministre de la Santé Robert F Kennedy.
Aux USA, l’arrivée de Donald Trump et la nomination de R F Kennedy Junior comme ministre de la Santé inquiètent particulièrement l’industrie pharmaceutique qui a tout fait pour les empêcher.
Deux mesures menacent dès maintenant leurs bénéfices : la baisse autoritaire des prix des médicaments et la réévaluation de la balance avantages/risques des vaccins.
Aux USA, le prix des médicaments est en moyenne 2,7 fois plus élevé que dans les autres pays industrialisés
L’exemple de l’insuline est instructif . Le brevet de cet antidiabétique découvert en 1921 a été vendu à l’Université de Toronto pour seulement un dollar afin de rendre ce médicament accessible à toutes les personnes atteintes de diabète. Mais un siècle plus tard, selon une étude publiée par la RAND Corporation, les prix de l’insuline aux États-Unis sont environ 8 fois supérieurs à la moyenne des autres pays de l’OCDE. Le prix moyen par unité standard, tous types d’insuline confondus, s’élevait à plus de 80 euros (98,70 dollars) aux États-Unis en 2018, contre seulement 10 euros de l’autre côté de la frontière au Canada, et moins de 8 euros en France,
Durant sa campagne électorale, le président Trump avait promis de réduire les prix des médicaments. Il l’a fait!
En mai 2025 Trump avait enjoint, par décret, aux laboratoires pharmaceutiques de baisser drastiquement les prix de leurs traitements, sous peine de se voir imposer des mesures plus coercitives.
Le 30 septembre 2025 , sous la pression de Donald Trump, Pfizer a accepté de baisser le prix de certains médicaments aux Etats-Unis en échange d’une exemption de droits de douane.
R F K a demandé que les modalités précises de l’accord soient publiées.
R F Kennedy J va faire disparaitre l’influence des liens d’intérêts des experts sur les décisions sanitaires; autant que faire se peut.
Pour « rétablir la confiance du public » il a ordonné le 10 juin 2025 le licenciement des 17 membres de l’ACIP, arguant que ce comité était « gangréné » par des conflits d’intérêts qui partageaient des brevets, détenaient des actions dans des entreprises pharmaceutiques, ou recevaient des fonds pour leurs recherches ou leurs départements universitaires.
« Aujourd’hui, nous donnons la priorité au rétablissement de la confiance du public plutôt qu’à un quelconque programme pro ou anti-vaccins ».
Réévaluer les balances avantages /risques des médicaments et tout particulièrement des vaccins
Nous avons examiné les données scientifiques, écouté les experts et nous agissons…Nous allons cesser de financer le développement des plusieurs vaccins à ARN messager qui ne protègent pas efficacement contre les infections des voies aériennes supérieures comme le covid et la grippe. Et nous assistons actuellement à des épidémies de myocardites et de péricardites, notamment chez les enfants et les jeunes…
Il a stoppé 22 contrats fédéraux concernant les vaccins à ARNm
Enquête sur les causes de l’explosion de l’autisme aux USA
Une étude publiée le 15 avril 2025 par la CDC indique le risque d’autisme est passé de 1 sur 150 pour les enfants nés en 1992 à 1 sur 36 pour ceux nés en 2012 et atteint près d’un enfant sur 31 en 2025.

Robert F. Kennedy Jr. a annoncé une série d’études sur le lien entre l’autisme et des facteurs environnementaux tels que les moisissures, l’air, l’eau et l’alimentation à partir des données de Médicare et Médicaid.
Les représentants et affidés de l’industrie s’insurgent contre ces études car ils craignent que ces études puissent démontrer la responsabilité de certains vaccins
Quelques autres décisions de J F Kennedy
13 mars 2025 : La FDA américaine recommande de manière indépendante les souches virales pour les vaccins antigrippaux 2025-2026, rompant ainsi avec la tradition qui voulait que le choix soit soumis au vote d’un comité consultatif.
16 avril 2025 : Kennedy prévoit une série d’études sur les liens entre l’autisme et les facteurs environnementaux, incluant moisissures, air, eau et alimentation. Il a affirmé,, que les « toxines environnementales » seraient responsables de la hausse des taux d’autisme chez les enfants américains
7 mai 2025 : Les agences fédérales vont créer une base de données pour rechercher les causes de l’autisme, en se concentrant sur les données de Medicare et Medicaid.
8 août 2025 Le ministère américain de la Santé (HHS) a annoncé la réduction progressive des activités de développement de vaccins à ARNm
13 août 2025 : Vaxart a déclaré avoir reçu l’ordre d’arrêter le recrutement et le dépistage pour son essai intermédiaire sur un vaccin COVID de nouvelle génération.
27 août 2025 : La FDA a restreint la recommandation des vaccins covid pour les plus jeunes à ceux présentant des risques de santé,
La recommandation de la vaccination néo natale contre l’anti-hépatite B
En France l’hépatite B est très rare : le nombre annuel de cas est passé à 47 en 2022. La prévalence de l’hépatite B chronique, estimée à 0,30% de la population. Les femmes enceintes infectées sont dépistées et traités préventivement évitant ainsi toute contamination de l’enfant.
Le risque de transmission par transfusion sanguine disparu. Le virus se transmet par l’usage de drogues injectables ou l’activité sexuelle non protégée.
La vaccination n’est donc justifiée que pour les adultes au comportement sexuel à risques (homosexuels, travailleuses du sexe).
USA : Arrêt de recommandation néo natale de la vaccination anti-hépatite B
Trump a déclaré qu’il n’y avait « aucune raison » de vacciner les nourrissons contre l’hépatite B déclenchant un tsunami de critiques sans arguments factuels.
La revue des données sanitaires mondiales avérées montre qu’il est logique de proposer cette vaccination aux adultes à risques (homosexuels, travailleuses du sexe, femmes enceintes infectées) mais que celle des jeunes enfants les expose à des complications sans qu’ils puissent en espérer le moindre bénéfice.
Dans les pays riches la vaccination des enfants jeunes n’a aucune justification médicale, ce qui valide totalement la proposition de Trump.
Espérons que nous suivrons bientôt son exemple !
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Trump rappelle qu’il n’y a aucune raison de vacciner tous les nourrissons contre l’hépatite B aux USA.
Cette affirmation censée du président des USA suscite un tsunami de critiques mensongères et parfois diffamatoires dans les médias apportant comme seul argument que cette vaccination est recommandée dans de nombreux pays.
Rappelons les faits établis.
L’hépatite B est un fléau mondial, mais pas en France, ni aux USA.
Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en 2022, 254 millions de personnes étaient atteintes d’une hépatite B et 1,3 million en sont mortes[1], principalement à la suite de complications telles qu’une cirrhose ou un cancer du foie. Les pays où la prévalence est la plus élevée se trouvent dans la Région africaine de l’OMS (63 % des nouveaux cas d’infection par l’hépatite B) et la Région OMS du Pacifique occidental, notamment dans certaines îles du Pacifique (îles Salomon, Vanuatu, Papouasie Nouvelle-Guinée …) ou la prévalence dépasse 15%.
En France, la prévalence de l’hépatite B chronique, estimée à 0,30% de la population générale, soit environ 280 000 personnes [2], reste stable depuis 2016. L’Île-de-France et les départements d’outre-mer sont les régions qui affichent les taux les plus élevés, atteignant parfois 0,65%, conséquence de la concentration de populations immigrées originaires de zones d’endémie.
Aux USA la prévalence de l’hépatite B chronique est aussi faible qu’en France (à 0,3 à 0,4%) et le Center for Disease Control estime que, sur plus de 2,6 millions de naissance annuelles seulement 20000 (0,08%) naissent de femmes HBsAg positives[3] dont la quasi-totalité sont des immigrées provenant de zones à incidence élevée.
L’hépatite B se transmet habituellement par l’utilisation de drogues injectables, l’injection de sang contaminé ou l’activité sexuelle.
Dans les pays industrialisés, les transfusions utilisent du sang testé indemne du virus d’hépatite.
Dans ces pays, les contaminations sanguines ne menacent actuellement que les adeptes de drogues nécessitant des injections et qui partagent leurs matériels d’injection. Une revue de la littérature [4] a montré l’intérêt de la vaccination contre l’hépatite B qui réduit les cas d’hépatite B aigus de 25 % à 15,7 % chez ces toxicomanes.
L’hépatite B est considérée comme une infection intestinale transmissible par voie bucco anale[5] et sa prévalence chez les homosexuels de sexe masculin atteint couramment 5 à 6%[6].
Les essais cliniques des vaccins contre l’hépatite B ont montré qu’ils réduisaient significativement les cas d’hépatite B chez les homosexuels de sexe masculin. Dès 1981 un essai portant sur 1 083 hommes a montré qu’au cours des 18 mois suivants la vaccination 1,4 % des vaccinés ont développé l’hépatite B contre 18,1 % du groupe placebo. En 1982 un autre a rapporté qu’après 24 mois, 3,2 % des patients vaccinés étaient infectés contre 25,6 % du groupe placebo.
En 2024 une macroanalyse de la littérature [7] a estimé l’efficacité de la vaccination chez les consommateurs de drogues à 52 % pour les marqueurs d’infection active. Chez les homosexuels de sexe masculin, la vaccination contre l’hépatite B est donc parfaitement justifiée.
Chez les travailleuses du sexe, les contaminations sexuelles par absence de préservatif sont actuellement la voie de transmission la plus répandue, qu’elles qu’en soient les modalités (cunnilingus, pénétration vaginale ou anale…). Ainsi au Brésil, en 2017, l’incidence de l’hépatite B chez les prostituées atteignait 17%[8] chiffre proche de celui observé chez les homosexuels masculins en Côte d’Ivoire[9]. La vaccination préventive anti-hépatite B est donc aussi parfaitement nécessaire dans ces groupes à risque.
Mais aucun de ces modes de transmission ne s’observe avant l’adolescence et ne justifie une vaccination péri natale.
Dans les pays pauvres, la contamination peut aussi se faire de la mère à l’enfant
Les femmes enceintes infectées à l’hépatite B peuvent transmettre le virus à leur nouveau-né pendant la grossesse ou l’accouchement, surtout si la charge virale de l’ADN du VHB est supérieure ou égale au seuil de 5,3 log10 UI/ml (≥200 000 UI/ml) et qu’elles ne sont pas traitées préventivement.
Aux USA, le Center for Disease Control estime que sur plus de 2,6 millions de naissance annuelles, seulement 20000 nourrissons (0,08%) naissent de femmes HBsAg positives dont la quasi-totalité sont des immigrées originaires de zones à incidence élevée.
Le risque de contamination de la mère à l’enfant est infime car le dépistage de la maladie est habituellement réalisé par les obstétriciens lors de la grossesse.
En France, le dépistage de l’Antigène de l’Hépatite B chez la femme enceinte est obligatoire au 6e mois de grossesse depuis mars 1992. En moyenne il nait 6000 nouveau-nés de mères Ag HBs + par an[10]. Ce dépistage permet en cas de positivité d’administrer à la mère une prophylaxie et à l’enfant une dose de vaccin à la naissance et d’éviter ainsi toute contamination.
En Europe, comme en Amérique du Nord la transmission mère-enfant est rarissime et ne justifie absolument pas la vaccination systématique des nourrissons d’autant que cette vaccination expose à des complications.
La vaccination anti-hépatite B n’est pas dénuée de complications.
Aucun traitement actif n’est dénué de risques et la vaccination anti-hépatite B n’échappe pas à cette règle commune.
La revue de la base de données de l’OMS montre que 3% des personnes vaccinées contre l’hépatite b souffrent d’atteinte hépatique auto immune[11].
En France la revue de M. Girard[12] montre la grande variété des complications post vaccination anti-hépatite B en particulier neurologiques ou auto-immunes. D’autres articles rapportent des cas de de lichen plan[13] et d’artérite sévère[14].
Aux USA, de nombreux effets indésirables graves après vaccination anti-hépatite B ont été rapportés. En 1997, les données VAERS en recensaient plus de 8 000 complications dont 43 décès chez les enfants de moins de 2 ans avec notamment la mort du nourrisson, les crises convulsives, l’autisme, la dysautonomie, la SEP, le diabète, et de rares cas de cancer du foie chez les enfants.
Depuis le succès de Taiwan contre les cancers du foie chez les enfants, la vaccination contre l’hépatite B a été conseillée comme prévention les cancers du foie. Malheureusement dans tous les pays qui l’ont généralisé, on observe une augmentation considérable d’incidence de ce cancer, comme le montrent ces quelques courbes d’incidence.
En France, la vaccination a été réalisée à partir de 1982. Elle a été suivie d’une explosion d’incidence (X3) d’après Santé Publique France avec un nombre annuel de nouveaux cancers du foie passé de 1521 en 1980 à 6867 en 2012.
En Australie l’incidence du cancer du foie a été multipliée par 4 depuis la vaccination.
En Grande-Bretagne la mortalité du cancer du foie a été multipliée par 3
Aux Etats Unis l’incidence du cancer du foie a été multipliée par plus de 3
On doit juger une action de santé publique, non sur ses intentions, mais sur ses résultats avérés. L’objectif de la vaccination -diminuer le nombre de cancers hépatiques- n’a pas été atteint, bien au contraire. Si le nombre de cancers attribués à l’hépatite B a diminué, le nombre et l’incidence des cancers du foie toutes causes confondues ont considérablement augmenté depuis la vaccination, sans que l’éventuelle responsabilité de celle-ci soit recherchée malgré la coïncidence temporelle frappante.
Il est anormal que ce contraste entre réel succès contre l’infection, et grave échec contre le cancer du foie n’ait pas été convenablement exploré afin d’en comprendre les causes, et d’adapter les mesures de prévention avant de rendre obligatoire cette vaccination chez l’enfant.
De plus, de nombreuses études montrent que les très jeunes enfants sont beaucoup plus vulnérables aux complications de la vaccination (à la fois les maladies chroniques et la mort subite) que les adolescents.
Aux USA comme en France, les faits montrent qu’il n’y a aucune raison de vacciner les nourrissons contre l’hépatite B.
L’OMS précise que « dans la région européenne, composée principalement de pays à revenu élevé où la prévalence de l’infection par le VHB est faible, certains pays n’ont pas mis en œuvre la vaccination universelle contre l’hépatite B, mais ont plutôt recours à la réalisation d’un dépistage chez l’ensemble des femmes enceintes et à l’administration ciblée d’une dose de vaccin à la naissance aux enfants nés de mères chez qui le test de recherche de l’AgHBs s’avère positif et ne vaccinent que les enfants présentant un risque élevé d’infection et les adultes figurant dans les principaux groupes à risque » (drogués par voie intraveineuse, travailleurs du sexe, homosexuels à partenaires multiples… ).
Dans l’Union Européenne, la vaccination contre l’hépatite B n’est obligatoire que dans une minorité de pays souvent anciennement communistes dont les gouvernements espéraient pallier la déficience de leur système de soins par la prévention.
L’obligation vaccinale n’existe que dans certains pays européens. En 2023, treize pays européens comme l’Autriche, Chypre, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, l’Irlande, l’Islande, la Lituanie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, et la Suède, n’imposaient aucune vaccination obligatoire. Ils se contentent d’en recommander certaines et leurs situations sanitaires sont souvent meilleures que la nôtre.
Sous l’influence des lobbys pharmaceutiques, l’Union Européenne tente d‘imposer les obligations vaccinales en prétextant vouloir harmoniser les pratiques des pays européens. Cette volonté se heurte à l’absence d’arguments sanitaires réels et à la publication récente d’études réalisées aux USA qui soulignent la fréquence jusqu’ici notoirement sous estimées des complications post vaccinales.
Au total, cette revue des données sanitaires avérées montre que dans les pays riches la vaccination des enfants jeunes n’a aucune justification médicale et valide la proposition récente de Trump.
S’il est logique de proposer la vaccination aux personnes à risques (homosexuels, travailleuses du sexe, femme enceinte infectée), celle des jeunes enfants les expose à des complications sans qu’ils puissent en espérer le moindre bénéfice.
Diffusez partout ces informations et en particulier à vos représentants politiques afin de supprimer cette obligation vaccinale inutile et dangereuse.
[1] https://www.who.int/fr/news/item/09-04-2024-who-sounds-alarm-on-viral-hepatitis-infections-claiming-3500-lives-each-day
[2] Pol S. Éditorial. Sur le chemin de l’élimination des hépatites virales. Bull Épidémiol Hebd. 2024;(16-17):334-7. http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2024/16-17/2024_16-17_0.html
[3] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6505332/
[4] Reynolds-Cortez V, Criado-Álvarez JJ, Martinez-Vizcaino V, Pascual-Morena C, Salinas-Vilca A, Sequí-Domínguez I. The Effectiveness and Sero-Immunity of Hepatitis B Vaccination in People Who Use Drugs: A Systematic Review and Meta-Analysis. Vaccines (Basel). 2024 Sep 8;12(9):1026. doi: 10.3390/vaccines12091026.
[5] Lawrence Corey,Sexual Transmission of Hepatitis A in Homosexual Men — Incidence and Mechanism
N Engl J Med 1980;302:435-438
[6] Schreeder, M. T., et al. “Hepatitis B in Homosexual Men: Prevalence of Infection and Factors Related to Transmission.” The Journal of Infectious Diseases, vol. 146, no. 1, 1982, pp. 7–15. JSTOR, http://www.jstor.org/stable/30109639. Accessed 25 Sept. 2025.
[7] Reynolds-Cortez V, Criado-Álvarez JJ, Martinez-Vizcaino V, Pascual-Morena C, Salinas-Vilca A, Sequí-Domínguez I. The Effectiveness and Sero-Immunity of Hepatitis B Vaccination in People Who Use Drugs: A Systematic Review and Meta-Analysis. Vaccines (Basel). 2024 Sep 8;12(9):1026. doi: 10.3390/vaccines12091026. PMID: 39340056; PMCID
[8] Matos MA, et al. Viral hepatitis in female sex workers using the Respondent-Driven Sampling. Rev Saude Publica. 2017 Jun 26;51:65. doi: 10.1590/S1518-8787.2017051006540. PMID: 28678904
[9] Dah TTE et al, Study Group. Hepatitis B Virus Prevalence and Vaccination in Men Who Have Sex With Men in West Africa (CohMSM ANRS 12324-Expertise France). Open Forum Infect Dis. 2019 May 23;6(7):ofz249. doi: 10.1093/ofid/ofz249. PMID: 31281855; PMCID: PMC6602381.
[10] Réseau méditerranée NOUVEAU-NÉ DE MÈRE PORTEUSE DE L’Ag HB
[11] Jeong J, Jo H, Park J, Smith L, Rahmati M, Lee K, Ha Y, Yon DK. Global Estimates of Vaccine-Associated Hepatic Autoimmune Disorders and Their Related Vaccines, 1968-2024: An International Analysis of the WHO Pharmacovigilance Database. Int Arch Allergy Immunol. 2025;186(7):696-702. doi: 10.1159/000542865. Epub 2024 Dec 2. PMID: 39622209; PMCID: PMC12215160.
[12] Girard M. Autoimmune hazards of hepatitis B vaccine. Autoimmun Rev. 2005 Feb;4(2):96-100. doi: 10.1016/j.autrev.2004.10.002. PMID: 1572225
[13] Schuh T, Röcken M, Schmoeckel C, Degitz K. Lichen ruber planus nach Hepatitis-B-Impfung [Lichen ruber planus after hepatitis B vaccination]. Hautarzt. 2002 Oct;53(10):650-1. German. doi: 10.1007/s00105-002-0423-z. PMID: 12297945.
[14] Zaas A, Scheel P, Venbrux A, Hellmann DB. Large artery vasculitis following recombinant hepatitis B vaccination: 2 cases. J Rheumatol. 2001 May;28(5):1116-20. PMID: 11361200.
Cancer et business : le traitement du cancer ne devrait pas être un supermarché
Nicole Delépine cancérologue pédiatre et Gerard Delépine chirurgien cancérologue statisticien
Le cancer est une maladie complexe qui ne devrait pas être traitée par un patient lui -même ou son entourage, mais bien un cancérologue intégrant la médecine conventionnelle et repositionnée, et les apports de certains traitements complémentaires
Plus les mois passent et plus les conséquences dévastatrices de la prise en charge malhonnête de la plandémie covid, de la désolante soumission d’une majorité de médecins et de soignants aux injonctions du pouvoir, et de la dérive des citoyens devant le traitement du cancer aggravent le désarroi des professionnels. Chacun y va, comme du temps du covid, de sa petite recette, de sa petite explication sur les mécanismes[1] qui conduiraient à telle potion, tel pansement ou tel régime salvateur.
Le pouvoir peut se gargariser de ces délires qui lui permettent de casser ou d’achever de casser la vraie médecine. Et trop d’entre nous sont incités à croire qu’on guérit une maladie parce qu’on en connait les causes… Chercher est le travail des scientifiques, des chercheurs, mais jamais du médecin dont la mission est de soigner son patient le mieux possible, avec ce qui marche, le guérir ou l’améliorer et s’en contenter avec humilité, même s’il n’en comprend pas toujours les raisons. Sinon, il doit choisir une autre voie, chercheur, car son patient ne doit pas être considéré comme un cobaye ou un objet d’études. Il est illusoire croire qu’on va guérir un malade uniquement parce qu’on a compris l’origine de son cancer[2], et malhonnête de le lui faire croire.
Chacun d’entre nous est unique. Chacun de nous est différent du fait de notre capital génétique et des différents contacts avec les autres, expositions aux maladies ou aux toxiques que nous avons eues au cours de notre vie (épigénétique).
Toutes les tumeurs sont uniques et toutes sont différentes. Certaines n’évolueront jamais[3]; d’autres brûlent les étapes; certaines sont très sensibles à la radiothérapie, d’autres y sont particulièrement résistantes. Certaines peuvent être guéries par la seule chimiothérapie, tandis que d’autres ne peuvent l’être que par la chirurgie. Pour être le plus efficace possible, le traitement d’une tumeur doit donc être adapté à chaque malade et à chaque cancer. Il est donc illusoire de croire qu’un traitement universel puisse guérir tous les cancers chez tous les malades. C’est bien un des drames des réunions multidisciplinaires imposées par les plans cancer dans lesquelles les décisions thérapeutiques sont prises en l’absence du patient et de son médecin traitant, parfois même de son oncologue sur une évaluation statistique de son observation, selon les recommandations, voire les injonctions de l’institut national du cancer.
On frise l’anti-médecine d’Hippocrate qui se consacre au malade qui le consulte, et on est en droit de s’interroger sur les conséquences prévisibles de l’intelligence artificielle que certains tentent d’imposer en clinique médicale. L’ordinateur est un robot bien incapable d’intégrer dans son raisonnement l’ensemble des paramètres non chiffrables de la nature humaine et donc du patient. Il est impératif que les vrais médecins se penchent sur les risques de l’IA afin de ne pas se laisser séduire et manipuler par la technologie a priori supérieure à nos cerveaux, qui eux ne sont pourtant pas des machines.
Pour tenter de remettre de l’ordre dans la compréhension des cancers et de ses techniques de traitement, nous avons publié « du cancer à la vie », témoignages de patients souvent mal pris en charge, mais que la médecine traditionnelle bien utilisée pouvait néanmoins guérir.
Oui, trop souvent, dans la « nouvelle médecine », si vous avez un cancer et que trois nouvelles drogues à trois mille euros le mois ne marchent pas, vous êtes déclarés incurables. Abandonnés par la médecine allopathique, qui vous adresse sans empathie au centre de soins palliatifs, quand il existe dans votre région, vous vous retrouvez perdus, prêts à croire ce que les recherches internet vous poussent à accepter, et que la plus grande gentillesse des interlocuteurs divers et variés du net facilite la confiance.
C’est alors la panoplie des charlatans qui vous guette, sans preuve, sans démonstration sur cohorte, simplement sur leur charisme et leurs affirmations : la Chimio est inefficace, ou bien il faut traiter la mitochondrie ou encore le jeûne va vous guérir et surtout privez-vous de tout ce que vous aimez, ça vous guérira ou pire ça vous évitera un cancer dans dix ans. Les appels pluri hebdomadaires que je reçois de patients ou proches de malades en témoignent. Ils téléphonent le plus souvent après « bien sûr, avoir modifié leur régime, pris du bleu de méthylène, pratiqué le jeun etc.. » . Ces prescriptions péremptoires du net ne leur ont posé aucun doute initialement d’autant que la voisine, le coiffeur ou leur amie les a conforté dans l’idée du traitement miracle. Cette mainmise sur les patients perdus par les influenceurs médiatiques parait addictive peut-être en fonction des techniques de manipulation et de leur puissance.
Ce sont quelques semaines plus tard que le téléphone sonne…
Les promoteurs des vaccins anti HPV gardasil devraient être jaloux, car l’addition de ces prophètes de la guérison est bien plus efficace finalement que la propagande officielle pour le vaccin relayée pourtant par les médias et même le président Macron.
A l’occasion de la sortie de ce livre du cancer à la vie, plusieurs vidéos et échanges avec les citoyens nous montrent que la confusion s’est introduite entre business de l’industrie pharmaceutique et inutilité de la médecine allopathique. Celle-ci a pourtant été mise au point en cinquante ans durant la deuxième moitié du XXème siècle et pourtant abouti à la guérison de leur cancer chez plus de 80 % d’enfants et plus de 50 % des adultes.
Sans traitement, les cancers évolutifs tuent dans la quasi-totalité des cas.
Le traitement local (chirurgie d’exérèse et/ou radiothérapie ou leur association voire dans de rares cas les ultrasons, les micro-ondes ou la cryothérapie, constitue la base du traitement des tumeurs solides. Bien réalisé, en monobloc extra tumoral et des marges de sécurité suffisantes, Il permet habituellement de guérir de nombreuses tumeurs solides comme les mélanomes ou les séminomes découverts à un stade précoce ou les petits cancers du sein. En cas de lésion découverte tardivement avec des métastases, leur ablation chirurgicale est pratiquée notamment en cas de métastases, unique ou peu nombreuses car elle est susceptible d’améliorer l’espérance ou la qualité de vie.
Les chimiothérapies cytotoxiques visent à tuer les cellules cancéreuses. Elles utilisent de nombreuses drogues selon des modalités et des associations adaptées aux divers cancers. Dès 1970 elles ont permis à elles seules, de guérir près de 95% des leucémies lymphoïdes de l’enfant[4].
En association avec le traitement du primitif par la chirurgie ou la radiothérapie elles guérissent plus de 80% des malades souffrant de cancers du sein et 70% des cancers coliques non métastatiques au prix d’inconfort (vomissement, fatigue, diarrhée, pertes des cheveux, baisse des globules blancs ) et parfois de complications justifiant une surveillance médicale[5].
Dans les cancers hormonodépendants comme de nombreux cancers du sein divers traitements hormonaux complémentaires sont utilisés. L’un des plus anciens et le mieux connu, le tamoxifène, améliore de 5% à 9% la survie globale selon la durée de son administration. Une étude de l’Inserm insiste sur une durée de plus de 5 ans « à trois ans, 95 % des femmes qui ont suivi le traitement n’ont pas rechuté, alors que c’est seulement 89,5 % de celles qui ont moins bien adhéré»[6].
L’immunothérapie défendue par le Professeur George Mathé[7] il y a plus de 40 ans suscite actuellement bien des espoirs après avoir été moquée. Elle agit en stimulant le système immunitaire, pour améliorer la défense contre les cellules tumorales et a été proposée entre autres pour le cancer de la vessie, du rein, du poumon.
Les plus utilisés actuellement et largement médiatisés( Ipilimumab, Pembrolizumab, Nivolumab, CAR-T) sont caractérisés par des prix considérables (plus de 3000 euros le mois) et un intérêt souvent discutable imposant des études sur de plus grands groupes de malades et de plus long recul.
Evidemment ces chiffres globaux voient de grandes différences entre les tumeurs, les cancers du testicule par exemple guérissent à 100 %, les leucémies et les cancers du sein à 70-80% grâce à la chirurgie et/ou la radiothérapie et/ou la chimiothérapie, tandis que les tumeurs cérébrales et les cancers du pancréas sont beaucoup plus difficiles à guérir.
Et on arrive à nous poser la question suivante : le cancérologue ne devrait-il -il pas vous proposer le choix entre les différentes médecines allopathiques ou alternatives. Comme l’étalage des fruits et légumes au marché, ou l’étalage des différents protocoles, et leur prix j’imagine…
Non, ce n’est pas notre métier et les patients comptent sur notre expérience et connaissances pour proposer à chaque patient le meilleur pour lui (et ce sera différent pour son voisin). C’est pourquoi il est si dangereux pour les malades de faire leur enquête auprès de leurs amis et connaissances afin de trouver la meilleure recette possible. Non ce n’est pas de la médecine, et une boule de cristal ferait le même effet.
Rappelons par exemple que l’exérèse complète avec marges de sécurité[8] guérit définitivement 95% des cancers cutanés localisés sans traitement complémentaire, à condition de ne pas perdre des mois à « essayer » tel ou tel traitement trouvé sur le net ou chez le voisin…
Les déraillements de la médecine allopathique mise au pas par l’institut national du cancer et le totalitarisme imposé dans le choix des schémas de traitement ne doivent pas faire renoncer aux magnifiques progrès des cinquante dernières années et devraient au contraire faire se lever soignants, médecins et citoyens pour reconquérir la liberté de soigner, la liberté d’être soigné sans interférence d’une bureaucratie bien installée interférant à tout niveau, nominations des titulaires, des chefs de service, ouverture et fermeture des services ou unités et de leurs droits de prendre en charge tels ou tels type de patients[9].
Mais la révolte légitime et nécessaire contre la médecine allopathique totalitaire et sa mise en œuvre au service de l’industrie pharmaceutique et des politiques corrompus n’a pas eu lieu jusqu’ici.
La résistance des patients passe par la foi aux « médecines alternatives » qui comme la médecine allopathique n’est pas homogène et relève de très nombreuses disciplines d’intérêt majeur, modéré ou nul. Comme pour les chimios, ne pas tout mettre dans le même sac !
Par quel miracle cet engouement ? big pharma sait se reconvertir
La propagande continue par les croyants à la médecine alternative diffuse largement les messages de big pharma en toute innocence ou naïveté pour la plupart ( sans oublier via certains corrompus probablement …). J’en reçois chaque jour via des patients sympathiques et sincères manipulés par ces vendeurs de rêve, de mensonges et d’illusions.
Le mythe du grand congrès de cancérologue l’ASCO[10] qui diffuse parfois des messages anti-médecine conventionnelle est bien ancré dans les consciences des militants pour une médecine alternative … Ils sont très forts, les commerciaux de big pharma qui transforment les tenants d’une bonne santé et de traitements sains, en visiteurs médicaux pour leurs infâmes drogues. Ils leur font croire à l’arrivée de vaccin contre le cancer, et quoi encore …. ? ils font croire qu’on découvre que la chimiothérapie conventionnelle mobilise les cellules tumorales et favoriserait les métastases, et dix messages dans la journée du 7 aout par exemple pour m’informer de cette grande découverte à la grande foire Asco, d’un phénomène connu il y a plus de trente ans …En gros ils découvrent la lune, vous la montrent du doigt et pendant ce temps-là continuent leurs délires éoliens et l’abattage de nos vaches. Merci l’Asco !
Les citoyens largement conditionnés à rejeter la chimio[11] (quelle drogue, pour quel cancer, chez quel patient, tout dans le même sac ! ) se sont donc précipités vers des médecines qu’ils croient « alternatives » ou intégrées etc… sans exigence d’une quelconque d’efficacité vraie. « Un malade que je connais a guéri avec telle potion etc.. » Pourquoi pas, mais en quoi cela permet-il de conseiller tel remède sur les petits écrans par des vidéos publicitaires ?
Il existe certes des produits connus qui aident les malades, mais quel mélimélo. Entre la médecine homéopathique, une vraie médecine basée sur des données scientifiques et énormément d’expériences cliniques dans le monde réel, et l’influenceur sur tik toc qui vous vend son menu, il y a un monde, voire plusieurs univers (des médiavers du philosophe Alexis Haupt). Pas plus que « la chimio » le mot médecine alternative ne veut rien dire, est trop global et permet de mélanger les vraies solutions possibles en fonction de votre problème qui reste unique, chez un être unique, et les recettes à cent sous bien présentées.
Le monde de la communication a envahi ce qu’on appelait la médecine qu’elle a transformé en supermarché. Et comme au magasin de fruits, vous avez la drogue venue d’Inde -très tentante, celle venue du Japon ou du canada, un peu chère mais tellement alléchante … Où est la démonstration scientifique sur des séries de patients de l’efficacité de tel médicament chez un patient unique, dont la maladie est unique et le terrain particulier. Comment oser faire de la soi-disant médecine en « essentialisant » ; comme on dit maintenant, tous les patients.
Alors si vous êtes patient, comment s’en sortir, me direz-vous ? Un peu tard pour se réveiller, le jour où vous êtes touché personnellement.
Pas facile dans un monde dans lequel la plupart des citoyens ont négligé les alertes et laissé diffamer les donneurs d’alerte comme les professeurs Even ancien doyen de la faculté Necker et Bernard Debré dans leur brûlot « avertissement aux malades, aux médecins et aux élus : ombres et lumières sur la médecine »[12].
Mais aussi Marcia Angell ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medicine auteur de livres[13] [14] dans lequel elle écrivait notamment « qu’il n’était « plus possible de croire une grande partie de la recherche clinique publiée » précisant « ces grands titres ne seraient pas fiables, car aux mains des laboratoires pharmaceutiques… Vous devez payer 10.000 dollars pour que l’étude soit publiée. Donc l’entreprise pharmaceutique concocte une étude qui montre le résultat qu’elle souhaite (…) et elle la publie »
Et encore Peter Goetsche, fondateur de la fondation Cochrane et auteur de nombreux livres passionnants dont » mammography screening »[15] et « remèdes mortels et crime organisé »[16]. Sans oublier le professeur Raoult et l’équipe de l’IHU méditerranée, sujets à un harcèlement incessant depuis 2020 ou nous-mêmes dont de nombreux ouvrages bien occultés dans les médias, dont entre autres « la face cachée des médicaments »[17] « Médicaments anti-cancer peu efficaces, souvent toxiques et hors de prix »[18] et « soigner ou obéir »[19] disent tout sur la corruption de la recherche et des agences sanitaires et la destruction bureaucratique du système de santé organisée par des politiques trop proches de big pharma.
Et plus récemment, l’essai de Peter McCullough[20] raconte comment les médecins qui avaient mis au point un traitement précoce efficace contre la COVID-19 ont été diffamés, ostracisés et finalement licenciés par un gouvernement pour promouvoir les pseudo vaccins du complexe biopharmaceutique.
On peut espérer que l’enquête en cours du département de la justice américaine[21] sur les revues médicales et les problèmes dans la publication scientifique va susciter la réforme d’un système où les conflits d’intérêts et la censure potentielle compromettent l’intégrité scientifique pour promouvoir les intérêts de big pharma qui les finance en cachant les essais de médicaments lorsque les résultats sont négatifs ou les bons résultats des vieux médicaments vendus à bas prix car ils ne sont plus protégés par un brevet.
Pendant ce temps en France, Marisol Touraine est élevée au grade de commandeur de la légion d’honneur et son rapporteur un certain Olivier Véran est sacré officier. Alors qu’ils sont tous deux responsables de la loi santé 2016 créant la soumission du système de santé aux fichiers américains et de nombreux décrets nuisibles, après s’être acquis le soutien de la population en 2016 en promettant le tiers payant total et les lunettes et soins dentaires gratuits ou presque dont tous ceux qui en ont besoin mesurent aujourd’hui le mensonge.
Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Quand c’est gratuit c’est vous le produit (par exemple vos données de santé vendues aux USA …)
Dans un cas d’inquiétude sur votre santé, choisissez un médecin qui vous écoute, vous examine, vous explique pourquoi il demande tel examen et surtout ne vous traite pas de haut. Sinon fuyez l’hubris, c’est la première nécessité. Ensuite en fonction de ce qu’il vous propose, rien ne s’oppose à un deuxième avis, si la solution vous parait aberrante ou bizarre. Dans ce cas, il vaut mieux changer d’établissement car tous les médecins y sont soumis à l’autorité de l’administration. Si vous êtes en public, tentez le privé, et inversement tout en sachant que le monopole du traitement du cancer s’applique de façon uniforme à toutes les structures, mais en fonction de chaque intervenant, il peut y avoir des nuances entre robot absolu et humain d’autrefois (les vieux ont été moins soumis à l’enseignement du monopole et restent souvent plus souples et plus inventifs pour sortir de la règle qu’ils appellent maintenant « loi » !
En cas de soins lourds, s’impose de faire respecter le consentement éclairé qui consiste à donner son accord à des propositions thérapeutiques précises et étayées. N’acceptez pas le sinistre ‘c’est le protocole » mais demandez au médecin pourquoi il choisit ce protocole. Il doit vous dire s’il pense que c’est le meilleur (et des résultats sous forme d’articles devraient être à disposition) ou bien parce qu’il doit vous intégrer dans un essai en fonction du service où il travaille et la décision de la sacrosainte réunion multidisciplinaire (RCP) qui le plus souvent suit les recommandations de l’Institut National du Cancer.
En pratique, tentez d’obtenir le maximum d’informations sur les décisions prises et leur justification et tenter de voir si vous avez affaire à un pur robot, ou un médecin empathique qui cherche à vous aider plus qu’à faire plaisir à ses autorités.
Et si on vous déclare « inopérable » exigez de voir le chirurgien directement et essayer de lui faire exprimer sa propre opinion et s’il est obligé de suivre la RCP
Ces conseils pour la médecine conventionnelle devraient être les mêmes en médecine dite alternative. Pourquoi ce médicament ? Quelles sont ses contrindications avec mes autres traitements ? Qu’en attendre, soulagement, aide et si on vous dit guérison, fuyez là aussi l’hubris.
LES VOIES NOUVELLES A TRAVERS L’HISTOIRE DES MEDICAMENTS CONNUS « REAFFECTES » A D’AUTRES INDICATIONS
Et les espoirs de 2025 sont le retour aux vielles drogues réutilisées dans d’autres indications, comme des auteurs comme Viny Prasad aux usa ou Peter Goetsche au Danemark avaient déjà mis en exergue avant les années 2000 [22].
La réaffectation de médicaments est le processus de développement de médicaments existants ou abandonnés, pour une maladie différente.
La réaffectation peut éviter les coûts et les délais plus élevés associés aux stratégies conventionnelles de découverte de médicaments, car les profils de toxicité et de pharmacocinétique sont généralement déjà établis.
Exemple pour le cancer de la peau« Cette brève revue se concentre sur les efforts visant à réorienter les médicaments contre le cancer de la peau et comprend la réutilisation d’antihypertenseurs, d’anthelminthiques et d’antifongiques parmi une gamme d’autres médicaments. Non seulement la réorientation ouvre la voie à des médicaments prometteurs connus pour de nouvelles indications, mais le processus de réorientation peut également révéler de nouvelles connaissances mécanistes sur la pathogenèse de la maladie et découvrir de nouvelles opportunités d’intervention pharmaceutique ».[23] [24]
Exemple pour ostéosarcome, cancer du pancréas et traitements périopératoires
« La réaffectation de médicaments est une stratégie qui vise à développer de nouveaux traitements contre le cancer en réutilisant des médicaments existants développés dans d’autres domaines pathologiques. Une telle stratégie comprend l’identification des médicaments candidats, le développement clinique, l’homologation des médicaments, le remboursement et la mise en œuvre clinique. Cette revue décrit une approche basée sur la littérature pour la sélection des candidats avec des exemples illustratifs dans l’ostéosarcome, le cancer du pancréas et les thérapies périopératoires. Les principales questions liées au développement des essais cliniques, à l’homologation et à l’approbation des médicaments et à l’adoption clinique sont explorées afin de mettre en évidence certains des obstacles qui doivent être surmontés pour réussir à réorienter un médicament en tant que nouvelle option thérapeutique.[25]
Autre exemple en hématologie « old drugs, new uses »[26]
« La découverte et le développement de nouveaux médicaments anticancéreux sont coûteux et prennent du temps. Les approches de biologie des systèmes ont révélé qu’un médicament en cours de développement pour une indication non cancéreuse peut également atteindre d’autres cibles, qui jouent un rôle essentiel dans la progression du cancer. Étant donné que les médicaments pour des indications non cancéreuses auraient déjà fait l’objet d’un développement préclinique et d’un développement clinique partiel ou complet, la réorientation de ces médicaments pour les hémopathies malignes coûterait beaucoup moins cher et réduirait considérablement le temps de développement, ce qui est évident dans le cas de la thalidomide. Mots-clés: Développement de médicaments ; Repositionnement de médicaments ; la réaffectation de médicaments ; Hémopathies malignes ; Myélome multiple ».
REVUE DE MEDECINES DITES ALTERNATIVES
D’autres auteurs ont analysé les méthodes alternatives proposées dans la vaste littérature internationale des médecines dites complémentaires [27] (cancer care par Paul Marik 2024 deuxième édition FLCCC alliance )
EN 2025 LES APPROCHES COMBINEES SONT REVUES POUR CHAQUE CANCER DANS LE LIVRE CITE .[28]
L’approche pour chaque patient doit être individualisée en fonction du type et du stade de la tumeur, de la biologie de la tumeur, des comorbidités et de l’état fonctionnel des patients, ainsi que des préférences des patients.
Il est évident que ces conditions nécessitent l’existence de personnel médical et soignant formé, disponible et humain. Ce type de prise en charge s’oppose d’évidence à tout traitement prescrit par une dite « intelligence artificielle » qui ne pourra en aucun cas évaluer les aspects proprement humains du malade, ni en quelques minutes par un médecin robotisé.
Selon le document cité, de nombreux patients pourraient recevoir des médicaments réaffectés et une thérapie métabolique comme thérapie adjuvante à la thérapie conventionnelle d’un oncologue, tandis que d’autres seulement recevoir des médicaments réaffectés et une thérapie métabolique seuls.
Selon les auteurs Paul Marik et Justus R Hope, il n’y a pas de schéma idéal, point sur lequel nous sommes d’accord
« Leur approche « est centrée sur l’utilisation primaire de l’ivermectine, du mébendazole, de la doxycycline et du curcuma. Il convient de reconnaître qu’un sous-ensemble de patients semble ne pas répondre à l’ivermectine ou répondre de manière minimale à la dose initiale d’ivermectine, mais PEUT répondre à des doses plus élevées. Il est essentiel que plusieurs voies de cellules souches cancéreuses (CSC) soient bloquées. Il existe essentiellement deux approches (avec un spectre entre les deux), à savoir :
Quelques exemples :
Pour les traitements peu intensifs
Propranolol 10-40 mg twice daily as tolerated 8. Resveratrol 500 mg twice a day (high bioavailable) 9. Green tea extract (EGCG) twice a day (< 800 mg/day)
Il est évident que ces traitements relativement complexes et non anodins associant de multiples drogues ne doivent absolument pas être entrepris sans l’assistance d’un clinicien de haut niveau et humain.
Par exemple la proposition pour myélome multiple
Repurposed drugs to treat Multiple Myeloma (adjunctive treatment)
Ce livre est accessible en PDF librement et vos médecins et vous -même peuvent le consulter.
Néanmoins il semble indispensable de répéter que le traitement du cancer doit être individuel en fonction de la personne atteinte et de sa tumeur et que les auteurs de ce livre ne sont pas forcément spécialistes de tous les cancers.[29] Ces éléments sont donnés à titre informatif, indicatif, et ne sont pas proposés comme traitement par nous -même dans l’ignorance de leurs résultats, efficacité et tolérance.
En particulier il ne faut pas dans l’état actuel des choses et de l’absence de résultats à long terme sur des cohortes importantes, abandonner les « traitements conventionnels qui marchent » et ont un long recul. (sein, ostéosarcome, ewing, rhabdomyosarcome, etc. )
Il est logique d’entrer rapidement dans un schéma drogues réaffectées plus traitement alternatif associé dans les situations classiquement extrêmement difficiles, comme dans les cancers du pancréas ou les tumeurs cérébrales type gliobastome, souvent considérées comme dépassées . Mais ne pas priver sous prétexte de modernité les traitements éprouvés, publiés, efficaces, comme on le constate quotidiennement.
Les propositions de ce livre ne doivent en aucun cas être considérées comme une bible, même s’il est fort porteur d’espoir que des cancérologues habitués à utiliser les médicaments chers de bigpharma souvent mal testés se soient décidés depuis quelques décennies à étudier le potentiel de l’ensemble des drogues déjà connues et sous-exploitées.
Celles -ci ne doivent pas effacer les progrès des cinquante dernières années qu’il faut mixer le plus astucieusement possible pour chaque malade.
Espérons que l’avenir permettra de reformer des équipes de cancérologie à l’écoute des patients et capables de choisir parmi les multiples possibilités ouvertes, quelle voie parait la plus adaptée à son patient.
Il est évident que pour guérir des cancers dans de bonnes conditions, il faut des moyens humains et des hôpitaux équipés et riches en personnel soignant, en laboratoires, et libérer les médecins de la dictature bureaucratique couteuse et inefficace des agences régionales de santé comme le suggère le Sénat[30] [31]etc..
Les médecins robotisés et l’intelligence artificielle ne seront jamais la solution pour un sujet typiquement humain.
C’est aux Français de choisir quelle politique mener dans notre beau pays et de s’en donner les moyens.
[1] La grande majorité des publications dites scientifiques répertoriées sur pubmed sur les thérapeutiques alternatives portent en grande majorité sur les mécanismes supposés de leur efficacité mais quasiment jamais sur des analyses d’efficacité sur des patients dans la vie réelle.
[2] Ce qui de fait est bien exceptionnel et plus souvent de la supputation statistique mais par une preuve pour un patient donné.
[3] C’est la cas de « cancer » de la prostate ou du sein dépistés sur des recherches répétitives systématiques, sans signe d’appel et des biopsies itératives, petits cancers dont la plupart n’auraient pas évolués si on ne les avait pas touchés
[4] Kawashima K, Hamajima N, Yamada K, Saito H. Clinical value of long-term maintenance chemotherapy in 5-year survivors of acute leukemia. Leuk Res. 1989;13(10):921-9. doi: 10.1016/0145-2126(89)90046-5. PMID: 2586145.
[5] Ces complications sont d’autant moins importantes que les malades sont surveillés de près, réhydratés par exemple, leurs déficits ou excès en électrolytes compensés etc… C’est le patient laissé seul en proie aux effets secondaires qui est à risque et chez lequel celle-ci sera abandonné rapidement car supposée mal tolérée ce qui est le plus souvent égal à mal surveillé, mal pris en charge. Car bien évidemment ces soins rapprochés des patients comme le lait sur le feu,nécessitent personnel nombreux et formés, lits d’hôpitaux, enfin tout ce qui disparait de nos services de soins depuis une trentaine d’années.
Plutôt que de « condamner »la chimio il faudrait revoir les conditions de son administration et de sa prise en charge.
[6] https://presse.inserm.fr/les-femmes-jeunes-rechutent-plus-de-leur-cancer-du-sein-lorsquelles-stoppent-lhormonotherapie-la-premiere-annee/39962/
[7] Inventeur de la greffe de moelle dans les années 50
[8] Le chirurgien doit passer largement à distance de la tumeur pour ne pas couper dedans et disséminer des cellules tumorales.
[9] Totalitarisme exercé par les ARS agences régionales d’hospitalisation créées en 2008 sous N Sarcozy aux pouvoirs régulièrement élargies depuis les années 2000
[10] La plus grande FOIRE internationale du cancer, autrefois lors de sa création en 1983 le lieu où chacun présentait ses nouveautés et devenue au fil des temps dans les années 2000 une épouvantable exposition du business de bigpharma et de recrutements d’affidés rémunérés dans le monde. Qu’on n’ose pas nous défendre une position médicale sous prétexte que préséntée à l’asco .. L’asco qu’on a tant aimé fréquenter, c’est fini !
[11] Mot qui couvre toute sorte de traitement, y compris les antibiotiques, mais en cancérologie les vieilles drogues destinées à tuer les cellules tumorales, mais aussi les anticorps, les immunomodulateurs etc. comment oser généraliser comme le font chaque jour de faux prophètes, imposteurs avides d’hubris
[12] Paru en 2002 aux éditions du Cherche Midi
[13] Science on trial: the clash of medical evidence and the law in the breast implant case, W. W. Norton & Company, 1997
[14] The truth about the drug companies: how they deceive us and what to do about it, Random, 2004
[15] 400 pages Publié en décembre 2011 par Routledge
[16] Publié en anglais en 2013 et traduit en français en 2019
[17] Paru en 2011 aux éditions Michallon
[18]284 pages Paru en 2017 chez Michallon
[19] 240 pages paru en septembre 2016 aux éditions Fauves
[20] Dr Peter A. McCULLOUGH John LEAKE Médecins courageux contre big Pharma et ses vaccins Covid-19 Edition Résurgence
[21] https://www.francesoir.fr/politique-monde-societe-justice-sante/le-ministere-de-la-justice-americain-enquete-sur-les-revues
[22] https://imahealth.org/wp-content/uploads/2025/02/approach-to-repurposed-drugs-for-cancer-aug-2025.pdf
[23] Repurposing drugs for skin cancers
[24] Repurposing drugs in oncology: From candidate selection to clinical adoption – PubMed
[25] Keywords: Drug repositioning; Drug repurposing; Off-label; ReDO project.
[26] Old drugs, new uses: Drug repurposing in hematological malignancies – PubMed
[27] cAlternative Cancer Treatments: 18 Proven Interventions
[28] UPDATEDAUG18_2025_Approach to Repurposed Drugs for Cancer_8.5×11 déjà cité
[29] Leurs analyses des sarcomes sont bien pessimistes. On peut guérir plus de 80 % des ostéosarcomes et sarcomes d’Ewing avec une chirurgie large et extratumorale et une chimiothérapie adaptée.
[30] https://www.senat.fr/travaux-parlementaires/structures-temporaires/commissions-denquete/commission-denquete-sur-les-missions-des-agences-operateurs-et-organismes-consultatifs-de-letat.html
[31] ttps://www.egora.fr/actus-pro/politiques/supprimer-les-ars-la-proposition-dune-commission-denquete-du-senat
La folle loi espagnole proposée sur la transition de genre
Par le dr G Delépine chirurgien cancérologue statisticien
L’idéologie Woke, en perte de crédibilité aux USA, tente de résister et se manifeste en UE par sa volonté d’imposer ses croyances aux familles par des lois parfois ubuesques. Un exemple caricatural récent concerne l’Espagne où le groupe parlementaire socialiste tente de faire passer une loi qui sanctionnerait les parents refusant les traitements hormonaux ou une opération de changement de sexe pour leurs enfants mineurs.
2024 04 13 Version courte NUMEROTE CANDE
Des peines de prison pour les parents qui veulent protéger leur enfant !
Le projet de loi prévoit d’envoyer en prison pour une durée pouvant aller jusqu’à deux ans les parents qui recherchent des conseils médicaux ou psychologiques pour prendre soin de la santé des mineurs qui ont été incités ou poussés à devenir transgenres, et de leur retirer leur droit de les élever et de prendre des décisions les concernant.
Les sanctions prévues par ce projet de loi s’ajouteraient aux amendes prévues précédemment par la loi 4/2023 du 28 février pour « l’égalité réelle et effective des personnes transgenres et pour la garantie des droits des personnes LGTBI », plus connue sous le nom de loi trans, pouvant aller jusqu’à 150.000 euros.
Ce projet de loi prévoit également de punir les professionnels de santé, qui refuseraient de procéder à une transition de genre. La proposition controversée a été approuvée pour examen en séance plénière du Congrès le 24 juin 25. Tous les groupes parlementaires, à l’exception de VOX, ont voté en faveur de ce projet.
Ces traitements pour mineurs sont abandonnés par la majorité des pays qui les avaient autorisés[1]
Les traitements hormonaux et la chirurgie de transformation sexuelle des mineurs ont été utilisés en Angleterre, en Suède, au Danemark, en Finlande , aux USA où leur expérience les a conduits à les interdire ou à limiter fortement leurs indications.
En Suède, premier pays du monde à avoir autorisé, en 1972, les traitements pour changer de sexe des mineurs, un rapport de l’autorité nationale de la santé[2] a révélé qu’une fille sur trois âgée de 13 à 17 ans considérée comme atteinte de dysphorie de genre souffre en réalité de trouble anxieux, un autre tiers de dépression, une sur cinq de TDAH et une sur sept d’autisme.
En 2019, dans le journal Svenska Dagbladet, Christopher Gillberg, psychiatre de Göteborg (Suède) mondialement reconnu s’est alarmé :« Le traitement hormonal et la chirurgie sur les enfants sont une grande expérience qui risque de devenir l’un des pires scandales médicaux du pays. ».
D’après Sven Roman[3], psychiatre pour enfants, la majorité des patients dans cette situation souffrent d’autres maux qu’il est possible de traiter : « 90% des jeunes patients que je croise souffrent d’autres pathologies qui sont en fait leur vrai problème : ils sont autistes, atteints de dépression, d’anxiété, de syndrome post-traumatique (….) Pour tous ces troubles, nous avons des traitements dont l’efficacité a été prouvée par la science, mais pas pour la dysphorie de genre quand elle touche les enfants » « On devrait faire le travail que l’on a toujours fait dans la psychiatrie infantile : les écouter, leur parler, savoir pourquoi ils pensent ce qu’ils pensent et là, on pourrait les aider. »
En mars 2021, l’hôpital Karolinska (Suède), pionnier du traitement de la dysphorie de genre, a décidé de ne plus administrer de traitement hormonal aux patients mineurs[4], car il pourrait favoriser les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, les thromboses et certains cancers.
En février 2022 l’agence sanitaire suédoise a décidé « d‘arrêter l’hormonothérapie de transition de genre pour les mineurs, sauf dans de très rares cas » «et que les mastectomies pour les adolescentes souhaitant faire la transition devraient être limitées à un cadre de recherche ».
En décembre 2022, dans un communiqué le chef du Conseil national de la santé et de la protection sociale, Thomas Linden a rappelé : « l’état incertain des connaissances appelle à la prudence ».
En Grande-Bretagne
En 2004, le Gender Recognition Act a permis aux personnes souffrant de dysphorie de genre de changer légalement de sexe et interdit la discrimination sur la base de l’identité de genre dans le logement, l’embauche, la fourniture de biens et de services et l’entrée dans les forces armées britanniques.
Le service pédiatrique de la clinique Tavistock, promoteur des traitements transgenres chez les mineurs avec des bloqueurs de puberté, des hormones croisées et des traitements chirurgicaux a vu le nombre de demandeurs augmenter de manière considérable.[5]
Jusqu’à ce qu’une malade, Keira Bell, amputée de ses seins et traitée aux hormones regrette les traitements prodigués à Tavistock et l’attaque en justice pour consentement mal éclairé. Fin 2020, elle a gagné son procès en première instance contre la clinique qui avait donné son feu vert trop rapidement pour des traitements et mutilations qu’elle regrettait. Les juges ont estimé : « il est hautement improbable qu’un enfant âgé de 13 ans ou moins soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté ».
A la suite de cette affaire le ministère de la santé a commandité une étude indépendante au docteur Hilary Cass[6] qui a démontré que le service pédiatrique de l’hôpital Tavistock n’avait pas réalisé « de collecte de données systématique et cohérente » et que « son approche n’a pas été soumise à certains des contrôles de qualité habituels lorsque des traitements nouveaux ou innovants sont introduits ». De plus les médecins avaient été « soumis à une pression pour qu’ils adoptent une approche affirmative inconditionnelle ». Ce qui allait « à l’encontre du processus standard d’évaluation clinique et diagnostic qu’ils ont été formés à entreprendre dans toutes les autres situations cliniques ». Ces constatations ont entrainé la fermeture du service spécialisé.
Le 16 avril 2025, la Cour suprême britannique a rappelé par une décision unanime des cinq magistrats que les termes “femme” et “sexe” dans la loi se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique »[7]. Confirmant qu’il est légal d’exclure les « femmes » transgenres de certains espaces réservés aux femmes – comme des centres d’hébergement ou dans des hôpitaux. L’association Sex Matters, qui était associée à ce recours, a d’ores et déjà affirmé qu’il n’y avait plus « aucune excuse » pour autoriser les femmes transgenres à participer à des événements sportifs féminins.
En Finlande
Une loi récente[8] permet aux adultes qui se sentent transgenres de changer légalement de genre par un processus d’auto-déclarations sans passer par un processus d’approbation médical et psychiatrique, mais exclue les mineurs de moins de 18 ans. Mais après un rapport [9] soulignant les risques des traitements hormonaux en juin 2020, la Finlande a également changé ses recommandations précédentes en donnant la priorité à la thérapie psychologique.
En Norvège
En 2023 Le Norwegian Healthcare Investigation Board a révisé ses lignes directrices sur le changement de genre pour les mineurs, car il ne les considère plus fondées sur des preuves scientifiques[10]. Il recommande au Ministère de la santé que « l’utilisation des bloqueurs de puberté, d’hormonothérapie et de chirurgie de changement de genre [soit] limitée aux contextes de recherche et ne [soit] plus fournie dans des contextes cliniques ». Le but des recherches étant de déterminer objectivement si un traitement est efficace ou non.
Au Danemark
En 2014, le Danemark est devenu le premier pays européen à adopter une loi permettant aux adultes de ne pas avoir besoin d’un diagnostic de dysphorie de genre pour enregistrer un changement de sexe légal. En 2016 un service danois centralisé de de transition genre pédiatrique a été créé, selon une approche proche du modèle néerlandais comprenant l’accueil, l’évaluation, la consultation et l’orientation vers des bloqueurs de puberté et des hormones intersexuelles. En 2017, il est devenu le premier pays au monde à retirer le « trouble de l’identité de genre » de la liste des maladies mentales établie par les autorités de santé publique.
Mais devant les résultats discutables de l’hormonothérapie une restriction progressive des soins de transition aux mineurs s’est affirmée; en 2022, seulement 6 % des personnes orientées vers la clinique centralisée danoise spécialisée dans le genre se sont vus prescrire des interventions endocriniennes (bloqueurs de puberté et/ou hormones transsexuelles).
Le 31 mai 2023 Sophie Løhde, ministre de la santé a déclaré au Parlement danois[11]: « il est essentiel que toute décision relative à un traitement médical repose sur des bases professionnelles solides… le système hospitalier, est, comme chacun sait, devenue plus réticent à proposer des traitements hormonaux qu’auparavant…Cette réticence est particulièrement marquée chez les jeunes souffrant de troubles sexuels liés à la puberté. Le Conseil national de la santé danois a publié de nouvelles directives prévoyant qu’il n’est plus possible de proposer un traitement chirurgical de réassignation sexuelle aux enfants de moins de 18 ans…
Évolution récente aux USA
Lors de son retour à la Maison Blanche, le président Donald Trump a déclaré : « à partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin« . Il a signé depuis plusieurs décrets, pour restreindre les procédures de transition pour les mineurs, pour exclure les personnes transgenres de l’armée et couper les subventions fédérales aux organisations qui permettraient à des élèves transgenres de participer à des compétitions sportives féminines.
Le 31 janvier 2025 le CDC principale agence sanitaire des Etats-Unis, a retiré de nombreux textes relatifs aux questions de genre et de diversité.
En mars 2025 devant le congrès le président Trump s’est félicité d’avoir mis fin aux prétendues politiques de diversité, d’équité et d’inclusion » et a réclamé au Congrès une loi « interdisant et criminalisant définitivement les changements de sexe sur les enfants » : « Notre message à chaque enfant américain est que vous êtes (…) exactement comme Dieu vous a créé. »
Le 28 février 2025 l’Iowa est devenu le premier Etat américain à supprimer de son code des droits civils les règles protégeant les personnes transgenres. La loi promulguée par Kim Reynolds, définit les termes « sexe » et « genre » comme des synonymes, définis exclusivement par le sexe biologique de naissance et non au « genre ressenti » des individus. Ce texte supprime également toute référence à « l’identité de genre » dans la liste des règles antidiscrimination à l’embauche, par exemple.
Dans l’Idaho une loi interdit les procédures médicales pour les mineurs transgenres. Après sa validation le 15 avril 2024 par la Cour suprême fédérale le procureur général de l’Idaho a salué une décision qui « permet à l’Idaho de faire respecter sa loi qui protège les enfants de procédures et traitements expérimentaux néfastes ».
Au Texas la loi interdit aux professionnels de la santé de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans et prévoit une exception pour les enfants mineurs recevant déjà des médicaments bloquant les hormones ou bénéficiant d’une thérapie hormonale, mais exige dans ce cas un sevrage médical sur une période appropriée.
Au Tennessee la loi interdisant aux mineurs transgenres l’accès aux traitements de transition a été votée, puis validée par La Cour suprême américaine[12].
Actuellement 27 États américains (dont la Floride, l’Oklahoma et le Missouri) ont adopté des législations interdisant les traitements hormonaux destinés aux mineurs.
Il faut aider les mineurs qui se sentent trans, mais pas brutaliser leurs parents
L’adolescence est pour beaucoup une période difficile, car elle impose d’intégrer le changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très inconfortable. Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants.
Lorsqu’un influenceur internet attribue ce mal être au genre, il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, où sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance.
Il faut rappeler que la très grande majorité (85 %) des adolescents qui croient souffrir de dysphorie de genre verront cette souffrance disparaître après leur puberté et que cette dysphorie apparente exprime dans 70 à 80 % des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté. L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.
Ce ne sont pas eux qu’il faut stigmatiser, mais la propagande permanente que diffusent les médias et certains influenceurs internet pour les faire entrer dans une communauté dont le fonctionnement évoque parfois celui des sectes (message d’amour envers les impétrants).
Les mineurs qui se sentent transgenres ne sont que des victimes de lobbys médicaux et pharmaceutiques qui vivent de leur malaise et financent influenceurs et médias pour élargir leur marché.
Ce projet de loi qui veut retirer la garde aux parents qui s’opposeraient à la transition de genre de leurs enfants ne vise pas à protéger les personnes LGBT, mais à imposer un programme transgenre qui porte atteinte aux droits des femmes, des enfants et des familles.
Une folie qui va à l’encontre de la tendance mondiale qui est d’interdire les soins d’affirmation de genre chez les mineurs. On peut espérer que la prudence des députés espagnols l’emportera sur l’idéologie lors du vote final.
[1] https://docteur.nicoledelepine.fr/transgenrisme-experiences-des-pays-etrangers-pour-proteger-les-mineurs/
[2] https://www.socialstyrelsen.se/globalassets/sharepoint-dokument/artikelkatalog/kunskapsstod/2023-1-8330.pdf
[3] https://www.rts.ch/info/monde/12295658-la-suede-freine-sur-la-question-du-changement-de-sexe-des-mineurs.html
[4] https://www.genethique.org/dysphorie-de-genre-un-hopital-abandonne-le-traitement-hormonal-chez-les-mineurs-juge-experimental/
[5] https://www.courrierinternational.com/article/transidentite-la-clinique-tavistock-recit-d-un-scandale-medical-britannique
[6] Independent review of gender identity services for children and young people
https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/final-report-faqs/
[7] https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/16/au-royaume-uni-la-definition-legale-d-une-femme-repose-sur-le-sexe-biologique-et-non-sur-le-genre-tranche-la-cour-supreme_6596617_3210.html
[8] https://www.euronews.com/2023/02/01/finland-passes-new-progressive-trans-rights-laws-on-gender-recognition
[9] https://palveluvalikoima.fi/sukupuolidysforia-alaikaiset
[10] https://www.genethique.org/genre-la-norvege-change-de-cap/
[11] https://www.transkoen.dk/2023/06/01/opsigtsvaekkende-gode-nyheder-sundhedsministeren-lover-stop-for-koensskifte-til-boern-med-pludselig-opstaaet-koensdysfori-rogd-samt-stop-for-kirurgisk-koensskifte-til-boern-under-18-aar/
[12] https://www.lfm.ch/actualite/international/usa-interdiction-des-traitements-de-transition-aux-mineurs-validee/
GENDER DYSPHORIA Couv Dysphorie de genre

Par Gérard Delépine chirurgien cancérologue et statisticien.
Lors de la crise covid l’OMS a édicté en permanence des recommandations contraires à l’état de la science et a ainsi fortement contribué à la mort de millions de personnes. Qu’il s’agisse d’incompétence ou de mensonges délibérés cette organisation ne peut pas être réformée : elle doit être supprimée
Mais rappelons ses principaux mensonges et leurs conséquences dramatiques
L’OMS est en grande partie responsable de la catastrophe du confinement
Depuis longtemps la lutte contre la propagation des épidémies se résumait à la quarantaine : séparation des biens portants des malades le temps que ceux-ci ne soient plus contagieux. Cette mesure a prouvé son efficacité contre de nombreuses pandémies comme la peste, la lèpre, le typhus…
Le confinement aveugle qu’a conseillé l’OMS enfermait au contraire ensemble les malades et les biens portants au domicile familial ou dans les EPHAD ; cette mesure avait été abandonné après ses résultats épouvantables lors de l’épidémie de 1720 à Marseille ou il avait été suivi par la mort de la moitié de la population de la ville sans empêcher la transmission de la maladie à toute la Provence et à l’Italie. L’OMS a préféré croire la simulation truquée imaginée par son mathématicien -prophète N. Ferguson et a prôné cette mesure remise à la mode par la dictature chinoise pour aider les gouvernements occidentaux à nous l’imposer.
Echec du confinement sur la transmission et la mortalité.
Contrairement aux prédictions et aux justifications tardives issues de simulations, les données du monde réel publiées par l’OMS prouvent que la propagation de l’épidémie n’a été ni retardée, ni amoindrie par le confinement aveugle dans aucun des pays qui l’ont imposé à leur population.
Ne séparant pas les malades des biens portants le confinement aveugle facilite au contraire les transmissions au lieu de les limiter.
La comparaison des évolutions de deux pays (Belgique et Pays-Bas) proches géographiquement, par leurs populations et leurs modes de vie démontre clairement ce lien entre confinement et contaminations.
Diapositive 1
L’accroissement des contaminations a été suivi, en Belgique comme ailleurs, par l’augmentation de la mortalité quotidienne. Diapositive 2

En Europe, lors du premier confinement, l’augmentation des cas a été suivi d’une forte augmentation de la mortalité. Au 5 avril 2020, les pays subissant le confinement aveugle étaient ceux dont les populations souffraient d’une mortalité maximale, frisant malheureusement le record mondial de décès pour 100000 habitants : 256 en Espagne (11 744 morts), 254 en Italie (15 362 morts), 116 en France (7 546 morts), 111 en Belgique (1 283 morts). À l’opposé, ceux qui appliquaient les mesures classiques de confinement sélectif étaient ceux qui ont protégé efficacement leurs populations : mortalité de 17 en Allemagne (1 342 morts), 21 en Autriche (186 morts), 15 en Suède (373 morts), 3 en Norvège (50 morts).
Un mois plus tard, en mai 2020 la mortalité européenne moyenne pour 100000 habitants était proche de 100 dans les pays non confinés (Autriche, Suède, Allemagne, Biélorussie, Finlande) contre plus de 500 pour les principaux pays confinés (Belgique, France, Espagne, Italie, Grande Bretagne). Dia 3

Les chiffres publiés par l’OMS confirment donc que le confinement généralisé qu’elle a conseillé représente la plus inefficace des mesures de prévention de la mortalité anti- Covid-19.
Cet échec du confinement dans la lutte contre le covid a depuis été confirmé par plus de 400 études d’auteurs indépendants et plusieurs macroanalyses dont celle réalisée par la fondation Cochrane.
Le confinement a causé d’innombrables dégâts sanitaires et sociaux.
Il a empêché des interventions chirurgicales et retardé de nombreux traitements médicaux ou des dépistages de cancer expliquant en partie l’augmentation de la mortalité par maladies cardiovasculaires et cancer observée depuis.
Il a causé des dommages psychologiques majeurs à la population et tout particulièrement aux enfants et adolescents dont les comportements se sont modifiés et parfois devenus d’une agressivité inconnue jusqu’alors.
Il a multiplié les violences inter familiales contre les femmes et les enfants
Il a augmenté les inégalités scolaires entre les enfants favorisés par le statut social de leurs parents et les autres, et accéléré le décrochage scolaire
Il a aggravé la malnutrition infantile à l’échelle mondiale
Il a précarisé davantage les pauvres du fait des pertes de salaires et du chômage et constitué «la pire attaque contre les prolétaires en un demi-siècle ».
Cette astreinte à domicile des populations a été responsable d’une catastrophe économique majeure marquée par la chute du produit intérieur brut, l’aggravation considérable de la balance des paiements, de la dette et des défaillances d’entreprises…
Même le conseil scientifique qui l’a initialement justifié a du tardivement reconnaitre ses dramatiques conséquences « L’impact de l’enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale…Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations »
La macroanalyse de Université Johns Hopkins a conclu « les mesures de confinement n’ont eu que peu ou pas d’effets sur la santé publique, elles ont imposé d’énormes coûts économiques et sociaux là où elles ont été adoptées. En conséquence, les politiques de confinement sont mal fondées et devraient être rejetées en tant que stratégies de gestion des pandémies… Les études portant sur les autres mesures spécifiques : confinement par rapport à l’absence de confinement, masques faciaux, fermeture d’entreprises non essentielles, fermeture des frontières, fermeture des écoles et limitation des rassemblements ne trouvent pas non plus de preuves générales d’effets notables sur la mortalité liée au COVID-19. »
Il est vraisemblable que le confinement sera considéré dans l’histoire comme l’un des plus grands échecs politiques en temps de paix. Ce que l’OMS a conseillé aux gouvernements est une folie dénuée de fondement scientifique dans le monde réel. La terreur d’une mauvaise grippe transformée en peste par la propagande permanente d’une fausse « science » a fait tolérer la perte de nos libertés civiles et nos droits fondamentaux. Le droit de circuler a été bafoué par l’astreinte à domicile ; le doit de s’exprimer a souffert d’une censure féroce et la discrimination de tous ceux qui tentaient de ramener l’épidémie à sa réelle gravité, de proposer des traitements précoces ou d’appeler à la prudence envers des injections expérimentales à ARN qualifiées de vaccin.
L’interdiction de traiter a été responsable de la mort de millions de personnes.
La mortalité considérable de la grippe espagnole a été principalement due aux surinfections bactériennes à une époque où les antibiotiques n’existaient pas. Le Covid, qui s’est comporté comme une méchante grippe n’aurait pas été aussi léthal si les gouvernants occidentaux n’avaient pas majoritairement interdit les traitements précoces.
L’Organisation mondiale de la santé affirmait en 2020 « il n’y a pas de traitement possible » et de l’essai européen Discovery « Il n’y a pas de traitement miracle ni d’étude convaincante pour le moment« . Et l’article du LancetGate totalement fallacieux a servi de prétexte pour interdire l’hydroxychloroquine.
Heureusement pour leurs population certains pays n’ont pas cédé aux pressions de l’OMS, ont conseillé des traitements précoces et permis ainsi de démontrer formellement leur efficacité.
Le traitement Raoult était très efficace !
L’Algérie, le Cameroun et la Côte d’Ivoire qui l’ont conseillé et largement utilisé ont protégé efficacement leurs populations obtenant des mortalités par million 15 à 84 fois inférieures à celle de la France du tout vaccin comme l’illustrent les courbes suivantes des données publiées par l’OMS : dia 4

La comparaison Algérie/France est particulièrement pertinente car le pourcentage de la population à risque (les plus des 60 ans) est la même dans les deux pays.
L’hydroxychloroquine était efficace !
Les populations des pays d’Afrique subsaharienne qui souffrent du paludisme depuis toujours ont consommé des milliards de dose d’hydroxychloroquine chaque jour depuis la dernière guerre mondiale sans complications notables. Elles n’ont pas cru le bobard de sa toxicité claironné par le Lancet Gate et l’OMS et ont continué à la consommer préventivement s’assurant ainsi des plus basses mortalités covid du monde.
En janvier 2022 l’OMS recensait en Afrique, un peu plus de 7,8 millions de cas (2,2% du total mondial) et 200 000 morts Covid (4 % du total mondial) alors que ce continent très peu vacciné regroupe un peu plus de 17 % de la population mondiale. Certes la jeunesse des africains a constitué un facteur protecteur important mais après correction de la mortalité par l’âge, les Africains exposés au paludisme bénéficient encore de 7 fois moins de morts Covid par million d’habitants.
L’efficacité de l’hydroxychloroquine a été observée aussi en Europe
Lors de la première vague covid en Allemagne la consommation d’HCQ a explosé et la mortalité covid a été 5 fois plus faible qu’en France qui interdisait l’HCQ (dia 5) :

L’Inde a aussi démontré l’efficacité de l’Hydroxychloroquine.
Le système de santé indien est beaucoup moins bien pourvu que celui de la plupart des pays, avec une dépense par habitant de 73 dollars à peine, contre 4.690 dollars en France. Compte tenu de l’état de leurs hôpitaux et de la grande promiscuité de la population qui s’entasse dans les mégalopoles les experts prédisaient une catastrophe sanitaire majeure qui n’a pas eu lieu
Lors de l’apparition de l’épidémie, le nombre de contaminations quotidiennes atteignait des sommets, l’Inde, paraissait être destinée à souffrir terriblement du covid. Mais en mai 2020, le Conseil indien pour la recherche médicale, organisme gouvernemental coordonnant les travaux sur le Covid-19, a récusé les conclusions de l’OMS et confirmé « l’efficacité de l’hydroxychloroquine à titre préventif » en s’appuyant sur plusieurs études locales. Il a décidé de l’administrer préventivement aux policiers aux infirmiers et aux proches des malades et d’augmenter sa production de HCQ. Grace à ce traitement préventif le pic des contaminations journalière par million d’habitants n’a pas dépassé 75 contre 10172 pour en France. Cette forte réduction du risque de contamination ne peut pas être attribuée à l’âge de la population, car l’infection atteint à peu près également toutes les tranches d’âge, même si son expression et sa gravité en dépendent fortement.
En janvier 2022, à l’issue de la première vague l’Inde enregistrait 4 fois moins de morts par million d’habitants que la France. Mais les médias ont caché ce fait ou prétendu que l’inde ne déclarait pas tous ses décès covid. dia 6

Et lors de la deuxième vague la reprise des traitements précoces a fait spectaculairement baisser la mortalité journalière :
Cette politique de traitements précoces a permis à l’Inde, malgré l’état pitoyable de son système de santé d’enregistrer une mortalité covid totale bien plus faible que la nôtre. Dia 7.

D’autres traitements précoces se sont révélés efficaces
Madagascar souffre aussi de malaria depuis toujours ; Ses habitants se protègent traditionnellement par des infusions à base l’Artémisinine qui a été proposée comme traitement du covid (lui aussi réfuté par L’OMS, l’ANSM et l’Académie de médecine).
Mais la comparaison des mortalités covid par million à Madagascar (très peu vaccinée) aux Seychelles (pas de traitement précoce mais plus de 80% de la population vaccinée) et à celle de la France confirme les affirmations du président Malgache : l’Artémisinine est beaucoup plus efficace que les injections à ARN pour prévenir les formes graves. Dia8.

La propagande permanente « il n’y a pas de traitement possible …rentrez chez-vous et prenez du doliprane… » et l’interdiction féroce des traitements précoces (avec les condamnations des médecins pour avoir guéris leurs malades et l’avoir proclamé) est la principale responsable de notre surmortalité covid. Nous aurions pu vraisemblablement sauver plus de 120000 français sans cette tyrannie anti-scientifique destinée à imposer les pseudo vaccins.
Les pseudo vaccins conseillés par l’OMSse sont révélés inefficaces
Dès leur mise expresse sur le marché l’OMS a paré les prétendus vaccins de toutes les qualités « les vaccins sont efficaces à 97%…ils sont surs et efficaces…Vous vacciner vous protège et protège les autres ». Mais leur utilisation en vie réelle a rapidement démenti ces messages publicitaires.
Les pseudo vaccins n’ont protégé personne.
Les vrais vaccins efficaces comme le vaccin contre la variole ou contre la fièvre jaune protègent les vaccinés à vie. Chacun connait dans son entourage de nombreux vaccinés covid qui, après plusieurs injections ont souffert, parfois à plusieurs reprises, de la maladie, montrant l’inefficacité des pseudo vaccins à les protéger.
L’échec des vaccins a aussi été démontrée dans une grande étude sur 50000 soignants et administratifs de la clinique de Cleveland, aux Etats-Unis : plus ils avaient reçu des doses de vaccins, plus ils souffraient d’infections Covid !
L’évolution mondiale de l’épidémie confirme l’inefficacité des pseudo vaccins. Les chiffres de l’OMS, montrent que la généralisation des vaccins a été suivie non pas de l’arrêt des contaminations mais au contraire par la multiplication par 3 de leur nombre mensuel. Dia 9.

Et ce sont les pays les plus vaccinés qui ont souffert le plus de la recrudescence des cas ! dia 10

Obligés de reconnaitre que les vaccins ne protégeaient pas des contaminations les propagandistes des injections à ARN ont alors prétendu qu’elles protègeraient des formes graves. Mais cette affirmation ne résiste pas à l’examen des chiffres de mortalité covid publiés par l’OMS ; la généralisation des pseudo vaccins n’a pas entraîné de diminution de la mortalité, bien au contraire (dia 11) :

Les pseudo vaccins covid exposent à de nombreuses complications.
Inefficaces contre les contaminations, incapables de diminuer la mortalité, les injections à ARN ont été de plus suivies par de nombreuses complications : complications neurologiques dont le syndrome de Guillain Barré, encéphalite disséminée, péricardites et myocardites, phlébites, embolies, accidents vasculaires cérébraux, thrombocytopénies, troubles des règles, insuffisance ovarienne prématurée …
Dans la mesure ou les pseudo vaccins n’apportent aucun bénéfice démontré, leur menace potentielle impose de récuser ces injections à ARN.
Cette analyse des faits démontrés plaide pour la suppression de l’OMS
1°) L’Organisation Mondiale de la Santé, nos gouvernants et les agences sanitaires nous ont continuellement menti pour nous faire peur et nous faire accepter une tyrannie injustifiée. Pour expliquer cette attitude l’ignorance n’est pas crédible compte tenu de leur persévérance dans leurs mensonges alors que les faits et des études scientifiques très nombreuses démontrent le contraire. De même la censure et les discriminations envers les donneurs d’alerte qu’ils continuent de prôner plaident pour leur intention malveillante d’imposer la tyrannie. Il est illusoire de croire qu’on peut réformer ces organismes de l’intérieur comme l’a montré l’échec de toutes les tentatives de réforme démocratique de l’Union Européenne ; ces organismes internationaux ne visent toujours qu’à imposer leur et élargir leurs compétences que leurs experts monnayent ensuite auprès des financiers intéressés.
Nous ne pouvons plus leur faire confiance et notre défiance justifie de supprimer le financement de l’OMS et des agences qui se sont comportées en outils de désinformation pour nous asservir.
2°) les confinements conseillés par l’OMS ont entrainé la plus grande catastrophe sociétale et économique du siècle. On ne doit plus jamais lui faire confiance ni tolérer de telles atteintes à nos libertés fondamentales et on doit rechercher la responsabilité pénale des personnes qui l’ont conseillé.
3°) Les interdictions de traiter conseillées par l’OMS ont causé la mort de plus de 140 000 français. Ce n’est pas à l’OMS ni à nos gouvernants de dicter le traitement des maladies mais aux médecins qui ont été formé pour examiner les malades et décider avec eux, à l’issue d’un colloque singulier, ce qui convient de leur prescrire. Les responsables de ces interdictions terriblement mortifères doivent être jugés.
4°) Les injections anti-covid promues par l’OMS n’auraient jamais dû être autorisées ni conseillées
Leur autorisation de mise sur le marché dans le cadre d’une procédure d’urgence a été obtenue moins d’un an après la déclaration de la pandémie de COVID-19 alors qu’elle nécessite habituellement une dizaine d’années pour un vaccin. Une telle procédure n’aurait jamais du être autorisée pour une affection aussi peu léthale dans les pays qui n’ont pas vacciné. Un délai aussi court ne permet pas d’évaluer convenablement les risques du produit. Dans ces essais les données pour les personnes de plus de 75 ans étaient rares et inexistantes pour les enfants, les femmes enceintes ou les patients immunodéprimés qui ont pourtant été incluses dans les recommandations d’emploi. L’efficacité a été mesurée sur un critère substitutif, les patients symptomatiques, alors que le critère approprié de “morbidité grave toutes causes confondues” constitue une véritable mesure de la santé. De plus aucune étude concernant contre l’excrétion virale ni la transmission n’a été réalisée sans que cela n’ait empêché les autorités sanitaires de prétendre que de se vacciner protège les autres !
Il faut exiger qu’à l’avenir les essais pivots respectent des critères scientifiques stricts et que ceux qui les valident n’aient aucun lien d’intérêt avec les entreprises qui les fabriquent ou les vendent.
La responsabilité personnelle des experts et des dirigeants de l’OMS, de l’EMA, de la haute autorité de santé et de l’Académie de médecine qui ont si fortement poussé la population à se faire injecter doit être recherchée ; Une mise en examen pour mise en danger de la vie d’autrui afin devrait les rendre plus prudents à l’avenir
par Nicole Delépine pédiatre cancérologue
Suicide assisté : un médecin témoigne de son vécu auprès des mourants – N. Delépine 26 MAI 25
L’euthanasie, un marronier qui revient sur le tapis tous les dix quinze ans tant que les eugénistes conduits par le pr Jean Louis Touraine n’ont pas obtenu le maximum de leurs demandes qui sont aussi celles de l’association de l’aide à mourir. L’essentiel à chaque nouvelle attaque est de mettre un peu plus loin le pied dans la porte pour renforcer ce projet de dépopulation par tous les bouts, de l’avortement jusqu’à la naissance au sacrifice des plus agés et des handicapés. Hitler avec son programme AT4 n’a rien à leur envier.
Nous en avions débattu en 2016 avec le PR Emmanuel Hirsch sur la chaine TV Libertés avec Elise Blaise, au moment de la n iéme révision de la loi Leonetti. (cf vidéo en bas de page)
En ce triste jour du 27 mai 2025, 305 députés ont cédé aux sirènes de la publicité mensongère présentant la mort comme gage de liberté pour les mourants (manipulés, influencés, culpabilisés ?), les handicapés, les malades étiquetés incurables (par qui ?) ou souffrant de terribles douleurs (oubliée ou inconnue la loi Leonetti ?).
Mais les députés ont aussi signé un texte menaçant de prison les proches ou soignants qui oseraient évoquer une autre issue que la mort par la seringue. Ils ont supprimé la clause de conscience pour les pharmaciens contraints de préparer la seringue mortelle[1] (alors que la loi par ailleurs les condamne en cas de produit toxique mortel délivré par erreur ou obéissance au médecin )[2] .
Une loi instituant un consentement « oral » sans preuve, sans écrit, sans témoin (un autre soignant au téléphone suffira même s’il ne connait pas le patient !), sans recours sauf post mortem (qui pourra ressusciter le mort par erreur ?).
On est horrifié que les professions médicales se soient globalement tues en dehors de quelques voies fidèles au serment d’Hippocrate moquées sous prétexte de croyance en Dieu (aussi bien chrétien que musulman ou juif). Et ceux qui n’y croient pas n’ont pas été plus écoutés. Et que dire du Conseil de l’ordre qui sait encore priver d’exercice les médecins qui ont défendu leurs patients contre le poison-vaccin covid, mais reste désespérement silencieux devant cette violation majeure du serment d’Hippocrate. Tu ne tueras point.
Les victimes désignées (selon le lapsus de la ministre Vautrin dont l’inconscient a laissé filer un éclair de lucidité) se sont exprimées, battues comme des lions qui nous ont permis de découvrir de belles personnes comme MR Louis Bouffard et bien d’autres dont cette avocate handicapée Elisa Rojas [3] excellente.
Les avocats de la mort ont gagné, mais pour combien de temps ? Laissez-moi vous citer cette réflexion d’un combattant du covid sorti ce jour de son cœur blessé :
| « Les nazis, variant 2025, ont gagné.
Ils ont leur « loi », et tout comme les colonnes infernales qui massacraient gaiement nourrissons, enfants et parents en Vendée au nom de la liberté et de la démocratie, ils prétendent avoir pensé et voté cette loi au nom de l’amour de l’autre, du respect de la dignité humaine et du droit de chacun à disposer de son corps. Ils brandissent ces valeurs morales, hautement estimables, mais dont ils se contrefichent totalement, pour masquer leur monstruosité. Ceux-là mêmes qui légalisent l’assassinat des malades et des déprimés au nom du droit de disposer de son corps et de sa vie nous interdisent ce droit lorsque nous refusons leurs injections de produits mortels à ARNm ou que nous contestons les dangereux vaccins imposés dès la naissance à nos enfants. Le droit de disposer de son corps pour être assassiné par des blouses blanches, oui, mais ce même droit pour refuser d’être injecté par les mêmes blouses blanches, non. Tout, chez ces monstres, est à géométrie variable, ce qui est une véritable menace contre nos droits d’êtres humains et contre nos libertés fondamentales. La loi est votée, mais les politiciens vont-ils réussir à imposer cette rupture civilisationnelle dans les mœurs ?
Sera-t-il désormais normal pour un « médecin » ou un « infirmier » d’assassiner une personne malade ou tout simplement déprimée, fût-ce réellement à sa demande ? Compte tenu du comportement du corps médical dans son ensemble lors de la fausse pandémie de « C19 », comment imaginer que la réponse ne soit pas affirmative ? Sera-t-il désormais normal pour des proches de convaincre leur père, leur mère, leur frère, leur sœur, leur fils, leur fille, leur époux, leur épouse qu’il serait préférable pour eux de se faire médicalement assassiner ? Dans la population des injectés volontaires et de ceux qui croient encore aux élections et aux paroles des politiciens, sans doute, et cela ne nous oblige-t-il pas à les discriminer ?
Faire sécession !
Nous, qui refusons ces horreurs, que pouvons-nous faire, que devons-nous faire, en sachant que cette loi n’est qu’un d’hors-d’œuvre pour les partisans de l’élimination des « inutiles » à la bonne marche de la société décivilisée qu’ils mettent en place ? Tout ce que recouvre cette loi est monstrueux. Ils ont pensé et voté la fin de l’humanité telle qu’elle s’est élaborée pendant des millénaires, et si la rupture civilisationnelle qu’elle consacre n’est pas encore totalement accomplie, la menace est là, bien réelle. Face à cette menace, chacun d’entre nous doit, dès maintenant, décider quelle place il acceptera d’occuper, ou non, dans ce monde monstrueux qu’ils veulent nous imposer. Lorsqu’on y réfléchit posément, nous sommes face à des monstres, à des barbares, mais dans l’histoire de l’humanité les monstres et les barbares ont toujours été vaincus, même si cela peut demander des efforts conséquents, comme ceux qu’il a fallu aux Hans pour construire la Grande Muraille de Chine afin de se protéger des barbares pour qui la vie et la structure sociale familiale n’avaient aucune valeur. Justement. Puisons dans les exemples du passé, et ils sont nombreux, la force, le courage et la détermination pour donner une consistance politique et sociale à cette autre réalité dont l’humanité à besoin.
Malgré ce vote scandaleux nous avons toutes les raisons d’être optimistes
Les nazis, variant 2025, ont gagné. Mais qu’ont-ils gagné au juste, sinon de rendre notre combat pour nos droits d’êtres humains et nos libertés fondamentales bien plus facile en délimitant deux camps ? Souvenons-nous des nazis qui ont avaient planifié dès 1939 dans la loi et l’Aktion T4 l’extermination des adultes handicapés physiques et mentaux, qu’ils considéraient inutiles et comment cela s’est terminé pour eux… Pour le reste, si une véritable guerre devait être menée entre eux et nous, qu’ils sachent que nous combattre ne se limitera pas, pour eux, à appuyer sur un bouton pour voter dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.
Avec le vote de cette loi, il en est fini des clairs-obscurs, des hésitations, des retenues, des politesses convenues. Il n’existe plus que deux camps : le nôtre, celui de la vie, de la joie, de l’espoir et du bonheur, et le leur, celui du malheur, de la mort par le renoncement à être vivant. Et dans une période de chaos, que peut-il arriver de mieux à un être humain que d’être dans le camp de la vie, de la joie et du bonheur ? »[4] |
[1] Sous prétexte que le pharmacien préparerait le poison de façon anonyme et ne saurait pas qui il tue !!!! comment peut-on en arriver à ce dégré d’inconscience, de déni du réel ou de perversité ?
[2] Curieusement les conflits juridiques entre lois ne semblent pas avoir été abordés dans ce débat ou occultés. Que devient l’assistance à personne en danger du pompier devant une tentative de suicide versus délit d’entrave au suicide assisté… Nous attendons les réponses des juristes interrogés aussi silencieux que trop de médecins devant cette loi de mort ?
« J’ai été Sapeur Pompier à Paris en 1985 et dans le cadre de mon service j’ai pu dissuader une jeune fille de 16 ans qui voulait sauter d’un pont de chemin de fer. Je l’ai hissée à la force des bras car elle était déjà dans le vide. Aujourd’hui que devrais je faire? La pousser ?… Cette époque est une époque de décadence civilisationnelle.. » un commentaire sur tocsin. justicierelzorro
[3] Euthanasie : « Nous sommes obligés de défendre la valeur de nos vies ! » quelques commentaires d’elise rojas : toutes les vies se valent qu’on croit ou non en Dieu. Les défenseurs du texte qui veulent amalgamer les critiques à la religion sont pervers. Sur le fond ils son très faibles.
Danger pour personnes handicapées et malades, violence des propos difficilement soutenables. Elle démontre l’élan vital des handicapés traduit par le documentaire BETTER OF DEAD par Liscar actrice anglaise .
Cette loi de mai 25 défend la logique eugéniste et validiste qu’elle explique en détail
[4] Libre CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ Le très select club des non-injectés
| COMPLOTS CONTRE NOS LIBERTÉS FONDAMENTALES ET NOS VIES La lettre du très select club des non-injectés et complotistes les mieux informés de la planète Désobéir ! Refuser l’inacceptable ! Ne pas se soumettre ! |
| 305 POUR / 199 CONTRE Majorité absolue : 253 28 MAI 25 |

15/09/2022 (2022-09-15)
Par Nicole Delépine
Chômage, retraites, ouverture des mines de charbon ? Tant de sujets qui dérangent et que le décès de la reine Élisabeth II ne pourra pas masquer éternellement. Alors parlons d’autre chose en relançant un sujet qui clive facilement si on sait le présenter astucieusement. Technique classique, mais très utilisée depuis cinq ans au moins.
L’euthanasie sans consentement a été quasiment légalisée de fait par le duo Veran Philipe en 2020.1
Avons-nous déjà effacé de nos mémoires ces dix mille personnes disparues de nos vies sans un au revoir, via le Rivotril imposé par la main de robots obéissants, complices et victimes à la fois ? Ils osent nous reparler d’euthanasie !
Une nouvelle fois, le marronnier réapparaît, alors que le système de santé s’écroule, que les urgences sont fermées au moins la nuit dans certaines villes, dont certaines importantes, que des soignants sont suspendus, sans salaire, que les suicides se multiplient, que les Français s’inquiètent du froid de l’hiver, et de la pénurie alimentaire, ou de la guerre en Ukraine ou en Arménie, une nouvelle fois on ressort le sujet de la fin de vie.
Marronnier cache-sexe, combien de lois sur ce sujet en moins de 20 ans ? Facile d’émouvoir, facile de rallier tous ceux qui ont vu souffrir des proches, tous ceux qui s’imaginent savoir ce qu’ils voudraient ou voudront, alors qu’ils sont encore en bonne santé. N’oubliez jamais que vous ne saurez jamais d’avance ce que vous ressentirez quand votre heure approchera vraiment.
Comment oser parler de l’euthanasie après le décret Philipe-Veran de mars 2020 qui a entraîné près de 10 000 décès de vieillards et personnes âgées présents dans les EHPAD ou en hospitalisation à domicile non demandé par les victimes ni par leurs proches, sans oublier certains handicapés jeunes auxquels on avait enlevé leur bouteille d’oxygène et de surcroît ces « euthanasiés » d’office ont été privés d’adieux à leurs proches ? Peut-on oublier l’horreur inhumaine ?
Après le refus de trop nombreux médecins d’aller examiner à domicile les patients suspects de covid, et leur refus trop fréquent de leur prescrire autre chose que du doliprane, après l’injection mortelle de Rivotril à trop de patients abandonnés, et à l’extorsion du consentement à une injection expérimentale à répétition, comment peut-on imaginer qu’un malade puisse faire confiance aux médecins ? Une telle trahison trop répandue de leur serment d’Hippocrate a brisé la confiance des malades envers les médecins.
Les autorités veulent utiliser l’euthanasie pour détourner la conversation et faire oublier les nombreux sujets qui fâchent (réforme des retraites, réforme de l’assurance chômage, rationnements voulus par nos gouvernants qui ont saboté le nucléaire pour récupérer les vois des verts et imposé des sanctions contre la Russie pour faire plaisir à l’OTAN et à Ursula) ont-elles pensé à l’effet boomerang si suffisamment de personnes rappellent ces meurtres prémédités de nos vieillards, sur circulaire puis décret envoyé aux médecins de garde fin mars 2020 ? Et comment oublier aussi les nombreuses euthanasies de petits patients cancéreux en fin de parcours depuis les années deux mille, sans grande médiatisation ni discussion ? Comment faire comme si tout cela n’avait pas existé ?
Qui pourra donner un droit de vie ou de mort à la gent médicale après ce déshonneur collectif qui sévit depuis deux et demi sous la crise covid et qui a pour très longtemps élevé un mur de méfiance, voire de défiance entre patient et médecin, même avec ceux qui ont été fidèles, car comment faire la différence a priori ?
Fin de vie : le Comité d’éthique juge possible une « aide active à mourir » (orange.fr)2
13 septembre 2022
Le Comité d’éthique s’était jusqu’alors s’était prononcé contre une modification de la loi Claeys-Leonetti datant de 2016 et interdisant l’euthanasie et le suicide assisté.
« Après 20 années de lois et débats en France sur la fin de vie, le Comité d’éthique a rendu mardi 13 septembre son avis sur ce sujet difficile. “Si une nouvelle loi sur la fin de vie devait être discutée en France, il existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir” », a déclaré lors d’une conférence de presse Alain Claeys, l’un des rapporteurs de cet avis. Cependant, « cette évolution supposerait certaines conditions strictes avec lesquelles il apparaît inacceptable de transiger », a immédiatement tempéré le membre du CCNE, dont le rôle est purement consultatif. (..)
Dans la foulée, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’une large consultation citoyenne sur la fin de vie, en vue d’un possible nouveau « cadre légal » d’ici la fin 2023.
Une convention citoyenne, organisée par le Conseil économique, social et environnemental, sera « constituée dès octobre » et rendra ses conclusions en mars, a indiqué l’Élysée dans un communiqué. Des débats seront aussi organisés dans les territoires « afin d’aller vers tous les citoyens » et le gouvernement engagera un « travail concerté et transpartisan » avec les parlementaires, a ajouté la présidence.
L’avis du CCNE constitue donc une première étape vers une telle évolution, même si l’institution l’assortit de nombreuses prévenances. Le comité estime ainsi qu’une nouvelle loi ne saurait uniquement se concentrer sur le sujet de l’euthanasie ou de l’aide active à mourir. « On ne comprendrait pas une loi uniquement axée sur ce sujet, car aujourd’hui on sait très bien qu’il y a des situations inacceptables sur (la mise en œuvre des) soins palliatifs », a déclaré M. Claeys. Le comité plaide donc aussi pour accélérer les efforts en faveur des soins palliatifs, une position qu’il avait déjà tenue dans de précédents avis.
Il marque toutefois une rupture avec ses positions passées en jugeant possible d’introduire dans la loi une aide active à mourir. Jusqu’alors, il s’était prononcé contre une modification de la loi Claeys-Leonetti datant de 2016 et interdisant l’euthanasie et le suicide assisté. Désormais, le Comité accepte d’établir un cadre éthique pour envisager de légaliser de telles mesures.Une éventuelle « assistance au suicide doit accompagner la volonté de la personne », mais il « faut s’assurer que cette demande soit ferme, éclairée, constante et motivée », a expliqué Régis Aubry, autre rapporteur de l’avis.
La position du Comité n’apparaît néanmoins pas unanime : certains de ses membres ont émis des réserves quant à la mise en place d’une aide active à mourir. « Cet avis a fait débat au sein du CCNE comme je suppose dans la société française », a admis M. Claeys. »
Nous avons en tant que cancérologue, pédiatre et coll. longuement réfléchi à ce difficile sujet qui ne devrait pas être jeté en pâture à des fins politiciennes en quelques mois pour masquer d’autres réformes majeures comme celle des retraites ou de l’assurance chômage.
Le dilemme reste identique aux réflexions que nous publiions en 2013.
D’un côté des familles sincères et démunies qui ont vu souffrir leurs proches sans réponse à leur demande de fin de cette vie qu’ils ne supportaient plus, sans l’aide expérimentée d’un médecin dans le secret et l’intimité du cabinet, comme depuis toujours avant cette période de judiciarisation délirante de la médecine.
De l’autre, tous ceux qui instrumentalisent le profond drame qui se joue parfois pour en faire un argument politique et rameuter quelques voix tout en diminuant le prix des retraites, en diminuant la durée des séjours hospitaliers coûteux et en libérant des lits d’hôpitaux devenus si rares depuis que nos gouvernants sabotent l’hôpital trop coûteux à leur goût.
Déjà en 1993 beaucoup d’euthanasies n’étaient pas pratiquées à la demande explicite du patient. Voici ce que j’écrivais 3:
« 3,1 % des décès font suite à un acte visant délibérément à abréger la vie, par un arrêt du traitement ou une intensification de la sédation. Dans 0,8 % des décès, des médicaments ont été administrés afin de donner la mort (dont 0,2 % seulement à la demande du patient). Aujourd’hui illégale, l’euthanasie est pratiquée et dans un nombre significatif de cas sans la demande du patient selon l’Ined.
Toutes les questions concernant la fin de vie ne sont pas solubles dans celles relatives à l’euthanasie, loin s’en faut »
#FindeVie: après tout ce qu’il a fait depuis 3 ans, vous croyez vraiment que #MacronLeFou en a quelque chose à faire que vous mourriez dans la dignité ?
La légalisation de l’#euthanasie a pour seul but de régler la question des retraites, de la dépendance et de l’hôpital public.
— Bastien Tell (@bastien_tell) September 13, 2022
Douleur, compassion, liberté de choix du patient, dignité, respect de la volonté de l’autre (qui sera moi demain)… Tous ces bons sentiments sonnent bien et pourraient conduire à un consensus extorqué pour légaliser l’euthanasie comme si elle ne l’était pas déjà tolérée en pratique.
On nous dira que c’est pour avaliser ce qui se passe dans l’ombre et éviter les risques pour les bonnes âmes qui s’y livrent dans la nuit de l’hôpital… Justement lorsqu’on « aide » quelqu’un à mourir, ce doit être un choix longuement pesé et le risque moral, médicolégal et éthique doit persister et être assumé, seul rempart à la banalisation du meurtre.
Il ne faut pas banaliser le fait de « tuer » dans notre société, car achever un mourant est bien « tuer ». Si on franchit la limite sans même sans apercevoir, la déliquescence de la société et son humanité sont menacées. La porte est rouverte aux wagons de bestiaux, aux camps pour handicapés ou opposants, aux expériences médicales sur ces « sous hommes » déchets humains selon l’expression des années 1930 pour les cancéreux incurables, des infirmes voire à l’extermination de catégories gênantes, bref, au fascisme qui rode toujours » ceci fut écrit en 1993. La preuve de la déshumanisation de notre société s’est affichée avec l’interdiction de soigner les malades discriminés sur leur âge et leur handicap, et pour tous l’interdiction d’utiliser les médicaments peu chers et efficaces comme l’hydroxychloroquine et l’ivermectine et antibiotiques. Et pour tous aussi l’exigence d’injections expérimentales d’une substance génique dont les effets toxiques étaient prévisibles et maintenant démontrés. Et vous confieriez votre vie à une corporation médicale, pharmaceutique, soignante (qui a injecté le poison) et qui a failli largement et longuement… Encore aujourd’hui on refuse au patient de l’Ivermectine. Et certains confrères dénoncent le collègue qui soigne à l’ordre qui le poursuit alors qu’il n’a pas poursuivi les médecins de plateau qui nous pas déclaré leurs liens d’intérêt comme la loi anticorruption l’exige…
Encore aujourd’hui des médecins et soignants sont interdits de travail et de RSA ou chômage pour désobéissance et aucune grève générale des soignants qui réglerait le problème en quelques jours n’éclate même un an plus tard, alors que le mythe de l’efficacité du pseudovax a explosé. ET VOUS FERIEZ CONFIANCE ?
Déjà trop d’euthanasies en France la mort précipitée dans un cas sur deux ! Elle concerne principalement les malades souffrant de cancer. Ce nombre important de fins de vie « accélérées » dont un nombre non négligeable sans l’accord du patient même conscient interpelle. Les gouvernements et en miroir les soignants voire les familles ont pris l’habitude de décider de ce qui est bon pour le malade. On a l’habitude d’entendre dans les réunions hospitalières qui se permettent de décider de la vie ou de la mort des individus au nom d’une collégialité toute puissante : « cette vie ne vaut pas la peine d’être vécue » (et la leur ?). Ou bien « pourquoi réanimer cette enfant handicapée ? » (Entendu hier : ce sont des faits quotidiens dans les hôpitaux). Faut-il avoir un QI minimum pour avoir le droit de vivre, de rire, de jouer, d’aimer et d’être aimé ? On utilise la souffrance des familles pour les amener à prendre la décision qu’ont choisie les médecins en leur faisant croire que c’est eux qui la prennent. Perversion, peur des responsabilités ? On fait croire à une famille qu’un patient jeune doit être amputé pour se sortir d’un épisode infectieux qui met sa vie en jeu (sans l’avis de son orthopédiste référent qui le suit depuis 13 ans). On le dit à la jeune fille intubée, ventilée qui fait comprendre que dans ces conditions il faut abréger sa vie… De quel droit imposer des souffrances psychologiques de ce type à une adolescente et à sa famille. Est-ce là le monde médical dont nous rêvions quand nous avons choisi les études de médecine ?
Ne faut-il pas chercher d’autres explications à cette véritable mise en condition pour légaliser l’euthanasie après avoir mis en exergue les soins palliatifs en les opposant de fait aux soins curatifs qu’ils ont fini par écourter même lorsqu’il existe encore des possibilités de traitement potentiellement curatif ?
L’argument pour légaliser l’euthanasie est le même qu’on entendait il y a quelques années pour développer les soins palliatifs de façon autonome. Car pallier la douleur des gens avait toujours fait partie du travail des cancérologues en combinaison avec les soins à visée curatrice. Les isoler comme une entité à part revenait à faire admettre l’arrêt brutal des soins curatifs. Or si ces soins palliatifs ont été développés, le traitement de la douleur a été contrôlé, chacun sait maintenant dans le milieu du cancer traiter la douleur, même s’il reste parfois des situations difficiles (par exemple les douleurs neurologiques peu sensibles aux morphiniques). Dans les situations résistantes à la morphine et ses dérivés d’autres médicaments sont utiles (Laroxyl, Rivotril, Neurontin etc..) et à la limite la sédation (diminuer la vigilance et endormir le patient par des anesthésiques) est possible et utilisée de façon fréquente et ne doit pas signifier euthanasie. Cependant le patient doit avoir le choix et être informé : celui-ci préfère parfois tolérer une certaine douleur plutôt que de perdre contact avec la réalité et ses proches. Quand on souffre, c’est qu’on est vivant et certains le réclament haut et fort malgré la mode ambiante.
Alors pourquoi ces campagnes depuis la fin des années 1990 pour mettre en avant les soins palliatifs et les mettre en concurrence avec le traitement du cancer par exemple ? On avait vite compris à l’époque que la morphine coûte quelques euros et la chimiothérapie des centaines. Maintenant, comme si cela ne suffisait pas de ne plus soigner les gens pour leur pathologie, mais seulement les « accompagner », la bataille de l’euthanasie commence…
Des raisons pas si nobles en faveur de l’euthanasie motivent peut-être certains de ses promoteurs. Les soins palliatifs seraient encore trop coûteux. Les hôpitaux seraient « encombrés » de patients vieux, fatigués, malades peut-être incurables (cela est vite décrété et souvent au moins partiellement faux). Les établissements hospitaliers sont en déficit. Il faut réduire les coûts, donc les hospitalisations, d’autant que les moyens ou longs séjours nécessitent beaucoup de personnel soignant et que ce sont les emplois qui coûtent cher. Alors, accélérer les fins de vie en le présentant comme un choix humain et compassionnel, n’est-ce pas une belle idée de gestionnaires qui ne veulent pas avouer ses raisons profondes à la population. Les citoyens ne le découvrent que lorsque leur proche est en cause. Et encore seulement les plus vigilants qui ne se laissent pas tromper par le discours de compassion ambiant.
La mise à mal du système de santé depuis les années 1990 avec les ARS, les SROS, les différentes réformes et plans successifs (plan cancer, plan hôpital 2003-2007, et finalement la loi Hôpital patients santé territoire de 2009 dite HPST qui achève la casse de l’hôpital et la mainmise des gestionnaires pour ériger l’hôpital-entreprise).
Quant a commencé la grande vague de médiatisation pour la diminution « nécessaire » des dépenses de santé vers les années 1995 pour soi-disant « sauver » la sécurité sociale (dont il s’agissait de fait de préparer la privatisation pour rendre à la Bourse les milliards d’euros qui y échappent encore), les fusions d’hôpitaux, les fermetures des petites maternités et des hôpitaux de proximité ainsi que la fermeture de milliers de lits de psychiatrie ont modifié radicalement le paysage du système de santé.
Le coût pour la Sécurité sociale des six derniers mois de vie
Les analyses publiées pour l’établissement du SROS en 1995 (schéma régional d’organisation sanitaire) ont rapidement montré que les dépenses de santé d’un patient pendant ses six derniers mois de vie équivalaient aux sommes qu’il avait consommées dans le reste de sa vie.
Quoi de plus simple que d’imaginer « raccourcir » ces six mois de vie par les soins palliatifs d’abord et l’arrêt des traitements coûteux de chimiothérapie au prétexte d’obstination déraisonnable puis l’euthanasie passive ou active, mais toujours discrète inavouée, innommée ou innommable. On préfère la notion d’aide, de sédation un peu poussée qui raccourcira la vie mais « pour le bien du patient ». La loi Léonetti a encadré ces pratiques en les dégageant du risque médicolégal. Cela devrait être bien suffisant vu déjà les dégâts en termes d’autorisation que se donnent les équipes médicales sur la vie et la mort des malades. L’image de Dieu personnifié n’est jamais loin du médecin et la différence bien connue entre un médecin et dieu est que Dieu ne se prend pas pour un médecin.
Effets pervers d’une loi bien équilibrée dans les textes, mais dont l’application dépasse déjà ses buts. Les équipes se réunissent et se croient légitimes pour décider de la vie du patient, de la sédation qu’il nécessite pour pallier sa douleur. De fait c’est à lui de décider, mais à personne d’autre. Et l’on connaît maintenant la grande infériorité et l’incohérence des décisions prises en collectivité [6], l’abus de faiblesse des équipes médicales sur les familles auxquelles elles font accepter la décision du staff qui passe pour motivée, objective et raisonnable. Notre vie ne tient qu’à un fil surtout en réanimation ou en oncologie. Vous avez intérêt à avoir comme famille et/ou personne de confiance des gens non influençables qui vous aiment et n’attendent pas l’héritage.
Et puis la Tarification à l’activité s’en est mêlée (célèbre T2A).
Mis en place dans les hôpitaux progressivement depuis le début du nouveau siècle, il s’avéra rapidement que seuls les « actes » payaient (pose de cathéter central, fibroscopie, biopsie, ponction, etc., interventions évidemment).. Règne et dogme du quantitatif, cette tentative a priori saine de payer les hôpitaux en fonction du travail fourni réellement eut rapidement ses effets pervers et fut détournée de ses objectifs.
Il apparut vite que toutes les activités humaines auprès du patient n’étaient pas « valorisées ». La toilette d’un malade devait se faire rapidement, plus question de passer du temps avec lui ni de bavarder, de l’écouter, le consoler, le cajoler. Fini l’infirmière autorisée à nurser son patient devenu client. Quant aux médecins vissés sur leur siège devant l’ordinateur pour récupérer les protocoles à appliquer à la maladie qu’ils devaient traiter, ils oubliaient trop souvent que cette maladie survenait chez un être humain à prendre en charge globalement.
Ainsi malgré la rentabilité exigée de plus en plus du personnel, il fallut réduire la durée des séjours « en court séjour » habituel et en soins palliatifs. Ils devinrent non rentables, pas plus qu’en long séjour ou en maison de retraite médicalisée. Il fallut « raccourcir » la durée des hospitalisations en soins palliatifs aussi et on m’expliqua clairement quand je me renseignais pour un proche qu’au-delà de douze jours le malade devait être sorti… Retour à domicile ? Parfois exceptionnellement. Sinon… Nombre d’entre eux probablement réclameraient l’euthanasie avant qu’on ne les mette franchement à la porte. Ils sauraient se tenir et s’effacer à temps. On tournerait autour d’eux et de leurs familles leur demandant de trouver un autre point de chute… Ils seraient conditionnés et surtout se sentiraient de trop, gênants, pesant sur la société et leurs proches… Même dans les services d’oncologie pédiatrique, des adolescents en soins entendent « qu’ils creusent le trou de la sécu ». Mais personne n’avoue jamais avoir prononcé une parole pareille…
Alors que signifie une demande d’euthanasie si tant est qu’elle existe, sinon une sensation d’être un poids pour la société ou/et sa famille. Une société digne de ce nom traite mieux ses malades, ses parents, ses enfants, et ne les pousse pas au suicide, au nom de la compassion et de la dignité.
Un exemple : en service d’oncologie de court séjour à l’hôpital public une journée d’hospitalisation avec comme diagnostic principal ; soins palliatifs (Z515) rapporte à l’hôpital environ 1400 euros payés par la sécurité sociale ; deux jours environ 2400, de quatre à douze jours de l’ordre de 4400 euros. Toute journée supplémentaire ne sera payée que 200 euros. Il vaudra mieux « libérer le lit » rapidement et y traiter un patient, ou plutôt une pathologie, plus rentable comme une septicémie chez un malade en aplasie (trop peu de globules blancs) où 5 jours rapporteront plus de dix mille euros à l’hôpital. Et étant donné la pression des gestionnaires médecins et administratifs qui nous donnent des objectifs financiers d’activité à remplir… le sort du malheureux malade est oublié. Parfois les soignants essaient de prolonger le séjour possible en prescrivant quelques actes qui le rentabiliseront et permettront de s’autoriser à le garder un peu, telle une pose de cathéter central chez un sujet cachectique par ailleurs en arrêt de soins. Quid de sa souffrance au bloc, dans les couloirs sur le brancard ? Celui-là va vite demander qu’on en finisse. On n’est pas à une contradiction près dans les services. On fait comme on peut. Pour la défense des soignants au centre de ce cercle infernal, soulignons que les distorsions psychiques liées aux injonctions paradoxales deviennent permanentes et causent de grandes souffrances qui mènent souvent au suicide des médecins et cadres, à de nombreuses dépressions chez les soignants et à l’abandon de la profession.
En résumé comme l’écrivait le professeur Lucien Israël dans « la Vie jusqu’au bout », la demande d’euthanasie est rare, exceptionnelle même chez les patients adultes et âgés gravement malades, mais correctement pris en charge. Elle correspond le plus souvent à une dépression profonde en rapport avec la perte de l’estime de soi liée à la façon dont vous êtes traité. Des couches à l’arrivée du malade avant même de savoir s’il est continent, économiseront du temps soignant, mais transformeront la personne âgée valide en incontinent, plus ou moins confus (les somnifères de la nuit sans modération) en quelques jours. La honte effacera l’envie de vivre.
Puisque notre société marchande rêve d’indicateurs, elle pourrait prendre comme indice de la maltraitance dans nos hôpitaux le nombre de demandes véritables d’euthanasie.
Au-delà du caractère transgressif du tabou de tuer qui contribuerait à déstabiliser un peu plus une société psychologiquement fragile et à la faire basculer subrepticement dans la barbarie, il faut que les futurs patients (nous tous) se rendent compte des dangers de donner quitus à tous ceux qui pratiqueraient l’euthanasie à la demande. Vous connaissez tous l’état de faiblesse d’un malade couché dans son lit face au médecin debout, fier et droit dans ses bottes pleines de certitudes. La fragilité de leurs familles effondrées par la maladie (pour ceux qui aiment le condamné) désireuses de faire cesser les souffrances de leur proche et encore plus les leurs ou, dans le cas contraire, pressés d’être débarrassés du fardeau et éventuellement de récupérer l’héritage, complètent le tableau. Pas d’angélisme, pas de garde-fou possible. Et ne parlez pas de procédures. Aucun papier ne peut protéger les malades même pas d’eux-mêmes, car les intentions affichées quelques mois ou semaines plutôt étaient des paroles de bien portants et en tous cas pas de mourants. Au seuil de la mort, seule la famille, parfois de bonne foi, exige que l’on respecte les « directives anticipées ». La plupart des mourants souhaiteraient qu’elles soient perdues. Certes on m’opposera tel ou tel rare cas, je ne le nie pas. Chaque patient, chaque situation est différente, mais dans les cas exceptionnels, le dialogue singulier médecin — patient permet de résoudre le dilemme dans le secret du cabinet et en assumant ses responsabilités comme cela a toujours été le cas.
Les situations impossibles et insupportables médiatisées largement sont des constructions politiques ou sociétales utilisant des personnes en souffrance. Leur cas particulier aurait dû et pu être résolu par leurs médecins personnels comme d’autres le sont et le furent dans le silence médiatique depuis toujours. Rien à voir avec une loi qui banaliserait l’acte de tuer et qui favoriserait toutes les dérives médicales familiales, politiques.
L’euthanasie peut être un business aussi comme l’est déjà en Suisse l’assistance au suicide dont le coût est d’au moins 10 000 euros pour le séjour fatal de trois jours. Avant même qu’elle ne soit légalisée, trop de patients meurent sédatés, donc inconscients alors que ces moments riches sont souvent l’occasion de relations irremplaçables entre parents, enfants, d’échanges forts de confidences, de révélations de secrets de famille quand ils ne sont pas volés par l’Hypnovel. De quels droits les en priver, sans leur consentement ? Combien de parents révoltés d’avoir trouvé leur enfant sédaté qui ne s’est jamais réveillé à leur retour auprès d’eux après une absence de quelques minutes à leur chevet. Ils se sentent privés à jamais d’un dernier échange avec leur malade. De quel droit ?
Je ne prétends pas détenir la vérité sur ce difficile sujet, car il n’en existe pas une seule ; chaque malade est unique, chaque maladie est différente, chaque environnement familial aussi, comme chaque demande d’euthanasie. Ma contribution se borne à faire remarquer plusieurs choses à verser au débat indispensable avant toute législation dangereuse en soi. Les soins coûtent chers et les politiques ont intérêt objectif à raccourcir les hospitalisations et diminuer la masse de personnes qui nécessiteront des soins à domicile prolongés. Le vieillissement de la population pose le problème en termes clairs : augmentation de la dépendance et de son coût. Faut-il le résoudre par l’absurde (supprimer les dépenses en supprimant les malades) ?
L’euthanasie a été établie comme loi par Hitler dans le cadre de la suppression des handicapés et de l’eugénisme régnant (Action T4)4. Cet antécédent doit nous faire réfléchir.
La loi Léonetti a déjà abouti malgré elle à la multiplication des euthanasies selon l’Institut national d’études démographiques (Ined), pratiquées en France sans l’accord ni la volonté du patient comme le cite le rapport Sicard de 20125, faut-il aller plus loin ? Le minimum serait d’éviter d’utiliser ce sujet à des fins politiciennes. Il est trop facile de manipuler les foules à l’évocation de la mort.
Je citerai, en conseillant sa lecture, le rapport sur la fin de vie de 20116. Il présente une série d’observations à inscrire dans la durée. Les analyses qui y figurent devront être lues dans leur évolution, année après année, pour mieux réaliser l’ampleur de l’évolution professionnelle, culturelle et sociétale autour de ces questions essentielles pour notre démocratie. Il est en effet indispensable pour une démocratie, et ceci particulièrement dans une période de grandes contraintes économiques, de savoir réaliser un « arrêt sur image » pour réfléchir collectivement sur la valeur et le sens de la vie humaine (la vie individuelle, mais aussi la vie collective) de manière à toujours garantir le respect des personnes les plus vulnérables. Arrêt sur image indispensable. »
« Les partisans de l’euthanasie se gargarisent de mots dont ils dévoient la signification »
Et réfléchissons aussi à la position de M Houellebecq en 2021 lors d’une xième discussion au parlement pour étendre la loi Leonetti.7
Michel Houellebecq fait clairement partie des opposants à ce projet de loi. « Personne n’a envie de mourir », expose-t-il dans une lettre publiée par Le Figaro. « Personne n’a envie de souffrir », non plus. Mais, surtout , « on peut éliminer la souffrance physique », ce qui, selon l’écrivain, vient clore le débat. Sur ce point, Michel Houellebecq justifie : « Début du XIXe siècle : découverte de la morphine ; un grand nombre de molécules apparentées sont apparues depuis lors. Fin du XIXe siècle : redécouverte de l’hypnose ; demeure peu utilisée en France. »
« La supposée méconnaissance de ces sujets par le grand public (qui plébiscite le droit à l’euthanasie, selon les dernières études) provoque, considère-t-il, “une polarisation caricaturale du débat, réduit à la question Préférez-vous qu’on vous aide à mourir ou passer le restant de vos jours dans des souffrances épouvantables ?” Souffrances surmontables, donc, selon lui, par la morphine et l’hypnose, notamment. Soulignant l’utilisation récurrente des termes de “compassion” et de “dignité” par les défenseurs du projet, Houellebecq écrit : “Les partisans de l’euthanasie se gargarisent de mots dont ils dévoient la signification à un point tel qu’ils ne devraient même plus avoir le droit de les prononcer.”
Un pays qui légalise l’euthanasie “perd, à mes yeux, tout droit au respect” (…) »
Alors que dire aujourd’hui dans une société de plus en plus totalitaire et de moins en moins humanisée ? Feront-ils leurs directives anticipées dans une télécabine de supermarché ?
Mon souci n’est pas le principe pour les situations de souffrances insurmontables et où les vrais médecins dans le secret du cabinet ont toujours pu ou su faire le nécessaire (le médecin de campagne était plus pragmatique…).
Le sujet est celui d’une loi qui va permettre tous les excès au nom de la liberté qui ne sera que celle des accompagnants et pire des docteurs qui comme avec le Rivotril n’auront aucun scrupule pour le grand-père riche qui fatigue ni pour le handicapé jeune dans sa chaise roulante qui encombre un lit…
De toute façon c’était déjà la pratique trop courante dans beaucoup d’hôpitaux et ce ne pourra que l’aggraver.
Nous l’avons vécu, vu en gériatrie dès les années 80, en oncologie pédiatrique et adulte, de plus en plus depuis les années 2000 avec des “protocoles” bien rodés au lit du malade en HAD bien avant le covid.
Je l’ai tant vu faire par les pédiatres “modernes” qui depuis 2002 pratiquaient des euthanasies chez des enfants déclarés incurables par eux et pas forcément en réalité (on en a remis en forme !! [voir mon livre de 2000 “neuf petits lits au fond du couloir”]) et sans évidemment l’avis du patient. Des parents furent intarissables sur le sujet 8 après avoir vécu les propositions des pédiatres “d’aider leur enfant”.
J’avais ouvert le livre par l’histoire d’une jeune fille adressée en chirurgie et finalement euthanasiée par les anesthésistes en accord avec la mère sous prétexte que la vie à venir ne serait pas sympathique [problème d’une paralysie des membres chez une adolescente de 17 ans]. Doit-on tuer tous les paraplégiques sans leur avis ? La Maman l’aimait, et ne s’en est jamais remise.
Un petit gars de dix ans avec une seule métastase mal située sur la carène ; l’intubation permet à la radio de thorax de redevenir normale, mais le chirurgien appelé par le réanimateur dit que cette localisation est difficile et qu’il ne pourra pas enlever la tumeur. Le réanimateur débranche la machine, l’enfant décède ni son père ni moi-même en réunion dans un autre hôpital [avant le temps du portable] n’auront eu notre mot à dire ni pu lui dire au revoir…
Dans des circonstances comparables, un chirurgien thoracique a opéré une jeune fille en imposant une pneumonectomie sur poumon normal : elle a vécu 25 ans de plus et mis au monde un garçon. Elle est décédée d’une infection pulmonaire…
Combien de patients déclarés inopérables sans avoir vu de chirurgien ? Il faut le chercher… Je dis souvent qu’il y a très peu de malades inopérables et seulement des malades pour lesquels on n’a pas trouvé le chirurgien adéquat pour cette localisation, pour ce type d’intervention… Il faut le chercher parfois à l’étranger…
Pas de chirurgie possible => palliatif
Chirurgie réalisable => curatif
La nuance est capitale et ne dépend que de la vision d’hommes plus ou moins compétents et tenaces. Bien d’autres exemples alimenteraient des volumes entiers.
ALORS POUR L’EUTHANASIE LÉGALISÉE PAR UNE LOI
Si vous trouvez une solution compatible avec ce dilemme, véritable liberté versus abus de pouvoir, je suis preneuse… attention aux dérives surtout en ce monde pré totalitaire
J’ai été formée par le PR Leon Schwartzenberg à Villejuif, dans les années 80, qui défendait et pratiquait l’euthanasie à la demande éclairée de ses patients qu’il connaissait très bien. Il disait qu’il se mettait en avant pour protéger les docteurs ou familles qui seraient poursuivies si elles avaient agi en conscience, mais qu’il ne fallait en aucun cas légiférer ! J’ai aussi eu le privilège d’être formée par Lucien Israël, le premier cancérologue à se battre chez les patients confrontés aux cancers du poumon… Lui aussi était très vigilant sur ce qu’une loi générerait.
Donnez-nous la solution… Quant aux “directives anticipées, ‘ce ne sont que des protections juridiques pour l’hôpital ou le médecin, et des discours de bien portants dont, je vous l’assure, beaucoup ne les reconnaissent plus quand l’heure arrive… Prudence !
Écoutez pour conclure le discret professeur d’éthique médicale à la faculté parisienne, le 13 SEPT 2022 :
Le professeur d’éthique médicale université, Paris-Saclay, Emmanuel Hirsch, dans l’émission Morandini Live : « Il ne faut pas légiférer ou banaliser l’acte d’euthanasie qui est un meurtre ».
Tout est dit !
Dissimuler le meurtre sous des arguments médicaux9
« Faut-il désormais légaliser l’euthanasie — l’acte de mort sous forme d’injection létale exécuté par un médecin — et estimer que nous serons alors parvenus au terme d’un parcours législatif ? Notre confrontation personnelle à la mort sera-t-elle enfin apaisée et digne des valeurs de notre démocratie ? Pourrons-nous affirmer que nous aurons instauré une méthode du ‘bien mourir’ là où les conditions du ‘mal mourir’ hantaient notre conscience collective, sans avoir la lucidité de reconnaître que, face à la maladie grave ou à un handicap qui altère l’autonomie, c’est le sentiment de ‘mort sociale’ qui incite bien souvent à préférer anticiper la mort plutôt qu’à poursuivre une vie ou une survie indigne d’être vécue ? »
1 Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ? — AgoraVox le média citoyen
2 Les membres sont désignés par le président de la République de même que son président. ils ne représentent donc pas la profession médicale soumise au dilemme de l’euthanasie.
3 Publication sur Économie Matin — 2013 : | Publication sur le site du média :
L’euthanasie, ou la réduction radicale des dépenses de santé Nicole Delépine
4 Nazisme : Aktion T4, la mise à mort des « inutiles »
https://www.geo.fr/voyage/nazisme-aktion-t4-la-mise-a-mort-des-inutiles-161366
5 Rapport Sicard — Penser solidairement la fin de vie
https://ethique.unistra.fr/master-ethique/ressources-documentaires/ressources-en-ligne/rapport-sicard-penser-solidairement-la-fin-de-vie/
6 Observatoire national de la fin de vie : rapport 2011 — Fin de vie : un premier état des lieux
https://www.vie-publique.fr/rapport/32311-observatoire-national-de-la-fin-de-vie-rapport-2011-fin-de-vie-un
7 Le plaidoyer de Michel Houellebecq contre l’euthanasie — Le Point
8 Nicole Delepine — Soins palliatifs et oncopédiatrie
9 Fin de vie : « Légiférer sur l’euthanasie n’est pas une urgence politique » (lemonde.fr)
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