L’augmentation paradoxale du risque de cancer du col de l’utérus après Gardasil est avérée aussi pour les cancers du canal anal à la lumière des registres du cancer de la Grande Bretagne et de l’Australie où les populations sont importantes et donc les registres plus utilisables.

En Australie entre 2007 et 2015, la vaccination des filles a été suivie d’une augmentation du risque de cancer anal de 25%, alors que chez les garçons, non vaccinés avant 2013, l’incidence n’a pas augmenté.

En Angleterre, entre 2007 et 2015, la vaccination des filles, loin de les protéger du cancer anal, a été suivie d’une augmentation du risque de ce cancer de 55%, quatre fois plus élevée que chez les garçons non vaccinés (+13%).

L’extension de la recommandation aux garçons a d’ailleurs été déconseillée en Nouvelle Zélande pour son inefficacité probable[9].

Ces constatations devraient conduire à un moratoire, et à la prudence extrême en évitant les « expérimentations  » déjà en cours plusieurs pays dont ceux cités, et toute propagande et obligation. Cela relève du simple bon sens.

 

MARCHANDISATION DU CORPS HUMAIN ET DESINFORMATION DES POPULATIONS

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Le chemin vers l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions

 

Certaines associations et militants anti-sida, de défense LGBT et la ligue contre le cancer[1], trompés et/ou manipulés par le lobby de l’industrie pharmaceutique et les gouvernants ont cru que l’extension de la vaccination anti HPV aux hommes pourrait diminuer les risques de cancer du col de l’utérus, anal et/ou ORL chez les personnes exposées.

 

Et la ministre A Buzyn vient de faire adopter une loi instaurant dans deux départements (à titre prétendument expérimental ?) la vaccination chez les garçons. Il n’y avait aucune raison d’expérimenter cette recommandation en France car la vaccination des garçons est réalisée en Australie depuis 2013 avec des résultats cancérologiques discutables et qu’il suffit d’attendre un peu pour pouvoir en confirmer définitivement la nocivité.

Nous voulons rappeler que le vaccin anti HPV n’a toujours pas prouvé qu’il était capable d’éviter le cancer, et donc prévenir ces populations particulièrement ciblées par la propagande mensongère, qu’il existe au contraire des raisons très sérieuses de craindre qu’il en augmente le risque de manière importante et rapide.

 

Le grave échec cancérologique des vaccins anti HPV est avéré pour les cancers du col de l’utérus, ainsi que nous l‘avons montré dans des textes publiés sur Agoravox[2] [3] [4] et sur notre site, ainsi qu’au Parlement wallon, et précisé dans un livre récent[5].

LE CANCER DU COL DE L UTERUS AUGMENTE CHEZ LES POPULATIONS VACCINEES

En Suède, d’après le registre officiel du cancer Nordcan[6] les filles appartenant au groupe d’âge vacciné ont vu depuis leur risque de cancer doubler !  (voir les articles par pays publiés sur ce site pour plus de clarté).

En Angleterre, d’après le registre officiel du cancer de Cancer Research United Kingdom[7], le groupe des femmes 24-29 ans qui regroupe les filles vaccinées tardivement est exposé à un risque deux fois plus élevé qu’avant la vaccination (incidence 22/100000 vs 11 avant vaccination) et celles de 20-24 une augmentation de 38%.

En Australie, d’après les statistiques officielles[8], les groupes d’âge de femmes vaccinées ont tous subi une augmentation importante et significative de l’incidence de cancer invasif (+114% pour les 20-24 ans, +36% pour les 25-29 et +33% pour les 30-34).

En Norvège, depuis la vaccination, l’incidence standardisée sur la population globale des cancers invasifs a augmenté de 25% depuis la vaccination du fait d’une augmentation de 49% chez les femmes de 25 à 49 ans.

 

L’INCIDENCE CONTINUE DE BAISSER CHEZ LES FEMMES PLUS AGEES NON VACCINEES ET DEPISTEES TOUS LES TROIS ANS

Dans tous ces pays qui ont mené des campagnes intenses de vaccination, l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus a paradoxalement baissé uniquement chez les femmes de plus de 50 ans non vaccinées !

 

 LE CANCER ANAL , MEILLEUR CANDIDAT POUR LE VACCIN ANTI HPV : NON

 Augmentation avérée chez les filles vaccinées versus stable chez les garçons non vaccinés

Le cancer du canal anal est plus rare que le cancer de l’utérus ; le plus faible nombre d’observations rend les relevés d’incidence plus instables et l’analyse des registres officiels du cancer des pays à faible population plus incertaine.

L’augmentation paradoxale du risque de cancer après Gardasil est cependant avérée aussi pour les cancers du canal anal à la lumière des registres du cancer de la Grande Bretagne et de l’Australie où les populations sont importantes et donc les registres plus utilisables.

En Australie entre 2007 et 2015, la vaccination des filles a été suivie d’une augmentation du risque de cancer anal de 25%, alors que chez les garçons, non vaccinés avant 2013, l’incidence n’a pas augmenté.

En Angleterre, entre 2007 et 2015, la vaccination des filles, loin de les protéger du cancer anal, a été suivie d’une augmentation du risque de ce cancer de 55%, quatre fois plus élevée que chez les garçons non vaccinés (+13%).

L’extension de la recommandation aux garçons a d’ailleurs été déconseillée en Nouvelle Zélande pour son inefficacité probable[9].

 

MARCHANDISATION DU CORPS HUMAIN ET DESINFORMATION DES POPULATIONS

Il est stupéfiant que les associations qui militent depuis si longtemps pour protéger du cancer des groupes à risque et leurs membres, proposent de rendre obligatoire une vaccination qui en augmente le risque.

Cela montre l’efficacité redoutable de la désinformation marchande que nous subissons de la part des médias et du ministère à propos de ce vaccin.

Crédulité ou corruption ? Nous espérons qu’ils ont été trompés par la confiance qu’ils accordent à la parole des sirènes de l’industrie pharmaceutique et des responsables politiques, et que l’analyse objective des faits indiscutables publiés par les registres du cancer dont nous avons donné les adresses http// leur permettra de mieux évaluer les dangers de leurs préconisations et de les corriger.


[1] Pr Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer Pour lutter contre les cancers évitables, la Ligue contre le cancer préconise 11 mesures

[2] Delepine Effet paradoxal du Gardasil, accélérateur de l’apparition de cancers du col utérin chez les jeunes femmes Agoravox vendredi 17 août 2018 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/effet-paradoxal-du-gardasil-206898

[3] Delépine Vaccin Gardasil et cancers ORL, une indication médicale ou une recherche de nouveaux marchés ? Agoravox 23 10 2018 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vaccin-gardasil-et-cancers-orl-une-208864

[4] Delépine Fake news » à propos du cancer anal ? Promotion Gardasil pour les garçons ? Eléments de réponse à la tribune du Monde Agoravox 26 5 2018 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fake-news-a-propos-du-cancer-anal-204663

[5] Nicole et Gérard Delépine Hystérie vaccinale. Vaccin Gardasi et cancer un paradoxe. Fauves édition paru le 25 10 2018

[9] Pearson AL, et al. Is expanding HPV vaccination programs to include school-aged boys likely to be value-for-money ? A cost-utility analysis in a country with an existing school-girl program BMC Infectious Diseases (2014)

 

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https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/alerte-informations-destinees-a-209976

 

 

Evolution de l’incidence du cancer du col de l’utérus en Norvège, depuis la vaccination

 

Norvège (1) diaporama  avec les courbes issues directement des registres officiels

 

Le programme de vaccination des filles a commencé durant l’année scolaire 2009-2010 (Childhood Immunisation Programme). A partir du 1er Novembre2016 un programme de rattrapage a étendu la vaccination aux femmes nées depuis 1991. Depuis l’automne 2018 la vaccination est également proposée aux garçons.

Depuis la vaccination, le registre du cancer Nordcan montre une augmentation de l’incidence (standardisée monde)du cancer invasif du col de l’utérus de 25% sur l’ensemble de la population (de 8.99 en 2007 à 11.31 pour 100 000 en 2015).

Ci-après les courbes de Nordcan :

 

 

Cette augmentation est due presque exclusivement aux femmes de moins de 50 ans qui regroupent toutes celles ont été vaccinées ainsi qu’en témoignent l’augmentation d’incidence de 47% (de 17.05 en 2007 à 25.19 en 2015) et la diminution de l’âge moyen de survenue du cancer du col passé de 48 ans en 2002 -2006 à 45 ans en 2012-2016.

Durant cette période, les norvégiennes de plus de 50 ans, non concernées par la vaccination ont vu leur risque de cancer du col diminuer de 11% (de 16.85 à 14.94) grâce aux frottis en particulier.

 

 

Age-specific rate per 100,000
Year 50-74
2007 16.85
2008 14.58
2009 15.38
2010 14.60
2011 14.78
2012 14.34
2013 14.22
2014 13.23
2015 14.94

 

L’effet paradoxal de la vaccination est bien objectivé par la comparaison des deux graphiques Nordcan de l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus avant et après vaccination

 

 

 

Paris le 29 Octobre 2018

De Mr le Dr Gérard Delépine et Mme le Dr Nicole Delépine[1]

 

 Mrs et Mmes les Députés et Sénateurs  et à tous les citoyens et élus concernés

 

Nous avons eu connaissance d’affirmations erronées sur Gardasil, prononcées par Madame la Sénatrice Véronique Guillotin , devant la commission des affaires sociales[2] . Nous pensons que Mme la Sénatrice a été gravement désinformée et nous permettons de vous faire le point de l’état actuel de la science en matière de Gardasil.

Nous sommes évidemment à votre disposition, à celle de chaque groupe et /ou de la commission pour vous exposer plus longuement les problèmes majeurs posés par le Gardasil et, en particulier son effet paradoxal de découverte récente qui montre, qu’au lieu de diminuer à long terme le nombre de cancers du col, il les augmente rapidement en quatre à cinq ans, dans les populations largement vaccinées. Nous avons publié, dans un livre paru le 25 octobre 2018 chez Fauves éditions[3], les données analysées des registres du cancer des pays qui en disposent, et dont le taux de vaccination par Gardasil est suffisamment élevé pour permettre l’analyse statistique.

Mme la Sénatrice, après avoir « salué le courage de A Buzyn concernant l’obligation des onze vaccins », a  incité celle-ci à rendre obligatoire la vaccination anti HPV notamment chez les garçons en affirmant que « les cancers du col et les cancers génitaux sont plus nombreux en France que dans les autres pays européens où la vaccination est massive ».

Cette affirmation, est totalement erronée ! Dans tous les pays européens qui ont massivement organisé la vaccination anti HPV et qui disposent de registres officiels des cancers[4], l’incidence des cancers du col est supérieure à celle de la France.

La Grande Bretagne a été le premier pays d’Europe à organiser la vaccination pour les filles de 12 à 13 ans, avec rattrapage pour les 14-18 ans dès 2008 et le taux de couverture vaccinale dans la population cible dépasse largement les 80%. Les promoteurs de la vaccination s’attendaient à ce que les taux de cancer du col diminuent à partir de 2014, à mesure que les cohortes des adolescentes vaccinées entraient dans leur deuxième décennie. Mais en 2016, les statistiques nationales ont montré une augmentation brutale et importante du taux de cancer du col utérin[5].

Les femmes de 20 à 25 ans vaccinées pour plus de 85% d’entre elles, alors qu’elles avaient entre 14 et 18 ans, ont vu leur risque de cancer augmenter de 70% en 2 ans[6] et celles de 25 à 30 ans qui avaient entre 17 à 23 ans au moment de la campagne de vaccination ont vu leur risque de cancer doubler entre 2007 et 2015 (de 11 à 22).

Durant cette période les femmes plus âgées, non vaccinées ont vu leur risque diminuer[7], très probablement en raison de la poursuite du dépistage par frottis.

 Au total en 2015, selon Cancer Research UK, l’incidence du cancer invasif du col utérin atteignait 9.6 pour 100000 femmes.

 

En Suède, le Gardasil est utilisé depuis 2006, et le programme de vaccination généralisé en 2010, avec une couverture vaccinale des adolescentes âgées de 12 ans de près de 80%. En 2012–2013, avec un programme de rattrapage, la quasi-totalité des jeunes filles de 13 à 18 ans étaient vaccinées. Ces dernières années, le registre des cancers Nordcan[8] montre une augmentation de 27% du nombre de nouveaux cas annuels (de 440 à 562) en Suède.[9] Les femmes de 20 à 24 ans, cible privilégiée de la campagne de vaccination, ont vu depuis leur risque doubler passant de 1.86 en 2007  à 3.72 en 2015.

L’incidence du cancer invasif du col de l’utérus a augmenté de 19% chez les femmes de 20 à 29 ans (de 6.69 à 8.01), de 47% chez celles de 30 à 39 ans (de 14.78 à 21.81) et de 40 % chez celles de 40 à 49 ans (de 14.68 à 20.50).

A l’opposé, en Suède, comme en Australie et en Grande Bretagne, une diminution de l’incidence de cancer invasif a été observée chez les femmes de plus de 50 ans, groupe non concerné par le programme de vaccination.[10]

Ainsi en Suède, l’incidence standardisée du cancer du col de l’utérus a augmenté progressivement depuis la vaccination passant de 9.36 en 2006, à 9.7 en 2009, 10.3 en 2012 et 11,51 en 2015. [11] [12]

 

En Norvège, depuis la vaccination, le registre du cancer Nordcan montre une augmentation de l’incidence standardisée du cancer invasif du col de l’utérus de 25% (de 8.99 en 2007 à 11.21 en 2015), augmentation est due presque exclusivement aux jeunes femmes vaccinées, ainsi qu’en témoignent l’augmentation d’incidence de 47% (de 17.05 en 2007 à 25.19 en 2015) chez les femmes de moins de 50 ans et la diminution de l’âge moyen de survenue du cancer du col passé de 48 ans en 2002 -2006 à 45 ans en 2012-2016. [13]

En France métropolitaine, pour 2017, l’institut de veille sanitaire (rebaptisé Santé France) évalue dans sa dernière mise à jour du 12/04/2018, l’incidence du cancer du col de l’utérus à 6 pour 100000. Et se basant sur 2012, cet institut plaçait notre pays derrière la Grande Bretagne ce qui n’est plus le cas depuis la forte augmentation anglaise depuis la vaccination !

Au total, selon les derniers chiffres d’incidence standardisée du cancer du col de l’utérus publiés est nettement plus faible en France que dans les pays à forte couverture vaccinale : France 6, Grande Bretagne 9.6, Norvège 11.21, Suède 11.51 et également devant l’Australie 7.1[14] toujours citée en exemple.

Il est dommage, Mme la Sénatrice, que vous n’ayez pas été informée de la réalité et conduite ainsi à présenter des informations fausses dans votre commission. Certes cet effet paradoxal du Gardasil est inattendu et de découverte récente. Il restera à expliquer par les chercheurs, mais il est certain que ces conséquences devraient conduire à un moratoire et à un renoncement à toute obligation.

Nous vous remercions, Mrs et Mmes les Sénateurs et les Députés, de l’attention que vous prêterez à ce courrier et restons à votre disposition pour toute information complémentaire. Nous vous adressons nos respectueuses salutations.

Dr G Delépine, chirurgien cancérologue et statisticien

Dr N Delépine, pédiatre cancérologue

gerard.delepine@bbox.fr

nicole.delepine@bbox.fr

 

 

 

 

[1]  Sans aucun lien d’intérêt avec associations anti vaccins, ni laboratoires pharmaceutiques.

[2]  http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20181008/commissions.pdf

[3] Hystérie vaccinale, Gardasil et cancer un paradoxe, éditions Fauves  25 OCT 2018

[4] Soit la Grande bretagne, la Suède et la Norvège ; le Danemark et l’Autriche ont vu leur couverture vaccinale fortement baisser après des complications des vaccins ne peuvent donc pas être analysés; le Portugal et l’Italie qui ont une forte couverture vaccinale ne disposent pas plus que la France de registres nationaux du cancer.

[5] Alejandra Castanon, Peter Sasieni Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20–24 years in England a cause for concern? Preventive Med Volume 107 (February 2018) Pages 21-28  https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0091743517304802?via%3Dihub

[6] de 2,7 en 2012 à 4,6 en 2014

[7] Cancer Research UK Cervical Cancer (C53): 1993-2015 ; (-13% pour les femmes âgées de 65 à 79 ans et -10% pour celles de plus de 80 ans)  https://www.cancerresearchuk.org/health-professional/cancer-statistics/statistics-by-cancer-type/cervical-cancer/incidence

 

[8] Nordcan registry of cancer http://www-dep.iarc.fr/NORDCAN/english/frame.asp

[9] Dillner J1, Sparén P2, Andrae B2, Strander B3. [Cervical cancer has increased in Sweden in women who had a normal cell sample]. Lakartidningen. 2018 Jun 5;115. pii: E9FD  www.lakartidningen.se   https://social.easycounter.com/lakartidningen.se

[10] L’incidence du cancer invasif du col de l’utérus a ainsi baissé entre 2007 et 2015 de 6% pour les femmes âgées de 50 à 59 ans (de 14.24 à 13.34), de 4 % pour celles de 60 à 69 ans (12.63 à 12.04,) de 17% pour celles de 70 à 79 ans (de 15.28 à 12.66) et de 12 % pour celles de plus de 80 ans (de 15.6 à 13.68).

http://www-dep.iarc.fr/NORDCAN/english/Graph2l.asp?cancer=212&sex=2&registry=752&sYear=2007&eYear=2015&type=0&age=50&agegr=10&agen=4&orientation=2&grid=1&trend=1&line=2&moving=1&submit=%A0%A0%A0Execute%A0%A0%A0

[11] Nationellt Kvalitetsregister för Cervix cancer prevention (NKCx), http://nkcx.se/templates/_rsrapport_2017.pdf [en suédois]

[12] Nordcan  https://canceraustralia.gov.au/affected-cancer/

[13] Durant cette période les norvégiennes plus âgées, non concernées par la vaccination ont vu leur risque de cancer du col diminuer de 11% (de 16.85 à 14.94).

http://www-dep.iarc.fr/NORDCAN/english/Graph2l.asp?cancer=212&sex=2&registry=578&sYear=2007&eYear=2015&type=0&age=50&agegr=25&agen=1&orientation=2&grid=1&trend=1&line=2&moving=1&submit=%A0%A0%A0Execute%A0%A0%A0

[14] D’après: AIHW 13. AIHW 2017. Cancer in Australia 2017. Cancer series no. 101. Cat. No. CAN 100. Canberra: AIHW.  https://canceraustralia.gov.au/affected-cancer/what-cancer/cancer…

https://www.aihw.gov.au/getmedia/3da1f3c2-30f0-4475-8aed-1f19f8e16d48/20066-cancer-2017.pdf

 

 

 

 

Rapport pour Messieurs et Mesdames de la Représentation nationale.

 

 G Delépine.  Chirurgien cancérologue, diplômé de statistiques médicales.

 Déclaration d’intérêts : l’auteur précise qu’il n’a aucun lien d’intérêt, ni avec un laboratoire pharmaceutique, ni avec une quelconque association anti vaccinale.

 

 

L’obligation vaccinale française a déclenché une véritable guerre de religion entre ceux qui croient en l‘effet toujours bienfaisant des vaccinations, et ceux qui ne comptabilisent que leurs complications. Afin de dépassionner le débat, je ne présenterai ici que des résultats avérés, officiels et indiscutables extraits des registres officiels et m’abstiendrai dans ce texte de commentaires et hypothèses qui pourraient pourtant permettre de mieux les expliquer.

Après 12 ans de commercialisation du Gardasil et plus de 200 millions de doses vendues, l’examen des registres officiels du cancer permet de tirer un premier bilan objectif d’efficacité anticancéreuse qui se révèle angoissant.

En effet on observe, dans tous les pays qui ont mis en œuvre un programme de vaccination, une augmentation importante et significative de la fréquence des cancers invasifs touchant préférentiellement les groupes les plus vaccinés.

Cette fréquence est exprimée en incidence brute (nombre de nouveaux cas annuel pour 100 000 femmes) et en incidence standardisée (incidence brute ramenée à une population mondiale « standard » corrigeant ainsi les variations dues aux différences démographiques d’une période à l’autre ou d’un pays à l’autre) permettant de comparer l’évolution entre les pays.

En Australie, premier pays à organiser la vaccination pour les filles (dès 2007) puis pour les garçons (2013), d’après l’Australian Institute of Health and Welfare[1], l’incidence standardisée dans la population globale n’a plus diminué depuis la vaccination. Cette stabilisation globale résulte de deux tendances contradictoires qui n’apparaissent qu’à l’examen des évolutions selon les groupes d’âge. Les femmes des groupes d’âge vaccinés ont vu leur risque augmenter fortement :100% d’augmentation d’incidence pour celles de 15 à 19 ans (de 0.1 en 2007 à 0.2 en 2014), 113% d’augmentation (de 0.7 à 1.5) pour celles de 20 à 24 ans vaccinées alors qu’elles avaient entre 13 et 17 ans, et 33% (de 5.9 à 8 pour le groupe 25-29 et de 9.9 à 13.2 pour celles de 30-34) pour celles de 25 à 34 ans moins vaccinées, car seulement exposées aux vaccinations « de rattrapage ». Durant la même période, les femmes plus âgées (et donc non vaccinées) ont vu leur risque diminuer : -17% pour les femmes de 55 à 59 ans (de 9.7 à 8.1), -13% pour celles de 60 à 64ans (de 10.3 à 8.9), -23% pour celles de75 à 79 ans (de11.5 à 8.8) et même -31% pour celles de 80 à 84 ans (de 14.5 à 10).

La Grande Bretagne a organisé la vaccination pour les filles de 12 à 13 ans avec un rattrapage pour les 14-18 ans dès 2008. Les promoteurs de la vaccination s’attendaient à ce que les taux de cancer du col chez les femmes âgées de 20 à 24 ans diminuent à partir de 2014, à mesure que les cohortes vaccinées entraient dans leur deuxième décennie. Cependant en 2016, les statistiques nationales ont montré une augmentation brutale et importante du taux de cancer du col utérin dans ce groupe d’âge d’autant plus inquiétante que l’incidence standardisée dans la population globale a tendance à réaugmenter depuis la vaccination passant de 9.4 en 2007 à 9.6 en 2015. Dans ce pays l’analyse par groupe d’âge révèle des évolutions très contrastées[2]. Les anglaises de 20 à 24 ans qui constituaient la cible préférentielle de la campagne de vaccination ont vu leur incidence de cancer doubler de 2007 à 2015 (de 11 à 22) après une augmentation de 70% entre 2012 et 2014[3], alors les femmes de 25 à 34 ans (moins vaccinées car seulement exposées aux vaccinations « de rattrapage ») ont vu leur risque augmenter de 18% (de 17 en 2007 à 20 en 2014). Les femmes plus âgées, non vaccinées ont vu leur risque diminuer (-13% pour les femmes âgées de 65 à 79 ans et -10% pour celles de plus de 80 ans).

MEME PHENOMENE PARADOXAL EN SUEDE

En Suède, le Gardasil est utilisé depuis 2006 et le programme de vaccination a été généralisé en 2010 avec une couverture vaccinale des adolescentes âgées de 12 ans de près de 80%. En 2012–2013, avec un programme de rattrapage, la quasi-totalité des jeunes filles de 13 à 18 ans étaient vaccinées.

Dans ce pays, l’incidence standardisée du cancer du col de l’utérus a augmenté progressivement depuis la vaccination passant de 9.6 en 2006, à 9.7 en 2009, 10.3 en 2012 et 11,49 en 2015.   Cet accroissement est presque exclusivement dû à l’augmentation de l’incidence des cancers invasifs chez les femmes de 25 à 49 ans (11 en 2006 versus 17 en 2015) groupe d’âge qui inclus toutes les vaccinées L’incidence du cancer invasif du col de l’utérus a augmenté de 19% chez les femmes de 20 à 29 ans (de 6.69 à 8.01), de 47% chez celles de 30 à 39 ans (de 14.78 à 21.81) et de 40 % chez celles de 40 à 49 ans (de 14.68 à 20.50).

A l’opposé, en Suède comme en Australie et comme en Grande Bretagne, une diminution de l’incidence de cancer invasif a été observée chez les femmes de plus de 50 ans, groupe qui n’a pas été concerné par le programme de vaccination. L’incidence du cancer invasif du col de l’utérus a ainsi baissé entre 2007 et 2015 de 6% pour les femmes âgées de 50 à 59 ans (de 14.24 à 13.34), de 4 % pour celles de 60 à 69 ans (12.63 à 12.04,) de 17% pour celles de 70 à 79 ans (de 15.28 à 12.66) et de 12 % pour celles de plus de 80 ans (de 15.6 à 13.68).

 

En Norvège, depuis la vaccination, le registre du cancer montre une augmentation de l’incidence standardisée du cancer invasif du col de l’utérus de 12.2 en 2009, à 13.2 en 2012 et 14.3 en 2015.

Cette augmentation est due presque exclusivement aux jeunes femmes qui regroupent toutes celles qui ont été vaccinées ainsi qu’en témoigne la forte diminution de l’âge moyen de survenue du cancer du col passé de 48 ans en 2002 -2006 à 45 ans en 2012-2016.

Entre 2007 et 2015 l’incidence du cancer invasif du col de l’utérus a augmenté de 8% chez les femmes de 20 à 29 ans (de 7.78 à 8.47), de 65% chez celles de 30 à 39 ans (de 16.92 à 28.11) et de 50 % chez celles de 40 à 49 ans (de 19.62 à 29.56).

Durant la même période une diminution de l’incidence du cancer invasif a été observée chez les femmes plus âgées qui n’ont pas été concernées par le programme de vaccination :  -11% pour les femmes âgées de 55 à 64 ans (15.47 à 13.7), -16% pour celles de 65 à 74 ans (17.7 à 14.71) et -29% pour celles de 75 à 85 ans (18.39 à 13). Résultats semblables à ceux de l’Australie de la Grande-Bretagne et de la Suède.

 

Aux USA, d’après le Cancer Statistics Review 1975-2015 [4] l’incidence standardisée du cancer invasif du col avait diminué de 33% entre 1989 et 2007 (de 10.7 à 6.67) avant la commercialisation du Gardasil, mais ne diminue plus (+0.1) depuis la vaccination. Dans ce pays où la couverture vaccinale est moins élevée que dans les pays précédents (proche de 60%,) on observe la même discordance selon les groupes d’âge mais d’amplitude moindre : les femmes de plus de 50 ans, qui ont échappé à la vaccination bénéficient d’une diminution de 5% de leur risque (de 10.37 en 2007 à 9.87 en 2015), tandis que les femmes plus jeunes, qui regroupent les vaccinées, ont vu leur risque augmenter de 4% (5.24 en 2007 à 5.47 en 2015).

L’évolution de ces pays à forte couverture vaccinale peut être comparée à l’évolution constatée en France métropolitaine où la couverture vaccinale anti HPV est très faible (environ 15%) et qui peut être considérée pour cette raison comme un pays témoin. En France[5], l’incidence du cancer du col de l’utérus a constamment diminué passant de 15 en 1995 à 7,5 en 2007, 6,7 en 2012 et 6 en 2017. Cette diminution de l’incidence s’est accompagnée d’une diminution de la mortalité de 5 en 1980 à 1,8 en 2012 et 1,7 en 2017.

Ainsi dans tous les pays qui ont atteint un taux de couverture vaccinale anti HPV élevée, les registres officiels du cancer révèlent une augmentation de l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus, qui apparaît 3 à 5 ans après le début de la campagne de vaccination et qui affecte exclusivement les groupes d’âge qui ont été les plus vaccinés.

Dans ces mêmes pays, durant la même période les femmes plus âgées, qui n’ont pas été vaccinées, ont vu leur risque de cancer du col poursuivre sa diminution. De même, en France métropolitaine, pays à faible taux de couverture vaccinale, l’incidence du cancer du col continue de décroitre à un rythme comparable à celui de la période pré vaccinale.

Ce risque de faciliter le cancer additionné aux effets secondaires connus enlève toute légitimité à cette vaccination, Les défenseurs du vaccin plaident pour la rareté supposée des « effets indésirables », mais peuvent-ils aussi prétendre que l’objectif officiel de la vaccination, diminuer l’incidence du cancer du col a encore des chances d’être atteint ?

Catastrophe sanitaire avérée. Peut-on éviter un nouveau scandale ?

L’augmentation du risque de cancer du col constatée dans tous les pays à forte couverture vaccinale constitue d’ores et déjà une catastrophe sanitaire qui justifie de diligenter en urgence des études complémentaires par des acteurs indépendants pour expliquer ce résultat paradoxal et de suspendre immédiatement la recommandation de ce vaccin.

En l’absence de mesures de précaution fortes, cette catastrophe sanitaire risque de se transformer en scandale sanitaire. Après les scandales du Vioxx, du Médiator, des pilules de dernière génération et les pantouflages éthiquement condamnables de la directrice du CDC américain et d’un président de l’EMA, la confiance de la population dans les dirigeants des agences sanitaires et les ministres de la santé accusés d’être trop sensibles aux discours des firmes pharmaceutiques, est fortement ébranlée.

Ce ne sont pas des réponses évasives des experts officiels aux inquiétudes des famille des jeunes victimes qui pourront la rétablir [6]  [7].Ni non plus l’attitude du CDC américain qui continue de faire la promotion du vaccin pour les filles et les garçons suivant ainsi l’exemple du capitaine du Titanic négligeant les avertissements et commandant « plus vite » Cette surdité aux résultats avérés et aux appels de prudence des experts indépendants constitue un argument majeur des anti vaccins qui soulignent à juste titre les passe-droits invraisemblables qui ont entouré les essais[8] puis la mise sur le marché précipitée[9] du Gardasil sans preuve d’efficacité sur la maladie qu’il était censée traiter et qui sont à l’origine de la catastrophe actuelle.

Il est temps que les politiques ne soient plus dupes d’experts aux conflits d’intérêts prédominants. Si vous ne refusez pas l’amendement qui vise à rendre obligatoire le Gardasil, que direz-vous aux familles des filles comme Sarah Tait, mortes de cancer du col après la vaccination qui devait éviter ce calvaire, quand elles apprendront que c’est peut-être la vaccination qui a été responsable ? Cette responsabilité sera, à l’évidence, très difficile à assumer.

En attendant les résultats d’études approfondies indispensables pour préciser les raisons de cet échec avéré du Gardasil, le principe de précaution exige de ne plus recommander, ni de faciliter, et encore moins d’imposer ce vaccin et d’arrêter de financer les publicités trompeuses voire mensongères afin de permettre à chaque citoyen d’évaluer librement le rapport bénéfice/ risque de la vaccination

« Ceux qui ne savent pas ont le devoir d’apprendre »

« Ceux qui ont le privilège de la connaissance ont le devoir d’agir » Albert Einstein

 

[1] Australian Institute of Health and Welfare (AIHW) 2017 Australian Cancer Incidence and Mortality (ACIM) books : cervical cancer Canberra : AIHW. <Http ://www.aihw.gov.au/acim-books>.

[2] Web content : Cancer Research UK, https://www.cancerresearchuk.org/health-professional/cancer-statistics/statistics-by-cancer-type/cervical-cancer/incidence?, statistics Accessed 09] [2018].

[3] A Castanona et al Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20–24 years in England a cause for concern? Preventive Medicine Volume 107, February 2018, Pages 21-28

[4]https://seer.cancer.gov/archive/csr/1975_2014/results_merged/sect_05_cervix_uteri.pdf#search=cervix%20cancer%20incidence

[5] Francim, HCL, www.Santé publique France, INCa. Projections de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2017 – Tumeurs solides [Internet]. Saint-Maurice : Santé publique France [mis à jour le 02/01/2018 ; consulté le 09/05/2018 https://www.santepubliquefrance.fr

[6] A Castanona et al Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20–24 years in England a cause for concern? Preventive Medicine Volume 107, February 2018, Pages 21-28

[7] Également très lié aux laboratoires commercialisant les vaccins

[8] Examen selon une procédure fast track injustifiée par la maladie, utilisation de critères substitutifs dont la pertinence n’était pas connue, puis définition à postériori de la population choisie pour juger l’essai…

[9] En 9 mois record absolu à l’époque

A l’occasion d’une conférence à Saint- Etienne, à l’invitation de l’association Alis, nous avons fait le point sur la destruction de la sécurité sociale, des hôpitaux publics et privés, de la médecine libérale, couplée avec celle de l’Université et de la Recherche.

Voici ici le diaporama qui informe sur ces sujets majeurs.

« DESTRUCTION ACTIVE ET CHOISIE   du système de santé français en 50 ans  A TRAVERS LA CASSE ORGANISEE DE LA SECURITE SOCIALE, DE L UNIVERSITE ET DE LA RECHERCHE »

 

.DESTRUCTION ACTIVE ET CHOISIE SYSTEME DE SANTE 8 SEPT 2018 ST ETIENNE ASSO ALIS

Pour toute information  complémentaire à nous fournir, suggestion ou question, n’hésitez pas à nous joindre sur nicole.delepine@bbox.fr

 

Nous avions abordé ces problématiques dans notre essai « soigner et obéir « à l’intention des politiques et des citoyens désireux de s’informer et de résister à cette régression globale. Ces sujets y sont développés. Il y a urgence à ce que les citoyens, leurs associations  s’emparent de ces problématiques et combattent pour la sauvegarde de notre système de santé et de notre sécurité sociale de 1946.

 

 

lire en urgence sur agoravox

https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/gardasil-nouvelles-salves-de-207464

Gardasil : nouvelles salves de publicités trompeuses et/ou manipulatrices. Décodons les « fake news »

lire notre dénonciation des nombreuses fausses nouvelles qui se multiplient sur les grands médias  (presse écrite aussi bien que TV ) pour faire croire à l’efficacité préventive du Gardasil sur l’apparition des cancers du col et la prétention de prévenir aussi des cancers ORL liés à des pratiques sexuelles plus répandues.

Malheureusement ce ne sont que « fake news » : le Gardasil non seulement a de graves effets secondaires bien détaillés par d’autres (page Danger Gardasil sur FB par exemple ) mais malheureusement s’avère augmenter le nombre de cancers du col chez la femme jeune vaccinée. Effet délétère évidemment non prévu mais que les études internationales démontrent. Restons donc prudents avant d’accepter une obligation aveugle à ces éléments scientifiques nouveaux.

Nous invitons les lecteurs, et tout particulièrement les médecins à se pencher sur la littérature médicale jointe à tous nos tribunes sur Gardasil.

CHOLERA

 

LA PEUR REVIENT

en fait à notre époque, nous savons très bien contrer les risques de cette effroyable maladie : l’hygiène est au cœur de la prévention : eau potable, et circuits des eaux usées rigoureusement indépendants, lavage des mains après les selles, etc…

 

Evidemment les guerres qui détruisent tout sur leur passage  génèrent ces épidémies d’autrefois ! évitons-les !

le point dans notre article du 4 Septembre 2018

Une » information en direct de l’Organisation mondiale de la santé ce début aout 2018 inquiète à nouveau.

 « Plus de 1,1 million cas présumés de choléra ont été enregistrés au Yémen depuis 2017 avril, selon les derniers chiffres de l’OMS, et plus de 2 300 décès associés.

L’avertissement d’une probable nouvelle épidémie est venu un jour après les frappes aériennes à Hodeidah- attaquée par une coalition internationale dirigée par l’Arabie saoudite qui a frappé un marché du poisson occupé et l’entrée du plus grand hôpital du pays, Al-Thawra  »[13].

La campagne de vaccination orale n’a pas endigué le risque : « La phase initiale de cette campagne préventive de vaccination vise plus de 350.000 personnes dans quatre districts de la grande ville d’Aden, dans le sud du Yémen, a précisé la branche yéménite de l’OMS dans un tweet. L’opération est soutenue notamment par le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) et par la Banque mondiale.

Vendredi, des chercheurs ont averti que le Yémen, pays pauvre ravagé par une guerre depuis plus de trois ans, risque de voir son épidémie de choléra repartir de plus belle avec la saison des pluies. Plus d’un million de cas suspects avaient été détectés l’an dernier. Les précipitations aggravent la contamination, a souligné une étude publiée dans la revue The Lancet Global Health. Plus de la moitié des régions yéménites, peuplées au total de 13,8 millions de personnes, risquent d’être touchées ».[14]

 Récemment, une épidémie a été reconnue en Algérie :

« le 23 août 2018, les autorités algériennes ont finalement reconnu l’existence d’une épidémie limitée de choléra. L’épidémie, circonscrite à la province de Blida (sud-ouest d’Alger), aurait pour foyer unique une source d’eau naturelle contaminée à Hamr Al Ain, sur la bande côtière entre les villes d’Alger et Tipaza. Sur les 172 cas suspects admis à l’hôpital, 61 ont été à ce jour confirmés, dont deux décès ».[15]

 Pour les locaux, l’épidémie serait due à l’épandage illicite d’eaux usées sur des champs de fruits et légumes, alors que le gouvernement affirme que le réseau d’assainissement est globalement fonctionnel. Néanmoins des habitants dénoncent le retard, la lenteur, voire l’arrêt des travaux qui « durent et perdurent » [16][17]

Situation à risque en ce fin du mois d’août 2018 et la sécheresse de l’été en Algérie : « Situation environnementale, risque du retour d’autres épidémies « 

 

 

lire la totalité de l’article sur agoravox  du 4 septembre 2018

 

 

https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/cholera-dieu-ou-l-esprit-invisible-207369

 

Effet paradoxal du Gardasil, accélérateur de l’apparition de cancers du col utérin chez les jeunes femmes

 lire article in extenso sur le site agoravox, lien ci- dessus

 

en résumé :

Période pré-vaccinale et dépistage par frottis : diminution nette du nombre de cancers du col

Dans tous les pays qui ont pratiqué le dépistage par frottis, la période pré vaccinale de 1989 à 2007 a été marquée par une diminution très significative du taux standardisé d’incidence du cancer du col de l’utérus, avec un taux moyen de décroissance de 2.5 % entre 1989 et 2000 et un ralentissement de cette baisse à 1% (mais toujours significative) entre 2000 et 2007.

Période post-vaccinale : inversion de la tendance : depuis la vaccination, on observe, dans les pays qui ont mis en œuvre un programme de vaccination, un retournement de tendance avec augmentation significative de la fréquence des cancers invasifs dans les groupes les plus vaccinés.

 Taux de vaccination élevé corrélé statistiquement à l’augmentation rapide du nombre de femmes atteintes de cancer du col.

 

Ainsi dans tous les pays qui ont atteint un taux de couverture vaccinale anti HPV élevée, les registres officiels du cancer révèlent une augmentation de l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus, qui apparaît 3 à 5 ans après le début de la campagne de vaccination et qui affecte exclusivement les groupes d’âge qui ont été les plus vaccinés.

 

 

 

 

Gardasil alert, imminent risk of unnecessary and sometimes dangerous HPV vaccination for girls and boys.

Mon July 23, 2018 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gardasil-alerte-risque-imminent-d-206314#_ftnref25

By  Gérard Delépine, MD, Orthopaedic Surgeon/Oncologist/statistician

English translation  by  Steve Hinks    steve@hinksfamily.co.uk . In 2015  co-founded the UK Association of HPV Vaccine Injured Daughters (AHVID) share huge amounts of information obtained in particular by Freedom of Information Act requests and Parliamentary questions. 

https://docteur.nicoledelepine.fr/

Open letter to parliamentarians, and to all citizens.

BE CAREFUL. While many doctors, foreign and French, citizens, patients sometimes victims, have been trying to inform for many years about the uselessness and the risks of the HPV vaccine, a new offensive of the pharmaceutical lobbies led again some MPs to try to introduce laws to make it a compulsory vaccination, already probably the most widespread in the world.

We have analysed the benefit-risk of this vaccine originally intended for women, but boys are likely to be targeted as well and denounced several times its uselessness coupled with its risks. both in women and in men. The time spent since FDA’s marketing authorization in June 2006 only adds new arguments against this vaccination, the strongest of which is the increase in the number of cervical cancers in the vaccinated population. which should encourage these countries to follow the example of Japan and Austria and to delete the recommendation.

Attention, some MPs want to impose a vaccination that can increase the risk of cervical cancer, as proven by international publications of national cancer registries.

ANALYSIS OF THE PROPOSED LAW WHICH MAY MAKE GARDASIL COMPULSORY

The preamble to the bill is based on the usual arguments of pharmaceutical companies widely disseminated by the media and their comfortably paid experts.

This preamble certainly recalls some indisputable true facts: there are more than one hundred HPV strains, the vaccines possibly protect against infection by the 4 to 9 strains included in the vaccine (only 2 to 5% of the 200 known strains ), against genital warts and some dysplasia’s without specifying that there is no evidence that it protects against cancer.

It is extremely disturbing to read in the presentation of opinion justifying the proposed law a number of known untruths:

« There are more than one hundred and twenty kinds of human papillomavirus (HPV), and fifteen are considered to be at high risk because they can cause cancers including HPV 16 and 18 causing 70% of infections. » But this only demonstrates a statistical correlation between presence of HPV and cancer, without anyone being so far able to demonstrate a direct CAUSALITY link.

« There are effective HPV vaccines. Current vaccines offer effective vaccination against 70% of carcinogenic HPV, and a new vaccine will soon increase this rate to 90%. » But, what do MPs mean by efficiency? the vaccine is effective on the infections of strains targeted by the vaccine (only 4 to 9 of the nearly 200 listed strains) but there is no evidence that it can prevent invasive cancer let alone avoid death by this cancer.

Citing Australia as a vaccine success story: « In Australia, where 80% of women and 75% of men are vaccinated, cases of HPV lesions have almost disappeared ».  But, this statement is outrageous, as the following presentation will show you, because in this highly vaccinated country the number of cervical cancers (and other cancers attributed to HPV) continue to increase.

They also deny the risk of serious side effects that have led to protests in many countries (Denmark, Ireland, Japan, Colombia) and legal complaints from doctors against the EMA.

WHAT SHOULD IT EXPLAIN TO PARLIAMENTARIANS?

The regular smear (every three years) better guarantees early detection of cervical cancer.

In France, HPV infection is not a real public health problem in 2018, neither for women nor for men. In women, since smear screening has been used, the annual number of deaths from cervical cancer is consistently less than 1000 in France, and the women who die are almost exclusively those who have not been screened.

Diagnosis of HPV papillomavirus infection detected by systematic sampling should be avoided! Positive results often lead to unnecessary examination and very early conisation (biopsy) which is often useless.

The <1000 deaths per year from cervical cancer could all have been prevented by screening, Compare this with lung cancer (23,000 deaths), breast cancer (11,883 deaths), or prostate cancer (8,207 deaths) [15] .

Whilst efficacy of smear screening is proven, HPV vaccination not been proven to prevent a single invasive cervical cancer. The cancer registry records even suggest that this vaccine is sometimes likely to increase the risk.

INSTEAD OF REDUCING THE NUMBER OF CERVICAL CANCERS, IT INCREASES SOMETIMES

Curiously, the MPs who signed the bill do not talk about the proven results of the vaccine on the risk of invasive cancer of the cervix, its only official justification.

Instead of reducing the risk of invasive cancer of the cervix, HPV vaccines keep it at a high level or increase it!

After 12 years of use and more than 200 million girls vaccinated worldwide for a total bill of nearly $100 billion paid directly or indirectly by citizens , we can indeed draw a balance of effectiveness of vaccination in two ways:

1 °) By examining the evolution of the incidence (annual frequency of new cases per 100,000 women) of the invasive cancer of the cervix in each country, before and after vaccination, a method already validated in 2003.

2 °) World Standardised Rates: gross Incidence reported as « Standard World Population » to correct possible biases related to the demographic characteristics of each  country

The evolution of the incidence of cervical cancer before and after vaccination with Gardasil can be traced in a perfectly reliable way in the national cancer registries controlled and published by the ministries of health of the concerned countries.

 

Australia, according to the Australian Institute of Health and Welfare, the incidence of cervical cancer declined by almost 50%, from 12(/100,000) in 1995 to 7 in 2004 (before the vaccination campaign). Mortality also improved, thanks to smear screening and treatment. However, since the vaccination campaign started in 2007, there has been no further decrease in either incidence or mortality. In 2017, the incidence of cervical cancer is estimated at 7.1 and cervical cancer mortality has increased by almost 15% from 1.7 in 2014 to 2 in 2017. And our MPs quote Australian efficiency!

The Australian Ministry of Health estimates the number of new cases of cervical cancer is 912 in 2017 and 930 in 2018. Claiming, like our MPs, that « cases of HPV lesions have almost disappeared » in Australia is therefore not correct.  One cannot imagine that these MPs lie voluntarily, so we can conclude that they are poorly informed and that they should have checked themselves the information provided by the experts related to laboratories before distributing this « fake new ».

Great Britain, according to Cancer Research UK, the Office of National Statistics (ONS), the incidence of cervical cancer had decreased (thanks to smear screening) from 12.4 in 1995 to 9.27 in 2004. But since vaccination, there is no longer any evidence of improvement, nor on the incidence stagnating from 9.3 in 2006 to 9.6 in 2015 nor on the mortality remaining at 3.

Canada. According to the Canadian Cancer Society, the incidence of cervical cancer has decreased (through screening) from 18 in 1972 to 8.1 in 2008. But since vaccination, there has been no further progress on incidence stagnating at 8.3 in 2017.

United States, according to the National Cancer Institute’s SEER cancer statistics review, the incidence of cervical cancer reduced from 14.8 in 1975 to 6.66 in 2007. But since vaccination, there has been no decrease in the incidence of cervical cancer reached 6.68 in 2015 .

Norway, according to the Cancer Registry of Norway, Oslo:  before vaccination, the standardized incidence had fallen sharply thanks to smear screening from 24 in 1965 to 7 in 2004. But since the vaccination, it goes up to 13.9 in 2014 and 14.9 in 2015.

Sweden, according to the National Kvalitetsregister for Cervix Cancer prevention (NKCx ): before the vaccination campaign, the incidence of cervical cancer had decreased (thanks to screening) from 18 in 1967 to 7 in 2006. The worldwide standardized incidence of cervical cancer has increased significantly since vaccination rising to 10.3 in 2012 and 11.5 in 2015. This increase is almost exclusively due to the increase in the incidence of invasive cancer among women aged 23 to 49, which has reached more than 50% since 2006 (11 in 2006 versus 17 in 2015), whereas it is those who have the highest vaccination coverage rate (85%).

Thus, in countries whose populations have access to smear screening, it has led to a considerable reduction in the incidence of cervical cancer (from 40 to 60%). In contrast, the introduction of vaccination has not reduced the incidence or mortality of cervical cancer. Contrary to what is promised by laboratory-related physicians and by many global health authorities, vaccination campaigns have even been followed by an increase in the incidence of cancer.

France, with low levels of HPV vaccination, can serve as a control country. According to Public Health France, the incidence of cervical cancer in mainland France has steadily decreased from 15 in 1995 to 7.5 in 2007, 6.7 in 2012 and 6 in 2017. This decrease in incidence was accompanied by a decrease in mortality from 5 in 1980 to 1.8 in 2012 and 1.7 in 2017. France, with low use of Gardasil, has a much more satisfactory evolution for both incidence and mortality than that of the countries cited as example by the MPs who want to impose vaccination.

Comparison of recent standardized incidences with vaccination coverage rates.

Immunization advocates claim that a high vaccination coverage rate reduces the risk of invasive cancer of the cervix. Yet the comparison of incidence and mortality rates with vaccine coverage rates shows the opposite:

Australia, HPV vaccination coverage exceeds 85% , but in 2017 the incidence of cervical cancer is 7 and the mortality is 2

Great Britain, despite vaccination coverage exceeding 80%, the incidence in 2015 was 9.6 and mortality 3

Sweden the vaccination coverage rate is close to 75% but the incidence 2015 reaches 11.5.

USA, in 2017 the vaccination coverage rate is 60% for a cervical cancer incidence of 6.8 and a specific mortality at 2.3.

France , in 2017, HPV vaccination coverage is very low (around 15% ) for a cervical cancer incidence of 6 and a specific mortality of 1.7

In countries with high immunization coverage, the incidence of invasive cancers and mortality are therefore higher than in France, and compulsory immunisation proposed by some MPs would eliminate this French paradox that protects our children!

 

The harmful side-effects are difficult to deny

In their preamble, the MPs deny that Gardasil can lead (as any treatment) to complications while Japan, Austria and Denmark have stopped promoting this vaccination after serious complications, sometimes even fatal and that families suffering from these vaccines organized public demonstrations in several countries of the world (Japan, Colombia, Ireland), and that Danish doctors lodged a complaint against the European Medicines Agency (EMA), which refused to answer the questions they asked. after the notification of severe neurological events not listed in the EMA registers.

In France, several lawsuits are in progress.

« Among the most frequently mentioned by the victims defended by M pathologies e Coubris include multiple sclerosis, lupus, disseminated acute encephalomyelitis (inflammation of the central nervous system) and myofasciitis macrophages (a disease that results in pain muscle and chronic fatigue) ». A parliamentary commission of inquiry which could hear experts, citizens and independent associations of laboratories, having, from near or far, no link of interest with laboratories, would be a first step to enlighten Parliament.

IN CONCLUSION, the benefit-risk balance is not in favour of vaccination, let alone compulsory.

A compulsory health measure should not be based on faith in vaccination or hidden conflicts of interest, but on proven facts, verifiable by every citizen. However, the facts established by the official records of cancer registries show that HPV vaccination does not protect against invasive cancer of the cervix but seems rather to maintain its frequency at a high level, and sometimes even increase it.

Let us fight against this bill that threatens our children, by informing everyone, our MP, our senator, our elected officials, that no one may be unaware.

Only this work of proximity of each citizen this summer, will be able to avoid this new catastrophe of return which could be the anti-HPV vaccination, as it has been and still is the obligation of vaccination against hepatitis B.

Let’s apply the precautionary principle! Let us respect the right of every human being to informed choice/consent for medical interventions!

 

 

 

 

 

Gardasil, alerte, risque imminent d’obligation d’une vaccination anti HPV inutile, et parfois dangereuse, pour les filles et garçons

 

 Lettre ouverte aux parlementaires, et à tous les citoyens.

 

 

article  à lire in extenso sur agoravox et à partager avec les élus et tous citoyens

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gardasil-alerte-risque-imminent-d-206314

 

 

SOYONS VIGILANTS. Alors que de nombreux médecins, étrangers et français, citoyens, patients parfois victimes, tentent d’informer depuis de très nombreuses années sur l’inutilité et les risques du vaccin contre les papillomavirus, une nouvelle offensive des lobbies pharmaceutiques conduit à nouveau certains députés à tenter de l’introduire dans la loi d’obligation vaccinale, déjà probablement la plus large au monde.

 

Nous-mêmes avons analysé le bénéfice-risque de ce vaccin initialement destiné à la gente féminine, mais les garçons risquent bientôt d’être visés[1] également, et dénoncé à plusieurs reprises[2] [3]son inutilité couplée à ses risques tant chez la femme[4] que chez l’homme.[5] Le temps passé depuis son autorisation de mise sur le marché par la FDA en juin 2006 ne fait qu’apparaitre de nouveaux arguments contre cette vaccination, dont le plus fort est l’augmentation du nombre de cancers du col dans les populations les plus vaccinées, qui devrait inciter ces pays à suive l’exemple du Japon et de l’Autriche et à supprimer la recommandation.

 

Attention danger, risque imminent d’obligation d’une vaccination anti HPV inutile, et parfois dangereuse, pour les filles et garçons. Par le docteur Gérard Delépine, chirurgien et statisticien

 

lire aussi la lettre de J P Auffret aux députés  anti-HPV JPA à députés 2018-08-04

 

l’inquiétude est internationale comme en témoignent les relais étrangers rencontrés pour cette publication sur agoravox

 

informez, partagez,il s’agit de la santé de nos enfants