IL FAUT DECONFINER RAPIDEMEMENT : économie et santé des 67 millions de français en jeu

 

 

 

Confinement aveugle de la population, mesure illogique, inefficace, dangereuse et ruineuse

Passons à la méthode coréenne et/ou allemande

(Cet article date du11 avril 2020 et les chiffres fournis sont ceux du 10/4/2020 10 heures GMT.)

 Par Gérard Delepine chirurgien oncologue, statisticien et Nicole Delépine pédiatre cancérologue

La seule stratégie qui a prouvé qu’elle était efficace pour arrêter une épidémie est de fermer précocement les frontières, de dépister massivement, puis de confiner les contaminés et/ou les traiter, tout comme les cas à risques. La population non contaminée doit pouvoir se protéger (masques, gel) et poursuivre ses activités pour permettre à la nation de disposer de toutes les armes nécessaires pour combattre.

Le confinement aveugle que Macron nous impose n’est-il qu’un écran de fumée destiné à masquer l’état misérable de nos hôpitaux, dont il est en partie responsable et ses erreurs initiales de gestion de crise ? Le confinement aveugle est-il destiné à accoutumer la population à la dictature ? Cette mesure moyenâgeuse, médicalement inefficace est toxique pour les confinés et économiquement catastrophique[1] [2] .

Le président Macron a déclaré la guerre ! Mais à qui ? Au virus ou aux français ? Et avec quelle stratégie ?

L’histoire semble se répéter.

En 1940, l’ennemi était allemand ; aujourd’hui c’est un virus. Mais dans les deux cas, des gouvernants, incompétents se sont montrés imprévoyants, inefficaces, menteurs, et rejetant ensuite sur nos compatriotes la responsabilité de l’échec de leurs décisions désastreuses

En décembre et janvier 2020, alors que le Covid19 tuait allègrement les chinois, le gouvernement a parié que ce virus épargnerait la France comme le célèbre nuage de Tchernobyl et a passé son temps à minimiser le danger.

Pourtant le caractère nouveau du virus retrouvé chez un patient chinois dès octobre 2019 était reconnu, et l’imprévisibilité de son évolution évidente. Il n’a pas préparé le pays contre la menace qui s’annonçait. Il n’a pas renforcé les hôpitaux et en particulier les services d’urgence et de réanimation pourtant en grève depuis 11 mois pour crier leur misère. Il n’a pas reconstitué le stock de masques dispersé par une ministre précédente, ni fait fabriquer des tests, ni accumulé les quantités de désinfectants et gels hydro alcooliques nécessaires à la lutte. Il n’a pas embauché de personnel soignant. Il n’a pas commandé de respirateurs alors que leur nombre était notoirement très insuffisant. Et lorsque les chinois ont indiqué que la chloroquine était efficace contre le virus, la ministre n’en a pas fait fabriquer ; elle a interdit par décret sa vente sans ordonnance alors que celle-ci durait depuis 50 ans sans signalement particulier d’accident toxique.

L’orthodoxie financière européenne et le dogme mondialiste dictaient leurs vérités : la France ne disposait pas d’argent magique et de toute manière, il ne pouvait venir que de bonnes choses de l’étranger.

En mai 1940, notre état-major a été incapable de défendre nos frontières, mais au moins il a essayé. En février 2020 la France a perdu la bataille des frontières parce le gouvernement ne l’a pas livrée. Et lorsque l’ennemi s’est installé en France, Pétain comme Macron ont utilisé cette défaite pour justifier la suppression les droits élémentaires du citoyen. Coup d’état sanitaire sans aucune justification médicale sérieuse rendu possible par des députés godillots ou tétanisés par une peur irrationnelle créée de toute pièce par une propagande massive des médias complices.

S’agit-il d’incompétence ou d’une mise en scène Machiavélique (tu régneras par la peur) destinée à imposer la dictature au service de la finance ? Les déclarations de l’ex-ministre Buzyn mettent en doute leur seule incompétence. Ils savaient depuis fin décembre et ils n’ont rien fait pour contrer l’épidémie. Et les premières lois votées en « urgence sanitaire » ont supprimé les dernières protections sociales (durée hebdomadaire du travail) héritées de la résistance et de de Gaulle.

Aujourd’hui Macron bloque l’essentiel de l’activité économique du pays sans protéger efficacement ceux qu’il envoie au front. Pas de masque pour les médecins de ville dont déjà au moins 6 ont payé de leur vie cette stupidité. Pas de masque pour les policiers et gendarmes qui vont contrôler des ausweis que même les nazis ne demandaient pas de jour[3]. Pas de masques pour les ouvriers lorsqu’ils prennent les transports en commun bondés, haut lieu de contamination. Et la porte-parole du gouvernement a longtemps publiquement nié leur utilité, alors que leur emploi était unanimement recommandé par tous les experts étrangers. Le gouvernement a refusé d’en commander jusqu’au 27 mars, avec plus de 80 jours de retard et de mensonge sur leur utilité !

Mais peut être fallait-il de nombreux morts et une campagne de propagande prolongée pour que la panique s’installe dans la population et qu’elle accepte l’état d’urgence et la dictature sans se soulever ?

 

Le confinement aveugle (sans dépistage) de la population n’était pas nécessaire[4]

Pour stopper ou ralentir une épidémie, le contrôle aux frontières, la quarantaine des malades et des contacts à risque reconnu grâce au dépistage généralisé, l’hygiène publique [5]et privée[6], l’utilisation de moyens de protection constituent les méthodes qui ont fait leur preuve en stoppant la plupart des pestes historiques[7] sans l’aide d’antibiotiques ni de vaccin. Le Japon, Taiwan, la Corée du Sud, et Singapour ont réussi à limiter très fortement la dissémination du Covid19 sans assigner à résidence de la population. Leur stratégie a été suivie avec succès par l’Allemagne et d’autres pays du nord de l’Europe.

Au Japon, la bataille des frontières a été spectaculairement illustrée par la quarantaine du paquebot Diamond Princess et de ses 3711 passagers et membres d’équipage, parmi lesquels on comptera plus de 625 contaminés et 7 morts. Elle a été complétée par l’isolement des personnes à risque, des mesures ciblées de restriction de transports et d’entrée sur le territoire et la généralisation des gestes barrière par la population dont l’utilisation de masques, la fermeture des écoles et le report des manifestations publiques, en particulier sportives.

Aucune fermeture d’administrations, ni confinement généralisé de la population n’a été envisagé. Le bilan actuel de cette politique est actuellement infiniment plus satisfaisant que ceux des pays qui ont confiné aveuglément leurs populations. Avec une population double de celle de la France ou de l’Italie, et le triple de celle de l’Espagne,

Le Japon ne comptait au 10/4 que 5347 infectés et 88 morts

Contre respectivement 85351 infectés et 12192 décès en France, 143626 contaminés

Et 18281 morts en Italie, et 152446 infectés et 15238 morts en Espagne, 24923 contaminés et 2523 morts en Belgique tous pays européens apôtres du confinement aveugle de leur population[8].

En Corée du Sud, la guerre des frontières contre le Covid19 a été menée vigoureusement. Elle a permis, sans confinement de la population, de limiter la contamination à 10450 cas et à la mortalité à 208 coréens (pour 51 millions d’habitants) dont une grande majorité a été infectée par les membres d’une secte religieuse qui revenaient de Wuhan et l’avaient caché. Et la vie là-bas se poursuit quasi normalement alors que nous français sommes tous punis, astreints à résidence inutilement [9].

A Singapour, les mêmes mesures ont permis sans confinement de la population de ne compter que 1910 contaminés et 7 morts parmi ses plus de 5,8 millions d’habitants.

A Taiwan, dès le 31 décembre 2019, les Centers for Disease Control de Taïwan ont mis en œuvre des mesures d’inspection pour les vols en provenance de Wuhan. Le 20 janvier 2020, le gouvernement a activé le Centre de commandement central des épidémies, qui a mobilisé des fonds gouvernementaux et du personnel militaire pour faciliter la production de masques faciaux en envoyant dès février des soldats dans les usines des principaux fabricants de masques pour doter en personnel les 62 nouvelles lignes de production de masques. Les autorités taïwanaises ont suspendu les visites en Chine à partir de février 2020. Taiwan a enregistré la prévalence de covid19 par habitant la plus basse du le monde (0,2/100000).

L’Allemagne a suivi la stratégie coréenne : tests massifs, quarantaine pour les personnes à risque, géolocalisation et délivrance de certificats d’immunité pour permettre à ceux déjà immunisés de reprendre une activité normale. Ses résultats au 10 avril (2373 morts en Allemagne contre 18281 en Italie) confirment que cette stratégie sans confinement aveugle est la plus efficace aussi en Europe.

Ces exemples démontrent que le confinement aveugle des populations décrété par les dirigeants totalitaires n’est pas nécessaire lorsque les mesures traditionnelles contre les épidémies sont utilisées.

 

Pire : Le confinement aveugle de toute une population a été inefficace

Dans l’histoire des épidémies, le confinement de la population saine n’a jamais apporté la preuve de son efficacité en situation réelle. Ce sont l’hygiène et la quarantaine sélective des malades, et seulement des malades et de leurs contacts à risque qui ont aidé à éradiquer la peste, la lèpre, le typhus ou le choléra.

Les pays (Italie, Espagne et France) qui ont les premiers imposé le confinement aveugle à leur population sans tester, ni traiter ont enregistré les plus grands nombres de contaminés. Pour s’en convaincre il suffit d’étudier la prévalence[10] du covid19 selon les chiffres de l’OMS au dernier relevé connu (le 10 avril 2020).

 

L’Italie avec une prévalence de 237/100 000 et l’Espagne prévalence de 326/100 000 sont aux premières places des contaminés suivies par la Belgique (215/100 000), l’Allemagne (prévalence 135/100 000) et la France (prévalence 130/100 000). Les pays asiatiques qui ont appliqué strictement les méthodes classiques de dépistage, quarantaine des malades et moyens de protection sans confinement global aveugle ont tous une prévalence inférieure à 50 (Japon 42, Singapour 32 et Corée 20).

 

 

L’Italie que notre gouvernement a choisi malheureusement comme modèle, l’Espagne et la Belgique, qui ont aussi imposé un confinement aveugle constituent des exemples de résultats calamiteux. Elles comptabilisent les plus fortes prévalences mondiales de la maladie et les mortalités record (30/100 000 pour l’Italie, 32/100 000 pour l’Espagne et 22/100 000 pour la Belgique), alors que les pays européens qui ont privilégié des quarantaines ciblées ont des mortalités en moyenne dix fois inférieures (2/100 000 pour la Norvège, 3/100 000, pour l’Autriche, 2,8/100 000 pour l’Allemagne.

 

Et comme le confinement italien s’est révèle catastrophique, son gouvernement le prolonge [11] sans plan de sortie défini pour l’instant. Le coté inhumain de son application (armée dans les rues, fortes amendes lors des enterrements, peines de prison) laissera probablement de lourdes séquelles psychiques chez de nombreux confinés. Choisir un tel modèle pour la France fait preuve de beaucoup d’improvisation, sauf si le but réel était de saisir l’opportunité d’un conditionnement de la population pour imposer la suppression des libertés publiques.

Le confinement d’une population entraîne de lourdes complications médicales

Les complications médicales et sociales de cette mesure moyenâgeuse inefficace, sont avérées et souvent catastrophiques. Tous les confinés interrogés décrivent un sentiment d’isolement et le manque de contacts sociaux. L’absence de tout contact physique avec les membres de la famille et amis confinés ailleurs, est particulièrement mal vécu surtout lorsque le confinement aveugle est prolongé.

On achève bien les chevaux … et maintenant l’hécatombe programmée de nos ainés.

Pour les vieillards, pensionnaires des EHPAD, la solitude complète imposée par le confinement les conduit très vite au « syndrome de glissement » et à la mort, presque aussi sûrement que le virus. Quelle ineptie et quelle honte de leur interdire les visites de leurs proches, alors que leurs soignants sortent chaque jour et prennent des transports publics bondés et reviennent un jour ou l’autre porteurs du virus qu’ils propagent à leur insu car scandaleusement peu protégés et rarement testés. Et que dire de l’interruption des rééducations pour dysphagie nécessaires à beaucoup des pensionnaires ?

Et que penser d’une note du ministère aux directeurs d’EHPAD précisant clairement que les personnes âgées malades ou susceptibles de l’être ne doivent en aucun cas être adressées aux urgences car elles ne seront ni hospitalisées, ni traitées, ni réanimées. Précisons qu’il s’agit de critères d’âge absolu, sans tenir aucun compte de l’état physique et intellectuel des résidents. Nous connaissons tous de beaux vieillards de plus de 90 ans et des « vieux » de 70 ans ou moins. Les médecins ont toujours pesé ces éléments du temps où les docteurs pouvaient exercer leur vocation selon Hippocrate, et non sous l’autorité malfaisante des bureaucrates interdisant d’hospitaliser les infectés de plus de 70-75 ans et précisant qu’ils ne doivent pas être admis en réanimation pour ne pas encombrer les lits de réanimation « inutilement ».

Les nazis à la descente du train de déportés triaient selon l’âge physiologique. Pas nos bureaucrates. Les plus de 70 ans infectés sont renvoyés dans leurs EHPAD ou faute de possibilité d’isolement réel, de traitement, de personnel et de matériel de protection ils contaminent leurs compagnons d’infortune sans même pouvoir dire adieu à leurs familles. Nos technocrates ont-ils osé imaginer un début de solution au financement des retraites par le génocide des plus vieux retraités, selon les conseils de J Attali, mentor du président ?

Les récits dramatiques se succèdent sur les réseaux sociaux. Couples déchirés dans leurs derniers moments, enfants qui ne reverront jamais leur mère, soignants qui veillent depuis des mois ou années sur des vieillards et les voient brutalement contaminés, refusés d’hôpital, interdits de réanimation, privés de traitement, abandonnés à la mort sans personne pour leur tenir la main puis jetés au tombeau en catimini[12], sans accompagnement, les familles recevant des contraventions de 135 euros s’ils se retrouvent pour les accompagner au cimetière. Avec l’épidémie de décès dans les EHPADs, elles risquent même la prison pour récidive d’infraction en attendant peut-être qu’on les condamne à mort comme l’Antigone de Sophocle, emmurée vivante pour avoir bravé l’interdiction royale d’enterrer son frère. Eternel combat de la morale qui définit notre humanité contre des lois tyranniques injustifiés[13]

Pourquoi devrions-nous attendre la fin de l’épidémie pour réagir[14] ? C’est maintenant que nous devons nous soulever pour stopper cette monstruosité, ce génocide de nos ainés.

Et pendant cet enfermement imposé, que chacun d’entre nous joigne le maximum d’élus, maires, conseillers régionaux et députés, sénateurs pour qu’ils transmettent au gouvernement la réalité des chiffres montrant que le confinement aveugle général s’accompagne de beaucoup plus de morts que l’isolement ciblé des malades et de leurs contacts.
Envoyez-leur le diagramme joint comparant les taux de mortalité.

Mais les plus jeunes ne sont pas épargnés

Les complications sanitaires du confinement sont nombreuses et bien connues [15]: dépressions qui persistent dans plus d’un tiers des cas de nombreux mois après sa levée, stress post-traumatique durable, obésité, drames familiaux, divorces, retard scolaire, addiction renforcée à l’alcool aux drogues ou aux écrans.

Certains groupes de personnes sont encore plus à risques. Enfants placés, qui se retrouvent encore plus seuls avec la moitié des encadrants absents. Femmes et/ou enfants victimes de violence familiales confinées avec leurs bourreaux eux-mêmes agacés par l’absence de sortie et paniqués par le Covid19. SDF dont la première mesure anti Covid19 fut de leur mettre des contraventions parce qu’ils trainaient dans la rue … UBU roi au royaume de France. [16]

Prisonniers et malades des hôpitaux psychiatriques privés de visites, malades attendant interminablement aux urgences pour accidents vasculaires, domestiques, ou professionnels et qui pour la plupart n’ose plus aller « encombrer les urgences, laissant évoluer bien des symptômes.

Malades chroniques priés d’attendre avec renouvellement de leurs ordonnances par le pharmacien… La consultation médicale serait donc devenue inutile ? Les généralistes, trop souvent dupes de l’intérêt du confinement total devant les contaminations qu’ils constatent (en raison de la honteuse absence prolongée de masques et de chloroquine) commencent à redouter les dégâts sur leurs patients abandonnés. La télémédecine tant vantée par les énarques désincarnés ne peut remplacer le contact humain direct avec le malade.

Les jeunes accouchées sont, elles aussi privées de la présence du père et de la visite de leurs proches. Période pourtant anxiogène pour les jeunes femmes particulièrement en période de psychose publique organisée.

Les adolescents privés de leurs premières amours sont complètement déprimés, le téléphone et même Skype et/ou face time, Instagram ou WhatsApp ne pouvant en rien remplacer l’intimité qu’ils commençaient à découvrir. Même leur école et leurs professeurs en chair et en os qu’ils critiquaient souvent leur manquent cruellement.

Les conséquences mentales sur des personnes saines habituellement, parfois psychologiquement fragiles et persuadées d’être confrontées à un danger de mort imminente, sont importantes et seront souvent durables dans le temps…La durée de la quarantaine est significativement liée à l’augmentation des symptômes dans toutes les études. Le nombre des personnes décompensées va s’accroître avec la durée du confinement et le renforcement quotidien de l’hystérie et de la psychose entretenues par le ministère de la santé, le président ou son premier ministre et diffusées servilement par les médias appartenant à quelques milliardaires amis du président.

« L’histoire de l’invocation de mesures de quarantaine est ternie par des menaces, une peur généralisée, un manque de compréhension, des discrimination, difficultés économiques et rébellion (…).la mise en quarantaine peut créer de graves problèmes psychologiques, émotionnels et financiers pour certaines personnes ». Et conclusion de l’article cité : « Nos données montrent que la mise en quarantaine peut entraîner une détresse psychologique considérable sous la forme de syndrome de stress post-traumatique et de symptômes dépressifs. Les responsables de la santé publique, les médecins spécialistes des maladies infectieuses et les psychiatres et psychologues doivent être informés de ce problème »[17] Cette étude ne porte pourtant que sur la quarantaine des personnes malades qui, de ce fait comprennent le bien-fondé de leur isolement… Les séquelles de l’assignation à résidence aveugle des populations italiennes, espagnoles et françaises (moins conditionnées à la dictature que la Chine) n’ont pas fini d’être analysées. Bel avenir pour les psychologues et les psychiatres.

Le confinement aveugle, catastrophe économique et sociale.

Ce confinement aveugle de la population est catastrophique pour le pays conduit tout droit vers une récession grave. Sans preuve d’efficacité médicale réelle, Il ruine l’économie. Son cout direct prévisible est actuellement estimé à 3% de notre Produit Intérieur Brut mais sa prolongation qui tente nos dirigeants pourrait faire passer l’addition à 5 ou 6% du PIB[18], soit près de 150 milliards ! Son coût indirect est encore plus lourd. Il menace déjà à court terme l’existence même des artisans, professions libérales, petits commerçants soumis à de nombreuses charges fixes (loyers, salaires, charges sociales) qu’ils ne pourront plus honorer faute d’activité. Il menace aussi leurs nombreux salariés jetés au chômage[19]. Sans oublier les travailleuses du sexe réduites au chômage total sans indemnités et les mendiants privés de toutes ressources. Après la fin de l’épidémie les populations vont donc souffrir davantage et bien plus longtemps des conséquences économiques du confinement (perte de salaire, chômage, chute du PIB, aggravation de la misère) que de la maladie.

Les raisons du confinement : les prédictions d’une boule de cristal anglaise qui s’est déjà lourdement trompée lors de l’épidémie de grippe H1N1.

Le scénario catastrophe qui aurait convaincu E. Macron de mettre toute la Nation en prison n’est pas une analyse objective de résultats médicaux avérés, mais une simulation, une prédiction[20]. Dans la Grèce antique, les rois consultaient l’oracle de Delphes avant de prendre des décisions importantes. Le 12 mars 2020 Macron a consulté Neil Ferguson, un épidémiologiste de l’Imperial College à Londres qui aurait prédit de 300 000 à 500 000 morts en France en cas d’absence de mesures d’endiguement[21]. Comme dit le PR Raoult, ce n’est pas de la science, plutôt de la science-fiction qui évoque les prédictions de Nostradamus.

Nous avons déjà expliqué l’incertitude de pareilles prédictions en médecine[22] et leurs conséquences délétères, lorsque les hypothèses de départ sont fausses. Et les hypothèses retenues, très incertaines à cette date, du fait de la mauvaise connaissance de cette maladie nouvelle, se révèlent maintenant grossièrement fausses. Le traitement par ordinateur, s’il donne un aspect moderne à la prédiction, est incapable d’améliorer la pertinence des résultats. Si E. Macron s’était davantage intéressé à la réalité médicale et en particulier aux résultats des mesures prises au Japon, à Taiwan et en Corée du sud ou à Singapour, il aurait pu nous éviter ce cauchemar inefficace, inutile, toxique et hors de prix du confinement aveugle. Mais comme beaucoup de son entourage, il croit à la start-up nation, à la technologie, aux sciences exactes qui permettent d’aller dans la Lune, mais ignore que soigner un être humain est plus complexe et non réductible à un modèle. La médecine est un art mâtiné de science, mais pas une science exacte.

Erreur stratégique que n’a pas commise l’Allemagne. Erreur que nous payons maintenant[23] de plus de 12192 morts, alors que l’Allemagne avec une population 20% plus importante en déplore cinq fois moins (2373).

Bilan de 75 jours de combat de l’épidémie en France et de 26 jours de confinement

Frontières grandes ouvertes avec affichettes dans les halls d’aéroport comme arme de dissuasion massive contre un virus qui malheureusement ne savait pas lire le français…Le gouvernement Macron a laissé arriver de Chine et d’Italie tous ceux qui le voulaient, sans aucun dépistage à leur arrivée et encore moins de quarantaine imposée aux ressortissants des pays infectés et aux voyageurs suspects à l’arrivée. Il a fallu des critiques publiques répétées sur le manque de détection aux arrivées aéroportuaires pour que la direction générale de la santé annonce (très tardivement) la mise en place d’une « équipe médicale d’accueil » à l’aéroport de Roissy (sans tests).

Ce sont les syndicats du personnel aérien d‘Air France qui ont imposé d’arrêter la desserte des pays à risques. De plus, aucune protection des personnels par masques n’était organisée ! Le virus a pu s’installer tranquillement dans le pays.

Une « guerre » effectuée sans moyens logistiques, sans masques pour tous et partout, sans tests avec, pour seule arme, un confinement aveugle

La bataille de France est encore livrée par des soldats de première ligne en nombre insuffisant et peu armés. Toujours trop peu de masques et de tenue de protection pour les soignants et les personnels d’urgence et de sécurité, tests diagnostic toujours très rationnés, nombre de lits de réanimation indigne, (plus de trois fois inférieur à celui du Japon, de Taiwan et deux fois inférieur à celui de l’Allemagne)[24], nombre de respirateurs très insuffisants qui nous oblige à quémander des places chez nos amis allemands et suisses qui ont heureusement mieux géré la crise (et sans confinement généralisé). Et impossibilité pour les médecins traitant de prescrire de la chloroquine lorsqu’elle leur paraît indiquée.

 

Au 24 mars 2020, la France n’avait réalisé que 101 046 tests contre 500 000 tests par semaine en Allemagne, la Corée du Sud, ayant elle réalisé près de 400 000 tests depuis le début de l’épidémie. En rapportant le nombre de tests à la taille de la population nationale, le nombre de tests réalisés pour 10 000 habitants dans chaque pays, la France en réalise pour l’instant 15, l’Allemagne 80 et la Corée du Sud 77.

Aucune réouverture de lits d’hôpitaux, Aucune embauche de personnels soignants[25] ni revalorisation de leurs salaires pour les encourager à ne pas démissionner. Pas d’alignement du prix de consultations des médecins de ville sur la moyenne européenne rémunérations (> 40 €) malgré l’ampleur de la catastrophe des hôpitaux déjà en grande crise avant l’arrivée du virus. Les « héros » doivent continuer à travailler dans des conditions dignes de la brousse et se contenter d’applaudissements chaque soir à 20 H. Et notre système sanitaire surnommé Titanic dans des tribunes et des manifestations n’en finit pas de couler dans l’indifférence des dirigeants qui prodiguent flatteries et promesses, mais dont on attend toujours des actions concrètes.

 

Les héros sont fatigués d’être méprisés, mis en danger, jamais écoutés

Le président de la fédération des médecins de France, généraliste, JP Hamon lui-même touché par la maladie, insiste sur les médias : « nous ne sommes pas de la chair à canon ». Sans effet, en dehors de câlinothérapie du genre « vous êtes des héros ». Non, nous médecins ne sommes pas des héros, mais souhaitons faire notre métier dans des conditions de sécurité correctes pour nous et nos malades, ce qui nous est refusé.

Médecins et malades sans protection autres que celles qu’ils se fabriquent eux même ! En 1915, pour ramasser les blessés sur les tranchées de Verdun les soldats étaient munis de casque. Mais en 2020 en France, le Gouvernement a décidé de nous priver du matériel de protection de base. Et déjà au moins six médecins sont morts. Pourquoi ? Ils se moquent de nous, ou jouent à la guéguerre avec notre peau et par conséquence avec celle des patients qui nous consultent, privés de masques également. Dans quel but ?

Des policiers traités comme de la chair à virus, longtemps interdits de masque ! Envoyés à la quête de la fameuse attestation, contaminante potentielle, sans masque, et pire longtemps sans autorisation d’en porter même fabriquée par leur épouse ! il était « interdit de se protéger ». Pourquoi ? Le virus serait-il dangereux pour le monde entier sauf pour les policiers français ?

 

Les travailleurs méprisés

Ils doivent continuer à travailler selon les injonctions du ministère de l’économie, prendre des transports en commun bondés (lorsque la fréquentation diminue la RATP diminue le nombre de ses rames et la promiscuité reste égale), servir les clients en supermarchés pendant plusieurs semaines sans masques qui étaient inutiles pour eux comme le rappelaient chaque soir les autorités !

Le plus sidérant est l’acceptation apparente de la population tellement manipulée qu’elle finit par croire aux mensonges du pouvoir et accepter une mesure humiliante, inutile, inefficace et toxique. Soumission….Est-ce un test de notre résistance à la soumission, qui rappelle cruellement les expériences de Milgram [14] montrant qu’une grande proportion d’une population normale devient capable, sous l’ordre d’un chef, de se comporter en bourreau et de délivrer une dose mortelle d’électricité. Le sujet de Milgram (Monsieur tout le monde) agit contre ses convictions et en souffre. Cependant, il va se conformer à ce qu’on attend de lui ».[26]

 

Le confinement aveugle est une très mauvaise idée sur le plan sanitaire. Mais le véritable projet ne serait-il pas de poursuivre la destruction des acquis de notre modèle social sans manifestation grâce au confinement et I ’installation d’un état policier sur le modèle chinois ?

En 1940, la défaite aux frontières a servi de prétexte à une prise de pouvoir par le régime de Vichy, et à la suppression des droits fondamentaux des français. En 2020, le président, utilisant l’invasion virale, nous impose un couvre-feu diurne et nocturne, et veut finaliser la suppression des acquis du pacte social hérité de la Résistance et du CNR[27] ?

 

La population souffre d’une double peine ; menacée du virus, elle est de plus soumise obligée de montrer un « ausweis », un laisser passer de jour lorsqu’elle veut sortir. Pire que sous Pétain. Sous l’occupation allemande, aucune attestation sur l’honneur disant qu’on va promener son chien ou chercher son pain n’était exigée[28]. Ce confinement a d’ailleurs entraîné un exode des parisiens plus important que celui de 1940 ! Et des concitoyens arrivent à le leur reprocher, voire à les dénoncer, répétant ainsi les comportements des périodes les plus sombres de notre histoire[29].

 

« En ce joli mois de mars 2020, on est heureux d’apprendre que l’Etat chinois, jusqu’ici présenté comme une infâme dictature antidémocratique, peut soudain être pris pour modèle, qui plus est dans une disposition qui foule aux pieds les libertés publiques fondamentales.  Ainsi meurt la liberté dans son pays de naissance, dans l’indifférence générale. »[30]

 

Et la loi d’exception votée le jeudi 19 Mars 2020 pour soi-disant lutter contre l’infection comporte la suppression de droits sociaux[31] et des restrictions de liberté qui laissent craindre le pire.

Ne vous laissez pas manipuler par le harcèlement quotidien de la propagande du gouvernement relayée par ses fidèles pseudo-experts et ses journalistes en continu sur les médias.

La volonté de protéger la nation serait plausible, si les confinés ne se retrouvaient pas sans protection au marché ou chez le boucher et pire aux urgences, car la vie continue et les infarctus et blessures n’ont pas disparu  Et si ce confinement était « de bonne foi » pourquoi interdirait-on aux cyclistes de rouler seuls, aux cavaliers de sortir seuls, aux baigneurs de profiter du soleil seuls sur un coin de plage à distance des autres confinés, à un surfeur de pratiquer, et aux marcheurs de maintenir leurs formes, aux sportifs de continuer à s’entraîner seul[32] pour ne pas perdre des années d’exercice, aux plaisanciers d’aller avec leurs familles confinées avec eux, sur les mers…

Il y a une volonté d’humiliation des confinés qui démontre, s’il en était besoin l’absence de bon sens sanitaire et de projet réel de santé. En quoi un promeneur seul en campagne à plus de 500 m de chez lui est-il dangereux et justifie-t-il un rappel à l’ordre par un drone ?

Vous pouvez multiplier les exemples. Fermer les plages, les parcs est une mesure coercitive non médicale visant à conditionner le peuple à obéir, à se soumettre. Test pour voir jusqu’où un dictateur peut aller trop loin ?

Nos dirigeants veulent-ils détruire le pays par la gravité de la récession engendrée par le confinement, et ce dans le cadre d’une volonté mondiale de mise au pas par un gouvernement Mondial revendiqué encore en 2017 par le célèbre mentor du président Macron, Jacques Attali qui attendait une grande pandémie pour y parvenir. Nous y voici.

Etablir une dictature à la chinoise grâce à la panique et l’hystérie entretenue par la propagande sans précédent[33] que diffusent en continu les médias pour une infection dont la mortalité mondiale réelle reste bien inférieure à celle la grippe[34] ? Chaque soir, messe quotidienne oblige, vous apprenez le nombre de morts par coronavirus, mais on oublie de vous dire que 500 personnes sont parties de leur cancer ce même jour (et miracle si on leur trouve un coronavirus, ce dernier sera déclaré responsable du décès et probablement plus côté en tarification à l’activité) et la psychose est alimentée par des chiffres absolus sans jamais de comparaison à l’ensemble de la population de plus de 65 millions de français.

Pour mettre en perspective les chiffres absolus répétés chaque soir : rappelons quelques chiffres

« En 2013, 567 078 décès domiciliés en France entière (hors Mayotte) ont été enregistrés. Avec respectivement

163 602 et 142 175 décès, les tumeurs et les maladies de l’appareil circulatoire constituent les causes de décès les plus fréquentes, tous sexes confondus. »[35]

L’OMS estime que la grippe saisonnière fait 60.000 morts par an en Europe. En France, la grippe saisonnière touche chaque année en moyenne 2,5 millions de personnes et en tue environ 10000. Lors de l’épidémie grippale 2014-2015, la surmortalité hivernale a atteint 18.300 décès. (AFP février 2020). Alors pourquoi cette hystérie pour une maladie certes nouvelle, mais qui n’a tué en 2 mois (au 10/4) 12192 personnes ?

Ecoutons le Pr marseillais[36] Raoult sur le confinement et aussi la lueur d’espoir thérapeutique par le Plaquenil qui lui a valu des menaces, comme toujours avec les novateurs qui pourraient menacer des lobbies.

 

« Confiner l’ensemble de la population sans dépister et sans traiter, c’est digne du traitement des épidémies des siècles passés, et à peu près aussi inopérant.
La seule stratégie qui fasse sens est de dépister massivement, puis confiner les positifs et/ou les traiter, tout comme les cas à risque puisque c’est possible, comme on le voit en Chine et en Corée. »

 

Méditons l’analyse pertinente de Valérie Bugault[37]:

« L’analyse de la crise actuelle révèle aussi l’application des techniques du pompier pyromane et du triangle de Karpman, c’est-à-dire le jeu de rôles bourreau/victime/sauveur. Le pouvoir laisse la situation de crise s’installer, voire l’aide à s’installer, volontairement ou involontairement. Dans le réel, le pouvoir occupe donc la place du pyromane, donc du bourreau. Puis, une fois que la crise est installée et en cours, le pouvoir se présente comme le sauveur, qui va donc nous sauver de la crise qu’il a lui-même installé furtivement, tel un pompier qui éteindrait l’incendie après l’avoir lui-même allumé discrètement. »

Comme nos aïeux contre l’occupant nazi et ses alliés de Vichy, RESISTONS à la tyrannie pseudo médicale ! Exigeons des masques et des dépistages par des tests diagnostic généralisés et la chloroquine qui protègeront bien mieux la population que le confinement. Refusons le confinement aveugle qui détruit la vie sociale et l’économie sans bénéfice sanitaire réel. Refusons des lois d’exception injustifiées. RESISTONS !

[1] D’après AFP : En Chine depuis le confinement, la production industrielle a connu un repli de 13,5% sur un an, contre +6,9% en décembre. Les ventes de détail, reflet de la consommation, ont pour leur part chuté de 20,5% par rapport aux deux premiers mois de 2019

[2] L’artisanat, les petits commerces « non essentiels » et les professions libérales constituent le premier employeur de France

A écouter absolument https://www.youtube.com/watch?v=HSNJAcsygB0&feature=youtu.be

 

[3] « Je confirme les déclarations du chef d’état-major qui viennent de m’être rappelées par la direction centrale : il est absolument proscrit de porter le masque sur la voie publique ou à l’accueil du public. » Dans la bouche des policiers, il devient « interdit de se protéger ». « Le virus est dangereux pour le monde entier sauf pour les flics français ? », interroge légitimement l’un d’entre eux. Pour le moment, aucune réponse. Pendant ce temps-là, 100.000 masques vont être distribués en prison, difficile de comprendre. » Charlotte d’Ornellas 19/03/2020 Valeurs actuelles

[4] D’après le rapport de l’OMS 2020

[5] Élimination des insectes et animaux vecteurs, contrôle de l’eau potable et des eaux usées

[6] Nettoyage des vêtements et de la literie, hygiène corporelle, gestes barrières

[7] La peste noire, le choléra, le typhus, la typhoïde, la poliomyélite

[8] Data sourced from Japan Ministry of Health, Labour and Welfare and World Health Organization, as reported from 10:00|CET

[9] Jérémy André Comment j’ai été testé au coronavirus à Séoul Le Point 2 avril 2020 « Face à la pandémie, la Corée du Sud a évité le confinement généralisé. La clé : dépister, enquêter, isoler.

[10] Nombre de cas connus par 100000 habitants depuis le début de l’épidémie

[11] Au 19/3/2020 l’Italie est le pays qui totalise le plus grand nombre de décès : 3405 et la plus forte mortalité (nombre de décès / 100000 habitants) au monde.

[12] Un fils raconte avoir trouvé sa mère nue dans un sac à Rungis. S’en remettra -t-il ?

[13] Le port de masques et le respect de distance permettent de marcher ensemble sans risques.

[14] Fin que personne ne peut prévoir car les mesures adoptées qui étalent le pic de l’épidémie prolongent sa durée.

[15] Contrôle du SRAS et effets psychologiques de la quarantaine, Toronto, Canada Emerging Infectious Disease 2004 Juillet 10 (7) 1206 -1212

[16] D’après RFI les violences faîtes aux femmes en Argentine auraient augmenté de 60% depuis le confinement

[17] Ibid10

[18] L’Insee estime à 6 points de PIB l’impact d’un confinement de deux mois en France L’Obs du 26/3/2020

[19] « Coronaviré » : le chômage va exploser avec la crise L’Obs du 25/3/2020

[20] John P.A. Ioannidis A fiasco in the making? As the coronavirus pandemic takes hold, we are making decisions without reliable data March 17, 2020 https://www.statnews.com/2020/03/17/a-fiasco-in-the-making-as-the-coronavirus-pandemic-takes-hold-we-are-making-decisions-without-reliable-data/ John P.A. Ioannidis est professeur de médecine, d’épidémiologie et de santé des populations, de données de science biomédicale et de statistiques à l’Université de Stanford et codirecteur du Centre d’Innovation de Recherches Meta.

[21] Lors de l’épidémie de grippe H1N1 cette même équipe, avait prédit une scénario catastrophe avec plus de 8000 morts au Canada ; à la fin de l’épidémie les médecins canadiens en ont recensé 428.

[22] Delépine Quand les résultats de simulations mathématiques remplacent les résultats réels dans l’information Agoravox 19 10 2018 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/quand-les-resultats-de-simulations-208775

[23] Au 10 avril 2020

[24] D’après l’OCDE sur 35 pays, la France se classe seulement au 19e rang ; lorsque le Japon bénéficie 7,8 de lits de ranimation, Taiwan de 7 et l’Allemagne de 6, la France n’en possède que 3 et l’Italie 2,6

[25] Le préfet de la région française la plus sévèrement touchée a même annoncé un plan de réduction de plusieurs centaines de personnel soignant.

[26] [15] https://psychologie-sociale.com/index.php/fr/experiences/influence-engagement-et-dissonance/204-la-soumission-a-l-autorite

[27] Conseil national de la résistance qui a mis en place la sécurité sociale

[28] « Le confinement est un fait inédit dans l’histoire de France, comme le rappelait Le Parisien. Même sous la botte hitlérienne, même sous le régime de Vichy, jamais les Français n’avaient été assignés à domicile du matin au soir. Dans le pays qui a le mot Liberté gravé sur tous ses frontons, pour aussi vertigineux que cela puisse paraître, c’est désormais chose faite. « Grâce » à Emmanuel Macron. » https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/confinement-de-macron-a-le-pen-222384

[29] Le gouvernement de Pétain appelait à la délation promue comportement civique.

[30] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/confinement-de-macron-a-le-pen-222384

[31] Comme la durée hebdomadaire maximale du travail passée à 48 heures

[32] Nous allons bientôt accueillir les jeux olympiques avec nos sportifs dont la préparation a été gâchée par un confinement aveugle que n’ont pas subi ceux des pays plus démocratiques.

[33] « Les statistiques vont bon train, aux valeurs données dans l’absolu, sans aucune proportion avec les populations. On n’a par ailleurs, jamais donné autant de détails biologiques, épidémiologiques et étiologiques, concernant un microbe. Voilà que tout un chacun est médiatiquement confronté à ses propres ignorances scientifiques, ingénieriques-sociales comme cliniques. L’angoisse. Oui l’angoisse, d’autant plus que la veille, on regardait encore le sixième épisode de la série the Walking Dead ou the Rain sur Netflix, par exemple. L’époque en est là, de s’inventer des apocalypses zombies qui font de l’audimat » … https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/parodie/article/cette-grippe-asiatique-222339

[34] L’OMS estime que la grippe saisonnière est chaque année responsable de plus de 4 millions d’infections et de plus de 500000 morts alors qu’au 10 avril 2020 le covid19 avait infecté 1 521 252 personnes et causé 92 798 morts.

[35] esp2017_5_principales_causes_de_deces_et_de_morbidite.pdf

[36]https://yetiblog.org/archives/22892?fbclid=IwAR0xkaM_pvxdzTMsR8sIQhLBAMPPlJB4KDvl6m7Ju3dGy5RTDfvPxTrACrc

[37] https://strategika.fr/2020/04/01/geopolitique-du-coronavirus-entretien-avec-valerie-bugault/

Géopolitique du coronavirus – entretien avec Valérie Bugault Strategika 1 avril 2020

 

 

 

 

 

 

 

 

Long term results of high dose vancomycin loaded spacers for treating infected massive prostheses

Poster spacer ciment athenes 2019-2               Delepine F, Alkhallaf S. Delepine G.

 

Aim

infection is of the most devastating complication of conservative surgery using massive prosthesis, leading frequently to amputation. The aim of this bi centric study is to precise the influence of spacer loaded with high doses of vancomycin on late results

 

Patients From 1984 to 2010, we operated more than 670 patients with bone sarcoma. Aged 4,5 to 82 years (mean 25 y). Histology was osteosarcoma (330), Ewing (175), chondrosarcomas (148), fibrosarcomas or MFH (23), giant cell tumours in others. In 502 cases, p received chemotherapy, and radiotherapy in 50 cases. The median follow-up from tumour removal is 20.5 years. 62 p suffered of deep infection of the material used to reconstruct the skeletal defect. 3 p were refered to us for recurrence of deep infection initially treated elsewhere. Altogether, we treated 65 patients for deep infections.

Method 28 p had debridment and cleaning of the prosthesis and long adapted antibiotherapy as first treatment. When ineffective (25/28), a removal of the prosthesis was performed with immediate re insertion of prosthesis in 19 cases. When infection recurred (16/19) and in 34 other patients the treatment included a two stages protocol with interposition of a spacer with antibiotic loaded cement during 4 to12 weeks .Until 2004, the spacer was made with gentamycin containing palacos mixed with conventional doses of antibiotics adapted to the germ. From 2004/6 we used high doses of vancomycin (4 g per batch of 40 g) with an average total dose of 11g of vancomycin per spacer. The new prosthesis was replaced secondarly when infection, cutaneous and muscular problems were solved.

RESULTS : At last control, 16 were amputated, following a mean of 6 ineffective procedures. 46 p. benefited from conservation surgery but a new prosthesis could be inserted only in 43, following a mean of 3.2 surgical procedures. Analysis shows the very bad prognostic value of initial radiotherapy, of distal locations, the importance of muscular coverage and the efficacy of high dose vancomycin in spacer. Up to date, none of the high dose vancomycin loaded spacers was followed by amputation

CONCLUSION Infection of massive prostheses is the most serious orthopaedic complication of limb salvage. Treatment must be preventive, avoiding any radiotherapy. Good prognostic factors of deep infection are early removal of the prosthesis, improvement of the muscular coverage, and use of spacers with high dose vancomycin.

 

slides 

Poster Ew périosté athenes 2019-2 (1)   

 

 

 

Long term follow-up of 7 periosteal Ewing. Key points for surgery 

F Delépine, G Delépine, S Alkhallaf

Aim of the study. Few cases of periosteal Ewing (PES) were reported and surgical implications of such a diagnosis has not been sufficiently underlined. Our goal is to evaluate the incidence of this topographic form and the consequence on surgery and long-term results.

Material. The 7 reported cases fulfilled the diagnosis criteria of Bator: Ewing of bone histologically proved, with pure periosteal location without medullary extension. The CT scan was the most reliable exam for diagnosis. Histology of resected specimen may ignore an initial medullary involvement cured by preoperative chemotherapy. M.R.I. can overestimate a PES with intense inflammatory reactive tissue inside the medullary canal.

Results

Out of 175 Ewing of bone of our file, only 7 (4 %) could be classified as PES. 6 involved the femoral bone (4 diaphyseal orand 2 metaphyso diaphyseal) and one the tibia (distal metaphysis). Age of patients at biopsy ranged 11 to 19. Two patients have been referred to us after biopsy. One was irradiated before we saw her. According to Ennecking classification, 3 were graded IIA and 4 II B. All patients were treated by resection after preoperative chemotherapy. With an median follow up of 198 months, all 7 patients are event free survivors.

In three cases a transcortical biopsy was performed compelling to perform a resection interrupting the long bone continuity; Two patients were reconstructed with long stem prosthesis and were re operated 2 and 4 times during the 18 and 19 years of follow up. For the distal tibia the limb salvage using allograft and vascularized fibula was followed by pseudarthrosis then infection with a total of 6 operations (in 3 years) before cure. In four cases the biopsy did not open the medullary bone; Nevertheless in three case sthe local extension compells to interrupt the long bone continuity before allograft reconstructions with 2 excellent and 1 good long-term results. The last case could benefit of partial resection of bone with cement filling and excellent immediate result.

Comments.With these cases (6 had been already reported), only 35 cases of PES have been described, 32 / 35 located on long bones. Most were stage II disease, treated by chemotherapy and surgery. At last follow up 33 / 35 patients (94 %) were in first remission confirming the good prognostic value of PES.

Conclusions.The surgical consequences of PES must be underlined. When computed imaging permits to suspect this diagnosis biopsy should be confined to the soft tissues and/or the cortical bone without medullary contamination. Such a procedure eventually permits subsequent partial resection without interruption of the bone continuity, allowing easier reconstruction and much better long term functional results.

 

slides

ISOLS2019 long term follow up of acetabular prostesis for malignancies

 

Very long-term follow-up of composite prostheses after periacetabular resection.

Fabrice Delépine, Gérard Delépine

 

Materials and methods.

The “hand on innominate prosthesis” described by us in 2003 (Sarcoma 2003) is made of a titanium cup, a set of long titanium screws and 2 or 3 packs of antibiotics loaded cement. To evaluate the orthopedic results of the implants, we take in account the score at last local control. We use the numerical rating assessing each of the seven variables of the MSTS system on a five-point scale, giving a maximum score of 35 points, recorded as 100 %. Between 1990-2007, 84 patients (p) with peri acetabular bone sarcoma (40), metastases (44) were treated by internal hemipelvectomy followed by this reconstructive procedure. 23 survivors (20/40 sarcomas, 3/44 metastases) have been followed more than 5 years. Histology of 23: chondrosarcoma: 8, osteosarcoma:5, Ewing: 5, MFH: 1, anaplasic sarcoma :1, renal cell carcinoma 2, thyroid 1. Resection included 4 zone 2, 6 zone 2+3, 9 zones 2+1, 3 zones 2+1+4, and 1, zones 1+2+3.

Results.

Median FU of these 23 p is 18,5 years (133- 301 months). Postoperative complications included 1 deep infection, 6 hip prosthesis dislocations (26%), 2 neurologic palsies. Late complications were 2 deep infections, 8 polyethylene wears and 8 loosening (5 iliac, 3 femoral). 17 p (73 %) had to be re operated. The type of orthopedic complications is significantly correlated with the topography of the resection: loosening of the iliac prosthesis threatens only resection of zone 1.

The mean functional result, rated according modified Ennecking’s grading system, was 80%. Result similar to those described in the literature for custom made innominate prosthesis and better than those of published alternative reconstructive procedures.

 

Conclusions.

The immediate weight bearing and the durability of such a procedure plea for using it after acetabulum resection of zone 2 and 3 (we did not observe loosening of the iliac reconstruction). Such a procedure can also be used after total iliac wing resection, even when including zone 4. But in this location loosening is frequent and pleas for reinforcing the reconstruction with the head and neck of femur when there are free of tumor as advocated by Puget (RCO 2012)

 

  SLIDES   29 2 2020 Gardasil ENGLISH 

 

Paradoxical oncologic results of HPV vaccination in real life

A cancer registers study
Dr G Delépine surgeon oncologist statistician N Delépine pediatrician oncologist
Paris, France nicole.delepine@bbox.fr gerard.delepine@bbox.fr
Authors have no competing interest

    2019 Senlis gardasil def du 9 11    

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mise à jour à l’occasion d’un agréable débat à  Senlis de la bibliographie actualisée des effets du Gardasil sur les taux de cancer  du col  de l’utérus. Malheureusement l’effet paradoxal se confirme !

 

 

 

 

 

FIL du diaporama   7 9 2019 Alix gardasil_ POUR SITE

Gardasil : le vaccin qui augmente le risque de cancer du col.  Sera-t-il le prochain scandale sanitaire mondial ? par Gérard Delépine Chirurgien cancérologue gerard.delepine@bbox.fr

 

Indication officielle du Gardasil : prévenir le cancer du col de l’utérus en ciblant les virus papilloma humain.  Est–ce en bonne voie ?

Pourquoi étudier l’efficacité des vaccins anti HPV contre le cancer du col ? Une propagande mondiale massive mensongère utilise la peur pour pousser les parents à vacciner leurs enfants, n’hésitant pas à les culpabiliser. La révélation des nombreuses complications ne ralentit pas l’hystérie vaccinale

Le president, Mme Buzyn et 50 sociétés savantes, syndicats et associations ~ sponsorisés par l’industrie ont proclamé leur volonté d’imposer la vaccination. En juillet 2018, 8 députés ont deposé un amendement de loi pour rendre cette vaccination obligatoire, et à nouveau sept autres en 2019.

 

DEFINITIONS

Quelques éléments démographiques sur le cancer du col. Ce cancer ne survient jamais avant 15 ans, est rarissime avant 20 ans et rare entre 20 et 25 ans. La vaccination a débuté en 2007, centrée sur les filles de 11-13 ans mais aussi « en rattrapage » celles de 13-18 ans et jusqu’à 26 ans en Australie.

En 2019, les registres du cancer ne donnent que les résultats de 2014-2016. On ne dispose donc que de 7 à 8 ans de recul analysables. Les filles qui avaient plus de 13 ans lors de la vaccination qui dépassent l’âge de 20 ans constituent le groupe témoin privilégié (20-24 ans)

 

L’histoire officielle du Gardasil est un beau conte qui repose sur 5 piliers : 1°) Les cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin SERAIENT un cancer fréquent et une cause majeure de décès qui menace toutes les femmes. Vous et vos enfants seriez  de plus exposés aux cancers de l’anus et ORL. 2°) Ces cancers SERAIENT dus à quelques souches de HPV (human papilloma virus) (Von Hauser récompensé d’un prix Nobel). 3°) GSK et Ian Frazer ont inventé des vaccins pour vaincre ces cancers.4°)Les essais auraient prouvé que les vaccins SERAIENT efficaces et bien tolérés.  5°) La vaccination devrait faire disparaître ces maux.

 

PREMIERE INTOX : problème majeur de santé publique? Faux en France!   En France métropolitaine LE CANCER DU COL DE L UTERUS représente 1.7% des cancers avec une incidence de 6/100000, ce qui en fait une maladie rare (Une maladie est considérée comme rare par l’OMS lorsque son incidence est égale ou inférieure à 6/100000)

Aux USA, il ne figure même pas dans le graphique des cancers féminins du CDC, pourtant très pro gardasil) avec incidence de 7/100000 (contre 124/100000 pour cancer du sein).

En France,il est responsable de 0,6% de la mortalité par cancer avec une mortalité de 1,8/100000.  Depuis la pratique des frottis moins de 1000 décès annuels lui sont imputables (contre > 5000 auparavant). Ces décès touchent majoritairement (70% à 80%) les femmes qui ne se font pas dépister selon les recommandations(1 fois / 3 ans à partir de 25 ans)

L’OMS, ministère et laboratoires pharmaceutiques utilisent la mauvaise situation sanitaire des pays sous développés pour créer la peur dans la population des pays riches (ceux qui peuvent payer ce vaccin hors de prix). La carte OMS montre qu’il n’est un problème de santé publique majeur uniquement dans les pays qui n’utilisent pas le dépistage par frottis.

 

 

Comment évaluer l’effet de la vaccination sur le risque de cancer invasif ?  Pour évaluer réellement l’effet d’une action préventive de santé publique, il faut examiner l’évolution de l’incidence de la maladie dans la population générale et dans les groupes soumis à cette prévention. Et non pas utiliser des critères substitutifs (infection, anomalies cytologiques bénignes) dont la valeur n’a jamais été testée dans le cadre d’une vaccination et encore moins sur un échantillon de cobayes non représentatifs de la population concernée (essais thérapeutiques).

Pour un traitement censé prévenir le cancer du col, les registres officiels du cancer constituent les témoins indiscutables les plus pertinents.

 

 

 

Méthode pour évaluer objectivement l’effet de la vaccination sur le risque de cancer invasif  : recueil des incidences du cancer du col de l’utérus rapportées dans les registres des cancers des pays qui utilisent le dépistage (pap tests) et dont la couverture vaccinale dépasse les 80%.

 

Analyse des évolutions avant et depuis la vaccination : en les comparant à celle de la France où la couverture vaccinale n’atteint pas 20%. Toutes courbes présentées ci après proviennent des instituts nationaux de statistiques (sauf pour l’Australie qui fournit des chiffres mais pas de courbe par groupe d’âge). Nous avons ajouté des commentaires en rouge. Voir toutes les courbes sur le diaporama.

 

 

ANALYSE DES EVOLUTION DES PAYS QUI PRATIQUENT LE DEPISTAGE, UNE COUVERTURE VACCINALE >80%

Période pré vaccinale (1980-2007) .L’incidence du cancer invasif du col a diminué spectaculairement dans tous les pays qui pratiquent le dépistage par frottis :le risque global de cancer invasif du col ne diminue plus dans les pays qui vaccinent, sauf pour les femmes de plus de 50 ans, non vaccinées, qui ont continué à bénéficier d’une baisse de leur risque de cancer.

 

CHEZ LES FEMMES VACCINEES, AUGMENTATION IMPORTANTE et SIGNIFICATIVE DU NOMBRE DE CANCER DU COL  2 à 3 ans APRES VACCINATION

 

La politique vaccinale australienne. La campagne de vaccination a commencé en 2007 et a concerné les jeunes filles de 12 à 26 ans, qui avaient 20 à 34 ans en 2015 et représentent les groupes témoins pertinents.

Les mensonges publicitaires australiens. Les chiffres australiens officiels  détaillés de cancers invasifs sont visibles sur les courbes du diaporama et contraires à la propagande médiatique qui se basent sur des simulations fondées sur des hypothèses érronées confondant infections et cancer .

 

 

 

Grande Bretagne : augmentation d’incidence chez les 20-24 ans

 

 

 

Norvège : Evolution du risque chez les 20-24

 

 

Suède  évolution chez les 20-24 ans

 

Les filles âgées de 14 à 18 ans en 2010 ont subi des vaccinations de rattrapage pour 80% d’entre elles. Depuis, leur incidence (lissée sur trois ans) de cancer invasif du col de l’utérus a augmenté de 150%

Cette augmentation d’incidence est très significative et ne peut pas être due au hasard (P<0,001)

 

 

Recherche des points de rupture

La recherche des points de rupture permet d’établir la date de la modification de tendance evolutive et ainsi de vérifier s’il existe une corrélation temporelle entre celle-ci et la vaccination

En Suède, l’augmentation d’incidence est apparue deux ans après le début de la campagne scolaire de vaccination

 

 

 

USA : incidence du cancer invasif du col de l’utérus – 1975 à 2015

Depuis la vaccination, elle ne diminue plus

USA: incidence 2000-2016 chez les 15-39

Depuis 2013 l’incidence augmente chez les femmes jeunes

USA: tendance évolutive chez les américaines de plus de 40 ans

Durant cette même période, l’incidence a diminué chez les femmes de plus de 40 ans non vaccinées

 

 

Prédictions paradoxales de Nordcan, le registre scandinave

Au Danemark peu vacciné,Nordcan prédit un taux stable de cancer. En Suède, très vacciné, Nordcan prédit une augmentation importante du taux de cancer du col chez les vaccinées

 

 

 

 

 

Quelles sont les causes du cancer du col ?

FAKE NEWS : les virus seraient l’unique cause du cancer. Or le Papillomavirus est virus saprophyte. Toutes les femmes ont été un jour infectées par le HPV sans le savoir et ont guéri sans traitement.

Les HPV présents lors du cancer sont de simples témoins d’une activité sexuelle importante, source de microtraumatismes, de réinfections et d’inflammations répétés,  causes possibles du terrain favorable aucancer

Infection n’ est pas cancer! Association ne veut pas dire causalité . L‘origine du cancer est multifactorielle . HPV sur les lieux du crime n’est qu’un témoin

Seule l’ analyse multifactorielle prenant en compte la totalité des facteurs connus précisant leur poids respectif aurait une réelle valeur évocatrice de causalité

 

Fake
les essais auraient prouvé vaccins efficaces et bien tolérés !Or la vaccination anti hpv est expérimentale

Depuis la commercialisation des vaccins : les études étiologiques se focalisent uniquement sur les papillomavirus !

 

Etat actuel des connaissances :

le papillomavirus pourrait n’être qu’un marqueur de risque de cancer traduisant son association avec les causes réelles (traumatismes répétés et inflammation chronique) …

L’évolution naturelle du cancer du col s’étalant sur deux décennies, on peut s’étonner de l’extrême précocité de l’augmentation de fréquence après vaccination.

Mais le cancer sous vaccins peut évoluer différemment. Ce n’est plus une évolution « naturelle »!

On le voit chaque jour avec les cancers soumis aux nouvelles drogues ciblées ou à l’immunothérapie à l’origine de cancers foudroyants quasi inconnus à cette échelle, avant l’ère de ces nouvelles molécules.

Pourquoi le Gardasil échapperait-il à cette possibilité de modification de l’histoire naturelle du cancer du col de l’utérus ?

Les vaccins peuvent modifier l’histoire des maladies

Les essais des premiers vaccins anti-sida Phambili puis Step ont abouti à une augmentation du risque d’attraper la maladie dans les années 2000 et ont été abandonnés pour cette raison

La vaccination anti hépatite B a été suivie dans les pays industrialisés (USA, France, GB, Australie, Canada) par une augmentation considérable du risque de de carcinomes hépatiques

La catastrophe toute récente du Dengvaxia contre la dengue aux Philippines* avec ses milliers de victimes (dont des dizaines de morts) est un autre exemple tragique.

Ces désastres sanitaires ont cruellement montré qu’une VACCINATION peut aggraver la maladie qu’elle était supposée prévenir.

Association ne veut pas dire causalité.
l’ origine du cancer est multifactorielle : précocité sexuelle, fréquence des rapports sexuels, le nombre de partenaires , la fréquence des infections bactériennes (chlamydia) ou virales HPV , Herpès, le tabagisme, le nombre de grossesses menées à   terme, et même la cuisine au feu de bois.

Tous ces facteurs (souvent associés entre eux) sont statistiquement liés à un sur risque de cancer du col.

Fake 
les essais auraient prouvé que les vaccins sont efficaces et bien tolérés.

Gardasil 4 antigènes souches type 6, 11, 16 et 18 et le Cervarix 2 souches (sur 150 souches connues)

infections 16 et 18 érigées en épouvantails par les industriels rares en Europe occidentale (étude en Catalogne)

le vaccin n’est actif que contre 1/2 infections à papillomavirus vues en France

Infection n’ est pas cancer

efficacité réelle sur infections et verrues génitales et prévention des anomalies CN2 et CN3, jamais démontrée dans la prévention du cancer invasif.

Aucune étude publiée ne prouve que le vaccin permet de diminuer le risque de cancer invasif ou le risque d’en mourir

La vaccination constitue donc une expérimentation.

notice du Gardasil : «Etant donné qu’aucun vaccin n’est efficace à 100 %, que Gardasil ne protège pas contre tous les types d’HPV ou contre des infections déjà existantes dues aux HPV, le dépistage en routine du cancer du col de l’utérus reste très important.. »

 

Vaccination expérimentale sur des populations entières  Inutile (dépistage efficace)

Résultats actuels très inquiétants : dans tous les pays qui ont organisé des campagnes de vaccination, l’incidence des cancers du col a augmenté dans les groupes d’âge vaccinés. Notons que le vaccin anti HPV est hors de prix près de 250 euros pour 2 doses.

OMS : RECOMMANDE MAIS N EST  PAS INDEPENDANTE !

Le budget de l’OMS est constitué pour 50% de contributions volontaires dont l’utilisation est décidée selon les désirs des donateurs…

Beaucoup de ces dons proviennent des firmes du médicament ou de fondations qui subordonnent leur attribution aux actions pro vaccinales (comme celles de Bill Gates) etc…

 

Corrélation obligations vaccinales/corruption

Les pays les plus corrompus sont ceux qui imposent les vaccinations. Informez-vous !

 

 

Résumé de l’expérience des pays qui ont largement vacciné contre le HPV à partir des données publiées des registres des cancers.

Gérard Delépine 2 octobre 2019

L’efficacité d’un politique nationale de prévention d’un cancer doit être jugée non pas sur les petits échantillons d’essais thérapeutiques mais, en vie réelle, sur l’évolution de l’incidence de ce cancer dans l’ensemble de la population concernée, telle qu’elle apparaît dans les registres officiels des cancers

A ce jour, seulement quatre pays qui pratiquaient le dépistage cytologique et disposaient de registres nationaux du cancer ont obtenu une couverture vaccinale supérieure à 80% dans la population ciblée avec un recul suffisant : l’Australie, la Grande Bretagne, la Suède et la Norvège.

En Australie,

 

la campagne vaccinale a débuté en 2007 chez les adolescentes, avec un taux de couverture proche actuellement de 80%. Depuis cette date, l’incidence standardisée monde des cancers invasifs dans la population globale ne baisse plus, contrairement aux annonces permanentes des médias qui claironnent l’éradication future des cancers du col dans ce pays en diffusant des prédictions statistiques reposant sur des hypothèses fausses.

De plus, il est paradoxal de constater que l’incidence des cancers invasifs du col augmente dans les classes d’âge de femmes vaccinées. Ainsi, dans la tranche d’âge des femmes de 20-24 ans (vaccinées à 80% entre 14 et 18 ans), l’incidence est passée de 0,7 en 2007 à 1,5 cas/100.000 en 2014. Chez les femmes âgées de 25 à 29 ans (vaccinées en rattrapage lorsqu’elles avaient entre 19 et 23 ans) ces chiffres ont augmenté également, de 5,9 en 2007 à 8,2/100.000 en 2014. De même pour les 30-34 ans (qui ont subi des vaccinations de rattrapage jusqu’à l’âge de 26 ans en 2007) dont l’incidence a augmenté de plus de 30% (de 9,9 en 2007 à 13,2 en 2014), augmentation statistiquement significative. A l’opposé, les femmes plus âgées (et donc non vaccinées) ont vu leur risque de cancer diminuer -17% pour les femmes de 55 à 59 ans (de 9.7 à 8.1), -13% pour celles de 60 à 64ans (de 10.3 à 8.9), -23% pour celles de75 à 79 ans (de11.5 à 8.8) et même moins 31% pour celles de 80 à 84 ans (de 14.5 à 10).

 

 

 

En Grande Bretagne, la campagne de vaccination a débuté en 2008, en obtenant une couverture de plus de 85% d’adolescentes. Depuis lors, sur l’ensemble de la population exposée au cancer du col (femmes de plus de 20 ans) l’incidence standardisée a augmenté, passant de 12.6 en 2007 à 14.1 en 2016

 

 

A partir de 2011

les statistiques nationales ont montré une augmentation brutale et importante

 

 

 

 

 

du taux de cancer du col utérin chez les femmes de 20 à 24 ans (vaccinées pour plus de 85% d’entre elles, alors qu’elles avaient entre 14 et 18 ans) qui ont vu leur risque de cancer (incidence lissée sur 3 ans) augmenter de 70% en 2 ans de 2,7 à 4,6 en 2013-2015).

Celles de 25 à 29 ans qui avaient entre 17 à 23 ans au moment de la campagne de vaccination ont vu leur risque de cancer doubler entre 2007 et 2015 (de 11 à 22) Or c’est dans ce créneau d’âge que l’on retrouve toutes les femmes ayant pu recevoir une vaccination tardive (vaccination dite de « rattrapage » après 16 ans)A l’opposé, l’incidence du cancer a globalement diminué chez les femmes les plus âgées (moins 20% dans le groupe 35-49 ans).

 

En Suède, le vaccin Gardasil a été introduit en 2006 et le programme de vaccination des préadolescentes mis en route en 2010 pour atteindre une large couverture approchant les 80% avec un « rattrapage » des plus âgées (jusqu’à 18 ans). Depuis l’incidence (standardisée Monde) du cancer du col de l’utérus, qui s’était stabilisé jusqu’en 2011, a augmenté de 23% passant de 6,69 en 2011 à 8,6 en 2016.

 

 

 

 

Cette augmentation globale est principalement due aux femmes de 20 à 24 ans en 2016, (vaccinées pour plus de 80% d’entre elles) qui ont vu leur incidence lissée sur 3 ans doubler, passant de 1.49 en 2007-2009 à 3.73 en 2014-2016 ainsi que le montrent les données et graphiques publiés par Nordcan (registre des cancers scandinaves) ; cette augmentation est statistiquement significative.

Age-specific rate per 100,000 (smoothed using 3 years average)
Year 20-24
2008 1.49
2009 1.88
2010 2.35
2011 2.91
2012 3.07
2013 3.58
2014 3.74
2015 3.73

 

 

Dans ce pays, comme en Australie et en Grande Bretagne, aucune augmentation n’est notée dans la population âgée de plus de 50 ans, non concernée par la vaccination HPV.

 

 

La Norvège a suivi une politique similaire de vaccination. Depuis, le registre du cancer Nordcan montre une augmentation de l’incidence standardisée monde du cancer invasif du col de l’utérus de 25% sur l’ensemble de la population (de 8.99 en 2007 à 11.31 en 2015).

 

 

Dans le groupe d’âge le plus vacciné (les 15-24 ans en 2016 qui avait entre 9 et 18 ans en 2010) une augmentation importante d’incidence lissée sur trois ans est apparue à partir de 2013 de 0.84 en 2010-2012 à 2.46 en 2014-2016 ainsi que le montre ce graphique et ces données NORDCAN

 

 

Age-specific rate per 100,000 (smoothed using 3 years average)
Year 15-24
2008 1.58
2009 1.65
2010 1.40
2011 0.84
2012 1.04
2013 1.34
2014 1.74
2015 2.46

 

 

 

 

 

 

 

Et la recherche des inversions de tendance (break point analysis) montre que c’est trois ans après le début de la campagne de vaccination que cette augmentation significative est apparue.

Norway Cervix uteri Incidence: ASR (World), age (15-24)

 

Year Numbers ASR (World)
2007 3 1.02
2008 5 1.66
2009 6 1.92
2010 4 1.23
2011 3 0.89
2012 1 0.29
2013 6 1.70
2014 6 1.69
2015 5 1.46
2016 13 3.69

 

 

Breakpoint Year Standard error 95% CI
Estimated 2012 1.13 [2009 ;2014]
Slope
Before (2007-2012) -0.07 0.20 [-0.56 ;0.42]
After (2012-2016) 0.66 0.20 [0.17;1.14]
Estimated annual percent change
Before (2007-2012) -21.99 [-39.75 ;1.02]
After (2012-2016) 64.16 [13.59;137.25]
NORDCAN © 2012 Association of the Nordic Cancer Registries – All Rights Reserved.

 

Cette progression inattendue, précoce et significative du nombre de cancers du col dans tous les pays où la population jeune est largement vaccinée interroge à juste titre d’autant qu’en France, peu vaccinée, l’incidence du cancer du col a largement baissé durant la même période rendant cette maladie rare (incidence inférieure à 6/100000), d’après les critères de l’OMS.

 

L’étude pivot de Merck concernant l’évaluation initiale du Gardasil et destinée à la FDA avait inclus des personnes (dénommées « non naïves ») qui avaient été contaminées préalablement par des souches virales oncogènes (en particulier 16 et 18). Les résultats de ce sous-groupe avaient retrouvé une augmentation (de 26%) de l’apparition de lésions dysplasiques du col par rapport au groupe non vacciné. Le fait de vacciner des femmes ayant déjà commencé leur vie sexuelle pourrait probablement augmenter le nombre de lésions précancéreuses sévères.

Quelle que soient les raisons de cette augmentation paradoxale mais indiscutable (données officielles des registres nationaux des cancers) des risques de cancer dans tous les pays dans les groupes d’âge qui ont été largement vaccinés justifie :

1°) une information loyale de la population en ne prétendant plus que ce vaccin prévient le cancer.

2°) Le principe de précaution impose de ne plus vacciner les femmes ayant déjà commencé leur vie sexuelle

3°) le même principe de précaution doit faire récuser toute obligation vaccinale anti HPV d’autant que la charge pour les finances publiques serait importante (200 à 400 millions d’euros chaque année en France).

4°) Des études indépendantes des firmes pharmaceutiques sont indispensables et urgentes pour établir si ce vaccin est réellement susceptible de prévenir le cancer ou s’il l’augmente et dans quels groupes afin d’adopter les recommandations actuelles aux faits avérés

 

Le refus des autorités sanitaires engagerait la responsabilité personnelle des décideurs et des experts, en particulier ceux liés aux firmes.

mise à jour des résultats internationaux de la vaccination par Gardasil 2 OCT 20

2019 09 28 Grenoble le scandale des innovations médicamenteuses

 

diaporama de la présentation du dr G Delépine le 28 09 2019 à Grenoble

cliquez sur le lien ci-dessus

 

Vous verrez par exemple

  • Qu’est-ce qu’une drogue utile au malade ?
    Réponse transitoire ou survie globale ? Vu du patient ?
    ou du médecin ?

Réponse de la tumeur à une drogue : condition nécessaire ,pas suffisante

  • Une tumeur qui répond dans une localisation donnée peut parfaitement grossir ailleurs
  • Une tumeur stabilisée qq mois par un traitement peut mettre les bouchées doubles ensuite
  • pour alléguer un réel bénéfice dans la vraie vie :
  • juger de la survie globale du patient en MOIS OU ANNEES + QUALITE DE VIE
  • ET PAS SEULEMENT DE LA STABILISATION d’1 de ses localisations tumorales
  • Qu’est-ce qui définit une drogue utile au malade ?
  • en pratique voir si le patient se porte mieux
  • (vie plus normale, moins de maux liés au traitement, vomissements, nausées, essoufflement, épuisement, douleurs etc.
  • vit plus longtemps !
  • toujours comparer sa durée de vie avant traitement depuis sa maladie …
  • souvent on crie au miracle sur 4 mois de stabilisation alors qu’il vivait moyennement sans traitement spécifique depuis deux ans

 

 

vous verrez des exemple de publicité mensongère : elles sont légion

 

  • Astuces habituelles des publicités trompeuses ou mensongères

Confondre la survie globale (le fait d’être vivant) avec la survie sans progression (Progression Free Survival ou PFS) qui représente seulement le temps durant lequel la tumeur ne progresse pas d’après l’imagerie

Additionner la diminution du risque de progression tumorale à la diminution de risque de mort

Ne jamais préciser que cette diminution du risque est très courte (quelques semaines)

 

 

La réalité des thérapeutiques ciblées est décevante

Tant par le prix des traitements

3000 à 5000 euros par mois

que par les examens moléculaires approfondis des tumeurs qu’elles exigent. (500 à 1000 euros par examen)

Ces nouveaux traitements sont peu ou pas utiles aux malades

Discordance majeure entre la réalité d’une très faible efficacité et leur présentation trompeuse sur les médias grand public (Tv, radio, journaux),

Et médicales (revues médicales, congrès et enseignements post universitaire)

Publicité trompeuse sans limites

 

Quelques drogues vedettes dans le cancer broncho pulmonaire vous sont présentées dans le diaporama

-Avastin

-Autres anti angiogenèses

-Anti kirosine kinases

Tarceva (erlitinib

Nexavar( sorafenib)

Iressa(gefitinib)

Giotrif (afatinib)…

 

  • Conclusion le seul traitement potentiellement curateur du cancer du poumon est local,
  • Les thérapeutiques ciblées, n’ont pas permis de guérir un seul malade et ont seulement parfois prolongé de qq semaines la durée de vie de qq malades au prix de complications nombreuses parfois léthales et de certains cas d’accélération de la maladie!Le cancer jadis maladie longue et pénible
  • depuis les thérapies ciblées trop souvent un cancer foudroyant!

 

 

  • autre exemple   médicaments innovants et cancer du rein

voir détails des pseudo drogues miracles et en conclusion :

cancers du rein état actuel de la science

le traitement optimal du cancer du rein est chirurgical

2°) en cas de métastase ou de tumeur non opérable des traitements médicaux peuvent être discutés. L’interféron et l’interleukine ont fait la preuve d’une utilité réelle mais modeste.

Les thérapies ciblées qui bénéficient d’une propagande considérable sont toxiques et n’ont jusqu’ici pas apporté de preuve réelle d’utilité pour les malades.

 

 

  • L’accélération de la mise sur le marché des médicaments a-t-elle été utile aux malades souffrant de cancer ?
  • La logique de l’accélération des processus d’AMM des nouvelles drogues depuis 20 ans repose sur un certain nombre
  • de mythes, d’illusions voire de « fake news
  • largement diffusés par les médias destinés à la population, les revues médicales et des experts qui vivent de l’industrie pharmaceutique
  • Ce sujet d’autant plus important que le coût du cancer en France correspond environ à 10% du budget de l’assurance maladie, soit 15 milliards d’euros annuels
  • Savoir comment et à quoi utiliser cet argent nous concerne tous, citoyens malades et bien portants
  • l’accélération de l’AMM des médicaments permettrait d’augmenter la survie des malades.
  • Cette affirmation publicitaire ne résiste pas à l’analyse des faits avérés
  • Ainsi Vinay Prasad, professeur de cancérologie à Chicago, a constaté dans le JAMA Internal Medicine :
  • “36 des 54 (67%) nouvelles drogues autorisées par la FDA entre 2008 et 2012 l’ont été sur des critères de substitution = allégés/ critères classiques
  • Mais seulement 5 de ces 36 médicaments ont été capables d’améliorer la durée de survie lors d’essais randomisés”.
  • L’efficacité d’une drogue à obtenir une réponse de la tumeur constitue une condition nécessaire à son utilité pour les malades, mais elle n’est pas suffisante
  • Références citées dans ce diaporama in : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/l-innovation-en-cancerologie-quels-202718

efficacité de la drogue à obtenir réponse de la tumeur

  • condition nécessaire, pas suffisante.
  • Une tumeur qui répond dans une localisation donnée (choisie comme critère dans l’essai pivot) peut parfaitement grossir ailleurs. Une tumeur stabilisée quelques mois[9]par un traitement peut mettre les bouchées doubles ensuite et rattraper le temps initialement perdu[10].
  • Les nouveaux traitements reçoivent leur AMM sans preuve réelle d’utilité, sur des données peu probantes
  • sans évaluation de leur balance avantages/risques.
  • obtention accélérée de l’AMM habituellement assortie de l’obligation de fournir des études complémentaires confirmant l’utilité du médicament
  • l’absence de présentation de ces études complémentaires constitue un motif légal de suspension de l’AMM
  • Mais, ainsi que le montrait déjà en 2009 un rapport du Government Accountability Office[17] (previous analysis)
  • près de 30% des 400 études complémentaires demandées n’ont pas été réalisées
  • sans que la FDA exerce systématiquement son autorité en suspendant l’AMM
  • un médicament mis trop vite sur le marché peut entraîner une diminution de la durée de vie

Ainsi dans l’essai SWOG 0023 les malades atteints de cancer du poumon qui ont reçu de l’Iressa [gefitinib] comme traitement de consolidation ont vécu en moyenne un an de moins que ceux qui ne recevaient qu’un placebo !

voyez le détail sur les diapos  jointes

 

  • Le mirage des thérapies ciblées s’étend au-delà du cancer

Rhumatologie, Hépatite, Alzheimer…

  • PolyArthrite rhumatismale
  • Les agents biologiques coûtent 16000 dollars par an par patient soit 120 fois plus que le traitement équivalent par drogues conventionnelles
  • La méta-analyse de 2010 démontre que l’ancienne association de 2 drogues à faible prix est aussi efficace,
  • Publiée 4 mois après les recommandations de l’ EULAR …milliards d’euros pour rien
  • Vaccins contre  »le cancer du col »
  • Médicaments anti Alzheimer: quand l’efficacité est jugée secondaire

Christian Lehmann n’a ainsi pas caché sa consternation face au discours du ministre «Marisol Touraine aura été: veule, stupide, consternante… Scrupuleusement attachée,, à faire de la santé publique une simple variable d’ajustement du politique ». « Marisol Touraine se retrouve devant un choix simple. Acter l’inutilité et la nocivité de ces médicaments, ordonner leur déremboursement (dans un premier temps), puis les modalités de leur arrêt de commercialisation (puisqu’il en va de la santé des malades). Ou bien satisfaire les lobbies, maintenir un statu-quo déclinant »

  • Les mythes justificatifs de prix délirants
  • Les prix ne sont en aucun cas justifiés par les coûts de recherche
  • le véritable coût de la mise au point d’un médicament serait de l’ordre de 100 millions de dollars soit huit fois moins que les chiffres avancés par l’ industrie pharmaceutique
  • Les bénéfices d’aujourd’hui ne feront pas les médicaments de demain.
  • Comment en est on arrivé là ?
  • La mondialisation a apporté une puissance financière colossale aux « big pharma » qui ont utilisé leur puissance en lobbying voire en corruption
  • Les firmes du médicament assurent l’essentiel du budget de l’enseignement post universitaire, des revues, et congrès médicaux, des sociétés savantes, et de nombreuses associations de malades,
  • Les firmes ont signé des contrats commerciaux avec la majorité des médecins leaders d’opinion et/ou experts
  • Elles se sont installées au marche du pouvoir politique par le chantage aux emplois et le financement des campagnes électorales
  • Les agences sanitaires créées pour assurer la sécurité sanitaire ont été invité à ‘soutenir l’innovation’
  • pour imposer de nouvelles stratégies thérapeutiques reposant sur la génétique

Alliance des pouvoirs médical et politique avec les big pharma

  • les agences sanitaires ont failli!

En acceptant la comparaison au placebo en lieu et place du meilleur traitement connu.

Afin de délivrer plus et plus vite des autorisations de mise sur le marché (AMM) sans attendre une évaluation réelle de son utilité pour les malades

 

 

  • En conclusion
  • il nous parait important que chaque citoyen concerné un jour par la rencontre avec le cancer, directement ou pour un proche, prenne le temps de s’informer -comme c’est théoriquement encore la loi-, de réfléchir aux différentes options possibles.
  • Les traitements éprouvés guérissaient à la fin des années 80 plus de 55 % des malades adultes atteints de cancer, et plus de trois quarts des enfants de moins de 15 ans, survie en rémission complète à 5 ans après le début du cancer (pas de trace décelable du cancer avec les moyens modernes de détection). Ils sont considérés comme guéris. Cela est confirmé à long terme.
  • traitements éprouvés encore possibles ! Demander qu’on vous les présente
  • association chirurgie (la +systématique possible et de qualité, parfois radiothérapie +/-chimiothérapie classique
  • adaptée dans le rythme, produits, durée à chaque type de tumeur, et à chaque patient et sa tolérance.
  • tts éprouvés largement publiés, diffusés dans congrès internationaux, revues des 50 années. Disponibles sur grande base de données internationales Pubmed libre d’accès à tous.
  • Disponibles mais savoir et savoir-faire des jeunes générations s’estompent, d’autant médecins+ étudiants dissuadés de lire vieux articles (+ de 3 ans..) considérés comme ringards et inutiles

 

  • Ces schémas thérapeutiques existent : ne faut pas croire que si vous refusez la molécule pseudo-miracle, il n’y a rien d’autres comme trop de patients le pensent
  • Il faut exiger au moins deux choses :
  • 1 – voir directement le chirurgien en consultation si tumeur solide
  • sans admettre le verdict « vous êtes inopérable » fruit d’une réunion pluridisciplinaire –RCP- à laquelle vous n’avez pas assisté.
  • si le chirurgien ne peut réellement vous opérer, voir le radiothérapeute pour obtenir un traitement local +/- associé aux médicaments
  • Le traitement local (chirurgie et/ou radiothérapie) est capital dans vos chances de guérison, y compris si vous présentez des métastases
  • Mais la « mode » est au refus de geste local pour les patients métastatiques, car évidemment comme cobaye d’une molécule récente, le résultat sera plus « pur » sans traitement local..
  • Il faut exiger de prendre le temps de la réflexion éclairée
  • 2- discuter avec votre cancérologue des
  • avantages et inconvénients du traitement proposé
  • versus les autres schémas publiés et prendre quelques jours pour méditer
  • Avec ces éléments vous pourrez prendre une décision éclairée et ne pas vous sentir embarqué dans le TGV du traitement.

 

 

 

 

 

 

 

 

COLLOQUE BOBIGNY 2017 résultats des études pivot en cancérologie sont-ils

CLIQUEZ SUR LE LIEN CI-DESSUS POUR VOIR LE DIAPORAMA

 

 

 

 

 

Les résultats précoces des études « pivot »[1] (nouveau terme pour essai clinique) en cancérologie sont-ils fiables au vu des publications à long terme de ces mêmes essais cliniques ? [2] [3]

Colloque_2017_bobigny-poster-SSP_G_DELEPINE colloque bobigny 2017 resultats-pivots

 

Résumé 

Introduction.

Les études pivots  (ou études cliniques ou encore essais thérapeutiques)  sont celles qui sont soumises rapidement aux agences du médicament pour obtenir l’autorisation express de mise sur le marché (AMM) d’une nouvelle molécule. Afin de tester la fiabilité de leurs résultats rendus après quelques mois, nous les avons comparés aux  données publiées tardivement pour ces mêmes études.

Matériel et méthodes.

Une recherche informatisée, avec pour mots clefs : Haute autorité de santé (HAS), Food and Drug Administration (FDA) , European Medication Agency (EMA) couplés à avastin, herceptine, erbitux, tarceva, nexavar, iressa, xalcori, giotrif, torisel, votrient, sutent, inlyta dans les cancers broncho-pulmonaires épidermoïdes, du rein, du colon, du sein et ORL, a été réalisé permettant de retrouver 42 études pivots correspondant à ces nouvelles molécules dites innovantes.

Nous avons ensuite recherché celles dont les résultats lointains précisant les durées de survie sans progression (= stabilisation tumorale), la survie globale et la toxicité ont été publiées (32), puis comparé les résultats des études pivot à ceux des derniers essais plus tardifs sur ces trois critères.

Résultats. Moins de 30% des résultats présentés aux agences de régulation, lors des demandes d’AMM, sont confirmés totalement par des essais ultérieurs. 20% d’entre eux sont confirmés partiellement. Les discordances constatées entre résultats initiaux et tardifs se fait toujours dans le sens d’une affirmation de plus grande efficacité de la molécule et de sa  moindre toxicité de la lors de l’étude pivot, que d’après les résultats tardifs.

Conclusions. En matière de thérapies ciblées des tumeurs solides, les résultats initiaux des études pivot sont trop rarement confirmés par les publications ultérieures. Ils se révèlent toujours plus favorables au nouveau médicament que les résultats finaux, témoignant que beaucoup d’essais ne représentent pas l’usage en population réelle et suggérant que certains résultats ont pu bénéficier d’un «embellissement» avant présentation aux agences de régulation.

 

 

 

Introduction

Depuis une quinzaine d’années, l’autorisation de mise sur le marché[4] (AMM) des thérapies innovantes (ou molécules dites ciblées) en cancérologie est prioritairement accordée selon un processus accéléré après une (ou parfois deux) études courtes dites études pivot, contre placebo sur peu de malades, jugées sur un critère de substitution[i]. Selon la doctrine « officielle », cette AMM accélérée prévoit que le laboratoire bénéficiaire présente des études complémentaires confirmant l’utilité de son médicament sous peine de perte ou de suspension de l’autorisation.

Notre étude vise à vérifier la fiabilité à long terme des résultats présentés précocément aux agences, l’efficacité du processus de contrôle et en particulier de vérifier que les études post commercialisation sont publiées, que leurs résultats sont compatibles à ceux de l’étude pivot et qu’en cas de discordance  l’AMM leur est supprimée.

Méthode

Recueil des données.

Une recherche informatisée systématique a été réalisée sur Medline et Google pour identifier les études pivot portant sur une des thérapies ciblées suivantes : avastin (bevavucimab), herceptin (trastuzumab), erbitux (cetuximab), tarceva (erlotinib), nexavar (sorafenib), iressa (gefitinib,), xalcori (crizotinib), giotrif (afatinib), torisel (temsirolimus), votrient (pazopanib), sutent (sunitinib), inlyta (axitinib),(qui regroupent environ 70% des prescriptions), dans le traitement des cancers pulmonaires non à petites cellules, du rein, du colon, du sein et ORL chez l’homme (soit environ 50% des cancers non hématologiques).

Cette recherche a été inaugurée par la consultation systématique des avis des agences de régulation telles que la Food and Drug Administration (FDA), l’agence européenne du médicament European Medication Administration (EMA), le NICE institut anglais, et la Haute Autorité de Santé (HAS) pour les drogues et les cancers étudiés. La lecture des résumés obtenus a permis de répertorier les articles décrivant les essais randomisés initiaux (études pivot) et l’actualisation de leurs résultats lors d’essais dont au moins un bras comportait une des thérapies ciblées étudiées comme traitement d’un des cancers de l’étude. Leur analyse complète et la prise en compte de leurs références bibliographiques a permis d’élargir la recherche des données en particulier sur la toxicité et la qualité de vie.

Outre les descriptions des essais et de leurs résultats par les investigateurs, nous avons utilisé les macro analyses sur les drogues étudiées, et les comptes rendus de congrès de sociétés savantes, tels que ceux de l’American Association for Clinical Oncology (ASCO), l’European Society for Medical Oncology (ESMO), de la société européenne d’urologie et les articles étudiant spécifiquement la toxicité des drogues et la qualité de vie.

Nous n’avons pas recherché les essais non publiés auprès des laboratoires pharmaceutiques ou des institutions concernés, des leaders d’opinion ou des investigateurs potentiels, car nous voulions n’utiliser que des données publiques et craignions les biais liés aux conflits d’intérêts de ces sources. Tous les essais répertoriés ont ensuite été examinés pour sélectionner ceux qui satisfaisaient les critères de cette étude.

Critères de sélection.

Pour l’évaluation des résultats à long terme, n’ont été retenus que les essais de méthodologie satisfaisante, portant sur au moins 100 malades, souffrant d’un des cancers précités, vus au stade métastatique et soumis à un traitement comportant une des thérapies ciblées étudiées. La survie sans progression, la survie globale et la toxicité devaient être réévaluées lors de l’actualisation des résultats ou des études post commercialisation.

Pour évaluer le risque de biais dans les essais pris en compte, nous avons suivi les recommandations de la fondation Cochrane portant sur le tirage au sort et l’administration du traitement à l’aveugle, l’évaluation de la réponse à l’aveugle et une description complète des résultats sans sélection a postériori.

Analyse statistique.

Depuis les travaux de Buyse, les macroanalyses d’essais thérapeutiques utilisent des tests statistiques privilégiant les données numériques sur les données qualitatives. Cette approche, mathématiquement justifiée , ne nous parait pas cliniquement pertinente dans le cas précis. En effet, peu importe aux malades que le taux de réponse objective, le gain de SSP[5] ou de survie globale (OS[6]) initiaux soient statistiquement corrélés aux gains de survie ultérieurs.

Cette corrélation n’a d’intérêt pour le malade que si le gain initialement publié est garant d’un gain de survie globale pertinent en durée[7] et en qualité et d’une balance avantages/risques favorable. Pour estimer la probabilité que les discordances constatées soient uniquement dues au hasard, nous avons utilisé le log rank test .

 

Résultats.

La recherche bibliographique a permis de retrouver 10554 références, de lire 2300 résumés, puis 360 articles détaillant 42 études pivot. Seulement 32 d’entre elles portant sur 16872 malades remplissent les critères de sélection et constituent la base de données de cette étude.

Les raisons principales du rejet des essais publiées ont été : le caractère incomplet des données publiées et un risque de biais trop important lors de l’actualisation des résultats. Le recueil des données concernant les 32 essais retenus a nécessité de comparer l’article princeps aux publications ultérieures (au total 132 articles et rapports).

Seulement 10 des 32 études pivots présentées aux agences de régulation lors des demandes d’AMM ont vu leurs résultats confirmés totalement par les essais ultérieurs. 6 d’entre eux sont confirmés partiellement.

La discordance entre résultats initiaux et tardifs porte avant tout sur la toxicité. Dans la moitié des cas (16/32), la toxicité annoncée par l’étude pivot est nettement sous-estimée. Dans un tiers des cas (10/32), le gain de survie globale est également surévalué. Le bénéfice de survie sans progression(=stabilisation tumorale)  est par contre généralement confirmé par les études post commercialisation.

Les discordances constatées entre résultats initiaux et tardifs se fait toujours dans le sens d’une plus grande efficacité alléguée ou d’une moindre toxicité rapportée de la nouvelle drogue dans l’étude pivot. Une telle discordance à sens unique ne peut pas être due au hasard (p< 0,0001).

Ces discordances biaisent l’évaluation de la balance avantages/risques et sont susceptibles d’expliquer en partie l’autorisation de mise sur le marché de thérapies plus toxiques qu’efficaces. Citons quelques exemples : l’avastin, l’iressa, le tarceva et l’afinitor dans le cancer du poumon, l’afinitor, le nexavar, le giotrif et le tarceva dans le cancer du sein, le styvarga, l’erbitux et le vectibix dans le cancer du colon, le votrient et le sutent dans le cancer du rein, l’erbitux dans les cancers ORL.

Le suivi des AMM montre enfin que très peu d’entre elles sont retirées, même lorsque l’actualisation des données montrent une balance avantages/ risque défavorable et même lorsqu’elle est actée par la Haute Autorité de Santé.

Discussion

Notre étude souffre de plusieurs limites : d’une part elle n’est pas exhaustive, elle ne porte pas sur tous les cancers ni sur toutes les thérapies ciblées. Elle n’envisage que cinq cancers et douze thérapies ciblées. Pour ces raisons, elle constitue plus un sondage qu’une macroanalyse classique.

Mais ses limites sont aussi sa force dans la mesure où elle se concentre sur la question que se pose tout clinicien : les résultats favorables d’une étude pivot constituent-ils la garantie d’une balance avantages/risques favorable pour les malades correspondant à l’indication de l’AMM ? Cette étude constate clairement que ce n’est pas le cas pour les thérapies ciblées étudiées confirmant, ainsi les travaux de Tannock[ii].

 

De multiples facteurs peuvent expliquer la non reproductibilité des études pivot que nous constatons dans cette étude. La sélection des malades inclus dans les essais réalisés pour obtenir l’AMM élimine les patients à risques et aboutit à un créer un échantillon peu représentatif de la population à laquelle s’adresse le médicament étudié et en particulier moins sensible aux effets secondaires.

Mais il n’est pas exclu que, comme dans le cas du vioxx, certaines complications soient volontairement omises sous l’influence des sponsors ainsi que le démontre Zarin [iii] Nielsen[iv] ou Seruga[v]. Notre étude retrouve une sous-estimation de la toxicité dans 50% des études pivot. Ce chiffre, très élevé est cependant inférieur à celui de Badillo qui l’estime à 67% dans 164 essais portant sur les traitements du cancer du sein[vi].

La surestimation fréquente du gain de survie globale que nous constatons peut résulter de la méthode de recueil de l’information[vii], ou de la date choisie par les expérimentateurs pour évaluer l’effet de la nouvelle thérapie de manière flatteuse, ainsi que l’a montré Haut[viii] mais elle suggère aussi que « l’embellissement » des résultats des études pivots ne porte pas seulement sur la toxicité[ix].

Sous-estimation de la toxicité et surestimation de la survie perturbent l’appréciation de la balance avantage/risque et la complaisance des agences du médicament et en particulier de l’EMA entraîne trop souvent la mise sur le marché de drogues qui se révèlent ultérieurement inutiles et toxiques et qui continueront néanmoins à être autorisées [x].

Dans les 5 cancers étudiés, la commercialisation des douze thérapies ciblées précitées n’a apporté qu’exceptionnellement un bénéfice clinique indiscutable pour les malades. Aucun des médicaments étudiés n’est parvenu à guérir des malades métastatiques. A peine un médicament sur dix (3/32) a permis de prolonger un peu la survie de malades souffrant de tumeurs avancées et/ou d’améliorer de manière pertinente leur qualité de vie. La commercialisation trop précoce de ces drogues s’est le plus souvent soldée par une toxicité accrue sans augmentation de survie globale[xi].[xii]

l’utilisation de ces drogues en adjuvant, pour des maladies localisées opérables, s’est également révélée inefficace (à l’exception de l’herceptine), confirmant la trop faible efficacité des thérapies ciblées étudiées.

Parfois même cette mise à disposition accélérée des thérapies innovantes s’est révélée franchement délétère (12 mois de survie en moins que le placebo lors de l’utilisation de l’iressa en consolidation[xiii], 12,7 mois de survie en moins pour les patients de l’essai luxlung 3 porteurs de la mutation EGFR L858R traités par giotrif (27.6 mois vs.40.3 mois), 3 mois de survie en moins que la chimiothérapie avec le tarceva dans les cancers du poumon sans sélection génétique[xiv], 45 jours de survie en moins et une dégradation de la qualité de vie lors de l’addition d’erbitux à la chimiothérapie des cancers du colon[xv]) du fait d’indications inadaptées qui auraient pu être évitées si une plus longue période d’essai avait permis de mieux préciser les indications possibles.

Une amélioration du processus d’AMM est nécessaire La commercialisation accélérée, sur des critères substitutifs peu représentatifs de la survie globale nuit plus souvent aux malades qu’elle ne leur est utile. Les critères d’acceptation des nouvelles drogues doivent être relevés pour mieux protéger la population[xvi] [xvii].

En particulier, les critères d’inclusion des patients dans les études pivot doivent permettent de réaliser des groupes de malades représentatifs de la population à laquelle s’adresse le médicament. Une attention accrue des agences est nécessaire pour s’assurer que les toxicités soient totalement rapportées. Les évaluations intérimaires et les publications trop précoces de données immatures doivent être limitées et ne plus être acceptées pour la délivrance d’AMM. Il parait enfin indispensable que des études post commercialisation soient réalisées par des organismes indépendants des firmes, afin de vérifier la véracité des résultats allégués lors des études pivot et de corriger éventuellement les AMM.

Conclusions.

Lors d’essais pivot (essais cliniques) de thérapies ciblées (molécules innovantes) en cancérologie, les résultats sont biaisés par la sélection des malades inclus. Leur présentation aux agences minore habituellement la toxicité et surestime fréquemment l’efficacité faussant ainsi l’évaluation de la balance avantages/ risques. L’AMM ne constitue donc plus un gage certain d’utilité pour les malades, et il est souvent plus pertinent d’utiliser préférentiellement des médicaments moins récents, pour lesquels on dispose d’informations confirmées.

[1]  « étude clinique (ou un essai clinique) : situation expérimentale au cours de laquelle on teste chez l’homme la véracité ou non d’une hypothèse. Essai clinique sur un médicament vise à mettre en évidence ou à en vérifier les effets et (ou) à identifier tout effet indésirable et (ou) à en étudier l’absorption, la distribution, le métabolisme et l’excrétion pour en définir l’efficacité et la sécurité d’emploi » : définition du LEEM http://www.leem.org/sites/default/files/EtUDES%20CLINIQUES20questionsmai200%5B1%5D.pdf. Malheureusement ces nouvelles études sont très rapides sur quelques mois,  et ne permettent pas le recul suffisant pour dépister les effets secondaires tardifs.

[2] https://docteur.nicoledelepine.fr/les-resultats-des-etudes-pivot-de-therapies-ciblees-en-cancerologie-des-tumeurs-solides-sont-ils-fiables-2/  Présentation au colloque de Bobigny sur surmédicalisation en avril 2017 diaporama disponible à l’adresse à copie-collé

[3] G. Delépine  N. Delépine , S Alkhallaf

[4] AMM

[5] Survie sans progression, nouvelle formulation de maladie stable ou SD stable disease.

[6] OS = overall survival ou survie globale

[7] Et non seulement de quelques jours comme trop souvent le cas.

 

Références médicales

[i] Biologics Clinical Trial Endpoints for the Approval of Cancer Drugs and Biologics U.S. Department of Health and Human Services Food and Drug Administration Center for Drug Evaluation and Research (CDER) Center for Biologics Evaluation and Research (CBER) May 2007

[ii] Tannock Relevance of randomised controlled trials in oncology. Lancet Oncol. 2016 Dec;17(12)

[iii] Zarin DA, Tse T. The effect of funding source on outcome reporting among drug trials. Ann Intern Med 2011;154(2):137-8

[iv] Als-Nielsen B, Chen W, Gluud C, Kjaergard LL. Association of funding and conclusions in randomised drug trials. A reflection of treatment effect or adverse events? JAMA 2003; 290: 921-28.

[v] Seruga.B Under-reporting of harm in clinical trials. Lancet Oncol. 2016 May;17(5)

[vi] F. E. Vera-Badillo, R. Shapiro, A. Ocana, E. Amir & I. F. Tannock Bias in reporting of end points of efficacy and toxicity in randomized, clinical trials for women with breast cancer Annals of Oncology 24: 1238–1244, 2013

[vii] Doria-Rose VP, Marcus PM, Miller AB, Bergstralh EJ, Mandel JS, Tockman MS, et al.  Does the source of death information affect cancer screening efficacy results ? A study of the use of mortality review versus death certificates in four randomized trials. Clinical Trials 2010;7(1):69-77

[viii] Haut ER, Pronovost PJ. Surveillance bias in outcomes reporting. JAMA 2011;305(23):2462-3.

[ix] Berger E.  Ghostwriters, data manipulation and dollar diplomacy: how drug companies pull the strings in clinical research. Ann Emerg Med 2008;52(2):137-9

[x] Banzi R, Gerardi C, Bertele V, Garattini S  Approval of drugs with uncertain benefit risk profiles in Europe”, Eur J Intern Med, 2015;26:572-84.

[xi] Light DW, Lexchin J. Why do cancer drugs get such an easy ride?

BMJ 2015;350:h2068

[xii] Apolone G, Tafuri G, Trotta F, et al. A new anti-cancer drug in the

market: good news for investors or for patients? Eur J Cancer

2008;44:1786–8.

[xiii] Karen Kelly, Kari Chansky, Laurie E. Gaspar, Kathy S. Albain, James Jett, Yee C. Ung, Derick H.M. Lau, John J. Crowley, and David R. Gandara Phase III Trial of Maintenance Gefitinib or Placebo After Concurrent Chemoradiotherapy and Docetaxel Consolidation in Inoperable Stage III Non–Small-Cell Lung Cancer: SWOG S0023 J Clin Oncol 26:2450-2456. © 2008

[xiv].Garassino MC1, Martelli O, Broggini M, Farina G, Veronese S, Rulli E, Bianchi F, Bettini A, Longo F, Moscetti L, Tomirotti M, Marabese M, Ganzinelli M, Lauricella C, Labianca R, Floriani I, Giaccone G, Torri V, Scanni A, Marsoni S; TAILOR trialists.Erlotinib versus docetaxel as second-line treatment of patients with advanced non-small-cell lung cancer and wild-type EGFR tumours (TAILOR): a randomised controlled trial. Lancet Oncol. 2013 Sep;14(10):981-8

[xv]  Colien Tol, M.D., Miriam Koopman, M.D., Annemieke Cats, et al Chemotherapy, Bevacizumab, and Cetuximab in Metastatic Colorectal Cancer N Engl J Med 2009;360:563-72.

[xvi]BEUC A FAST-TRACK APPROVAL FOR NEW MEDICINES – PATIENT SAFETY AT RISK? BEUC position on adaptive pathways Ref: BEUC-X-2016-066 – 01/07/2016

[xvii] “A C Davis, J Lexchin, T Jefferson, P Gøtzsche, M McKee   Adaptive « pathways” to drug authorisation: adapting to industry? BMJ 2016;354:

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