« À TOUS CEUX QUI SONT MORTS SEULS », par le DR Alain COLLIGNON
« L’ordre se lave les mains pendant qu’on cloue Hippocrate sur sa croix »
Vidéo à ne pas manquer pour comprendre tout ce qui s’est passé depuis trois ans en ce qui concerne le Covid19.
Merci à Alain Colignon qui a fait cette belle vidéo et à Pascal Sacré qui la diffuse largement, médecins belges qui (avec quelques rares autres dans plusieurs pays du monde) ont sauvé l’honneur de notre profession.
PRENEZ LE TEMPS DE L’ÉCOUTER ET DE LA PARTAGER.
Les pieds nickelés font de la science, dixit le PR Raoult à juste raison.
Le « virage vers les ténèbres » de la Science contemporaine
Commentaire du film par le réalisateur le DR Colignon
« L’aphorisme par lequel Richard Horton, éditeur du Lancet, évoque est le mobile central du court-métrage que j’ai réalisé. Ce court-métrage s’articule sur 2 sujets principaux relatifs à la corruption des scientifiques :
Le premier traite de la véritable criminalité scientifique avec l’exemple du Professeur Mandeep Mehra de la Medical School de Harvard.
Le second traite de la corruption “politiquement correcte”, avec le docteur Nicolas Dauby, du CHU Saint-Pierre, archétype du mensonge scientifique “sincère” ou “naïf”, banalisé et admis aujourd’hui par une paradoxale “néo-coutume” médicale.
Cette corruption plus insidieuse et difficilement détectable résulte davantage de la façon dont on sélectionne les experts que de leur manque de loyauté ou de sincérité… Un labo pharmaceutique n’est plus confronté aujourd’hui, à la nécessité d’acheter un médecin pour qu’il mente, pour qu’il trahisse sa pensée ou pour qu’il en nuance les conclusions. Il suffit que ce labo soutienne les scientifiques dont l’avis va dans le sens de ses intérêts et qu’il ostracise ceux qui émettent des opinions dangereuses pour ses cibles commerciales. En raison de ce “Cherry Picking” opportuniste, un médecin dont les travaux ne sont pas favorables à l’utilisation d’un produit ou d’un dispositif médical, n’a aucune chance d’être invité à un congrès, d’être lu par des reviewers, d’être soutenu dans ses recherches, d’être engagé dans une institution financée par le secteur privé ou d’être interrogé par les grands Médias. Il est et reste “invisible”… On retrouvera dans les congrès et dans les institutions de recherche, des médecins sincèrement favorables aux objectifs de ses sponsors, et c’est sans arrière-pensée qu’ils les serviront, parfois au mépris volontaire ou involontaire de la vérité. Les truands qui traînent des valises de billets ne sont plus vraiment utiles à un secteur qui a fait main basse sur les Universités, sur les instituts de recherche et sur les organes officiels comme Sciensano et l’OMS.
Le Président de l’Ordre de Bruxelles et du Brabant Wallon a courageusement pris l’initiative d’un débat déontologique le 4 février au Château du Lac à Genval. Il serait raisonnable d’y aborder l’important sujet des conflits d’intérêts, souterrains, lointains, apparemment inoffensifs et pourtant si délétères pour la santé publique avec sagesse, avec raison, avec sérénité. Mettra-t-il à l’ordre du jour, l’analyse méticuleuse de cette corruption larvée qui laisse grandir son invisible mycélium sous nos vérités les plus sacrées ? Empêchera-t-il ce symposium de se transformer en messe basse servie sur l’autel de la bienséance ? Si le docteur Melot a le courage, en vertu d’une charge ordinale qui fait de lui le maître supérieur de nos consciences, d’engager une lutte décisive contre la tyrannie de l’argent, il laissera assurément une trace dans l’histoire de notre admirable métier, qui doit se mettre inconditionnellement et sans la moindre ambiguïté, à l’entier et unique service du patient ».
APPEL CONTRE LA CORRUPTION EN SCIENCE ET SANTÉ DE 2002
Une épidémie de corruption sévit dans notre profession.
N’a pas été entendu malgré tous ceux qui suivront.
Les mises en garde ne furent pas entendues et la situation ne fit que s’aggraver comme l’explique le DR A. Colignon dans son film. Les livres, vidéos, éditoriaux s’accumulèrent dans le silence médiatique complet. Les professionnels se soumettaient pour ne pas risquer les ennuis des quelques résistants (refus de nomination universitaire, refus de publication d’études dans les revues ou dans les congrès internationaux). Nous avons tous vécu ce que raconte si bien le Dr Colignon. Une anecdote (rigolote ?) : un article capital sur le sarcome d’Ewing vers 1999 nous fut refusé pour « mauvais anglais » mais de fait c’était un article commun avec le célèbre et trop vite disparu le Pr américain G Rosen… Combien de patients auraient-ils pu bénéficier plus tôt de la chimiothérapie préopératoire facile et efficace et bénéficié d’une chirurgie conservatrice si ce papier novateur n’avait pas été censuré ?
À QUAND LA GRANDE LESSIVE ?
Marcia Angel a démissionné en 2004 puis son successeur en 2007 pour dénoncer la corruption des revues médicales les plus prestigieuses. Le pire est que les patients largement avertis, s’ils le souhaitent, font majoritairement l’autruche et préfèrent croire les mensonges bien présentés que la triste vérité. De tout temps, semble-t-il…
Car la corruption en médecine ne touche pas seulement certains leaders d’opinion et quelques revues. Depuis plus de 20 ans, elle s’est emparée des agences sanitaires devenues « captives »1 des seuls intérêts de l’industrie pharmaceutique expliquant des décisions de plus en plus discutables et l’apparition récurrente de scandales sanitaires de plus en plus catastrophiques. Après le scandale du sang contaminé, de l’amiante, du chlordécone, de l’hormone de croissance, le médiator a causé quelques milliers de morts, le Vioxx 60000 à 500 000 morts2 aux USA et les opioïdes encore plus (actuellement100 000 morts chaque année depuis 2020)34.
LA CORRUPTION TUE LA SCIENCE ET AUSSI BEAUCOUP DE MALADES !
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2023/01/4eme-de-couv-.jpg655871Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2023-01-30 13:08:262023-01-30 13:08:59CORRUPTION ET MEDECINE : un drame qui date de plus de deux décennies
Jusqu’à récemment l’éthique en médecine semblait concerner le respect du serment d’Hippocrate, le respect des conventions signées par la France comme la convention d’Oviedo, le respect du consentement éclairé. L’académie de médecine nous avait déjà surpris en juillet 2022 en disant que ne pas CROIRE en la science ne serait pas éthique… La religion scientiste et son intolérance inquisitoriale pointaient déjà le bout de son nez…
Est-ce éthique de faire soigner les hospitalisés par des soignants malades sous prétexte qu’ils ont accepté une injection expérimentale qui ne les empêche pas d’être contaminants ? Ou bien de respecter la liberté de choix de tout citoyen y compris celle des Blouses blanches qui ne sont pas des antivax (ils ont tous été vaccinés dans le passé et ont, presque tous, largement vacciné leurs patients) et qui sont généralement mieux informés que nos dirigeants de la balance avantages/risques des médicaments mis à leur disposition ?
On est interloqué par la prise de parole du nouveau ministre sur la réintégration des soignants :
« Accepte-t-on que des gens qui ne sont pas suffisamment protégés soient à proximité des gens les plus fragiles ? » Voilà la question soulevée par le ministre pour ce qui est de l’ordre sanitaire. « On meurt encore du Covid, tous les jours en France »
Lequel s’est ensuite longuement arrêté sur le second aspect, celui du « problème d’éthique professionnelle ».
Le même qui est « revenu » au ministre (une rumeur) « aussi par les soignants qui se sont fait vacciner », ont « tenu la ligne pendant deux ans » et ne comprendraient visiblement pas que leurs collègues non vaccinés puissent faire leur retour.
Pour démêler ce nœud, François Braun a expliqué avoir saisi la Haute Autorité de Santé, notamment sur la question des vaccinations obligatoires, ainsi que le Conseil national d’éthique. Ce n’est qu’en possession de ces deux avis que le ministre prendra sa décision, d’ici plusieurs mois.
Dans ce contexte, François Braun a aussi tenu à préciser que la situation ne concerne en vérité que « très peu de médecins » et « 1 050 infirmiers sur les 300 000 ». Il l’a donc assuré : ce n’est pas avec leur retour « qu’on va résoudre les problèmes de l’hôpital ».
Il est ahurissant de lire ces lignes semblant démontrer que le ministre est pour le moins mal informé1, en refusant l’hypothèse qu’il nous mentirait sciemment.2
Non, Mr le ministre, l’injection expérimentale ne protège pas du covid, voire rend plus fragile puisque tous les pays vaccinés sont beaucoup plus contaminés que ceux qui ont refusé la pseudovax de masse. Chacun en fait l’expérience avec ses proches injectés qui font un « covid » après chaque injection et le repasse généreusement à toute la famille. Non cette injection n’a jamais protégé personne comme la littérature internationale et les données officielles de l’OMS le démontrent abondamment.
Le même ministre qui prononce cette phrase : « Accepte-t-on que des gens qui ne sont pas suffisamment protégés soient à proximité des gens les plus fragiles ? » autorise les soignants injectés malades du covid « légèrement » à travailler… De qui se moque-t-on ? Les ARS n’en ont-elles pas averti le ministre ? Il est peu probable qu’un directeur d’hôpital autorise de son propre chef les soignants malades du covid même « légèrement » symptomatiques à approcher les patients, sans l’aval du directeur d’ARS, le grand manitou.
Le ministre a dit :
« On meurt tous les jours en France du covid ».
D’une part, les chiffres déclarés à l’OMS sont très bas avec une moyenne inférieure à 70 patients par jour déclarés covid, donc bien inférieurs par exemple à la mortalité des cancéreux de l’ordre de 500 par jour. De plus faudrait-il encore que ces morts affichés du covid ne soient pas simplement des morts d’autre chose AVEC le covid, et d’autre part que ce covid ne soit pas de fait un spike protéine syndrome, complication de plus en plus connue de l’injection et évidemment contagieuse3.
Pour affirmer ses dires, le ministre devrait exiger de ses services que soient communiqués au public les chiffres de mortalité covid19 chez les vaccinés en fonction du nombre de doses reçues, et chez les non vax. Pourquoi ce refus de transmission des résultats que communiquent les autres pays aux citoyens ?
On peut lire sur Telegram ce tweet hallucinant :
« Braun ment, il n’existe aucune statistique covid sur les morts :
Christine Cotton OFFICIEL (@StatChrisCotton) a tweeté à 4:14 PM on dim., nov. 20, 2022 :
Réponse EFFARANTE de la CADA commission accès aux doc administratifs au Pr Toubiana
Il n’existe aucune donnée relative au statut vaccinal covid des personnes décédées ?
Comment font-ils leurs études PROUVANT que le vaccin ⬇️la mortalité ?4
Mais Christine Cotton affirme :
« Une étude de plus qui prouve que le statut vaccinal des personnes décédées est bien disponible » 5
Le deuxième point abordé par le ministre est l’éthique. Parlons-en. Qu’est-ce que l’éthique médicale ?
On peut lire la définition du Larousse :
Les règles déontologiques, édictées dès le Ve siècle av. J.-C. (serment d’Hippocrate), en appellent aux notions de compétence, de générosité, de dévouement, de désintéressement et de secret médical. Les règles morales protègent le malade de la dérive que pourraient introduire en ce début de xxie siècle les grandes évolutions des sciences de la vie…6
Ou encore la mise au point du Pr Régis dans un journal féminin en juillet 2022 pour les citoyens 7 :
« Les lois permettent de maintenir des limites, des interdits, car ce qui est admissible pour un individu ne l’est pas forcément pour la société.
“On parle d’éthique médicale lorsque les acteurs de la santé sont confrontés à la question des limites du supportable, de la vie ou encore du savoir”, 8
Quels sont les principes de l’éthique médicale ?
L’éthique est fondée autour de quatre grands principes :
1. L’autonomie :le respect de la personne de son autonomie, sa capacité à être acteur et à décider de sa propre santé.
2. La bienfaisance : faciliter et faire le bien, contribuer au bien-être du patient. “Il est nécessaire de bien peser le rapport entre les bénéfices et les risques potentiels.”
3. La non-malfaisance : l’obligation de ne pas nuire. “Ne pas intervenir sur le corps du patient dans son accord libre et éclairé”.
4. La justice : apporter le même traitement de façon juste et/ou équitable à tous les patients. “Tout ce qui est possible d’être fait doit l’être pour tous et pas seulement pour certaines catégories de personnes.”
Qui doit respecter une éthique médicale ?
“L’ensemble des partenaires, qu’il s’agisse des professionnels de santé ou toute personne intervenant auprès de la personne malade, y compris le malade lui-même”, explique le membre du CCNE.
L’éthique appelle à réfléchir sur les valeurs autour d’un acte médical à l’inverse de la déontologie qui fixe des règles claires. (…)
La bioéthique concerne davantage les conflits de valeurs autour de l’avancée techno-scientifique dans le domaine du vivant comme la procréation médicalement assistée (PMA), la gestation pour autrui (GPA), le don d’organes… »
En bref, car la liste pourrait être longue. Qui a violé les règles d’éthique médicale depuis bientôt trois ans si ce ne sont les grandes organisations internationales qui ont imposé au monde des mesures coercitives, et des injections toujours expérimentales (jusqu’en 2023 au moins), et tous les gouvernements qui les ont diffusés dans les pays occidentaux essentiellement et tous les suiveurs muets comme en particulier, trop de médecins français, trop de journalistes incultes et soumis, associations, éditorialistes désinformés et/ou subventionnés par le pouvoir, etc..
Médecins muets ou, pire, assez fous pour critiquer les vrais savants du domaine à commencer par le PR Raoult, Montagnier, Henrion — Caude, Péronne, etc. Médecins violant la convention d’Oviedo et les principes éthiques de l’Association Médicale Mondiale en proposant aux citoyens un traitement expérimental sans le consentement libre et éclairé sanctifié par le code de Nuremberg après les drames des essais nazis dans les camps et qui devait garantir que jamais au grand jamais on ne referait dans les pays des essais sans consentement.
Le code de Nuremberg et toutes les conventions qui le rappelaient ont été violés par ceux qui ont « imposé » l’injection et tous ceux qui ont obéi en injectant ce produit génique aux citoyens en leur affirmant qu’il était sans danger ÉTHIQUE ? .
Les médecins et soignants qui ont injecté des résidents d’EHPAD par du Rivotril sur injonction des autorités sanitaires sous prétexte de symptômes compatibles avec un covid ont effectivement violé l’éthique la plus minimaliste et tué, en plus des 10 000 personnes non traitées, de nombreux soignants cassés à tout jamais après ce geste infâme.
L’éthique a été violée tout au long des 30 mois de ce faux récit covid sur l’absence de fiabilité des tests PCR fondés sur des taux d’amplification trompeurs, sur l’efficacité du confinement jamais démontrée depuis le Moyen-âge et de la fermeture des écoles, et pire encore sur la colossale exagération de la mortalité covid19 qu’un ministre a osé comparer à la peste pour affoler la population, sur l’interdiction faite aux médecins d’examiner et traiter leurs patients en les menaçant de sanctions de l’ordre instrumentalisé dans ce but.910
Des pages entières, et de nombreux livres 1112131415 ont été écrits avec d’innombrables références de travaux universitaires démontrant les mensonges répétés auprès des patients et la violation permanente de l’éthique médicale depuis bientôt trois ans.
LA RÉACTION DES AUTRES SOIGNANTS
Autre stupéfaction dans les propos de Mr Braun sur le prétendu refus des soignants injectés de recevoir du renfort des non injectés et du chiffre ridicule de mille soignants empêchés.
Comment un ministre peut — il être si mal informé par ses services ?
Voici les informations en direct du parlement européen :
Le chiffre annoncé par Michèle Rivasi est encore très en dessous de la réalité, mais il est devenu officiel !
Par Médecine du Sens Canal Info
« Une grave menace plane sur quiconque ne salue résigné, tête basse et dos voûté, les ignominies bavées par celui censé nous gouverner. Pris à la gorge, il a été décidé en haute instance que l’instinct de vie concourant à la sociabilité la plus primaire de chacun soit suspendu à la condition d’être vacciné et, pire encore, que soit humilié en son intimité et éloigné de la vie en société tout citoyen non vacciné ! Plus de 1 an ! Suspendu sans salaire, sans chômage ! Il est historique que des soignants soient suspendus pour leur refus d’un vaccin en phase d’expérimentation. Les gens ignorent-ils que des médecins, infirmières, soignants sont toujours suspendus, QUAND BIEN MÊME RIEN n’atteste de l’efficacité de leur mise à pied prolongée ? »
Plus de 240 témoignages dans ce film :
Les soignants sont en lutte pour la réintégration de leurs collègues
Courrier déposé à l’HAS par Huissier le 17/11/2022 : Pourquoi faut-il supprimer l’obligation de vaccination Covid des soignants et assimilés ? Par le Syndicat Liberté Santé
Et rappelons les mots du Dr Hodkinson ancien président du comité du Collège royal des médecins et chirurgiens d’Ottawa, spécialiste en pathologie, y compris en virologie, formé à l’université de Cambridge au Royaume-Uni
Pour mémoire, en août 2021, dans son débriefing FranceSoir BonSens.org, il revenait sur les discours de peur utilisés pour encourager la vaccination et évoquait entre autres, les différents scandales autour de Covid-19. « C’est scandaleux. C’est le plus grand canular jamais perpétré sur un public sans méfiance. La Covid n’est rien d’autre qu’une mauvaise grippe saisonnière. Ce n’est pas le virus Ebola. Ce n’est pas le SRAS.
C’est de la politique qui joue à la médecine, et c’est un jeu très dangereux. LES VACCINÉS SONT DES INNOCENTS QUI VONT AU MASSACRE », disait-il…17
Des sénateurs s’engagent >
Soignants suspendus : des sénateurs accusent le gouvernement « d’obstination coupable » malgré « l’agonie » des hôpitaux (le 20 novembre 2022)18
« Les personnels concernés par cette mesure sont bien plus importants que vous ne le prétendez : à côté des personnels suspendus, combien de libéraux interdits d’exercice, non comptabilisés parmi les “suspendus” ? Combien de demandes de mise en disponibilité ou de démission de la fonction publique par suite de cette mesure non comptabilisées parmi les “suspendus” ? Combien d’étudiants en médecine empêchés de poursuivre leurs études ? », lit-on encore.
Le document, qui cite également les personnels interdits d’exercer en téléconsultation et même de trouver un remplaçant durant leur suspension, qualifie ces mesures de « punitives » et « d’humiliantes » et non pas de « sanitaires ».
Et terminons par ce témoignage de Betty Infirmière, qui est suspendue depuis 431 jours par suite de son refus de vaccination :
15 sept 2021 – 20 Nov 2022
« J’espère un jour pouvoir me dire que ce n’était qu’un cauchemar. »
Elle est syndiquée, Déléguée du Personnel, membre CSE, CHSCT (Comité Hygiène et Sécurité au Travail) et Commission de Soins Infirmiers. Refusant la vaccination covid, elle convient, avec sa direction, d’une rupture conventionnelle.
« En mars 2020, j’ai vu tous mes collègues s’organiser, se rendre disponibles, volontaires, ne comptant pas leurs heures.
Nous avons tout donné de nos personnes, de notre temps. Tous, nous sommes fatigués.
Alors quand cette obligation d’être vacciné pour avoir le droit de continuer à travailler nous est tombée dessus, alors que nous côtoyons quotidiennement de nombreux virus, de maladies, et que nous sommes conscients que nous devons garder tout le temps un système immunitaire au top, nous n’avons pas compris.
Perso, je n’ai pas compris non plus le refus catégorique de la médecine du travail de ne pas me recevoir. Alors que mon médecin lui-même, ainsi que mon employeur, l’ont réclamé.
J’ai rencontré de nombreux soignants suspendus, ou en arrêt maladie, ou qui ont démissionné.
À l’unanimité il en ressort une très grande souffrance, parce que oui, cette pression et cette culpabilité que l’on veut nous faire porter sont insupportables, inhumaines.
Comment peut-on accepter que la France “vire” des pompiers, Médecins spécialisés, Médecins généralistes, Kinés, Sage-femmes, Puéricultrices, Infirmiers, Aide-soignants, ASH, Secrétaires médicales, Techniciens, Aides médico-psychologiques, Éducateurs, Laborantin, Ophtalmo, Opticiens… Et on nous accuse d’être des personnes irresponsables ? C’est le monde à l’envers et ce monde-là je n’en veux pas.
J’espère un jour pouvoir digérer ce que la France fait à tous ces professionnels de santé. »
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2022/11/delphes.jpg270268Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2022-11-30 11:39:112022-11-30 11:39:11Médecine, croyance, religion-science, et soignants suspendus où est passée l’éthique ?
MERCI A KAREN PROF DE MATHS QUI ECRIT SI BIEN AUX PARLEMENTAIRES POUR SAUVER LES SOIGNANTS ET LES CITOYENS EN MANQUE DE SOINS
PARTAGEONS SON APPEL OU ECRIVONS LE NOTRE, A VOTRE CHOIX, MAIS PORTONS CE CRI
La réintégration des soignants et la reconnaissance de l’injustice majeure qu’ils subissent depuis plus d’un an (pas de salaire et pas de chômage contre tout le droit du travail) permettrait de soutenir nos services exsangues par les interdits de séjour actuels.
De plus, en reconnaissant leur combat, leur courage, leur choix, cela soutiendrait aussi beaucoup de collègues en burn-out, en arrêt de travail ou passés à autre chose qui peut-être pourraient revenir également, touchés comme nous tous par le drame quotidien que vivent nos concitoyens cherchant à des centaines de km parfois (y compris dans le sud soi-disant surdoté) un service en état d’accueillir un patient en grande urgence.
Il est urgent d’imposer aux décideurs « les soins au système hospitalier » détruit par plus de quarante ans de bureaucratie galopante en réintégrant les soignants injustement mis à l’écart sous prétexte de les « punir de désobéissance » à un pouvoir aveuglé par une injection encore expérimentale jusqu’en 2023.
Que chacun joigne son député, son sénateur.
La situation est urgentissime tant pour les soignants, que pour les patients. Est-il supportable qu’un vieillard attende quatorze heures aux urgences sur un brancard à l’hôpital Pompidou dans le 15 ième arrondissement parisien, présenté comme le navire-amiral de l’APHP ?
Chacun connait des exemples identiques, il n’est point besoin de les multiplier mais d’imposer au pouvoir la réintégration des soignants, la mise à l’écart des cadres au service des ARS ( et donc du budget et des économies de sparadrap, de couches ou des compresses mais pas des patients !).. Remettons dans les services AU LIT DU MALADE, et les soignants suspendus, et les cadres qui harcèlent les personnels au nom des directions économes, les cadres cachés dans les nombreuses agences dites de santé.
Les mesures urgentes et efficaces sont listées depuis longtemps (lire par exemple soigner ou obéir écrit à l’attention des candidats à la présidentielle de 2017). La situation n’ a fait que s’aggraver, les causes sont les mêmes.
Ou le livre récent du DR Bernard Kron
18/11/2022 (2022-11-18)
Par Karen Brandin.
Chère Madame, cher Monsieur,
Vous avez été nombreux en avril dernier à nous exhorter à aller voter et nous nous sommes rendus aux urnes, même si ce n’est pas aussi massivement qu’attendu.
Vous nous avez ensuite encouragés à écouter attentivement les débats à l’Assemblée Nationale et comme vous, avec vous, nous avons veillé parfois jusque tard dans la nuit, tant nous étions désireux de rester au chevet d’une démocratie que l’on savait depuis des mois déjà, agonisante.
Comme vous nous y aviez encouragés aussi, nous avons joint, écrit à nos députés et nos sénateurs respectifs pour les mobiliser, les assurer de notre vigilance, de notre clairvoyance et les rappeler à leur rôle, leur devoir de porte-voix comme à celui de porte-parole.
En vain trop souvent.
Enfin, lorsque nous avons appris qu’en Italie les soignants non vaccinés allaient être réintégrés puisque c’est le mot consacré, nous avons naïvement cru que la France aurait la décence de ne pas s’entêter dans sa décision inique en plus d’être dégradante de bêtise, de priver un personnel simplement vaccino-prudent, de toute existence sociale. Nous avons naïvement espéré que la France aurait la décence de ne pas s’entêter dans sa décision absurde de SE priver d’un personnel dévoué et ô combien indispensable.
Nous avons eu la faiblesse de penser un instant que la liberté, l’égalité et la fraternité, à force d’être portées, d’être nourries par des voix discordantes exceptionnelles de courage, d’intelligence aussi, celles de médecins magnifiques dont certains ont abattu pour nous servir un travail d’exégèse titanesque de la littérature scientifique, auraient finalement raison de l’idéologie de l’injection génique, devenue injection magique.
Malheureusement, un an et deux mois plus tard, c’est-à-dire une éternité, la situation semble figée et le temps, comme ces soignants, ces pompiers, bel et bien suspendus. À croire que Carl Gustav Jung avait eu une prémonition et évoquait le gouvernement actuel lorsqu’il déclarait :
« Les gens pourraient apprendre de leurs erreurs s’ils n’étaient pas si occupés à les nier. »
Pire, nous apprenions hier via une communication de l’avocat David Guyon que certains praticiens ont été convoqués dans les commissariats, car suspectés de travail dissimulé. C’est-à-dire que l’on reproche finalement à ces citoyens d’oser survivre quand on souhaiterait de toute évidence les voir agoniser, expiant leur faute dans un dernier râle, suppliant qu’on les pardonne d’avoir osé défendre leur intégrité physique.
Faut-il rappeler qu’un soignant est avant tout un citoyen et qu’en tant que tel, il doit pouvoir, avant de se soumettre à un acte médical intrusif et définitif, donner son consentement « libre et éclairé » ?
Faut-il rappeler que ces soignants n’ont commis aucune faute professionnelle en faisant simplement montre d’une prudence et d’un esprit critique qui les honorent au contraire ? or :
« Si j’exécute ce serment et ne l’enfreins pas, qu’il me soit donné de jouir de ma vie et de mon art, honoré de tous les hommes pour l’éternité. »
(Hippocrate)
« Suspendus ; » le mot est terrible mais tellement réaliste dans un monde désormais de marionnettistes car la vie de ces femmes, de ces hommes de conviction continue bel et bien d’être « suspendue » à un fil : celui du bon vouloir d’un ministre de la santé sous influence de la HAS dont on peut d’ailleurs légitimement douter de l’indépendance. L’argumentaire avéré et désormais trans-partisan selon lequel la vaccination ne protège ni de l’infection, ni de la transmission est pourtant largement admis, mais rien n’y fait : pas davantage les tribunes, les témoignages que les manifestations organisées dans la capitale, rassemblements que le gouvernement semble percevoir comme une curiosité sans importance, un débordement marginal, voire tout au plus un simple gravillon dans sa chaussure. Rien de suffisamment gênant en somme, de suffisamment « collectif » non plus sans doute, pour entraver sa marche funeste.
Il faut bien avoir à l’esprit que parmi ces personnes empêchées de travailler, il y a des personnels de haute technicité engagés dans des domaines pointus (urgences, chirurgie, anesthésie) qui, en plus d’être indispensables puisque coutumiers des gestes qui sauvent, doivent impérativement avoir la possibilité d’exercer pour assurer leurs pratiques, affermir leur art et les techniques de prise en charge.
En plus d’une expropriation de biens puisque ces personnes ont été amputées de la totalité de leur salaire, il y a donc une expropriation des savoirs, des savoir-faire et des compétences. C’est inadmissible. C’est inadmissible depuis un an et deux mois.
Bien sûr, des vagues d’indignation naissent aux quatre coins d’une mer déjà tourmentée par un quotidien devenu difficile pour la plupart d’entre-nous, mais malheureusement, elles viennent toutes se briser sur le rivage de nos lâchetés, de notre individualisme.
La France des Lumières devenue France des Ténèbres est donc désormais plongée dans une insondable obscurité qui ne nous honore pas. Alors non, « ce n’est plus Versailles ici ». Ici désormais, c’est la France du mensonge avec sa litanie : « Tous vaccinés, tous protégés, » et celle des rituels, avec : « Je baisse, j’éteins, je décale. »
Il est donc urgent d’agir. Une poignée d’employés de l’entreprise Total a bien réussi le pari de bloquer tout un pays sur des revendications salariales. Comment imaginer, alors que nous sommes des millions, qu’il ne soit pas possible de décider d’une journée France morte où nous porterions collectivement le deuil de notre humanité ; une France figée, silencieuse, recueillie, jusqu’à l’obtention de la réintégration de l’ensemble de ces personnels ? Je compte sur vous et la nécessité de nous rassembler pour que cette action solidaire, loin de toute considération de parti, ne reste pas un vœu pieux.
J’ai conclu ma précédente tribune (https://nouveau-monde.ca/la-parole-en-danger/) par un extrait du célèbre film : « Le cercle des poètes disparus » ; c’est une autre réplique qui me vient aujourd’hui, oh capitaine, mon capitaine :
« Sommes-nous homme ou amibe ? »
Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur l’expression de mes sentiments, les plus respectueux.
Karen Brandin
Citoyenne — Enseignante – Docteure en mathématiques
signalons aussi
Les sénatrices Sylviane Noël et Laurence Muller-Bronn envoient une lettre au ministre François Braun pour exiger la réintégration des soignants suspendus et enchaînent dans celle-ci des arguments irréfutables!
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2022/11/DSC7662B.jpg13861732Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2022-11-20 12:35:022022-11-20 14:36:00Les appels à la réintégration des soignants se multiplient : partageons-les largement
Après la Belgique, la Grande-Bretagne, la Suisse, l’Alberta et New York, l’Italie vient de décider de réintégrer les soignants suspendus pour avoir refusé l’injection anti-covid. Combien de temps notre gouvernement continuera-t-il de s’obstiner à maintenir cette discrimination sans aucune justification médicale ?
L’exclusion des soignants vaccino prudents est une mesure médicalement infondée et inutile
Nous avons déjà souligné qu’il n’existait aune étude scientifique apportant le moindre début de soupçon de preuve que la pseudo vaccination des soignants était susceptible de diminuer le risque de contamination de leurs contacts. Ce gouvernement, qui a interdit la prescription de la chloroquine en prétextant qu’il n’existait pas de preuve de son efficacité contre le Covid, a pourtant imposé cette mesure en violation de sa prétention affichée de « suivre la science ». Le caractère infondé de la mesure vient d’être trois fois confirmé durant les trois derniers jours par la Cour suprême de l’état de New York, par le gouverneur de l’Alberta et par le chef du gouvernement italien.
La Belgique n’a jamais imposé d’obligation d’injection covid aux soignants1
L’obligation a été votée malgré l’opposition au projet de loi : « Ce n’est pas un projet de loi vaccination, mais un projet de loi de licenciement des soignants. Votre discours est celui de la brutalité », a dénoncé Catherine Fonck, tandis que Sophie Rohonyi parlait « d’une gifle aux héros de la crise. »
Mais elle n’a pas été appliquée, car jugée « non conforme au principe de proportionnalité », selon la Taskforce Covid, après avoir consulté le Conseil supérieur de la santé et le « Risk Assessment Group » (RAG), dans un avis diffusé le 2 mai 2022.
La Grande-Bretagne non plus
Le gouvernement britannique avait annoncé en novembre 2021 que la vaccination anti-Covid deviendrait obligatoire en avril 2022 pour les soignants. Mais elle a annoncé le 1er mars 2022 qu’elle renonçait à imposer le vaccin contre le Covid-19 à tous les soignants du public2.
L’Alberta a mis fin à l’obligation vaccinale des soignants depuis 6 mois3
Depuis le 10 mars 2022, l’obligation pour les employés de Services de santé Alberta d’être vaccinés a été supprimée. Les employés n’ont plus à présenter une preuve de vaccination ou un résultat négatif à un test rapide pour travailler. Les employés non vaccinés en congé forcé ont repris le travail.
Et depuis la reprise de travail des soignants non vaccinés, aucune poussée d’infection n’a suivi confirmant l’inutilité de l’obligation vaccinale a priori évidente puisqu’aucun des pseudo vaccins injectés n’est capable d’éviter les transmissions.
À New York, la réintégration dans l’emploi des personnels d’assainissement de la ville exclus pour refus des injections anti-covid expérimentales a été ordonnée par le juge Ralph J. Forzio de la Cour suprême de l’État.
New York City a licencié environ 1 700 employés après que le décret d’obligation de vaccination pour tous ses employés, de l’ancien maire Bill de Blasio. La plupart des personnes licenciées étaient des policiers et des pompiers. Le tribunal a estimé le 28/10/2022 que « le fait d’être vacciné n’empêche pas un individu de contracter ou de transmettre le COVID » et précisé :
« rien ne justifie de conserver une obligation vaccinale pour les employés et en même temps d’en exclure certaines professions telles que les athlètes et artistes ;cela est clairement arbitraire et capricieux ».
Pour ces raisons, le tribunal a ordonné la réintégration des employés non vaccinés avec paiement des arriérés de salaires45. Les responsables de la ville ont déposé un recours, de sorte que la réintégration en attente pour le moment. Mais les attendus du jugement sont clairs.
En Italie, Meloni réintègre les soignants vaccino prudents
Le gouvernement de l’ancien Premier ministre Mario Draghi avait rendu la vaccination obligatoire pour les enseignants et les agents de santé en 2021 et l’avait étendue à toutes les personnes de plus de 50 ans en janvier de cette année. Les refus ont été sanctionnés par une exclusion du travail sans solde pour les fonctionnaires, tandis que les Italiens âgés de plus de 50 ans qui refusaient les pseudo vaccins expérimentaux ont été condamnés à des amendes de 100 euros.
Quelques actions en justice contre ces sanctions médicalement infondées avaient obtenu justice. Un médecin avait été réintégré en juillet 2022 en Sardaigne par la juge Eleonora Carsana du tribunal de Tempio Pausania qui avait de plus ordonné qu’elle reçoive les salaires accumulés depuis le jour de sa suspension jusqu’au jour de sa réintégration effective6.
Mais devant l’incapacité démontrée des faux vaccins à empêcher les contaminations et les transmissions et le manque dramatique de soignants, le Premier ministre Melloni vient d’annoncer qu’elle allait réintégrer tous les soignants suspendus pour avoir refusé l’injection avec récupération des salaires. Et allant plus loin dans la dénonciation de la tyrannie sanitaire imposée par le gouvernement précédent, elle a déclaré qu’elle ferait rembourser les amendes dont ont été victimes les personnes âgées qui ont refusé les pseudo vaccins.
Il est troublant de constater que des mesures antidémocratiques majeures décrétées par un gouvernement qui se prétendait démocratique sont abrogées par une Première ministre que les médias français qualifient volontiers de fasciste. La volonté de défendre les libertés aurait-elle changé de camp ?
À ce jour, la France est le seul grand pays européen qui maintient cette exclusion des soignants qui refusent l’injection expérimentale. Contre toute logique puisque l’épidémie n’est plus guère mortifère et que seuls les fabricants de vaccins, leurs mercenaires et les organismes trop liés au pouvoir (haute autorité de santé et académie) osent encore prétendre qu’ils seraient susceptibles d’empêcher les transmissions.
Dans ce contexte mondial où l’échec complet des injections est maintenant patent pour les populations, les pseudo vaccins ne font plus recette, en France comme dans le reste du monde.
Actuellement, malgré une propagande permanente pour faire peur, moins d’un français sur 10 000 se laisse encore injecter quotidiennement.
Alors, pourquoi discriminer les soignants et pompiers qui ont toujours été conscients des enjeux médicaux et ont toujours accepté les vrais vaccins ?
Messieurs et Mesdames les députés, suivez l’exemple du reste du monde, votez une loi qui mette fin au scandale de la suspension des soignants et pompiers qui refusent l’injection expérimentale inefficace.
Leur réintégration est urgente pour tenter de renforcer les personnels hospitaliers, remonter le moral des troupes et stopper la désertification médicale. Ces personnels sont attendus avec impatience par leurs collègues, comme le prouve le dernier communiqué du syndicat National des Médecins Hospitaliers Force Ouvrière :
« IMPERITIE MINISTERIELLE ET COERCITION… Les patients ont besoin de médecins… Le maintien des suspensions, au titre de la loi du 5 août, prend un sens nouveau aujourd’hui : celui d’un acharnement déraisonnable. »
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2022/07/TOUCHE-PAS-A-MON-DOC.jpg602677Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2022-11-02 10:28:082022-11-02 10:28:08Réintégrons et indemnisons les soignants sans délai, comme les Italiens !
Le 15 septembre 2021, est entrée en vigueur l’obligation vaccinale pour certaines professions, excluant de leur vocation des milliers de soignants, d’ambulanciers et de pompiers vaccinoprudents sans indemnité, ni droit au chômage et à toute aide sociale visant à les transformer en SDF.
Cette obligation pseudo vaccinale n’a jamais eu le moindre intérêt médical
Il n’y a aucun article démontrant que les professionnels concernés constitueraient des vecteurs de transmission significatifs. Durant l’année 2020 (sans pseudo vaccins) les analyses des cas de contaminations nosocomiales répertoriés123ont surtout mis en cause les contacts mal protégés de malades de covid avec les autres : conditions d’attente aux urgences, ventilations insuffisantes des salles d’hospitalisation, l’utilisation inappropriée de l’équipement de protection individuelle chez les patients à haut risque…
Il est démontré (et même reconnu par le ministère) que les pseudo vaccins sont incapables de limiter les transmissions et de protéger les contacts. Les données de l’OMS ont même largement confirmé que les contaminations avaient été accélérées après les campagnes de vaccinations aussi bien en France :
Que sur l’ensemble du globe :
Comment des pseudo vaccins incapables d’empêcher les transmissions auraient-il pu protéger les contacts des professionnels qui, sans vaccin, ne contaminaient pas ? Que l’Académie de Médecine et la Haute Autorité de Santé aient pu prétendre qu’il fallait prolonger cette obligation démontre simplement qu’elles ont abandonné toute indépendance et se comportent en agences de justification des décisions de E. Macron, même lorsqu’elles sont contraires aux données acquises de la science.
L’argument avancé par la HAS : « les données de sécurité et d’efficacité en vie réelle des vaccins contre la Covid-19 autorisés en France sont en faveur de la vaccination en contexte Omicron » est du plus haut ridicule lorsqu’on observe l’échec total des pseudo vaccins contre ce variant en France, tel qu’il apparaît dans les données officielles de l’OMS.
Cette obligation vaccinale n’est qu’un acte extrême de censure
Les soignants et les pompiers chassés de leur profession ne sont pas des anti-vaccins : ils avaient jusqu’alors accepté tous les vaccins qu’on leur avait proposés et imposés, et avaient vacciné largement autour d’eux. En 2020, ils ont défendu les valeurs du soin au point d’être considérés, un temps donné, comme nos héros.
Ce sont des vaccino prudents qui ont rapidement compris que les injections n’étaient pas des vaccins (ils ne contiennent aucun antigène extrait du sars-cov2 ni aucune anatoxine), qu’il s’agissait de médicaments expérimentaux (les essais phase 3 ne seront pas terminés avant 2023) issus d’une technologie jamais utilisée en pathologie infectieuse et que leur mise sur le marché beaucoup trop rapide (10 mois au lieu de 10 ans) avait négligé les règles habituelles des essais de sécurité.
De plus, les professionnels ostracisés avaient constaté la mauvaise tolérance des injections chez leurs collègues très tôt vaccinés, mauvaise tolérance qui avait conduit la HAS à recommander de ne pas vacciner en même temps tous les soignants d’un même service pour ne pas perturber le fonctionnent dudit service. Ils avaient aussi observé les nombreuses complications post vaccinales : thromboses, accidents vasculaires, péricardites chez leurs patients à leur cabinet ou dans leurs ambulances et/ou véhicules de secours.
Il ne fallait pas qu’ils puissent témoigner de leurs constatations !
Les conditions de cette exclusion créent un précédent d’une extrême brutalité, invraisemblable en démocratie
Et totalement disproportionnées. Même si le ministre estimait qu’il fallait exclure des soins ces professionnels vaccino prudents, les conditions qu’on leur a appliquées sont totalement disproportionnées : pourquoi les priver des allocations chômage et du RSA sinon pour prendre leur famille en otage ? Vaccinez-vous, ou bien vous et vos enfants serez SDF !
De telles mesures n’avaient jusqu’ici été utilisées que par les pires régimes dictatoriaux, qu’ils soient communistes (contre leurs opposants politiques) ou nazis (contre les juifs, opposants, tziganes, etc..).
En ne protestant pas et en laissant se créer un tel précédent contre notre contrat social, les syndicats français, au-delà de la honte de ne pas les avoir défendus, ont pris le risque que la mesure soit utilisée contre les travailleurs dans d’autres conflits au cours desquels E. Macron déciderait « d’emmerder » ses opposants.
Cette obligation a dramatiquement aggravé le manque de soignants et de pompiers
Le manque de soignants n’est pas nouveau. En 2018, la Drees avait en effet constaté dans un rapport que les recrutements ne compensaient pas les départs et que le recul de l’âge de départ à la retraite ne suffirait pas à compenser les cessations d’activité.
L’obligation vaccinale a directement exclu de la profession au moins 15 000 professionnels expérimentés considérés comme héros lors de la première vague. Mais elle a de plus incité beaucoup de médecins à prendre leur retraite plus tôt que prévu et dissuadé de nombreux futurs soignants de s’engager dans une profession aussi maltraitée par le gouvernement.
Le manque de soignants n’a jamais atteint de tels sommets en France et peut provoquer l’effondrement du système de santé4. L’Organisation mondiale de la santé prévient :
« le remplacement des médecins partis à la retraite et des autres soignants sera un défi majeur pour les gouvernements et les autorités sanitaires dans les prochaines années ».5
On constate aujourd’hui les conséquences de cette exclusion de soignants pour les malades. À l’AP-HP, 1 000 postes d’infirmiers vacants et 18 % de lits fermés dans les hôpitaux de Paris6. Plus de 100 services d’urgence ferment la nuit. Et les déserts médicaux se multiplient même dans les zones où l’on ne manque ni d’école ni de commerces ni de spectacles comme la banlieue parisienne proche.
Le président Macron vient récemment de prétendre que l’exclusion des soignants n’a pas changé grand-chose à la pénurie de soignants et qu’il n’y a donc pas de raison de les réintégrer. Mais l’enquête du sénat7 vient de prouver que : le ministère n’avait pas de données en temps réel » sur le nombre de soignants ! Comme d’habitude le président vit dans son monde virtuel et affirme ce qu’il veut être sa vérité alors que les Français souffrent dans le monde réel.
Si on veut retrouver des soignants, il faut réintégrer les vaccino prudents injustement exclus, ce qui renflouera le pool global et sera un signe de changement de comportement envers les professionnels en poste, limitant ainsi l’épidémie de démissions et de suicides.
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2022/08/pompiers-suspendus.jpg759900Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2022-09-18 16:30:132022-09-18 16:30:13Triste anniversaire. N’oublions pas les soignants et pompiers suspendus
Comme l’a dit Marie Estelle Dupont, les pompiers ne risquent pas de contaminer les arbres, en feu de surcroit. Et les pompiers qui arriveront de l’étranger ne sont probablement pas tous vaccinés ! Encore une nouvelle discrimination, mais le ridicule ne tue pas !
@EnModeMacaron « Le vaccin ne protège pas de l’infection et de la contamination mais Macron ne réintègre pas les pompiers suspendus! La sénatrice Sylviane Noël veut la réintégration des pompiers suspendus alors que la France brûle! RT si tu soutiens cette demande »!
@DelormeEric2 « Pour faire face aux incendies la France reçoit le renfort de pompiers allemands grecs roumains autrichiens… sans aucune vérification de leur statut vaccinal quand 5000 pompiers volontaires français sont toujours suspendus! Mais quel est ce pays!#SoignantsSuspendus#incendies
Les soignants vaccino prudents ainsi que les pompiers, premiers témoins des désastres vaccinaux, ont été exclus du milieu médical, puis ostracisés parce que le ministre ne voulait pas qu’ils parlent, racontent leurs constatations, ni qu’ils servent d’exemple !
Maintenant les hôpitaux, les cliniques obstétricales ferment tandis que les déserts médicaux se multiplient aux dépens des malades.
Il n’y avait aucune raison sanitaire d’exclure les soignants vaccino prudents
Avant la mise sur le marché des vaccins, lors de la première vague, aucune étude n’a prouvé que les soignants constituaient une source notable de dissémination de la maladie. Les 300 covids nosocomiaux répertoriés en France sont dus aux conditions d’attente aux urgences et à l’absence de ventilation efficace des services.
Au moment où le gouvernement a imposé cette obligation, il reconnaissait lui-même que les pseudo vaccins n’empêchaient ni d’attraper la maladie ni de la transmettre donc que les injections des soignants ne pouvaient pas protéger les malades au vu des courbes d’évolution de l’épidémie mondiale publiées par l’OMS.
On pouvait s’en douter depuis plus d’un an, au vu de la flambée épidémique dans les pays précocement et massivement vaccinés, Islande, Royaume-Uni, Gibraltar, Israël alors que l’Afrique et Madagascar peu vaccinés ont beaucoup moins souffert.
Les vaccinés sont aussi dangereux pour les personnes qu’ils approchent que les non-vaccinés.
Les données sur le mois de juin 2022 de la Direction de la recherche, des études, évaluations et statistiques du ministère de la Santé laisseraient même envisager que la vaccination avec rappel augmente le risque d’infection. La proportion de tests positifs se révèle plus faible chez les non-vaccinés que chez les vaccinés avec rappel (788/100 000 vs 846) dans la catégorie des 40-59 ans, comme dans celle des 60-79 ans (584 vs 757).
Le gouvernement se réfugiait derrière la prétendue protection des formes graves qui s’est depuis elle aussi révélée fausse et qui ne pouvait en aucune manière constituer un argument d’obligation vaccinale.
Alors pourquoi le gouvernement a-t-il imposé cette obligation ?
Il n’y a aucune raison sanitaire de maintenir l’exclusion des soignants vaccino prudents
L’académie de médecine s’est opposée à une éventuelle réintégration des soignants non vaccinés sans aucun argument scientifique. Lorsqu’elle prétend qu’un « revirement mettrait en péril les malades fragiles », elle est incapable d’apporter la moindre étude clinique à l’appui de son affirmation infondée. Et son affirmation est d’autant moins crédible qu’elle a accepté que les soignants covid positifs continuent leur activité auprès de ces malades fragiles…
Elle se réfugie derrière des motifs psychologiques en prétendant croire que la réintégration nuirait au « climat de confiancequi doit exister entre soignants », alors que ceux qui travaillent encore n’attendent que d’être renforcés par leurs collègues et amis.
Elle fait aussi semblant de croire que la réintégration nuirait au « climat de confiance qui doit exister avec les patients » alors que ceux-ci préfèrent avoir des soignants expérimentés plutôt que des vigiles à l’entrée des hôpitaux et que la peur qui en paralyse encore beaucoup n’est pas la conséquence d’un danger réel, mais seulement de la propagande terrorisante qui se poursuit et qu’elle pourrait contribuer à calmer.
Lorsque les vieux retraités de la médecine qui constitue la majorité de l’académie prétendent que « la réintégration ne résoudrait pas les difficultés de l’hôpital », ils paraissent ignorer la réalité du terrain rappelée par les médecins en activité comme Gérald Kierzek[1], Jean-François Cibien, (président de l’intersyndicale Action Praticien Hôpital)[2], Yannick Neuder, Patrick Pelloux[3], Antoine Flahault[4] pourtant infatigable provax, le professeur Yonathan Freund, urgentiste à l’AP-HP…
« Outre la pénurie de soignants, il est dommage de se priver de compétences et de personnes qui ont donné parfois 20 ou 25 ans à leur métier. Aucune quantité n’est négligeable aujourd’hui. Dans une équipe à flux tendu, quand on enlève une ou deux personnes, c’est très compliqué… On a besoin de tout le monde pour assurer la qualité et la sécurité des soins. »
Quant à la HAS, on comprend mal la base scientifique de son avis, dont la conclusion est en contradiction avec l’exposé. Pour justifier le maintien de l’obligation vaccinale, les experts de la HAS prétendent en effet que « la protection vaccinale se situe entre 45 % et 55 % contre les infections symptomatiques dans les trois mois suivant l’injection » mais se contredisent plus loin en reconnaissant que « le niveau d’efficacité contre les infections après trois mois n’est pas précisément connu à ce jour ». L’absence d’indépendance de la HAS dont tous les membres sont nommés par les politiques a été démontrée ailleurs et fait peser bien des doutes sur la fiabilité de leurs avis.[5]
En réalité l’exclusion visait à empêcher que ces soignants et pompiers n’informent les patients avec des informations directes du vécu du terrain (qualifiées de complotistes)
La censure des médecins vaccino prudents, et leur diabolisation, ont commencé très tôt dans les médias excluants systématiquement ceux qui contredisaient les mensonges officiels (tels que l’utilité du confinement et d’autres mesures prétendument sanitaires telles que le masque ou la distanciation des écoliers [!], la qualification « vaccin » attribuée à des médicaments sans antigène ni anatoxine, la nature expérimentale des injections jusqu’en 2023, leur efficacité proclamée de 95 %, leur intérêt chez les enfants…).[6] Très vite après les premières injections, les ambulanciers, urgentistes, pompiers ont été frappés par les « accidents » type AVC, crise cardiaque qu’ils étaient amenés à prendre en charge. Et très rapidement ils ont été soumis au SILENCE imposé par leur hiérarchie sous peine de sanctions, voire de licenciement.
Les témoignages personnels et par les réseaux sociaux sont légion de ces personnes soumises à des pressions fortes et déstabilisatrices et dont l’état psychologique est aujourd’hui gravement perturbé, ajoutant à la peur vécue, un sentiment de culpabilité. Ils ont su tôt et n’ont rien dit, en dehors des plus « forts » qui ont osé refuser l’injection et se laisser suspendre et vilipender.
Cette censure des professionnels a été avouée et officialisée par la modification du code de la santé publique obligeant les médecins qui s’expriment à se conformer dorénavant à la propagande gouvernementale.[7]
Elle a été renforcée par le conseil de l’ordre qui a rétabli le délit d’opinion[8], poursuivi les médecins, et en a condamné pour la simple expression de vérités dérangeantes. Récemment une nouvelle charrette de médecins poursuivis est dénoncée d’autant qu’il s’agit de médecins ayant eu l’extrême audace de soigner et guérir leurs malades au nom du serment d’Hippocrate et contre l’interdiction du ministre Véran d’utiliser l’hydroxychloroquine et les antibiotiques contre ce petit virus (qui a l’outrecuidance de passer à travers les pores des masques imposés).
L’exclusion des soignants vaccino prudents et des pompiers est en réalité essentiellement un acte de censure visant à empêcher les professionnels du soin et de leur accompagnement, conscients de l’inefficacité et surtout des complications des injections rapidement apparues et constatées dans leur pratique quotidienne, d’en informer les patients. Les autres, demeurés dans le système, ont été soumis à la règle du silence absolu et du pseudo devoir de réserve. Demandez-leur !
Cette exclusion fait partie du plan de propagande pro vaccin mis au point avec un cabinet de conseil (McKinsey ?) utilisant la vieille technique des sociétés communistes d’exclure les opposants politiques de leur profession. Ont-ils pris des leçons auprès du PCC[9] ?
Cette haine contre les opposants à sa dictature sanitaire explique seule leur exclusion du chômage et de toute aide sociale visant à les transformer en SDF.
Seule cette haine contre les résistants peut justifier la persistance de l’obligation en France et en Italie alors que la quasi-totalité des pays européens voisins n’y a pas eu recours ou l’a supprimée
Traiter les soignants vaccino prudents d’antivax est une diffamation
Les soignants qui ont refusé les pseudo vaccins ne sont pas des anti vax : jusqu’à la mise sur le marché conditionnelle des injections expérimentales ils étaient à jour de leurs vaccinations et n’avaient jamais rechigné à administrer à leurs patients de vrais vaccins.
Les traiter d’antivax comme le font couramment ministère et médias constitue donc un mensonge et une injure destinés à les discréditer aux yeux de la population.
Les pouvoirs publics les ont désignés comme de dangereux irresponsables, des antisciences, un comble pour des médecins et infirmiers. L’équivalent, prétendaient-ils, « de matheux contestant les théorèmes les plus solides » alors qu’ils avaient scientifiquement raison.
Avec des vaccins qui empêchent mal la transmission contre Omicron, le refus de la réintégration des soignants vaccino prudents ne constitue donc pas une protection des patients contre le virus, mais une mesure de censure féroce contre la diffusion d’un prétendu « complotisme » dans les hôpitaux. Cette décision aggrave évidemment le vide hospitalier et l’incompréhension des équipes de plus en plus conscientes de la bêtise de cette exclusion sans argument scientifique, relevant d’un totalitarisme qu’ils devinent et ne voudraient pas voir.
Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale plaide pour l’apaisement :
« On est dans une société fragilisée, fracturée. On a besoin de retrouver de la cohésion, du lien social, du respect réciproque, de la responsabilisation, et je ne pense pas que cela se fasse en jetant le discrédit et l’anathème sur des personnes qui, au tout début de la crise, sont allées sur le terrain, dans les EHPAD, dans les services hospitaliers sans le moindre soutien, sans les moindres moyens. “Ces soignants ont été souvent considérés comme des héros. Et du jour au lendemain, les répudier d’une manière aussi rapide et brutale me pose problème”.
La réintégration des soignants non vaccinés, ainsi que d’ailleurs des pompiers réfractaires, qui seraient bien utiles sur le front des incendies de forêt, se révèle donc nécessaire. Le pragmatisme y rejoindrait la morale. Toutefois, pour calmer les craintes des patients ayant succombé à sa campagne de communication, il faudrait que les pouvoirs publics admettent avoir cloué au pilori pour rien de nombreux professionnels. Voire, via le pass sanitaire puis vaccinal, commis un chantage à l’emploi et à la vie sociale sur des millions de jeunes et piétiné allègrement leurs droits et libertés au prétexte de les empêcher de contaminer les personnes à risques… sans raison médicale valable ».
Il faut réintégrer immédiatement les soignants et les pompiers scandaleusement ostracisés et supprimer toutes les censures qui empêchent tout débat démocratique depuis plus de deux ans.
Heureusement des voix s’élèvent pour la réintégration des non-vaccinés y compris à l’Assemblée nationale !
[6] AUTOPSIE D’UN CONFINEMENT AVEUGLE, G ET N DELEPINE, ÉDITIONS FAUVES SEPT 2020[⮬]
[7] Le décret du 24 décembre 2020 modifiant l’Article R. 4127 — 19-1 du code de santé publique afin d’interdire aux médecins d’exprimer des opinions divergentes de la doxa officielle[⮬]
[9] Parti communiste chinois. N’oublions pas que notre gouvernement a suivi à la lettre les règles aberrantes de confinement appliquées en Chine, avant toute épidémie avérée et dangereuse démontrée en France. E. Macron nous expliquait, quelques jours avant d’imposer le confinement strict, qu’il fallait aller au théâtre, vivre normalement. Qui l’a fait changer d’avis en quelques jours ?[⮬]
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2022/08/pompiers-suspendus.jpg759900Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2022-08-12 12:05:592022-08-12 12:05:59Pompiers et soignants suspendus, opération de censure généralisée et mise en danger des Français
l’Académie de médecine et la Haute Autorité de Santé ne se déshonorent-elles pas en mettent la santé des Français encore plus en danger en refusant la réintégration des soignants vaccino prudents ?
Jadis ces deux institutions analysaient les faits avérés et se comportaient souvent en scientifiques. Mais depuis le covid, leurs avis[1] sont manifestement dictés par le souci de ne pas déplaire et de justifier le crédo politique gouvernemental. Elles se comportent en grands inquisiteurs du dogme officiel. La dernière manifestation de cette dérive antiscientifique est leur refus de réintégrer les soignants vaccino prudents.
Si les membres de ces deux institutions avaient voulu répondre objectivement à la pertinence de la réintégration des soignants, ils auraient dû évaluer :
1°) Le risque de contamination que représentent les soignants non vaccinés
2°) L’efficacité des vaccins à prévenir la transmission et à diminuer le risque de formes graves et de morts
3°) Les conséquences de l’exclusion des soignants sur leur déficit dramatique
Or curieusement leurs communiqués ne présentent aucune analyse argumentée des faits établis sur ces trois points cruciaux. Nous le ferons donc à leur place.
Les soignants sont-ils des vecteurs notables de contamination covid ? Non !
Les soignants seraient plus fréquemment atteints par la maladie que le reste de la population, mais comme ils se surveillent plus efficacement que les autres, qu’ils prennent davantage de précautions et qu’ils s’arrêtent précocement de travailler lorsqu’ils se sentent en phase d’incubation, ils ne représentent pas forcément un vecteur significatif de transmission de la maladie.
Le 23 juillet 2022, la base de documentation PubMed recensait 1242 articles répondant à « nosocomial covid ». L’analyse des articles recherchant l’origine de ces infections survenues à l’hôpital[2] montre que les causes les plus souvent retrouvées sont le non-respect des règles d’hygiène (lavage des mains) et le mauvais environnement des services (tout particulièrement le système de ventilation). Aucune de ces études n’incrimine les soignants comme source d’infection notable dans le monde réel.
Le cas d’un chirurgien infecté[3] qui n’a infecté aucun de ses contacts alors qu’il était porteur du virus comme d’ailleurs celui d’un ophtalmologiste[4] est assez démonstratif.
L’examen des infections nosocomiales d’un hôpital indien conclut ainsi :
« Malgré l’admission d’un grand nombre de patients COVID-19 et une proportion relativement importante de membres du personnel hospitalier testés positifs pour la maladie, la proportion de COVID-19 nosocomiale dans notre centre est restée faible. »
D’ailleurs avant l’apparition des pseudo vaccins, la prévention des infections covid par ces moyens traditionnels d’hygiène s’est révélée efficace que ce soit en Espagne[5] ou à Hong Kong[6]. Mais la croyance que les pseudo vaccins pourraient prévenir les transmissions risque d’inciter au relâchement de l’hygiène et d’augmenter les contaminations.
Accuser les soignants non vaccinés de constituer un vecteur de transmission significatif du covid ne repose sur aucun fait réel rapporté dans la littérature et repose sur un simple a priori quasi religieux.
Les députés pouvaient espérer mieux de ces institutions entretenues à grands frais par nos impôts !
Les pseudo vaccins sont-ils capables d’empêcher les transmissions ? Non !
Pour répondre à cette question, il suffit de consulter les données de l’OMS qui montrent que les grandes campagnes d’injection n’ont pas ralenti l’épidémie, mais au contraire l’ont plutôt stimulée. Au 19 juillet 2022 après un total de 12 219 375 500 doses administrées à près de 60 % de la population mondiale le rythme des contaminations a été multiplié par 3 passant de 8 millions par mois pendant les 10 premiers mois de l’épidémie (avant les vaccins) à 26,7 millions de nouveaux cas mensuels pendant les 18 mois de l’ère vaccinale.
L’aggravation paradoxale du risque d’attraper le covid quand on est vacciné a été initialement observée au Royaume-Uni. En 2021, entre les semaines 39 et 42, un total de 100 160 cas de COVID-19 ont été signalés parmi les citoyens de 60 ans ou plus. 89,7 % des contaminations sont survenues parmi les 89 821 Anglais complètement vaccinés contre seulement 3,4 % parmi les 3 395 non vaccinés.[7]
Cette augmentation des contaminations après vaccination s’observe dans l’ensemble des 185 pays qui ont publié leurs taux de vaccination et de contamination et confirme que « plus on est vacciné moins on est protégé » !
En Israël, une épidémie nosocomiale a été signalée impliquant 16 travailleurs de la santé, 23 patients exposés et deux membres de la famille. La source était un patient COVID-19 entièrement vacciné. Le taux de vaccination était de 96,2 % chez l’ensemble des personnes exposées (151 soignants et 97 patients). Quatorze patients entièrement vaccinés sont tombés gravement malades ou sont décédés, les deux patients non vaccinés ont développé une maladie bénigne.[8]
Les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis ont identifié comme des « comtés à transmission élevée » quatre des cinq comtés présentant les pourcentages les plus élevés de population entièrement vaccinée (99,9–84,3 %)[9]
Cette aggravation paradoxale du risque de contamination après vaccination a été soulignée par d’autres auteurs dans des revues médicales à comité de lecture[10][11]
En France on a observé aussi cette évolution paradoxale avec un nombre mensuel de contaminations multiplié par 6 depuis les injections :
L’obligation vaccinale des soignants est incapable de protéger les patients. Au lieu de diminuer le risque de contaminations des malades, l’obligation vaccinale des soignants paraît donc même susceptible de l’augmenter !
Les injections diminuent-elles le risque de forme grave et de mourir ? Non !
La consultation des données de l’OMS dément là encore totalement la propagande gouvernementale reprise par l’Académie de médecine et de la HAS qui prétendent, sans rapporter de faits avérés autres que les communiqués biaisés d’Epiphare que les injections protégeraient des formes graves.
Les formes graves sont celles susceptibles d’entraîner la mort et la mortalité observée en représente un témoin fiable. Or depuis les injections la mortalité globale n’a pas diminué dans les pays les plus vaccinés bien au contraire.
Cette courbe des mortalités au 23 juillet 2022 issue des données publiées par l’OMS les situe entre 2000 et 3000/million dans les pays champions des injections contre 183/million en Afrique très peu vaccinée, mais apôtre des traitements préventifs ou précoces par antipaludéens ou artémisine.
Cette aggravation de la mortalité Covid devient plus évidente quelques mois après l’injection. Initialement remarquée en Grande-Bretagne où, depuis avril 2022, d’après l’Office National des Statistiques plus de 90 % des morts covid touchent les multi vaccinés.
Elle s’observe maintenant aussi en France. Depuis juin 2022 la mortalité attribuée au Covid atteint 3/10 000 000 chez les non-vaccinés contre 4/10 000 000 chez les vaccinés.[12]
Les soignants qui ont refusé les injections ne sont pas des antivax comme les qualifient mensongèrement le gouvernement et les médias. Avant la crise covid ils avaient tous accepté les vaccins prévus par leur fonction, les avaient conseillés et souvent injectés à leurs patients.
Mais mieux informés que la population, ils n’ont pas voulu se faire injecter un médicament expérimental de plus issu d’une technique jamais utilisée en pathologie infectieuse avant la publication complète des résultats des essais phase 3 (prévue pour février 2023). Leurs inquiétudes avaient d’ailleurs été ravivées par les complications post injections qu’ont subies leurs collègues vaccinés avant eux.
Ces soignants ont appliqué le principe de précaution : ce sont des vaccino prudents et les très mauvais résultats actuels des pseudo vaccins montrent qu’ils avaient malheureusement raison.
« Depuis le mois de septembre, nous sommes mis en marge de la société et précarisés pour avoir simplement fait un choix légitime qui est celui de préserver notre intégrité physique en refusant ces injections»
Les appels de certains à « punir les non injectés » sont donc médicalement stupides et éthiquement nauséabonds. Comme ils concernent des médicaments expérimentaux, il s’agit d’un essai non déclaré réalisé sans consentement libre et éclairé, ce qui réitère les pratiques des expériences vaccinales nazies qui ont justifié plusieurs condamnations à mort des médecins qui les ont pratiquées.[14]
Dans cette propagande pseudo vaccinale scientifiquement infondée se disputent l’ignorance et la corruption qui mettent la vie de la population crédule en danger comme le rappelait récemment le Lancet
Les avis infondés de l’Académie de médecine et de la HAS aggravent le manque dramatique de soignants et mettent en danger la vie des Français.
Actuellement plus de 120 services d’urgence ne peuvent plus fonctionner normalement[15] et de nombreuses interventions chirurgicales nécessaires sont retardées faute de personnel et les déserts médicaux se multiplient partout en France. Et la seule solution proposée par le ministre Braun est la fermeture des urgences la nuit !
Le manque chronique de soignants dû aux salaires insuffisants et à la gestion bureaucratique purement financière de plus en plus tatillonne n’est pas nouveau. Il a été dramatiquement aggravé par la gestion autoritaire de la crise Covid dévalorisant les médecins généralistes, leur interdisant de prescrire selon leur conscience, instaurant une censure sévère avec création d’un délit d’opinion.
La goutte d’eau responsable de la catastrophe actuelle est l’obligation « vaccinale » d’un médicament totalement expérimental issu d’une technique expérimentale en infectiologie. En plus des 15 000 soignants officiellement interdis d’exercer, de nombreux médecins ont préféré prendre une retraite anticipée, et certains soignants en formation ont interrompu leurs études aboutissant à un déficit réel proche de 50 000.
Il existe actuellement en France largement suffisamment de soignants diplômés (312 172 médecins), mais la densité des médecins en activité baisse et certains modes d’exercice sont boudés (urgentistes, anesthésistes, chirurgiens). La suppression de l’obligation « vaccinale » ne déciderait pas tous les soignants qui l’ont refusée à reprendre leur activité, car la discrimination ignoble dont ils sont encore victimes les a profondément marqués, mais le retour de même de seulement la moitié d’entre eux soulagerait le système sanitaire en rupture.
Le refus de l’Académie de médecine et de la HAS de réintégrer les soignants vaccino prudents pérennise le manque de soignants et mettent en danger la santé des Français. Cet été et à l’automne prochain, si vous trouvez les urgences de votre hôpital fermées et s’il n’y a plus de médecin dans votre région transformée en désert médical, vous pourrez en remercierles ayatollahs de l’Académie de médecine et de la Haute Autorité de Santé
[2] Grimalt JO, Vílchez H, Fraile-Ribot PA, Marco E, Campins A, Orfila J, van Drooge BL, Fanjul F. Spread of SARS-CoV-2 in hospital areas. Environ Res. 2022 Mar;204(Pt B):112074. doi: 10.1016/j.envres.2021.112074. Epub 2021 Sep 20. PMID : 34 547 251 ; PMCID : PMC8450143.[⮬]
[3] Gallo O, Peris A, Trotta M, Orlando P, Maggiore G, Cilona M, Trovati M, Locatello LG. Epidemiological analysis of a COVID-19 outbreak associated with an infected surgeon. Epidemiol Infect. 2021 Mar 25;149:e77. doi : 10.1017/S0950268821000650. PMID: 33762038; PMCID: PMC804238[⮬]
[4] Saban O, Levy J, Chowers I. Risk of SARS-CoV-2 transmission to medical staff and patients from an exposure to a COVID-19-positive ophthalmologist. Graefes Arch Clin Exp Ophthalmol. 2020 Oct;258(10):2271-2274. doi: 10.1007/s00417-020-04790-w. Epub 2020 Jun 21. PMID : 32 567 041 ; PMCID : PMC7306185[⮬]
[5] Caro-Martínez E, Abad-Collado S, Escrivá-Cerrudo B, García-Almarza S, García-Ródenas MDM, Gómez-Merino E, Serrano-Mateo MI, Ramos-Rincón JM. Nosocomial COVID-19 Infection in a Long-Term Hospital in Spain: Retrospective Observational Study. Medicina (Kaunas). 2022 Apr 21;58(5):566. doi: 10.3390/medicina58050566. PMID : 35 629 983 ; PMCID : PMC9143631.[⮬]
[6] KL, Yuen KY. Multipronged infection control strategy to achieve zero nosocomial coronavirus disease 2019 (COVID-19) cases among Hong Kong healthcare workers in the first 300 days of the pandemic. Infect Control Hosp Epidemiol. 2022 Mar;43(3):334-343. doi: 10.1017/ice.2021.119. Epub 2021 Mar 19. PMID: 33736729; PMCID: PMC8060541.ôle des infections Hosp Epidemiol[⮬]
[8] Shitrit P, Zuckerman NS, Mor O, Gottesman BS, Chowers M. Épidémie nosocomiale causée par la variante SARS-CoV-2 Delta dans une population hautement vaccinée, Israël, juillet 2021. Euro Surveill. 2021 ; 26 (39) doi : 10.2807/1560-7917.ES.2021.26.39.2100822.[⮬]
[9] Subramanian SV, Kumar A. Increases in COVID-19 are unrelated to levels of vaccination across 68 countries and 2947 counties in the United States. Eur J Epidemiol. 2021 Dec;36(12):1237-1240. doi: 10.1007/s10654-021-00808-7. Epub 2021 Sep 30. PMID: 34591202; PMCID: PMC8481107[⮬]
[10] Kampf G. The epidemiological relevance of the COVID-19-vaccinated population is decreasing after booster vaccination, as shown by incidence rate ratios-author’s reply. Lancet Reg Health Eur. 2022 Apr 4;16:100376. doi: 10.1016/j.lanepe.2022.100376. PMID: 35392451; PMCID: PMC8978700. https://www.thelancet.com/action/showPdf?pii=S2666-7762%2821%2900258-1[⮬]
[11] Bohnert JA, Ulm L, Hübner NO, Seifert U, Becker K, Kramer A. The epidemiological relevance of the COVID-19-vaccinated population is decreasing after booster vaccination, as shown by incidence rate ratios. Lancet Reg Health Eur. 2022 May;16:100372. doi: 10.1016/j.lanepe.2022.100372. Epub 2022 Apr 11. PMID: 35434686; PMCID: PMC8995670. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/35434686/[⮬]
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2022/03/MaskVador.jpg21481337Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2022-07-26 12:05:252022-07-26 12:05:25HONTE A LA HAS EMANATION DU POUVOIR DE REFUSER LA REINTEGRATION DES SOIGNANTS
La non-réintégration des #SoignantsSuspendus dans un système hospitalier à l’agonie est au-delà de la faute politique. En l’état de la science sur les vaccins Covid et de leur incapacité à protéger de la maladie, il s’agit d’un crime organisé !
11:57 PM · 31 mai 2022·Twitter @medicalfollower
Questionnaire aux candidats. Les mettre au pied du mur pour savoir de quel côté ils seront : soignants-soignés ou gouvernement ?
La santé dont on nous rebat les oreilles pour dire que l’été sera chaud dans les hôpitaux publics en l’absence d’un nombre suffisant de soignants et de médecins est cruellement absente des législatives. L’exigence de réintégration des soignants abusivement suspendus sans justification scientifique devrait être au premier plan de tous les programmes.
Notons que la Martinique a voté à l’unanimité la réintégration des soignants.
Un candidat en Essonne aux législatives nous informe que sur douze candidats il serait le seul à mettre la santé au cœur de son programme dans sa circonscription.
Malheureusement nous craignons que ce soit le cas général
Nous vous proposons donc sur suggestion d’un correspondant motivé J H. des questions à poser à vos candidats dont certaines sont capitales comme la réintégration des soignants. Une réponse à chaque question par oui ou non est intéressante, mais libre à vous de demander en direct à l’occasion d’une rencontre un développement justifiant leurs réponses.
Voici les questions proposées :
12 questions aux candidats aux élections législatives sur les mesures urgentes à prendre en matière de santé.
OU AU SITE DE PUBLICATION DE L’ARTICLE à votre choix ou de publier un article vous-même sur ce sujet
Si les réponses sont suffisamment nombreuses, nous vous en ferons un compte-rendu.
Question n° 1
Rendrez-vous aux médecins leur liberté de soigner conforme au serment d’Hippocrate ?
OUI — NON
Question n° 2
Vous opposerez-vous à toute décision de l’exécutif de rendre la vaccination obligatoire ?
OUI — NON
Question n° 3
Vous opposerez-vous à toute décision de l’exécutif de rendre les tests obligatoires ?
OUI — NON
Question n° 4
Vous opposerez-vous à toute décision de l’exécutif de remettre en place un confinement ?
OUI — NON
Question n° 5
Exigerez-vous le retrait immédiat de l’arrêté du 25 mai 2022 qui interdit le traitement de la variole du singe ?
OUI — NON
Question n° 6
Supprimerez-vous immédiatement le passe sanitaire à l’entrée des hôpitaux ?
OUI — NON
Question n° 7
Abolirez-vous l’obligation du masque à l’hôpital pour les soignants et les soignés ?
OUI — NON
Question n° 8
Réintégrerez-vous les soignants suspendus immédiatement et en leur versant tous les salaires en retard qui leur sont dus ?
OUI — NON
Question n° 9
Libérerez-vous les soignants en général et les infirmières en particulier de la « persécution » des cadres qui les empêche de se consacrer pleinement aux malades ?
OUI — NON
Question n° 10
Paierez-vous décemment les médecins et les soignants en général ?
OUI — NON
Question n° 11
Redirigerez-vous vers les soins plutôt que vers la bureaucratie les 11,2 % du PIB actuellement utilisés pour la Santé ?
OUI — NON
Question n° 12
Mettrez-vous un terme à la gestion « entrepreneuriale » et à l’obsession des « économies » dans les hôpitaux publics et privés ?
OUI — NON
IL EST URGENT D’INFORMER NOTRE NOUVELLE MINISTRE DE LA SANTÉ SUR LES VRAIES RAISONS DE LA CHUTE DU SYSTÈME DE SANTÉ
Nous réinsistons sur les points principaux déjà évoqués :
« À partir d’une certaine masse critique, une bureaucratie tend à croître de façon automatique, sans rapport avec le réel, échappant à toute autorité. »[1]
Mmes, Mrs, vous prenez la décision de devenir nos représentants si les citoyens vous élisent.
Nous voulons attirer votre attention sur la tragique situation du système de santé français détruit en moins de 20 ans par la bureaucratie galopante ayant évincé les professionnels de santé dans l’organisation, et sur les décisions à rendre rapidement pour le sortir du gouffre.
Il est impossible en quelques lignes de tout détailler, mais quelques points sont fondamentaux à expliquer aux Français que vous rencontrerez qui n’ont pas toujours compris ce qui se passe et mettent la cause sur « l’argent ».
L’argent existe : 11,2 % du PIB utilisé pour la santé
Il faut rediriger l’argent vers les soins en dégraissant la bureaucratie énergivore, coûteuse, et paralysante : trop d’agences de santé doublons, 18 ARS dictatoriales et doublant le rôle des directions hospitalières, trop d’observatoires et autres. Tout cela est connu, détaillé dans rapports sénatoriaux, articles, livres multiples depuis deux décennies.[2]
Il faut le courage politique coupant ces structures inutiles et toxiques et répartir le personnel administratif dans d’autres secteurs (juridique par exemple) et remettre les nombreux soignants égarés dans les agences[3][4][5] auprès des patients.
Rendre la liberté de soigner
Pour les médecins la liberté de prescription est capitale.
2020. C’est la première fois dans l’Histoire qu’un politique se permet d’interdire une ordonnance d’un médicament (en plus connu depuis 70 ans) et en même temps d’imposer un pseudo vaccin en essai thérapeutique sans recul. Tout laisse penser que les documents PFIZER (enfin disponibles) étaient connus d’emblée par la FDA, l’EMA et probablement l’ANSM et donc par nos chefs d’État. Ces documents établissaient dès 2020 qu’ils étaient trop peu efficaces et dangereux.
Ils savaient d’emblée que le vax était toxique (1200 morts dans les premiers mois de l’essai initial) et inefficace.[6][7]
La vraie médecine a été violée par nos gouvernants suivant les directives de l’OMS contraires à la science.[8][9]
Pour les soignants en général et les infirmières en particulier il faut supprimer la persécution des cadres qui empêchent de se consacrer aux malades. Ces cadres qui gèrent les plannings de façon insupportable, etc., perdent leur temps utile en multiples réunions sans intérêt, et les contrôles permanents des « traceurs » qui conduisent les infirmiers par ex à passer 4 h par jour sur l’écran. Cocher un médicament sur un tableau ne prouve pas qu’on l’a donné et n’a donc aucun intérêt sinon de perdre du temps de soin au lit du malade et d’humilier le soignant.
En ville, il faut de même supprimer la persécution des contrôles permanents par les ARS et la CNAM qui désorganisent le travail du médecin, kiné, psychologue ou autre.
Il faut bien sûr compléter cette liberté retrouvée par des salaires décents qu’il suffit d’aligner sur les moyennes des pays de l’ouest de l’UE qui les attirent, et ne pas compter sur de petites augmentations ou primes à la suite d’un scénario Ségur répétitif[10][11] qui n’a rien résolu.
Pour embaucher, il faut des volontaires !
Les politiques qui croient pouvoir embaucher X soignants n’ont pas compris qu’ils ne les trouveront pas sans leur rendre leur liberté de soigner et de s’organiser tant en ville qu’à l’hôpital : les postes vacants se multiplient de jour en jour et les mesures discriminatoires récentes contre les non-vaccinés n’ont fait qu’aggraver largement la situation.
Il n’existe plus de médecine libérale en France, les ukases, accréditations, normes sont les mêmes dans tous les secteurs, public comme privé. Croire, comme l’a dit le président de la FHF, qu’obliger les médecins libéraux à prendre des gardes de nuit pourrait être efficace montre qu’ils n’ont rien compris à l’état d’épuisement et d’exaspération de tous les soignants.
Démission ou expatriation sont des solutions déjà utilisées par de nombreux soignants exclus du système sans revenu par la honteuse « pseudo vax obligatoire » en essai thérapeutique, en violation de tous les traités signés par la France[12]. De plus, ils sont beaucoup mieux rémunérés en Suisse, Allemagne, Canada ou Belgique qui les ont accueillis avec joie.
Médecins étrangers esclaves, combien de volontaires peut-on espérer, Mme la ministre ?
Les espoirs du gouvernement sur l’embauche de médecins étrangers pour faire fonctionner les hôpitaux cet été laissent pantois. À la recherche d’esclaves modernes qui accepteraient les ukases des ARS, cadres de santé, sécurité sociale, etc.. Ils ne restent jamais longtemps en France que ce soit dans les hôpitaux ou les maisons de santé que bien des maires tentent de remplir en promettant logement, prime, etc..
L’exercice médical en France est devenu insupportable par son manque de liberté chèrement acquis après dix ans d’études et les médecins étrangers trompés s’en rendent vite compte. La solution n’est pas là, mais à la liberté de soigner.
Réintégrer les soignants injustement mis à l’écart et sans rémunération, pour refus d’injection d’un produit expérimental en phase 3 et dont les accidents s’accumulent.[13]
15 000 à 30 000 soignants ont été écartés par une décision politique injustifiée (le vax ne protège ni le soignant, ni ses contacts des contaminations, ni des formes graves). Un bon nombre ne reviendra pas, parti à l’étranger, ou reconverti. Si on veut récupérer les autres, il faut faire vite, reconnaître qu’on s’est trompé (le vax ne protège pas) et leur rendre leurs salaires gelés depuis le 15 septembre 2021.
Sans ces mesures et un minimum de mea-culpa, il est peu probable qu’ils reviennent et que les écoles d’infirmiers se remplissent à nouveau. Qui voudrait entrer dans ce noble métier défiguré et dans l’impossibilité de l’exercer ?
Supprimer le pass et le masque à l’entrée des hôpitaux[14]
Pour ceux qui pourraient revenir, il faut absolument supprimer toute mesure discriminatoire à l’entrée de l’hôpital tant pour eux que pour les patients qu’ils refusent de discriminer !
Il faut supprimer les contrôles de pass sanitaires : 60 millions € par mois de contrôle par des vigiles, pass qui sont abandonnés par la majorité des pays qui les ont utilisés ! il faut supprimer le masque, mesure autoritaire inutile qui empêche les rapports humains normaux, en particulier entre malade et soignant. Manifestement les autorités qui ont imposé ce port du masque n’avaient aucune idée des conséquences multiples engendrées physiques, psychologiques, etc. Ce masque est un symbole d’autorité sans utilité médicale, sauf pour les malades aigus récents et les soignants à leur contact.[15]
Dans les hôpitaux publics et privés, cesser la gestion entrepreneuriale d’économies
Une organisation basée sur le taylorisme !
Ce mode de gestion a tout cassé depuis les années 80, transformé nos hôpitaux publics puis privés, nos cabinets de ville (transformés en “maisons de santé”), en usines, organisées sur le mode de la fabrication des voitures du début du XXe siècle. Procédures, checklists, protocoles, audits externes et internes, réunionnites aiguës et chroniques, contrôles ARS et décisions unilatérales, le tout sorti d’ordinateurs coûteux, ont remplacé les relations humaines.
Cesser la suppression de lits et de services, imposée par les ARS au lieu de laisser les hôpitaux se réorganiser librement.
Même à Cochin le célèbre service d’urologie parisien qui a vu passer Mitterand ferme encore actuellement 30 % de ses blocs opératoires, faute de personnels.
Plus de 120 servies d’urgence limitent actuellement leur activité faute de personnel et beaucoup trop risquent d’être contraints de fermer durant les vacances.[17]
Le nombre des déserts médicaux tant en campagne et même en certaines villes, qui progressait régulièrement depuis plusieurs années a fortement augmenté depuis l’obligation vaccinale imposée aux soignants ; beaucoup de vaccino prudents ont préféré prendre leur retraite ou se reconvertir plutôt que de se laisser injecter des médicaments dont ils avaient observé les complications chez leurs patients.
Les obligations supplémentaires proposées par certains bureaucrates et politiques, qu’il s’agisse d’obligation de garde ou de restriction à la liberté d’installation, seront contre-productives à terme, car elles dissuaderont encore plus de médecins à s’installer.
Pour retrouver des soignants, il faut leur rendre la liberté de prescrire, leur éviter de perdre leur temps en tâches administratives, leur garantir le choix de leur lieu installation et de respecter leur non-consentement éventuel au pseudo vaccin.
Cette dernière mesure remettrait immédiatement en activité plusieurs dizaines de milliers qui manquent si cruellement.
[4] Blouses blanches colère noire par B Kron : « Paniqués par les déficits, nos gouvernants ont essayé de légiférer pour freiner cette descente aux enfers du système de santé depuis plus de 20 ans. Le retour de J.Castex aux affaires en est le symbole le plus prégnant. Le Premier Ministre est en effet l’un des principaux responsable de cette situation qui a transformé l’hôpital en entreprise à flux tendu, le rendant incapable d’assurer et de combattre les crises sanitaires. Les médecins, et plus largement les soignants n’ont plus aucun pouvoir dans le système de santé en France. Dans cet essai, l’auteur analyse ainsi ce combat depuis cinquante ans pour contrôler les médecins dans les hôpitaux publics, les cliniques privées, et les médecins libéraux. Il reprend les principales réformes qui ont mené à la catastrophe. » Blouses blanches colère noire — Bernard Kron — Babelio
Le 12 juillet 2021, sans concertation, les soignants du pays ont été confrontés à un choix : conserver leur emploi en ayant recours à une série d’injections médicales ou être suspendus de leurs fonctions au 15 septembre. A cette date des dizaines de milliers d’entre eux se sont retrouvés sans travail, sans revenu et sans aide. Dans l’indifférence populaire mais aussi celle de leur institution et des médias.
Ils demeurent suspendus, entre deux mondes… Celui d’un passé technocratique en plein effondrement, sans considération ni moyen, basé sur le rendement et la technologie. Et un autre où tout est à construire, libérés du chantage et de la pression des autorités de tutelle, avec une vision résolument humaine et intégrative de la santé.
Ce documentaire revient sur deux années de crise et décortique un système dans lequel les soignants auront été utilisés et manipulés. Tantôt en sous effectifs, en étant exposés à un virus inconnu en étant parfois contaminés, vêtus de sacs poubelle avec des masques et des gants de fortune. Ou applaudis le soir aux fenêtre. Avant de subir un chantage pour accepter un traitement encore en phase expérimentale en étant traités de lâches, des traîtres et d’égoïstes. Comment ont-ils vécus cela ? Quels ont été leurs doutes, leurs peurs et les réactions de leur institution et de leurs collègues ? Quelle est leur vision de la médecine, de la santé ? Se considèrent-ils toujours comme soignants ? Comment vivent-ils aujourd’hui et comment se projettent-ils dans l’avenir dans un système en déroute ?
Plus que des témoignages c’est un regard profond sur notre système, nos institutions, la passion de l’autre et l’engagement vers un monde meilleur, collectif.
Caroline Blondel, Gregory Pamart, Carole Fouché, Louis Fouché, Judith Rémy, Éric Loridan et Aurélie Colin nous racontent leur vécu de cette crise et leurs espoirs. Le tout porté avec poésie sur une musique originale de Cécile Petit et des chorégraphies d’Aurore Borgo. Car danser avec la crise et sourire à demain est un des nombreux messages portés par ce film.
Nicole Delépine
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Nicole-delepine-Ma-liberte-de-soigner.jpg474300Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2022-06-03 12:01:572022-06-03 12:03:41Questions cruciales aux candidats aux législatives sur leur programme santé