Bilan chiffré des confinements en France et à l’international : une catastrophe sanitaire générale

 

Par le dr G Delépine

 

Depuis le début de la crise, le gouvernement impose des mesures contre-productives en santé, aggravant la misère des plus pauvres et ruinant les classes moyennes et les petits commerçants pour faire accepter des médicaments hors de prix et dangereux, des vaccins bâclés et des lois de régression sociale. Il suit en cela fidèlement les prescriptions du conseil sanitaire de l’OMS et de son faux prophète Ferguson[1] qui a d’emblée affirmé qu’il faudrait confiner au moins jusqu’en décembre 2021, ou l’arrivée d’un traitement miracle[2], ou les vaccins sans se préoccuper des conséquences catastrophiques de ses préconisations.

Ceci s’intègre dans le cadre de l’agenda du forum de Davos décidé par l’oligarchie mondialiste dans les mains des milliardaires mondiaux en accord avec les gouvernements liés et actuellement réunis en forum virtuel.

Ce bilan sanitaire est d’autant plus d’actualité que le conseil prétendument scientifique composé de médecins trop proches de l’industrie appellent sur tous les médias à un troisième confinement sans aucune justification médicale, pour raviver le chantage « vous serez astreint à domicile à vie ou vacciné ! »

Dans ce chapitre, nous dresserons le bilan sanitaire des mesures liberticides qui nous ont été imposées. Pour rester le plus factuel possible cette analyse repose principalement sur les données publiées par l’OMS, les agences sanitaires des pays concernés et les organismes internationaux comme l’OCDE, illustrés par des interviews de médecins de terrain.

 

Effets constatés du confinement sur la propagation de l’épidémie

Une étude de l’OCDE sur les confinements de la première vague précise que sur les 31 pays européens étudiés, la moitié (16) ont demandé à leurs citoyens de rester chez eux durant la première vague. Ces confinements plus ou moins souples et plus ou moins obligatoires ont duré 47,5 jours en moyenne. Cinq grands pays ont basé leur politique sanitaire sur le confinement aveugle (sans isoler les malades des autres) de toute leur population : l’Italie, l’Espagne, la Belgique, la France et la Grande-Bretagne. Les plus durs ont été la France et l’Italie avec 55 jours, l’Espagne avec 50 jours et le Royaume-Uni avec 46 jours.

 

A l’opposé les Pays-Bas, la Suède, la Finlande, la Biélorussie ont fait confiance à leurs citoyens en leurs prodiguant des conseils et en les laissant libres de circuler.

L’étude des courbes de progression de la maladie dans les différents pays d’Europe par la recherche des inversions de tendance (break point analysis)[3] montre que le confinement aveugle a été incapable de ralentir la progression de l’épidémie.

En France, le nombre des contaminations n’a diminué qu’en avril, six semaines après le début de l’épidémie, en même temps qu’aux Pays-Bas et en Allemagne, pays qui n’ont pas astreint à domicile leurs populations.

Cette régression spontanée après 6 semaines d’évolution paraît une caractéristique de cette maladie d’après le professeur Ben Israel[4] « C’est comme ça partout dans le monde. Tant dans les pays où ont été prises des mesures de confinement comme l’Italie, que dans les pays qui n’ont pas eu de confinement comme Taiwan ou Singapour. Dans tel ou tel pays, il y a une augmentation jusqu’à la quatrième ou la sixième semaine, et immédiatement après la régression jusqu’à ce qu’elle disparaisse au cours de la huitième semaine.”

 

 Les autorités norvégiennes ont reconnu l’inutilité du confinement

 

La Norvège est fréquemment citée comme preuve de l’efficacité du confinement par ses partisans français, mais ce n’est pas l’avis de l’autorité sanitaire norvégienne qui a publié un rapport dont la conclusion est sans ambiguïté : le virus était déjà en voie de disparition lorsque le verrouillage a été ordonné. Camilla Stoltenberg, directrice générale de l’Institut norvégien de santé publique précise ainsi [5]  « le confinement n’était pas nécessaire pour gérer le covid-19 car le taux de reproduction effectif était déjà tombé à environ 1,1 lorsque les mesures les plus restrictives ont été mises en œuvre le 12 mars ».

 

 

Impact des confinements à l’international : échec général

 

De nombreuses autres études [6] [7] [8] [9] [10] [11] [12] ont évalué l’effet des mesures coercitives sur les évolutions constatées de l’épidémie. Aucune n’a montré qu’elles auraient pu avoir un impact positif sur l’épidémie. C’est le cas de l’étude danoise sur le Nord Jutland [13] de l’étude néo- zélandaise[14], de l’analyse indienne[15], de l’étude des pays d’Europe occidentale[16] et de toutes les études internationales basées sur les faits avérés. Les seuls articles prétendant qu’il existerait un avantage au confinement sont celles qui n’analysent pas les faits constatés, mais reposent sur des simulations et des scénarios sans rapport avec la réalité.

 

Pour innocenter les gouvernements qui ont astreint leur population à domicile, on pourrait croire que les pays qui ont confiné policièrement l’ont fait parce que leur situation était plus menaçante au moment où ils en ont pris la décision.

Mais la comparaison des contaminations en Belgique et aux Pays-Bas (pays les plus proches par leurs origines ethniques, leur mode de vie et l’âge moyen de leurs habitants) montre qu’il n’en est rien; avant le confinement belge, le nombre quotidien des contaminations par million d’habitants évoluait de la même manière dans ces deux pays frères; ce n’est que dix jours après le début du confinement belge que le nombre de malades a fortement augmenté en Belgique tandis qu’il progressait sans modification aux Pays-Bas.

 

 

Les raisons de l’augmentation des contaminations par le confinement aveugle sont simples ; le traitement traditionnel des épidémies (l’endiguement-quarantaine) repose sur la séparation des malades des sujets sains ; le confinement aveugle prévoit au contraire de renvoyer les malades sans signes de gravité dans leur famille, et les pensionnaires d ’Ehpad dans leur établissement d’origine favorisant ainsi la contamination de leur entourage.

L’étude récente Comcor[17] sur les lieux de contamination rapporte que le tiers d’entre eux est le foyer familial où l’un des parents a contaminé l’autre ou son/ses enfants confirme cette hypothèse.

 

Le confinement aveugle entraîne une augmentation de la mortalité liée au Covid19.

Les données de l’OMS du 26 janvier 2021[18] prouvent que le confinement aveugle est contre-productif : les pays qui ont confiné policièrement sans isoler réellement les malades sont tous dans le top 5 européen des plus fortes mortalités globales attribuées au Covid19

avec respectivement : Belgique : 1793/Million, Italie : 1245/M, Espagne : 1177/M, Grande-Bretagne : 1443/M, France : 1113/M

contre 790/M pour les Pays-Bas, 117/M en Finlande, 173/M en Biélorussie et 1090/M en Suède. La probabilité qu’une telle distribution des mortalités selon les mesures sanitaires soit due au seul hasard n’est que 0,007[19].

 

 

Ferguson et ses élèves se glorifient de leurs erreurs de prédictions.

De nombreux articles d’auteurs proches de Ferguson ou des responsables du confinement aveugle prétendent qu’il aurait sauvé des vies ; il ne s’agit que de propagande totalement mensongère qui repose sur la comparaison entre leurs prévisions très exagérées de mortalité et les mortalités réellement observées à une date donnée. Ainsi, plus ils se trompent par excès dans leurs estimations initiales et plus ils se gargarisent ultérieurement des morts virtuelles évitées. Dans un article de Nature, ils prétendent ainsi avoir sauvé 3 millions d’européens et en particulier 26000 suédois, grâce au confinement, sans avoir remarqué que les suédois n’avaient jamais confiné et que leur chiffre de 2800 morts recensés au 5 mai prouvait seulement que leur prévision surestimait par dix le risque réel.

 

De même pour l’Allemagne ; le rapport 9 de l’Impérial College affirmait que la technique classique d’endiguement ne pourrait pas ralentir l’épidémie et que si l’Allemagne ne confinait pas elle pleurerait 570000 morts au 5 mai 2020. L’Allemagne n’a pas confiné à l’aveugle mais simplement pratiqué l’endiguement et ne comptait au 5 mai que 6800 décès attribués au Covid19. Mais l’équipe de Ferguson prétend que 560000 allemands auraient été sauvés grâce au confinement (qui n’a pas été pratiqué) !

 

Lancetgate et Naturegate

Dans le scandale du Lancet Gate, les auteurs avaient inventé des données pour affirmer que la chloroquine était dangereuse. Dans ce qui peut s’appeler le Nature Gate, il n’y a pas eu fabrication de données mais refus de regarder la réalité des mesures réellement utilisées pour se glorifier de ses erreurs ; il est étonnant qu’aucun membre du comité de lecture d’une revue de bonne réputation ne se soit rendu compte des erreurs de raisonnement et des mensonges sur les politiques suédoises, néerlandaises et allemandes aboutissant à une aussi grosse supercherie.

La même technique de glorification frauduleuse du confinement par des simulations a été utilisée en France par 3 élèves de l’école supérieure de santé publique prétendant[20] que le confinement aurait sauvé 60000 français. Leurs conclusions, non validées par des pairs, ont été immédiatement présentées aux députés par le premier ministre comme justification du confinement. Les erreurs de conception, des hypothèses et des conclusions d’un étude vraisemblablement commandée par le pouvoir ont été depuis largement démontrées dans des revues scientifiques[21]  [22] [23] mais les médias mainstream en ont très peu parlé[24].

 

Le confinement a créé des victimes d’autres pathologies (victimes collatérales)

En France, quelques jours avant le premier confinement, les Agences Régionales de Santé ont activé le plan blanc réservant tous les moyens sanitaires publics et privés aux malades du Covid19 et interdisant entre autres aux chirurgiens d’opérer sauf les extrêmes urgences vitales, en négligeant les malades ordinaires. Elles ont ainsi laissé des pans entiers de nos hôpitaux vides, tant dans le public que le privé et conduit à la mise au chômage partiel de nombreux personnels de soins, infirmières, aide- soignants, ambulanciers, manipulateurs radios empêchés de traiter les malades ordinaires.

Les traitements médicaux sont d’autant plus efficaces qu’utilisés tôt et bien surveillés. Leur absence, leur retard ou leur mauvaise surveillance ont des conséquences critiques sur la vie des malades, sans compter l’angoisse générée et leur effet connu sur la diminution des défenses immunitaires.  La notion de traitement « précoce » doit s’évaluer avec le médecin traitant dont on tente de plus en plus à minimiser le rôle pourtant essentiel pour l’adaptation des soins à chaque personne unique.

On peut estimer à 40 000 victimes supplémentaires actuelles et/ou futures par les défauts de soins et regretter le silence de la plupart des politiques et des médias pour ces victimes.

 

Malades urgents d’autres pathologies, déjà morts des confinements

En Ile-de-France, la crise a fait chuter les consultations de 40 % chez les généralistes, de près de 70 % chez les spécialistes et l’activité des urgences a fortement régressé. « Les Franciliens ont eu moins recours aux soins, ce qui peut malheureusement engendrer, pour les cas les plus graves, des décès. » a avoué l’agence régionale de santé d’Ile-de-France

Le professeur Johanne Silvain, chirurgien cardiaque à la Pitié- Salpêtrière a précisé que trois quarts des opérations programmées ont été reportées. « Quand on a rappelé des patients pour fixer de nouvelles dates, certains étaient décédés entre-temps ».

Mais comme prétend encore le ministre et comme le répètent toujours en boucle les médias « le confinement permet de sauver des vies » …

Le Monde rapporte le cas d’une Parisienne de 65 ans qui a subi un gros infarctus à son domicile, mais a préféré rester confinée. Sept jours plus tard, elle est conduite à la Pitié-Salpêtrière. Elle meurt d’une « rupture cardiaque ».

Une étude de l’Inserm menée par le chercheur Eloi Marijon au Centre de Recherche Cardiovasculaire de Paris (Inserm/Université de Paris) en collaboration avec Daniel Jost (Brigade des sapeurs-pompiers de Paris) montre que pendant la période du confinement, le nombre d’arrêts cardiaques en région parisienne a été multiplié par deux par rapport à la même période les années précédentes et que leur taux de guérison a été divisé par deux.

En Grande-Bretagne, une étude portant sur neuf hôpitaux a constaté que durant le confinement le nombre total d’admissions et de fréquentation aux urgences a diminué de 57,9% par rapport à l’année précédente. L’activité pour les affections cardiaques, cérébro-vasculaires et autres affections vasculaires a chuté de 31% à 88% après le verrouillage, avec les plus fortes réductions observées pour les pontages coronariens, l’endartériectomie carotidienne, la réparation de l’anévrisme de l’aorte et la maladie artérielle périphérique.

Les chances de guérison des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dépendent considérablement de l’extrême précocité de leur traitement. Mais le docteur F Rouanet, de l’hôpital Pellegrin à Bordeaux a vu, pendant vingt jours, le nombre de diagnostics d’AVC baisser de 50 %. « On ne sait pas ce qu’ils sont devenus. La pathologie, elle, n’a pourtant pas disparu, cela nous fait craindre une hausse brutale des accidents et de la mortalité. »

Pourquoi les prévisions de Ferguson et les décisions des gouvernements obéissants n’ont-elles pas prévu ces morts indirectes bien réelles pour ne s’intéresser qu’aux morts Covid virtuelles imaginés par des simulations mathématiques fausses ?

 

 

Malades chroniques abandonnés à cause du plan blanc

 

En France, 20 millions de personnes souffriraient de pathologies chroniques, prises en charge à 100 % par la sécurité sociale. Chaque année, plus de 600 000 d’entre elles nécessitent des soins réguliers, près de 320 000 des chimiothérapies, 210 000 des séances de radiothérapie, et plus de 82 000 doivent être dialysés trois fois par semaine pour insuffisance rénale.  La télémédecine tant vantée par les énarques désincarnés ne peut remplacer le contact humain direct avec le malade. Des patients fragiles, angoissés, désespérés, dont les retards de consultations et de traitement ont accru les complications et la mortalité.

Les traitements des cancéreux ont été désorganisés par les injonctions des ARS[25]. Des cures de chimiothérapie ont été espacées ou modifiées, remplaçant un traitement par voie intraveineuse par un traitement oral, éventuellement moins efficace pour s’adapter au blocage des lits d’hospitalisation.  Des opérations urgentes ont été annulées, remises à période ultérieure sans précision sur une éventuelle reconvocation. C’est l’ARS qui a bloqué les opérations, les décrétant non urgentes et possiblement remplacées par de la chimiothérapie et/ou de la radiothérapie ! Raisonnement médical perdu, médecins transformés en robots devant obéir à des administratifs sous la surveillance inquisitoriale des agences régionales de santé, petites dictatures locales contre lesquelles il n’existe aucune voie de recours. Il semble bien que cela a recommencé lors des autres confinements puisque le préfet d’ile de France a décrété depuis mi-septembre le plan blanc alors que le nombre de morts attribués au Covid est très inférieur à celui de mars.

Cette rupture de soins ne concerne pas uniquement la cancérologie, mais a touché toutes les pathologies : cardiologie, neurologie, endocrinologie, rhumatologie, insuffisance rénale (la moitié des greffes rénales programmées n’ont pas été réalisées) etc.

Compte tenu du nombre considérable de malades chroniques et de leur poids dans la mortalité globale, ce sont plusieurs dizaines de milliers de décès prématurés évitables que ces arrêt/modifications de soins ont/vont entraîner. Impossible de prévoir précisément leur nombre car évidemment cela va se compter sur des années.

 

Malades nouveaux diagnostiqués et traités avec retard

Dans tous les pays, la baisse considérable des consultations a entrainé des retards diagnostiques très inquiétants : même si leurs conséquences à venir sont pour l’instant difficiles à mesurer avec précision.

En cardiologie, au Danemark une baisse de 47% des nouveaux cas de fibrillation auriculaire a été observée. De même, le nombre de patients hospitalisés avec une aggravation de l’insuffisance cardiaque ou un diagnostic de nouvelle apparition a été nettement réduit après le confinement soulevant « des inquiétudes quant à un sous-traitement potentiel de l’IC actuellement qui pourrait avoir un impact sur le pronostic à long terme ».

 

 Le drame des cancéreux

En cancérologie en France, 380.000 nouveaux cas de cancer sont détectés chaque année, soit environ 30.000 par mois. Durant le premier plan blanc[26] 75.000 nouveaux cancers auraient dû être diagnostiqués si les chirurgiens avaient pu opérer.

L’académie de chirurgie s’en est inquiétée (assez tard) dans son communiqué du 15 Mai 2020 : « depuis la mise en place du Plan Blanc le 13 mars, 85% des 7,2 millions d’interventions chirurgicales programmées chaque année en France ont été reportées, soit près d’1,1million d’actes (CNAMTS, ATIH). Il en résulte des risques d’aggravation dus au retard de prise en charge, non seulement en oncologie, mais également dans les autres disciplines ».

Durant le confinement, ce chiffre semble être descendu de moitié. En cancérologie l’Institut Curie a vu le nombre des urgences et consultations pédiatriques reculer de 30 %. Les adultes sont aussi concernés par ces retards de diagnostic, notamment pour les formes de cancer les plus agressives, comme celui du poumon. Le professeur F. Le Tourteau du département de l’oncologie médicale de Curie témoigne : « pendant trois semaines, au lieu de 15 à 20 personnes par jour aux urgences, on n’avait que 2 à 3 patients et on s’attend à une vague de diagnostics à des stades plus graves ».

Un constat partagé par l’institut Gustave-Roussy où « les urgences ont perdu 50 % de leur fréquentation. On a envoyé des messages d’information aux 15 000 personnes inscrites dans nos fichiers, on a eu moins de 10 % de réponses ».

Les auteurs de l’étude estiment à près de 10000 morts les conséquences prévisibles des retards de diagnostic pour les seuls cancers du sein et du colon.

Les dermatologues espagnols ont constaté : « en l’absence de diagnostic et de traitement adéquats du carcinome et du mélanome, la survie spécifique à la maladie à 2, 5 et 10 ans chez les patients dont la chirurgie a été retardée de 3 mois a diminué de 6,2%, 8,2% et 5,2%, respectivement ».

Au Royaume-Uni, the Centers for Disease Control and Prevention estiment que, « du fait du confinement, une augmentation de mortalité de 20% des nouveaux cancers est à craindre. »

Une autre étude britannique estime à 59 204 – 63 229 ans le nombre d’années de vie perdues pour les seuls cancers colo-rectaux, du sein, de l’œsophage et du poumon en raison des retards de diagnostic dus au confinement.

En France « nous craignons 5.000 à 10.000 morts supplémentaires du cancer”, explique Jean-Yves Blay, du centre d’oncologie Léon Bérard de Lyon. « Ces estimations sont même plutôt optimistes, les anglais ont des projections allant jusqu’à 40.000 patients décédés en excès.”

Si on fait la somme des morts en excès toutes pathologies or Covid confondues, le bilan mortifère des retards diagnostiques s’élève actuellement pour la France à plus de 40000 morts à venir. Cette estimation ne constitue qu’un minima

 

L’hécatombe programmée de nos ainés

Le confinement avait pour premier prétexte de protéger particulièrement nos ainés, mais dix mois de mesure sanitaires inventées de toutes pièces sans fondement scientifiques ont abouti à une hécatombe sans précédent.

Pour les vieillards, pensionnaires des EHPAD, la solitude complète imposée par le confinement les a conduits au « syndrome de glissement » et à la mort, presque aussi sûrement que le virus. Quelle ineptie et quelle honte de leur interdire les visites de leurs proches, alors que leurs soignants sortent chaque jour et prennent des transports publics bondés et reviennent un jour ou l’autre porteurs du virus qu’ils propagent à leur insu car scandaleusement peu protégés. Et que dire de l’interruption des rééducations en particulier pour dysphagie nécessaires à beaucoup des pensionnaires ?

Et que penser de la note du ministère aux directeurs d’EHPAD précisant clairement que les personnes âgées malades ou susceptibles de l’être ne doivent en aucun cas être adressées aux urgences, car elles ne seront ni hospitalisées, ni traitées, ni réanimées. Précisons qu’il s’agit de critères d’âge, sans tenir aucun compte de l’état physique et intellectuel des résidents. Nous connaissons tous de beaux vieillards de plus de 90 ans et des « très vieux » de 70 ans ou moins.  Les médecins ont toujours pesé ces éléments du temps où ils pouvaient exercer leur vocation selon Hippocrate, et non sous l’autorité dictatoriale de bureaucrates interdisant d’hospitaliser les infectés de plus de 70-75 ans « afin qu’ils ne puissent pas occuper inutilement les lits de réanimation ». Les nazis à la descente du train de déportés triaient selon l’âge physiologique. Pas nos bureaucrates. Les plus de 70 ans infectés sont renvoyés dans leurs EHPAD ou faute de possibilité d’isolement réel, de traitement, de personnel et de matériel de protection, ils contaminent leurs compagnons d’infortune sans même pouvoir dire adieu à leurs familles. Et pour tout traitement le ministre propose le Rivotril censé leur adoucir la mort. Nos technocrates auraient-ils imaginé un début de solution au financement des retraites par le génocide des plus vieux retraités, suivant ainsi les conseils de J. Attali, mentor du président ?

Les récits dramatiques se succèdent sur les réseaux sociaux. Couples déchirés dans leurs derniers moments, enfants qui ne reverront jamais leur mère, soignants qui veillent depuis des mois ou années sur des vieillards et les voient brutalement contaminés, refusés d’hôpital, interdits de réanimation, privés de traitement, abandonnés à la mort sans personne pour leur tenir la main puis jetés au tombeau en catimini, sans accompagnement, les familles recevant des contraventions s’ils se retrouvent pour les accompagner au cimetière. Avec l’épidémie de décès dans les EHPADs, les proches risquent même la prison pour récidive d’infraction (présence aux enterrements), en attendant peut-être qu’on les condamne à mort comme l’Antigone de Sophocle, emmurée vivante pour avoir bravé l’interdiction royale d’enterrer son frère. Eternel combat de la morale qui définit notre humanité contre des lois tyranniques injustifiés.

 

Les victimes de pathologies psychiatriques

Le nombre de victimes de maladies organiques du confinement doit être complété par les conséquences des confinements sur les pathologies psychiatriques en traitement, les nouveaux malades psychiques, et les futurs suicides liés entre autres à la crise économique.

Les complications psychiques des personnes saines confinées sont nombreuses et bien connues : dépressions qui persistent dans plus d’un tiers des cas de nombreux mois après sa levée, stress post-traumatique durable, obésité, drames familiaux, divorces, retard scolaire, addiction renforcée à l’alcool aux drogues ou aux écrans. Les complications médicales et sociales de cette mesure moyenâgeuse inefficace, sont avérées et souvent catastrophiques.

Tous les confinés interrogés décrivent un sentiment d’isolement et le manque de contacts sociaux. L’absence de tout contact physique avec les membres de la famille et amis confinés ailleurs, est particulièrement mal vécu surtout lorsque le confinement aveugle est prolongé.

Certains groupes de personnes sont encore plus à risques. Enfants placés, qui se retrouvent encore plus seuls avec la moitié des encadrants absents. Femmes et/ou enfants victimes de violence familiales confinées avec leurs bourreaux eux-mêmes agacés par l’absence de sortie et paniqués par le Covid19. Prisonniers et malades des hôpitaux psychiatriques privés de visites facilitants le syndrome de glissement.

Mais plus généralement les enfants ainsi que le rappellent[27] des professionnels en psychologie, psychanalyse, pédiatrie et pédopsychiatrie qui : « relèvent de graves perturbations dans le vivre-ensemble et la socialisation, la survenue de nouvelles maltraitances au sein des établissements, une condamnation de la tendresse, de l’empathie et un interdit implicite à l’altérité, une entrave au développement relationnel, psychomoteur ainsi que des régressions dans les apprentissages, une fragilisation majeure de l’autorité bienveillante/contenante et de la posture parentale, une perte de repères structurants et des discours paradoxaux. Le tableau clinique conclut à une souffrance psychique croissante chez les enfants, risquant d’entraîner une explosion de troubles psychiques graves et de passages à l’acte suicidaires. »

Les adolescents privés de leurs premières amours sont complètement déprimés, le téléphone et même Skype et/ou face time, Instagram ou WhatsApp ne pouvant en rien remplacer l’intimité qu’ils commençaient à découvrir. Même leur école et leurs professeurs en chair et en os qu’ils critiquaient souvent leur manquent cruellement. Les adolescents sportifs de haut niveau sont particulièrement menacés car ils ont été privés des entraînements et des compétitions nationales permettant de sélectionner nos futurs champions afin de mieux les préparer aux épreuves internationales proches.

Accouchées et nouveaux nés privées de la visite de leurs proches dans une période pourtant anxiogène pour ces jeunes femmes particulièrement en période de psychose publique organisée.

 

 

L’aggravation de la famine par les confinements tue les enfants

 

Le Covid19 ne tue pas les enfants, mais la famine consécutive aux confinements les menace directement[28].

La famine est déjà réapparue en France[29] [30]. Le secours populaire, le secours catholique et les restos du cœur sont débordés, et on lit de plus en plus de témoignages de mamans : « j’ai inscrit ma fille à la cantine et ne mange plus le midi, non par gout mais par économie. On s’habitue… »

C’est aussi le cas en Italie[31] où les enfants affamés italiens à la suite de la politique italienne délétère à l’origine d’un nombre de morts directs des plus élevés mais également de morts indirectes très élevées.

Dans les pays pauvres, d’après les responsables de l’ONU[32], de l’Oxcam[33] et du programme alimentaire mondial contre la faim[34], l’aggravation de la famine risque d’entraîner plus d’une centaine de millions de morts.

 

Les principales fautes de notre politique sanitaire

Le comité prétendument scientifique et notre premier ministre suivent l’exemple de Ferguson et ses élèves et continuent de se glorifier de leur politique sanitaire malgré les résultats catastrophique sur la mortalité attribuée au Covid19. Ce déni permanent de la réalité est très inquiétant pour l’avenir car comme le disait A. Einstein : « ce n’est pas avec ceux qui ont créé les problèmes qu’il faut espérer les résoudre ». Rappelons la liste de leurs autres principales erreurs :

-Ils ont cru un mathématicien-prophète prônant le confinement aveugle sans évaluer ses conséquences au lieu d’utiliser la technique médicale éprouvée d’endiguement-quarantaine.

-Ils ont créé un comité prétendument scientifique en réunissant les personnes les plus liées aux firmes pharmaceutiques dont peu de cliniciens, et lui ont accordé un pouvoir discrétionnaire sur nos libertés.

-Ils ont interdit aux médecins de ville de traiter les malades comme ils le jugeait utile : interdiction de la chloroquine, puis interdiction de l’azithromycine et même de l’ivermectine récemment.

-Ils ont interdit l’admission des vieillards en réanimation, puis à l’hôpital puis aux urgences pour les renvoyer sans traitement dans leurs Ephads d’origine

-Ils ont conseillé d’euthanasier par Rivotril sans leur consentement les vieux simplement suspects de Covid19 (les tests leur étant refusés)

-Ils ont discrédité les médecins opposés à leurs mesures infondées, rétabli le délit d’opinion pour les médecins par un décret du 22 décembre 2020, et font poursuivre par le conseil de l’ordre les donneurs d’alerte.

Pourquoi devrions-nous attendre la fin de l’épidémie pour réagir ?

C’est maintenant que nous devons nous soulever pour stopper cette monstruosité, ce génocide de nos ainés qui se poursuit dans les EHPADs, et de nos jeunes isolés, privés de ce qui fait le sel de la vie, les contacts avec les autres humains.

Que chacun d’entre nous joigne le maximum d’élus, maires, conseillers régionaux et députés, sénateurs pour qu’ils transmettent au gouvernement la réalité des chiffres, montrant que le confinement aveugle général s’accompagne de beaucoup plus de morts que l’isolement ciblé des malades et de leurs contacts.

Les mesures sanitaires ont tué plus de français qu’elles n’auraient pu en sauver et sont responsables de notre rang de 5ème européen des plus fortes mortalités Covid19. Elles vont en tuer davantage dans les mois et années qui viennent.

Et ils veulent nous reconfiner !

 

Stop à toutes ces mesures sanitaires sans justification scientifiques. Liberté.

 

[1] Celui qui avait prédit 70000 morts en Suède et 100000 aux Pays-Bas s’ils ne confinaient pas qui, sans confinement, n’en comptent au 5/1/21 respectivement 8727 et 11612

[2] Mais l’opération « tous pour le Remdesevir » soutenue par les médecins liés à Gilead, le conseil prétendument scientifique et le directeur de l’AP-HP Martin Hirsch a piteusement échouée faisant reporter tous leurs efforts sur la promotion des vaccins

[3] Très utilisée en économie et en cancérologie

[4] Professeur Ben-Israel « Je propose que nous mettions fin aux confinements immédiatement…”

interview à Israel National News 16 avril 2020

[5] Norvège : “le confinement n’était pas nécessaire contre le coronavirus” 29 mai 2020 Strategika

[6] Rabail Chaudhry, George Dranitsaris, Talha Mubashir, Justyna Bartoszko, Sheila Riazi Une analyse au niveau national mesurant l’impact des actions gouvernementales, de la préparation du pays et des facteurs socio-économiques sur la mortalité COVID-19 et les résultats sanitaires associés ». EClinicalMedicine 25 (2020) 100464

[7] Christof Kuhbandner, Stefan Homburg, Harald Walach, Stefan Hockertz. « Le verrouillage de la couronne allemande était-il nécessaire ? » Sage Preprint, 23 juin 2020.

[8]Simon N. Wood. Les infections au COVID-19 ont-elles diminué avant le verrouillage du Royaume-Uni ?  Pré-impression de l’Université Cornell, 8 août 2020.

[9]Stefan Homburg et Christof Kuhbandner Commentaire sur Flaxman et al. (2020) : Les effets illusoires des interventions non pharmaceutiques sur le COVID-19 en Europe » par. 17 juin 2020. Advance, Sage Pre-Print

[10] Ben Israel Analyse de la transmission du virus par le professeur. 16 avril 202

[11] Paul Raymond Hunter, Felipe Colon-Gonzalez, Julii Suzanne Brainard, Steve Rushton « Impact des interventions non pharmaceutiques contre le COVID-19 en Europe : une étude quasi expérimentale ». MedRxiv Pre-Print 1er mai 2020

[12] « Lockdown and Closures vs COVID – 19 : COVID Wins » par Surjit S Bhalla, directeur exécutif pour l’Inde du Fonds monétaire international

[13] Kasper Planeta Kepp Christian Bjørnskov Lockdown Effects on Sars-CoV-2 Transmission – The evidence from Northern Jutland https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.12.28.20248936v1.full.pdf

[14] John Gibson Government mandated lockdowns do not reduce Covid-19 deaths : implications for evaluation the stringent New Zealand response 18 Aug 2020, https://doi.org/10.1080/00779954.2020.1844786 « Les verrouillages imposés par le gouvernement ne réduisent pas le nombre de décès liés au Covid-19 : implications pour l’évaluation de la réponse rigoureuse de la Nouvelle-Zélande »

[15] Surjit S Bhalla Lockdowns and Closures vs COVID – 19 : COVID Wins Nov 1, 2020 http://ssbhalla.org/wp-content/uploads/2020/10/Lockdowns-Closures-vs.-COVID19-Covid-Wins-Nov-4.pdf

[16] Thomas Meunier Full lockdown policies in Western Europe countries have no evident

impacts on the COVID-19 epidemic. https://www.medrxiv.org/content/10.1101/2020.04.24.20078717v1.full.pdf

 

[17] https://www.pasteur.fr/fr/espace-presse/documents-presse/etude-comcor-lieux-contamination-au-sars-cov-2-ou-francais-s-infectent-ils

[18] https://covid19.who.int/

[19] Calcul direct des probabilités

[20] site internet de l’Ecole des Hautes Etudes de la Santé Publique, sur une page depuis supprimée (https://www.ehesp.fr/2020/04/23/une-etude-inedite-de-chercheurs-de-lehesp-montre-que-le-confinement-aurait-sauve-au-moins-60-000-vies/).

[21] Eric Le Bourg, Quentin de Larochelambert, Jean-François Toussaint Etude critique d’une modélisation des effets du confinement Journal International de médecine 2 mai 2020

[22] Aurélie Haroche Quand les politiques confondent modélisations mathématiques et astrologie, Journal International de Médecine, 25 avril 2020

[23]Gilles Pech de Laclause 1 Arnaud Delenda Lana Augustincic Confinement strict, surcharge hospitalière et surmortalité : Analyse statistique et étude mathématique de l’épidémie de « Covid 19 »

[24] Roland Salmon : https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/04/08/roland-salmon-les-donnees-pour-soutenir-la-politique-du-confinement-font-defaut_6035949_3232.html

[25] Agences régionales de santé

[26][26] Interdiction pour les chirurgiens publics ou privés d’opérer les malades non urgents, l’urgence étant décidée par l’ARS et non le chirurgien ou son malade, décret d’Edouard Philippe début mars 2020

[27] https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/impacts-traumatiques-de-la-politique-sanitaire-actuelle-sur-les-enfants-un-constat

[28] France culture La faim plus dangereuse que le coronavirus ? 01/05/2020 https://www.franceculture.fr/emissions/radiographies-du-coronavirus/la-faim-plus-dangereuse-que-le-coronavirus

[29] D’après le canard enchaîné Georges-François Leclerc, préfet de Seine-Saint-Denis aurait écrit : « Je redoute des émeutes de la faim. Nous comptons entre 15.000 et 20.000 personnes qui, entre les bidonvilles, les hébergements d’urgence et les foyers de travailleurs migrants vont avoir du mal à se nourrir ».

[30] « Dans mon frigo, il y a de l’eau, du jus d’orange et deux yaourts », a ainsi témoigné Viviane, habitante de Stains, sur France bleu.

[31] Sara Rosenbaum et AFP Coronavirus en Italie : 700.000 enfants en difficulté alimentaire RTL  10/5/2020 https://www.rtl.fr/actu/international/coronavirus-en-italie-700-000-enfants-en-difficulte-alimentaire-7800498903

[32]  » Tiphaine Walton, porte-parole du Programme alimentaire mondial de l’ONU : » Ce qui nous inquiète, c’est la récession économique qui va être engendrée par le coronavirus. On estime qu’il y a plus de personnes qui vont mourir à cause de cette récession qu’à cause du virus en lui-même »

[33] Oxfam, Le nombre de personnes menacées de famine en Afrique de l’Ouest pourrait quasi tripler en trois mois et concerner 50 millions de personnes en août, mardi 21 avril.

[34] Margot van der Velden, directrice du bureau des urgences du PAM :« Lorsque nous déclarons une famine, cela signifie que de nombreuses vies ont déjà été perdues. Si nous attendons d’être sûrs qu’elle soit là, des personnes ont déjà perdu la vie »,

 

 

Raisons du recours collectif international contre les fabricants du test PCR, pilier fabriqué des mesures liberticides mondiales

 

 

La commission d’enquête extra-parlementaire allemande sur la COVID-19 lance un recours collectif contre les criminels du Coronavirus et pas seulement contre les politiques des gouvernements et leurs conseillers, mais aussi directement contre les fabricants.

 

La punition financière sera-t-elle plus efficace que tous les arguments moraux et scientifiques ?

 

« L’Allemagne est à nouveau en première ligne dans la lutte contre les mesures relatives au Coronavirus, qui sont dévastatrices, injustifiées, destructrices pour l’économie, affadissantes pour les personnes et carrément génocidaires.[1]  Et attaquer la base de la manipulation et de la désinformation qui permet à la peur de se répandre et donc à l’opinion d’être sidérée et trop silencieuse est sûrement une excellente idée de la commission allemande qui a initié dès juillet ses travaux pour un Nuremberg du covid.

 

Ainsi les fabricants du test PCR qui sert à justifier l’enfermement des ainés en EHPAD et la désorganisation de votre entreprise avec l’isolement de vos employés pour un « contact » vont enfin devoir rendre des comptes éventuellement sonnants et trébuchants pour avoir mis sur le marché un test non fiable.

« Le PCR – Polymerase Chain Reaction est une technique utilisée pour « amplifier » de petits segments d’ADN qui, selon de réputés virologues du monde entier, est absolument inadapté pour dépister la COVID-19.

 

Car un test positif ne signifie pas que vous êtes malade ou contagieux et ne justifie donc en rien votre isolement.

 

Pour transmettre la maladie, vous devez recéler du virus entier, son génome complet et l’excréter. Or le test met en évidence non pas le virus capable de se reproduire, mais simplement des fragments de son ARN qui ne sont en aucun cas infectieux. Ce test manque donc souvent de spécificité en particulier lorsqu’il ne recherche qu’un marqueur (les chinois en recherchent 5 à 6).

 

Et lorsque le nombre de séances d’amplifications est trop élevé, le test répond anormalement souvent positif. Pour évaluer la contagiosité, il est plus logique de voir si les prélèvements permettent de faire pousser le virus en culture. Une très large étude [2] comparant positivité des tests (3790 tests positifs) et positivité des cultures montre qu’il existe une bonne corrélation (supérieure à 70% des cas) pour un nombre de cycles d’amplification inférieur à 25, puis qu’elle diminue fortement à mesure que le nombre de cycles augmente !

 

 

 

 

 

Néanmoins, le test PCR a été et est toujours vanté et promu par l’OMS – et par d’autres institutions sanitaires de premier plan dans le monde occidental, comme le NIAID / NIH et le CDC des États-Unis, ainsi que par des chercheurs du Centre allemand de recherche sur les infections (DZIF) à l’hôpital Charité de Berlin. » il est utilisé en France comme la panacée.

 

Le grand gagnant du test PCR est le conseiller chercheur favori de Mme Merkel, le dr Drosten[3] qui a convaincu les autorités allemandes puis mondiales de tester et compter les « cas » et non plus les vrais malades cliniques, manipulant les populations pour leur faire croire ainsi à la persistance d’une pandémie.

 La taille du marché mondial du diagnostic COVID-19 est évaluée à 19,8 milliards de dollars en 2020  [4] et devrait croître chaque année de 3,1% d’ici 2027.

Coup double : aubaine politique pour les gouvernements qui souhaitent imposer des lois anti démocratiques (interdiction de se réunir et/ de manifester) et pactole commercial avec des centaines de millions de tests vendus par le monde.

Jackpot, mais responsabilité directe dont ils devront répondre. En tous cas c’est ce qu’espèrent les initiateurs de la plainte internationale, Reiner Fuellmich et associés et tous ceux qui les suivent dans de très nombreux pays (au moins une cinquantaine).

 

Le test PCR tel qu’il est réalisé en France avec des cycles d’amplification trop nombreux n’est pas spécifique, comme l’avait énoncé son inventeur Karys Mullis et même confirmé par le dr Drosten en 2014. Mais les temps changent et les objectifs politiques et financiers aussi.

En conséquence le test PCR a été généralisé et souvent imposé parfois illégalement pour faire peur (la Peur est le nom du Jeu dit Peter Koenig) en n’imposant évidemment pas une limite du taux de replication <33 et en cachant sur ordre des gouvernements l’amplification utilisée. [5]

Selon Fuellmich, le consensus est que tout ce qui est plus de 35 cycles est scientifiquement indéfendable. Pourtant, les tests et les tests de Drosten recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé sont fixés à 45 cycles.

Des gens ont été privés de travail, leurs bureaux fermés comme les écoles, et les ainés enfermés comme des délinquants au premier test positif. Actuellement encore des EHPAD sont interdits de visite pour un test positif !

De plus, la panique entretenue par les médias pousse beaucoup de personnes à se faire tester plusieurs fois (et peuvent également être comptabilisées X fois).

 

Les nombre de « cas » peuvent être ainsi multipliés et instrumentalisés

Pour justifier les confinements qui bloquent la vie sociale et économique des pays entraînant d’innombrables faillites, chômage record, misère extrême, famine et suicides.

 

  Réparations financières et pénales ?

Les dommages sociaux et économiques qui découlent de la supercherie des tests PCR sont colossaux et on imagine les sommes fabuleuses que devront payer les entreprises qui ont fabriqué et vendu ces tests prétendant à tort qu’ils dépistent la contagiosité, ainsi que les dommages et intérêts que les politiques responsables pourraient être amenés à payer, tant en civil qu’en pénal.

Ainsi, lorsque l’idée d’un recours international et in fine d’un procès Nuremberg 2 est apparue, une bouffée d’espoir nous a enfin saisie permettant d’imaginer une sortie autre que tragique de ce scénario catastrophe que nous vivons depuis bientôt un an.[6]

le Dr Reiner Fuellmich, avocat de l’ACU, (Außerparlamentarischer Corona Untersuchungsausschuss ou ACU)   explique dans sa première vidéo d’octobre 2020 comment le recours collectif, pourrait mettre un terme à ces mesures destructrices et les inverser, en dédommageant les personnes lésées et les petites et moyennes entreprises qui n’ont eu d’autre choix que de déclarer faillite et de licencier leurs employés.[7]

 

 

Un futur big bang ?

 

Envisageable si des millions de personnes dans le monde entier se joignent au procès de recours collectif.

Ce recours collectif sera déposé très bientôt aux États-Unis, pays coutumier des class actions et plus de cinquante pays sont d’ores et déjà susceptibles de rejoindre le mouvement par des plaintes nationales, mais aussi des citoyens se joignant individuellement les class actions américaines.

Dans les premiers mois de 2020, l’avocat Fuellmich a découvert de nombreuses anomalies dans le processus de décisions politiques allemandes et interrogé des amis scientifiques allemands et étrangers. Par exemple il a découvert que Beate Bahner, avocate spécialisée en droit médical, qui affirmait que les mesures de quarantaine de l’Allemagne étaient inconstitutionnelles a été empêchée de présenter sa requête devant la cour constitutionnelle ; elle a été arrêtée et détenue dans un service psychiatrique pendant plusieurs jours[8].  Cela rappelle les sombres heures et les méthodes totalitaires des dictatures.

 

Le conseil mondial de l’OMS dicte très officiellement la conduite sanitaire des pays signataires

La séparation des pouvoirs a été violée dans les pays du monde qui appliquent les consignes de l’OMS à la suite de l’accord signé par 194 pays en cas de pandémie[9]. Et c’est évidemment l’OMS qui a changé les critères pour déclarer que la crise du covid était une « pandémie ». Pendant ce temps, ces gouvernements liés entre eux continuent à imposer par ordonnances des mesures liberticides sans rapport avec le danger réel du virus.

 Le judiciaire reprend la main

Il était temps que le judiciaire prenne la main, les peuples sidérés et enfermés par la peur et les mesures policières n’ayant pas jusqu’à présent réussi à faire stopper la propagande qui marche encore sur cette peur, terrible moyen connu depuis des lustres pour obtenir sidération et soumission des peuples. L’enseignement de Machiavel et de Goebbels sont présents dans nos mémoires.

Néanmoins de grands mouvements populaires voient le jour en Allemagne, Italie, Angleterre, Espagne et plus récemment la France, depuis fin août, à commencer par l’énorme rassemblement à Berlin d’un million de personnes en présence du très respecté Robert F Kennedy Jr, avocat et défenseur de la cause des enfants depuis de nombreuses années (voir son site children’s health Defense).

 

Le Panic Paper

Reiner Fuellmich a pu étudier le « PANIC PAPER ». Ce document classifié a été divulgué à la presse, et révèle qu’il y avait un plan intentionnel au niveau du gouvernement allemand pour induire une panique généralisée.

Selon Fuellmich, la seule raison pour laquelle le test PCR est utilisé d’une manière incorrecte est de créer suffisamment de peur et panique, afin que personne ne remette en question les mesures pandémiques mises en place et tout simplement faire ce qu’on leur dit. Il passe ensuite en revue le soi-disant « Panic Paper » écrit par le ministère allemand de l’Intérieur.

L’une des stratégies énoncées dans le document est parfaitement reproduite en France par nos médias et le gouvernement : le but est de culpabiliser les enfants et de les conditionner dans le respect de la « conformité », de leur faire sentir responsables « de la mort de leurs parents et grands-parents s’ils ne suivent pas les règlements anti-corona ». Cette stratégie est particulièrement perverse puisque toutes les études internationales ont démontré depuis mars 2020 que les enfants et adolescents de moins de 19 ans ne contaminent jamais ni adultes, ni enfants.[10]

Selon Fuellmich, ce que nous avons, c’est une pandémie de test PCR par étapes. Il ne s’agit pas d’une pandémie mortelle de virus, « et je peux le prouver devant les tribunaux ».

 

Le pouvoir judiciaire est « le dernier point d’ancrage de la démocratie » selon Fuellmich

Il soulève un point important. L’OMS, le Forum économique mondial et les Nations Unies sont tous des sociétés privées, mais elles exercent un pouvoir énorme sur les gouvernements du monde.

« Nous devons leur reprendre le pouvoir et le remettre à sa place, avec le gouvernement, et nous devons examiner de très près qui est au gouvernement et qui est devenu trop proche de ces sociétés » …

 Son plan de bataille consiste à démontrer au tribunal qu’il n’y a pas de pandémie de virus mais une pandémie de tests PCR par étapes.

 

À l’heure actuelle, des recours collectifs sont en cours d’élaboration aux États-Unis et au Canada. Des poursuites judiciaires sont également en cours d’élaboration en Allemagne.

L’ACU travaille également à la création de lignes directrices juridiques et de dossiers de données que les avocats du monde entier pourront utiliser pour intenter leurs propres poursuites.

 

Quant au citoyen lambda, Fuellmich exhorte tout le monde à, tout d’abord, ne pas abandonner, et autrement dit, poser beaucoup de questions. Continuez à poser des questions parce que plus les questions seront posées, plus les réponses seront claires.

 Continuez à contrer la censure en posant des questions. Une fois que les audiences commenceront, l’information commencera à se propager plus rapidement.

Pour en savoir plus, toutes les réunions de l’ACU sont diffusées en direct et disponibles sur la chaîne YouTube25 du Comité. Reiner Fuellmich peut être contacté via www.fuellmich.com, et le Comité d’enquête Corona via corona-ausschuss.de

Des informations en plusieurs langues devraient également être disponibles sur www.ACU2020.com.

 

 

 

 

 

[1] La commission d’enquête extra-parlementaire allemande sur la COVID-19 lance un recours collectif contre les criminels du Coronavirus   Par Peter Koenig Mondialisation.ca, 09 octobre 2020

Article original en anglais : Germany’s Extra-Parliamentary Corona Investigative Commission Launching a Class Action Suit Against Corona Criminals, le 4 octobre 2020 Traduit par Maya pour Mondialisation

[2] Correlation Between 3790 Quantitative Polymerase Chain Reaction–Positives Samples and Positive Cell Cultures, Including 1941 Severe Acute Respiratory Syndrome Coronavirus 2 Isolates Clinical Infectious Diseases Downloaded from https://academic.oup.com/cid/advance-article/doi/10.1093/cid/ciaa1491/5912603 by guest on 06 December 2020

[3] En tant que directeur de l’Institut de virologie du Centre médical de l’Université de Bonn, Drosten est surtout connu pour avoir mis au point le premier test diagnostique pour le SRAS en 2003. Il a également mis au point un test diagnostique pour la grippe porcine,6 et en 2009 a contribué tambour jusqu’à la panique avec des prophéties délirantes sur la grippe H1N1.

[4] https://www.grandviewresearch.com/industry-analysis/covid-19-diagnostics-market

[5] Beaucoup sinon la plupart des laboratoires amplifient l’ARN recueilli beaucoup trop de fois, ce qui entraîne des tests de santé « positifs ».

En résumé, l’écouvillon PCR recueille l’ARN de votre cavité nasale. Cet ARN est ensuite transcrit à l’envers dans l’ADN. Cependant, ils doivent être amplifiés pour devenir discernables. Chaque tour d’amplification est appelé cycle, et le nombre de cycles d’amplification utilisés par un test ou un laboratoire donné est appelé seuil de cycle.

Lorsque vous dépassez les 30 cycles, même des séquences insignifiantes d’ADN viral finissent par être amplifiées au point que le test se lit positif même si votre charge virale est extrêmement faible ou si le virus est inactif et ne représente aucune menace pour vous ou pour quelqu’un d’autre.

[6] (Außerparlamentarischer Corona Untersuchungsausschuss,3 ou ACU),4,5 lancé le 10 juillet 2020.

 

[7] A retrouver sur odyssee.com car supprimée de YouTube, censure après plus d’un million de vues

[8] Elle voulait se rendre devant la Cour constitutionnelle fédérale. La police a placé l’avocate du Coronavirus dans un service psychiatrique Polizei bringt Corona-Anwältin in Psychiatrie

Article originel :  Sie wollte vors Bundesverfassungsgericht Polizei bringt Corona-Anwältin in Psychiatrie https://www.bild.de/regional/frankfurt/news-inland/corona-anwaeltin-beate-bahner-in-psychiatrie-gebracht-sie-wollte-vors-verfassung-70024242.bild.html

[9] www.francesoir.fr/le-conseil-mondial-de-loms-dicte-tres-officiellement-la- conduite-sanitaire-des-pays-signataires-dont

 

[10]  Voir nexus Gerard Delépine septembre 2020

www.francesoir.fr/…/le-port-du-masques-pour-les-enfants-cest-de-la- maltraitance

http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-grands-parents-peuvent-aller-chercher-leurs-petits-enfants-lecole-et-les

 

Non aux reconfinements mortifères, même locaux

 

 

Par le docteur G. Delépine

 

Le confinement aveugle qui nous a été imposé de manière totalitaire représente la plus grande catastrophe dont la France a souffert depuis 75 ans. Ce n’est pas le Covid19 qui est responsable de la majorité des morts observés ni de l’état catastrophique actuel du pays, mais les mesures sanitaires inadaptées[1] et disproportionnées qui nous ont été imposées.

 

 

 

Ne savent-ils pas compter ou veulent ils veulent-ils sciemment nous nuire ?

Une politique se juge à ses résultats. La politique sanitaire française a été particulièrement contreproductive puisqu’elle nous a amené dans le top 6 européen des plus hauts taux de morts par Covid derrière la Belgique, l’Espagne, l’Italie, la Grande Bretagne et la Suède avec quatre fois plus de morts qu’en Allemagne (490/million contre 114/M) et 25% de plus qu’aux Pays-Bas qui ont laissé leur population libre de ses mouvements, ne pleurent pas de victimes collatérales et bénéficient de perspectives économiques moins catastrophiques que les nôtres.

 

 

Ce confinement aveugle (astreignant à résidence ensemble les malades contagieux et les biens portants contre toute logique sanitaire ) a été directement responsable d’un excès de 25000 morts [2][3] attribuées au covid19, de 25000 à 30000 morts collatéraux supplémentaires (survenues ou à venir) par arrêt des soins des autres pathologies, d’une aggravation des violences familiales, des pathologies psychiatriques, d’un décrochage scolaire massif[4], d’une fracture sociale sévère[5] et de la plus grave crise économique [6] depuis la dernière guerre mondiale.

Ce bilan catastrophique du confinement ne perturbe apparemment pas le lobby de la terreur qui prône en permanence de le réimposer, sans qu’un débat démocratique ne puisse avoir lieu dans les médias, car les opposants sont le plus souvent exclus.

Ainsi J F Delfraissy, président du Conseil scientifique n’exclut pas un re confinement local[7]. » ni Esther Duflo vante les mérites d’une organisation « sereine » d’un re confinement. Ni Jérôme Marty, président du syndicat de l’Union française pour une médecine libre (UFML) qui estime que  » ce qu’il risque d’arriver c’est un re confinement total, comme ils vont le faire au Royaume-Uni à la Toussaint » ni Christine Rouzioux qui croit que les mesures prises par le gouvernement n’étaient pas assez drastiques et prophétise  » les hôpitaux seront pleins très rapidement et seront submergés.

Le Canard Enchainé a récemment dévoilé le scénario de l’Elysée des confinements locaux prévoyant dans certaines régions avec le passage possible à l’état d’urgence sanitaire. Apparemment, pour eux, quand une mesure a été catastrophique il faut la réutiliser !

L’absence de débat, les mensonges permanents inversant les versions, les chiffres faux et différents selon les sources officielles diverses créent la confusion mentale des citoyens et l’impossibilité totale de comprendre. Ce n’est pas être uniquement de l’incompétence, mais évoque plutôt l’application d’une technique totalitaire bien éprouvée et décrite depuis des lustres, même si elle peut utiliser des incompétents, ou naïfs ou ignorants pour la mettre en œuvre avec le plus grand naturel.

 

Comment avions-nous fait auparavant lors des grandes pandémies modernes ?

Depuis la guerre de 40-45, deux autres épidémies majeures (grippe asiatique et grippe de Hong Kong) ont fait plus de victimes que le Covid19 en France et dans le monde. Elles n’ont justifié ni l’état d’urgence, ni la suspension de nos droits fondamentaux et n’ont pas causé les dommages colossaux que nous constatons actuellement tant pour la société, que pour l’éducation et l’économie.

Et plus récemment en janvier 2017 la grippe banale a tué près de 14000 français. Les médias en ont peu parlé et la vie a continué, normalement. Car la vie est une maladie sexuellement transmissible, en permanence exposée aux dangers, et constamment mortelle…

 

Comment ont fait les pays qui ont vaincu le Covid19 ?

Après la Chine, quatre pays ont affronté le Covid19 avec succès et sans confinement en reposant leur stratégie sur les méthodes traditionnelles de lutte contre les pandémies le contrôle des frontières et l’isolement des malades (la quarantaine de 15 jours).

 

Prophéties mathématiques mensongères et faits constatés dans le monde réel

 

De nombreux articles ont vanté les mérites du confinement aveugle à la française en prétendant, comme les prophéties de Ferguson, qu’il ralentirait le rythme des contaminations, éviterait la surcharge hospitalière, permettant ainsi aux autres malades d’être soignés et d’hospitaliser nos ainés qui en auraient besoin.

En comparant les morts recensés à leur prophéties initiales, ils ont même prétendu avoir sauvé 60000 français et 3 millions d’européens. Leur méthode réside à comparer leur prédiction catastrophique (multipliant par 10 à 20 le nombre des morts attendus) au nombre réellement observé et à s’attribuer le mérite d’avoir grâce à leur recommandation, sauvé la différence.

Leur trucage est évident lorsqu’on analyse l’article où ils se vantent d’avoir sauvé 3 millions d’européens[8] ; dans leur « extended data tableau 1 », ils donnent leurs résultats pays par pays au 4 mai 2020.

 

 

 

Pour la Suède, ils constatent le faible nombre de décès observés (2769), le comparent à leur estimation initiale sans confinement pour cette date (28000) et affirment alors avoir sauvé 26000 suédois, grâce au confinement.

Malheureusement pour eux, les suédois n’ont jamais confiné, démontrant ainsi que les prophéties de Ferguson et ses élèves majorent par dix le risque réel, qu’ils ignorent les politiques sanitaires appliquées par les pays « étudiés » et que leur « vies sauvées » virtuelles ne constituent en réalité que la mesure de l’erreur de leurs estimations.

Il est triste de constater que cet article, grossièrement erroné, a été publié dans la revue Nature jadis réputée pour son sérieux.

 

Les conséquences dramatiques du confinement aveugle dans le monde réel.

Echec contre le Covid19

L’examen des courbes de contamination observées montre que l’astreinte à domicile (ou dans leur Ehpad), ensemble malades et biens portants, n’a pas ralenti le rythme des contaminations en France, comme dans les pays voisins qui ont appliqué cette technique moyenâgeuse.

 

 

 

En Belgique, la propagation de l’épidémie a même été franchement accélérée par le confinement aveugle ainsi que le montre la comparaison des courbes de contaminations en Belgique (confinée) et aux Pays-Bas (non confinés).

 

 

L’accroissement du risque de contamination par le confinement aveugle vient d’ailleurs d’être confirmé par une étude espagnole[9] démontrant, sur des tests sanguins, que les personnes qui n’étaient pas confinées ont été moins infectées que les personnes confinées.

 

 

Cette accélération des contaminations explique l’augmentation de la mortalité dans tous les pays qui ont confiné à l’aveugle. La comparaison des courbes de mortalité entre la France et l’Allemagne (qui n’a pas confiné aveuglément mais pratiqué des quarantaines ciblées est éloquente :

 

Le confinement aveugle pratiqué en France a été suivi d’une considérable augmentation de la mortalité Covid19 contrairement à l’Allemagne

 

Le confinement aveugle est de plus responsable d’environ 30000 victimes supplémentaires actuelles/futures par défauts de soins

Le confinement s’est accompagné du plan blanc réservant la quasi-totalité des moyens hospitaliers au Covid, imposant un arrêt de toutes les activités médicales hors Covid, interdisant toutes les interventions chirurgicales nécessaires aux malades ordinaires. Ce plan blanc a laissé de très nombreux hôpitaux vides, tant dans le public que le privé et a conduit à la mise au chômage partiel de nombreux personnels de soins, infirmières, aide- soignants, ambulanciers, manipulateurs radio etc.

 

En Ile-de-France, le confinement a fait chuter les consultations de 40 % chez les généralistes, de près de 70 % chez les spécialistes et l’activité des urgences a fortement régressé[10].

Or les traitements médicaux sont d’autant plus efficaces qu’utilisés tôt (en général et à bon escient) et bien surveillés. Leur absence, leur retard ou leur mauvaise surveillance menacent la vie des malades à court ou moyen terme.

L’académie de chirurgie s’en est inquiétée (assez tard …) dans son communiqué du 15 Mai : « depuis la mise en place du Plan Blanc le 13 mars, 85% des 7,2 millions d’interventions chirurgicales programmées chaque année en France ont été reportées, soit près d’1,1million d’actes (CNAMTS, ATIH). Il en résulte des risques d’aggravation dus au retard de prise en charge, non seulement en oncologie, mais également dans les autres disciplines ».

 

Malades aigus déjà morts du confinement

Le professeur Johanne Silvain, chirurgien cardiaque à la Pitié- Salpêtrière affirme que trois quarts des opérations programmées ont été reportées. « Quand on a rappelé des patients pour fixer des dates, certains étaient décédés entre-temps ».

Une étude de l’Inserm[11] menée par le chercheur Eloi Marijon au Centre de Recherche Cardiovasculaire de Paris (Inserm/Université de Paris) en collaboration avec Daniel Jost (Brigade des sapeurs-pompiers de Paris) montre que pendant la période du confinement, le nombre d’arrêts cardiaques en région parisienne a été multiplié par deux par rapport à la même période les années précédentes et que leur taux de guérison a été divisé par deux.

Les chances de guérison des accidents vasculaires cérébraux (AVC) dépendent considérablement de l’extrême précocité de leur traitement. Mais le docteur F Rouanet, de l’hôpital Pellegrin à Bordeaux a vu, pendant vingt jours, le nombre de diagnostics d’AVC baisser de 50 %. « On ne sait pas ce qu’ils sont devenus. La pathologie, elle, n’a pourtant pas disparu, cela nous fait craindre une hausse brutale des accidents et de la mortalité. »

 

Malades chroniques abandonnés

En France, 20 millions de personnes souffriraient de pathologies chroniques, prises en charge à 100 % par la sécurité sociale. Chaque année, plus de 600 000 d’entre elles nécessitent des soins réguliers, près de 320 000 des chimiothérapies, 210 000 des séances de radiothérapie, et plus de 82 000 doivent être dialysés trois fois par semaine pour insuffisance rénale. Des patients fragiles, dont les retards de consultations et de traitement ont accru les complications et la mortalité.

Les soins en cancérologie désorganisée par les ARS

Des cures de chimiothérapie ont été espacées ou modifiées, remplaçant un traitement par voie intraveineuse par un traitement oral, éventuellement moins efficace pour s’adapter au blocage des lits d’hospitalisation. Des opérations urgentes ont été annulées, remises à période ultérieure. Ce sont les ARS qui ont bloqué les opérations, les décrétant non urgentes et exigeant qu’on les remplace par de la chimiothérapie et/ou de la radiothérapie ! Pays perdu dont les médecins transformés en robots doivent obéir à des administratifs. Il semble bien que cela recommence puisque le préfet d’ile de France a décrété depuis mi-septembre un nouveau plan blanc alors que le nombre de morts par covid (supposé) est dix fois inférieur à celui de mars au plus fort de l’épidémie.

Cette rupture de soins ne concerne pas uniquement la cancérologie, mais a touché toutes les pathologies non Covid, qu’il s’agisse de cardiologie comme on l’a vu, de neurologie, d’endocrinologie, rhumatologie, d’insuffisance rénale (la moitié des greffes rénales programmées n’ont pas été réalisées) etc.

Compte tenu du nombre considérable de malades chroniques et de leur poids dans la mortalité globale, ce sont plusieurs milliers de décès prématurés évitables que ces arrêt/modifications de soins ont/vont entraîner. Impossible de les chiffrer précisément avant des années, d’autant qu’il faudra aussi additionner l’excès de morts par suicide à venir à la suite du choc post traumatique subi. Comme nous l’avons déjà écrit la deuxième vague sera psychiatrique.[12]

 

Maladies nouvelles diagnostiquées et traitées avec retard

Dans tous les pays, la baisse considérable des consultations observée a entrainé des retards diagnostiques très inquiétants même si leurs conséquences à venir sont pour l’instant difficiles à mesurer avec précision.

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380.000 nouveaux cas de cancer sont détectés chaque année, soit environ 30.000 par mois. Durant le plan blanc 75.000 nouveaux cancers auraient dû être diagnostiqués si les chirurgiens avaient pu opérer mais ce chiffre semble être descendu de moitié. L’Institut Curie a vu le nombre des urgences et consultations pédiatriques reculer de 30 %. Les adultes sont aussi concernés par ces retards de diagnostic, notamment pour les formes de cancer les plus agressives, comme celui du poumon. Le professeur F. Le Tourteau du département de l’oncologie médicale de Curie témoigne : « pendant trois semaines, au lieu de 15 à 20 personnes par jour aux urgences, on n’avait que 2 à 3 patients et on s’attend à une vague de diagnostics à des stades plus graves ».

Un constat partagé par l’institut Gustave-Roussy où « les urgences ont perdu 50 % de leur fréquentation. On a envoyé des messages d’information aux 15 000 personnes inscrites dans nos fichiers, on a eu moins de 10 % de réponses ».

En France « nous craignons 5.000 à 10.000 morts supplémentaires du cancer”, explique Jean-Yves Blay, du centre d’oncologie Léon Bérard de Lyon. « Ces estimations sont même plutôt optimistes, les anglais ont des projections allant jusqu’à 40.000 patients décédés en excès.”

Si on ajoute les morts prévisibles des autres pathologies, le bilan mortifère du plan blanc s’élève actuellement pour la France à plus de 25000-30000 morts.

 

Au total 25000 morts du Covid19 qu’on aurait pu éviter, 25000-30000 victimes collatérales par défaut de soins soit un total de plus de 50000 victimes du confinement. Ces estimations ne constituent que des minimas auxquels il faut ajouter celles des violences familiales, de l’explosion des pathologies psychiatriques et des suicides, d’une fracture sociale inédite entre les salariés protégés (fonctionnaires, cadres) et les autres (indépendants, petits commerçants, professions libérales, salariés CDD et employés non déclarés) qui n’ont pas eu de revenus pendant 3 mois alors que leurs charges n’étaient que reportées), une catastrophe éducative (avec plus de 15% de décrochage scolaire alors qu’on sait depuis avril 2020 que les enfants ne contaminent pas les autres enfants ni les adultes.

 

Les victimes de la crise économique parfois lointaines et ignorées

La crise économique du confinement s’annonce d’une ampleur inégalée depuis 1945 avec une diminution prévue de plus de 10% du PIB, des dépôts de bilan qui s’accumulent et le chômage reparti vers des records historiques.

La famine sévit déjà en France, où le nombre de pauvres a bondit de plus d’un million et ou les restaurants du cœur doivent faire face à des affluences record. De plus en plus de mamans témoignent : « j’ai inscrit ma fille à la cantine et je ne mange plus le midi, non par gout mais par économie. On s’habitue… »

En Afrique l’aggravation de la famine dû à la crise économique du confinement va entraîner, plus d’une centaine de millions de morts d’après l’ONU et le programme alimentaire mondial contre la faim[13] .

 

Une Crise démocratique majeure sans équivalent depuis la dictature de vichy. Le gouvernement de la France qui prétend donner des leçons de démocratie au monde est dirigée depuis plus de six mois sous un état d’urgence plus autoritairement que Taiwan, la république de Corée ou Singapour dont les taux de mortalité Covid19 sont près de 100 fois inférieurs au nôtre, qui ne déplorent pas de victimes collatérales et dont les dégâts économiques s’annoncent deux fois moindres.

La poursuite de prétendues mesures sanitaires dont l’efficacité n’a jamais été prouvée contribue à aggraver la panique et à détruire l’économie.

Reconfiner priverait à nouveau inutilement nos enfants de leur éducation et ferait tellement de dégâts à notre économie déjà très malade que notre capacité à financer sur le long terme notre système de santé et d’autres services publics serait sérieusement entamée.

 

Que peut-ton faire ?

L’opposition – et pourquoi pas des députés et sénateurs de la majorité conscients de foncer dans le mur, et les grands médias doivent cesser d’être à la remorque du gouvernement et adopter une attitude critique constructive sans concession.

Les résultats réels catastrophiques du confinement français doivent être rappelés et dénoncés de même que la prolongation de l’état d’urgence et des mesures sanitaires totalement inutiles, voire nocives (port du masque toute la journée à haut risque d’infection) qui bloquent l’économie avec des normes fantaisistes jamais validées par aucune étude scientifique et des évictions de personnels non malades dont le seul tors a été de se faire tester.

Le Premier ministre norvégien E Solberg a reconnu à la télévision nationale Le 27 mai dernier. « J’ai probablement pris de nombreuses décisions par peur » « fermer des écoles et des jardins d’enfants, faire travailler tout le monde à domicile ou limiter les rassemblements à un maximum de cinq personnes a été excessif » C Stoltenberg, directrice de l’Institut norvégien de santé publique a confirmé « le confinement n’était pas nécessaire pour gérer le covid-19. ». Le président Macron se grandirait en reconnaissant, comme elle, avoir agi par peur d’une prophétie catastrophe manipulatrice.

Une politique sanitaire efficace doit être fondée sur l’expérience médicale des pays qui ont vaincu la maladie et pas sur des prédictions mathématiques qui se sont toutes révélées totalement fantaisistes. Plutôt que de prendre modèle sur la Chine, nous aurions dû méditer l’expérience de Taiwan, qui a démontré que « la meilleure façon de contenir le coronavirus n’est pas de mettre en quarantaine les informations sur l’épidémie, mais de les rendre plus faciles et plus pratiques pour personnes à accéder aux informations pertinentes. »

Arrêtons cette propagande de la terreur. Rassurons la population. Mettons fin à cette accumulation de mesures grotesques qui pourrissent inutilement la vie de nos compatriotes et vont achever l’économie.

L’épidémie est terminée et la deuxième vague dont on nous menace depuis quatre mois n’est qu’une vaguelette qui conforte progressivement, grâce aux jeunes, l’immunité collective qui protégera nos ainés comme elle le fait dès maintenant en Suède[14]

 

 

Retrouvons nos libertés pour redresser le pays.

Renforçons le système sanitaire en le libérant du carcan bureaucratique des ARS qui ont montré leur grave pouvoir de nuisance lors de cette crise[15].

Affectons immédiatement plusieurs milliards aux hôpitaux pour qu’ils accroissent leur capacité de réanimation, et l’effectif de leur personnel soignant en augmentant immédiatement d’au moins 300 euros les soignants au contact des malades et en allégeant leurs contraintes administratives. On ne manque pas d’infirmière ni de médecins en France mais leurs conditions de travail en ont dégouté un trop grand nombre ; redonnons-leur le plaisir de traiter les malades et d’être à nouveau utiles.

 

L’OMS lui-même réfute le confinement.

Le Dr David Nabarro a lancé un appel aux dirigeants mondiaux leur demandant d’arrêter « d’utiliser les confinements comme méthode de contrôle principale » du coronavirus. « Les confinements n’ont qu’une seule conséquence que vous ne devez jamais prendre à la légère, c’est qu’ils rendent les gens pauvres beaucoup plus pauvres » « Nous, au sein de l’Organisation mondiale de la santé, ne préconisons pas le confinement comme principal moyen de contrôle de ce virus ».

 

 

[1] Aucune des mesures de distanciation sociale qui ont été imposées ne repose sur des preuves scientifiques ni sur une utilisation médicale réussie. Seule la quarantaine a prouvé son efficacité.

[2] Professeur Christian Perronne 16 juin 2020 : « On a eu 30 000 morts en France, j’ai honte pour notre pays. Sur ces 30 000, on aurait pu en éviter 20 000 voire 25 000 »

[3] Par rapport à l’Allemagne qui n’a pas confiné mais pratiqué la prévention classique des épidémies par l’endiguement 24500 morts de trop en France estimation finale Christian Perronne avait vu juste France soir 5 8 2020 http://www.francesoir.fr/covid-19-24500-morts-de-trop-en-france-estimation-finale-christian-perronne-avait-vu-juste

[4] Avec plus de 15% de décrochage scolaire alors qu’on sait depuis avril 2020 que les enfants ne contaminent ni les autres enfants ni les adultes

[5] Entre les salariés protégés (fonctionnaires, cadres) et les autres (indépendants, petits commerçants, professions libérales, salariés CDD et employés non déclarés) qui n’ont pas eu de revenus pendant 3 mois alors que leurs charges n’étaient que reportées

[6] Chômage en forte hausse, baisse record du PIB. En France, il est estimé que les faillites d’entreprises devraient croître de 25 %, hausse similaire à ce qui est attendu en Italie et en Belgique. En comparaison, l’Allemagne et le Japon devraient mieux s’en tirer (+10 %) sur cette période.

[7] Le 9 10 au micro de BFM TV

[8] Seth Flaxman Estimating the effects of non-pharmaceutical interventions on COVID-19 in Europe Nature

. 2020 Aug ;584(7820) :257-261. https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/32512579/

[9] : Estudio nacional de sero–epidemiologia de la infection por SARS-COV-2 en Espana. Informe preliminar 13 de mayo de 2020.

[10] Parmi ce décompte de consultations, combien en télémédecine, combien avec examen clinique et contact direct en la présence du médecin et du patient ?

[11] Eloi Marijon*, Out-of-hospital cardiac arrest during the COVID-19 pandemic in Paris, France : a population-based, observational study Lancet Public Health 2020 May 27, 2020 https://doi.org/10.1016

 

[12] http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/la-vague-psychiatrique-deja-rude-ne-sera-pas-en-cloche : Les psychiatres ont mis en garde dès le début du confinement sur les effets pervers de l’enfermement chez les personnes fragiles et même chez de nombreuses autres personnes a priori équilibrées mais qui décompenseront. Curieusement, s’il l’on compte chaque jour les quelques patients malades du covid ou supposés tels, les vrais et faux positifs et surtout les consultants pour « angoisse de covid » qui constitue le nouvel indice de « vague », un silence de mort pèse sur le versant psychiatrique de cette crise majeure.

 

[13] D’après D Beasley, patron du PAM Lors d’une visioconférence du 21 avril au Conseil de sécurité de l’ONU

[14] D’après le rapport OMS -weekly-epi-update-9 du 9 octobre la France a compté dans la dernière semaine 110 665 nouveaux cas et 480 morts contre 2804 tests positifs et 5 morts en Suède.

[15] En particulier en refusant l’accès des réas puis de l’hôpital aux pensionnaires des Ehpad, en bloquant les soins et les interventions ordinaires durant le confinement et maintenant, en imposant des tests avant tout traitement ce qui aboutit à retarder inutilement les soins nécessair

Paru le 15 septembre 2020 – Autopsie d’un confinement Aveugle

Le 17 mars 2020, plus de 65 millions de Français entraient en période de confinement pour huit semaines. Hôpitaux impréparés, écoles fermées, isolement des personnes les plus fragiles, économie à l’arrêt, déclarations contradictoires et surabondance d’informations… Face à cette mesure jugée abusive et contraignante, faisant fi des préconidations et rapports scientifiques, Nicole et Gérard Delépine ont multiplié tribunes et articles pour alerter des conséquences désastreuses – médicales, sociales, psychologiques, économiques – d’un confinement généralisé.

Le confinement fut-il une mesure sanitaire ou politique ? Pourquoi le Pr Raoult a-t-il été voué aux gémonies ? Pourquoi a-t-on fermé les écoles, alors qu’il fut prouvé que les enfants n’étaient pas contagieux ? Comment expliquer les déclarations contradictoires sur le port du masque ? Pourquoi l’argent ne suffira-t-il pas à régler les problème de l’hôpital ? Que s’est-il réellement passé dans les EHPAD ?

Fidèles au serment d’Hippocrate, Nicole et Gérard Delépine ont tenu leur rôle de médecins dans un climat mortifère où la population fut infantilisée. Le présent document rassemble leurs contributions parues entre le 17 mars et le 16 juin 2020 et retrace l’évolution de leurs réflexions en fonction des informations, vraies comme fausses, qui ont circulé pendant cette période.

Nicole Delépine, pédiatre et oncologue et Gérard Delépine, chirurgien, oncologue et statisticien, se battent depuis plus de 40 ans pour améliorer la prise en charge des malades atteints du cancer et informer la population sur l’état actuel de la science en se basant sur les faits avérés, les registres nationaux des cancers et publications internationales.

Broché : 432 pages

ISBN-13 : 979-1030203547

Fangue : : Français


Ils en parlent :

 

 

 

 

Le confinement, tout ce que l’on ne vous a pas dit : aberration humaine, sanitaire, économique 

publié initialement sur France Soir

 

 

 

Le communiqué du 2 juin du conseil scientifique se décerne un satisfécit sans regarder les faits et tente par des scénarios improbables (issues de modélisation erronées) de faire perdurer la peur qui paralyse la population et l’empêche de défendre ses libertés. Ainsi il prétend sans avoir étudié cette cinétique :

« La période du confinement a permis de ralentir la dynamique de l’épidémie de façon marquée »

L’utilisation des analyses de rupture de tendance lui aurait permis de constater que le confinement aveugle et policier à la française n’a été suivi du moindre ralentissement des contaminations dans aucun des pays qui l’a pratiqué et que la baisse des contaminations a été observée bien plus tard (5 semaines) et naturellement de la même manière dans les pays confinés ou pas.

La comparaison entre la Belgique et les Pays bas permet de suggérer même que le confinement strict accélère les contaminations.

Épidémie terminée et « en même temps » confinement relatif poursuivi 

Les conséquences du confinement sont désastreuses et vont nous faire souffrir plusieurs années. Alors que ces deux mois et demi furent délétères pour la France, les limites lourdes à la liberté imposées par le gouvernement empêcheraient-elles la vie de reprendre normalement, tant sur le plan psychique que médical, scolaire, social, économique?

Pourtant nous sommes en fin d’épidémie et les quelques cas encore décelables ne justifient en aucun cas de bloquer 67 millions d’habitants. En revanche, ils justifieraient d’un traitement efficace, utilisé dans le monde entier.

Pourquoi les en priver et en conduire certains à une maladie éventuellement longue sur plusieurs semaines ?

Un but subliminal : poursuivre la terreur ?

Ceci nous conditionnerait à accepter des vaccins (qui ne verront sûrement jamais le jour), ou au moins une drogue chère comme le Remdesivir de Gilead. Il suffit de jeter un rapide coup d’œil aux cours en Bourse de Gilead et de laboratoires tonitruants sur un éventuel vaccin, pour voir que les acrobaties médiatiques du genre Lancet ne sont pas gratuites. Elles permettent, en quelques jours, de doper le cours de l’action boursière et pour les initiés de gagner beaucoup d’argent.

Depuis le desserrement du confinement policier mortifère qui nous a été imposé inutilement, le lobby de la peur essaie d’entretenir la panique créée par les médias et le gouvernement, afin de maintenir notre soumission et l’abandon de notre bien le plus précieux, notre liberté.

En témoignent de nombreux articles mensongers qui prétendent que le confinement aurait « sauvé des vies », qu’il faut « craindre une deuxième vague » d’épidémie parce que « l’immunité collective serait insuffisante » (note 1,2,3), que « l’application stop Covid serait utile ». Même le syndicat des avocats a dénoncé cette application à éviter absolument et à désinstaller, si elle a été installée silencieusement lors d’une mise à jour de votre portable (Note 4).

En réalité, l’épidémie se termine en France comme partout en Europe. Il n’y aura pas de vraie deuxième vague de Covid19, car cela n’est jamais observé dans les maladies virales (Note 5). Et il ne faut pas se préoccuper de la faible prévalence de la maladie dans la population, car l’observation des épidémies précédentes montre que l’immunité collective ne détermine presque jamais leur évolution. L’enthousiasme pour les tests, toujours peu au point, et non spécifiques, ne repose que sur l’envie du gouvernement de perpétuer la peur, et de nous maintenir dans l’angoisse de nouvelles contaminations. Ils n’ont pas d’intérêt alors que l’épidémie est terminée.

Ne cédez pas à la pression des médias et des autorités pour vous faire ficher ; l’usage du test est devenu une arme politique pour faire croire qu’on s’occupe de son peuple, de sa ville. Il n’a plus aucun intérêt à ce stade de disparition de cette virose.

Le confinement aveugle et policier n’a ni diminué, ni ralenti l’épidémie

Contrairement aux prédictions issues des simulations qui l’ont motivé (Note 6), le confinement policier n’a ni ralenti, ni diminué la propagation de l’épidémie. Plutôt que de croire aux annonces de propagande basées sur les succès virtuels de modélisations biaisées (Note 7) qui encensent cette technique moyenâgeuse et inefficace (Note 8), ou de ceux qui veulent à tout prix se consoler d’avoir été emprisonné sans faute, il faut regarder les faits réels, les faits observés, les faits constatés.

Résultats comparatifs des pays confinés ou non, d’après les chiffres OMS

Les données publiées par l’OMS prouvent que la propagation de l’épidémie n’a été ni retardée, ni amoindrie par le confinement aveugle dans aucun des pays qui l’ont imposé à leur population.

Dans les pays confinés, les évolutions du nombre de contaminations quotidiennes avant et après le verrouillage, ne montrent en effet aucun signe de discontinuité (Note 9), ni dans leurs taux de croissance, ni dans leurs temps de doublement. Cette remarque a été le sujet d’un article bien documenté (Note 10). Ceux qui prétendent que le confinement aurait évité l’accélération, protégeant de fait d’une surcharge des hôpitaux, sont démentis par les faits que démontrent les résultats comparés entre pays voisins de même culture.

Infections cumulées Belgique versus Pays-Bas

Et si on compare la propagation de l’épidémie dans les pays adeptes du confinement autoritaire à la française à celle observée dans les autres pays, on s’aperçoit que le confinement aveugle a été délétère. A titre d’exemple, la comparaison des courbes d’infections cumulées entre la Belgique (confinée) et les Pays-Bas (non confinés), pays proches, suggère que le confinement policier aurait même pu accélérer l’épidémie. En effet c’est dix à quinze jours après le début du confinement belge que la propagation de l’épidémie s’accélère dans ce pays, alors qu’elle reste stable aux Pays-Bas non confinés.

Le bilan médical actuel du confinement aveugle franco-italien appliqué aussi en Belgique et en Espagne est catastrophique

Pour évaluer la balance avantages/risques du confinement, il ne faut pas se baser sur les résultats des simulations (Note 10) qui inventent des morts virtuels, théoriques, mais se baser uniquement sur les faits réels, avérés et publiés.

Mortalités comparées

D’après les données publiées par l’OMS le 30 mai 2020 (note 11), la mortalité directe du Covid19 est beaucoup plus élevée dans les pays qui ont pratiqué le confinement aveugle (sans séparer les porteurs de virus des autres) et autoritaire (avec contrôle policier), que dans ceux qui ont pratiqué la quarantaine ciblée (réservée aux seuls porteurs de virus) et fait confiance à leurs citoyens (conseillés et non astreints à domicile).

Au 29 mai 2020, exprimée par million d’habitants, la mortalité officielle directement liée au Covid19 atteint 810 en Belgique, 621 en Espagne, 548 en Italie et 459 en France, pays adeptes du confinement aveugle et policier, contre 100 en Allemagne, 98 au Danemark et 4 à 7 dans les pays asiatiques démocratiques qui n’ont pas confiné leur population.

En adoptant les mesures sanitaires de l’Allemagne, nous aurions probablement 23.000 morts de Covid19, en moins à déplorer. Et sans aucune mesure sanitaire, à l’instar des Pays-Bas, nous pourrions avoir eu 6.100 morts directes du Covid19 en moins.

Morts de Covid19 ou suspectés, et morts « politiques « liées aux conséquences d’une mesure politique et non sanitaire (note 12)

A ce surplus de mortalité directe lié au confinement aveugle, il convient d’ajouter les victimes collatérales et en particulier les malades souffrant de pathologies chroniques (cancéreux, cardiaques, déprimés) qui ont subi l’arrêt des traitements prévus, arrêt imposé par le plan Blanc (note 13) et les nouveaux malades qui n’ont pas pu être diagnostiqués, ni traités du fait de l’interdiction d’opérer les malades non reconnus urgents par les agences régionales de santé.

Les morts pendant le confinement, et les décès anticipés, non dus au Covid19 mais au retard de soins (note 14)

Depuis le début du confinement, 75.000 nouveaux cancers auraient dû être diagnostiqués si les chirurgiens avaient pu opérer. Même l’académie de chirurgie s’en inquiète dans son communiqué du 15 Mai : « depuis la mise en place du Plan Blanc le 13 mars, 85% des 7,2 millions d’interventions chirurgicales programmées chaque année en France ont été reportées, soit près d’1,1million d’actes (CNAMTS, ATIH). Il en résulte des risques d’aggravation dus au retard de prise en charge, non seulement en oncologie, mais également dans les autres disciplines ».

Plus d’un million d’interventions auraient été déprogrammées, remises aux calendes grecques, puisqu’on ne sait toujours pas quand le véritable déconfinement aura lieu, et que les mesures déjà discutables au début de l’épidémie sont maintenant imposées alors qu’elles sont aujourd’hui devenues complètement inutiles.

De combien de morts supplémentaires ces retards aux traitements seront-ils responsables ? Et cette rupture de soins ne concerne pas uniquement la cancérologie, mais a touché toutes les pathologies non Covid, qu’il s’agisse de cardiologie (infarctus dont seulement la moitié des malades attendus se sont présentés en consultation), de neurologie (là aussi moitié moins d’accidents vasculaires constatés à l’hôpital), d’endocrinologie, rhumatologie etc. (note 15)

Alors que l’épidémie se termine et que les hôpitaux sont aux trois quarts vides, le plan blanc a interdit jusque récemment aux chirurgiens d’opérer (note 16), blocage maintenu par les agences régionales de santé pour une durée indéterminée et un nombre croissant de victimes supplémentaires. (note 17). L’étau semble se desserrer, mais les cliniques craignent de manquer de produits anesthésiques, alors que les besoins en réanimation sont en grande baisse.

Le bilan médical du confinement devra aussi prendre en compte les complications psychologiques et en particulier les suicides liés à l’astreinte à domicile, aux pertes de salaires et au chômage que constate déjà la presse australienne (note 18, 19 20)et qui pourrait atteindre jusqu’à 150000 victimes aux USA si le déconfinement est trop lent (note 21). Ce bilan n’est pas près d’être terminé.

Les raisons du dramatique échec médical du confinement à la française

Les simulations des prophètes de l’OMS qui ont convaincu de nombreux gouvernements de confiner aveuglément leurs populations ont très largement surestimé le risque réel de la maladie virale et oublié les autres pathologies, le gain espéré de leur mesure et refusé de prendre en compte les complications médicales, sociétales et économiques qui s’annoncent catastrophiques. Nos gouvernants, plutôt que de croire ces prophètes de malheur auraient dû suivre l’exemple des pays asiatiques démocratiques qui ont protégé leurs populations du covid19 et des complications du confinement policier aveugle à la française.

Dans toute l’histoire de l’humanité la lutte contre les épidémies repose sur l’hygiène, la compréhension des modes de propagation des maladies infectieuses, la mise en place de mesures efficaces de désinfection et la séparation des porteurs de germes de la population saine. Ainsi, actuellement le règlement sanitaire international prévoit en cas de peste, l’isolement de tout le groupe de voyageurs, même si une seule personne est touchée, tandis qu’en cas de fièvre jaune ou de choléra, seul l’isolement de la personne atteinte est obligatoire.

Le confinement aveugle de toute une population tel qu’il nous a été imposé est une mesure connue pour être inefficace. En France, elle avait été utilisée pour la dernière fois lors de la peste de Marseille entraînant la mort de la moitié de la population de la ville, sans empêcher la diffusion de la maladie à toute la Provence avec 70.000 victimes supplémentaires. Cette méthode du passé, remise à la mode par la dictature chinoise, a été présentée par le mathématicien -prophète de l’OMS, N Ferguson comme la méthode la plus efficace (note 23 24) de lutte contre l’épidémie.

Mais la simulation de l’Imperial College n’avait apparemment pas envisagé que le confinement d’un adulte malade à la maison (avec seulement du doliprane) constituait le meilleur moyen de contaminer toute la famille, voire les voisins.

Un confinement aveugle sans réflexion

Il eut fallu réfléchir à l’illogisme d’enfermer soignants, policiers ou agents de transport RATP, bus, etc. exposés à de fortes charges virales qui vont et viennent avec leurs familles bloquées à domicile, en milieu clos peu aéré (en raison de la peur transmise sur les médias du vol de virus à travers l’air extérieur, « au-dessus d’un nid de coucous »).

Même si les autorités n’y avaient pas pensé, rien ne les empêchait de rajuster la mise lorsqu’il apparut au début de l’épidémie et la virulence du coronavirus que les soignants étaient les plus rapidement et fortement touchés. D’ailleurs soulignons que les autorités nous ont vanté, tout au long de cet enfermement liberticide accompagné de mesures humiliantes, le modèle de Wuhan. Mais les Chinois, eux, recherchaient avec opiniâtreté les citoyens fiévreux dans les appartements et extrayaient les personnes suspectes pour les isoler rapidement de leur famille.

Nous n’avons retenu que l’autoritarisme chinois, mais moins la logique sanitaire.

Incompétence ou malveillance des ARS ?

Les directions des Agences Régionales de Santé ont imposé aux responsables d’EHPAD de garder les infectés de retour des urgences, y compris après un séjour à l’hôpital où ils avaient été étiquetés Covid19. Ils revinrent sans traitement autre que le doliprane et donc rien ne permettant de faire baisser la charge virale. Ils rejoignirent les autres résidents au moins dans les premières semaines et personne ne s’étonna de la forte contamination chez les ainés, de plus fragiles. N’auraient-ils pas dû comprendre qu’ils favorisaient ainsi la contamination de tous les pensionnaires pourtant les plus fragiles d’entre nous, ceux qu’ils devaient protéger ?

Au-delà du 20 Mars et la circulaire précédent le décret Rivotril du 26 mars (note 24) interdisant le traitement actif des ainés et autorisant l’injection de Rivotril en cas d’insuffisance respiratoire possiblement Covid, les patients ne furent même plus envoyés aux urgences pour préciser le diagnostic. Les habituels infarctus, embolies pulmonaires ou pneumonie bactérienne furent laissés de côté et le résident atteint bientôt euthanasié et étiqueté Covid19.

Que penser du ministre dont les décrets ont interdit la chloroquine soi-disant dangereuse pour prôner le Rivotril à coup sûr mortel en cas de complications respiratoires !

Curieusement, les simulations n’imaginèrent pas non plus que les soignants (qui ne disposaient pourtant pas de protection lors du premier mois de l’épidémie) puissent contaminer leurs malades venus consulter ou leurs voisins dans les transports publics.

Ni que les employés des transports publics et les policiers puissent être contaminés et contaminants parce que non protégés (même interdits de l’être par leur ministre). On entendit ainsi un haut responsable de la santé déclaré à la télévision que les soignants malades s’étaient infectés chez eux !

La sommation de ces erreurs explique que les pays adeptes du confinement strict, mais sans isolement des malades ou des personnes à risque, comme les soignants, comptent davantage de morts que ceux qui ont pratiqué les méthodes médicales éprouvées de l’endiguement (quarantaine) et même que ceux qui n’ont presque rien imposé à leurs populations (Pays-Bas, Suède, Islande).

Le rôle et la responsabilité de l’OMS, ainsi que de Neil Ferguson de l’Imperial College seront à évoquer en détail lors d’une enquête sur le devenir et l’efficacité de nos contributions à cette organisation ainsi qu’à ses publications. La confiance n’excluant pas le contrôle, il sera d’autant plus important de conduire un audit approfondi des recommandations faites par l’OMS qui a ce jour donne plus le sentiment de se comporter comme la FIFA jadis. Verra-t-on le prochain scandale venir des modes opératoires de l’OMS ? FIFA gate, OMS gate ?

Il faudra aussi auditer les décisions publiques autoritaires qui ont été prises en France ont été particulièrement nocives et justifient des enquêtes approfondies (note 25) pour éviter que cela ne puisse se reproduire. Un regard sur la politique italienne de réduction de la mortalité journalière est parlant.

Heureusement, l’épidémie se termine en France comme dans les autres pays d’Europe

Les données publiées par l’OMS montrent que l’épidémie se termine en Europe continentale et en Méditerranée orientale. Depuis la seconde semaine d’avril, le nombre moyen quotidien de nouvelles contaminations a régulièrement diminué ; ce recul atteint 92% en France et dépasse les 85% chez la plupart de nos voisins, même ceux qui présentaient les plus gros chiffres de contaminations depuis le confinement.

La comparaison de l’évolution de l’épidémie en Belgique et aux Pays-Bas, proches par leur situation géographique et leurs modes de vie, est particulièrement frappante et questionne une fois de plus sur l’utilité même du confinement. En effet, les Pays-Bas, qui n’ont pas restreint les libertés publiques, bénéficient de la même régression (83%) de l’épidémie et dans les mêmes délais que la Belgique confinée policièrement après avoir pleuré au total 344 décès par million d’habitants contre 810/1000000 en Belgique.

Il n’y aura pas de deuxième vague (note 26) ou se sera une vaguelette comme pour les autres épidémies

Lors des épidémies virales il n’existe pratiquement jamais de deuxième vague du même virus. Il y a eu précédemment deux épidémies comparables : le SRAS et le Mers et aucune ne s’est exprimée en plusieurs vagues.

Après quelques mois et sans qu’on ne sache pourquoi, l’épidémie s’éteint même si au total peu de personnes ont été immunisées. Contrairement à ce que prétendent les simulations et en particulier celle de Ferguson ou de ses élèves de l’institut Pasteur parisien, ce n’est pas le pourcentage de personnes immunisées qui explique l’arrêt des contaminations.

Le professeur Jean-François Toussaint, lors d’un entretien à la Charente Libre, précise que l’hypothèse d’une deuxième vague est très peu crédible « sur l’analyse dans les 188 pays qui ont déclaré des cas et sur la dynamique évolutive de la maladie ».

Mais certaines épidémies, comme la grippe dont le virus ne dure le plus souvent qu’une saison, reviennent chaque année.

Et jusqu’ici, nous surmontions ces épreuves sans imposer à la population des mesures autoritaires injustifiées et souvent ubuesques qui ont aggravé la situation sanitaire immédiate et impacté l’économie pour plusieurs années.

Le tsunami économique qui nous attend sera pire que celui de 1930

Selon l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques (Note 27), les huit semaines de confinement ont déjà diminué le PIB 2020 de 120 milliards d’euros (soit 5 points de PIB). Les secteurs les plus durement touchés sont ceux des transports, de l’hébergement et de la restauration, la construction et les activités de loisirs et le commerce de détail. En tenant compte du rétablissement ralenti par la persistance incongrue des mesures de déconfinement, l’impact global pour 2020 serait de -10 points de PIB.

D’après l’INSEE, le PIB français diminuerait d’environ 20 % au deuxième trimestre 2020 (après –5,8 % au premier). Ce serait la plus forte récession depuis la création des comptes nationaux français en 1948. Même si l’activité économique revenait intégralement à son niveau d’avant crise dès le mois de juillet, le PIB français diminuerait de 8 % sur l’année 2020, or un retour aussi rapide à la normale semble peu réaliste. L’impact global de la crise sanitaire en 2020 sera donc certainement supérieur à ce chiffre.

L’Organisation Internationale du Travail alerte sur les ravages sanitaires et sociaux de la crise qualifiant l’impact sur l’emploi de profond, d’une grande portée et sans équivalent. 1,25 milliard de travailleurs sont exposés à des licenciements, pertes d’activité et de revenus, du fait du confinement dans le monde.

Comme toutes les grandes crises économiques, celle de 2020 a été baptisée : celle du « Grand Confinement » par Gita Gopinath. Selon les prédictions du FMI, l’économie mondiale va connaître « sa pire récession depuis la Grande Dépression ».

Et lorsqu’on constate que l’étendue (5 817 385 infectés) et la mortalité mondiale (362 705) du Covid19 au 30 mai, se situent dans la fourchette basse des grippes saisonnières (environ 20 millions d’infectés et 290 000 à 550 000 morts), on peut déplorer que les mesures injustifiées pour lutter contre une fausse pandémie aient créé une vraie misère.

En urgence, lever les mesures liberticides inutiles et toxiques

Ces constatations conduisent à demander en urgence aux décideurs de lever les mesures coercitives de confinement encore imposées :

Reprendre les activités scolaires partout, à tous les âges et sans mesure de distanciation ni masques, particulièrement chez les petits très traumatisés par ce théâtre tragique.

Libérer les « EHPAD » dans lesquels nos ainés sont devenus des bêtes de zoo, dans leurs prisons même pas dorées. (Note 28) Signez les pétitions pour accélérer leurs sorties de prison, alors que leur seule faute est le grand âge et/ou la dépendance.

Libérez l’activité économique, dans les cafés, restaurants etc. Ces mesures de distanciation imposées sont grotesques, alors que l’épidémie se termine et bloquent de fait la reprise économique dont le pays a tellement besoin.

Impérativement rendre aux médecins de ville et d’hôpital leur liberté de soigner, en particulier libérer la prescription de chloroquine après le triste feuilleton de l’étude biaisée ou inventée du Lancet et la décision brutale du ministre d’aggraver encore le décret mortifère du 26 Mars.

Abroger les décrets liberticides du 26 mars et sa prolongation injustifiée.

Faire stopper complètement le plan blanc, afin que les chirurgiens puissent reprogrammer leurs patients, les rassurer et finalement les soigner. Le bilan spécifique du plan blanc devra être passé à la loupe, car complètement inutile et extrêmement toxique pour les patients et leurs équipes chirurgicales.

Selon Frédéric Bizard, « l’impact sur le volume de la crise Covid19 a été estimé en chirurgie avec une baisse comprise entre 1,7 million et 2 millions d’actes chirurgicaux, soit une chute du volume comprise entre 25% et 29% selon la date de levée du plan blanc. L’évolution des tarifs a été estimée selon les engagements gouvernementaux de 2019 pour les années 2020 à 2022 en chirurgie. L’impact économique global est compris entre 4,2 milliards d’euros et 5 milliards d’euros de baisse des dépenses de chirurgie pour l’assurance maladie en 2020 ». (Note 29)

Activités médicales interdites pour RIEN ! Tout Covid, rien que Covid

Les lits libérés restèrent vides tant en privé qu’en public, et la surcharge en réanimation jamais soulagée par cette privation générale d’activité, les ARS, encore elles, ayant refusé de transférer les malades dans les lits privés (sauf en IDF dans quelques établissements), préférant jouer à la guéguerre à coups d’hélicoptères, et de TGV avec transferts en France ou à l’étranger. En public, ce fut la même chanson, pas d’autres malades que covid19 sauf urgence extrême. Les internes se sont beaucoup ennuyés pendant deux mois et racontent avec beaucoup d’émotion les pertes de chance de leurs patients « habituels ».

Quant au Ségur (Note 30), il est certain que si l’on en espère quelque chose, il serait impératif qu’il se déroule avec une équipe neuve, sous la houlette d’un ministre non responsable des erreurs récentes avant et pendant la crise sanitaire, et surtout après la prise de position ahurissante du ministre de la santé interdisant la chloroquine sur la foi d’un article complètement caviardé, qu’il ne peut avoir lu, et qui fait de nous la risée du monde entier.

Bien curieux film que la gestion de ce Covid19 qu’aucun scénariste n’aurait osé écrire. Pas crédible !

Notes

Note 1 : Jean-François Delfraissy, le Président du conseil scientifique, a annoncé que « le taux d’immunité de la population française face au coronavirus est plus faible que prévu ».

Note 2 : Simon Cauchemez dans Le Monde « dans tous les cas, on sera très loin des 70 % dont on aurait besoin pour pouvoir faire une sortie du confinement sans problème »

Note 3 : Toute cette propagande de la terreur repose sur des simulations mathématiques dont « l’étude de Pasteur qui a utilisé l’un des meilleurs modèles qui existe actuellement » ; ce modèle prédisait 70000 morts en Suède si elle refusait de confiner. La Suède n’a pas restreint les libertés et ne comptait au 30 mai que 4266 morts soit quatorze fois moins qu’annoncé.

Note 4 : Allez sur réglages, confidentialité, puis santé avec un cœur rouge et là si installée, désinstaller et vérifier régulièrement, sauf si vous souhaitez cette application, mais ce doit être un choix et non pas une manœuvre cachée.

Note 5 : La soi-disant « deuxième vague » de la grippe espagnole était en fait une poussée d’infections bactériennes favorisées par la malnutrition et l’épuisement de la population après l’épidémie de grippe ; une telle complication ne peut plus se reproduire depuis l’arrivée des antibiotiques (sauf si on refusait d’en donner aux patients comme cela s’est passé avec l’injonction Rivotril et rien d’autre, imposée en début d’épidémie de Covid, mais les français se seront réveillés.

Note 6 : www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

Note 7 ripostelaique.com/le-confinement-na-pas-sauve-61-000-vies-mais-i…

Note 8 La dernière fois que cette technique a été utilisée en France au 18ème siècle, elle a abouti à la mort de 50% de la population marseillaise sans empêcher l’extension de l’épidémie à la Provence (70000 morts supplémentaires) et à l’Italie.

Note 9 : Analyse de recherche de changement de tendance (break point analysis) négative = aucune différence sur la vitesse de propagation du virus n’est apparue entre la période d’avant le confinement et pendant le confinement. Le confinement n’a pas ralenti l’épidémie contrairement à trop de racontars sur les TV. Seuls les chiffres font foi.

Note 14 : www.academie-chirurgie.fr/admin/uploads/media/photo/0001/03/6ef75…

Note 15 : academie-chirurgie.fr/admin/uploads/media/photo/0001/03/449c6ce34…

Note 16 : www.economiematin.fr/news-ouverture-bloc-operatoire-danger-malades-confi… ?

Note 17 : youtu.be/eay-Txlr-GQ

Hôpitaux & Cliniques : Interdiction d’opérer » Dr Nicole DELÉPINE 16 MAI 2020

Note 18 : www.telegraph.co.uk/news/2020/05/07/australia-fears-suicide-spike-due-virus-shutdown/

Note 19 : www.breitbart.com/health/2020/05/07/report-suicide-rise-from-lockdowns-to-kill-more-than-coronavirus-in-australia/

Note 20 : www.sbs.com.au/news/australia-s-suicide-rate-could-surge-due-to-economic-fallout-of-coronavirus

Note 21 : Petterson, Steve et al. “Projected Deaths of Despair During the Coronavirus Recession,” Well Being Trust. May 8, 2020. WellBeingTrust.org

Note 22 : Présentée comme le technique ‘extinction’ de la maladie dans la simulation du rapport 9 d l’Impérial College

Note 23 : http://www.economiematin.fr/news-rapport-confinement-ferguson-secret-cri…

Note 24 : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion…

Note 25 : Car il s’agit de récidivistes ; les précédentes simulations de Ferguson sur le Sida, la grippe H1N1, la maladie de la vache folle, l’Ebola ont été toutes aussi fausses, exagérant à chaque fois considérablement les risques

Note 26 : https://docteur.nicoledelepine.fr/covid19-genese-et-consequences-dune-hys…

Note 27 : Evaluation au 20 avril 2020 de l’impact économique de la pandémie de COVID-19 et des mesures de confinement en France”,

Note 28 : https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/epidemie-terminee-mesures-224795

Note 29 : Et combien d’autres professions impactées : « l’activité chirurgicale génère en amont du geste opératoire de l’activité pour d’autres secteurs (secrétariats médicaux, analyses biologiques, prothèses, masques, produits d’hygiène, activités de recherche…) ainsi qu’en aval (infirmières, aide soignantes, kinésithérapeutes en ville, soins de suite, ambulances, taxis, laboratoires d’anatomopathologies…). »

Note 30 : http://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/les-contes-de-segur-revus-et-…

 de nombreux commentaires méritent lecture :  par exemple en copie  sur le site Les 7 du Québec
savoureux  message de Nadine le 13 juin 20

 

« En résumé, il y a eu sur-réactions en chaîne, en sacrifiant l’activité du pays au risque … épidémique.
A noter, le mutisme absolu de l’opposition.

1° – La crainte d’une épidémie ?
Non, même si les architectes de l’ordre mondial et leurs partisans l’ont possiblement lorgnée.

2° – Sur-réactions des autorités ?
Non plus, hors divagations significatives…

– 13 janvier 2020 – En l’absence de données scientifiques sur le sujet (!), Jérome Salomon, directeur général de la santé, par délégation pour Agnès Buzyn (dont l’incompétence fût patente et dangereuse), classe de facto l’hydroxychloroquine « sur la liste II des substances vénéneuses ».

19 février 2020 – Macron a décidé de manifester sa solidarité avec le peuple chinois confronté au coronavirus, et annonce l’envoi de 17 tonnes de matériels médicaux (masques, gants, produits désinfectants, combinaisons médicales de protections) à destination de Wuhan. Avec, entre autres, l’appui du groupe LVMH selon France Diplomatie.

– 26 février 2020 – autorisation du match de football O.L/Juventus, au Groupama Stadium à Décines (15 km de Lyon).
Avant de rejoindre le stade, une dizaine de milliers de supporters turinois (bien plus que les 3 000 attendus) se sont baladés toute l’après-midi dans les rues de Lyon, à un moment où la Lombardie, notamment, était déjà particulièrement affectée par le coronavirus.

– 6 mars 2020 – Sortie médiatisée de Macron et Brigitte au théâtre Antoine à Paris.
La pièce « Par le bout du nez » met en scène un tout nouveau président qui, pris d’une démangeaison nasale alors qu’il doit prononcer son discours d’investiture, est contraint de consulter un psychiatre.
Voilà qui laisse songeur …
Selon des témoins, Macron aurait alors déclaré : « La vie continue. Il n’y a aucune raison, mis à part pour les populations fragilisées, de modifier nos habitudes de sortie ».

11 mars 2020 – Tweet Emmanuel Macron @EmmanuelMacron :
« Nous ne renoncerons à rien.
Surtout pas à rire, à chanter, à penser, à aimer. Surtout pas aux terrasses, aux salles de concert, aux fêtes de soir d’été… ».

Cocaïné le président … ?

– 15 mars 2020 – 1er tour des municipales.
Macron, Levy, Buzyn, Philippe et tant d’autres savaient, et auraient choisi de se taire ?

– 15 mars 2020 – Après être allée voter, sortie médiatisée de Brigitte Macron sur les quais de Seine à Paris. Masquée et accompagnée de ses gardes du corps, elle saluait les badauds en leur demandant de « rester à distance respectable ».
La mise en scène n’a pas de secrets pour une ancienne prof de théâtre.

– 17 mars 2020/12:00 – ordre de confinement généralisé de la population.

Aucun problème pour d’éventuelles suites ou poursuites. Dans un grand élan de solidarité parlementaire, les apôtres du confinement se sont auto immunisés … contre la justice.

On ne peut donc que noter l’absence de risque épidémique.

3° – Vent de panique ?
Non. Sauf réactions politiques inappropriées, l’inavouable étant de justifier l’effondrement de l’économie par le confinement, lequel effondrement – épidémie ou pas – se serait de toute façon matérialisé suite à la gestion vereuse et calamiteuse du pays depuis des dizaines d’années.
Miracle, c’est la faute au coronavirus ! Il arrive à point nommé celui-là.

– 21 mars 2020 – Sur LCI, le professeur Christian Perronne (PU-PH) alerte sur la disparition totale des stocks d’hydroxychloroquine en France.

21 mars 2020 – Mise en scène sur mesure pour E. Macron. Montage d’une structure hospitalière (militaire) de campagne à Mulhouse. Capacité initiale « 30 lits réanimation » aussitôt passée à 20 lits.
Opérationnelle le 24 mars 2020, en partie démontée dès le 17 avril 2020, matériels/lits/respirateurs retirés le 22 avril 2020.
Sans parler du coût d’une telle prestation, de qui se fiche-t-on ?

– 22 mars 2020 – Communication navrante et inopportune d’Ursula von der Leyen, présidente de l’UE, via une vidéo à destination des peuples européens, où elle se met en scène dans une séquence de lavage des mains.
« Inopportune » dans la mesure où l’UE a été la grande absente dans cette crise dite « sanitaire ».
L’infantilisation dans la communication n’est pas de bonne augure.

– 27 mars 2020 – Les médecins généralistes ne sont plus autorisés à prescrire l’hydroxychloroquine. On se demande bien pourquoi ?
Il apparaît choquant que c’est l’Ordre des Médecins qui est à la manoeuvre alors que cette Institution est responsable des déserts médicaux en France.
La non indépendance du CNO (Conseil National de l’Ordre), et en particulier de son Président, par rapport à certaines « influences » est mise en cause.

– Parallèlement à une tension due au manque d’approvisionnements en Plaquenil (dérivé hydroxychloroquine), les pharmaciens ne peuvent plus vendre ni masques ni tests. Pourquoi ?

Les cliniques privées ne peuvent pas accueillir les malades du civil (3 000 lits sont restés inoccupés). Pourquoi ?

– Les pensionnaires contaminés dans les EHPAD avaient droit au Rivotril, avec le succès qu’on lui connaît.

– 8 avril 2020 – Castaner, ministre de l’Intérieur, affirme devant la Commission du Sénat qu’il n’y a « pas eu de réquisition, ni par l’armée ni par qui que ce soit » des masques commandés par la région Bourgogne-Franche-Comté.

– 10 avril 2020 – Suite à la plainte pour réquisition de masques à l’aéroport de Bâles/mulhouse , Castaner reconnaît les faits. Inutile de poursuivre dans le parjure, les documents confirmant cette « réquisition » commencent à sortir. Mensonge d’Etat avéré, sans conséquence aucune pour son auteur.

– 24 avril 2020 – Suite à la polémique, le Ministère des Armées reconnaît « avoir acheté, par précaution, un stock important de chloroquine … à la Chine ».
Étrange explication, d’autant que cette molécule avait été classée « vénéneuse » en … 1999, ce qui avait entraîné de facto la même issue pour l’hydroxychloroquine en janvier 2020.

– 18 mai 2020 – L’attitude plus que déconcertante de l’OMS dans cette affaire, ses stratégies divergentes, le vaccin « obligatoire » pour tous, sèment le trouble quant aux réelles compétences de ses membres et à l’occulte dépendance de l’Institution aux lobbies pharmaceutiques.

– 26 mai 2020 – La très sérieuse revue médicale « The Lancet » y est allée de sa plume, et a publié – avant de se rétracter le 4 juin suivant – une étude falsifiée dans laquelle le ministre de la santé Olivier Veran a foncé tête baissée pour justifier l’interdiction de l’hydroxychloroquine.
Bien synchronisé ce coup là !

– 2 juin 2020 – Appli Stop Covid19. Tester la population et voir si elle se soumettait aux mesures liberticides imposées.

Demander aux peuples de la rigueur dans la gestion financière, pour mieux relancer l’économie, alors que ces mêmes prophètes étaient, et sont encore aux premières loges pour accélérer la débâcle, est d’un cynisme abyssal.
Nous sommes gouvernés par des imposteurs et le masque est devenu muselière.
Le rideau de fumée commence à piquer les yeux. Ce n’est plus de masques qu’on a besoin, mais de lunettes.

En résumé, il y a bien eu « conspiration ».
Libre à ceux qui veulent croire à la fable de la chauve-souris et du pangolin. »

 

 

 

 

 

Covid19 et confinement aveugle,  combien de morts évitables ?

 

 

 

Le confinement tue les malades chroniques et crée de nouveaux patients : « je suis covid19 » crie un jeune en bouffées délirantes.

 

« [1] Toute la médecine s’inquiète et alerte les ministères de ne plus voir de malades dans les cabinets médicaux, les services hospitaliers et les cliniques privées, alors que ceux-ci sont en situation de fonctionnement ! Les urgences médicales marchent (enfin !) au ralenti : 2 fois moins de visites pour les suspicions d’AVC ou d’infarctus ! » Le Covid a-t-il réglé les problèmes sanitaires du pays ou bien la rigidité du confinement pousse-t-elle chacun à rester chez soi même quand il est en danger sanitaire, au risque de provoquer de futurs drames en série ? Et surtout, comment et quand sortira-t-on de cette spirale infernale ? »

 

 

Les morts aidées imposées en établissements sont connues, leur horreur peut-être pas.

Le sort scandaleux des personnes âgées des EHPAD a fini par apparaître sur les médias officiels. Combien aura-t-il fallu de décès, sans aucune tentative de traitement curatif au début de leur maladie, puis euthanasiés, sans demande de leur part par le Rivotril. Euthanasie active « conseillée » par les circulaires adressées aux médecins et directions des établissements ? Pourquoi tant de crimes qui resteront probablement impunis ont-ils déferlé sur notre pays dans une soumission générale incompréhensible ?

Rien en effet ne justifie réellement, d’avoir privé de leurs aidants les résidents des établissements pour personnes dépendantes, des instituts pour handicapés et les malades chroniques à domicile. Suppression brutale d’un jour à l’autre, sans préparation psychologique minimale, ni prise en compte des conséquences. Le lundi, les bénévoles sont là, les familles, le kinésithérapeute, l’orthophoniste prennent soin de leurs patients, devenus petit à petit des proches, des amis parfois et toujours des patients dont on doit prendre « soin ». Le mardi, tout s’arrête brutalement. Imaginons la détresse de ces vieilles personnes brutalement isolées dans une chambre devenue cellule, visitées par de rares soignants sur un bateau qui coule. Comment ont-ils pu, ces, aides-soignants ou infirmiers, derniers des mohicans, expliquer à ces personnes au crépuscule de leur vie que « c’était pour leur bien », pour qu’ils n’attrapent pas le fameux virus dont la télévision leur parle toute la journée ? Invraisemblable scénario qui suscitera probablement beaucoup de récits d’horreur, après la fin de la sidération générale, qui pour l’instant lie les langues.

En effet, comment les français peuvent-ils admettre que priver des vieillards de 98 ans ou 100 ans de la présence de sa voisine en la laissant à deux mètres, peut avoir une quelconque utilité pour eux ? Choisir entre la mort par Covid non traité (sur décision ministérielle) ou par désespoir, solitude, anorexie, bref glissement, était- ce au gouvernement de décider ?

Mort évitable par Covid19 dans bien des cas par un antibiotique dès le début des symptômes et un peu de kinésithérapie brutalement interdite ? Pourquoi les soignants, les familles, les intervenants n’ont-ils pas investi les locaux de cette prison brulement imposée par le premier ministre ? Prison sans visites, sans salle de sport etc…

Certains ont dit que les prisonniers de droit commun ou anciens terroristes libérés par la ministre pour leur éviter le Covid vont bientôt demander à retourner dans leur prison, où le confinement était plus confortable, promenades longues et sans autorisation etc.

 

Cette soumission généralisée qui a délivré un permis de tuer plusieurs milliers de personnes âgées en établissements, mais aussi beaucoup d’autres anonymes privés de leurs intervenants en ville, prouve à quel point notre société est déjà profondément formatée pour la dictature, pas si molle que cela. Peut-on encore parler de démocrature, quand les familles acceptent sans broncher de ne plus voir leur père, leur mère, y compris lorsqu’il est en train de mourir, de ne pas le revoir avant mise au cercueil, de ne pas toucher ce cercueil et de ne pas l’accompagner au cimetière ? [2]

La souffrance de soignants non préparés à la médecine inhumaine des entreprises que sont devenus nos hôpitaux publics et privés n’a pas été soulignée et pourtant certains ne s’en remettront pas et abandonneront les métiers du soin.

Nous avons été émus par cette infirmière qui parlait à un de ses patients tout juste décédé en lui contant tout l’amour que sa famille a pour lui (elle l’imagine) et qu’elle est la dernière à voir son visage avant de fermer le sac … Personne ne le reverra. Est -ce justifié ?

Cette maladie n’est pas la peste, et traiter simplement les malades au début aurait permis de calmer l’épidémie et d’éviter de nombreux séjours en réanimation. Mais il fallait sûrement que l’épidémie persiste pour continuer d’espérer vendre 7 milliards de doses de vaccins (et si possible deux fois car un rappel ne serait pas inutile) comme le disait le député Touraine, ancien rapporteur de la loi de santé de 1996 sur les grandes voix de Sud radio le 21 avril 2020. Evidemment la désinformation sur l’effet des traitements du Pr Raoult et de bien d’autres (double antibiothérapie etc.) bat son plein car pas question de priver Big pharma et affidés de tant de milliards de bénéfices et de surveillance électronique bien utile en dictature (puçage etc.).

 

D’autres témoignages commencent à apparaitre bien tard dans la presse : « Sébastien ne comprend pas, trois jours avant il avait eu un appel de l ’Ehpad, son père était tombé, mais il était en forme, seulement 73 ans, et aucune pathologie. Il y avait bien cette petite grippe qui circulait un peu entre les résidents, mais rien de grave l’avait-on rassuré, et jamais le mot « Covid » n’avait été prononcé.

Il ne reste de Bernard qu’une urne qui attend Sébastien sur une étagère des pompes funèbres de la petite ville de Delle. Le fils n’a jamais pu revoir son père, ni même récupérer ses affaires. Cette disparition sans bruit ni rites se transforme en deuil impossible. « Je me dis qu’il n’est pas mort, je ne réalise pas. C’est un choc terrible, un traumatisme. Nous, les familles, nous étions coupées du monde, on ne nous a rien dit. Il n’y a eu aucune communication, aucune humanité. Payer aussi cher pour mourir comme ça, j’ai la haine qui brûle en moi », pleure-t-il au téléphone. »[3]

 

Ce délire d’enfermement a envahi d’autres pays dans le monde. Et les réflexions intelligentes et tragiques se multiplient. [4]

Un pneumologue canadien commente :
« Ce qui me dérange, c’est qu’on puisse supprimer tous les droits fondamentaux aux personnes âgées. On ne leur demande pas de suivre des consignes et que s’ils les suivent, ils peuvent vivre comme les autres, c’est-à-dire sortir dehors marcher en respectant toutes les consignes imposées à toute la population. On leur dit non, vous êtes âgés, vous n’avez même plus le droit de sortir de votre appartement, vous êtes enfermés là, vous ne pouvez rencontrer personne, toutes les libertés fondamentales sont suspendues. Vous n’avez le droit de sortir de là que si vous êtes malade ou mort. C’est tout. C’est la seule chose qu’on leur laisse. Moi je trouve que ces personnes-là ne méritent pas ça. »

Vous trouvez que c’est exagéré ?

Je trouve que c’est exagéré. On a mis des consignes publiques, on a fermé plein de choses, on a dit il y a des règles de distanciation sociale, il n’y a plus d’attroupements, mais si elles sont respectées ces règles-là, pourquoi en plus imposer un isolement complet à des personnes âgées qui en général n’ont plus rien que ça à faire de se promener dehors. S’ils ne sont pas capables, s’ils n’en ont pas envie, c’est normal. Personne ne va les forcer. Mais si c’est la seule façon de s’évader un peu, de sortir et de se garder en santé aussi. Parce qu’à 89 ans comme mon père qui est un homme très en forme, sa forme physique va disparaître dans quelques jours.[5](..)

Je ne souhaite pas que mon père meure, mais j’aimerais ça qu’il ne soit pas enfermé comme un prisonnier parce que présentement, les criminels en prison ont plus de droits. Ils peuvent sortir tous les jours. »[6]. Au Canada comme en France !

 

Soumission invraisemblable d’un peuple tétanisé : « l’attitude de « non-pensée »

Comment ce mardi 16 mars où la France est entrée en confinement total, n’a-t-il pas vu un peuple s’élever en grandes manifestations partout en France ? Il parait que les réseaux sociaux influencent nos comportements ? Comment le croire quand l’expérience de Taiwan, de Singapour, du Japon ont montré que ce confinement généralisé inspiré de la dictature chinoise serait inutile et que suffisamment d’éléments étaient disponibles sur tous les réseaux ? La première réflexion qui nous interpelle devant un tel carnage organisé, subi et accepté est la tolérance incroyable du peuple qui nous invite à relire Freud et Jung mais surtout Hannah Arendt [7]. N’hésitez pas à vous plonger dans ses textes redevenus d’une brûlante d’actualité.

 

 

Les conséquences des décisions gouvernementales d’interdiction de travailler pour les professions du soin sont énormes

Outre les conséquences économiques générales que tout le monde commence à appréhender, nous nous contenterons ici de survoler[8] quelques conséquences médicales méconnues de ce confinement aveugle imposé aux français. Les multiples domaines sabordés sont tellement nombreux que nous ne pouvons pas tous les citer, mais ne doutons pas que les anthropologues de la santé feront un rapport exhaustif. C’est leur fonction, plus que de donner des directives médicales au Président.

Les chirurgiens-dentistes appellent au secours

Les dentistes ne peuvent plus soigner. Les patients attendent depuis six semaines. La réquisition des masques par le gouvernement empêche les dentistes de soigner leurs patients. Le gouvernement leur promet trois masques, soit un jour ou deux après le 13 mai. Rage de dents, infections évoluent et sont à risque de complications. On a tout connu des décès de septicémies post abcès dentaire, dans notre jeunesse. Veut-on revenir à l’état de la France avant les antibiotiques ?

Quelle pression des patients ?

« Au début, ils comprenaient qu’on ne pouvait rien faire s’il s’agissait seulement d’esthétique ou de prothèses cassées. Mais le côté conciliant s’est un peu envolé quand l’annonce a été faite d’un report au 11 mai. Et quand on va leur dire que ce 11 mai justement, nous voulons bien travailler, mais que nous n’avons rien pour ».[9] Et pourtant s’il est un domaine où le port de masques est essentiel toute l’année, c’est bien la dentisterie et tous les soins de stomatologie.

La santé mentale : « un coup de tonnerre dans un ciel bleu »

Impactée pour 20 ans ou plus[10] d’après les psychiatres et pédopsychiatres qui appellent au secours de ce confinement inique, depuis son début, dans un silence assourdissant, absents des grands médias. Le retentissement psychologique des mesures de confinement pourrait être très important. Une enquête réalisée entre le 23 et le 25 mars par BVA pour le compte de Santé publique France auprès de 2 000 personnes : « a révélé que 27 % des répondants se trouvent dans un état d’anxiété. Un chiffre « à comparer aux 13,5 % mesurés hors période épidémique » lors du Baromètre santé 2017.[11]

Le Dr Navarre, psychiatre au CH du Rouvray à Sotteville- les-Rouen, nous rappelle dans un article publié le 25 mars 2020 dans le journal « 20 minutes » ce que chacun sait déjà : « le confinement n’est pas anodin au niveau psychologique (…), certains vont ressentir une impression de vide », et évoque « l’angoisse du confinement ».

Autre exemple : le Dr Bocher, chef de service au CH de Nantes, affirme à FR3 Pays de la Loire le 30 mars « Coronavirus : le confinement va à l’opposé des principes de soin dans les hôpitaux psychiatriques (…) On ne connaît pas les conséquences du confinement sur des personnes sujettes aux angoisses » « Les psychotropes risquent d’entraîner des difficultés respiratoires », alerte le Dr Rachel B. « Du pain béni pour le covid-19 » ajoute l’article.[12]

« Je suis le Covid » : depuis le confinement, des psychiatres de Seine-Saint-Denis voient arriver à l’hôpital des jeunes sans antécédents atteints de « bouffées délirantes aiguës« , des profils inattendus, chez des personnes sans antécédents, jeunes, des trentenaires. Il y a ceux qui clament « avoir trouvé le traitement contre le coronavirus », ceux qui pensent que « tout est leur faute », ceux qui « partent dans des délires messianiques ». Et ceux qui affirment carrément « être le virus ». « En psychiatrie, on appelle cela un « coup de tonnerre dans un ciel bleu » : il s’agit de gens qui fonctionnaient très bien et décompensent tout d’un coup.

Ces bouffées délirantes peuvent avoir pour origine des dépressions, mais aussi la consommation ou l’arrêt brutal de drogues, précise Antoine Zuber. « Ces troubles, souvent mégalomaniaques, prennent parfois des allures de délires de persécution « qui traduisent une angoisse massive pour soi et pour son entourage »[13]

 

Les psychologues ne sont pas considérés comme des personnels de santé. Pas de masques délivrés en pharmacie

Les patients n’ont pas de séances depuis deux mois. Et ne peuvent pas reprendre leur thérapie car on ne délivre pas de masques aux professionnels, ni aux parents, tout en leur disant que c’est obligatoire. On ne peut pas en acheter non plus car les pharmaciens très surveillés et comme chacun sait, les psychologues ne sont pas des soignants. Il y a probablement un peu de préméditation dans cette crise, mais indéniablement beaucoup d’incompétence et une forme de folie. Néanmoins comme ordres et contre-ordres ont varié, les psychologues ont pu maintenir un contact virtuel par Skype, pour les malades les plus à risque, comme les autistes par exemple. Télétravail gratuit au moins les premières semaines.

 

 

 

Les malades chroniques sont abandonnés tant sur le plan médical que social et psychologique

 

 

20 millions de personnes seraient atteintes en France de pathologies chroniques, chiffre facile à vérifier car tous ces malades sont pris en charge à 100 % par la sécurité sociale. Plus de 600 000 ont bénéficient de soins réguliers et près de 320 000 suivent chaque année des chimiothérapies, 210 000 des séances de radiothérapie, et plus de 82 000 insuffisants rénaux doivent être dialysés trois fois par semaine.

Qui a pu imaginer ou plutôt ne pas imaginer les conséquences épouvantables d’une cessation brutale de ces soins, d’un jour à l’autre, sans aucune préparation, organisation. Les tableaux Excel de ces technocrates auraient dû remplir la case, prévision … Des patients fragiles, inquiets[14] désemparés, désespérés, silencieux dont on ne connaitra vraiment l’état qu’après un véritable déconfinement autorisant soignants mais aussi familles à les rencontrer. Mais si le patient est à 105 km, doit-on demander au premier ministre une autorisation spéciale le 11 mai ? Ce gouvernement aura juré de nous écrire une page très spéciale de l’Histoire que personne n’aurait pu imaginer, même pas UBU roi.

 

Les malades de rhumatologie chroniques par définition

 

Dans tous les cas, les rhumatologues sont inquiets. « Attention à la bombe à retardement, je crains le retour de bâton à la fin de l’épidémie, s’alarme un chef de service. » Il y aura tout de même un moment où les patients se rendront compte que leur problème est important. » Et le jour où les patients réévalueront à la hausse la gravité de leurs symptômes, estime le rhumatologue, « on risque alors d’avoir un peu de mal à gérer la situation ».[15]

 

Les cardiologues sont particulièrement préoccupés. Les infarctus ont disparu.

 

Le Pr A. Cohen[16] s’inquiète : « les maladies cardiaques et neurovasculaires continuent à tuer. Il y a chaque mois 12.000 accidents vasculaires cérébraux, rappelle-t-il. Or à force de répéter que l’ensemble du système de santé est tourné vers le coronavirus, les patients minimisent leurs symptomatologies » et ne consultent plus.

 

Même le journal Libération se réveille sur les victimes indirectes du confinement aveugle, irréfléchi, total avec fermeture des cabinets, des cliniques privées interdites d’opération depuis deux mois tout en ne recevant aucun malade de Covid, sur interdiction des ARS toutes puissantes et menaçantes[17].    « Infarctus, AVC, cancer… De nombreux malades chroniques ne vont plus chez le médecin ou désertent les urgences depuis le début du confinement. Le corps médical s’inquiète de voir exploser le nombre de victimes collatérales à l’épidémie de Covid-19 »[18].

Deux fois moins d’infarctus, ce n’est pas normal, titre Eric Favreau. Effectivement, à moins que nos grands statisticiens ne remplissent leurs ordinateurs de ces chiffres qui finiront par nous dire que le Covid19 protège de l’infarctus, comme le tabac d’ailleurs. On n’arrête pas le progrès et la présentation du rôle éventuel du tabac sur la protection du Covid19 dans les grands médias a donné un peu de joie aux confinés fumeurs, seul bénéfice de cette sortie, pour le moins imprudente.

 

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ont aussi disparu !

« On ne comprend pas. On a fait un groupe de travail avec d’autres établissements et d’autres services pour tenter d’analyser ce qui se passe. Car on reçoit beaucoup moins de victimes d’AVC, au moins 50% en moins. Et en cardio, c’est pareil : deux fois moins d’infarctus. Ce n’est pas normal. C’est inquiétant. Les patients, ont-ils peur de gêner ? Pour certains, ils arrivent trop tard ou ils meurent à la maison. C’est vrai que si on attend une demi-heure une réponse du Samu, cela peut être parfois problématique. »[19]

 

« En France, en temps normal, 12 000 personnes font un AVC chaque mois et 10 000 un infarctus ». Le constat se vérifie un peu partout dans les hôpitaux. Les urgences habituelles, y compris les plus graves, connaissent une chute d’affluence.

Morts d’insuffisance cardiaque, et d’embolies pulmonaires seront classées Covid19 même sans test, ce qui est autorisé par une circulaire destinée aux médecins.

Les urgences sont vides

Les services hospitaliers privés et publiques totalement vides depuis le confinement. Réflexion confirmée par un médecin de Bichat, hôpital parisien. Les urgences hors Covid sont vides ! Il y a une baisse considérable du nombre d’AVC et d’accident ischémique transitoire à l’hôpital depuis le début de la crise du Covid-19.

Pas d’urgences, des services vides y compris dans les grands hôpitaux parisiens dont les internes témoignent de leur ennui… Pendant ce temps-là grand cirque médiatique sur les lits débordés….

Les EHPADs n’appellent plus non plus pour les AVC et les choix entre ainés Covid19 et AVC que craignaient d’avoir à faire les neurologues ne se sont pas posés. N’oublions pas le décret du 26 mars donnant injonction aux directeurs d’EHPAD de ne pas « encombrer les urgences hospitalières avec les ainés, de les laisser sous doliprane en cas de suspicion de Covid19 et surtout de préparer une seringue de Rivotril pour les sédater » en cas de détresse, en termes moins politiquement corrects de les euthanasier. Bien sûr sans traitement initial de la maladie, peut-être une bronchite banale. Alors dans ce contexte de délire et d’isolement des résidents, mais aussi des soignants, l’AVC est sûrement passé inaperçu, trop souvent. La standardiste du 15 (médecin, infirmière, stagiaire ?) a dû répondre doliprane …

On nous a tellement seriné qu’il ne fallait pas déranger, même si on toussait. Alors pour le reste, et puis 30 mn au téléphone, c’est déjà trop tard, souvent. Combien de cadavres dans les placards à déconfiner …Les vrais comptes que Jérôme Salomon ne fera sûrement pas à la TV et pas avant quelques mois. On verra.

 

Et le cancer ? craintes du covid19 et pertes de chance du cancer par retard ou inadaptation à la thérapeutique

La mortalité du Covid19 a été évaluée supérieure chez les patients atteints de cancer. « Un rapport de la mission conjointe de l’Organisation Mondiale de la Santé et de la Chine, publié le 28 février dernier, indique que le taux de mortalité des patients atteints de cancer et infectés par le virus était de 7,8 %. Ce taux était de 1,4 % dans la population ne présentant pas de comorbidité et de 3,8 % pour l’ensemble des décès liés au COVID-19 ».[20]

Ces chiffres de mortalité globale du Covid19 sont très surestimés puisqu’aujourd’hui estimée à 0,1 % des contaminés. Néanmoins, on peut présumer que le rapport entre population normale et cancéreuse reste vrai. Et l’abandon de soins, dans la vraie vie, parait d’autant plus grave.

L’institut de cancer a communiqué.

« COVID-19 et patients atteints de cancer : pendant l’épidémie, l’Institut national du cancer rappelle aux patients que le lien avec les médecins ne doit pas être interrompu »17/04/2020.

Si on maintient « le lien », c’est mieux que rien, mais quid du traitement. On découvre que des cures de chimiothérapie ont pu être espacées ou modifiées (par la bouche au lieu d’intraveineuse). Pire encore des opérations urgentes ont été annulées, remises à période ultérieure sans précision, comme si le cancer prenait des vacances pendant le confinement.

Certains ont osé demander aux patients de remplacer la chirurgie prévue d’un cancer du côlon par radiothérapie avec chimiothérapie, car les blocs opératoires privés et publics ont été interdits de travailler -hors urgence-pour soi-disant conserver une réserve de lits. Lits vides inoccupés depuis deux mois sous ordre des toutes puissantes agences régionales de santé, petites dictatures locales qui n’obéissent à personne, même pas au Président de la République[21]. Et votre cancer du colon n’est évidemment pas classé comme urgence autorisée dans la liste imposée aux cliniques par les fameuses ARS.

Le traitement du cancer n’est pas une loterie dans laquelle on tire le billet chirurgie, une autre fois chimiothérapie et la suivante radiothérapie. Quel peut être le vécu du patient en attente de                l’extirpation de son ennemi intérieur, la tumeur pulmonaire et auquel on téléphone, opération annulée. Voyez avec votre médecin pour recevoir une chimio, une radiothérapie ou attendre…

Au-delà des pertes objectives de chances de survie, l’état psychologique du patient laisse craindre des abandons de traitement, des suicides ou intention dont certains ont évoqué la possibilité de façon itérative sur les réseaux sociaux. Ils iront grandir le lot des personnes fortement impactées sur le plan psychologique par l’enfermement policier.

 

La crise du Covid19, qui rappelons -le, ne semble pas devoir tuer dans le monde plus de personnes que la grippe saisonnière habituelle met en danger de nombreux patients chroniques, dont les cancéreux au premier plan.

Et même les conditions d’hospitalisation sont perturbées. Avec le #COVID19, plusieurs maisons de parents accueillant les familles d’enfants atteints de cancers ou maladie grave sont fermées. On ne comprend pas bien la logique.

 

Les malades du cancer connus, mais aussi ceux qui ne connaissent pas leur maladie

Il est curieux de remarquer que les dépistages tellement conseillés à grand renfort de messages postaux et télévisés ont brutalement disparu des radars. A notre avis, cela évitera nombre de surdiagnostics et traitements inutiles. Enfin un effet positif du confinement. Mais comment justifier ensuite à nouveau le matraquage en faveur de cette surmédicalisation moderne. Y renoncera-t-on ?

Sans oublier les retards au diagnostic de nombreux citoyens confinés dont les troubles divers et variés passent souvent pour de la dépression, des douleurs abdominales ou gastriques pour de l’angoisse. Quant aux colères, céphalées tenaces, qui pensera aux signes prémonitoires d’une tumeur cérébrale. La banale fièvre d’un enfant sera cataloguée Covid19, même si les formes symptomatiques sont exceptionnelles. Qui osera devant cette fièvre qui dure évoquer un cancer des surrénales appelé neuroblastome, ou une tumeur osseuse de type Ewing qui ont la particularité de se révéler parfois par une fièvre au long cours. On attendra sous doliprane que le supposé Covid19 passe et les métastases pourront proliférer sans encombre. Pas de diagnostic et si l’enfant meurt, ce sera bien la preuve que le Covid est dangereux au journal de 20 H.

Perte de bon sens et disparition apparente de toutes les pathologies habituelles
Ce coronavirus mis en exergue pour des raisons de gros sous, vente prévue de 7 milliards de vaccins, et de mise sous tutelle de la population, a comme signe clinique majeur la perte de tout bon sens et la mise au placard du serment d’Hippocrate.

Surtout ne pas nuire.

Mais toute la profession dans sa soumission aveugle nuit aux patients qu’elle chérit d’habitude. Sidération des peuples, sidération des médecins, il faut en sortir et vite. Chaque journée d’obéissance à ce confinement délétère pour tous est responsable de nouveaux drames et de nombreux décès. Mr Pascal Praud chaque soir, sur CNews justifie ce cirque par le célèbre « sauvez des vies », mais le compteur n’est pas au point. Les hôpitaux de Paris c’est 74% d’appendicites en moins sur la période donc ça veut dire concrètement c’est qu’on va avoir des complications de types péritonites à la pelle » [22]

 

Problèmes médicaux mais aussi de survie au quotidien

De la maman hospitalisée qui n’a plus droit aux visites de ses enfants. Les reverrai-je avant de mourir, à celle plus pragmatique qui attend un courrier recommandé qui ne peut plus lui être délivré distance de sécurité -délire oblige.
« Maintenant comme en temps normal : on n’a plus d’interlocuteurs de proximité. La cancéreuse, c’est comme la mamie de 85 balais qui ne peut plus conduire : elles se démerdent. »[23]

Les complications gynécologiques

Existent aussi tant l’enfermement est connu pour perturber les cycles des femmes, trouble bien décrit dans les prisons de femmes. Le confinement est un emprisonnement avec ses conséquences classiques [24] retard ou absence de règles, syndrome prémenstruel plus fort qu’à l’habitude et troubles anxieux, agressifs qui peuvent accompagner ces perturbations particulièrement difficiles à vivre dans un espace clos…

Confinement : les effets sur les enfants

Les pédiatres alertent sur la baisse notable et dangereuse de consultations durant la pandémie de coronavirus. À Gradignan, Catherine Salinier signale que, les urgences pédiatriques se multiplient avec des enfants présentant des pathologies avancées. [25] Paradoxalement, c’est peut-être le moment où parents et enfants auraient eu le plus besoin de consultation pour dédiaboliser cette pandémie, tranquilliser enfants et familles que les échanges se sont raréfiés.

Les familles, comme les enfants, ne sont pas tous égaux en cas de confinement ! Jardin ou pas, appartement avec ou sans balcon, petite ou grand : mais même dans les conditions apparemment « idéales » l’angoisse de la pandémie écoutée plusieurs fois par jour à la télévision trop souvent allumée va peser sur tous et particulièrement les petits.

Si les nourrissons sont les moins affectés par la situation, les tout-petits et les plus grands vont souffrir de cet horizon brusquement fermé, aux amis, aux grands-parents, aux instituteurs et au grand air des parcs ou forêts.

« De plus, le temps, pour les enfants, ne passe pas de la même façon. Une période de 4 semaines peut leur sembler une éternité », rappelle la psychologue-clinicienne Cécile Rubenthaler.

Déjà 2 mois et certains parents voudraient poursuivre cette prison terrible pour leurs petits, manipulés par la propagande honteuse, répétitive des messages télévisés. Non, ce confinement n’a pas été nécessaire, il n’a pas sauvé de vies, bien au contraire comme le démontrent les mortalités comparées des pays ayant confiné à la française (Italie, Espagne, Belgique), et de ceux ayant, comme toujours dans l’Histoire, isolé et traité les malades (Allemagne, Pays-Bas, Corée du Sud etc.).

L’angoisse qui monte à l’idée d’ouvrir les écoles est liée à l’émotion entretenue quotidiennement sur le comptage des décès (tous mélangés de fait, tous notés covid19, la grippe a disparu !) La panique entretenue par les médias et big pharma et affidés dont certains au gouvernement ont induit les parents en erreur. Les enfants ne sont pas le vecteur de la grippe, contrairement aux annonces en fanfare du conseil scientifique en mars, l’analogie ayant été faite avec la grippe saisonnière. Les enfants contaminés (rares) l’ont toujours été par un adulte et ils ne transmettent pas eux-mêmes le virus ni aux autres enfants, ni aux adultes. Les mises en scène théâtrale imposées pour la réouverture des écoles qui la rendent de fait impossible, sont iniques car complètement inutiles[26]. L’association de pédiatres[27] a clairement expliqué qu’aucun geste barrière n’était nécessaire au moins jusqu’à la phase du lycée. Les enfants doivent rejouer ensemble, se toucher, s’embrasser. Seuls les adultes doivent porter un masque, pour éviter les contaminations inter-adultes. Les circulaires sur ces mesures inapplicables viennent bloquer la décision présidentielle d’ouverture des écoles et témoignent d’une guerre au plus haut niveau dont les enfants servent de punching-ball. Un désastre.

« Très tôt, les enfants prennent conscience des changements qui s’opèrent dans leur quotidien. Le confinement peut provoquer chez eux de l’angoisse, de la colère voire des phobies ou des traumatismes s’il n’est pas bien géré par les parents », explique E. Spertino, thérapeute et professeure des écoles.[28] « Premières conséquences du confinement : l’absence de socialisation avec les autres enfants. Ce qui, s’ils fréquentent une crèche ou l’école maternelle, est un changement de vie énorme. Ne plus aller en classe, ne plus jouer dans la cour, ne plus retrouver les copains… tous les aspects de la socialisation du jeune enfant disparaissent du jour au lendemain. Si cela est possible, proposez à votre enfant de retrouver ses meilleurs amis via Face Time, par exemple, pour garder un minimum de contact. » 

La crise de nerfs Kawasaki

La récente crise d’angoisse entrainée par la médiatisation large de l’alerte sur le Kawasaki témoigne aussi d’une volonté d’entretenir la panique qui nous maintient enfermés et soumis aux privations de liberté imposés par les nouvelles lois votées dans le silence.

A ce jour, 1er mai, il n’y a absolument aucune certitude d’un lien quelconque entre le Covid19 et ces enfants atteints de cette maladie bénigne quasiment toujours décrite en 1967 que tous les pédiatres ont vu de multiples cas, par petites épidémies printanières. Le CHU de Montpellier proteste ce jour d’une annonce faite par les Parisiens de cas à Montpellier ! Faux dit-il profitant pour rappeler qu’à ce jour il s’agit plutôt d’une enquête que d’une alerte. Rétropédalage qui n’enlèvera pas la peur répandue dans les familles avec plusieurs mensonges comme « maladie grave, lien avéré etc.)

Nous sommes habitués aux multiples mensonges de cette crise, mais quand il s’agit d’enfants les français avalent tout.

Voici donc les dernières nouvelles du jour par le chef de service u service de pédiatrie générale et maladies infectieuses pédiatriques au CHU, Eric Jeziorski. :[29] Quésaco Kawasaki ? FBH : Que doivent en penser les parents de jeunes enfants ?

« Je vais les rassurer parce que le Kawasaki existe déjà. C’est ce qu’on appelle une maladie post-infectieuse parce qu’elle est déclenchée par une stimulation infectieuse quelques jours avant. Que des Kawasaki surviennent après une infection au coronavirus, ça n’a rien d’inquiétant.

« C’est un phénomène rare, autour de 10 pour 100.000 habitants, environ un par mois au CHU de Montpellier. Ce sont des pathologies qu’on sait très bien traiter. Et même s’ils étaient liés au coronavirus, la prise en charge ne serait probablement pas différente. On est plus dans un élément de découverte : après une épidémie, observer les épisodes post-infectieux pour savoir s’il y en a plus ou s’il y en a moins.

« Même les chiffres parisiens ne sont pas inquiétants. On parle d’une vingtaine de cas pour toute la région parisienne. Eu égard aux chiffres de la population et au fait que ces 20 cas regroupent plusieurs pathologies différentes, je ne pense que ce serait une alerte majeure. »

Mais, habilement cette « alerte » connue depuis 3 semaines arrive au meilleur moment pour relancer la panique sur l’ouverture des écoles via les médias aux ordres. Admettons même, ce qui n’est pas le cas, que ces cas d’infection virale bien connue d’évolution toujours favorable soient en rapport avec ce fameux virus. Ce serait une preuve de plus que ce confinement aveugle ne sert à rien et qu’il est urgent de sortir les enfants de cet enfermement tassé pour certains entre adultes seuls à même de les contaminer et de les laisser retourner jouer à l’air dans la cour avec leurs camarades retrouvés.

Cette campagne contre la rentrée scolaire induite par les politiques en opposition au chef de l’état, et renchérie par les opposants de trop de partis, trop heureux de marquer des points politiques, est honteuse. Elle met en péril l’état psychologique, psychique, social et même scolaire des enfants et adolescents -ce que ne défendent pas les professeurs ayant intériorisé avec les parents la panique instillée de main de maitre par big pharma et ses serviteurs.

Espérons que la fin prévisible de l’épidémie et l’expérience de l’étranger ramènent nos dirigeants à la raison avant le 11 mai. Le ridicule ne tue pas, mais cela dépend à quelle dose.

Les personnes handicapées

Leur sort terrible dans cette pandémie mériterait à lui seul un article. [30] Le chroniqueur de France Inter nous alerte sur la situation des personnes handicapées mentales qui vivent le confinement dans un foyer spécialisé ou en famille. « Ces personnes en situation de handicap qui vivent souvent dans des établissements d’accueil, connaissent une situation extrêmement difficile : Le confinement bouleverse leur compréhension du temps qui est habituellement toujours bien établi et structuré « Il faudrait qu’il y ait une continuité des soins éducatifs, santé, des possibilités d’échanges avec les familles à distance ; dans les moyens de rassurer les assistants. Le droit des personnes en situation de handicap doit être préservé, notamment dans le soutien des structures d’accueil[31] ».

Non seulement ces droits n’ont pas été respectés, mais des nouvelles terribles ont circulé, comme des malades chroniques assistés de bouteilles d’oxygène qui leur ont été retirées pour les porter en service Covid19. La privation de leurs soins réguliers de kinésithérapie, psychomotricité, orthophonie selon leurs besoins a été brutale et très douloureuse. Un développement sera nécessaire.

 

 

En conclusion

Ce confinement aveugle, décidé à la va-vite sans préparation, a entrainé bien des drames et des morts. Était-ce bien nécessaire ? Rappelons que la grippe saisonnière est responsable de 290 000 à 650 000 décès tous les ans dans le monde, le tabac environ 7millions/an, les cancers, 9millions/an.

 

 

 

 

[1] https://www.jim.fr/medecin/jimplus/tribune/e-docs/psychisme_et_covid_l_effet_domino_182719/document_edito.phtml

 

[2] Travail coordonné par Pr Morel (président conseil scientifique SFAP), Pr Guirimand, Dr Michenot, Dr Sahut-d’Izarn Fiche_conseil_Prise_en_charge_palliative_dyspnee_COVID.PDF

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion-223015

[3] https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/23/ehpad-les-morts-les-familles-et-le-mur-du-silence_

[4] https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1692321/coronavirus-aines-residences-privees-isolement

[5] Ibid. 4

[6] Voir aussi https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1691048/personnes-agees-coronavirus-confinement-residence

[7] « L’atomisation sociale par un individualisme extrême a précédé les mouvements de masse. Ces derniers ont attiré des individus radicalement inorganisés (déstructurés) et révoltés contre les attaches et les obligations sociales[H. Arendt, op. Cit., p. 55. « La principale caractéristique de….

Les masses surprirent donc par leur nature, leurs caractéristiques et leurs origines. Le nationalisme tribal et le nihilisme révolté qui caractérisait idéologiquement la « populace » ne s’y sont pas retrouvés, mais ont été l’effet de ce qu’Hannah Arendt nomme l’attitude de « non-pensée », ou l’habitude de ne « jamais se décider », laquelle pousse à accepter n’importe quelle directive et menace le rapport à soi-même. https://www.cairn.info/revue-libres-cahiers-pour-la-psychanalyse-2011-2-page

-91. htmhttps://www.cairn.info/revue-libres-cahiers-pour-la-psychanalyse-2011-2-page-91.htm

[8] Tant elles sont nombreuses et variées

[9] https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/nous-les-dentistes-sommes-les-grands-oublies-24-04-2020-12543311.php?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=newsletter-coronavirus-20200424

[10] https://www.jim.fr/medecin/jimplus/tribune/e-docs/psychisme_et_covid_l_effet_domino_182719/document_edito.phtml

[11] Santé publique France dans son point épidémiologique hebdomadaire du 7 avril dernier.

[12] https://www.ccdh.fr/Les-consequences-psychologiques-du-confinement_a525.html  les conséquences psychiatriques nombreuses et inattendues

[13] https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/je-suis-le-covid-des-psychiatres-face-aux-pathologies-du-confinement-e644c29e836096ffe0f2eb99d84440c6

[14] Libé Eric Favreau 4 avril 202O

[15] https://www.egora.fr/actus-pro/conditions-d-exercice/58975-attention-a-la-bombe-a-retardement-post-epidemie-les-medecins

[16] Président de la Société française de cardiologie et collègue de Francis Berenbaum à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP) où il dirige le service de cardiologie, est encore plus alarmiste.

[17] Sauf dans certaines régions où des accords ont tout de même eu lieu comme en Ile de France

[18] https://www.liberation.fr/france/2020/04/05/deux-fois-moins-d-infarctus-ce-n-est-pas-normal_1784267?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1586112019

[19] Sophie Crozier responsable de l’unité de prise en charge des AVC à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris

[20] Selon site de l’INCa

[21] Celui -là a autorisé la visite des ainés en EHPAD lors de son discours devant 36 millions de téléspectateurs. Les résidents emprisonnés sans visite depuis deux mois n’ont pas encore eu tous ce bonheur. Les directeurs attendent l’autorisation de l’ARS. On croit rêver.

[22] Frank Prouhet, tweet 26 avril   2020 (Lanticapitalist 1).

[23]Dr Xanax La Guerrière Trompe-la-mort @kinkybambou

[24] https://www.lamaisondesmaternelles.fr/article/comment-le-confinement-impacte-le-cycle-menstruel

[25] https://www.sudouest.fr/2020/04/07/bebes-au-coeur-de-la-pandemie-de-coronavirus-il-faut-continuer-de-consulter-lancent-les-pediatres-7393989-2780.php

 

[26] http://www.economiematin.fr/news-ouverture-ecole-covid-19-danger-france-delepine

[27] https://www.sudouest.fr/2020/04/27/coronavirus-les-pediatres-favorables-au-retour-des-enfants-a-l-ecole-le-11-mai-7442804-10861.amp.html

[28] https://www.parents.fr/etre-parent/famille/psycho-famille/confinement-coronavirus-quels-effets-sur-les-enfants-432788

[29] https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-contrairement-aux-annonces-faites-a-paris-pas-de-cas-de-kawasaki-au-chu-de-montpellier-1588336676

[30] L’appel d’Albert Algoud sur la situation des personnes handicapées

 

[31] https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-01-avril-2020

 

 

 

 

  voir aussi la vidéo du DR G Delépine sur le site de Jérémy Mercier   sur le déconfinement et les conséquences du confinement du7 mai 2020   https://youtu.be/orjBSTWMTKE

Résumé de l’expérience des pays qui ont largement vacciné contre le HPV à partir des données publiées des registres des cancers.

Gérard Delépine 2 octobre 2019

L’efficacité d’un politique nationale de prévention d’un cancer doit être jugée non pas sur les petits échantillons d’essais thérapeutiques mais, en vie réelle, sur l’évolution de l’incidence de ce cancer dans l’ensemble de la population concernée, telle qu’elle apparaît dans les registres officiels des cancers

A ce jour, seulement quatre pays qui pratiquaient le dépistage cytologique et disposaient de registres nationaux du cancer ont obtenu une couverture vaccinale supérieure à 80% dans la population ciblée avec un recul suffisant : l’Australie, la Grande Bretagne, la Suède et la Norvège.

En Australie,

 

la campagne vaccinale a débuté en 2007 chez les adolescentes, avec un taux de couverture proche actuellement de 80%. Depuis cette date, l’incidence standardisée monde des cancers invasifs dans la population globale ne baisse plus, contrairement aux annonces permanentes des médias qui claironnent l’éradication future des cancers du col dans ce pays en diffusant des prédictions statistiques reposant sur des hypothèses fausses.

De plus, il est paradoxal de constater que l’incidence des cancers invasifs du col augmente dans les classes d’âge de femmes vaccinées. Ainsi, dans la tranche d’âge des femmes de 20-24 ans (vaccinées à 80% entre 14 et 18 ans), l’incidence est passée de 0,7 en 2007 à 1,5 cas/100.000 en 2014. Chez les femmes âgées de 25 à 29 ans (vaccinées en rattrapage lorsqu’elles avaient entre 19 et 23 ans) ces chiffres ont augmenté également, de 5,9 en 2007 à 8,2/100.000 en 2014. De même pour les 30-34 ans (qui ont subi des vaccinations de rattrapage jusqu’à l’âge de 26 ans en 2007) dont l’incidence a augmenté de plus de 30% (de 9,9 en 2007 à 13,2 en 2014), augmentation statistiquement significative. A l’opposé, les femmes plus âgées (et donc non vaccinées) ont vu leur risque de cancer diminuer -17% pour les femmes de 55 à 59 ans (de 9.7 à 8.1), -13% pour celles de 60 à 64ans (de 10.3 à 8.9), -23% pour celles de75 à 79 ans (de11.5 à 8.8) et même moins 31% pour celles de 80 à 84 ans (de 14.5 à 10).

 

 

 

En Grande Bretagne, la campagne de vaccination a débuté en 2008, en obtenant une couverture de plus de 85% d’adolescentes. Depuis lors, sur l’ensemble de la population exposée au cancer du col (femmes de plus de 20 ans) l’incidence standardisée a augmenté, passant de 12.6 en 2007 à 14.1 en 2016

 

 

A partir de 2011

les statistiques nationales ont montré une augmentation brutale et importante

 

 

 

 

 

du taux de cancer du col utérin chez les femmes de 20 à 24 ans (vaccinées pour plus de 85% d’entre elles, alors qu’elles avaient entre 14 et 18 ans) qui ont vu leur risque de cancer (incidence lissée sur 3 ans) augmenter de 70% en 2 ans de 2,7 à 4,6 en 2013-2015).

Celles de 25 à 29 ans qui avaient entre 17 à 23 ans au moment de la campagne de vaccination ont vu leur risque de cancer doubler entre 2007 et 2015 (de 11 à 22) Or c’est dans ce créneau d’âge que l’on retrouve toutes les femmes ayant pu recevoir une vaccination tardive (vaccination dite de « rattrapage » après 16 ans)A l’opposé, l’incidence du cancer a globalement diminué chez les femmes les plus âgées (moins 20% dans le groupe 35-49 ans).

 

En Suède, le vaccin Gardasil a été introduit en 2006 et le programme de vaccination des préadolescentes mis en route en 2010 pour atteindre une large couverture approchant les 80% avec un « rattrapage » des plus âgées (jusqu’à 18 ans). Depuis l’incidence (standardisée Monde) du cancer du col de l’utérus, qui s’était stabilisé jusqu’en 2011, a augmenté de 23% passant de 6,69 en 2011 à 8,6 en 2016.

 

 

 

 

Cette augmentation globale est principalement due aux femmes de 20 à 24 ans en 2016, (vaccinées pour plus de 80% d’entre elles) qui ont vu leur incidence lissée sur 3 ans doubler, passant de 1.49 en 2007-2009 à 3.73 en 2014-2016 ainsi que le montrent les données et graphiques publiés par Nordcan (registre des cancers scandinaves) ; cette augmentation est statistiquement significative.

Age-specific rate per 100,000 (smoothed using 3 years average)
Year 20-24
2008 1.49
2009 1.88
2010 2.35
2011 2.91
2012 3.07
2013 3.58
2014 3.74
2015 3.73

 

 

Dans ce pays, comme en Australie et en Grande Bretagne, aucune augmentation n’est notée dans la population âgée de plus de 50 ans, non concernée par la vaccination HPV.

 

 

La Norvège a suivi une politique similaire de vaccination. Depuis, le registre du cancer Nordcan montre une augmentation de l’incidence standardisée monde du cancer invasif du col de l’utérus de 25% sur l’ensemble de la population (de 8.99 en 2007 à 11.31 en 2015).

 

 

Dans le groupe d’âge le plus vacciné (les 15-24 ans en 2016 qui avait entre 9 et 18 ans en 2010) une augmentation importante d’incidence lissée sur trois ans est apparue à partir de 2013 de 0.84 en 2010-2012 à 2.46 en 2014-2016 ainsi que le montre ce graphique et ces données NORDCAN

 

 

Age-specific rate per 100,000 (smoothed using 3 years average)
Year 15-24
2008 1.58
2009 1.65
2010 1.40
2011 0.84
2012 1.04
2013 1.34
2014 1.74
2015 2.46

 

 

 

 

 

 

 

Et la recherche des inversions de tendance (break point analysis) montre que c’est trois ans après le début de la campagne de vaccination que cette augmentation significative est apparue.

Norway Cervix uteri Incidence: ASR (World), age (15-24)

 

Year Numbers ASR (World)
2007 3 1.02
2008 5 1.66
2009 6 1.92
2010 4 1.23
2011 3 0.89
2012 1 0.29
2013 6 1.70
2014 6 1.69
2015 5 1.46
2016 13 3.69

 

 

Breakpoint Year Standard error 95% CI
Estimated 2012 1.13 [2009 ;2014]
Slope
Before (2007-2012) -0.07 0.20 [-0.56 ;0.42]
After (2012-2016) 0.66 0.20 [0.17;1.14]
Estimated annual percent change
Before (2007-2012) -21.99 [-39.75 ;1.02]
After (2012-2016) 64.16 [13.59;137.25]
NORDCAN © 2012 Association of the Nordic Cancer Registries – All Rights Reserved.

 

Cette progression inattendue, précoce et significative du nombre de cancers du col dans tous les pays où la population jeune est largement vaccinée interroge à juste titre d’autant qu’en France, peu vaccinée, l’incidence du cancer du col a largement baissé durant la même période rendant cette maladie rare (incidence inférieure à 6/100000), d’après les critères de l’OMS.

 

L’étude pivot de Merck concernant l’évaluation initiale du Gardasil et destinée à la FDA avait inclus des personnes (dénommées « non naïves ») qui avaient été contaminées préalablement par des souches virales oncogènes (en particulier 16 et 18). Les résultats de ce sous-groupe avaient retrouvé une augmentation (de 26%) de l’apparition de lésions dysplasiques du col par rapport au groupe non vacciné. Le fait de vacciner des femmes ayant déjà commencé leur vie sexuelle pourrait probablement augmenter le nombre de lésions précancéreuses sévères.

Quelle que soient les raisons de cette augmentation paradoxale mais indiscutable (données officielles des registres nationaux des cancers) des risques de cancer dans tous les pays dans les groupes d’âge qui ont été largement vaccinés justifie :

1°) une information loyale de la population en ne prétendant plus que ce vaccin prévient le cancer.

2°) Le principe de précaution impose de ne plus vacciner les femmes ayant déjà commencé leur vie sexuelle

3°) le même principe de précaution doit faire récuser toute obligation vaccinale anti HPV d’autant que la charge pour les finances publiques serait importante (200 à 400 millions d’euros chaque année en France).

4°) Des études indépendantes des firmes pharmaceutiques sont indispensables et urgentes pour établir si ce vaccin est réellement susceptible de prévenir le cancer ou s’il l’augmente et dans quels groupes afin d’adopter les recommandations actuelles aux faits avérés

 

Le refus des autorités sanitaires engagerait la responsabilité personnelle des décideurs et des experts, en particulier ceux liés aux firmes.

mise à jour des résultats internationaux de la vaccination par Gardasil 2 OCT 20

Colloque_2017_bobigny-poster-SSP_G_DELEPINE

 

2017 04 28 COLLOQUE Bobigny survie sans progression

 

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La durée de survie sans progression est-elle prédictive de la survie globale ? Analyse des études de thérapies ciblées en cancérologie.

Delépine N. Delépine, S Alkhallaf

Introduction. La durée de survie sans progression (SSP) constitue le premier critère de jugement de plus de 90% des essais des thérapies innovantes actuelles lors de la demande d’AMM. Cette SSP est supposée prédictive de la survie globale et donc de l’utilité future pour les malades. Ce travail a pour but de le vérifier ainsi que sa valeur prédictive d’une utilité clinique pour les malades.

Méthode. Une recherche informatisée avec pour mots clefs avastin, herceptin, erbitux, erlotinib, sorafenib, gefitinib, crizotinib, afatinib, temsirolimus, pazotanib, sunitinib, axitinib, dans les cancers broncho-pulmonaires épidermoïdes, du rein, du colon, du sein et ORL a été réalisée. 110 essais ont ensuite ont été examinés pour sélectionner ceux où la SPP et les résultats à long terme ont été publiés précisant la survie globale et la toxicité (51 études). Les gains de durées de survie sans progression publiés lors de l’étude pivot dont été ensuite comparées à ceux de survie globale en recherchant une corrélation statistique par le coefficient de corrélation.

Résultats Les gains de survie sans progression rapportées par les études pivots de thérapies ciblées ne sont pas corrélées avec un gain éventuel de survie globale ni avec un gain éventuel de qualité de vie. Ce résultat confirme de nombreuses macroanalyses dont celles de Petrelli et de l’institut Cochrane (pour TKI et les cancers pulmonaires), et de l’institut Cochrane (pour l’avastin et le cancer du sein),

Conclusions. Lors d’essais de thérapies ciblées en cancérologie , la durée de survie sans progression ne préjuge ni de la durée de survie globale ni d’une balance avantages/risques favorable. Privilégier ce critère pour décerner l’AMM aboutit à exposer les malades à des risques importants et le plus souvent sans bénéfice réel. Il ne devrait donc plus être acceptée comme critère principal.

 

 

 

 

“Is progression-free survival time predictive of overall survival? 

Analysis of studies of targeted therapies in oncology”

by G. Delépine, N. Delépine, S. Alkhallaf

 

presented in Bobigny congress  2017

 

 

Introduction

The duration of progression-free survival (PFS) is the first criterion of judgment of more than 90% of the trials of the current innovative therapies at the time of the MA application. This PFS is supposed to be predictive of overall survival and therefore of future usefulness for patients. This work aims to verify it as well as its predictive value of clinical utility for patients.

 

Method

A computerized search with key words Avastin, Herceptin, Erbitux, erlotinib, sorafenib, gefitinib, crizotinib, afatinib, temsirolimus, pazopanib, sunitinib, axitinib, in bronchopulmonary squamous cell carcinoma, kidney, colon, breast and ENT was realized. 110 trials were then examined to select those where SPP and long-term outcomes were published detailing overall survival and toxicity (51 studies). The gains in progression-free survival durations reported in the pivotal study were then compared to those of overall survival.

 

Results

The progression-free survival gains reported by the pivotal studies of targeted therapies are not correlated with a possible overall survival benefit or with a potential gain in quality of life. This result confirms many macroanalyses including those of Petrelli and the Cochrane Institute (for TKI and lung cancers), and the Cochrane Institute (for Avastin and breast cancer).

 

Conclusions

In trials of targeted therapies in oncology, the duration of progression-free survival does not prejudge either the overall survival time or a favourable benefit / risk balance. Favouring this criterion to award the AMM results in exposing patients to significant risks and most often without any real benefit. It should therefore no longer be accepted as the main crite