N’ayez pas peur de l’hépatite A 

 

 Par le dr G Delépine chirurgien cancérologue et statisticien

Depuis la crise Covid les médias tentent de nous effrayer constamment avec les épidémies. Actuellement ils instrumentalisent une épidémie d’hépatite A en Europe pour laquelle certaines agences sanitaires recommandent « des programmes de vaccination ciblés, une prophylaxie post-exposition (traitement qui combine trois médicaments anti-VIH), davantage de tests génétiques du virus… ».

Mais pourquoi ne rappellent-ils pas que la transmission de l’hépatite A est exclusivement féco-orale, et qu’on ne peut pas être contaminé si on utilise uniquement l’eau potable et qu’on respecte les règles d’hygiène élémentaire ? L’approvisionnement en eau potable, la sécurité sanitaire des aliments, l’amélioration des installations d’assainissement sont les moyens radicaux de prévenir cette maladie.

 

Une présentation dramatisée pour faire peur

Cnews[1] utilise une dramatisation mensongère tant sur la gravité alléguée de la maladie que sur son importance numérique en la présentant ainsi :      « l’inquiétude monteUne épidémie MORTELLE D’HEPATITE A : ce que l’on sait des MILLIERS de contaminations ».

 

En réalité, l’épidémie est modérée.

Dans cinq pays rassemblant plus de 100 millions d’habitants, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies rapporte[2] 2.097 cas (67 cas en Autriche, 600 cas en Tchéquie, 641 cas suspects en Hongrie, 880 cas en Slovaquie et 3 cas en Allemagne). L’incidence de l’épidémie est donc proche de 2/100000, ce qui la place parmi les maladies rares selon la définition de l’OMS (inférieure à 6/100000).

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies précise aussi que cette épidémie ne touche que certains groupes particuliers par leur mode de vie : adultes sans domicile fixe, roms, usagers de drogues injectables, homosexuels masculins…La population européenne sédentaire qui n’appartient pas à ces groupes particuliers ne risque donc pas d’être infectée, mais le journaliste de Cnews le cache et crée la peur.

 

L’hépatite A est une maladie bénigne.

L’hépatite A est une infection virale qui se manifeste, après une période d’incubation silencieuse d’environ deux semaines, par une inflammation du foie accompagnée de fatigue intense, de jaunisse, et souvent de fièvre, nausées, perte d’appétit, inconfort abdominal, diarrhée, urines foncées.

Dans les pays pauvres dépourvus de système de santé efficace et d’assistance sociale, l’hépatite A  constitue une épreuve sévère par l’interruption de travail qu’elle entraîne et ses répercussions économiques.

Mais en Europe, l’hépatite A est une maladie bénigne dont la guérison spontanée confère une immunité à vie. Contrairement aux virus B et C, l’infection par le virus de l’hépatite A ne provoque pas d’atteinte chronique du foie. Les formes graves, rarissimes, sont observées presque uniquement chez des personnes ayant des troubles génétiques, une maladie hépatique ou des défaillances viscérales préexistante.

Au niveau mondial, la bénignité habituelle de la maladie est confirmée par les chiffres de mortalité annuelle des maladies infectieuses publiés par l’OMS : un peu plus de 7000 décès dus à l’hépatite A pour 1,25 million de morts dus à la tuberculose.

L’hépatite A n’est décidément pas une maladie mortelle qui menacerait la population française ordinaire.

 

La transmission du virus est essentiellement féco orale.

Elle peut se faire soit directement au contact d’un malade, le plus souvent par l’intermédiaire des mains souillées, mais aussi lors de relations sexuelles anales[3], en particulier chez les homosexuels masculins.

Dans les zones d’endémie, la transmission virale se fait principalement de manière indirecte par la consommation d’eau non potable ou d’aliments contaminés (crudités, ou huitres et autres coquillages).

Dans les pays à revenu élevé où les conditions sanitaires et d’hygiène sont bonnes, les taux d’infection sont bas. La maladie menace surtout les usagers de drogues injectables, les homosexuels mâles, les employés de professions qui entrent en contact avec des matières fécales étrangères et les voyageurs se rendant dans des zones de forte endémicité.

 

Que faire pour les groupes à risque ?

Les personnes dont le comportement les expose au virus de l’hépatite A doivent être pleinement informées et si elles ne peuvent adopter une attitude prudente, se faire vacciner.

L’information des consommateurs de drogues injectables sur les dangers de partager les seringues a permis de diminuer fortement le risque de transmission virale dans ce groupe

Les homosexuels mâles, par leur pratique sexuelle anale, représentent un groupe à risque[4] comme le montrent de petits foyers épidémiques au Portugal (février 2024-2025)[5] [6], en France[7] [8]ou en Allemagne[9] Pour ces personnes, la vaccination préventive représente une protection utile.

Les voyageurs en pays où l’hygiène est déficiente, où l’eau n’est pas propre et où l’approvisionnement en eau potable est insuffisant ont également intérêt à se vacciner.

 

Au total

Cette maladie de l’insalubrité ne menace pas les Français sédentaires qui respectent les règles d’hygiène classiques : utiliser uniquement l’eau potable pour la boisson, nettoyer les fruits et légumes même bio[10], se laver fréquemment les mains en particulier après les toilettes, avant de faire la cuisine et de consommer un repas, éviter tout contact bucco-anal ou avec les fécès.

Il est incompréhensible que des journalistes adoptent une présentation terrorisante pour cette maladie bénigne et ne rappellent pas les règles d’hygiène simples qui permettent de l’éviter.

 

 

[1] https://www.cnews.fr/sante/2025-06-27/epidemie-mortelle-dhepatite-ce-que-lon-sait-des-milliers-de-contaminations-qui

[2] ECDC releases risk assessment with actions needed to address spike in hepatitis A cases. 18 juin 2025

[3] https://www.larevuedupraticien.fr/article/hepatite-aigue-gare-la-transmission-sexuelle

[4] https://professionnels.vaccination-info-service.fr/Recommandations-vaccinales-specifiques/Personnes-exposees-a-des-risques-specifiques/Hommes-ayant-des-relations-sexuelles-avec-des-hommes

[5] https://www.portugalfrance.com/transmission-du-virus-de-lhepatite-a-augmente-il-y-a-deja-plus-de-500-cas/

[6] https://www.vidal.fr/actualites/21545-evolution-de-l-epidemie-d-hepatite-a-au-portugal.html

[7] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/hepatites-virales/hepatite-a/documents/article/une-epidemie-d-hepatite-a-chez-des-homosexuels-masculins-a-paris-en-2000

[8] https://www.lequotidiendupharmacien.fr/formation/specialites-medicales/une-epidemie-chez-les-homosexuels

[9] https://www.infektionsschutz.de/fr/erregersteckbriefe/hepatite-a

[10] Une épidémie attribuée à la consommation de fraiss bionon lavéesa été observée en Californie

Pour obtenir le bac, suffit-il  de réciter la propagande gouvernementale HPV !

 

2025 06 27 épreuve du bac et hpv

 

Par G Delepine chirurgien cancérologue statisticien

 

Jadis le baccalauréat récompensait un bon niveau de connaissances en français, mathématique, histoire, science naturelle, philosophie…

Aujourd’hui il faut militer pour la vaccination Gardasil et savoir quels sont les préservatifs écoresponsables !

La fiche d’examen du baccalauréat professionnel 2025 se présente comme une énorme blague, mais elle est tristement vraie.

 

Pour être reçu il faut montrer qu’on défend la vaccination Gardasil et qu’on préfère le préservatif éco responsable !

La première épreuve vérifie que les candidats peuvent répéter la propagande officielle pour la vaccination Gardasil. Pour ce faire on leur fournit le condensé de la doxa présidentielle qu’on leur demande de répéter en la développant.

Mais rappelons la fiche d’examen :

 

2025 06 27 épreuve du bac et hpv

 

 

 

 

 

 

 

La propagande officielle est ainsi rappelée :

 

 

 

 

Les questions posées aux candidats vérifient qu’ils sont bien convaincus de la présentation gouvernementale et leur demandent d’indiquer le type de microorganisme responsable de l’infection à HPV actualisant ainsi la célèbre question « quelle est la couleur du cheval blanc d’Henri 4 ».

A aucun moment, il n’est précisé l’extrême rareté des cancers du col en France (6/100000) qui contraste avec l’extrême fréquence de l’infection à HPV (80%) :

Ni que l’étiologie du cancer du col est multifactorielle, liée entre autres au début précoce de l’activité sexuelle, au nombre de partenaires et d’actes, aux infections (à bactéries, d’autres virus comme l’herpès ou aux chlamydias), au tabagisme, au Sida, aux traitements qui diminuent les défenses immunitaires, à un nombre d’accouchements supérieur à 4…

Ni que l’efficacité anti-cancer du Gardasil n’est toujours pas démontrée et qu’au contraire les registres des cancers des principaux pays montrent une augmentation d’incidence dans les groupes d’âge les plus vaccinés.

Ni le prix exorbitant de cette vaccination (500 euros par adolescent) qui donne à l’industrie pharmaceutique les moyens de convaincre experts, fonctionnaires et décideurs politiques de l’utilité de leur vaccin et de l’intérêt de le promouvoir ou de le rende obligatoire…

 

Les document 3 et  4 suivants énoncent les éléments que le candidat doit apprendre pour les répéter et les compléter :

 

 

 

 

Pour réussir cette épreuve les candidats doivent simplement monter qu’ils adhèrent aux affirmations précédentes que les autorités leur ont soumises et qu’ils préfèrent le préservatifs verts supposés préserver la planète malgré qu’ils proviennent du pétrole.

 

 

 

 

Mais est-ce vraiment  le rôle du baccalauréat que de faire la promotion des préservatifs écoresponsables ?

 

La dernière épreuve se focalise sur le risque possible de transmission virale par les fumées chirurgicales situation à laquelle je suis particulièrement sensible comme chirurgien ayant travaillé au bloc pendant plus de 40 ans.

Rappelons le dogme du récit officiel et les questions qu’il pose aux candidats :

2.4 Indiquer le type de risque auquel est exposé un personnel en bloc opératoire.

Indiquer trois conséquences possibles du risque professionnel encouru par les personnels du bloc opératoire.

identifier le danger, la situation dangereuse et l’événement déclencheur d’un personnel de bloc opératoire victime du dommage suivant: contamination HPV.

Proposer aux personnels du bloc opératoire une mesure de prévention individuelle, une mesure collective et une mesure de formation/information.

En prévention, le chef du bloc opératoire préconise I’intervention de personnels vaccinés contre le HPV lors du traitement par laser de lésions cutanées ou muqueuses provoquées par des infections HPV.

Ces documents C et D du dossier ressources sont mensongers.

Dans la littérature il n’existe aucun article rapportant une seule découverte de virus vivant dans les fumées ni de contamination virale par des fumées chirurgicales mais seulement des études retrouvant les traces PCR de virus dont l’expérience covid nous a démontré les insuffisances. Les macroanalyses qui étudient le problème concluent toujours au conditionnel « des transmissions seraient donc possibles » … « d’autres études sont nécessaires »

Le dossier ressource présente un risque éventuellement possible comme s’il avait été démontré, l’applique au HPV pour faire peur et proposer une fois de plus la vaccination anti HPV comme solution alors que les auteurs des articles qui s’inquiètent de ce possible risque insistent sur le port de masques et la ventilation. Et une fois de plus il ne rappelle pas que la vaccination ne protège que contre 9 des 200 souches de HPV qui contamine l’espèce humaine !

 

Les questions posées aux candidats confirment l’obsession de convaincre ceux -ci de se vacciner :

2.7 Expliquer le principe de la vaccination.

Argumenter le choix du chef du bloc opératoire de préconiser la vaccination aux personnels médicaux qui traitent par laser des lésions cutanées ou muqueuses dues à des papillomavirus humains.

Proposer deux mesures de prévention complémentaires pour lutter contre les infections à papillomavirus.

Manifestement l’épreuve du baccalauréat actuelle n’est qu’une mascarade anti scientifique visant à faire croire que les HPV sont dangereux sous toutes leurs formes et que la vaccination écarte tout risque sur toutes les souches connues.

On regrette fréquemment que les bacheliers peinent à convaincre les patrons de les employer. Mais qui peut vouloir embaucher des candidats qui ont seulement affirmé qu’ils préfèrent les préservatifs écoresponsables et la vaccination anti HPV ?

 

 

 

 

 

Par Gérard Delépine chirurgien cancérologue et statisticien.

 

Lors de la crise covid l’OMS a édicté en permanence des recommandations contraires à l’état de la science et a ainsi fortement contribué à la mort de millions de personnes. Qu’il s’agisse d’incompétence ou de mensonges délibérés cette organisation ne peut pas être réformée : elle doit être supprimée

Mais rappelons ses principaux mensonges et leurs conséquences dramatiques

 

L’OMS est en grande partie responsable de la catastrophe du confinement

Depuis longtemps la lutte contre la propagation des épidémies se résumait à la quarantaine : séparation des biens portants des malades le temps que ceux-ci ne soient plus contagieux. Cette mesure a prouvé son efficacité contre de nombreuses pandémies comme la peste, la lèpre, le typhus…

Le confinement aveugle qu’a conseillé l’OMS enfermait au contraire ensemble les malades et les biens portants au domicile familial ou dans les EPHAD ; cette mesure avait été abandonné après ses résultats épouvantables lors de l’épidémie de 1720 à Marseille ou il avait été suivi par la mort de la moitié de la population de la ville sans empêcher la transmission de la maladie à toute la Provence et à l’Italie. L’OMS a préféré croire la simulation truquée imaginée par son mathématicien -prophète N. Ferguson et a prôné cette mesure remise à la mode par la dictature chinoise pour aider les gouvernements occidentaux à nous l’imposer.

 

Echec du confinement sur la transmission et la mortalité.

Contrairement aux prédictions et aux justifications tardives issues de simulations, les données du monde réel publiées par l’OMS prouvent que la propagation de l’épidémie n’a été ni retardée, ni amoindrie par le confinement aveugle dans aucun des pays qui l’ont imposé à leur population.

Ne séparant pas les malades des biens portants le confinement aveugle facilite au contraire les transmissions au lieu de les limiter.

La comparaison des évolutions de deux pays (Belgique et Pays-Bas) proches géographiquement, par leurs populations et leurs modes de vie démontre clairement ce lien entre confinement et contaminations.

Diapositive 1

L’accroissement des contaminations a été suivi, en Belgique comme ailleurs, par l’augmentation de la mortalité quotidienne. Diapositive 2

 

 

En Europe, lors du premier confinement, l’augmentation des cas a été suivi d’une forte augmentation de la mortalité. Au 5 avril 2020, les pays subissant le confinement aveugle étaient ceux dont les populations souffraient d’une mortalité maximale, frisant malheureusement le record mondial de décès pour 100000 habitants : 256 en Espagne (11 744 morts), 254 en Italie (15 362 morts), 116 en France (7 546 morts), 111 en Belgique (1 283 morts). À l’opposé, ceux qui appliquaient les mesures classiques de confinement sélectif étaient ceux qui ont protégé efficacement leurs populations : mortalité de 17 en Allemagne (1 342 morts), 21 en Autriche (186 morts), 15 en Suède (373 morts), 3 en Norvège (50 morts).

Un mois plus tard, en mai 2020 la mortalité européenne moyenne pour 100000 habitants était proche de 100 dans les pays non confinés (Autriche, Suède, Allemagne, Biélorussie, Finlande) contre plus de 500 pour les principaux pays confinés (Belgique, France, Espagne, Italie, Grande Bretagne). Dia 3

 

 

Les chiffres publiés par l’OMS confirment donc que le confinement généralisé qu’elle a conseillé représente la plus inefficace des mesures de prévention de la mortalité anti- Covid-19.

Cet échec du confinement dans la lutte contre le covid a depuis été confirmé par plus de 400 études d’auteurs indépendants et plusieurs macroanalyses dont celle réalisée par la fondation Cochrane.

 

Le confinement a causé d’innombrables dégâts sanitaires et sociaux.

Il a empêché des interventions chirurgicales et retardé de nombreux traitements médicaux ou des dépistages de cancer expliquant en partie l’augmentation de la mortalité par maladies cardiovasculaires et cancer observée depuis.

Il a causé des dommages psychologiques majeurs à la population et tout particulièrement aux enfants et adolescents dont les comportements se sont modifiés et parfois devenus d’une agressivité inconnue jusqu’alors.

Il a multiplié les violences inter familiales contre les femmes et les enfants

Il a augmenté les inégalités scolaires entre les enfants favorisés par le statut social de leurs parents et les autres, et accéléré le décrochage scolaire

Il a aggravé la malnutrition infantile à l’échelle mondiale

Il a précarisé davantage les pauvres du fait des pertes de salaires et du chômage et constitué «la pire attaque contre les prolétaires en un demi-siècle ».

Cette astreinte à domicile des populations a été responsable d’une catastrophe économique majeure marquée par la chute du produit intérieur brut, l’aggravation considérable de la balance des paiements, de la dette et des défaillances d’entreprises…

Même le conseil scientifique qui l’a initialement justifié a du tardivement reconnaitre ses dramatiques conséquences « L’impact de l’enfermement général sur des économies entières a été dévastateur, le pire à venir étant le taux de chômage et la dette nationale…Les conséquences sociales et sanitaires (y compris la santé mentale) sont également colossales, en particulier pour les jeunes générations »

La macroanalyse de Université Johns Hopkins a conclu « les mesures de confinement n’ont eu que peu ou pas d’effets sur la santé publique, elles ont imposé d’énormes coûts économiques et sociaux là où elles ont été adoptées. En conséquence, les politiques de confinement sont mal fondées et devraient être rejetées en tant que stratégies de gestion des pandémies… Les études portant sur les autres mesures spécifiques : confinement par rapport à l’absence de confinement, masques faciaux, fermeture d’entreprises non essentielles, fermeture des frontières, fermeture des écoles et limitation des rassemblements ne trouvent pas non plus de preuves générales d’effets notables sur la mortalité liée au COVID-19. »

Il est vraisemblable que le confinement sera considéré dans l’histoire comme l’un des plus grands échecs politiques en temps de paix. Ce que l’OMS a conseillé aux gouvernements est une folie dénuée de fondement scientifique dans le monde réel. La terreur d’une mauvaise grippe transformée en peste par la propagande permanente d’une fausse « science » a fait tolérer la perte de nos libertés civiles et nos droits fondamentaux. Le droit de circuler a été bafoué par l’astreinte à domicile ; le doit de s’exprimer a souffert d’une censure féroce et la discrimination de tous ceux qui tentaient de ramener l’épidémie à sa réelle gravité, de proposer des traitements précoces ou d’appeler à la prudence envers des injections expérimentales à ARN qualifiées de vaccin.

L’interdiction de traiter a été responsable de la mort de millions de personnes.

La mortalité considérable de la grippe espagnole a été principalement due aux surinfections bactériennes à une époque où les antibiotiques n’existaient pas. Le Covid, qui s’est comporté comme une méchante grippe n’aurait pas été aussi léthal si les gouvernants occidentaux n’avaient pas majoritairement interdit les traitements précoces.

L’Organisation mondiale de la santé affirmait en 2020 « il n’y a pas de traitement possible » et de l’essai européen Discovery « Il n’y a pas de traitement miracle ni d’étude convaincante pour le moment« . Et l’article du LancetGate totalement fallacieux a servi de prétexte pour interdire l’hydroxychloroquine.

Heureusement pour leurs population certains pays n’ont pas cédé aux pressions de l’OMS, ont conseillé des traitements précoces et permis ainsi de démontrer formellement leur efficacité.

Le traitement Raoult était très efficace !

L’Algérie, le Cameroun et la Côte d’Ivoire qui l’ont conseillé et largement utilisé ont protégé efficacement leurs populations obtenant des mortalités par million 15 à 84 fois inférieures à celle de la France du tout vaccin comme l’illustrent les courbes suivantes des données publiées par l’OMS : dia 4

 

La comparaison Algérie/France est particulièrement pertinente car le pourcentage de la population à risque (les plus des 60 ans) est la même dans les deux pays.

L’hydroxychloroquine était efficace !

Les populations des pays d’Afrique subsaharienne qui souffrent du paludisme depuis toujours ont consommé des milliards de dose d’hydroxychloroquine chaque jour depuis la dernière guerre mondiale sans complications notables. Elles n’ont pas cru le bobard de sa toxicité claironné par le Lancet Gate et l’OMS et ont continué à la consommer préventivement s’assurant ainsi des plus basses mortalités covid du monde.

En janvier 2022 l’OMS recensait en Afrique, un peu plus de 7,8 millions de cas (2,2% du total mondial) et 200 000 morts Covid (4 % du total mondial) alors que ce continent très peu vacciné regroupe un peu plus de 17 % de la population mondiale. Certes la jeunesse des africains a constitué un facteur protecteur important mais après correction de la mortalité par l’âge, les Africains exposés au paludisme bénéficient encore de 7 fois moins de morts Covid par million d’habitants.

L’efficacité de l’hydroxychloroquine a été observée aussi en Europe

Lors de la première vague covid en Allemagne la consommation d’HCQ a explosé et la mortalité covid a été 5 fois plus faible qu’en France qui interdisait l’HCQ (dia 5) :

 

 

L’Inde a aussi démontré l’efficacité de l’Hydroxychloroquine.

Le système de santé indien est beaucoup moins bien pourvu que celui de la plupart des pays, avec une dépense par habitant de 73 dollars à peine, contre 4.690 dollars en France. Compte tenu de l’état de leurs hôpitaux et de la grande promiscuité de la population qui s’entasse dans les mégalopoles les experts prédisaient une catastrophe sanitaire majeure qui n’a pas eu lieu

Lors de l’apparition de l’épidémie, le nombre de contaminations quotidiennes atteignait des sommets, l’Inde, paraissait être destinée à souffrir terriblement du covid. Mais en mai 2020, le Conseil indien pour la recherche médicale, organisme gouvernemental coordonnant les travaux sur le Covid-19, a récusé les conclusions de l’OMS et confirmé « l’efficacité de l’hydroxychloroquine à titre préventif » en s’appuyant sur plusieurs études locales. Il a décidé de l’administrer préventivement aux policiers aux infirmiers et aux proches des malades et d’augmenter sa production de HCQ. Grace à ce traitement préventif le pic des contaminations journalière par million d’habitants n’a pas dépassé 75 contre 10172 pour en France. Cette forte réduction du risque de contamination ne peut pas être attribuée à l’âge de la population, car l’infection atteint à peu près également toutes les tranches d’âge, même si son expression et sa gravité en dépendent fortement.

En janvier 2022, à l’issue de la première vague l’Inde enregistrait 4 fois moins de morts par million d’habitants que la France. Mais les médias ont caché ce fait ou prétendu que l’inde ne déclarait pas tous ses décès covid. dia 6

 

 

Et lors de la deuxième vague la reprise des traitements précoces a fait spectaculairement baisser la mortalité journalière :

Cette politique de traitements précoces a permis à l’Inde, malgré l’état pitoyable de son système de santé d’enregistrer une mortalité covid totale bien plus faible que la nôtre. Dia 7.

 

 

D’autres traitements précoces se sont révélés efficaces

Madagascar souffre aussi de malaria depuis toujours ; Ses habitants se protègent traditionnellement par des infusions à base l’Artémisinine qui a été proposée comme traitement du covid (lui aussi réfuté par L’OMS, l’ANSM   et l’Académie de médecine).

Mais la comparaison des mortalités covid par million à Madagascar (très peu vaccinée) aux Seychelles (pas de traitement précoce mais plus de 80% de la population vaccinée) et à celle de la France confirme les affirmations du président Malgache : l’Artémisinine est beaucoup plus efficace que les injections à ARN pour prévenir les formes graves. Dia8.

 

 

 

 

 

La propagande permanente « il n’y a pas de traitement possible …rentrez chez-vous et prenez du doliprane… » et l’interdiction féroce des traitements précoces (avec les condamnations des médecins pour avoir guéris leurs malades et l’avoir proclamé) est la principale responsable de notre surmortalité covid. Nous aurions pu vraisemblablement sauver plus de 120000 français sans cette tyrannie anti-scientifique destinée à imposer les pseudo vaccins.

 

Les pseudo vaccins conseillés par l’OMSse sont révélés inefficaces

Dès leur mise expresse sur le marché l’OMS a paré les prétendus vaccins de toutes les qualités « les vaccins sont efficaces à 97%…ils sont surs et efficaces…Vous vacciner vous protège et protège les autres ». Mais leur utilisation en vie réelle a rapidement démenti ces messages publicitaires.

Les pseudo vaccins n’ont protégé personne.

Les vrais vaccins efficaces comme le vaccin contre la variole ou contre la fièvre jaune protègent les vaccinés à vie. Chacun connait dans son entourage de nombreux vaccinés covid qui, après plusieurs injections ont souffert, parfois à plusieurs reprises, de la maladie, montrant l’inefficacité des pseudo vaccins à les protéger.

L’échec des vaccins a aussi été démontrée dans une grande étude sur 50000 soignants et administratifs de la clinique de Cleveland, aux Etats-Unis : plus ils avaient reçu des doses de vaccins, plus ils souffraient d’infections Covid !

L’évolution mondiale de l’épidémie confirme l’inefficacité des pseudo vaccins. Les chiffres de l’OMS, montrent que la généralisation des vaccins a été suivie non pas de l’arrêt des contaminations mais au contraire par la multiplication par 3 de leur nombre mensuel. Dia 9.

 

 

 

Et ce sont les pays les plus vaccinés qui ont souffert le plus de la recrudescence des cas ! dia 10

 

 

Obligés de reconnaitre que les vaccins ne protégeaient pas des contaminations les propagandistes des injections à ARN ont alors prétendu qu’elles protègeraient des formes graves. Mais cette affirmation ne résiste pas à l’examen des chiffres de mortalité covid publiés par l’OMS ; la généralisation des pseudo vaccins n’a pas entraîné de diminution de la mortalité, bien au contraire (dia 11) :

 

 

 

Les pseudo vaccins covid exposent à de nombreuses complications.

 

Inefficaces contre les contaminations, incapables de diminuer la mortalité, les injections à ARN ont été de plus suivies par de nombreuses complications : complications neurologiques dont le syndrome de Guillain Barré, encéphalite disséminée, péricardites et myocardites, phlébites, embolies, accidents vasculaires cérébraux, thrombocytopénies, troubles des règles, insuffisance ovarienne prématurée  …

Dans la mesure ou les pseudo vaccins n’apportent aucun bénéfice démontré, leur menace potentielle impose de récuser ces injections à ARN.

 

Cette analyse des faits démontrés plaide pour la suppression de l’OMS

 

1°) L’Organisation Mondiale de la Santé, nos gouvernants et les agences sanitaires nous ont continuellement menti pour nous faire peur et nous faire accepter une tyrannie injustifiée. Pour expliquer cette attitude l’ignorance n’est pas crédible compte tenu de leur persévérance dans leurs mensonges alors que les faits et des études scientifiques très nombreuses démontrent le contraire. De même la censure et les discriminations envers les donneurs d’alerte qu’ils continuent de prôner plaident pour leur intention malveillante d’imposer la tyrannie. Il est illusoire de croire qu’on peut réformer ces organismes de l’intérieur comme l’a montré l’échec de toutes les tentatives de réforme démocratique de l’Union Européenne ; ces organismes internationaux ne visent toujours qu’à imposer leur et élargir leurs compétences que leurs experts monnayent ensuite auprès des financiers intéressés.

Nous ne pouvons plus leur faire confiance et notre défiance justifie de supprimer le financement de l’OMS et des agences qui se sont comportées en outils de désinformation pour nous asservir.

2°) les confinements conseillés par l’OMS ont entrainé la plus grande catastrophe sociétale et économique du siècle. On ne doit plus jamais lui faire confiance ni tolérer de telles atteintes à nos libertés fondamentales et on doit rechercher la responsabilité pénale des personnes qui l’ont conseillé.

3°) Les interdictions de traiter conseillées par l’OMS ont causé la mort de plus de 140 000 français. Ce n’est pas à l’OMS ni à nos gouvernants de dicter le traitement des maladies mais aux médecins qui ont été formé pour examiner les malades et décider avec eux, à l’issue d’un colloque singulier, ce qui convient de leur prescrire. Les responsables de ces interdictions terriblement mortifères doivent être jugés.

 

4°) Les injections anti-covid promues par l’OMS n’auraient jamais dû être autorisées ni conseillées

Leur autorisation de mise sur le marché dans le cadre d’une procédure d’urgence a été obtenue moins d’un an après la déclaration de la pandémie de COVID-19 alors qu’elle nécessite habituellement une dizaine d’années pour un vaccin. Une telle procédure n’aurait jamais du être autorisée pour une affection aussi peu léthale dans les pays qui n’ont pas vacciné.  Un délai aussi court ne permet pas d’évaluer convenablement les risques du produit. Dans ces essais les données pour les personnes de plus de 75 ans étaient rares et inexistantes pour les enfants, les femmes enceintes ou les patients immunodéprimés qui ont pourtant été incluses dans les recommandations d’emploi. L’efficacité a été mesurée sur un critère substitutif, les patients symptomatiques, alors que le critère approprié de “morbidité grave toutes causes confondues” constitue une véritable mesure de la santé. De plus aucune étude concernant contre l’excrétion virale ni la transmission n’a été réalisée sans que cela n’ait empêché les autorités sanitaires de prétendre que de se vacciner protège les autres !

Il faut exiger qu’à l’avenir les essais pivots respectent des critères scientifiques stricts et que ceux qui les valident n’aient aucun lien d’intérêt avec les entreprises qui les fabriquent ou les vendent.

La responsabilité personnelle des experts et des dirigeants de l’OMS, de l’EMA, de la haute autorité de santé et de l’Académie de médecine qui ont si fortement poussé la population à se faire injecter doit être recherchée ; Une mise en examen pour mise en danger de la vie d’autrui afin devrait les rendre plus prudents à l’avenir

 

 

par Nicole Delépine pédiatre cancérologue

 

Suicide assisté : un médecin témoigne de son vécu auprès des mourants – N. Delépine   26 MAI 25

 

L’euthanasie, un marronier qui revient sur le tapis tous les dix quinze ans tant que les eugénistes conduits par le pr Jean Louis Touraine n’ont pas obtenu le maximum de leurs demandes qui sont aussi celles de l’association de l’aide à mourir. L’essentiel à chaque nouvelle attaque est de mettre un peu plus loin le pied dans la porte pour renforcer ce projet de dépopulation par tous les bouts, de l’avortement jusqu’à la naissance au sacrifice des plus agés et des handicapés. Hitler avec son programme AT4 n’a rien à leur envier.

Nous en avions débattu en 2016 avec le PR Emmanuel Hirsch sur la chaine TV Libertés avec Elise Blaise, au moment de la n iéme révision de la loi Leonetti. (cf vidéo en bas de page)

En ce triste jour du 27 mai 2025,  305 députés ont cédé aux sirènes de la publicité mensongère présentant la mort comme gage de liberté pour les mourants (manipulés, influencés, culpabilisés ?), les handicapés, les malades étiquetés incurables (par qui ?) ou souffrant de terribles douleurs (oubliée ou inconnue la loi Leonetti ?).

Mais les députés ont aussi signé un texte menaçant de prison les proches ou soignants qui oseraient évoquer une autre issue que la mort par la seringue. Ils ont supprimé la clause de conscience pour les pharmaciens contraints de préparer la seringue mortelle[1] (alors que la loi par ailleurs les condamne en cas de produit toxique mortel délivré par erreur ou obéissance au médecin )[2] .

Une loi instituant un consentement « oral » sans preuve, sans écrit, sans témoin (un autre soignant au téléphone suffira même s’il ne connait pas le patient !), sans recours sauf post mortem (qui pourra ressusciter le mort par erreur ?).

On est horrifié que les professions médicales se soient globalement tues en dehors de quelques voies fidèles au serment d’Hippocrate moquées sous prétexte de croyance en Dieu (aussi bien chrétien que musulman ou juif). Et ceux qui n’y croient pas n’ont pas été plus écoutés. Et que dire du Conseil de l’ordre qui sait encore priver d’exercice les médecins qui ont défendu leurs patients contre le poison-vaccin covid, mais reste désespérement silencieux devant cette violation majeure du serment d’Hippocrate. Tu ne tueras point.

Les victimes désignées (selon le lapsus de la ministre Vautrin dont l’inconscient a laissé filer un éclair de lucidité) se sont exprimées, battues comme des lions qui nous ont permis de découvrir de belles personnes comme MR Louis Bouffard et bien d’autres dont cette avocate handicapée  Elisa Rojas [3] excellente.

Les avocats de la mort ont gagné, mais pour combien de temps ? Laissez-moi vous citer cette réflexion d’un combattant du covid sorti ce jour de son cœur blessé :

« Les nazis, variant 2025, ont gagné.

Ils ont leur « loi », et tout comme les colonnes infernales qui massacraient gaiement nourrissons, enfants et parents en Vendée au nom de la liberté et de la démocratie, ils prétendent avoir pensé et voté cette loi au nom de l’amour de l’autre, du respect de la dignité humaine et du droit de chacun à disposer de son corps.

Ils brandissent ces valeurs morales, hautement estimables, mais dont ils se contrefichent totalement, pour masquer leur monstruosité.

Ceux-là mêmes qui légalisent l’assassinat des malades et des déprimés au nom du droit de disposer de son corps et de sa vie nous interdisent ce droit lorsque nous refusons leurs injections de produits mortels à ARNm ou que nous contestons les dangereux vaccins imposés dès la naissance à nos enfants.

Le droit de disposer de son corps pour être assassiné par des blouses blanches, oui, mais ce même droit pour refuser d’être injecté par les mêmes blouses blanches, non.

Tout, chez ces monstres, est à géométrie variable, ce qui est une véritable menace contre nos droits d’êtres humains et contre nos libertés fondamentales.

 La loi est votée, mais les politiciens vont-ils réussir à imposer cette rupture civilisationnelle dans les mœurs ?

 

Sera-t-il désormais normal pour un « médecin » ou un « infirmier » d’assassiner une personne malade ou tout simplement déprimée, fût-ce réellement à sa demande ? Compte tenu du comportement du corps médical dans son ensemble lors de la fausse pandémie de « C19 », comment imaginer que la réponse ne soit pas affirmative ?

Sera-t-il désormais normal pour des proches de convaincre leur père, leur mère, leur frère, leur sœur, leur fils, leur fille, leur époux, leur épouse qu’il serait préférable pour eux de se faire médicalement assassiner ?

Dans la population des injectés volontaires et de ceux qui croient encore aux élections et aux paroles des politiciens, sans doute, et cela ne nous oblige-t-il pas à les discriminer ?

 

Faire sécession !

 

Nous, qui refusons ces horreurs, que pouvons-nous faire, que devons-nous faire, en sachant que cette loi n’est qu’un d’hors-d’œuvre pour les partisans de l’élimination des « inutiles » à la bonne marche de la société décivilisée qu’ils mettent en place ?

Tout ce que recouvre cette loi est monstrueux.

Ils ont pensé et voté la fin de l’humanité telle qu’elle s’est élaborée pendant des millénaires, et si la rupture civilisationnelle qu’elle consacre n’est pas encore totalement accomplie, la menace est là, bien réelle.

Face à cette menace, chacun d’entre nous doit, dès maintenant, décider quelle place il acceptera d’occuper, ou non, dans ce monde monstrueux qu’ils veulent nous imposer.

Lorsqu’on y réfléchit posément, nous sommes face à des monstres, à des barbares, mais dans l’histoire de l’humanité les monstres et les barbares ont toujours été vaincus, même si cela peut demander des efforts conséquents, comme ceux qu’il a fallu aux Hans pour construire la Grande Muraille de Chine afin de se protéger des barbares pour qui la vie et la structure sociale familiale n’avaient aucune valeur. Justement.

Puisons dans les exemples du passé, et ils sont nombreux, la force, le courage et la détermination pour donner une consistance politique et sociale à cette autre réalité dont l’humanité à besoin.

 

Malgré ce vote scandaleux nous avons toutes les raisons d’être optimistes

 

Les nazis, variant 2025, ont gagné. Mais qu’ont-ils gagné au juste, sinon de rendre notre combat pour nos droits d’êtres humains et nos libertés fondamentales bien plus facile en délimitant deux camps ?

Souvenons-nous des nazis qui ont avaient planifié dès 1939 dans la loi et l’Aktion T4 l’extermination  des adultes handicapés physiques et mentaux, qu’ils considéraient inutiles et comment cela s’est terminé pour eux…

Pour le reste, si une véritable guerre devait être menée entre eux et nous, qu’ils sachent que nous combattre ne se limitera pas, pour eux, à appuyer sur un bouton pour voter dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale.

 

Avec le vote de cette loi, il en est fini des clairs-obscurs, des hésitations, des retenues, des politesses convenues. Il n’existe plus que deux camps : le nôtre, celui de la vie, de la joie, de l’espoir et du bonheur, et le leur, celui du malheur, de la mort par le renoncement à être vivant. Et dans une période de chaos, que peut-il arriver de mieux à un être humain que d’être dans le camp de la vie, de la joie et du bonheur ? »[4]

[1] Sous prétexte que le pharmacien préparerait le poison de façon anonyme et ne saurait pas qui il tue !!!! comment peut-on en arriver à ce dégré d’inconscience, de déni du réel ou de perversité ?

[2] Curieusement les conflits juridiques entre lois ne semblent pas avoir été abordés dans ce débat ou occultés. Que devient l’assistance à personne en danger du pompier devant une tentative de suicide versus délit d’entrave au suicide assisté… Nous attendons les réponses des juristes interrogés aussi silencieux que trop de médecins devant cette loi de mort ?

« J’ai été Sapeur Pompier à Paris en 1985 et dans le cadre de mon service j’ai pu dissuader une jeune fille de 16 ans qui voulait sauter d’un pont de chemin de fer. Je l’ai hissée à la force des bras car elle était déjà dans le vide. Aujourd’hui que devrais je faire? La pousser ?… Cette époque est une époque de décadence civilisationnelle.. » un commentaire sur tocsin. justicierelzorro

[3]  Euthanasie : « Nous sommes obligés de défendre la valeur de nos vies ! »  quelques commentaires d’elise rojas :   toutes les vies se valent qu’on croit ou non en Dieu. Les défenseurs du texte qui veulent amalgamer les critiques à la religion sont pervers. Sur le fond ils son très faibles.

Danger pour personnes handicapées et malades, violence des propos difficilement soutenables. Elle démontre l’élan vital des handicapés traduit par le documentaire  BETTER OF DEAD par Liscar actrice anglaise .

Cette loi  de mai 25 défend la logique eugéniste et validiste qu’elle explique en détail

[4] Libre CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ  Le très select club des non-injectés

 

COMPLOTS CONTRE NOS LIBERTÉS FONDAMENTALES ET NOS VIES La lettre du très select club des non-injectés et complotistes les mieux informés de la planète Désobéir ! Refuser l’inacceptable ! Ne pas se soumettre !
305 POUR / 199 CONTRE  Majorité absolue : 253   28 MAI 25

 

 

 

 

 

[

 

Les écologistes savent-ils compter ? ZFE et maladies liées à la pollution, de gros mensonges

 

par Gerard Delépine

 

 

 

Le 29 mai 25 sur le plateau de BFMTV Anne Souyris, porte-parole du groupe « écologistes » au Sénat, a affirmé  « Tuer [les zones ZFE], c’est aussi tuer des centaines de milliers de gens par an »

Comme je ne peux pas croire qu’elle mente délibérément pour affoler la population, je crains qu’elle ne sache pas compter ni s’informer auprès de Santé publique France qui recense chaque année les causes de décès.

Mais revoyons les faits établis  qu’elle ignore (ou fait semblant d’ignorer)

 

Les maladies respiratoires sont responsables de 45000 décès annuels

D’après Santé Publique France[1] 673 190 décès de personnes domiciliées et décédées en France ont été enregistrés en 2022.  Les décès dus à des maladies de l’appareil respiratoire (hors Covid-19) représentent 6,7% des décès, soit à peu près de 45000 décès toutes causes confondues; la mortalité se rapproche de son niveau d’avant crise sanitaire. Ces décès concernent des personnes âgées : la moitié d’entre elles ont 86 ans ou plus.

 

 

Comment Anne Souyris peut-elle croire que les zones ZFE pourraient sauver des « centaines de milliers de gens par an » alors que l’ensemble des décès de cause respiratoire n’atteint même pas 50000 ?

 

Les décès de cause respiratoires sont dus avant tout aux infections

Le tableau de Santé Publique France montre que les causes principales des morts par maladies respiratoires en 2022 étaient les infections bactériennes (pneumonies : 14000) ou virales (grippes : 2000).

Le rapport précise aussi que : la hausse de 2022 pourrait s’expliquer en partie par les deux épidémies de grippe saisonnières 2021-22 et 2022-23 et à la circulation active d’autres virus respiratoires (notamment virus respiratoire syncytial).

En 2022 les maladies respiratoires chroniques ont été responsables de 11500 morts et seulement une fraction de celles-ci peuvent être liées à la pollution.

Les faits constatés officiellement permettent donc d’estimer la responsabilité de la pollution aérienne à moins de 5000 morts !

 

Anne Souyris porte-parole du groupe « écologistes » au Sénat ne sait-elle apparemment guère lire les documents de Santé Publique France, ni compter un minimum pour les interpréter.

Comme la majorité des écologistes qu’elle représente très officiellement qui n’ont pas démenti , elle vit dans un monde fantasmé dominé par des craintes inventées pour faire accepter à la population la dictature écologique.

Les chiffres de Santé Publique France montrent donc que la pollution atmosphérique est responsable de moins de10000 morts annuelles.

Prétendre que la pollution atmosphérique pourrait, chaque année, tuer des centaines de milliers de français et que les ZFE pourraient les sauver constitue donc des mensonges colossaux !

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] https://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2024/18/2024_18_1.html

La loi sur l’euthanasie (dite aide à mourir) vise-t-elle en fait à réduire les déficits publics ?

 

Par le DR G Delépine

Le vote en première lecture de la loi autorisant l’euthanasie présentée partout comme voulant assurer une fin de vie digne ne constitue-telle pas avant tout un moyen de réduire le déficit de la sécurité sociale et d’améliorer la rentabilité des mutuelles aux dépends de ceux qui sont les plus fragiles et dépendants ?

Les données établies dont on dispose permettent fortement de le craindre.

 

Le coût important des malades en fin de vie.

Aux USA, les 5% des assurés de Medicare (assurance publique pour les plus de 65 ans) qui décèdent dans l’année représentent entre 25% et 30% des dépenses totales de l’assureur[1].

La même constatation a été faite en Suisse[2] et au Canada.

En France, les dépenses publiques de santé liées à la dernière année de vie atteignent environ 31 000 € par personne, soit un total de 20 Mrds € par an, représentant 10% de la dépense publique de consommation de soins et biens médicaux [3].

Les niveaux de dépenses augmentent en effet dans la dernière année de la vie avec une brusque inflexion lors du dernier mois comme l’illustre le graphique ci-dessous de 2016 :

 

La tentation de réduire les dépenses de santé en facilitant la mort des malades quelques mois avant l’échéance naturelle est donc forte pour tous ceux qui veulent réduire le déficit de la sécurité sociale et améliorer le budget des mutuelles.

 

Au Canada, les économies considérables réalisées grâce à l’aide à mourir (euthanasie)

Le Canada est un des premiers pays à avoir largement développé l’euthanasie.

En juin 2016, le parlement du Canada a adopté une loi fédérale qui permettait aux adultes canadiens admissibles de demander l’aide médicale à mourir (euthanasie).

Le 5 octobre 2020, le ministre de la Justice et procureur général du Canada a proposé une loi modifiant le Code criminel sur l’aide médicale à mourir en réponse à la décision Truchon de la Cour supérieure du Québec de 2019[4] qui a déclaré inconstitutionnel 2 aspects de la loi initiale de 2016 : le critère d’admissibilité de « prévisibilité raisonnable de la mort naturelle » et le critère de « fin de vie ». Ces amendements sont entrés en vigueur le 17 mars 2021. Plusieurs amendements ont depuis encore élargi les indications de l’euthanasie légale.

En 2020 un directeur Parlementaire du Budget, a tenté « d’estimer les répercussions sur les coûts des soins de santé » des 6465 décès assistés prévus en 2021 auxquels devraient s’ajouter 1164 décès liés à l’élargissement des conditions d’accès envisagé au suicide assisté.

Il conclue : « les budgets provinciaux de la santé devraient réaliser des économies de 149 millions de dollars » en 2021, si ces prévisions se réalisent principalement via la diminution des soins palliatifs. En effet, estime le rapport, « les coûts des soins pendant la dernière année de vie (spécialement le dernier mois) représentent entre 10 et 20 % du total des coûts en santé, alors que les personnes qui reçoivent ces soins ne forment qu’environ 1 % de la population ».

Ces dernières années le nombre d’euthanasies a fortement augmenté. Selon Santé Canada un peu plus de 15 000 euthanasies ont été réalisées dans le pays en 2023, soit presque trois plus qu’en 2019. Le Canada se félicite d’économiser chaque année 1,4 milliard de dollars canadiens en raison de l’euthanasie de personnes à charge.

« L’aide à mourir dans la dignité » est vraiment rentable pour les finances publiques et les mutuelles privées. Autoriser l’euthanasie fait peut-être partie des nombreuses mesures visant à combler le besoin de financement de 40 milliards d’euros exprimé par le premier ministre.

Mais en France si une étude de ce type a été réalisée, nous n’en avons aucun écho dans les médias.

 

Les mutuelles au premier rang des lobbyistes pour l’euthanasie

Cherchez à qui profite le crime…

En France, la MGEN a été la première à faire du lobbying pour l’euthanasie auprès des députés depuis des années. En avril 25, la MGEN a envoyé par mail des propositions clé en main aux députés pour assouplir le texte sur l’euthanasie et le suicide assisté, visant à supprimer tous les garde-fous que le projet de texte prévoyait comme la nécessité de              « phase avancée ou terminale » de la maladie pour avoir recours au suicide assisté.

Le groupe Vyv, la Fédération des mutuelles de France, l’Union mutualiste retraite (UMR), Mutuale, la Mutuelle Familiale se sont récemment associées à ces efforts de convaincre les députés de l’intérêt d’une loi sur « l’aide à mourir ».

Aux États-Unis : depuis l’adoption de l’Affordable Care Act (ACA) en 2010, les grandes compagnies d’assurance santé ont réalisé des milliards de bénéfices dont elles ont fait profiter leurs actionnaires et leurs dirigeants.

Le groupe UnitedHealth, dont le président Andrew Witty a touché 23 millions de dollars en 2023, a déployé des efforts considérables pour refuser les soins aux personnes âgées en recourant entre autres à l’intelligence artificielle[5] pour décrédibiliser les justifications de demandes de soins des médecins et en versant secrètement des milliers de dollars de bonus aux maisons de retraite pour les inciter à réduire les transferts hospitaliers des résidents malades.

La frustration des malades et de leurs familles est telle qu’elle a motivé l’assassinat de son PDG Brian Thompson en décembre 2024 ainsi que l’a affirmé son auteur Luigi Mangione.  Il a décrit le Système de santé aux États-Unis comme « une structure corrompue » qui a obtenu des avantages au détriment de la souffrance des gens » Il mentionne « divers cas de personnes qui sont décédé du manque d’accès aux traitements médicaux. Il exprime aussi « sa haine envers les compagnies d’assurance de refuser l’aide à ceux qui ne peuvent payer ».

En France, plutôt que de permettre  rapidement à ceux qui en ont besoin d’accéder aux soins palliatifs, nos élus préfèrent les pousser au suicide assisté, tout en promettant d’augmenter les moyens en soins palliatifs.

L’attitude scandaleuse de ces mutuelles offusque le PR Philippe Juvin dans «Points de Vue» : Plutôt que de faire du militantisme avec mon argent, je dis aux mutuelles : remboursez déjà correctement les gens. Et allez-vous moins dépenser avec cette loi ? Oui, très clairement, alors restez au moins silencieuses».

Et de s’inquiéter du manque d’éthique de certains intervenants « La fin de vie est coûteuse et il est vrai que… des business vont se mettre en place. J’ai par exemple souhaité que, dans les hôpitaux à but lucratif, on ne pourrait pas réaliser l’euthanasie. Ils ont refusé« .

 

Une loi qui discrimine les pauvres en les incitant au suicide

En France, la sécu prend en charge 90% des dépenses de fin de vie, les 10% restants pèsent lourdement sur les pauvres de notre pays. Un coût qui peut pousser au suicide assisté les personnes les plus précaires qui refusent de représenter un poids financier pour leur entourage. Qui a envie de laisser une dette à sa famille pour financer ses derniers jours ?

« Le droit à une fin de vie libre et choisie » engendrera à terme pour les plus faibles une nouvelle peur, celle d’être euthanasié, et une nouvelle honte, celle de s’attarder.

Une étude canadienne de 2019 a révélé ainsi que 58% des demandes d’euthanasie proviennent de personnes à faible revenu. Les personnes n’ayant pas les moyens de se payer des soins ou une assistance médicale choisissent l’aide à mourir pour ne pas laisser de dettes à leur famille.

Mais les très riches devraient aussi s’inquiéter des dérives possibles de cette loi. Les journaux nous révèlent lors de gros héritages les appétits parfois incontrôlés des héritiers qui veulent éviter que leur parent dilapide ce qu’ils considèrent déjà comme leur appartenant. Jusqu’ici ils se contentaient de demander la mise sous tutelle de leur aïeul diminué ; demain avec cette loi facilitant « le suicide assisté » s’ils sont désignés personne de confiance, ils pourraient être tentés de précipiter l’héritage…

 

L’expérience d’un chirurgien cancérologue

Chirurgien cancérologue pendant plus de 35 ans, j’ai malheureusement trop souvent été confronté aux difficultés de la fin de vie de certains patients.

Lorsque la situation médicale paraît irréversible, les douleurs et la peur de la mort submergent souvent les malades et peuvent leur faire envisager le suicide.

Mais lorsqu’ils se sentent accompagnés et compris et que les médicaments soulagent leurs douleurs, la résignation s’estompe dans plus de 99% des cas.

Dans son rêve éperdu de toute puissance éternelle c’est moins la mort qui inquiète les bobos autocentrés que de tomber dans une « dépendance » qui l’humilierait à ses propres yeux. Le dégoût éprouvé à l’égard des corps déchus qu’il juge indignes, et auxquels il ne veut en aucun cas ressembler stimule les revendications permanentes du « choix de sa fin de vie ». L’euthanasie et le suicide assisté sont exceptionnellement une revendication de malades.

Ce sont avant tout les personnes en bonne santé, effrayées par le risque de déchéance qui veulent le conjurer par l’euthanasie. Le suicide est pourtant  depuis longtemps autorisé en France et les techniques en sont largement disponibles dans des livres et sur internet. Est-ce leur ignorance ou leur fainéantise qui les pousse à réclamer une loi qui transformerait les médecins en bourreaux potentiels rompant ainsi définitivement la confiance indispensable entre malades et leur médecin.

Durant un exercice de plus de trois décennies en cancérologie et plus d’un millier de patients je n’ai rencontré que deux malades qui ont persisté dans leur volonté d’euthanasie. Avec le PR Léon Schwarzenberg,[6] nous avons accédé à leurs demandes en augmentant sans compter leurs doses de morphine car leurs décisions étaient mûrement discutées, réfléchies et motivées. En le faisant nous avons respecté notre serment d’Hippocrate qui stipule que « le rôle du médecin est de sauver la vie par tous les moyens, mais lorsqu’il ne le peut plus il doit aider son malade à ne plus souffrir ». A cette époque, par cet acte nous étions passibles des tribunaux, mais Léon Schwarzenberg qui se méfiait d’une loi qui pourrait banaliser l’euthanasie et autoriser bien des dérives militait pour que les médecins restent responsables de leurs actes en toutes circonstances.

La loi Léonetti a légalisé notre attitude d’alors en remettant le curseur de la décision du côté des patients, du moins au stade terminal d’une maladie incurable. Mais en pratique, la décision reste chez le médecin, car c’est à lui qu’il revient d’agir si le patient le lui demande. Mais s’il refuse, le patient peut à tout moment changer de médecin.

En conclusion

Chaque être humain a besoin de savoir que la société n’exclut personne comme les médias nous le rappellent en permanence pour les minorités visibles. Alors pourquoi exclure plus de la moitié des plus souffrants, des « sans dents » des services de soins palliatifs faute d’argent ?  Le film « Intouchable » témoigne qu’il aurait été inhumain de prendre la désespérance du tétraplégique au mot.

Il est profondément inhumain et indécent de nier la valeur la vie d’un handicapé ou d’une personne dépendante, ou des derniers mois de la vie. L’injonction sociale de rester jeune, beau, fort, présentable, bien portant (et riche ?) engendre un scandaleux mépris pour la faiblesse et la dépendance, et pousse trop de personnes à vouloir précipiter la fin des plus faibles.

L’interdit de tuer constitue la condition première de la solidarité authentique. Il nous protège de l’arbitraire. Il laisse toute sa place au soin. Il manifeste aux plus vulnérables que leur vie a du prix, jusqu’à son terme. Ce n’est qu’en garantissant une place de choix et des soins appropriés aux plus fragiles et souffrants de ses membres que la société reste civilisée.

Le professeur d’éthique médicale Emmanuel Hirsch rappelle à juste titre : « notre vigilance collective devrait concerner les personnes que nous abandonnons en fin de vie et qui parfois revendiquent le droit à la mort faute d’être reconnues dans la plénitude de leur droit à la vie ».

Les hommes ne méritent-ils pas au moins autant de compassion que les bébés baleine ou les phoques ?

Mais Charles Sannat constate « Quand l’État ne peut plus vous soigner, il vous propose de mourir. »

Bienvenue dans l’économie moderne : 150 milliards pour les intérêts de la dette, plus rien pour renforcer les soins palliatifs. L’euthanasie est un choix… budgétaire. Ce n’est pas une politique de santé. [7]

 

bibliographie

[1] , en valeur actualisée pour 2025 https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC2838161/

[2] Felder S, Meier M, Schmitt H. Health care expenditure in the last months of life. J Health Econ. 2000 Sep;19(5):679-95. doi: 10.1016/s0167-6296(00)00039-4. PMID: 11184799.

[3] IGAS, RAPPORT N°2016-064R https://www.igas.gouv.fr/sites/igas/files/files-spip/pdf/2016-064R_.pdf

[4] https://www.ahbl.ca/truchon-v-procureur-general-du-canada-superior-court-of-quebec-finds-limiting-access-to-medical-assistance-in-dying-maid-to-end-of-life-unconstitutional/

[5] https://neuron.expert/news/murdered-insurance-ceo-had-deployed-an-ai-to-automatically-deny-benefits-for-sick-people/9708/fr/

[6] Service du PR Georges Mathé   hôpital Villejuif Paul Brousse  Val de marne

 

[7] pic.x.com/Ch1ag8iTAb

 

France — Pourquoi le gouvernement pousse-t-il à l’euthanasie ?

15/09/2022 (2022-09-15)

Une nouvelle loi sur l’euthanasie ? Pourquoi faire ?

Par Nicole Delépine

Chômage, retraites, ouverture des mines de charbon ? Tant de sujets qui dérangent et que le décès de la reine Élisabeth II ne pourra pas masquer éternellement. Alors parlons d’autre chose en relançant un sujet qui clive facilement si on sait le présenter astucieusement. Technique classique, mais très utilisée depuis cinq ans au moins.

L’euthanasie sans consentement a été quasiment légalisée de fait par le duo Veran Philipe en 2020.1

Avons-nous déjà effacé de nos mémoires ces dix mille personnes disparues de nos vies sans un au revoir, via le Rivotril imposé par la main de robots obéissants, complices et victimes à la fois ? Ils osent nous reparler d’euthanasie !

Une nouvelle fois, le marronnier réapparaît, alors que le système de santé s’écroule, que les urgences sont fermées au moins la nuit dans certaines villes, dont certaines importantes, que des soignants sont suspendus, sans salaire, que les suicides se multiplient, que les Français s’inquiètent du froid de l’hiver, et de la pénurie alimentaire, ou de la guerre en Ukraine ou en Arménie, une nouvelle fois on ressort le sujet de la fin de vie.

Marronnier cache-sexe, combien de lois sur ce sujet en moins de 20 ans ? Facile d’émouvoir, facile de rallier tous ceux qui ont vu souffrir des proches, tous ceux qui s’imaginent savoir ce qu’ils voudraient ou voudront, alors qu’ils sont encore en bonne santé. N’oubliez jamais que vous ne saurez jamais d’avance ce que vous ressentirez quand votre heure approchera vraiment.

Comment oser parler de l’euthanasie après le décret Philipe-Veran de mars 2020 qui a entraîné près de 10 000 décès de vieillards et personnes âgées présents dans les EHPAD ou en hospitalisation à domicile non demandé par les victimes ni par leurs proches, sans oublier certains handicapés jeunes auxquels on avait enlevé leur bouteille d’oxygène et de surcroît ces « euthanasiés » d’office ont été privés d’adieux à leurs proches ? Peut-on oublier l’horreur inhumaine ?

Après le refus de trop nombreux médecins d’aller examiner à domicile les patients suspects de covid, et leur refus trop fréquent de leur prescrire autre chose que du doliprane, après l’injection mortelle de Rivotril à trop de patients abandonnés, et à l’extorsion du consentement à une injection expérimentale à répétition, comment peut-on imaginer qu’un malade puisse faire confiance aux médecins ? Une telle trahison trop répandue de leur serment d’Hippocrate a brisé la confiance des malades envers les médecins.

Les autorités veulent utiliser l’euthanasie pour détourner la conversation et faire oublier les nombreux sujets qui fâchent (réforme des retraites, réforme de l’assurance chômage, rationnements voulus par nos gouvernants qui ont saboté le nucléaire pour récupérer les vois des verts et imposé des sanctions contre la Russie pour faire plaisir à l’OTAN et à Ursula) ont-elles pensé à l’effet boomerang si suffisamment de personnes rappellent ces meurtres prémédités de nos vieillards, sur circulaire puis décret envoyé aux médecins de garde fin mars 2020 ? Et comment oublier aussi les nombreuses euthanasies de petits patients cancéreux en fin de parcours depuis les années deux mille, sans grande médiatisation ni discussion  ? Comment faire comme si tout cela n’avait pas existé ?

Qui pourra donner un droit de vie ou de mort à la gent médicale après ce déshonneur collectif qui sévit depuis deux et demi sous la crise covid et qui a pour très longtemps élevé un mur de méfiance, voire de défiance entre patient et médecin, même avec ceux qui ont été fidèles, car comment faire la différence a priori ?

Fin de vie : le Comité d’éthique juge possible une « aide active à mourir » (orange.fr)2

13 septembre 2022

Le Comité d’éthique s’était jusqu’alors s’était prononcé contre une modification de la loi Claeys-Leonetti datant de 2016 et interdisant l’euthanasie et le suicide assisté.

« Après 20 années de lois et débats en France sur la fin de vie, le Comité d’éthique a rendu mardi 13 septembre son avis sur ce sujet difficile. “Si une nouvelle loi sur la fin de vie devait être discutée en France, il existe une voie pour une application éthique d’une aide active à mourir” », a déclaré lors d’une conférence de presse Alain Claeys, l’un des rapporteurs de cet avis. Cependant, « cette évolution supposerait certaines conditions strictes avec lesquelles il apparaît inacceptable de transiger », a immédiatement tempéré le membre du CCNE, dont le rôle est purement consultatif. (..)
Dans la foulée, Emmanuel Macron a annoncé le lancement d’une large consultation citoyenne sur la fin de vie, en vue d’un possible nouveau « cadre légal » d’ici la fin 2023.

Une convention citoyenne, organisée par le Conseil économique, social et environnemental, sera « constituée dès octobre » et rendra ses conclusions en mars, a indiqué l’Élysée dans un communiqué. Des débats seront aussi organisés dans les territoires « afin d’aller vers tous les citoyens » et le gouvernement engagera un « travail concerté et transpartisan » avec les parlementaires, a ajouté la présidence.

L’avis du CCNE constitue donc une première étape vers une telle évolution, même si l’institution l’assortit de nombreuses prévenances. Le comité estime ainsi qu’une nouvelle loi ne saurait uniquement se concentrer sur le sujet de l’euthanasie ou de l’aide active à mourir. « On ne comprendrait pas une loi uniquement axée sur ce sujet, car aujourd’hui on sait très bien qu’il y a des situations inacceptables sur (la mise en œuvre des) soins palliatifs », a déclaré M. Claeys. Le comité plaide donc aussi pour accélérer les efforts en faveur des soins palliatifs, une position qu’il avait déjà tenue dans de précédents avis.

Il marque toutefois une rupture avec ses positions passées en jugeant possible d’introduire dans la loi une aide active à mourir. Jusqu’alors, il s’était prononcé contre une modification de la loi Claeys-Leonetti datant de 2016 et interdisant l’euthanasie et le suicide assisté. Désormais, le Comité accepte d’établir un cadre éthique pour envisager de légaliser de telles mesures.Une éventuelle « assistance au suicide doit accompagner la volonté de la personne », mais il « faut s’assurer que cette demande soit ferme, éclairée, constante et motivée », a expliqué Régis Aubry, autre rapporteur de l’avis.

La position du Comité n’apparaît néanmoins pas unanime : certains de ses membres ont émis des réserves quant à la mise en place d’une aide active à mourir. « Cet avis a fait débat au sein du CCNE comme je suppose dans la société française », a admis M. Claeys. »

Nous avons en tant que cancérologue, pédiatre et coll. longuement réfléchi à ce difficile sujet qui ne devrait pas être jeté en pâture à des fins politiciennes en quelques mois pour masquer d’autres réformes majeures comme celle des retraites ou de l’assurance chômage.

Le dilemme reste identique aux réflexions que nous publiions en 2013.

D’un côté des familles sincères et démunies qui ont vu souffrir leurs proches sans réponse à leur demande de fin de cette vie qu’ils ne supportaient plus, sans l’aide expérimentée d’un médecin dans le secret et l’intimité du cabinet, comme depuis toujours avant cette période de judiciarisation délirante de la médecine.

De l’autre, tous ceux qui instrumentalisent le profond drame qui se joue parfois pour en faire un argument politique et rameuter quelques voix tout en diminuant le prix des retraites, en diminuant la durée des séjours hospitaliers coûteux et en libérant des lits d’hôpitaux devenus si rares depuis que nos gouvernants sabotent l’hôpital trop coûteux à leur goût.

Déjà en 1993 beaucoup d’euthanasies n’étaient pas pratiquées à la demande explicite du patient. Voici ce que j’écrivais 3:

« 3,1 % des décès font suite à un acte visant délibérément à abréger la vie, par un arrêt du traitement ou une intensification de la sédation. Dans 0,8 % des décès, des médicaments ont été administrés afin de donner la mort (dont 0,2 % seulement à la demande du patient). Aujourd’hui illégale, l’euthanasie est pratiquée et dans un nombre significatif de cas sans la demande du patient selon l’Ined.

Toutes les questions concernant la fin de vie ne sont pas solubles dans celles relatives à l’euthanasie, loin s’en faut »

Douleur, compassion, liberté de choix du patient, dignité, respect de la volonté de l’autre (qui sera moi demain)… Tous ces bons sentiments sonnent bien et pourraient conduire à un consensus extorqué pour légaliser l’euthanasie comme si elle ne l’était pas déjà tolérée en pratique.

On nous dira que c’est pour avaliser ce qui se passe dans l’ombre et éviter les risques pour les bonnes âmes qui s’y livrent dans la nuit de l’hôpital… Justement lorsqu’on « aide » quelqu’un à mourir, ce doit être un choix longuement pesé et le risque moral, médicolégal et éthique doit persister et être assumé, seul rempart à la banalisation du meurtre.

Il ne faut pas banaliser le fait de « tuer » dans notre société, car achever un mourant est bien « tuer ». Si on franchit la limite sans même sans apercevoir, la déliquescence de la société et son humanité sont menacées. La porte est rouverte aux wagons de bestiaux, aux camps pour handicapés ou opposants, aux expériences médicales sur ces « sous hommes » déchets humains selon l’expression des années 1930 pour les cancéreux incurables, des infirmes voire à l’extermination de catégories gênantes, bref, au fascisme qui rode toujours » ceci fut écrit en 1993. La preuve de la déshumanisation de notre société s’est affichée avec l’interdiction de soigner les malades discriminés sur leur âge et leur handicap, et pour tous l’interdiction d’utiliser les médicaments peu chers et efficaces comme l’hydroxychloroquine et l’ivermectine et antibiotiques. Et pour tous aussi l’exigence d’injections expérimentales d’une substance génique dont les effets toxiques étaient prévisibles et maintenant démontrés. Et vous confieriez votre vie à une corporation médicale, pharmaceutique, soignante (qui a injecté le poison) et qui a failli largement et longuement… Encore aujourd’hui on refuse au patient de l’Ivermectine. Et certains confrères dénoncent le collègue qui soigne à l’ordre qui le poursuit alors qu’il n’a pas poursuivi les médecins de plateau qui nous pas déclaré leurs liens d’intérêt comme la loi anticorruption l’exige…

Encore aujourd’hui des médecins et soignants sont interdits de travail et de RSA ou chômage pour désobéissance et aucune grève générale des soignants qui réglerait le problème en quelques jours n’éclate même un an plus tard, alors que le mythe de l’efficacité du pseudovax a explosé. ET VOUS FERIEZ CONFIANCE ?

Déjà trop d’euthanasies en France la mort précipitée dans un cas sur deux ! Elle concerne principalement les malades souffrant de cancer. Ce nombre important de fins de vie « accélérées » dont un nombre non négligeable sans l’accord du patient même conscient interpelle. Les gouvernements et en miroir les soignants voire les familles ont pris l’habitude de décider de ce qui est bon pour le malade. On a l’habitude d’entendre dans les réunions hospitalières qui se permettent de décider de la vie ou de la mort des individus au nom d’une collégialité toute puissante : « cette vie ne vaut pas la peine d’être vécue » (et la leur ?). Ou bien « pourquoi réanimer cette enfant handicapée ? » (Entendu hier : ce sont des faits quotidiens dans les hôpitaux). Faut-il avoir un QI minimum pour avoir le droit de vivre, de rire, de jouer, d’aimer et d’être aimé ? On utilise la souffrance des familles pour les amener à prendre la décision qu’ont choisie les médecins en leur faisant croire que c’est eux qui la prennent. Perversion, peur des responsabilités ? On fait croire à une famille qu’un patient jeune doit être amputé pour se sortir d’un épisode infectieux qui met sa vie en jeu (sans l’avis de son orthopédiste référent qui le suit depuis 13 ans). On le dit à la jeune fille intubée, ventilée qui fait comprendre que dans ces conditions il faut abréger sa vie… De quel droit imposer des souffrances psychologiques de ce type à une adolescente et à sa famille. Est-ce là le monde médical dont nous rêvions quand nous avons choisi les études de médecine ?

Ne faut-il pas chercher d’autres explications à cette véritable mise en condition pour légaliser l’euthanasie après avoir mis en exergue les soins palliatifs en les opposant de fait aux soins curatifs qu’ils ont fini par écourter même lorsqu’il existe encore des possibilités de traitement potentiellement curatif ?

L’argument pour légaliser l’euthanasie est le même qu’on entendait il y a quelques années pour développer les soins palliatifs de façon autonome. Car pallier la douleur des gens avait toujours fait partie du travail des cancérologues en combinaison avec les soins à visée curatrice. Les isoler comme une entité à part revenait à faire admettre l’arrêt brutal des soins curatifs. Or si ces soins palliatifs ont été développés, le traitement de la douleur a été contrôlé, chacun sait maintenant dans le milieu du cancer traiter la douleur, même s’il reste parfois des situations difficiles (par exemple les douleurs neurologiques peu sensibles aux morphiniques). Dans les situations résistantes à la morphine et ses dérivés d’autres médicaments sont utiles (Laroxyl, Rivotril, Neurontin etc..) et à la limite la sédation (diminuer la vigilance et endormir le patient par des anesthésiques) est possible et utilisée de façon fréquente et ne doit pas signifier euthanasie. Cependant le patient doit avoir le choix et être informé : celui-ci préfère parfois tolérer une certaine douleur plutôt que de perdre contact avec la réalité et ses proches. Quand on souffre, c’est qu’on est vivant et certains le réclament haut et fort malgré la mode ambiante.

Alors pourquoi ces campagnes depuis la fin des années 1990 pour mettre en avant les soins palliatifs et les mettre en concurrence avec le traitement du cancer par exemple ? On avait vite compris à l’époque que la morphine coûte quelques euros et la chimiothérapie des centaines. Maintenant, comme si cela ne suffisait pas de ne plus soigner les gens pour leur pathologie, mais seulement les « accompagner », la bataille de l’euthanasie commence…

Des raisons pas si nobles en faveur de l’euthanasie motivent peut-être certains de ses promoteurs. Les soins palliatifs seraient encore trop coûteux. Les hôpitaux seraient « encombrés » de patients vieux, fatigués, malades peut-être incurables (cela est vite décrété et souvent au moins partiellement faux). Les établissements hospitaliers sont en déficit. Il faut réduire les coûts, donc les hospitalisations, d’autant que les moyens ou longs séjours nécessitent beaucoup de personnel soignant et que ce sont les emplois qui coûtent cher. Alors, accélérer les fins de vie en le présentant comme un choix humain et compassionnel, n’est-ce pas une belle idée de gestionnaires qui ne veulent pas avouer ses raisons profondes à la population. Les citoyens ne le découvrent que lorsque leur proche est en cause. Et encore seulement les plus vigilants qui ne se laissent pas tromper par le discours de compassion ambiant.

La mise à mal du système de santé depuis les années 1990 avec les ARS, les SROS, les différentes réformes et plans successifs (plan cancer, plan hôpital 2003-2007, et finalement la loi Hôpital patients santé territoire de 2009 dite HPST qui achève la casse de l’hôpital et la mainmise des gestionnaires pour ériger l’hôpital-entreprise).

Quant a commencé la grande vague de médiatisation pour la diminution « nécessaire » des dépenses de santé vers les années 1995 pour soi-disant « sauver » la sécurité sociale (dont il s’agissait de fait de préparer la privatisation pour rendre à la Bourse les milliards d’euros qui y échappent encore), les fusions d’hôpitaux, les fermetures des petites maternités et des hôpitaux de proximité ainsi que la fermeture de milliers de lits de psychiatrie ont modifié radicalement le paysage du système de santé.

Le coût pour la Sécurité sociale des six derniers mois de vie

Les analyses publiées pour l’établissement du SROS en 1995 (schéma régional d’organisation sanitaire) ont rapidement montré que les dépenses de santé d’un patient pendant ses six derniers mois de vie équivalaient aux sommes qu’il avait consommées dans le reste de sa vie.

Quoi de plus simple que d’imaginer « raccourcir » ces six mois de vie par les soins palliatifs d’abord et l’arrêt des traitements coûteux de chimiothérapie au prétexte d’obstination déraisonnable puis l’euthanasie passive ou active, mais toujours discrète inavouée, innommée ou innommable. On préfère la notion d’aide, de sédation un peu poussée qui raccourcira la vie mais « pour le bien du patient ». La loi Léonetti a encadré ces pratiques en les dégageant du risque médicolégal. Cela devrait être bien suffisant vu déjà les dégâts en termes d’autorisation que se donnent les équipes médicales sur la vie et la mort des malades. L’image de Dieu personnifié n’est jamais loin du médecin et la différence bien connue entre un médecin et dieu est que Dieu ne se prend pas pour un médecin.

Effets pervers d’une loi bien équilibrée dans les textes, mais dont l’application dépasse déjà ses buts. Les équipes se réunissent et se croient légitimes pour décider de la vie du patient, de la sédation qu’il nécessite pour pallier sa douleur. De fait c’est à lui de décider, mais à personne d’autre. Et l’on connaît maintenant la grande infériorité et l’incohérence des décisions prises en collectivité [6], l’abus de faiblesse des équipes médicales sur les familles auxquelles elles font accepter la décision du staff qui passe pour motivée, objective et raisonnable. Notre vie ne tient qu’à un fil surtout en réanimation ou en oncologie. Vous avez intérêt à avoir comme famille et/ou personne de confiance des gens non influençables qui vous aiment et n’attendent pas l’héritage.

Et puis la Tarification à l’activité s’en est mêlée (célèbre T2A).

Mis en place dans les hôpitaux progressivement depuis le début du nouveau siècle, il s’avéra rapidement que seuls les « actes » payaient (pose de cathéter central, fibroscopie, biopsie, ponction, etc., interventions évidemment).. Règne et dogme du quantitatif, cette tentative a priori saine de payer les hôpitaux en fonction du travail fourni réellement eut rapidement ses effets pervers et fut détournée de ses objectifs.

Il apparut vite que toutes les activités humaines auprès du patient n’étaient pas « valorisées ». La toilette d’un malade devait se faire rapidement, plus question de passer du temps avec lui ni de bavarder, de l’écouter, le consoler, le cajoler. Fini l’infirmière autorisée à nurser son patient devenu client. Quant aux médecins vissés sur leur siège devant l’ordinateur pour récupérer les protocoles à appliquer à la maladie qu’ils devaient traiter, ils oubliaient trop souvent que cette maladie survenait chez un être humain à prendre en charge globalement.

Ainsi malgré la rentabilité exigée de plus en plus du personnel, il fallut réduire la durée des séjours « en court séjour » habituel et en soins palliatifs. Ils devinrent non rentables, pas plus qu’en long séjour ou en maison de retraite médicalisée. Il fallut « raccourcir » la durée des hospitalisations en soins palliatifs aussi et on m’expliqua clairement quand je me renseignais pour un proche qu’au-delà de douze jours le malade devait être sorti… Retour à domicile ? Parfois exceptionnellement. Sinon… Nombre d’entre eux probablement réclameraient l’euthanasie avant qu’on ne les mette franchement à la porte. Ils sauraient se tenir et s’effacer à temps. On tournerait autour d’eux et de leurs familles leur demandant de trouver un autre point de chute… Ils seraient conditionnés et surtout se sentiraient de trop, gênants, pesant sur la société et leurs proches… Même dans les services d’oncologie pédiatrique, des adolescents en soins entendent « qu’ils creusent le trou de la sécu »Mais personne n’avoue jamais avoir prononcé une parole pareille…

Alors que signifie une demande d’euthanasie si tant est qu’elle existe, sinon une sensation d’être un poids pour la société ou/et sa famille. Une société digne de ce nom traite mieux ses malades, ses parents, ses enfants, et ne les pousse pas au suicide, au nom de la compassion et de la dignité.

Un exemple : en service d’oncologie de court séjour à l’hôpital public une journée d’hospitalisation avec comme diagnostic principal ; soins palliatifs (Z515) rapporte à l’hôpital environ 1400 euros payés par la sécurité sociale ; deux jours environ 2400, de quatre à douze jours de l’ordre de 4400 euros. Toute journée supplémentaire ne sera payée que 200 euros. Il vaudra mieux « libérer le lit » rapidement et y traiter un patient, ou plutôt une pathologie, plus rentable comme une septicémie chez un malade en aplasie (trop peu de globules blancs) où 5 jours rapporteront plus de dix mille euros à l’hôpital. Et étant donné la pression des gestionnaires médecins et administratifs qui nous donnent des objectifs financiers d’activité à remplir… le sort du malheureux malade est oublié. Parfois les soignants essaient de prolonger le séjour possible en prescrivant quelques actes qui le rentabiliseront et permettront de s’autoriser à le garder un peu, telle une pose de cathéter central chez un sujet cachectique par ailleurs en arrêt de soins. Quid de sa souffrance au bloc, dans les couloirs sur le brancard ? Celui-là va vite demander qu’on en finisse. On n’est pas à une contradiction près dans les services. On fait comme on peut. Pour la défense des soignants au centre de ce cercle infernal, soulignons que les distorsions psychiques liées aux injonctions paradoxales deviennent permanentes et causent de grandes souffrances qui mènent souvent au suicide des médecins et cadres, à de nombreuses dépressions chez les soignants et à l’abandon de la profession.

En résumé comme l’écrivait le professeur Lucien Israël dans « la Vie jusqu’au bout », la demande d’euthanasie est rare, exceptionnelle même chez les patients adultes et âgés gravement malades, mais correctement pris en charge. Elle correspond le plus souvent à une dépression profonde en rapport avec la perte de l’estime de soi liée à la façon dont vous êtes traité. Des couches à l’arrivée du malade avant même de savoir s’il est continent, économiseront du temps soignant, mais transformeront la personne âgée valide en incontinent, plus ou moins confus (les somnifères de la nuit sans modération) en quelques jours. La honte effacera l’envie de vivre.

Puisque notre société marchande rêve d’indicateurs, elle pourrait prendre comme indice de la maltraitance dans nos hôpitaux le nombre de demandes véritables d’euthanasie.

Au-delà du caractère transgressif du tabou de tuer qui contribuerait à déstabiliser un peu plus une société psychologiquement fragile et à la faire basculer subrepticement dans la barbarie, il faut que les futurs patients (nous tous) se rendent compte des dangers de donner quitus à tous ceux qui pratiqueraient l’euthanasie à la demande. Vous connaissez tous l’état de faiblesse d’un malade couché dans son lit face au médecin debout, fier et droit dans ses bottes pleines de certitudes. La fragilité de leurs familles effondrées par la maladie (pour ceux qui aiment le condamné) désireuses de faire cesser les souffrances de leur proche et encore plus les leurs ou, dans le cas contraire, pressés d’être débarrassés du fardeau et éventuellement de récupérer l’héritage, complètent le tableau. Pas d’angélisme, pas de garde-fou possible. Et ne parlez pas de procédures. Aucun papier ne peut protéger les malades même pas d’eux-mêmes, car les intentions affichées quelques mois ou semaines plutôt étaient des paroles de bien portants et en tous cas pas de mourants. Au seuil de la mort, seule la famille, parfois de bonne foi, exige que l’on respecte les « directives anticipées ». La plupart des mourants souhaiteraient qu’elles soient perdues. Certes on m’opposera tel ou tel rare cas, je ne le nie pas. Chaque patient, chaque situation est différente, mais dans les cas exceptionnels, le dialogue singulier médecin — patient permet de résoudre le dilemme dans le secret du cabinet et en assumant ses responsabilités comme cela a toujours été le cas.

Les situations impossibles et insupportables médiatisées largement sont des constructions politiques ou sociétales utilisant des personnes en souffrance. Leur cas particulier aurait dû et pu être résolu par leurs médecins personnels comme d’autres le sont et le furent dans le silence médiatique depuis toujours. Rien à voir avec une loi qui banaliserait l’acte de tuer et qui favoriserait toutes les dérives médicales familiales, politiques.

L’euthanasie peut être un business aussi comme l’est déjà en Suisse l’assistance au suicide dont le coût est d’au moins 10 000 euros pour le séjour fatal de trois jours. Avant même qu’elle ne soit légalisée, trop de patients meurent sédatés, donc inconscients alors que ces moments riches sont souvent l’occasion de relations irremplaçables entre parents, enfants, d’échanges forts de confidences, de révélations de secrets de famille quand ils ne sont pas volés par l’Hypnovel. De quels droits les en priver, sans leur consentement ? Combien de parents révoltés d’avoir trouvé leur enfant sédaté qui ne s’est jamais réveillé à leur retour auprès d’eux après une absence de quelques minutes à leur chevet. Ils se sentent privés à jamais d’un dernier échange avec leur malade. De quel droit ?

Je ne prétends pas détenir la vérité sur ce difficile sujet, car il n’en existe pas une seule ; chaque malade est unique, chaque maladie est différente, chaque environnement familial aussi, comme chaque demande d’euthanasie. Ma contribution se borne à faire remarquer plusieurs choses à verser au débat indispensable avant toute législation dangereuse en soi. Les soins coûtent chers et les politiques ont intérêt objectif à raccourcir les hospitalisations et diminuer la masse de personnes qui nécessiteront des soins à domicile prolongés. Le vieillissement de la population pose le problème en termes clairs : augmentation de la dépendance et de son coût. Faut-il le résoudre par l’absurde (supprimer les dépenses en supprimant les malades) ?

L’euthanasie a été établie comme loi par Hitler dans le cadre de la suppression des handicapés et de l’eugénisme régnant (Action T4)4. Cet antécédent doit nous faire réfléchir.

La loi Léonetti a déjà abouti malgré elle à la multiplication des euthanasies selon l’Institut national d’études démographiques (Ined), pratiquées en France sans l’accord ni la volonté du patient comme le cite le rapport Sicard de 20125, faut-il aller plus loin ? Le minimum serait d’éviter d’utiliser ce sujet à des fins politiciennes. Il est trop facile de manipuler les foules à l’évocation de la mort.

Je citerai, en conseillant sa lecture, le rapport sur la fin de vie de 20116. Il présente une série d’observations à inscrire dans la durée. Les analyses qui y figurent devront être lues dans leur évolution, année après année, pour mieux réaliser l’ampleur de l’évolution professionnelle, culturelle et sociétale autour de ces questions essentielles pour notre démocratie. Il est en effet indispensable pour une démocratie, et ceci particulièrement dans une période de grandes contraintes économiques, de savoir réaliser un « arrêt sur image » pour réfléchir collectivement sur la valeur et le sens de la vie humaine (la vie individuelle, mais aussi la vie collective) de manière à toujours garantir le respect des personnes les plus vulnérables. Arrêt sur image indispensable. »

« Les partisans de l’euthanasie se gargarisent de mots dont ils dévoient la signification »

Et réfléchissons aussi à la position de M Houellebecq en 2021 lors d’une xième discussion au parlement pour étendre la loi Leonetti.7

Michel Houellebecq fait clairement partie des opposants à ce projet de loi. « Personne n’a envie de mourir », expose-t-il dans une lettre publiée par Le Figaro. « Personne n’a envie de souffrir », non plus. Mais, surtout , « on peut éliminer la souffrance physique », ce qui, selon l’écrivain, vient clore le débat. Sur ce point, Michel Houellebecq justifie : « Début du XIXe siècle : découverte de la morphine ; un grand nombre de molécules apparentées sont apparues depuis lors. Fin du XIXe siècle : redécouverte de l’hypnose ; demeure peu utilisée en France. »

« La supposée méconnaissance de ces sujets par le grand public (qui plébiscite le droit à l’euthanasie, selon les dernières études) provoque, considère-t-il, “une polarisation caricaturale du débat, réduit à la question Préférez-vous qu’on vous aide à mourir ou passer le restant de vos jours dans des souffrances épouvantables ?” Souffrances surmontables, donc, selon lui, par la morphine et l’hypnose, notamment. Soulignant l’utilisation récurrente des termes de “compassion” et de “dignité” par les défenseurs du projet, Houellebecq écrit : “Les partisans de l’euthanasie se gargarisent de mots dont ils dévoient la signification à un point tel qu’ils ne devraient même plus avoir le droit de les prononcer.”

Un pays qui légalise l’euthanasie “perd, à mes yeux, tout droit au respect” (…) »

Alors que dire aujourd’hui dans une société de plus en plus totalitaire et de moins en moins humanisée ? Feront-ils leurs directives anticipées dans une télécabine de supermarché ?

Mon souci n’est pas le principe pour les situations de souffrances insurmontables et où les vrais médecins dans le secret du cabinet ont toujours pu ou su faire le nécessaire (le médecin de campagne était plus pragmatique…).

Le sujet est celui d’une loi qui va permettre tous les excès au nom de la liberté qui ne sera que celle des accompagnants et pire des docteurs qui comme avec le Rivotril n’auront aucun scrupule pour le grand-père riche qui fatigue ni pour le handicapé jeune dans sa chaise roulante qui encombre un lit…

De toute façon c’était déjà la pratique trop courante dans beaucoup d’hôpitaux et ce ne pourra que l’aggraver.

Nous l’avons vécu, vu en gériatrie dès les années 80, en oncologie pédiatrique et adulte, de plus en plus depuis les années 2000 avec des “protocoles” bien rodés au lit du malade en HAD bien avant le covid.

Je l’ai tant vu faire par les pédiatres “modernes” qui depuis 2002 pratiquaient des euthanasies chez des enfants déclarés incurables par eux et pas forcément en réalité (on en a remis en forme !! [voir mon livre de 2000 “neuf petits lits au fond du couloir”]) et sans évidemment l’avis du patient. Des parents furent intarissables sur le sujet 8 après avoir vécu les propositions des pédiatres “d’aider leur enfant”.

J’avais ouvert le livre par l’histoire d’une jeune fille adressée en chirurgie et finalement euthanasiée par les anesthésistes en accord avec la mère sous prétexte que la vie à venir ne serait pas sympathique [problème d’une paralysie des membres chez une adolescente de 17 ans]. Doit-on tuer tous les paraplégiques sans leur avis ? La Maman l’aimait, et ne s’en est jamais remise.

Le premier danger des soins palliatifs est l’abandon du traitement curatif possible, mais méconnu ou méprisé

Un petit gars de dix ans avec une seule métastase mal située sur la carène ; l’intubation permet à la radio de thorax de redevenir normale, mais le chirurgien appelé par le réanimateur dit que cette localisation est difficile et qu’il ne pourra pas enlever la tumeur. Le réanimateur débranche la machine, l’enfant décède ni son père ni moi-même en réunion dans un autre hôpital [avant le temps du portable] n’auront eu notre mot à dire ni pu lui dire au revoir…

Dans des circonstances comparables, un chirurgien thoracique a opéré une jeune fille en imposant une pneumonectomie sur poumon normal : elle a vécu 25 ans de plus et mis au monde un garçon. Elle est décédée d’une infection pulmonaire…

La notion d’incurabilité est très incertaine…

Combien de patients déclarés inopérables sans avoir vu de chirurgien ? Il faut le chercher… Je dis souvent qu’il y a très peu de malades inopérables et seulement des malades pour lesquels on n’a pas trouvé le chirurgien adéquat pour cette localisation, pour ce type d’intervention… Il faut le chercher parfois à l’étranger…

Pas de chirurgie possible => palliatif
Chirurgie réalisable => curatif

La nuance est capitale et ne dépend que de la vision d’hommes plus ou moins compétents et tenaces. Bien d’autres exemples alimenteraient des volumes entiers.

ALORS POUR L’EUTHANASIE LÉGALISÉE PAR UNE LOI

Si vous trouvez une solution compatible avec ce dilemme, véritable liberté versus abus de pouvoir, je suis preneuse… attention aux dérives surtout en ce monde pré totalitaire

J’ai été formée par le PR Leon Schwartzenberg à Villejuif, dans les années 80, qui défendait et pratiquait l’euthanasie à la demande éclairée de ses patients qu’il connaissait très bien. Il disait qu’il se mettait en avant pour protéger les docteurs ou familles qui seraient poursuivies si elles avaient agi en conscience, mais qu’il ne fallait en aucun cas légiférer ! J’ai aussi eu le privilège d’être formée par Lucien Israël, le premier cancérologue à se battre chez les patients confrontés aux cancers du poumon… Lui aussi était très vigilant sur ce qu’une loi générerait.

Donnez-nous la solution… Quant aux “directives anticipées, ‘ce ne sont que des protections juridiques pour l’hôpital ou le médecin, et des discours de bien portants dont, je vous l’assure, beaucoup ne les reconnaissent plus quand l’heure arrive… Prudence !

Écoutez pour conclure le discret professeur d’éthique médicale à la faculté parisienne, le 13 SEPT 2022 :

Emmanuel Hirsch : « L’acte d’euthanasie est un meurtre »

Le professeur d’éthique médicale université, Paris-Saclay, Emmanuel Hirsch, dans l’émission Morandini Live : « Il ne faut pas légiférer ou banaliser l’acte d’euthanasie qui est un meurtre ».

Tout est dit !

Dissimuler le meurtre sous des arguments médicaux9

« Faut-il désormais légaliser l’euthanasie — l’acte de mort sous forme d’injection létale exécuté par un médecin — et estimer que nous serons alors parvenus au terme d’un parcours législatif ? Notre confrontation personnelle à la mort sera-t-elle enfin apaisée et digne des valeurs de notre démocratie ? Pourrons-nous affirmer que nous aurons instauré une méthode du ‘bien mourir’ là où les conditions du ‘mal mourir’ hantaient notre conscience collective, sans avoir la lucidité de reconnaître que, face à la maladie grave ou à un handicap qui altère l’autonomie, c’est le sentiment de ‘mort sociale’ qui incite bien souvent à préférer anticiper la mort plutôt qu’à poursuivre une vie ou une survie indigne d’être vécue ? »


1 Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ? — AgoraVox le média citoyen

2 Les membres sont désignés par le président de la République de même que son président. ils ne représentent donc pas la profession médicale soumise au dilemme de l’euthanasie.

3 Publication sur Économie Matin — 2013 :  | Publication sur le site du média :
L’euthanasie, ou la réduction radicale des dépenses de santé Nicole Delépine

4 Nazisme : Aktion T4, la mise à mort des « inutiles »
https://www.geo.fr/voyage/nazisme-aktion-t4-la-mise-a-mort-des-inutiles-161366

5 Rapport Sicard — Penser solidairement la fin de vie
https://ethique.unistra.fr/master-ethique/ressources-documentaires/ressources-en-ligne/rapport-sicard-penser-solidairement-la-fin-de-vie/

6 Observatoire national de la fin de vie : rapport 2011 — Fin de vie : un premier état des lieux
https://www.vie-publique.fr/rapport/32311-observatoire-national-de-la-fin-de-vie-rapport-2011-fin-de-vie-un

7 Le plaidoyer de Michel Houellebecq contre l’euthanasie — Le Point

8 Nicole Delepine — Soins palliatifs et oncopédiatrie

9 Fin de vie : « Légiférer sur l’euthanasie n’est pas une urgence politique » (lemonde.fr)

⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

 

Les agences sanitaires ne protègent plus la population des médicaments dangereux et l’état utilise les Réunionnais comme cobayes

 

Dr G Delépine cancérologue chirurgien et statisticien 

Les agences sanitaires ont été créées après des scandales médicaux afin d’éviter qu’ils se reproduisent. Malheureusement l’industrie pharmaceutique en a progressivement pris le contrôle par les liens d’intérêts des experts[1] [2]et les liens financiers structurels que les agences ont contactés avec elle.

Par exemple 86 % [3] à 91% [4] du budget de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) proviennent des honoraires et redevances que lui verse l’industrie.

Les décès survenus après injections du vaccin Ixchiq, après ceux du Dengvaxia et des injections anti-Covid, confirment une fois de plus que les agences sanitaires n’assurent plus leur mission de protection des populations contre les médicaments ou les vaccins dangereux. Et que la réponse gouvernementale aux épidémies se résume presque toujours et uniquement à « vaccin », même s’il a été insuffisamment étudié et alors que l’aménagement du territoire pourrait être aussi efficace et sans risque.

 

Le chikungunya à La Réunion

Le Chikungunya, maladie virale transmise par les piqûres de moustiques du genre Aedes (ou « moustiques-tigres »), frappe chaque année la population de la Réunion à des degrés divers car le climat chaud et humide de l’été austral crée un environnement idéal pour la reproduction des moustiques.

La maladie se manifeste généralement par une fièvre et des douleurs articulaires qui disparaissent spontanément au bout de quelques jours. L’évolution est le plus souvent favorable, mais le chikungunya peut parfois évoluer vers une phase chronique marquée par des douleurs persistantes pouvant exceptionnellement durer plusieurs mois ou plus.

La vague de contamination la plus violente a été celle de 2005, où les chiffres officiels d’avril 2006 estimaient le nombre de cas à 244 000 et 203 décès [5]. A l’époque le sous-préfet Olivier Magnaval et le maire de Saint-Louis Cyril Hamilcaro déclaraient : « ce qu’il faut, c’est nettoyer les espaces verts. Lutter contre les gîtes larvaires et les eaux. La lutte contre la maladie passe par la prévention de la prolifération des moustiques, c’est-à-dire par la réduction de toutes les sources possibles de gîtes larvaires que constituent les eaux stagnante, s ou tout récipient susceptible de retenir les eaux de pluie stagnantes ».

Mais l’état s’est déchargé du problème en décrétant le 30 décembre 2005 [6] le transfert de la lutte antivectorielle aux départements, sans leur allouer les moyens financiers nécessaires,  et n’hésite pas à utiliser les habitants pour tester un nouveau vaccin insuffisamment étudié.

 

Le vaccin Ixchiq

Le vaccin Ixchiq utilise un virus vivant atténué, modifié afin de le rendre moins virulent.

Après une phase préclinique réalisée sur l’animal pour étudier la toxicité, les effets tératogènes, la mutagénicité et le pouvoir cancérigène,  les nouveaux traitements sont classiquement testés sur l’homme en 4 phases cliniques. Phase I : recherche de la dose maximale tolérée. Phase II : détermination de l’efficacité de la posologie et du mode d’administration chez quelques malades. Phase III : essai thérapeutique pour comparer un nouveau traitement au traitement connu comme étant le plus efficace ou à un placebo. Phase IV : après AMM, étude à long terme des effets indésirables sur la population générale.

Les essais cliniques de phase 1 et 2 ont montré qu’il induisait la production d’anticorps contre le virus, possiblement protecteurs, avec des effets secondaires généralement modérés et transitoires. Mais les résultats d’essai phase 3 classiquement indispensable à l’examen de mise sur le marché n’ont pas été publiés.

 

L’autorisation de mise sur le marché a été accordée sur les simples affirmations du laboratoire d’efficacité et l’absence d’effets secondaires sévères confortées par les affirmations de Jean-Daniel Lelièvre, chef du service d’immunologie clinique et défenseur acharné des vaccins : « l’essai a été bien conduit et ses résultats sont prometteurs… les résultats obtenus chez l’animal laissent penser que c’est le cas »…

 

En l’absence d’essais d’efficacité dans les pays d’endémie du virus , l’homologation du vaccin a été basée sur les titres d’anticorps neutralisants (NAb) obtenus lors d’essais humains, d’études animales et d’études sérologiques dans les zones où sévit le chikungunya,  malgré le fait que certaines de ces études montrent des titres d’anticorps  apparemment contradictoires nécessaires pour conférer une protection[7].

 

En réalité, Il n’y a pas eu d’évaluation de l’efficacité vaccinale d’IXCHIQ au cours du développement clinique et son efficacité simplement supposée à partir d’un seuil prédictif de protection.

 

Comme le constatait la Haute Autorité de Santé  [8] « le vaccin ne dispose pas encore de données sur son efficacité clinique en conditions réelles. » ajoutant « une phase test est prévue et La Réunion devrait y participer. » indiquant ainsi que les Réunionnais seraient utilisés comme cobayes du test, sans qu’ils en soient avertis, ni protégés par la surveillance individualisée prévue en cas d’essai officiel.

 

 

Les risques des essais vaccinaux non déclarés et non surveillés

Les autorités sanitaires ont envoyé 40000 doses de vaccin qu’elles ont  conseillées aux personnes à risques, par définition les plus fragiles, et les ennuis n’ont pas tardé.

En quelques jours, 15 cas d’effets indésirables ont été identifiés dont trois complications graves dont un décès.

Le ministère de la Santé a reconnu : « le lien de causalité avec le vaccin semble très vraisemblable considérant les symptômes et leur délai d’apparition après la vaccination, ainsi que le résultat des examens biologiques. »

Depuis certaines voix[9] s’élèvent pour dénoncer une « vaccinmania » au sein des labo pharmaceutiques et du gouvernement depuis la pandémie du COVID 19. Au moindre bobo, hop, il faut piquer tout le monde sans prendre le temps d’évaluer les effets secondaires des produits…

« Le gouvernement doit rendre des comptes« , tonne Jean-Hugues Ratenon, député de la 5ᵉ circonscription de La Réunion qui appelle à une remise en cause de la stratégie sanitaire. Il déplore la réduction drastique des financements des contrats PEC, qui permettaient aux communes de recruter du personnel pour assurer la lutte contre les moustiques.

« Avec moins de bras sur le terrain, il était évident que le risque allait exploser« , Malgré ces alertes, les autorités ont préféré parier sur une vaccination « à marche forcée » plutôt que de renforcer les dispositifs de terrain.

La députée Karine Lebon dénonce une gestion « maladroite » de l’épidémie[10]. Elle déplore le recul de l’État dans le financement des contrats PEC, et insiste « sur la nécessité d’éradiquer les moustiques vecteurs et regrette que le président de la République, lors de sa visite éclair, n’ait guère évoqué ce nouveau foyer épidémique… en dépit des alertes lancées depuis huit mois par les professionnels de santé. »

Au lieu de lutter contre les causes des épidémies (éradication des moustiques pour prévenir paludisme, Chikungunya, fièvre jaune, distribution d’eau potable et traitement des eaux usées pour éviter choléra, typhoïde, hépatite A, dysenteries…) dans les départements ultramarins, le gouvernement préfère, comme lors du covid, tout miser sur les vaccins même lors qu’ils n’ont pas été suffisamment étudiés, ni testés. Il privilégie ainsi systématiquement l’intérêt financier des laboratoires au détriment de la sécurité sanitaire des populations.

Pour éviter de nouveaux scandales médicamenteux ou vaccinaux, il est urgent de ne nommer que des experts dépourvus de liens avec l’industrie, d’assurer le financement des agences indépendant de cette dernière et d’exiger des essais durant un temps suffisant pour dépister, évaluer l’efficacité et les possibles complications dans le groupe traité avec groupe témoin recevant de réels placebos. C’est ce que le gouvernement américain actuel s’efforce de réaliser.

 

 

 

[1]« Le gendarme européen du médicament testé corrupto-positif », Le Canard enchaîné, 7 décembre 2011, p. 3.

[2] https://www.nouvelobs.com/sante/20160307.OBS5938/scandales-pharmaceutiques-les-autorites-ne-controlent-plus-rien.html

[3]https://www.ema.europa.eu/en/about-us/fees-payable-european-medicines-agency

[4] https://www.ema.europa.eu/en/about-us/how-we-work/governance-reporting/funding#comment-81860

[5] F. Simon et P. Parola, « Chikungunya : leçons d’une épidémie et risques en méditerranée », Rev. Med. Interne,‎ 2009.

[6] décret 2005-1763 de la loi 2004-809 (article 72) https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006053074

[7] Weber WC, Streblow DN, Coffey LL. Chikungunya Virus Vaccines: A Review of IXCHIQ and PXVX0317 from Pre-Clinical Evaluation to Licensure. BioDrugs. 2024 Nov;38(6):727-742. doi: 10.1007/s40259-024-00677-y. Epub 2024 Sep 18. PMID: 39292392; PMCID: PMC11530495.

[8] https://imazpress.com/chikungunya/chikungunya-epidemie

[9] https://www.lejournaleconomique.com/2025/05/02/chikungunya-a-la-reunion-une-vaccination-precipitee/

[10] https://freedom.fr/chikungunya-a-la-reunion-la-deputee-karine-lebon-denonce-une-gestion-maladroite-de-lepidemie/

Le ministre de la Santé veut créer le ministère de la vérité et imposer ses vérités dans les écoles

Par le Dr G DELEPINE chirurgien orthopédiste, statisticien

Le 18 avril 2025

Tout récemment le nouveau ministre de la santé Yannick Neuder, cardiologue et député, a proposé la création d’un « observatoire national dédié à la désinformation » appuyé par un « programme national d’éducation critique en santé » en lien avec l’Éducation nationale.

Yannick Neuder a dû s’inspirer de 1984, le livre d’Orwell qui décrit avec 40 ans d’avance l’instauration d’un ministère de la vérité, symbole de l’obscurantisme et de la tyrannie.

La démocratie laisse le doute s’exprimer librement et la science s’en nourrit. Seules les religions et les théocraties croient détenir « la vérité »

George Orwell décrit le ministère de la vérité dit « Miniver », comme un bâtiment d’environ 300 mètres de haut comprenant plus de 3000 pièces au niveau du sol et des ramifications souterraines. Il régit l’information, l’éducation, les beaux-arts et les divertissements. Sur tous les médias, Il s’occupe de la propagande, et modifie ou supprime les vérités qui ne lui convient pas afin d’effacer les souvenirs et réduire les habitants dans l’ignorance et l’oubli du monde réel. Le ministre qui n’a pas de rêve de grandeur se contentera peut-être d’un bâtiment de seulement 100 mètres pour abriter son miniver.

La création d’un « observatoire national dédié à la désinformation » correspond tout à fait à une volonté d’établir « la vérité » en décernant un label officiel à ce qui doit être cru pour institutionnaliser le crédo officiel comme cela se passait en Allemagne au temps du nazisme et en Union Soviétique du temps du communisme. Il s’agit d’une forme moderne d’inquisition dont les grands inquisiteurs seront les experts proclamés par l’autorité suprême.

Cette volonté de définir une vérité officielle est fondamentalement antiscientifique. En science toute vérité du moment est constamment soumise à la critique des faits et elle évolue avec eux.

Les grandes avancées scientifiques se caractérisent le plus souvent par l’abandon de ce qu’on croyait jusqu’alors vrai grâce aux efforts d’ un individu longtemps raillé par les instances officielles (aujourd’hui on le traite de complotiste) et qui impose la nouvelle vérité grâce à sa ténacité de l’observation et de l’explication des faits.

En médecine, il suffit de se souvenir de l’opposition officielle forcenée contre l’existence des germes ou contre la découverte de Jenner qui a inventé la vaccination, et que la découverte des antibiotiques est due à une erreur de laboratoire bien remarquée et analysée par Fleming.

La création d’une science officielle, réprimant ceux qui s’écartent de la Doxa ruine tout progrès scientifique majeur. En Union Soviétique la création d’une science officielle a conduit entre autres à la ruine de la génétique, de la physiologie, de la linguistique, de la cybernétique, de l’informatique et de l’ingénierie qui ont contribué à la perte d’efficacité économique et à la chute du système.

Entendre un ministre de la Santé dire qu’il va établir une vérité officielle grâce à ses experts est totalement fou et angoissant pour la médecine. Il prétend vouloir défendre la science, mais sa politique coercitive aboutira à la détruire. La science ne peut prospérer que dans la liberté.

Les experts choisis pour définir « la vérité » sont pour le moins inquiétants

ou du moins leur impartialité, car beaucoup ont déjà fait leurs preuves comme médecins de plateau télé et acteurs de la médecine-spectacle lors de la crise covid.

Le Dr Michel Cymes « Monsieur super-Vax de la Télé à tout crin contre les antivax, à fond pour la vaccination contre le coronavirus» 1 » a participé à un film publicitaire des laboratoires Pfizer2 utilisant un plateau de France 3 et campagne de publicité pour le dépistage systématique du cancer de la prostate par le dosage des PSA que la HAS juge inutile et dangereux.

Il représente un des grands défenseurs des injections covid qu’il a reçu en direct à la télévision, ce qui ne l’a pourtant pas empêché d’attraper deux fois le covid.

Mais aussi pour ses certitudes infondées : « Je pense qu’un jour il faudra demander des comptes à ceux qui ont été médecins ou infirmières et qui ont refusé de se faire vacciner », alors qu’actuellement c’est plutôt la responsabilité de ceux qui ont forcé à la pseudo vaccination dangereuse qui se pose dans de nombreux pays étrangers…Et encore pour son manque de compassion pour ses confrères qui ont eu le tort d’être donneurs d’alerte : « Je ne m’apitoie absolument pas sur le sort des infirmières ou des médecins qui ont fini par quitter ce métier parce qu’ils n’ont pas voulu se faire vacciner »3.

Plus récemment il s’est opposé à la nomination de Robert Kennedy Jr comme secrétaire d’État à la santé U.S. et appelé non pas à argumenter, mais à faire taire celles et ceux qui ne sont pas dans la Doxa par tous les moyens ! Interdire tout débat, toute critique et réduire au silence ceux battent pour la liberté : «Cette nomination va booster tous les complotistes du monde, y compris chez nous, chaque déclaration de Kennedy sera reprise par les RS, amplifiée, déformée, cela demande une grande vigilance mais également une grande réactivité de la part de tous ceux qui sont responsables de la santé en France. Gouvernement, administrations, institutions, informateurs, nous devons tous réagir immédiatement en cas de désinformation manifeste sur les sujets de santé, y compris et surtout nous, médecins […] Le conseil de l’ordre des médecins doit sanctionner immédiatement ceux qui épousent les thèses les plus farfelues… »

Karine Lacombe qui a reçu plus de 212 000 euros de divers laboratoires au cours des dernières années et représente ainsi « l’archétype du PU-PH modèle de conflits d’intérêts4 qu’elle oublie presque toujours de signaler.

Elle a perçu de l’argent de Gilead et AbbVie et travaillé avec d’autres laboratoires comme la compagnie pharmaceutique belge Janssen. Ces liens d’intérêts, qu’elle ne déclarait pas lors de ses interventions sur les plateaux de télévision, expliquent peut être qu’elle se soit élevée contre l’hydroxychloroquine, qu’elle ait qualifié le remdesivir de « prometteur » (alors qu’il s’est avéré un traitement fortement toxique et inefficace), qu’elle ait promu le Molnupiravir du laboratoire Merck, fort coûteux et mutagène, ou encore partagé des études douteuses sur le Bamlavinimab et partagé l’interprétation douteuse des données de la Direction de la recherche concluant à une efficacité prodigieuse du vaccin..

Le Pr Alain Fischer grand apôtre permanent des vaccinations fait le grand écart entre la recherche scientifique, les multinationales, et les fondations Edmond de Rothschild dont il membre du conseil 5. Depuis fin 2020, il a été adoubé par Emmanuel Macron lui-même pour diriger le conseil d’orientation de la politique vaccinale en France. L’échec retentissant de la politique anti-covid montre la faible pertinence de sa stratégie qui nous a placé, avec les pays pro vaccins parmi les pays aux plus fortes mortalités.

Le Dr Jean-David Zeitoun qui continue sur les ondes à glorifier la politique française du covid et à prétendre « qu’il n’y a pas de doute que les vaccins ont été extraordinairement efficaces »6 alors que les données de l’OMS prouvent le contraire.

En France :

Comme dans le reste du monde :

Le Pr Mathieu Molimard président honoraire du Collège National de Pharmacologie Médicale (CNPM), membre du conseil d’administration de la Société Française de Pharmacologie et de Thérapeutique a accusé publiquement le Pr Raoult et la chloroquine des pires maux. Comment peut-il ignorer que ce traitement a permis aux quatre pays qui l’ont officiellement adopté (Algérie, Sénégal, Cote d‘Ivoire, Cameroun) des mortalité Covid 15 à 80 fois inférieures à celle de la France et de la Tunisie qui ont suivi la même politique du tout vaccin. Données de l’OMS illustrées par les courbes suivantes :

Dans sa propagande pour inciter à la 3ème injection anti-covid il a osé affirmer « Le rappel après les deux doses vaccinales booste fortement l’immunité sans majorer les effets indésirables « Nous avons aujourd’hui un important recul sur l’efficacité et la sécurité des vaccins anti Covid-19. Ces données transparentes… confirment l’excellente efficacité mais aussi sécurité des vaccins à ARNm y compris chez les femmes enceinte »

Le Pr Laurent Cordonier grand pourfendeur des complotistes contre lesquels il abandonne toute argumentation, préfère « la censure pour défendre la démocratie ». Démocratie à la chinoise sans droit de s’exprimer librement.

Certes, ce n’est pas parce que ces « experts » ont été très toxiques lors de la crise covid qu’ils le seront forcément demain. Mais un tel choix, qui n’est manifestement pas lié à la clairvoyance passée, ne permet guère d’être optimiste.

La désignation de tels « experts » au conseil de l’inquisition du ministère de la vérité annonce la violence des attaques qui seront portées contre la liberté d’expression. Mais nous saurons la défendre car la vérité du monde réel l’emportera sur leur volonté tyrannique.

Le ministre de la Santé veut imposer sa vérité à l’école

L’école enseigne de moins en moins à lire et compter, mais se focalise sur la mise en condition des cerveaux les plus sensibles, ceux de nos enfants. Nous l’avons observé avec l’abandon des notes, de la progression au mérite, la propagande du réchauffement climatique, de la théorie du genre et de la sexualité depuis le primaire.

Yannick Neuder veut l’étendre au domaine sanitaire en instaurant un « programme national d’éducation critique en santé » pour conditionner nos enfants à l’obéissance aux directives gouvernementales futures, qu’il s’agisse des vaccins futurs ou des dépistages et des tests discutables et coûteux, mais rentables pour l’industrie.

Hanna Harendt a bien montré que l’imprévisibilité de l’enfant en fait le dernier rempart contre le totalitarisme et souligné que les dictateurs s’attaquent prioritairement à la famille et à l’enfant (jeunesses hitlériennes, communistes, jeunesses Khmers rouges…).

Défendons nos enfants. Battons-nous contre ce programme national d’éducation critique en santé qui ne vise qu’à conditionner nos enfants à obéir sans réfléchir, alors que l’éducation devrait au contraire développer la réflexion critique nécessaire au citoyen.

Le ministre de la Santé déclare la guerre à la démocratie

Le ministre a raison de regretter la perte de confiance de la population dans la parole publique. Mais il se trompe sur les raisons et donc sur le traitement adapté. Cette perte de confiance est la conséquence directe des mensonges que l’état a répété lors du covid et dont la population s’est rendu compte. On ne fait plus confiance à ceux qui nous ont menti. Le seul moyen de restaurer la confiance est de prouver sa bonne foi en pratiquant la transparence des décisions et de leurs vrais motifs. La suppression du secret défense cachant les délibérations du comité scientifique du covid constituerait un premier pas prometteur.

A l’opposé la création du ministère de la vérité, le renforcement des censures et l’endoctrinement scolaire prônés par le ministre aggraveront forcément la méfiance de la population envers le gouvernement.

Notons que ce nouveau ministre n’a guère de « chance » dans sa chronologie malheureuse ! Sortir son projet de « ministère de la Vérité » le jour où apparait dans la soirée sur l’ensemble de la planète, le rapport officiel de la maison Blanche de plus de 550 pages sur l’histoire du Covid et les mensonges mondiaux dévoilés, relève de la « poisse » !

Voici le discours maintenant officiel à la Maison Blanche sur l’origine du virus de la Covid

https://whitehouse.gov/lab-leak-true-origins-of-covid-19/…

en résumé quelques points :

1. Le virus possède une caractéristique biologique qui n’existe pas dans la nature. En effet, il s’agit du site furine qui n’existe pas dans ce sous-genre de coronavirus

2. Les données montrent que tous les cas de COVID-19 proviennent d’une seule introduction chez l’homme. Cela va à l’encontre des pandémies précédentes, où il y avait eu plusieurs événements de propagation.

3. Wuhan abrite le plus important laboratoire de recherche sur le SRAS en Chine, qui a déjà mené des recherches sur le gain de fonction (modification génétique augmentant la pathogénicité d’un organisme) dans des conditions de biosécurité inadéquates.

4. Des chercheurs de l’Institut de virologie de Wuhan (WIV) ont présenté des symptômes similaires à ceux du COVID à l’automne 2019, plusieurs mois avant la découverte du COVID-19 sur un marché aux animaux vivants.

5. Selon presque toutes les mesures scientifiques, s’il existait des preuves d’une origine naturelle, elles auraient déjà été mises au jour. Or, ce n’est pas le cas. En effet : il n’y aucun argument en faveur de l’origine naturelle.

 

1 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/michel-cymes-aux-cimes-de-la-doxa-259409

2 https://www.nouvelobs.com/rue89/rue89-nos-vies-connectees/20110202.RUE0647/ces-medecins-journalistes-clients-des-laboratoires.html

3 https://www.ladepeche.fr/2021/10/13/oui-je-peux-tuer-des-gens-dans-la-journee-le-medecin-michel-cymes-charge-les-non-vaccines-9848351.php

4 https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/chronique-covid-ndeg25-les-conflits-dinterets-pendant-la-crise-covid-comment-ont Pour Karine Lacombe, sur 150 conventions déclarées, 105, soient 70%, sont sans montant ! Donc, puisque ses 35 conventions avec montant lui ont rapporté 64.543 €, par simple règle de 3, il se pourrait qu’elle ait perçu au total 276.613 € pour les 150…

5 https://www.yvesmichel.org/les-coulisses-de-la-recherche-scientifique-les-conflits-dinteret-du-pr-alain-fischer-le-transhumanisme-en-vue/

6 https://x.com/littlebigfred/status/1686461251151343616

La dictature verte de l’UE nous pourrit inutilement la vie

 

 23  4  2  31

Prendre soin de l’environnement pour léguer une planète propre à nos enfants est un beau projet, voire curieux projet quelque peu paranoïaque. 

Pour qui nous prenons-nous ?

Mais le chemin de l’enfer est pavé de bonnes intentions et les mesures autoritaires que l’écologie punitive nous impose entrainent inutilement ségrégation sociale, aggravation de la crise du logement, disparition de notre agriculture, crise économique, chômage …

Les mesures vertes pour l’habitat augmentent le nombre de mal-logés !

L’ouverture de nos frontières aux migrants permet d’exercer une pression à la baisse des salaires favorable au patronat mais augmente les besoins en logements particulièrement ceux à loyers modérés. 

L’obligation de mieux isoler les nouveaux logements et l’interdiction d’artificialiser les sols augmentent considérablement les prix de construction et décourage les investisseurs. 

L’interdiction de louer les logements déclarés passoires thermiques et le cout trop élevé des travaux nécessaires pour les mettre aux normes excluent de la location un nombre croissant de logements anciens qui constituent l’essentiel des locations abordables en ville.[1]

Ainsi promettre à la population des logements écologiques aboutit à aggraver la pénurie en logements proposés à la location à de prix accessibles ! Ces mesures vertes précipitent de plus les entreprises de construction et les agences immobilières dans une crise sévère, entrainant déjà de nombreux licenciements.

Ces mesures autoritaires sont peu efficaces sur la consommation réelle d’énergie ! Une étude du crédit mutuel sur les dépenses d’énergie de ses clients a révélé que les ménages habitant les logements présentés comme les moins énergivores dépensent près de deux fois plus d’énergie que prévu. Ceux des logements les plus énergivores, deux fois moins. Pour les maisons individuelles, les moins bien classées ne consomment même que 27 % de plus que les meilleures ! Un démenti sévère des espoirs officiels, que l’organisme attribue pour un tiers à des erreurs de mesures et aux deux tiers à des facteurs comportementaux. 

Globalement les obligations écologiques qui pèsent sur les logements aggravent franchement la crise du logement sans diminuer notablement la pollution thermique de l’environnement.

La liberté de circuler réservée aux riches

Les zones à faibles émissions renforcent fortement la ségrégation sociale dans les grandes villes.

Interdits d’habiter en centre-ville par la raréfaction des locations abordables causée par les mesures précédentes, les pauvres se voient maintenant interdits d’y pénétrer par les zones à faibles émissions qui n’acceptent que les voitures récentes. Or selon l’association Transport & Environnement [2], les tarifs des modèles les moins chers de cinq constructeurs européens ont augmenté de 41 % de 26 590 € en 2018 à 36 082 € en 2024. De telles augmentations ont permis aux entreprises automobiles de réaliser des bénéfices records en 2022 et 2023, mais empêchent une grande partie de la population de renouveler leur véhicule.

Du point de vue pollution, autre que sonore, le bilan de ces interdictions de circuler est très discutable. De nombreuses études montrent en effet que sur l’ensemble du cycle d’utilisation, prenant en compte l’usage, mais aussi la fabrication et le recyclage les voitures électriques polluent autant la planète que les voitures thermiques [3, 4, 5, 6] .

En 2025, aux 11 zones à faibles émissions déjà actives s’ajouteront 32 ZFE supplémentaires. Le total passera ainsi à 43 ZFE sur l’ensemble du territoire. 2,7 millions de voitures interdites et à terme, et  on estime qu’environ 40 % des véhicules en circulation seront touchés par ces mesures.

Au temps des rois[8], la résidence royale était coupée du monde. Aujourd’hui, grâce aux zones à faibles émissions, les bobos des grandes villes se protègent de la présence des pauvres.

Notre devise liberté, égalité, fraternité est vraiment reniée par la ségrégation sociale engendrée par ces mesures prétendument écologiques.

 

 

 

Extrait d »une entrevue d’Alexandre Jardin avec le journaliste canadien Stéphane Bureau

 

-Signez les pétitions qui réclament la défense de notre liberté de circuler

-Soutenez les maires, les élus de toute la France et les députés qui proposent une loi visant à supprimer cette politique d’apartheid.

-Participez aux manifestations avec le collectif « Les # Gueux » (initié par l’écrivain Alexandre Jardin) et la fédération française des motards en colère qui vont de nouveau se mobiliser dimanche prochain, en opposition aux zones à faibles émissions (ZFE) dans notre pays.

 

Les mesures du plan vert tuent notre agriculture et polluent la planète en imposant des importations alimentaires lointaines. 

Les mesures prétendument écologiques briment fortement notre agriculture qualifiée de « mamelle de la France » par Sully. Elles menacent notre indépendance alimentaire et privilégient fortement les importations de pays lointains (Amérique du sud, Australie…) favorisant la déforestation de l’ Amazonie et du bush et la pollution de l’atmosphère par les émissions de CO2 du transport maritime qui représente 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit plus du double de ce qu’émet la France.[9]

Il est urgent de libérer nos agriculteurs de toutes ces normes pour permettre une alimentation aussi locale que possible. Ces mesures supposées écologiques aggravent en réalité la production mondiale de CO2.

La dictature écologique de l’UE précipite la crise économique

Avant l’UE notre industrie reposait sur la voiture et le bâtiment comme l’énonçait un ancien dicton (quand le bâtiment va, tout va).

Les contraintes vertes, en augmentant les couts, ont fortement contribué au marasme du secteur immobilier tant pour acheteurs (investisseurs et les primo accédants) que pour les locataires.

La politique européenne imposant fin du thermique et objectifs CO2 a tué l’industrie automobile aboutissant à la fermeture d’usines en Allemagne. Ce problème touche aussi les équipementiers et les concessionnaires menaçant beaucoup des plus de 200000 emplois du secteur. 

Actuellement la transition énergétique repose essentiellement sur une baisse de la production de biens carbonés, de la construction neuve dans le résidentiel-tertiaire et de la production industrielle, en particulier de l’automobile et de la chimie. Le ralentissement de l’activité du BTP entraîne une chute de l’investissement non compensée par la hausse des investissements d’efficacité énergétique, une contraction de l’activité économique. Le chômage s’accroît, ce qui diminue les revenus disponibles entrainant une chute de la consommation, cette dernière venant rétroagir négativement sur la production. L’ensemble des secteurs économiques est affecté, y compris le secteur tertiaire. À l’horizon 2035, l’économie française risque d’être plus localisée, mais moins créatrice d’emplois avec un taux de chômage plus élevé.

En plus de pourrir notre vie quotidienne par de multiples obligations et interdictions, l’écologie punitive imposée par l’UE risque de nous conduire vers le sous-développement !

Pour vivre mieux et donner l’espoir d’une vie meilleure à nos enfants, il faut supprimer la dictature verte et quitter l’UE.

Dr Gérard Delépine 

 

Notes :

[1] https://www.cae-eco.fr/staticfiles/pdf/focus-103-dpe-230110.pdf

[2] https://www.auto-moto.com/pouvoir-d-achat/2019-2024-quelle-augmentation-de-prix-de-voitures-29674#google_vignette

[3] https://www.consoglobe.com/voiture-electrique-ou-thermique-le-bilan-environnemental-complet-cg/2

[4] https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/diesel/pourquoi-la-voiture-electrique-pollue-plus-que-ce-que-vous-pensez_3030669.html

[5] https://www.leparisien.fr/automobile/voiture-electrique-ou-thermique-laquelle-pollue-le-plus-12-08-2019-8132190.php

[6] https://www.automobile-magazine.fr/toute-l-actualite/article/33673-voitures-electriques-une-etude-prouve-quelles-emettent-autant-de-particules-que-les-essence-et-diesel

[7] https://www.msn.com/fr-fr/finance/autres/d%C3%A8s-2025-pr%C3%A8s-de-40-des-v%C3%A9hicules-seront-touch%C3%A9s-par-cette-r%C3%A8gle/ar-AA1BmTyW?ocid=winp2fp&cvid=e1a15377b30a47c5a1a73522f7a1244e&ei=28

[8] https://greenly.earth/blog/secteurs/quelle-est-l-empreinte-carbone-du-transport-maritime

[9] https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr/chiffres-cles-du-climat-france-europe-et-monde-edition-2024