Ne craignez pas les épidémies mais
les pervers qui les provoquent
La peur n’évite pas le danger mais, en
paralysant la réflexion, accroit le risque
Docteur Gérard Delépine
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg00Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2024-09-03 16:48:202024-09-03 16:48:20Ne craignez pas les pseudoépidémies mais ceux qui les inventent ! émission de TVAPD 2 sept 24
Le président du CIO ignore-t-il que les chromosomes déterminent le sexe ?
Lors d’une conférence récente sur la controverse de la participation d’Imane Khelifle dans l’épreuve féminine de boxe le président du CIO aurait déclaré qu’il n’existerait « aucun examen fiable pour affirmer le sexe d’un concurrent ».
Pour l’informer de l’état de la science nous lui rappelons quelques connaissances biologiques unanimement admises, texte que certains pourraient qualifier « le sexe pour les nuls »
Le sexe est une caractéristique génétique qu’on ne peut pas changer.
Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels la paire XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin).
Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, et physiologiques des individus. A la naissance le sexe apparent est conforme au sexe génétique dans plus de 99,9% des cas. Dans une naissance sur 4500, l’aspect génital est anormal et rend difficile voire impossible de déterminer au premier coup d’œil le sexe réel de l’enfant. On parle alors de troubles du développement sexuel, de troubles de la différenciation sexuelle d’hermaphrodisme, d’ambiguïté sexuelle ou encore d’intersexualité. L’intersexuation rassemble ainsi une série de conditions médicales où il y a discordance entre le sexe génétique d’un enfant et l’apparence de ses organes génitaux dont les plus connues sont les personnes XY intersexuées, syndrome de Klinefelter XXY, syndrome de Turner X0, testicule féminisant,… [1][2][3].
À l’adolescence, chez les individus porteurs de chromosome Y, la sécrétion des hormones accentue les développements squelettiques et musculaires, conduisant à une taille et un poids moyen plus élevés d’environ 10 %[4] que celui des individus XX, une différence de force physique, l’élargissement des épaules, un développement plus important du cœur et de la capacité pulmonaire (lié à la taille).
Ces caractéristiques physiques plus développées chez les individus XY expliquent des performances sportives supérieures (de 10% à 25%) illustrées par la comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes. Lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…
Ces différences factuelles que chacun peut facilement vérifier démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un construit social dont on pourrait changer selon notre volonté.
L’équité impose donc de séparer les porteurs de chromosome Y des femmes (XX) lors des compétitions sportives de haut niveau, comme on sépare les handicapés des autres aux Jeux olympiques et les concurrents selon l’âge ou le poids particulièrement dans les sports de contact ou de combat comme le MMA, le rugby, la boxe ou le judo…
La détermination du sexe par test chromosomique est indiscutable.
Personne n’ose prétendre que les porteurs de chromosome Y sont des femmes. La détermination du sexe chromosomique par un simple frottis de la muqueuse buccale à l’aide d’un coton tige a été instaurée en 1968 pour vérifier si les athlètes sont bien biologiquement féminines (XX). Il a été remplacé en 1991 par le test PCR/SRY afin de ne plus se focaliser sur le deuxième X mais sur la présence du chromosome Y. Son utilisation systématique a malheureusement été supprimée lors des JO de Sydney en 2000 au profit du dosage de la testostérone dont les insuffisances ont permis les victoires en cascade des trans dans les compétitions féminines et les controverses actuelles.
Mais on peut faire semblant d’ignorer que le test chromosomique établit avec certitude le sexe !
Dans son délire idéologique de refus des caractéristiques sexuelles, le CIO avance comme preuve de féminité le diagnostic clinique à la naissance (très délicat en cas d’hermaphrodisme[5][6]), la mention de la carte d’identité ou du passeport, la manière dont la famille a élevé l’enfant… ! Mais de chromosome pas question alors que l’association mondiale de boxe affirme que les boxeuses qu’elle avait exclues des compétitions féminines présentaient lors de deux examens la paire de chromosomes XY caractéristique du sexe masculin.
Combien de temps le refus des réalités biologiques du sexe durera-telle ?
Entre la réalité biologique (chromosomique) et l’idéologie il faut choisir équitablement.
A trop vouloir faire passer un prétendu bien commun inclusif au profit de revendications personnelles de toutes petites minorités, et nier les différences factuelles liées au sexe, le risque serait de faire disparaître les femmes du palmarès sportif de haut niveau.
Dans de nombreuses compétitions sportives de haut niveau des femmes de naissance ont refusé de concourir contre des candidats XY, et imposé aux fédérations internationales de réserver les compétitions féminines aux femmes. On peut penser qu’à l’avenir les boxeuses imposeront aux juges de respecter l’équité.
Dans cette controverse le CIO ne sort pas grandi et son président se ridiculise par l’affichage de sa prétendue ignorance. Nous lui répétons : le sexe est déterminé par la loterie chromosomique et sa détermination indiscutable ne nécessite qu’un prélèvement par écouvillon buccal ou un l’examen d’un bulbe de cheveu sans avoir besoin de le couper en quatre.
[1] Chau, P.‐L. et Herring, Jonathan, « Defining, Assigning and Designing Sex », International Journal of Law, Policy and the Family, vol. 16, no 3, 1er décembre 2002
[2] Carrie L. Hull et Anne Fausto‐Sterling, « Letter to the Editor », American Journal of Human Biology, vol. 15, no 1, 2003, p. 112–116
[3] Leonard Sax, « How common is lntersex? A response to Anne Fausto‐Sterling », Journal of Sex Research, vol. 39, no 3, août 2002, p. 174–178
[4]acalyn J. Robert- McComb, Reid L. Norman et Mimi Zumwalt, The Active Female: Health Issues Throughout the Lifespan, Springer Science & Business Media, 28 janvier 2014
[5] Witchel SF. Disorders of sex development. Best Pract Res Clin Obstet Gynaecol. 2018 Apr;48:90-102. doi: 10.1016/j.bpobgyn.2017.11.005. Epub 2017 Nov 22. PMID: 29503125; PMCID: PMC5866176.
[6] Peter A. Lee et al Global Disorders of Sex Development Update since 2006: Perceptions, Approach and Care Horm Res Paediatr (2016) 85 (3): 158–180. https://doi.org/10.1159/000442975
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2024/09/Couv-Dysphorie-de-genre-1-pdf.jpg12091576Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2024-09-02 16:53:572024-09-02 16:53:57le CIO et « le sexe pour les nuls »
Ce n’est pas de vaccin polio dont la population de Gaza a besoin mais de paix et d’eau potable
Par le dr G Delépine
L’unique cas de poliomyélite apparu à Gaza a déclenché un branle-bas mondial et l’appel de l’ONU qui a obtenu l’accord des Etats-Unis et d’Israël pour y envoyer 1,2 millions doses de vaccin. (à nos frais bien entendu)
Mais de qui se moque-t-on ? Pourquoi vacciner à tout prix des enfants dont le risque principal est d’être victimes de la guerre en cours. Pourquoi vacciner des enfants contre une maladie totalement éradicable par l’eau potable ?
L’eau potable suffit à éradiquer la poliomyélite
Le virus de la poliomyélite se transmet uniquement par voie féco orale. Le virus excrété dans les selles d’un malade contamine l’eau consommée par la population sans être assainie. La transmission des virus de la poliomyélite est donc rendue impossible par la distribution d’eau potable et le traitement des eaux usées. Cela explique qu’on ne constate plus de poliomyélite dans les pays qui assurent une hygiène de base à leur population et que les épidémies surviennent dans les pays qui en sont dépourvus.
La fourniture d’eau potable à la population Gazaouie éradiquerait avec certitude tout nouveau cas de polio.
Les virus dérivés du vaccin PVDVc2 ressuscite la poliomyélite.
Comme tout traitement actif les vaccins anti-poliomyélite exposent à des complications.
En Inde, les vaccinations ont été suivies d’une augmentation considérable de l’incidence des paralysies flasques non-polio statistiquement liée aux campagnes de vaccination[1].
Il existait trois souches de poliovirus sauvages : le poliovirus sauvage de type 1, le poliovirus sauvage de type 2 et le poliovirus sauvage de type 3. Les deux dernières souches n’ont plus été signalées depuis près de 15 ans. Dans le monde le seul poliovirus sauvage de type 1 reste en circulation dans deux pays où l’eau potable manque cruellement : l’Afghanistan et le Pakistan.
Mais la polio persiste, principalement due aux virus dérivés du vaccin PVDVc2. Ce vaccin utilisait une souche inactivée permettant son administration par voie orale ; mais comme il s’agissait d’un virus vivant, il pouvait se transmettre d’homme à homme comme les virus sauvages dans les pays manquant d’eau potable; et à force de passer d’un individu à l’autre il retrouve parfois sa virulence originale.
Depuis que le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) a été identifié pour la première fois en 2000 comme responsable d’une épidémie de poliomyélite paralytique, les poliovirus dérivés de vaccins (VDPV) constituent un obstacle à l’éradication de la poliomyélite. En 2016, le composant sérotype 2 du vaccin antipoliomyélitique oral administré aux enfants a été retiré du marché. Les enfants du monde entier ont maintenant une faible immunité contre le poliovirus de sérotype 2 parce que le vaccin inactivé est beaucoup moins efficace et qu’un nouveau vaccin oral n’est pas encore prêt[2].
En 2020, 959 cas humains de PVDVc2 et 411 échantillons environnementaux positifs pour le PVDVc2 ont été signalés à l’échelle mondiale[3] dans 27 pays, dont 21 pays de la Région africaine et 6 pays de la Région de la Méditerranée orientale, de la Région européenne et de la Région du Pacifique occidental.
Le nombre de cas et d’échantillons environnementaux positifs pour le PVDVc a augmenté en 2020 par rapport à 2019, où 366 cas et 173 échantillons environnementaux positifs pour le PVDVc2 avaient été signalés.
En 2020, le Ministère fédéral soudanais de la santé a informé l’OMS qu’un poliovirus circulant de type 2 dérivé d’une souche vaccinale avait été détecté dans le pays. En 2023 l’Indonésie a signalé quatre cas de poliovirus circulant dérivé d’une souche vaccinale de type 2 (PVDVc2) dont trois cas dans la province d’Aceh et un cas dans la province de Java occidental[4]. En 2023, 13 cas de variants du poliovirus de type 2 ont été identifiés, répartis dans deux régions du Cameroun : le Centre (12 cas) et l’Extrême-Nord (1 cas)[5].
Au Royaume-Uni, en Israël et plusieurs comtés de l’État de New York des traces de PVDV ont été détectées dans les eaux usées. Et en juillet 2022, un cas de paralysie dû à un virus dérivé du vaccin a été identifié près de New York[6][7]chez un jeune homme.
Les États-Unis remplissent désormais les critères pour intégrer la liste des pays, où les poliovirus dérivés du vaccin circulent, ont annoncé les Centres Américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)[8]. « Les séquences génétiques du virus du patient du comté de Rockland et des échantillons d’eaux usées prélevés à New York ont été liés à des échantillons d’eaux usées à Jérusalem, en Israël, et à Londres, au Royaume-Uni, indiquant une transmission communautaire ».
Si l’éradication de la poliomyélite avait été menée par la généralisation de l’accès à l’eau potable, elle serait maintenant assurée.
A Gaza, la guerre est autrement plus meurtrière que la polio.
L’ONU affirme[9] que depuis dix mois des milliers d’enfants sont morts, victimes collatérales de la guerre à gaza et «au-delà de ces morts tragiques, des dizaines de milliers d’autres garçons et filles souffrent de blessures qui ont marqué leur corps à jamais et causé des dommages incommensurables à leur santé mentale ».
Alors pourquoi une telle médiatisation sur un unique cas de poliomyélite, sinon pour assurer des gains considérables à l’industrie pharmaceutique ?
D’autant que leur assurer l’eau potable permettrait, en plus de prévenir la poliomyélite, de leur éviter le choléra, l’hépatite A, la typhoïde…
[1] Rachana Dhiman and al Correlation between Non-Polio Acute Flaccid Paralysis Rates with Pulse Polio Frequency in India International Journal of Environmental Research and Public Health 15 August 2018
[2] GR Macklin Évolution de l’épidémiologie du poliovirus de sérotype 2 après le retrait du vaccin antipoliomyélitique oral de sérotype 2 Science Vol. 368, n° 6489 p. 401 https://orcid.org/0000-0002-3014-7447
[4] . Organisation mondiale de la Santé (11 janvier 2024). Bulletin d’information sur les flambées épidémiques ; Poliovirus circulant dérivé d’une souche vaccinale de type 2 (PVDVc2) — Indonésie. Disponible à l’adresse : https://www.who.int/fr/emergencies/disease-outbreak-news/item/2024-DON500
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg00Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2024-08-30 13:01:232024-08-30 13:03:11les enfants de Gaza n’ont pas besoin de vaccin antipolio mais de paix et d’eau potable!
ALERTE : Moderna cherche cobayes pour un pseudo vaccin à ARN anti Mpox (anti-variole du singe)
Par le Dr G Delépine
La déclaration de l’OMS d’une urgence mondiale pour la variole du singe (Mpox) a permis aux fabricants de vaccins d’engranger de généreuses subventions, des commandes considérables et de belles plus-values boursières.
Et Moderna en profite pour tenter de promouvoir un traitement à ARN qu’elle qualifie à son habitude de vaccin, en osant se vanter des résultats de son produit lors du covid !
Le Mpox est une maladie bénigne, peu contagieuse et facilement évitable.[1]
L’AFP essaie de nous effrayer en insistant sur la contamination des enfants et avançant un taux de mortalité estimé à 3,6 % sans souligner que ce taux n’a été observé qu’en Afrique dans des pays en guerre qui manquent cruellement d’hôpitaux, de soignants, de médicaments, de nourriture, et que la majorité des morts souffraient aussi du sida.
En occident, c’est une maladie bénigne. En Europe et aux USA, lors de l’épidémie de 2022, sur plus de 18500 cas, aucune complication mortelle n’a été signalée. En France, aucun des plus de 5 000 malades recensés au 27 avril 2023 n’est décédé. Cette bénignité contredit totalement l’image de nouvelle peste que l’OMS et les médias tentent d’imposer.
C’est une maladie peu contagieuse. Elle se propage essentiellement (voire exclusivement) par contact direct a peau à peau en touchant les boutons (pustules) d’une personne infectée ou des objets qu’elle a contaminés (linge, couverts, etc.). Le virus pénètre dans l’organisme par des microlésions de la peau. La transmission peut aussi s’effectuer par contact avec des fluides corporels et peut être par les gouttelettes respiratoires après un proche contact prolongé. Les malades sont contagieux tant qu’ils présentent des pustules (près de 3 semaines.
En Europe, elle touche essentiellement les homosexuels mâles surtout multipartenaires ou souffrant du sida comme l’a confirmé l’ONU qui précisait en 2022 que 98% des cas (5996/6099) s’identifiaient comme gays[2].
C’est une maladie facilement évitable par des précautions simples
Les hétérosexuels et les lesbiennes qui ne vivent pas au contact des singes, ni des malades, ont infiniment peu de risque de se contaminer.
En France, comme dans tous les pays riches, les gays et les travailleurs du sexe qui représentent les populations à risque sont généralement bien informés par leurs associations et savent que pour ne pas s’infecter il suffit de respecter les recommandations des autorités sanitaires comme celles de San Francisco en 2022[3] : « éviter les contacts cutanés ou de partager son lit avec un étranger tant que l’épidémie dure » ou celles de New York : « demandez à vos partenaires sexuels s’ils ont une éruption cutanée ou d’autres symptômes compatibles avec le monkeypox. Evitez tout contact peau à peau avec une personne qui présente une éruption cutanée ou d’autres symptômes liés à la variole du singe ». [4]
En France les personnes à risque ont été sensibles aux messages de prévention et aux recommandations, notamment celles avec plus de dix partenaires sexuels au cours des trois derniers mois. Leurs comportements sexuels ont ainsi significativement changé avant et après le 9 mai conduisant à une diminution de la proportion de personnes ayant plus de 10 partenaires dans les 3 derniers mois
L’efficacité de ces précautions est confirmée par Heymann, expert de l’OMS [5]
« les mesures individuelles pour atténuer les risques – en faisant attention si les partenaires sexuels ont des lésions génitales, par exemple – sont la meilleure approche ».
Mais très curieusement les déclarations de l’UE et de l’OMS oublient trop souvent de rappeler les modes de contamination, les mesures d’hygiène simples à respecter pour éviter la maladie et les groupes à risque, officiellement pour éviter de les stigmatiser.
Contrairement à ce qu’affirment l’OMS et l’ONU, les vaccins sont peu efficaces Sous l’influence de donateurs comme Bill Gates qui lui assurent l’essentiel de son budget l’OMS, comme l’ONU poussent les populations vers le dépistage et des vaccins dont ni l’innocuité ni l’efficacité n’ont été correctement évaluées. L’absence d’essais randomisés publiés à ce jour, la rareté de la maladie, le faible nombre de personnes vaccinées et suivies et le trop faible recul dont on dispose actuellement ne permettent en effet d’obtenir aucune certitude scientifique.
En France, les avocats du vaccin Ankara s’appuient sur une étude purement observationnelle (non randomisée) ANRS-174-DOXYVAC[6] incluant seulement 472 homosexuels qui compare les taux de contamination sur deux périodes consécutives (avant et après mai 2022). Ils se félicitent de la diminution du taux de contamination qu’ils attribuent à la vaccination sans aucune preuve réelle du fait de l’évolution décroissante spontanée de nombreuses épidémies, et des modifications des pratiques sexuelles adoptées par les personnes à risque.
Aux États-Unis, le vaccin antivariolique de deuxième génération ACAM2000 a été autorisé par la Food and Drug Administration (FDA) et acheté pour le Strategic National Stockpile (SNS) pour être utilisé lors d’une urgence impliquant la variole. La vaccination avec ACAM2000 est également recommandée pour certains personnels de laboratoire et de soins. Mais aucun essai randomisé n’a étudié son efficacité.
Il en est de même du vaccin JYNNEOS qui n’a été autorisé sur le marché que sur une étude cas clinique de valeur très discutable [7]
De plus ces vaccins de deuxième génération ne sont pas dénués de risque :
« risque documenté de myocardite après la réception des vaccins ACAM2000… et du risque inconnu de myocardite après JYNNEOS[8] » ; « la prévalence incertaine de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou d’autres formes d’immunosuppression dans les zones d’endémie du monkeypox présente un risque de complications vaccinales graves, notamment l’eczéma vaccinatum [9] et la vaccine évolutive, cette dernière étant un effet indésirable événement au cours duquel la réplication incontrôlée du virus de la vaccine entraîne généralement la mort[10] ».
IMVAMUNE est un vaccin antivariolique qui a été testé chez des personnes infectées par le VIH et chez des personnes atteintes de dermatite atopique lors de six essais cliniques publiés qui ont démontré sa sécurité et l’immunogénicité contre ces maladies. Contre le monkeypox, l’efficacité d’imvamune a été démontrée sur des animaux, mais n’a jamais été l’objet d’essais randomisés chez l’homme. Il reste donc expérimental chez l’homme, même si les agences en ont autorisé sa mise sur le marché.
Le rapport de Santé Publique France du 27 avril 2023 [11] permet de douter de l’efficacité de la vaccination en vie réelle, puisque sur un cluster tourangeau de 19 malades, 10 avaient été vaccinés ! Des infections par Mpox peuvent survenir chez des personnes ayant reçu un schéma complet de vaccination, et il est important de penser à ce diagnostic en cas de lésions typiques de mpox, y compris chez des personnes correctement vaccinées.
Un essai randomisé de vaccins contre le Mpox ne fait pas courir de risque aux non vaccinés et est donc parfaitement éthique si les participants sont parfaitement informés des buts de l’essai, de la composition du vaccin et de ses risques. Et c’est précisément ce qui pose un problème aux candidats à l’essai.
L’essai Mpox de moderna n’utilise pas un vaccin, mais un médicament à ARN
MPower, l’essai de Moderna contre le mpox est en cours de lancement au Royaume-Uni pour obtenir l’autorisation de sa mise sur le marché avec l’appui du National Institute for Health and Care Research, de la West NHS Foundation Trust.
Contrairement à qu’ils prétendent, il ne s’agit pas d’un vaccin selon la définition de Pasteur. Il ne contient ni d’antigènes issus du virus, ni de virus atténué mais un ARN, comme pour les injections contre le covid. Il s’agit donc en réalité d’un médicament à ARN[12].
Des chercheurs de l’University Hospital Bristol et de la West NHS Foundation Trust prétendent sans sourciller que la maladie serait « une menace mondiale pour la santé publique, et il est urgent de faire davantage de vaccins pour prévenir de futures épidémies ». Alors que, comme nous l’avons vu, elle ne menace réellement que certains africains et une infime minorité d’occidentaux qui peuvent l’éviter en adoptant un mode de vie plus prudent.
Moderna et ses chercheurs espèrent ainsi obtenir le même soutien institutionnel à leur recherche que celui observé pour le Covid-19. Ils recherchent les cobayes humains indispensables à leur essai. Mais il n’est pas certains que les homosexuels mâles qui s’intéressent à la maladie acceptent de prendre le risque que font courir les médicaments à ARN pour au mieux éviter des pustules qu’ils ont appris à reconnaître. Les myocardites et les complications neurologiques des injections à ARN contre le covid sont tellement plus dangereuses que le Mpox.
D’abord ne pas nuire constitue le premier devoir du médecin. En Grande-Bretagne, proposer en 2024 une technique à risque pour éviter une maladie bénigne déroge à ce principe intangible que tout médecin a juré de respecter.
Mais il s’agit de chercheurs et d’industriels pour lesquels les motivations ne sont pas médicales mais prioritairement financières…
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg00Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2024-08-25 15:36:232024-08-25 15:36:23ALERTE : Moderna cherche cobayes pour un pseudo vaccin à ARN anti Mpox (anti-variole du singe)
Pendant que nous avons peur, les politiques continuent à déployer leur arsenal totalitaire1.
Ne craignez plus les rumeurs de pandémies qui nous menaceraient
Depuis le covid l’OMS2, l’ONU3, l’Union européenne et même la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge4 ne cessent de nous alerter sur l’imminence d’une pandémie mortelle : nouveau variant du covid, variole du singe, grippe aviaire, Klebsielle et même une maladie fictive, la maladie X5.
Leur propagande vise à raviver la peur qui a figé la réflexion des populations lors de la crise covid et leur a fait accepter des mesures liberticides inutiles.
Rappelons l’illogisme des mesures anti-covid et leurs résultats désastreux
La crise du covid a constitué une expérience sociologique de soumission des peuples par la peur. Tout au long de la crise les dirigeants nous ont imposé des mesures conseillées par l’OMS sans aucune base scientifique et les agences sanitaires les ont validées par obéissance aux politiques comme le démontrent les dossiers récemment publiés de l’institut Koch (RKI files)67 (largement publiés par la presse mainstream allemande alors que les médias français restent terriblement silencieux).
Lors de la crise de la grippe asiatique de 1957-1958, qui était particulièrement virulente et, comme le covid, a décimé les plus fragiles8 (le plus souvent non soignés), le mot d’ordre diffusé par le gouvernement était de « ne pas ajouter la panique à la maladie».
Durant la crise covid, au contraire les consignes semblaient plutôt « amplifier l’angoisse par une présentation terrorisante des faits, accroître les conséquences de la maladie en interdisant aux médecins de donner des antibiotiques, égrener chaque soir le nombre de morts attribuées au covid, en majorer le nombre en donnant des primes à ceux qui en déclarent…» Cette politique terrorisante, très efficace, a permis d’imposer sans grande réaction populaire des mesures liberticides scientifiquement infondées et médicalement inefficaces.
Le confinement aveugle, enfermant ensemble malades et bien portants, a été conseillé par l’OMS sur la foi d’une simulation biaisée alors qu’il avait été exclu des mesures sanitaires anti-épidémie depuis ses résultats catastrophiques lors de la peste de Marseille de 1720, comme nous l’avions rappelé dès le 27 mars 20209. La nocivité du confinement est d’ailleurs parfaitement illustrée par la comparaison du nombre de contaminations et de morts journalières en Belgique (confinée) et aux Pays-Bas (non confinés).
Facilitant les contaminations le confinement a, de plus, été responsable de troubles psychologiques majeurs, d’une catastrophe scolaire sans précédent, de la grave crise économique et de l’explosion de la dette que nous subissons1011. Les publications qui osent encore le glorifier utilisent presque toujours des simulations multipliant par 5 à 10 la réelle mortalité du covid pour prétendre « nous avons sauvé des millions de vies ».
Les pass, outil d’apartheid entre soumis et résistants ont été, d’après les données de l’OMS, totalement incapables de limiter l’extension de l’épidémie en France comme dans les autres pays européens qui les ont imposés et n’ont constitué qu’un moyen de chantage pour faire vacciner :
Les injections anti-covid ont été inefficaces et toxiques.
La généralisation des injections prétendument vaccinales a été suivie par une augmentation des contaminations et de la mortalité
Globalement les pays qui ont imposé les mesures prescrites par l’OMS ont souffert des mortalités covid par million d’habitants les plus élevées.
L’OMS et nos gouvernants veulent encore nous contrôler par la peur
Le covid ne terrorise plus assez : malgré les alertes réitérées aux nièmes rappels d’injections covid, la population a compris qu’elles ne protègent pas et qu’elles exposent à des complications parfois mortelles (cardiopathies).
Les tentatives de l’OMS pour créer la peur avec la variole du singe1213 ont été peu efficaces. Il est vrai que pour un hétérosexuel le risque d’attraper la variole du singe est infime et celui d’en mourir pratiquement nul1415.
Mais l’OMS réunit un comité d’urgence le 14 août pour décréter une urgence sanitaire et tenter d’imposer de nouveau les mesures liberticides qui ont fait tant de dégâts lors du covid.
Ne doutons pas que les pays qui ont souffert de ces mesures (Chine, Inde, Russie) sauront réfréner les ambitions totalitaires de l’OMS et espérons que les populations occidentales se réveilleront enfin pour défendre leurs libertés.
La grippe aviaire16 est également brandie pour engendrer la peur et l’OMS a conclu des accords avec 15 fabricants de vaccins, dans le cadre de la mise en œuvre du plan PIP (Pandemic Influenza Preparedness), après la large médiatisation de l’unique cas humain américain de grippe A (H5N1) fin mars 2024 et les 4 cas de grippe A (H7N2.
Les autorités sanitaires américaines (U.S. Department of Health and Human Services) ont prétendu que certains virus comme le H5N1 pouvaient entraîner une pandémie et menacer la sécurité des USA pour justifier la mise sur le marché de tests diagnostic et de pseudovaccins expérimentaux produits par la société Seqirus qui a reçu des millions de dollars pour préparer les futurs vaccins. 665 000 doses du vaccin contre le H5N8 ont déjà été commandées par la Commission européenne avec une option de 40 millions de doses pour les 4 prochaines années17. Comme quoi un seul cas humain de grippe aviaire peut rapporter énormément !
Le 30 septembre 2020, l’Agence régionale de santé de la Guyane française a signalé que l’arbovirus Oropouche18 qui sévit en Amérique du Sud avait été détecté pour la première fois en Guyane française (sept cas confirmés dans le village de Saül). Mais cette annonce n’a pas suscité de panique du fait de l’absence de transmission interhumaine de cette grippe tropicale et de sa très grande bénignité19 établie sur les dizaines de milliers de cas rapportés jusqu’ici. À nouveau la presse d’août 2024 se fait l’écho d’un virus inarrêtable et potentiellement mortel qui pourrait arriver en Europe.20 On n’arrête pas le délire en tous cas.
Déçus que leurs mises en garde contre les virus connus n’effraient plus suffisamment les populations, l’OMS, l’ONU, la Croix Rouge21 et les médias tentent d’y parvenir avec un futur virus hypothétique, le virus X (que certains préparent peut-être dans des laboratoires supposés fabriquer des vaccins ?) qui a été à l’honneur lors d’une table ronde intitulée « se préparer à la maladie X » du Forum économique mondial de Davos du 17 janvier 2024.
Tous les organismes supranationaux essaient nous faire croire, avec l’appui des médias subventionnés (c’est-à-dire toutes !), qu’une prochaine pandémie est inévitable : « La question n’est pas tant de savoir “si” une prochaine pandémie va se produire, mais bien plutôt quand»22.
Il faut espérer que les populations échaudées par la crise covid ne seront plus dupes de ces « machins »23 ennemis de nos libertés.
Il n’y a aucune raison de craindre les épidémies en France en 2024
Les épidémies ont toujours émaillé l’histoire de l’espèce humaine. Les plus mortifères (peste, typhus…) ont été vaincues par l’hygiène. L’eau potable a éradiqué les maladies qui se transmettent uniquement par voie féco-orale (choléra, typhoïde, poliomyélite, hépatite A…). Les antibiotiques se sont révélés irremplaçables pour lutter contre la tuberculose, la lèpre, la scarlatine et les vaccins décisifs contre variole et la fièvre jaune. Et si la mortalité du covid a été élevée, c’est précisément la faute des mesures imposées par les autorités telles que l’effacement des médecins, l’interdiction de traiter par antibiotiques et/ou hydroxychloroquine ou Ivermectine qui leur a été faite. Cette mortalité a été largement amplifiée par les ordres des décideurs d’injecter les personnes âgées par du Rivotril au moindre doute de possible covid.24
En 2024, en France Il n’y a donc aucune raison logique de craindre une épidémie mortifère au point de se soumettre sans réfléchir à n’importe quel ukase liberticide que rêve de nous imposer l’OMS comme les confinements, les pass ou des injections expérimentales qualifiées de vaccins.
Les objectifs de l’ONU : faire peur pour restreindre nos libertés et imposer des vaccins
Exemple de propagande terrorisante de l’ONU25 : « des pandémies futures vont apparaître plus souvent, se propageront plus rapidement, causeront plus de dommages à l’économie mondiale et tueront plus de personnes que la COVID-19, à moins que l’approche globale de la lutte contre les maladies infectieuses ne soit modifiée… Pour nous échapper de l’ère des pandémies, nous devons, en plus de la réaction, nous concentrer sur la prévention… Le rapport propose également un certain nombre d’options politiques qui permettraient de faire face et de réduire le risque de pandémie. En voici quelques-unes : Un Conseil intergouvernemental de haut niveau sur la prévention des pandémies… L’approche “Un monde, une santé” pourrait être institutionalisée par les Gouvernements nationaux… »
L’OMS a tenté de faire adopter un règlement sanitaire international contraignant pour instaurer son pouvoir supranational. Après le rejet de ce projet par une majorité d’états, elle a réintroduit une grande partie de ses mesures par des amendements avalisés à la va-vite par une minorité.
Ces amendements prévoient que l’OMS peut déclarer des urgences sanitaires et décréter alors des mesures telles que des interdictions de voyager, un contrôle de l’information, des obligations vaccinales et une surveillance sur vous et votre famille. Il est urgent que la France se retire de ce règlement sanitaire et de convaincre nos élus de le faire.
Pour riposter, signer la pétition « Rejetez le Règlement Sanitaire International », exhortant notre gouvernement à se retirer du RSI et à protéger nos libertés : https://cgo.ac/sci0YgjK
L’Union Européenne contre les libertés fondamentales
La constitution européenne proclame les droits de l’Homme, mais la Commission européenne édicte constamment des mesures visant à les réduire, le prétexte officiel le plus fréquent de ces dernières années étant de protéger la santé.
La Belgique, l’Allemagne, la Grèce, la Lettonie et le Portugal envisagent de tester une nouvelle carte de vaccination dans divers formats (cartes imprimées, versions numériques pour smartphones). L’université de Crète (Grèce) coordonne ce projet de carte européenne de vaccination avec un financement de 7,3 millions d’euros du programme EU4Health de la Commission européenne.
Cette carte européenne de vaccination suit les critères du Réseau mondial de certification numérique de la santé de l’Organisation mondiale de la santé et vise à promouvoir un « passeport numérique mondial » que les mondialistes rêvent d’imposer.
L’avocat néerlandais Meike Terhorst a qualifié ce passeport de vaccination numérique de « menace directe à notre liberté et aussi à la souveraineté de tout État… Tous nos pouvoirs sont cédés aux mondialistes, au groupe des banquiers et des investisseurs». Il représente en effet d’une menace directe contre nos libertés de se déplacer et de disposer librement de son corps.
Fitts a précisé :
« L’objectif est le contrôle financier. Il n’y a pas d’objectif légitime en matière de santé publique. Les banquiers centraux se cachent derrière un discours sur la santé — des politiques comme confinement sont un moyen de gérer l’inflation et la demande de ressources lorsque la politique monétaire est fortement inflationniste.»
Dr David Bell, médecin de santé publique a renchéri en rappelant les similitudes du projet avec l’eugénisme du nazisme :
« La carte de vaccination proposée reflète un effort croissant d’utilisation des outils de santé publique comme moyen de concentrer les richesses et de fournir un moyen de contrôler les populations. Il rappelle très clairement les approches dans certaines parties de l’Europe avant la Seconde Guerre mondiale, et sert essentiellement un objectif similaire : exclure les individus qui ne suivent pas les instructions gouvernementales de la société. »
Refusons toute carte de vaccination et tout pass d’autant qu’ils ont montré lors du covid qu’ils étaient médicalement inefficaces.
Les libertés n’existent que tant que nous les défendons
Les mondialistes utilisent tous les organismes supranationaux et la corruption de certains de nos élus pour tenter de supprimer les droits fondamentaux des populations et imposer des mesures aux bénéfices de l’élite et de la finance internationale en utilisant la peur.
En France, il n’y a aucune raison objective d’avoir peur des épidémies si on laisse les médecins nous soigner sans qu’ils ne se soumettent aux politiques.26
Si nous ne voulons pas perdre nos droits fondamentaux de citoyens et notre démocratie, rejetons la peur et battons-nous par tous les moyens : lettres aux élus, pétitions, manifestations, vote… Ne les laissons plus faire et nous ferons reculer le totalitarisme une fois de plus !
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/03/coup-de-gueule-Dr-Delepine.jpg500500Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2024-08-15 18:08:492024-08-15 18:09:26Chaque jour les mondialistes trouvent un nouveau (ou ancien) virus pour semer la peur!
Maladie de la vache folle chez les injectés covid: avisde deux grands scientifiques
(interviewduDr Henrion Caude, généticienne par le Dr Delépine pédiatre oncologue)
Mise au point sur leurs convictions réciproques par rapport au virus covid, et les liens entre Alexandra Henrion Caude et Luc Montagnier.
Les temps de crises sont propices à ce que des imposteurs aux carrières moyennes surgissentattirés par l’espoir d’une reconnaissance sociale.
Cela ne date pas de la plandémie et le professeur de psychopathologie Roland Gori nous y avait préparé avec son livre (et vidéos associées) « la fabrique des imposteurs »[2]. Il avait très clairement décrit ce monde de l’imposture qui sévit dans notre société tant en politique (oh combien) qu’en science et malheureusement en médecine…Depuis que celle-ci veut se faire passer pour de la science alors qu’elle n’est qu’un art, un humanisme utilisant les données scientifiques autant que possible, la qualité des soins a régressé, les cliniciens ayant été mis au second plan par les vrais et surtout les faux scientifiques au service de l’industrie pharmaceutique.
« Notre société de la norme, même travestie sous un hédonisme de masse et fardée de publicité tapageuse, fabrique de l’imposture, sœur siamoise du conformisme. De cette civilisation du faux-semblant, notre démocratie de caméléons est malade, enfermée dans ses normes et propulsée dans l’enfer d’un monde qui tourne à vide. Seules l’ambition de la culture et l’audace de la liberté partagée nous permettraient de créer l’avenir. »
Roland Gori a complété ses analyses au sein de nombreux livres et en particulier en 2022 dans « la fabrique de nos servitudes » [3].
Ces derniers temps, combien d’entre nous présentés comme « résistants » pour avoir à un moment donné sonné l’alerte contre ces mesures intempestives (de confinement, masques, fermeture des écoles, distanciation sociale pour imposer ces injections expérimentales) se sont déchirés publiquement sur les réseaux, voire en conférences ? Cette participation active à la division et à la sur-subdivision conduit au morcellement de la « résistance », qui si on ne tire pas la sonnette d’alarme, conduira à sa disparition.
Nous sommes étonnés et attristés de voir de plus en plus de courageux scientifiques, qui ont aidé à la prise de conscience de la comédie covid en utilisant à bon escient leurs compétences et en conséquence ont sauvé des vies, sortir de leur domaine de connaissances pour partager leurs visions en d’autres domaines, voire en virologie, en statistique ou en sociologie comme si la scène médiatique leur octroyait une crédibilité tous-domaines-confondus. Occuper le devant de la scène devient facilement une drogue[4] et pour certains, leur statut de « héros », auquel ils n’avaient jamais aspiré antérieurement, paraît leur manquer, leur être devenu indispensable. Pour rester sur les podiums et profiter des applaudissements du public, ils n’hésitent pas à toutes les ré-écritures possibles.
Il nous semble impératif de rappeler l’importance majeure de ne jamais tomber dans l’insulte ad personam qui ne peut conduire qu’aux vraies manipulations, mais de tenter, autant que faire se peut, de toujours rétablir les faits, rien que les faits.
Chacun dans la vie devrait faire ce qu’il peut et ne pas exiger d’autrui la perfection. Mon père, un des fondateurs de la sécurité sociale de 1946 (qui serait bien désespéré de voir ce qu’on en a fait aujourd’hui avec l’imposture de lui laisser le même nom) nous expliquait souvent qu’ «un pur trouve toujours un plus pur qui l’épure ». On le constate au quotidien en tous domaines, santé ou politique au premier chef. Il nous conseillait aussi de travailler avec le « marais » tant que celui qui y appartient reste utile à la cause défendue. Que de bons conseils de ces vrais « résistants » dont on usurpe de nos jours bien trop souvent la qualification …
A ce titre, Gérard et moi avons bataillé depuis longtemps sur de nombreux fronts[5] : l’inefficacité de nombreuses drogues anticancéreuses hors de prix présentées comme révolutionnaires[6], les risques des dépistages des cancers de la prostate et du sein[7][8], les limites et les risques de certains vaccins[9] ou prétendus tels comme ceux contre le covid[10] en passant par l’endoctrinement sexuel des petits[11].
Nous nous sommes là encore retrouvés avec toi, Alexandra, à dénoncer auprès des autorités sanitaires le danger de ces 11 vaccins pour les petits , commele récent décret passé à quinze à partir de 2025, ainsi que les dérives au sujet de l’avortement jusqu’à neuf mois et l’euthanasie.
En ce qui vous concernent, Alexandra et notre regretté le Pr Luc Montagnier, aux carrières respectivement et unanimement reconnues, vous prirent le risque de vous confronter à ce marais. Qu’il soit le marais du pouvoir des médias, des gouvernants et des autorités scientifiques officielles, afin de rendre vos connaissances accessibles au plus grand nombre et utiles aux politiques pour servir le bien de l’humanité au lieu d’intérêts financiers de l’industrie. Ou qu’il soit, celui des rues en France comme dans d’autres pays. Pour partager vos mises en garde, il vous fallait quitter le confort (tout relatif) du monde scientifique et monter sur des poubelles, utilisées comme podium, le plus souvent sans micro, ou être trahis par de mauvaises traductions ! Que d’arènes, que de pièges et de mauvaise fois à réfuter… Un combat qui se poursuivait sur les plateaux, comme celui de Touche Pas A mon Poste dont certains ont compris la difficulté de l’exercice (micro mis au plus bas, temps de parole donné aux incompétents), mais qui permettait de toucher des populations que, sinon, on n’atteignait pas. C’est d’ailleurs lors de l’un de ces exercices de gladiateurs que tu as eu Alexandra la joie de rencontrer Gérard (et réciproquement)!
Une chose que j’ai pu apprécier directement, au -delà de votre gentillesse respective, c’est la complémentarité qu’apportaient des disciplines et des êtres comme Luc Montagnier et toi. De quoi raviver le besoin de confronter vos talents pour les conforter, au lieu de les utiliser comme des occasions de divisions. Quels sont tes souvenirs à cet égard car, vous connaissant tous les deux, je fus évidemment sensible à vos prises de position et rencontres ?
(Alexandra) : « Je me souviens en particulier, en 2020, de Luc Montagnier chez Pascal Praud qui expliquait que l’on avait retrouvé des séquences de VIH dans la séquence du virus SARS-CoV-2, alors que je détaillais d’abord sur ThanaTV puis chez Elise Blaise sur TVL et Nexus que je croyais à une expérience de gain de fonction, avec insertion de furine dans le virus, pour le rendre compatible à l’homme. »
Ce qui est remarquable dans cette histoire, c’est que l’un et l’autre aviez exprimé la certitude d’une création du virus en laboratoire. Or, affirmer que le virus était issu de recherche d’un gain de fonction, c’était accepter d’être mis au ban de la communauté scientifique et taxé de complotiste. Nous avions été prévenus par un Lancet[12] puis le journal Science[13] que tout scientifique qui douterait de l’origine naturelle (pangolin/chauve-souris) du virus devrait être condamné et considéré comme propageant des théories conspirationnistes.
Scandale de l’origine du virus : « Nous nous unissons pour condamner fermement les théories du complot suggérant que le COVID-19 n’est pas d’origine naturelle » déclaraient les scientifiques dans le journal Lancet du 7 mars 2020 dont il s’avèrerait que 26 des 27 avaient un lien avec Wuhan, d’après les révélations du Daily Mail[14].
Ainsi, sans vous connaitre à cette époque, et sur la base d’analyses différentes mais complémentaires, vos prises de paroles ont agacé les médias au point de vous malmener. Tandis que ces théories dites complotistes ont finalement été reconnues officiellement comme exactes devant le congrès américain en 2023.
En 2021, une nouvelle complémentarité entre toi et Luc apparait utile pendant que la France découvre le terrible sort de Mauricette Doyer, atteinte de Creutzfeldt-Jakob et où on va vous voir intervenir encore une fois de façon distincte et complémentaire. Je me souviens de Luc Montagnier qui alertait sur le risque de maladie par la formation de prions (interview sur France Soir, octobre 2021).
Et toi Alexandra, ayant fouillé les documents de Pfizer, tu t’étais rendue compte du risque de contaminations qui pourraient engendrer des maladies spongiformes transmissibles.
Lors de différentes réunions, tu avais d’ailleurs alerté des collègues du monde entier dont certains américains, comme le montre ce tweet qui relate ta prise de contact dès septembre 2021 (voir capture d’écran) [15] puisque c’est une publication par Pfizer de février 2021 qui t’avait mis la puce à l’oreille !
C’est d’ailleurs par ce biais que notre collègue, la députée Martine Wonner pensera à te mettre en lien avec Marc Doyer très précocément. Là encore, vos deux hypothèses (celle de Luc sur les prions[16] et celle de toi, Alexandra sur une contamination[17]) sont totalement complémentaires.
(Alexandra) : « Je pense que dans les cas de survenue rapide, dans les 15 jours post-vaccination, il y a eu effectivement besoin d’un élément extérieur telle qu’une contamination, mais que pour les cas de survenue plus tardive, la formation de prions soit primordiale. Ainsi, les deux hypothèses ne sont en rien exclusives l’une de l’autre, mais au contraire complémentaires. J’ai donc transmis ces documents officiels à la famille Doyer en octobre 2021. C’est à ce moment que nous avons travaillé sur les 10 cas de Creutzfeldt-Jacob qui feront l’objet d’une présentation au Congrès de Controverses en Neurologie[18]. A titre posthume, Perez reprendra les données de cette présentation pour en faire une publication avec Moret-Chalmin[19] en 2023, complétant le nombre de cas à 21.»
J’en profite pour redire à toutes les familles de patients Creutzfeldt-Jacob survenu après vaccination que mon hypothèse de contamination devrait leur permettre d’attaquer Pfizer sans attendre. J’ai d’ailleurs la grande fierté d’avoir appris par hasard que mon livre « Les apprentis sorciers », dans sa version japonaise, avait été choisi par des avocats pour instruire un procès de victimes contre Pfizer au Japon. »
Cela me rappelle un autre joli fait d’armes où on vous a vus, l’un à côté de l’autre, en vaillants soldats français combattre avec panache en 2022 au Parlement du Luxembourg pour éviter qu’ils ne rendent la vaccination anti-covid obligatoire[20]!»
(Alexandra) : « Effectivement Nicole, un combat que nous avons remporté, en faisant vaciller les députés luxembourgeois dans leurs certitudes qui n’avaient finalement pas passer la vaccination obligatoire chez les moins de 50 ans. La victoire de l’union des compétences même si, là encore, que d’attaques extérieures et presque plus via ceux qui se proclament être de nos rangs ! »
Alexandra et moi-même restons très attristées par la disparition brutale et inattendue du Pr Montagnier, ce scientifique intellectuellement très en forme, dont l’absence se fait cruellement sentir en ces temps de grande confusion volontairement entretenue et nous souhaiterions que sa mémoire ne soit pas salie par des combats qui allient puérilité et mensonges. C’est le but de ce petit papier.
[4] Idem pour les politiques chez lesquels le manque d’applaudissements, de reconnaissance les éloigne parfois de leurs convictions moins « populaires » et moins source de compliments etc..
[5] Antérieurement nous tentions d’informer le plus clairement possible sur les faits avérés dans le traitement du cancer afin de guider les patients pour interroger au mieux leur médecin et comprendre leur traitement. Cela a fait depuis les années 2000 l’objet d’une quinzaine de livres publiés chez Michalon et Fauves éditeurs, et entre autres
[6] Médicaments peu efficaces, souvent toxiques et hors de prix: Inventaire par pathologie des nouveaux traitements qui posent problème (2013)
[7] Le cancer – Un fléau qui rapporte (février 2013)
[8]Cancer – Les bonnes questions à poser à votre médecin (Edition Fauve 2016)
[9] Hystérie vaccinale : Vaccin Gardasil et cancer: un paradoxe (2018, 2024)
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg00Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2024-07-30 21:09:152024-07-30 22:17:34Creutzfeld-Jacob : regards croisés des Pr Luc Montagnier et Alexandra Henrion-Caude
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg00Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2024-06-27 13:51:372024-06-27 13:51:37LES OBLIGATIONS VACCINALES SONT-ELLES LEGITIMES : revue des différents vax en juin 24
Femme trans : personne née de sexe masculin, mais qui s’identifie comme femme.
Homme trans : personne née de sexe féminin, mais qui s’identifie comme homme.
Transvesti(e)/crossdresser: personne qui adopte, la plupart du temps ou épisodiquement, un code vestimentaire et un rôle socio-sexuel qui diffèrent de son sexe de naissance. Une grande partie des personnes travesties vit au quotidien dans le genre qui correspond à leur sexe biologique.
CEUX QUI SOUHAITENT CHANGER DE GENRE PHYSIQUEMENT SUBISSENT UNE TRANSITION MÉDICOCHIRURGICALE
Les étapes de la transition de genre (assistée par des traitements hormonaux et gestes chirurgicaux) comprennent d’abord la préparation psychologique qui vise à éliminer les psychoses, les dépressions, et à tenter d’expliquer aux candidats trans les conséquences des interventions médicochirurgicales. Cette phase durait en général de deux ans, mais elle semble se raccourcir (business du genre ?).
Lorsque le psychiatre juge le patient prêt et qu’il n’y a pas de contre-indications (risque d’accident cardiovasculaire, obésité, diabète sévère, hypertension, etc.), l’hormonothérapie peut débuter, complétée plus ou moins rapidement par des interventions chirurgicales.
Les femmes qui veulent devenir des hommes trans peuvent demander l’ablation des seins (mastectomie) dès le début de la prise d’hormones mâles.
Chez les hommes désirant devenir femmes trans, l’augmentation mammaire chirurgicale doit attendre que la taille des seins se soit bien stabilisée par l’imprégnation hormonale. Certains se satisfont de ces changements ou de l’hormonothérapie, mais d’autres vont recourir à la chirurgie reconstructrice. En France, les transitions dans le sens homme vers femme sont aujourd’hui environ deux fois plus fréquentes que l’inverse.
RÉASSIGNATION GÉNITALE. LE LONG ET PÉNIBLE PARCOURS DU CHANGEMENT DE SEXE2
Construire un vagin : la vaginoplastie4 est une chirurgie complexe qui dure entre 2 et 4 heures et nécessite souvent une hospitalisation de 2 semaines. Aux USA, l’opération coûte au moins 20 000 dollars et en France, entre 7000 et 15 000 euros5 pris en charge à 100 %, dans la limite du tarif de remboursement de la Sécurité sociale, à condition que la personne soit reconnue comme bénéficiaire de l’ALD (affection de longue durée) par la sécurité sociale (alors que la dystrophie de genre n’est pas considérée comme une maladie).
Elle commence par l’ablation des testicules et de la verge dont la peau sert à tapisser les parois du néo vagin (il est parfois nécessaire d’avoir recours à une greffe complémentaire) positionné dans le périnée entre la prostate et le rectum. Durant ces manipulations la peau qui sert à former la paroi du vagin perd son innervation. Le clitoris est reconstruit à partir des tissus du gland, mais la taille du gland est largement rétrécie diminuant d’autant son innervation et sa sensibilité.
Le néo vagin ne dispose pas de mécanisme automatique de nettoyage ou de lubrification. Il habituellement nécessaire de prolonger les soins après l’opération avec l’utilisation d’un dilatateur vaginal dont le but est de stabiliser ou d’élargir la cavité.
Après la vaginoplastie, si la patiente suit les indications postopératoires (notamment des exercices ou rapports sexuels réguliers pour maintenir l’espace créé pour accueillir le vagin), un partenaire sexuel peut ne pas s’apercevoir de la transformation subie. Il est cependant conseillé de l’en informer.
Il faut savoir que la prostate reste en place pour éviter toute incontinence urinaire et que parfois, après la première opération, une seconde intervention à visée esthétique peut être envisagée.
La chirurgie pelvienne peut être complétée par la mise en place d’implants mammaires et d’une féminisation faciale et de l’ablation de la pomme d’Adam.
Femme vers Homme
L’ablation de l’utérus (hystérectomie) et des ovaires (ovariectomie) était obligatoire en France pour bénéficier d’un changement d’état-civil, jusqu’au 18 novembre 2016. Cette ablation pourrait éviter un risque de cancer sous hormonothérapie à long terme.
Pour construire un phallus, deux interventions sont possibles : la métoïdioplastie et la phalloplastie.
La métoidioplastie consiste à allonger et à renforcer le clitoris, qui s’est hypertrophié grâce à l’hormonothérapie, pour créer un phallus. Cette intervention qui dure en moyenne 3 heures donne une apparence masculine des organes génitaux, rend possible une miction en position debout et une excitation sexuelle, mais sans possibilité de rapport avec pénétration, car le néophallus, de petite taille, ne permet pas d’érection6.
La phalloplastie7 consiste à construire un pénis en utilisant de la peau et des tissus provenant des lèvres ou d’autres sources (autogreffes libres d’avant-bras, cuisse, ou abdomen),
habituellement complétée par la construction d’un scrotum à l’aide de la peau et des tissus des lèvres. Il s’agit d’une intervention longue (4 à 10 heures souvent à deux équipes) et complexe dont le coût peut s’élever à 35 000 euros8.
Pour assurer une certaine rigidité, une prothèse pénienne est incluse, avec une pompe pour permettre l’érection. Le modèle — le mécanisme et la longueur de l’implant pénien — sera choisi en fonction de l’anatomie. L’implant pénien obtient sa rigidité par l’activation de la pompe normalement localisée dans le scrotum. La rigidité obtenue rend possibles les relations sexuelles avec pénétration. Cette intervention peut être effectuée 6 mois après la construction de l’urètre. Les deux poches scrotales fabriquées avec la peau des lèvres sont garnies de prothèses testiculaires.
Parmi les complications qui peuvent survenir à la suite d’une opération aussi lourde que la phalloplastie, on note des infections, un rejet de la greffe de peau entraînant la perte de la prothèse, nécrose, sténose, ainsi que des caillots de sang. Il faudra dans certains cas une nouvelle intervention9.
Selon les sites internet favorables à cette chirurgie, on peut avoir une estimation des résultats très variable, d’autant qu’il semble bien que les opérés non satisfaits n’en informent leur premier chirurgien que dans 30 % des cas lorsqu’ils décident d’une détransition.
Le taux de réussite de la chirurgie génitale transgenre varie et peut dépendre de plusieurs facteurs, notamment l’état de santé général de l’individu, l’expérience et le niveau de compétence du chirurgien, ainsi que les techniques spécifiques utilisées au cours de la procédure.
La vie sexuelle d’un homme trans est difficile. Il ne peut éjaculer et doit, pour avoir une érection, actionner une prothèse pénienne avec la pompe, dissimulée dans l’un des testicules reconstruits. L’apparence finale reste différente de celle d’un phallus naturel.
Les hommes et femmes trans peuvent l’un et l’autre ressentir un plaisir sexuel, mais n’ont définitivement plus la possibilité de procréer.
Ici des taux estimés :
Taux de réussite des chirurgies génitales transgenres MTF
Procédure
Taux de réussite
Vaginoplastie
80 % — 90 %
Taux de réussite des chirurgies génitales transgenres FTM
Procédure
Taux de réussite
Phalloplastie
65 % — 85 %
Métoidioplastie
86 % — 91 %
Hystérectomie et ovariectomie
Environ 95 %
Les rechutes après l’opération des organes génitaux transgenres ne sont pas exceptionnelles et doivent être prévenues au moins en partie par des soins postopératoires bien surveillés (hygiène, propreté, hydratation, repos, etc..).
Chaque individu est différent et la récupération peut varier pour chaque individu.
En France, où en est la chirurgie de réassignation sexuelle ?
Une opération chirurgicale réussie est une opération donnant une apparence anatomique et une fonctionnalité similaires au sexe opposé choisi. En France, la majorité des chirurgies de réattribution sexuelle sont réalisées à l’institut hospitalo-universitaire de Lyon considérée comme un « centre de référence et d’excellence » en la matière.
L’opération n’est pas sans danger, les diabètes, l’obésité, certains problèmes de circulation sanguine peuvent augmenter les risques de complications lors de l’anesthésie et les complications postopératoires. Un traitement hormonal doit également être poursuivi après l’opération.11
Après aidoiopoëse, aussi appelée vaginoplastie, elles sont fréquentes. Ces complications peuvent être fonctionnelles ou esthétiques et concerner toutes les parties anatomiques constituant la néovulve : vagin, urètre, clitoris, petites et grandes lèvres.
COMPLICATIONS IMMÉDIATES
Rectales La plaie rectale survenant immédiatement en peropératoire lors de la création du néovagin, entre le rectum en arrière et les voies urinaires en avant, rare (2 %)
Hémorragiques Les suites opératoires sont très fréquemment suivies d’hémorragies du site opératoire, imputables aux saignements itératifs des reliquats de corps spongieux derrière la muqueuse urétrale et autour du méat urinaire, malgré l’hémostase peropératoire.
Infectieuses Une fièvre associée à un écoulement vaginal purulent dans les suites opératoires traduit une infection vaginale (10 %), qui doit être traitée par antibiothérapie adaptée aux résultats des cultures. Une fièvre associée à des urines troubles traduit une infection urinaire type prostatite (1,6 %), qui doit être traitée par antibiothérapie adaptée.
Urinaires Un échec de retrait de la sonde urinaire peut survenir dans la semaine qui suit l’intervention : se traduisant par l’absence de reprise mictionnelle avec rétention urinaire vésicale, dépistée après retrait de la sonde (4 % des cas), le plus souvent imputable à l’œdème et l’inflammation urétrale postopératoire dans la région de résection du bulbe, et nécessite une repose de la sonde pour 15 jours supplémentaires.
Cicatrisation La peau tapissant le vagin peut s’extérioriser « en doigt de gant » lors du premier pansement et du retrait du conformateur souple.
COMPLICATIONS À MOYEN ET LONG TERME
Cavité vaginale
La majorité des problèmes de cicatrisation postopératoire concerne la néo-cavité vaginale :
« la pérennisation de ce nouvel orifice est directement liée à l’observance de la patiente concernant ses dilatations. Il est fondamental que la patiente respecte les consignes postopératoires, qui peuvent varier en fonction de chaque patiente et également en fonction des habitudes de l’opérateur : que ce soit le port du conformateur souple diurne et nocturne au début (au minimum 2 mois en postopératoire, et en règle plutôt 4 mois, afin que la majorité de la peau tapissant le vagin ait cicatrisé), ou encore le rythme des dilatations pluriquotidiennes en début de période postopératoire, il est fondamental d’expliquer à chaque patiente ses consignes postopératoires et de la revoir fréquemment surtout au début afin de contrôler avec elle que tout se déroule bien.
Ceci constitue une véritable éducation thérapeutique, débutée pendant les jours d’hospitalisation postopératoires immédiats. La patiente est ainsi revue en consultation jusqu’à obtention d’une cicatrisation totale vaginale, mais également jusqu’à l’obtention de résultats esthétiques, fonctionnels et anatomiques satisfaisants pour la patiente. Diverses complications peuvent survenir : perte de profondeur du vagin, ou diminution du diamètre de la cavité vaginale (17,8 %) ».
Le fait d’avoir un vagin tapissé de peau et pas de muqueuse ne protège en rien contre la contraction d’infections sexuellement transmissibles : mycoses, condylomes (HPV), chlamydia, syphilis, herpès, HIV .
Les femmes Trans opérées au niveau génital doivent être sensibilisées à la nécessité de l’utilisation des préservatifs, seul moyen d’éviter la transmission des maladies sexuellement transmissibles.
La survenue d’une fistule urétro-vaginale (1,5 % des cas) traduite par l’émission d’urine par le vagin lors des mictions ou d’une fistule vaginorectale (1,5 % des cas) révélée par l’émission de selles par le vagin lors de la défécation imposent une réintervention.
Complications clitoridiennes Les problèmes les plus fréquents sont les douleurs clitoridiennes neurogènes, spontanées ou à la pression, à type de décharges ou de brûlures (90 %).
La chirurgie de transformation génitale homme vers femme est presque toujours suivie de complications, qu’elles soient de nature hémorragique, esthétique ou fonctionnelle. Les patientes doivent en être soigneusement informées en préopératoire. Une éducation thérapeutique ainsi qu’un suivi rapproché durant toute la durée de la cicatrisation sont fondamentaux pour accompagner les patientes, dépister et traiter ces complications si nécessaire.13
L’épidémie de transgenrisme arrive en France
Comme dans de nombreux pays, les chiffres des patients déclarés trans augmentent14. La propagande réitérée dans la presse officielle, les émissions télévisées, les visites scolaires d’associations militantes proLGBTQ+, la littérature enfantine y compris à l’école, etc.15, et les questionnements soumis aux enfants dès leurs plus jeunes années, le lobby déployé sur les réseaux sociaux fréquentés par les jeunes accroissent le phénomène. Tout adolescent qui exprime une souffrance, un mal être si fréquent à cet âge est rapidement orienté vers la solution « genre ».
La normalisation du concept trans conduit les enfants qui considèrent qu’il existe biologiquement uniquement femme et homme à se sentir eux — mêmes anormaux. Des gouvernements militants imposent ce choix par la force comme au Canada où un jeune homme de 16 ans s’est fait arrêter dans son lycée pour avoir affirmé qu’il n’existe que deux sexes. Cette propagande woke est un autre sujet16. Nous y reviendrons.
Les demandes d’accès à la chirurgie
Les interventions d’ablation des seins ou des parties génitales ont été multipliées par quatre entre 2012 et 2020 en France. Il faut rester très prudent et demander aux parents beaucoup de vigilance face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être. Les parents et tous les adultes proches des candidats à des interventions mutilantes devraient entourer leurs enfants et leurs jeunes adultes de très près, pour faire la balance avec les réseaux sociaux militants qui font croire aux petits qu’ils sont indépendants, forts et responsables et que leur mal être disparaîtra après leur « affirmation trans ».
Trop souvent les familles ne sont pas au courant, d’autant que certains gestes comme l’ablation des seins autorisée après 16 ans peuvent être banalisés vis-à-vis d’eux et interdiront tout allaitement en cas de détransition secondaire.
Notons que ces chirurgies mutilantes restent en nombre relativement faible malgré leur augmentation en pourcentage et que la surreprésentation de ces personnes trans dans les médias et les élites risque de faire prendre un phénomène très marginal pour un problème de santé publique. Le récapitulatif de la Sécurité sociale donne des chiffres objectifs17:
Le caractère addictif de l’usage excessif des réseaux sociaux
est néfaste au développement psychologique et intellectuel des jeunes et responsable d’une part très importante de la croissance du sentiment d’incongruence de genre, mode fort lucrative pour certains. Soulignons que la maturation cérébrale ne serait acquise qu’à 25 ans. Combien de décisions irréversibles avant cet âge autorisées par la « médecine » qui a oublié que l’essentiel est de ne pas nuire ?
Certains rappellent que l’âge en deçà duquel le mineur ne peut prendre la responsabilité pour ses propres actes apparaît se modifier arbitrairement selon le thème abordé : avortements, traitements pour maladies sexuellement transmissibles, etc. Les débats autour du traitement hormonal des mineurs transgenres et des chirurgies doivent donc tenir compte de ces considérations éthiques afin de pouvoir mieux les aider.18
MAIS LE VOYAGE VERS L’AUTRE SEXE EST irrémédiable, SURTOUT APRÈS CHIRURGIE
Et certains s’en mordent les doigts et l’attestent. Ils parlent d’autoroute de la transition à sens unique dans laquelle on les a embarqués à toute vitesse au nom du choix privilégié « affirmatif » respectant le désir « immédiat » de l’enfant ou du jeune sans tenir compte de l’avis de la famille, ni même d’un psychologue ou d’un médecin.
Certains voudraient revenir en arrière, mais c’est quasiment impossible. Ils essaient :
on les appelle alors « les détransitionneurs ». Ils n’ont pas trouvé la solution à leur mal être, se sont trompés et souvent disent avoir été trompés.
Les regrets sont divers.
« Beaucoup d’hommes trans parlent du fait qu’on ne peut pas pleurer avec une forte dose de testostérone dans le corps, et cela m’a aussi affectée ».
Dans le Parisien (3/5/2022) : « Anna, adolescente, mal dans sa peau, découvre sur Internet la transidentité et s’y retrouve. Ses parents la soutiennent. Après quelques rendez-vous médicaux qu’elle qualifie elle-même « d’expéditifs », elle commence la testostérone à 14 ans, devient Sacha, et subit une mastectomie (ablation des seins) à 16 ans. À 19 ans, sa descente aux enfers commence. Elle n’apprivoise pas « ce nouveau sexe ». Elle regrette et réalise qu’elle est bien une femme, mais au torse plat et à la voix grave. Elle arrête les hormones. Ses règles sont revenues, elle espère alors que sa fertilité ne sera pas définitivement altérée. Le plus intéressant dans son témoignage, qu’elle déplore : « à aucun moment les raisons profondes qui me poussaient à changer de sexe n’ont été abordées. On m’a mis sur des rails ». Elle réalise que « la puberté, ce n’est pas la période idéale pour faire de tels choix ».
L’ENFANT ROI, UN ENFANT FINALEMENT ABANDONNÉ…
Ce bon sens devrait être expliqué à tous les acteurs de la prise en charge de ces patients et avant tout aux parents qui au nom de l’enfant-roi ont oublié leur rôle protecteur (y compris de jeunes adultes). Ils devraient montrer les limites, en général, et dans ce cas du questionnement de genre de l’enfant. L’enfant-roi est de fait devenu un enfant abandonné…
Il faut rappeler l’affaire Keira Bell… La dysphorie de genre, symptôme de souffrance et non cause
Au Royaume-Uni, l’affaire Keira Bell a défrayé la chronique et mis ce douloureux sujet sur le devant de la scène. Cette jeune femme, devenue homme trans, a porté plainte contre la clinique qui l’avait prise en charge. Elle soutient qu’elle n’avait pas la capacité de consentir, même si c’est elle qui avait réclamé d’accéder à cette transition médicale.
« Plus ma transition avançait, plus je réalisais que je n’étais pas un homme et que je ne le serais jamais. En mûrissant, j’ai compris que la dysphorie de genre étaitun symptôme de ma misère générale, et non sa cause ».
Elle a perdu son procès, mais en première instance, la Haute Cour de Londres avait donné un coup d’arrêt aux prescriptions de bloqueurs de puberté chez les enfants, estimant qu’avant 13 ans « il est hautement improbable qu’un enfant soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté », et qu’avant 16 ans, ils ne peuvent prendre ce traitement que s’ils en comprennent les conséquences immédiates et à long terme.
S’adressant aux parents, elle leur recommande la vigilance face aux questions de leurs enfants sur la transidentité ou leur mal-être (…)
Évidemment, la difficulté ne réside pas tant dans la qualité de l’information donnée et reçue, mais dans la capacité des enfants à comprendre et évaluer ces informations, à concevoir la portée de telles décisions qui feront d’eux des patients à vie.
Comment, par exemple, mesurer la conséquence de la perte de fertilité alors même qu’on est encore loin de tout désir d’enfant ?
Keira Bell partage son histoire sans fard. « Cinq ans après avoir entamé ma transition médicale pour devenir un homme, j’ai commencé le processus de détransition. Beaucoup d’hommes trans parlent du fait qu’on ne peut pas pleurer avec une forte dose de testostérone dans le corps, et cela m’a aussi affectée : je ne pouvais pas libérer mes émotions. L’un des premiers signes que je redevenais Keira a été que — heureusement, enfin — j’étais capable de pleurer. Et j’avais beaucoup de raisons de pleurer. »
DES ASSOCIATIONS DE DÉTRANSITIONNEURS
Sont nées aux États-Unis, au Canada, en Belgique, Angleterre, Suède… En France, une tribune de l’Express a lancé un CRI D’ALERTE de plusieurs associations de professionnels de l’enfance ainsi que cinquante personnalités — médecins, intellectuels, psys, magistrats, sociologues, militantes féministes — d’horizons de pensées très différents, comme Élisabeth Badinter, Jean-Pierre Winter, Chantal Delsol, René Frydman ou encore Xavier Emmanuelli :
« Il est urgent d’informer le plus grand nombre de citoyens, de tous métiers, de tous bords, de tous âges, sur ce qui pourrait bien apparaître demain comme un des plus grands scandales sanitaire et éthique, que nous aurions regardé arriver sans mot dire : la marchandisation du corps des enfants. » (ibid 2)1920
EN RÉSUMÉ BEAUCOUP DE DÉCEPTIONS
Certaines approches considèrent que ces interventions chirurgicales améliorent sensiblement la qualité de vie des personnes transgenres si elles sont bien faites et non obligatoires.
Une étude réalisée par des militants suédois trans sur 2 679 personnes pétend qu’une transition médicale a effectivement un effet positif sur la qualité de vie et la santé mentale des personnes transgenres.
Mais l’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenre opérées par l’université de Birmingham (Arif) a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.
Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux des trans et font parfois l’objet de plainte en justice21 et de déception qui peuvent même aggraver le risque de suicide22. Les témoignages de personnes regrettant leur changement de sexe effectué à un âge précoce se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées.
Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques la plupart du temps discutables et une fonction souvent peu satisfaisante. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est insensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux, pour le reste de la vie.
Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont constamment élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouve que ces problèmes ne sont pas résolus. Jeffrey B. Friedrich et ses collègues analysant les résultats de cinquante études23 relatives à la phalloplastie estiment à près de 40 % le risque de complications urétrales.
CONTRAIREMENT AUX LUNETTES ET PROTHÈSES AUDITIVES, AUX FAUTEUILS ROULANTS DE QUALITÉ, ETC. TOUTES CES INTERVENTIONS MUTILANTES SONT REMBOURSÉES À 100 %
Une opération de changement de sexe est remboursée à 100 % par la Sécurité Sociale. Elle est irréversible, et entraîne une prise de traitement à vie. Mais pour les patients et le commun des mortels si c’est remboursé à 100 %, ce ne peut pas être mal24 ! (comme c’est le cas pour les injections géniques anticovid aux innombrables victimes).
Et on trouve des noms de chirurgiens dans les grands centres qui donc inspirent aussi confiance. Et ces personnes s’autorisent la mutilation de mineurs : le nom de chirurgiens (parfois même indiqués par nos grands centres de référence) pratiquant des mastectomies — mutilations sexuelles souvent voilées par des euphémismes tels que torsoplastie ou encore « chirurgie du haut » (les médecins reprenant à leur compte le vocabulaire trans) — opérations autorisées en France avant dix-huit ans avec l’accord des parents et réalisées dans des cliniques privées, à Paris et en province2526
Dans une grande majorité des cas, le changement de sexe au niveau de l’État Civil se fait rapidement (une demi-année à une année).
EST-CE BIEN RAISONNABLE ?
Mutiler des personnes fragiles, perturbées et donc facilement manipulables, particulièrement enfants et adolescents, jeunes adultes, est-ce éthique ? Au nom des bons sentiments, n’est-ce pas de la maltraitance institutionnelle instrumentalisée par les marchands d’espoir aux forts bénéfices financiers ?
Il faut aider ces personnes en souffrance, mais leur éviter d’être victimes d’une soi-disant bienveillance de charlatans profitant de leur détresse et les conduisant dans un tunnel d’interventions réparatrices sans fin jusqu’à leur mort (parfois accélérée par le suicide)27.
Il serait indispensable que les proches des candidats à la chirurgie les accompagnent de très près, sans se laisser influencer par la mode actuelle de la prépondérance de « l’affirmatif ». Les spécialistes trans sont essentiellement des militants souvent doublés de marchands de fait, et malheureusement l’idéologie régnante en Occident muselle les familles qui risquent de se voir calomnier (pour transphobie), voire poursuivre en justice. D’où l’existence nécessaire de regroupements de familles qui, sans interdire à leurs proches ces transitions, les informent correctement et fassent la part de la publicité idéologique et financière. Malheureusement l’habitude est d’envoyer directement au « spécialiste » qui est finalement quasiment toujours un idéologue et non à un psychologue lambda neutre qui pourra secondairement si nécessaire l’adresser à une équipe adaptée.
Il est capital que la législation ne permette pas les blocages hormonaux des mineurs28 qui risquent de les rendre infertiles à vie en démarrant un traitement non anodin à un âge où se projeter dans l’avenir d’adulte est impossible. Comme l’aventure d’Artoise qui se fait ligaturer les trompes à 23 ans fait réagir sur le fait qu’elle aurait peut-être aimé avoir un enfant quand elle approchera de la quarantaine. 29
L’académie de médecine a attiré l’attention en 2022 à propos de la médicalisation de la dysphorie de genre chez les mineurs :
« Si, en France, l’usage de bloqueurs d’hormones ou d’hormones du sexe opposé est possible avec autorisation parentale sans conditions d’âge, la plus grande réserve s’impose dans cet usage, compte tenu des effets secondaires tels que l’impact sur la croissance, la fragilisation osseuse, le risque de stérilité, les conséquences émotionnelles et intellectuelles et, pour les filles, des symptômes rappelant la ménopause. »
« Quant aux traitements chirurgicaux, notamment la mastectomie autorisée en France dès l’âge de 14 ans, et ceux portant sur l’appareil génital externe (vulve, pénis) il faut souligner leur caractère irréversible. »
Concluons avec l’interrogation de ce désormais homme dont les seins ont été enlevés :
(extrait) « L’été avant la terminale, il se fait retirer les seins sous anesthésie générale. “J’étais obsédé par l’idée de pouvoir passer l’épreuve de sport au bac en respirant” (c’est-à-dire sans bandage compressif de la poitrine). Après l’opération, le lycéen a désormais 16 ans, un corset postopératoire, des comprimés antidouleur à gogo et, soudain, des questions l’assaillent. »
« Il y avait comme une voix bizarre en moi. Un truc qui me demandait : Est-ce que tu détruis ta vie ? Est-ce que tu détruis ton corps ? »30
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg00Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2024-05-30 13:21:042024-05-30 13:21:04RÉASSIGNATION GÉNITALE. LONG ET PÉNIBLE PARCOURS DU CHANGEMENT DE SEXE
TRIBUNE – Dans deux articles successifs, le journal le Monde semble oublier les valeurs journalistiques qui ont jadis fait sa notoriété et se transformer en propagandiste trans, ignorant les faits avérés et les risques sociétaux constatés d’une telle propagande.
Ce petit article tient à rétablir la réalité des faits pour informer et aider ceux qui souffrent de dystrophie de genre, qui ne sont que de malheureuses victimes de ceux qui vivent à leurs dépens : laboratoires pharmaceutiques, médecins qui leur prescrivent à vie des hormones toxiques, chirurgiens qui les opèrent, et influenceurs responsables d’une emprise de type sectaire. Un véritable consentement éclairé est nécessaire à ces traitements invasifs et mutilants et ne semble pas être fourni dans la majorité des cas. [1][2] C’est sur ces points que nous tentons d’informer les familles et candidats potentiels comme médecin et chirurgien dans notre petit livre « dysphorie de genre ».
En France, les trans genres constituent une infime minorité. L’ignorer c’est mentir.
Dans un article intitulé pompeusement « Mineurs transgenres et hormonothérapie : ce que dit la science » publié le 29 mars 2024, il est écrit que « En France, il n’existe aucune donnée sur le nombre de jeunes concernés par la transidentité ».
Pourtant, on ne peut ignorer les chiffres officiels du rapport gouvernemental sur le sujet et ceux de l’assurance maladie qui publie le nombre de demandes de prise en charge pour ALD dystrophie de genre (ALD 31) et celui des interventions de chirurgie trans ? Manque de curiosité ou d’efficacité dans les recherches ? Volonté de ne pas savoir ou désinformation volontaire ?
Les traitements d’affirmation de genre sont couteux et l’obtention de sa prise en charge à 100% par l’Assurance Maladie nécessite une demande. La demande de prise en charge des traitements constitue donc la première démarche que font tous ceux qui désirent les subir.
Selon la Caisse Nationale d’Assurance Maladie il y a eu 3 000 demandes de prise en charge pour ALD « dystrophie de genre » en 2021[4], et 462 demandes de prise en charge chirurgicale en 2020 pour un nombre global de trans déclarés en France de 9 000.
L’incidence annuelle de la trans identité déclarée tout âge confondu est donc de 0,0045 %en France (3 000/67 millions) et sa prévalence de 0,01% dont une très petite minorité concerne les jeunes. Alors pourquoi la journaliste du Monde prétend qu’on ne dispose pas de données officielles en France et cite-t-elle la prévalence des transgenres au Canada (1%) ou aux USA (0,5%), surestimant donc considérablement la réalité française actuelle ?
En 2024, beaucoup d’adolescents français sont mal dans leur peau notamment depuis les confinements, mais il n’y a toujours qu’une infime minorité d’entre eux, souvent mal informés des inconvénients des traitements qu’on leur propose, qui s’exposent aux traitements hormonaux à vie ou acceptent des interventions chirurgicales mutilantes. Et rendre cette minorité trop visible ne lui rend malheureusement pas service, bien au contraire.
Mais au-delà de l’erreur colossale du journaliste sur l’incidence des trans en France, il faut souligner ses oublis ou mensonges par omission : sur les conséquences de cette « sur représentation » des trans, des droits dérogatoires actuels des trans et des limitations récemment imposées aux traitements trans des mineurs par la très grande majorité des pays du monde.
La surreprésentation médiatique des extrémistes trans nuit à leur cause.
Les médias subventionnés, comme Le Monde, accordent aux trans une place disproportionnée[5] par rapport à leur incidence réelle, croyant que leur plus grande visibilité serait susceptible de faciliter leur inclusion[6][7][8][9].
Cette propagande pro trans s’exprime dans tous ces médias comme une véritable transmania [10]. Tout feuilleton télévisuel doit montrer des personnages LGBTQ+ pour bénéficier de la complaisance de l’Arcom[11] et des diffuseurs des chaînes. Aux USA, en 2022, GLAAD[12] comptabilisait 637 personnages LGBTQ+ à la télévision et sur les plateformes US[13] soit 11,9 % des personnages, alors que les trans n’y rassemblent qu’environ 0,5% de la population.
Cette surreprésentation considérable des trans s’accompagne de campagnes de harcèlement organisées par les extrémistes trans contre leurs opposants qu’ils traitent de TERF [14] et de manifestations violentes pour empêcher tout débat contradictoire sur la théorie du genre et les résultats à long terme des transitions de genre chez les mineurs [15][16].
La surreprésentation médiatique et la censure violente qu’exercent des extrémistes trans sur le débat démocratique nuisent en réalité beaucoup à leur communauté et constituent un des moteurs de l’augmentation des actes agressifs contre les minorités sexuelles.
En France de 2016 à 2021, le nombre de crimes ou délits anti-LGBT+ enregistrés par les services de police et de gendarmerie a doublé (+104%). L’enquête Cadre de vie et sécurité a estimé que les violences à caractère anti-LGBT+ touchent 7 000 personnes chaque année, les menaces 25 000 et les injures 160 000. En Grande-Bretagne, le « Washington Post » a rapporté que le nombre d’incidents liés à la transphobie est passé de 75 en 2013 à 428 en 2021.
« Pour vivre heureux, vivons cachés » estiment les nombreux homosexuels et trans qui n’aspirent qu’à une vie tranquille et s’estiment instrumentalisés, contre leur volonté, en « icônes » par les militants extrémistes trans.
Les conséquences des droits dérogatoires des trans.
En se victimisant, et en accusant la société de leur mal être, les extrémistes trans ont obtenu des droits dérogatoires comme la reconnaissance de leur transidentité sur simple affirmation sans devoir entreprendre un quelconque traitement pour se mettre en accord avec leur désir.
Mais aussi d’exiger de leurs camarades de classe qu’ils les appellent du prénom de leur choix tout en interdisant au professeur d’expliquer le problème du genre aux autres élèves. Cette recommandation officielle est souvent responsable de problèmes psychologiques chez ces derniers.
Les droits des femmes trans de pénétrer dans les vestiaires, les toilettes des femmes, partager leurs prisons mettent la sécurité des femmes de naissance en danger. En prison plusieurs cas de viols de femmes de naissance par des femmes trans (nées hommes et non opérées) ont été rapportés aux USA, Canada[17] et Grande Bretagne[18] et pousse ces pays à ne plus considérer pour le choix des prisons que le sexe de naissance.
Le droit de concourir dans les épreuves sportives de haut niveau contre les femmes de naissance, contraire à l’équité sportive a privé beaucoup de championnes de titres et médailles qu’elles méritaient. L’injustice des résultats observés, la fronde médiatique et les procès intentées par les femmes de naissance a finalement convaincu la plupart des fédérations sportives internationales à exclure les femmes trans des compétitions féminines pour privilégier l’équité à l’inclusivité.
Le droit des trans d’accuser de transphobie ceux qui énoncent des faits biologiques.
Un étudiant canadien a été exclu de son école puis arrêté par la police[19] pour avoir dit « il n’y a que deux sexes ». Mais là aussi l’idéologie se heurte à la réalité et le premier ministre britannique, Rishi Sunak a rappelé, au congrès du Parti conservateur du 4 octobre 2023 « Un homme est un homme et une femme est une femme… C’est juste du bon sens »« Nous ne devrions pas nous laisser intimider par la croyance que les gens peuvent avoir que le sexe de leur choix »
L’absence de données probantes que les hormones diminueraient véritablement les symptômes de dysphorie, de dépression, d’anxiété et les idées suicidaires chez les jeunes (40% des trans), qu’elles exposent à des complications médicales en particulier cardiovasculaires[20] et que les trans traités souffrent d’une mortalité double de celle de la population générale[21] a incité de nombreux pays européens pionniers des transitions de genre (Suède, Norvège, Finlande, Danemark et Angleterre), à imposer des restrictions d’âge aux traitements médicaux.
Les excès des extrémistes trans ont entraîné le vote de lois restreignant les droits des minorités sexuelles dans la très grande majorité des pays du monde et/ou interdisant les traitements trans affirmatifs chez les mineurs aux USA[22][23][24], en Russie[25] en Afrique [26]ou en Chine. En France, après le communiqué de l’Académie de médecine alertant sur les risques des traitements trans affirmatifs chez les mineurs[27], un rapport sénatorial [28] propose d’interdire tout traitement actif de transition aux mineurs suivant l’exemple des pays précédemment cités.
Il est triste de constater que Le Monde préfère diffuser des informations erronées plutôt que d’exposer plus globalement l’évolution mondiale actuelle de la question.
Les trans genres sont des victimes qu’il faut comprendre pour les aider
L’adolescence est pour beaucoup une période difficile car il faut intégrer le processus de changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très gênante et inconfortable.
Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants. Et lorsqu’un gourou internet attribue ce mal être au genre il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, ou sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance dont les formes deviennent progressivement sectaires.
Il faut savoir que la majorité des adolescents qui croient souffrir de dysphorie verront cette souffrance disparaître après leur puberté [29][30][31], et que cette dystrophie apparente exprime dans 70 à 80% des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente en particulier autisme, anxiété ou dépression, ou un vécu de traumatisme dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté.
L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.
Devant un enfant qui croit souffrir d’une dystrophie de genre « Il est très important que les parents ne réagissent pas d’une manière terriblement négative ou en portant un jugement, même s’ils ont l’impression sur le moment que c’est de la folie et que cela n’a aucun sens », conseille la psychiatre Miriam Grossman [32][33]
« Il faut lui dire que vous comprenez qu’il traverse une période difficile, que c’est quelque chose d’important pour lui, que c’est quelque chose de sérieux, et que vous allez en apprendre le plus possible à ce sujet ». Il faut faire preuve d’amour et de soutien, sans pour autant être d’accord avec ce que dit votre enfant : qu’il est du sexe opposé, ou que vous allez utiliser le nouveau nom et les nouveaux prénoms… Il est important que l’enfant et l’adulte comprennent qu’il est possible d’avoir une relation aimante même s’il y a de gros désaccords.
Le chemin pour sortir l’enfant de sa confusion sexuelle peut être long, allant de plusieurs mois à quelques années mais dans tous les cas le soutien sans faille de la famille est essentiel.
[1] Dysphorie de genre N et G Delépine fauves Editions 2023
[5] Cette infime partie de la population occupe près 30% de l’espace médiatique alors que les sujets qui méritent le débat sont minorés (système de santé est à bout de force, inflation poussant la classe moyenne dans la pauvreté et que nos dirigeants veulent nous entraîner dans la guerre en Ukraine)
[10] Dora Moutot et Marguerite Stern Transmania: Enquête sur les dérives de l’idéologie transgenre, livre d’utilité publique ». Ce livre résultat d’une enquête approfondie de plusieurs années de travail est facile et agréable à lire, nullement haineux, et extrêmement bien documenté, y compris auprès de personnes trans. La farouche censure exercée sur ce livre par la mairie de Paris et de Lyon ne fait que renforcer ses ventes !
[11] En France, l’ARCOM, Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique est chargé, par la loi, de faire appliquer une « juste représentation de la diversité de la société française »
[12] association américaine de veille médiatique œuvrant à dénoncer les discriminations et les attaques à l’encontre des personnes LGBTQ+ au sein des médias
[14] Des féministes, accusées de transphobie, ont été attaquées sur les réseaux sociaux. Au Royaume-Uni, c’est par exemple le cas de l’auteur de la saga Harry Potter, J.K. Rowling,.
[15] « il y a des villes où on ne peut plus se réunir publiquement entre lesbiennes sans se faire attaquer par des collectifs se réclamant de l’autonomie et des luttes contre les oppressions de genre. On se retrouve avec parfois 15 ou 20% de ‘lesbiennes’ de sexe masculin (sic) qui exigent que nous changions nos mots pour adapter un néo-langage orwellien »
[20] Dr Marie D’Assigny au cours du congrès Infogyn2022 « Les personnes transgenres et plus particulièrement les femmes transgenres « sont à considérer comme des personnes à haut risque, voire dans certains cas à très haut risque cardiovasculaire »
[21] JM de Blok C, Wiepjes C, Velzen DM, Mortality trends over five decades in adult transgender people receiving hormone treatment: a report from the Amsterdam cohort of gender dysphoria, The Lancet Diabetes and Endocrinoly, oct 2021, Vol 9, Issue 10, p663-670.
Les seuls combats perdus d’avance sont ceux qu’on ne livre pas !
La loi Darmanin sur les dérives sectaires voulait criminaliser tout discours critiquant le discours officiel sur les maladies et les mesures et traitements prônés par le gouvernement afin de pouvoir nous imposer plus facilement des mesures supprimant nos libertés ou des traitements peu efficaces sous prétexte sanitaire.
L’article 4 prévoyait ainsi :
« Est punie d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende la provocation à abandonner ou à s’abstenir de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique »… « Lorsque la provocation prévue aux deux premiers alinéas a été suivie d’effets, les peines sont portées à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende. »
Devant les risques d’atteinte à la liberté d’expression évoqués par le Conseil d’État, les sénateurs ont fortement amendé la première version du texte1 que les députés de la majorité ont rétabli immédiatement par un vote obtenu dans des conditions discutables. Heureusement les pétitions et innombrables lettres adressées aux élus ont finalement convaincu ceux-ci de la nécessité de préserver la liberté scientifique et les médecins et chercheurs donneurs d’alerte, et de réécrire le texte en un article devenu « 12 ».
Cette victoire montre une fois de plus que le combat paie ainsi que l’expose l’analyse de juristes 2 transcrite ci-dessous dans son intégralité.
« Bref commentaire de l’ex-article 4 devenu article 12 relatif au délit de provocation à l’abandon/abstention de suivre un traitement médical thérapeutique ou prophylactique présenté comme bénéfique pour la santé en l’état des connaissances médicales ».
L’article 12, désormais en vigueur dans la loi n° 2024-420 du 10 mai 2024 visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires et à améliorer l’accompagnement des victimes, qui aurait pu être réprimé avec les dispositions existantes du Code pénal, vient donc créer un nouveau délit, plus précis, et spécifique aux dérives sectaires.
Initialement, le projet de la majorité et de la secrétaire d’État à la citoyenneté et à la Ville, Sabrina Agresti-Roubache, était d’amalgamer le complotisme (très largement entendu jusqu’à l’esprit critique) aux dérives sectaires et de le réprimer de la même façon, profitant de la difficulté de délimiter la frontière entre la mise en danger d’une personne par un gourou et la liberté d’expression d’un thérapeute. Les dérives sectaires constituaient un prétexte habile pour créer, dans une optique de contrôle de la parole, un délit nouveau à même de faire condamner toute forme d’expression qui serait sortie ou qui serait allée à l’encontre du narratif scientifique officiel dans l’optique d’une future pandémie. Ainsi, sous prétexte de protection des citoyens, on risquait d’attenter aux libertés.
Il faut dire que la rédaction initiale de ce nouveau délit était très maladroite, notamment avec sa formule « en l’état des connaissances médicales » qui a fait couler beaucoup d’encre. En effet, ce n’est pas au juge de déterminer « l’état de la science » en matière de médecine, ni au législateur de permettre au gouvernement et au juge de déterminer un standard scientifique, encore moins de fixer la science, qui est évolutive par définition et peut soulever de vives controverses selon les sujets. Si cet « état de la science » était choquant dans la version initiale au regard de la liberté d’opinion et d’expression, il devient — à défaut de le supprimer — plus logique et cohérent dans la version finale promulguée, puisque cet « état de la science » tel qu’il est fixé à un moment donné d’appréciation d’une emprise sectaire effective, permet justement au droit de qualifier et de venir saisir cette emprise.
En toute hypothèse, il est toujours dangereux de déléguer au scientifique la responsabilité de déterminer une partie de l’état du droit et d’imposer au juge de faire de la science ou de s’improviser médecin. Ce texte revêtait un aspect fortement téléologique et poursuivait un objectif dissimulé. Le Conseil d’État avait rendu un avis frileux sur le projet et avait proposé de supprimer ce délit. Les parlementaires ont donc bien senti la manœuvre maligne du gouvernement — tant sur le fond que sur la forme — et la séparation des pouvoirs a joué son rôle — ce dont il faut se féliciter en l’espèce — pour « retirer le venin initial de la loi ».
Rappelons qu’après que la commission des lois du Sénat l’eut supprimé, cet article 4 a été rétabli en commission à l’Assemblée qui l’a rejeté en séance à 8 voix près. Il a été ensuite réintroduit et voté in extremis dans le cadre de la demande d’une nouvelle délibération nocturne. La Commission mixte paritaire n’ayant pu mettre d’accord les chambres, le gouvernement a finalement donné le dernier mot à l’Assemblée qui avait voté l’article, en vertu de l’article 45, alinéa 4 de la Constitution.
Nous sommes donc partis d’une loi utilisant le prétexte d’un nouveau délit sectaire pour réprimer tout lanceur d’alerte en matière scientifique et médicale, à une loi ramenée par le législateur, à son objectif initial : empêcher les dérives sectaires — et elles seules. Le travail législatif a donc permis de venir « verrouiller » une disposition particulièrement équivoque en la limitant à l’objet spécifique du texte qui lui servait de support. Le législateur a donc cantonné les dispositions proposées aux seules et strictes emprises de nature sectaire réelles, en venant tout simplement préciser l’article 4 initial — devenu article 12 — de quelques amendements. Et c’est cette précision qui a permis de rendre ce texte moins dangereux pour les libertés fondamentales (garanties par la Constitution), notamment la liberté d’expression, liberté d’opinion et de communication, au droit au respect de la vie privée et à l’indépendance des enseignants-chercheurs.
En effet, pour retirer le venin initial du texte, paradoxalement rien n’en a vraiment été retiré. Au contraire, le législateur est surtout venu ajouter des dispositions. Trois ajouts légistiques ont permis d’annihiler la finalité première de ce texte : D’abord, le texte initial ne précisait pas comment pouvaient se caractériser la « provocation » à l’abstention/abandon de suivre un traitement médical. Qu’à cela ne tienne, le législateur est venu apporter ces précisions nécessaires à un délit grave afin que les autorités administratives puis le juge soient mieux guidés dans sa mise en œuvre répressive — et surtout, que ce délit ne soit pas suffisamment flou pour donner à un gouvernement un jour le prétexte abusif de poursuites vexatoires à l’encontre d’un potentiel lanceur d’alerte ou même d’une personne qui aurait pu constater ou critiquer un peu trop vite au goût de cet exécutif, les effets néfastes d’un médicament… Mais surtout, ces ajouts ont levé l’épée de Damoclès que la formule « en l’état des connaissances médicales » avait suspendue sur le travail des médecins-cliniciens/chercheurs en médecine (puisque l’emploi du terme « médical » montre que ce délit ne visait pas l’intégralité des scientifiques, mais uniquement ceux ayant un lien au monde médical, révélant ainsi, au prétexte de lutter contre les dérives sectaires, le besoin du gouvernement de contrôler totalement ce secteur, déjà fortement administré). Rassurons donc les chercheurs du domaine médical et clinicien : en l’état actuel du droit, un médecin-clinicien/chercheur qui publie ses résultats ou analyses scientifiquement démontrés et/ou qui commente scientifiquement une étude publiée, dans un sens ou dans un autre, ne pourra en aucun cas constituer une « provocation » à l’abandon/abstention d’un soin ou d’un traitement.
Nous allons ici expliquer précisément pourquoi. L’honneur est sauf, le bon sens aussi : nos scientifiques gardent donc, fort heureusement, leur liberté d’expression et les médecins cliniciens et chercheurs dans le domaine médical ne constituent pas une sous-catégorie de citoyens, que ce délit serait venu amputer de leur liberté d’expression par rapport à l’ensemble des autres chercheurs — et constituant par la même une discrimination inacceptable dans le domaine de la recherche scientifique. Il faut donc se féliciter de la précision apportée par les parlementaires pour verrouiller l’article, car on se demande comment la version initiale aurait pu passer le contrôle du Conseil constitutionnel avec une telle rupture d’égalité au regard du principe de l’indépendance des enseignants-chercheurs.
Désormais, il faudra donc réunir trois éléments constitutifs cumulatifs pour commettre l’infraction :
1. Elle s’appliquera uniquement sur une personne atteinte d’une pathologie. Il faudra établir une pathologie initiale et déterminer précisément cette pathologie.
2. Il faudra des « pressions » ou des « manœuvres » ;
3. Mais surtout, il faudra que ces pressions ou ces manœuvres soient « réitérées », autrement dit, répétées. Une simple demande ou une intervention unique ne suffira donc pas à qualifier le délit. Ce qui signifie que le fait d’exprimer ses doutes dans un livre ou dans un article de presse sur un traitement ou une mesure d’ordre prophylactique décidée par un gouvernement ne rentrera pas dans la caractérisation de ce délit : en effet, il n’y a pas de manœuvres, ni de pressions sur une personne, encore moins réitérées. Pour des raisons de sécurité juridique au regard du risque pénal qui peut devenir fort en certaines périodes « troubles », nous recommandons néanmoins de mentionner lors de l’expression de ses doutes, que de tels doutent n’engagent personne et que le point de vue est personnel, ce qui permettra d’exclure tout élément intentionnel de la pression ou manœuvre.
Ensuite, le législateur est venu ajouter une nouvelle précision relative à cette « provocation » à l’abandon/abstention d’un traitement : si les circonstances de la commission « permettent d’établir la volonté libre et éclairée de la personne, eu égard notamment à la délivrance d’une information claire et complète quant aux conséquences pour la santé », alors, le délit n’est plus constitué. On voit là la recherche de précision du législateur : l’expression claire du consentement libre et éclairé exclut par définition toute emprise. Il démontre une volonté, une intention excluant toute entreprise de domination ou de soumission psychologique. Et la meilleure façon de démontrer que l’on n’est pas dans un schéma d’emprise de type sectaire — et donc d’écarter l’application de ce délit — consiste donc en une démarche de transparence totale, à savoir une « information claire et complète quant aux conséquences pour la santé ». En effet, les manœuvres d’emprises, notamment sectaires, s’appuient souvent sur une information parcellaire, lacunaire ou précaire, voire carrément fausse. Une telle précision est ainsi à saluer en ce qu’elle se focalise sur une lutte efficace et réelle contre toute forme de dérive sectaire, plutôt que de permettre de restreindre les libertés fondamentales des personnes qui exerceraient leur libre esprit critique en toute bonne foi.
Ainsi, le simple conseil bienveillant et de bonne foi à un proche ne peut plus relever de ce texte, car l’élément intentionnel visant à tromper ou dissimuler doit être rapporté pour caractériser le délit. Plus encore, le législateur ne manque pas de venir rappeler que toutes formes de sujétions psychologiques ou physiques qui seraient établies ne manqueraient pas d’opérer résurgence des dispositions du texte. Ces sujétions sont définies plus loin dans le Code pénal comme des « pressions graves ou réitérées ou de techniques propres à altérer son jugement et ayant pour effet de causer une altération grave de sa santé physique ou mentale ou de conduire cette personne à un acte ou à une abstention qui lui sont gravement préjudiciables ». Le législateur a donc eu à cœur de mettre le texte à promulguer en cohérence avec le reste du Code pénal. Ici encore, il faut saluer cette recherche de mise en cohérence, d’ordre, de logique et d’intelligibilité générale de notre système juridique. La première rédaction, dans son but initial, aurait finalement pu conduire à de nombreuses incompréhensions et incertitudes, aux limites de la mise en cause du principe de sûreté — à savoir le droit de ne pas être arrêté arbitrairement (art. 7 DDHC) pour toutes sortes d’expressions légitimes au regard d’une doxa gouvernementale soudainement établie ou d’un état de la science parfois arbitrairement déterminé.
Enfin, afin d’être sûr de retirer tout le venin de la disposition et qu’elle ne puisse jamais servir aux fins initiales pour lesquelles elle était prévue, le législateur est venu empêcher son application aux lanceurs d’alertes. Bien entendu, il s’agit de l’hypothèse du lanceur d’alerte tel que défini et reconnu par la loi dite « Sapin 2 » relative à la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique du 9 décembre 2016, dans les articles 6 à 16 de son Chapitre II qui a, pour la première fois en France, introduit un statut du lanceur d’alerte et des dispositions relatives à sa protection. La définition du lanceur d’alerte (art. 6) devient dès lors fondamentale pour comprendre la limite du délit de provocation à l’abandon/abstention d’un traitement. Au sens de la loi Sapin 2, un lanceur d’alerte est « une personne physique qui révèle ou signale, de manière désintéressée et de bonne foi, un crime ou un délit, une violation grave et manifeste d’un engagement international régulièrement ratifié ou approuvé par la France, d’un acte unilatéral d’une organisation internationale pris sur le fondement d’un tel engagement, de la loi ou du règlement, ou une menace ou un préjudice graves pour l’intérêt général, dont elle a eu personnellement connaissance ».
Le lanceur d’alerte, ainsi exclu de ce nouveau délit, se définit donc par trois critères cumulatifs : 1. Il signale, au regard de ses connaissances, une atteinte grave à la loi ou au droit international ou un préjudice grave à l’intérêt général ; 2. Il opère ce signalement de façon désintéressée ET de bonne foi ; 3. Cette révélation ou ce signalement n’est pas couvert par le secret de la défense nationale, le secret médical ou le secret professionnel entre l’avocat et son client. Ainsi, dès lors que ces trois critères sont réunis, il ne peut plus y avoir de provocation à l’abandon/abstention d’un traitement. * * * L’on voit bien que la version finale permet de préserver l’État de droit avec le respect de nos libertés les plus fondamentales, mais aussi la cohérence de notre ordre public. Les précisions légistiques ou de rédaction apportées par la phase parlementaire de l’itinéraire législatif, ont permis d’éviter de tomber dans un arbitraire particulièrement préjudiciable au rôle du juge, mais aussi — et surtout — au rôle du scientifique dans la société.
La remise en cohérence de ce texte permet de montrer le rôle protecteur de l’État de droit face à tout risque d’arbitraire, mais aussi l’importance de la séparation des pouvoirs (article 16 DDHC) et du rôle parlementaire lorsqu’il apparaît que l’exécutif se trompe ou pire, que sa vision de l’intérêt général puisse ne pas toujours être motivé par les objectifs les plus louables au regard de la préservation des libertés. La Constitution a donc joué son rôle définitoire de garde-fou des décisions liberticides des gouvernants dans l’intérêt des gouvernés et a permis aux universités et à la recherche de conserver leur indépendance et la liberté inhérente à toute forme de progrès.
G. H., Professeur de droit public à l’université, J.-L. D., Juriste, Me J. — P. JOSEPH, Avocat.
Continuons la lutte pour le respect de nos libertés fondamentales si durement conquises par nos ancêtres. Vivons dans le respect de leur mémoire et pour l’avenir de nos enfants. Vivons comme le rappelait si élégammentVictor HUGO en 1853 dans Les Châtiments3 :
Ceux qui vivent ce sont ceux qui luttent Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front, Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime, Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime, Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour, Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. C’est le prophète saint prosterné devant l’arche, C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche, Ceux dont le cœur est bon, ceux dont les jours sont pleins. Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains. Car de son vague ennui le néant les enivre, Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre. Inutiles, épars, ils traînent ici-bas Le sombre accablement d’être en ne pensant pas. Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule. Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule, Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non, N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ; Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère, Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère, Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus, Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus. Ils sont les passants froids sans but, sans nœud, sans âge ; Le bas du genre humain qui s’écroule en nuage ; Ceux qu’on ne connaît pas, ceux qu’on ne compte pas, Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas. L’ombre obscure autour d’eux se prolonge et recule Ils n’ont du plein midi qu’un lointain crépuscule, Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit, Ils errent près du bord sinistre de la nuit. Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière, Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l’on va, Rire de Jupiter sans croire à Jéhovah, Regarder sans respect l’astre, la fleur, la femme, Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l’âme, Pour de vains résultats faire de vains efforts, N’attendre rien d’en haut ! ciel ! oublier les morts ! Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères, Fiers, puissants, ou cachés dans d’immondes repaires, Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés Et j’aimerais mieux être, ô fourmis des cités, Tourbe, foule, hommes faux, cœurs morts, races déchues, Un arbre dans les bois qu’une âme en vos cohues !
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2022/11/delphes.jpg270268Delépinehttps://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpgDelépine2024-05-23 12:28:442024-05-23 12:28:44l’article 4 sur censure des médecins retoqué en article 12