édition automne 2025
LE TRAITEMENT DU CANCER NE DEVRAIT PAS ETRE UN BUSINESS
G ET N Delépine page 170 à 180 publié sur la revue de philosophie DOGMA
Dogma.lu – ISSN 2726-6818 | DOI.ORG/10.46805/DOGMA
édition automne 2025
LE TRAITEMENT DU CANCER NE DEVRAIT PAS ETRE UN BUSINESS
G ET N Delépine page 170 à 180 publié sur la revue de philosophie DOGMA
Dogma.lu – ISSN 2726-6818 | DOI.ORG/10.46805/DOGMA
Par le dr G Delépine chirurgien cancérologue et statisticien
Jadis l’association Cochrane constituait le modèle d’une organisation dont les macroanalyses rigoureuses résumaient objectivement l’état des connaissances en médecine. Ses conclusions contredisaient fréquemment les mensonges de la propagande de Gavi et de Bill Gates. La Fondation Bill Gates a alors octroyé un “don” de 1,15 million de dollars à l’association [1] qui a ensuite exclu Peter Gøtzsche considéré comme trop critique[2]. Et depuis ce don les publications de Cochrane se plient aux désirs de Gates comme une de ses dernières macroanalyses prétendant que « le vaccin contre le HPV est très efficace pour prévenir le cancer du col de l’utérus et ne s’accompagne pas d’effets secondaires graves »[3].
La fondation Gavi ne se limite pas dans l’énormité ses mensonges[4] puisqu’elle proclame sur France 24[5] , Libération[6], le Figaro [7]ou par Luc Blanchot[8] que « le vaccin HPV a sauvé plus d’un million de vies dans le monde » sans préciser ni ses sources ni comment ce chiffre a été établi.
Il est donc à nouveau nécessaire de rappeler la réalité des résultats déplorables de ce vaccin dans le monde réel.
En 2025, absolument rien ne prouve que ce vaccin ait évité un seul cancer
Aucun essai randomisé n’a démontré la moindre réduction d’incidence de cancer du col chez les vaccinées; au contraire, lors des essais pivots, ceux qui ont permis leur mise sur le marché, les femmes vaccinées tardivement souffraient d’une augmentation des lésions précancéreuses. Pour prétendre le contraire, les examinateurs les ont exclus de l’analyse violant ainsi totalement le principe de l’essai randomisé et l’honnêteté de leur conclusion.
19 ans après sa mise sur le marché de très nombreuses publications d’auteurs liés à l’industrie pharmaceutique ou aux organismes chargés de la vaccination répètent que la vaccination préviendrait les cancers, mais leur examen montre qu’il s’agit non pas de données observées dans le monde réel sur des groupes à risque [9] mais sur des groupes non exposés ou de rêve[10] issus de simples estimations tirées de simulations biaisées[11] par des hypothèses fausses.
L’invraisemblable mensonge du sauvetage de 17 vies pour 1000 vaccinées !
Dans son communiqué, Gavi prétend que la vaccination anti HPV permettrait d’éviter 17,4 décès pour 1 000 filles vaccinées. Cette affirmation est totalement incohérente avec les données officielles.
Dans le monde, la durée moyenne de la vie tourne autour de 70 ans avec un taux de mortalité annuelle du cancer du col proche de 2/100 000 [12] [13] [14]. Sur la totalité de la vie on peut donc estimer le risque de décès par cancer du col à 1,4 pour 1000 femmes [15] soit 12 fois moins que ce que Gavi proclame pouvoir prévenir par le vaccin (17/1000).
En Afrique, continent qui souffre le plus de ce cancer, les principales causes de mortalité sont [16] le paludisme, le VIH/SIDA, les Infections des voies respiratoires, les maladies diarrhéiques, les affections périnatales, les maladies cardiovasculaires, la tuberculose, les cardiopathies ischémiques, la rougeole et les accidents de la route. Seulement 20% des décès sont dus aux cancers[17] dont environ 20% aux cancers du col de l’utérus[18] (soit 4% de la mortalité globale). En 2022, environ 100 000 cancers invasifs du col utérin ont été enregistrés et près de 76 000 en sont mortes [19] dans les 47 États africains dont la population comptait 700 millions de femmes, soit 1/10000 femmes. Pour 60 ans de longévité moyenne la mortalité vie entière peut être estimée à 6/1000, soit trois fois moins que ce que Gavi prétend pouvoir prévenir par le vaccin.
Comment un vaccin, même s’il était totalement efficace, pourrait-il prévenir 3 à 12 fois plus de morts que la mortalité du cancer qu’il est supposé combattre ?
Gavi s’inspire apparemment des principes de Joseph Goebbels (ministre de la propagande d’Adolf Hitler) « un mensonge, plus c’est gros, plus ça passe » “un mensonge répété mille fois se transforme en vérité”.
La désinformation qu’entretient Gavi est entretenue par les médias qui diffusent toujours les communiqués de l’industrie pharmaceutique sans jamais vérifier la réalité des données officielles violant ainsi grossièrement l’éthique journalistique résumé dans leur charte[20].
Les vaccins anti-papillomavirus ont été incapables de prévenir le cancer
En l’absence d’essais randomisés probants, l’estimation de l’effet de ces vaccins peut se mesurer sur l’évolution d’incidence des cancers du col décrite dans les registres des cancers des pays qui ont imposé la vaccination. Ces registres sont tenus par des fonctionnaires indépendants de l’industrie pharmaceutique.
Toutes les données publiées de ces registres montrent que le dépistage cytologique a été partout suivi d’une baisse d’incidence du cancer invasif du col de 30% à 70%. Et depuis la vaccination, l’incidence globale stagne et même augmente souvent dans le groupe des vaccinées arrivées à l’âge du cancer du col.
En Australie, Le dépistage cytologique institué en 1991 a été suivi d’une baisse d’incidence de près de 50% (de 13 en 1991 à 7 en 2006).

Mais l’instauration d’une vaccination scolaire à 12-13 ans et en rattrapage jusqu’à 25 ans[21] il y a déjà 19 ans n’a pas permis de diminuer l’incidence sur l’ensemble de la population. Elle a même augmenté dans le groupe témoin des vaccinées arrivées à l’âge du cancer (les plus de 25 ans):

Dans le groupe des vaccinées tardives (qui avaient entre 13 et 25 ans lors de la vaccination Gardasil et 30-42 ans en 2023), l’injection a été suivie d’une augmentation d’incidence encore plus forte (50%).

Cette augmentation d’incidence dans les groupes vaccinés arrivés à l’âge du cancer explique peut-être en partie la diminution progressive de la baisse du taux de vaccination avant l’âge de 15 ans observée en Australie depuis 2020. L’augmentation d’incidence dans les groupes vaccinés est d’autant plus surprenante que durant cette période les femmes plus âgées, non concernées par les vaccinations, ont vu leur risque de cancer diminuer fortement grâce aux campagnes de dépistage : -30% (5,6 à 4) pour les 60-64 ans, -20% (6,5 à 5,1) pour les 65-69 ans et -28% (5,3 à 3,8) pour les 70-74 ans.
En 2024 l’agence nationale australienne a estimé le nombre de nouveaux cancers du col à 1030 (soit une augmentation de près de 33% du chiffre d’avant la vaccination) et son incidence à 7,1/100000[22] (soit 15% de plus qu’en France peu vaccinée). Comment peut-on croire à l’éradication prochaine du cancer que promettent constamment les avocats du Gardasil dans tous les médias[23] ?
La Grande-Bretagne a instauré la vaccination scolaire au Gardasil pour les filles dès 2007. 18 ans plus tard l’incidence du cancer du col a augmenté dans le groupe témoin des vaccinées (25-34 ans) alors qu’il continue à baisser chez les femmes de plus de 40 ans (non vaccinées).

Cette augmentation d’incidence chez les vaccinées rend très incertain la promesse d’éradication prochaine de cette maladie claironnée par les chantres du vaccin[24].
En Finlande, le dépistage organisé du cancer du col de l’utérus en cours depuis plus de 30 ans a entraîné à une diminution de 70 à 80 % de l’incidence de ce cancer, ajustée selon l’âge, ainsi qu’à une réduction de la mortalité. Mais l’échec du Gardasil contre le cancer est là aussi constaté.
Dans le groupe le plus vacciné arrivé à l’âge du cancer (les 25-34 ans), l’incidence du cancer du col a augmenté de plus de 70%. (de 4,5 à 8)
Au Danemark
La vaccination de plus de 85% des jeunes filles a été suivie par une augmentation de 8% de l’incidence des cancers du col de l’utérus, alors qu’elle a diminué de 8% chez les femmes de plus de 40 ans (non vaccinées).

L’inefficacité du Gardasil à prévenir le cancer invasif du col de l’utérus a aussi été observée en Norvège

Au Canada
la vaccination par Gardasil est également suivi par l’augmentation d’incidence le cancer du col

Cette stabilisation ou augmentation d’incidence des cancers invasifs dans les pays qui ont instauré une large vaccination par Gardasil s’oppose à la baisse régulière de l’incidence des cancers du col en France où les responsables déplorent pourtant en permanence notre faible taux de vaccination.
Dans notre pays peu vacciné, le cancer du col est devenu une maladie rare contrairement aux pays très vaccinés que nos dirigeants citent en exemple ! Et si on accepte la nouvelle définition d’éradication que l’OMS prône nous l’aurions même éradiqué !

Mais il est vrai que pour les affidés de big pharma et leurs actionnaires la seule chose qui importe, c’est de vacciner tout le monde quel qu’en soit les résultats cliniques.
Le Gardasil n’a aucun intérêt pour les garçons
Pour doubler le marché du Gardasil, la vaccination a été promue chez les garçons sous prétexte de prévenir les cancers du canal anal et de la gorge.

Mais en France le cancer du canal anal très rare chez les hommes pour lesquels il ne constitue pas un problème de santé publique. En 2018, moins de 400 cas ont été recensés chez l’homme à comparer aux fardeaux du cancer de la prostate (59 885 nouveaux cas en 2023) ou du poumon (33 438 hommes en 2023).
De plus, le cancer anal s’observe quasi uniquement chez les homosexuels passifs et chez les immunodéprimés. La pratique du sexe anal passif constitue le facteur causal le plus important et explique en partie le surrisque constant des femmes par rapport aux hommes hétérosexuels (risque multiplié par 3 à 4), et le risque 60 à 90 fois plus élevé des homosexuels masculins passifs avec une incidence du cancer anal de 95/100000 culminant même à 130/100000 chez ceux qui sont en plus porteurs du virus HIV. Pour un hétérosexuel mâle non immunodéprimé le risque de cancer anal est quasiment nul. Les malades porteurs de greffe d’organe prenant des traitements immunodépresseurs souffrent d’une incidence du cancer anal 5 fois plus élevée que la population globale, taux proche de celui des hétérosexuels infectés par le virus du sida.
De plus, il n’est pas démontré que le Gardasil permette de prévenir ce cancer.
Les relevés des registres nationaux des cancers montrent depuis la vaccination scolaire une augmentation de l’incidence des cancers anaux plus importante chez les filles pourtant vaccinées que chez les garçons.
Gavi et Cochrane mentent en prétendant que vaccination par Gardasil est sans risque [25]
Le vendredi 27 octobre 2023, au collège Saint-Dominique à Saint-Herblain, près de Nantes, un élève de 5ᵉ est mort après avoir reçu le vaccin Gardasil lors de la grande campagne de vaccination contre le HPV dans les collèges de France voulue par le président Macron. L ’Agence régionale de santé s’était empressée d’affirmer que le vaccin n’était pas responsable et avait rejeté tout dysfonctionnement dans l’organisation de la campagne de vaccination.
Pourtant personne ne peut nier que cet enfant, en parfaite bonne santé avant l’injection, est mort de la vaccination scolaire. Mais, comme d’habitude, la justice n’a pas mis en cause la responsabilité de l’état dans l’indication de la vaccination, mais seulement le lampiste (médecin) qui se retrouve mis en examen pour homicide involontaire.
Ce décès après injection de Gardasil n’est malheureusement pas exceptionnel.
Aux USA selon le Vaccine Adverse Events Reporting System (VAERS), plus de 400 morts ont été rapportées après la vaccination Gardasil [26].
Ces décès sont la raison de nombreuses plaintes aux USA[27] survenus après vaccination Gardasil rappellent que, lors des essais cliniques qui ont précédé l’autorisation de mise sur le marché, la mortalité des vaccinées s’élevait à 8.5/10,000, soit près du double du taux des femmes des femmes de 15-24 ans de la population de cet âge. Mais cela a été considéré comme une « coïncidence » par les laboratoires et l’agence américaine FDA.
La revue critique de ces essais confirme la mortalité plus importante des vaccinées de plus de 25 ans dont la mortalité était 2.36 fois plus élevée que dans le groupe placebo. “When all the deaths among mid-adult women enrolled in the three trials are pooled, a higher case fatality rate was observed among those who received HPV vaccine compared to those who received placebo.” [28]
Mais l’Agence nationale de sécurité du médicament prétend que la mortalité du Gardasil épargne les Français (comme l’agence chargée de la protection nucléaire avait affirmé que le nuage de Tchernobyl avait épargné la France).
La vaccination par Gardasil expose à de nombreuses autres complications.
Selon le National Vaccine Information Center, plusieurs dizaines de milliers de complications ont été rapportées après la vaccination Gardasil. La liste des accidents possibles est d’ailleurs détaillée dans les publications officielles du CDC [29]
et les publications du The National Network for Immunization[30].
Certaines complications très fréquentes sont bénignes et transitoires comme les douleurs lors de l’injection, un œdème, un gonflement, une fièvre, une toux, un malaise, l’urticaire, une lymphadénopathie, des douleurs épigastriques, une nasopharyngite, des maux de tête ou des nausées parfois accompagnées de diarrhée ou de vomissements.
Certaines sont plus sévères comme les arthralgies, les arthrites, les anémies hémolytiques immunes, la pancréatite, l’hypothyroïdie, les syncopes, les contractures, une infection respiratoire, une gastro entérite, une appendicite, une infection urinaire, un syndrome postural orthostatique, un purpura thrombocytopénique, le lupus érythémateux, la myalgie, l’insuffisance ovarienne précoce, l’infertilité…
Les complications les plus graves, heureusement très rares, comme le syndrome de Guillain Barre, la myélite transverse, l’encéphalite progressive, l’embolie pulmonaire, les bronchospasmes ou un accident anaphylactique peuvent mettre en jeu le pronostic vital, ce qui est intolérable pour un traitement possiblement préventif d’une maladie qui bénéficie déjà d’une prévention très efficace et parfaitement sans risque (le dépistage cytologique).
Selon les chiffres de la notice US d’emballage du Gardasil, les femmes nord-américaines sont 100 fois plus susceptibles de souffrir d’un événement grave après la vaccination avec Gardasil que de développer un cancer du col de l’utérus. En particulier le risque de contracter une maladie auto-immune liée au Gardasil, même si le vaccin était efficace, est largement supérieur à celui d’éviter un décès par cancer du col de l’utérus.
Gavi, Cochrane depuis son rachat par Gates, l’agence française du médicament et les médias dominantes mentent-ils sciemment, ignorent-ils l’anglais de la notice américaine du Gardasil ou oublient-ils seulement les informations du CDC qui les gênent pour affirmer que le « Gardasil est sur » ?
Le médecin qui vaccine par Gardasil s’expose à des poursuites judiciaires
La mise en examen du médecin français qui a injecté le Gardasil mortel à l’enfant de Nantes risque de se reproduire au prochain accident vaccinal car la cour de justice européenne a récemment considéré que « les médecins sont les seuls responsables des conséquences des injections car ils sont libres de les pratiquer, de les déconseiller ou de refuser de les faire ».
La Cour a même précisé que « l’autorisation de mise sur le maché délivrée par l’Agence Européenne des médicaments n’entraîne aucune obligation pour les médecins de prescrire et d’administrer lesdits vaccins à leurs patients».
Les médecins et autres praticiens susceptibles d’injecter le Gardasil doivent donc être particulièrement vigilants, quant à la qualité et l’exhaustivité des informations transmises aux patients concernant les risques des vaccins et les démarches à suivre en cas d’effets indésirables suspectés. Même lors d’une campagne officielle organisée à l’école, leur responsabilité peut être engagée.
En plus d’être inefficace et dangereux le Gardasil coûte un pognon de dingue
En France, le vaccin antigrippal coute 6 à 11 €, l’anti-covid Sanofi 7,56 €, et le vaccin Infanrix Tetra® 14,63 €. Une dose de Gardasil est commercialisée au prix de 116,83 €. Record absolu des prix pour un vaccin. Selon l’âge du vacciné, 2 ou 3 doses seraient indiquées. En tenant compte des consultations médicales nécessaires, la vaccination anti-VPH d’un adulte revient à 500 € et celle d’un adolescent à environ 350 €.
Le coût de fabrication d’une dose de Gardasil est estimé à moins de 1 dollar dans l’étude très documentée de Chaevia Clendinen [31], qui précise que « les coûts de fabrication du Gardasil vendu à la Gavi et aux pays en développement se situent entre 0,48 et 0,59 $ par dose. »
Entre 2006 et 2015, Merck a engrangé près de 14 milliards de dollars pour ses ventes de Gardasil, puis celles-ci se sont stabilisées à 5-6 milliards annuels, pour atteindre près de 40 milliards de dollars depuis sa mise sur le marché. Selon certaines estimations, la taille du marché du Gardasil a été estimée à 46 milliards d’USD en 2023. Cette manne financière colossale motive fortement les actionnaires de Merck à subventionner sa propagande et donne à cette société des moyens considérables pour convaincre les dirigeants politiques et leurs conseillers de promouvoir le Gardasil.
Aux USA, avec 76 millions d’enfants vaccinés pour un coût moyen de 420 dollars pour la série de trois doses, sauver une vie américaine du cancer du col de l’utérus coûterait environ 18,3 millions de dollars. En comparaison, la valeur d’une vie humaine, selon le Programme national d’indemnisation des victimes de vaccins du ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS), est de 250000 dollars, montant maximal que le programme gouvernemental accorde en cas de décès lié à un vaccin.
En France la vaccination d’une classe d’âge reviendrait à près de 300 millions d’euros, soit, dans l’hypothèse invraisemblable d’une efficacité absolue, pour prévenir chaque année 1000 morts, un cout unitaire de vie sauvée de 300 000 euros démentant totalement le plaidoyer publicitaire publié par Santé Publique France en 2019.
En cette période d’état catastrophique de nos finances et de nos hôpitaux, envisager de consacrer une telle somme au Gardasil à la balance avantage risque aussi défavorable est totalement scandaleux.
[1] https://regisliber.wordpress.com/2020/05/14/pourquoi-la-fondation-gates-a-t-elle-rachete-cochrane/
[2] Peter Gotzsche, celui par qui la controverse arrive
[3] Gabriela Galvin Vaccin HPV : le risque de cancer du col chute, effets secondaires minimes, selon une vaste revue Euronews 24/11/2025
[4] https://www.gavi.org/fr/actualites/media-room/vaccin-contre-cancer-col-uterus-sauve-plus-dun-million-vies
[5] https://www.france24.com/fr/sant%C3%A9/20251116-cancer-col-uterus-vaccin-hpv-papillomavirus-sauve-un-million-de-vies-dans-pays-faible-revenus-gavi-deces
[6] ttps://www.liberation.fr/societe/sante/papillomavirus-plus-dun-million-de-vies-sauvees-grace-a-la-vaccination-dans-les-pays-pauvres-20251117_MU7Y5ILXCRHOJAQNA6RUGSTAHU/
[7] https://sante.lefigaro.fr/cancer-du-col-de-l-uterus-une-nouvelle-etude-de-reference-confirme-l-interet-du-vaccin-anti-hpv-20251124
[8]Cancer du col de l’utérus : le vaccin HPV a sauvé plus d’un million de vies dans le monde 18/11/2025
[9] Comme un article suédois récent qui se base sur des filles de dix à trente ans alors qu’on observe habituellement ce cancer qu’à partir de 25 ans
[10] https://www.courrierinternational.com/article/vaccination-laustralie-reve-deradiquer-le-cancer-du-col-de-luterus
[11]https://www.gyneco-online.com/gynecologie/elimination-du-cancer-du-col-en-australie-une-projection-pour-lavenir
[12] Boyle P, Ferlay J. Cancer incidence and mortality in Europe, 2004. Ann Oncol 2005 Mar;16(3):481-8.
[13] Ferlay J, Bray F, Sankila R, Parkin DM. EUCAN: Cancer Incidence, Mortality and Prevalence in the European Union 1998. 1999. IARC CancerBase No.4, version 5.0. Lyon: IARC Press
[14] Remontet L, Esteve J, Bouvier AM, Grosclaude P, Launoy G, Menegoz F, et al. Cancer incidence and mortality in France over the period 1978-2000. Rev Epidemiol Sante Publique 2003 Feb;51(1 Pt 1):3-30
[15] https://www.donneesmondiales.com/esperance-vie.php#google_vignette
[16] Читать дальше: https://globometer.com/mortalite-deces-afrique.php
[17] https://www.insee.fr/fr/statistiques/2385258
[18] J.-C. Kajimina Katumbayi Caractéristiques épidémiologiques et histopathologiques de 1280 cancers du col utérin à Kinshasa https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2468718921001860
[19] https://www.trtafrika.com/francais/article/18260132
[20]https://www.snj.fr/charte-dethique-professionnelle-des-journalistes/94
[21] https://www.health.gov.au/topics/immunisation/vaccines/human-papillomavirus-hpv-immunisation-service
[22] https://hpvcentre.net/statistics/reports/AUS_FS.pdf
[23]https://www.rtl.fr/actu/sante/papillomavirus-l-australie-en-passe-d-eradiquer-le-cancer-du-col-de-l-uterus-7794956907
[24] NHS England promises to eliminate cervical cancer by 2040 https://www.bbc.com/news/health-67420138
[25] Martínez-Lavín M, Amezcua-Guerra L. Serious adverse events after HPV vaccination: a critical review of randomized trials and post-marketing case series. Clin Rheumatol. 2017 Oct;36(10):2169-2178.
[26] https://vaers.hhs.gov/eSubDownload/index.jsp?fn=2025VAERSData.zip.
[27] https://www.wisnerbaum.com/prescription-drugs/gardasil-lawsuit/gardasil-deaths/
[28] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6494566/pdf/CD009069.pdf
[29] Human Papillomavirus (HPV) Vaccine Safety 6 3 2025 https://www.cdc.gov/vaccine-safety/vaccines/hpv.html
[30] https://immunizationinfo.com/gardasil-vaccine/
[31] haevia Clendinen, Yapei Zhang, Rebecca N.. Warburton, ,Donald W. Light, l « Coûts de fabrication des vaccins contre le VPH pour les pays en développement » Vaccin , volume 34, n°48 , 21 novembre 2016, pp. 5984-5989.
Nos gouvernants veulent-ils faire disparaître les médecins ?
Par le DR G Delépine chirurgien cancérologue et statisticien
Lors du covid,le gouvernement s’est arrogé le droit de prescription, jusque-là prérogative exclusive des médecins d’après la loi, leur a interdit certains traitements (chloroquine) et leur a dicté d’autres traitements (Doliprane, Rivotril, remdesivir ).
Il a ensuite instrumentalisé le conseil de l’ordre pour exclure des médecins qui guérissaient leurs malades en respectant leur serment d’Hippocrate s’ils ne respectaient pas les consignes officielles.
Il a enfin contraint les soignants, sous peine d’interdiction d’exercice, à se faire injecter les pseudo vaccins anti-covid dont les soignants avaient pourtant constaté l’inefficacité à empêcher contamination et transmission de la maladie et les risques (myocardites, accidents vasculaires).
Ces mesures ont entraîné des démissions et des exclusions de milliers de soignants, aggravant le nombre de déserts médicaux.
Puis il a autorisé et remboursé des pseudo « consultations » par téléphone puis l’installation de « cabines de consultation » dans les pharmacies. Alors que l’efficacité d’une consultation médicale dépend avant tout du contact direct médecin-malade qui permet l’examen physique et du colloque singulier qu’il entraîne, base indispensable de la confiance. Ces pseudo consultations décrédibilisent un peu plus l’exercice humaniste de la médecine.
Et de nouvelles mesures vont encore faire fuir les médecins !
La première votée récemment [1][2], reprend la recette du covid pour imposer aux soignants 4 nouvelles obligations vaccinales (grippe, rougeole, rubéole, oreillons) parfaitement inutiles et non dénuées de risques comme nous le démontrons dans d’autres articles[3] [4]. Combien de soignants supplémentaires vont-ils démissionner ou seront exclus ?
La seconde veut pénaliser gravement les malades qui consultent les médecins non conventionnés en ne remboursant plus les soins prescrits. Actuellement les consultations réalisées par les médecins non conventionnés sont remboursées à des niveaux ridicules. (43 à 61 centimes pour une consultation de médecine générale, de 85 centimes à 1,22 euro pour une consultation chez un spécialiste). Mais l’amendement n°AS1768 déposé le mardi 28 octobre 2025 par Thibault Bazin (LR), veut supprimer le remboursement des soins prescrits lors de ces consultations.
Le choix d’un médecin non conventionné priverait ainsi les malades du remboursement de leurs médicaments. Pour forcer les médecins à se conventionner (et donc à obéir aux lubies gouvernementales) on prend les malades en otages officialisant ainsi une médecine à deux vitesses selon la richesse des malades. La médecine administrée, où les médecins doivent obéir aux autorités, remboursée selon les règles de l’assurance maladie, et la médecine non conventionnée, dont les médecins restent libres de leurs prescriptions dans le respect du serment d’Hippocrate, réservée aux riches qui devront tout payer de leur poche (alors qu’ils payent pourtant leurs cotisations de sécurité sociale). Et c’est un élu qui se réclame de la droite républicaine qui présente un amendement contraire à la liberté des malades de choisir leur médecin !
Une nouvelle floppée de mesures fiscales anti-liberté médicales
Un amendement voté le 27/10/2025 veut supprimer les abattements fiscaux des médecins conventionnés secteur 2 à l’exception des praticiens installés en désert médical. Comme si la recherche d’un abattement fiscal pouvait pousser un médecin installé à quitter sa patientèle pour aller dans un lieu inhospitalier et/ou dépourvu de commodités (université, administrations).
Mais aussi la création d’une taxe supplémentaire pour les médecins de secteur 2, qui pratiquent des dépassements d’honoraires.
Ces dépassements d’honoraires représentent souvent le seul moyen d’équilibrer les comptes des médecins du secteur 2 dont les honoraires conventionnés ont à peu près suivi l’inflation, mais restent très inférieurs à ceux pratiqués dans les pays voisins. En France il faut débourser 27euros pour la consultation d’un généraliste contre entre 60 et 300 € p au Royaume-Uni, et 65 à 78 € en Allemagne, en Italie ou aux Pays-Bas.
La stabilité des honoraires (en euros constants) contraste avec la croissance rapide des frais du cabinet (loyers, salaires) et l’explosion du coût des assurances professionnelles (le prix de mon assurance de chirurgien a été multiplié par 5 en vingt ans).
En santé, il est dangereux de n’avoir comme objectif que la gratuité. Lorsque j’allais dans les pays de l’Est sous gouvernement communiste, aider, à leur demande, des chirurgiens, j’ai souvent entendu les malades se plaindre « grâce au régime nous ne payons pas les soins médicaux, mais nous n’avons pas de soins ».
Les généralistes de secteur 1 (sans supplément d’honoraires) n’équilibrent leur bilan financier que par les 20 % supplémentaires octroyés par la Sécurité sociale au titre de forfaits, d’indicateurs de productivité ou du type de patient qui récompensent leur asservissement à celle-ci.
Mais encore des sanctions financières prévues contre les médecins qui refuseraient la nouvelle obligation du dossier médical partagé (DMP), qui viole pourtant le secret médical[5] d’autant que les informations personnelles des malades qu’ils recèlent sont hébergées dans des serveurs de sociétés mondialisées et ainsi soumises aux règles américaines de divulgation possible sur demande fédérale.
Ces mesures ne sont pas motivées uniquement par des considérations financières. Sébastien Lecornu a en effet prévu de dépenser 130 millions d’euros pour créer 5000 Maisons «France Santé» dans les déserts médicaux tout en reconnaissant : « parfois ce sont des pharmacies qui constitueront la maison France santé parce que dans certains territoires ruraux, de toute façon, la seule présence que vous avez, c’est la pharmacie».
La nécessité impérieuse de notre système de santé n’est pas de contraindre un peu plus les médecins ou de créer des « Maisons France Santé» sans médecins, mais d’augmenter rapidement le nombre de médecins et des autres soignants et d’accroitre leur motivation pour qu’ils poursuivent le plus longtemps possible leur activité.
Pour cela il faut supprimer le numérus clausus, rendre à la médecine ses libertés fondamentales (liberté de prescription et secret médical), dégraisser le mammouth bureaucratique (supprimer les agences régionales de santé et le pouvoir juridictionnel de l’ordre des médecins, diviser par deux le nombre des personnels de gestion dans les hôpitaux pour le ramener au niveau de nos voisins) et honorer financièrement nos soignants pour qu’ils ne soient pas tentés de s’expatrier.
En 2000, l’OMS plaçait le système français de soins au premier rang mondial. Après 25 ans de bureaucratisation, nous sommes descendus au 15ème rang [6] [7]. Malgré des dépenses de santé en France atteignant 12,3 % du PIB en 2021, (deuxième proportion la plus élevée de l’UE après l’Allemagne) l’hôpital croule sous la férule de la bureaucratie, un nombre insuffisant de lits et la fatigue des soignants trop peu nombreux et trop peu payés. Il se révèle chaque jour incapable d’accueillir décemment les malades aux urgences. Les médecins de villes, insuffisamment nombreux, ne parviennent plus à prendre en charge de nouveaux malades et les délais pour obtenir une consultation sont souvent incompatibles avec des soins de qualité.
Le chemin de l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions. Les mesures votées, contraignantes et non incitatives, vont toutes dans le mauvais sens. Au lieu d’encourager des jeunes médecins à se lancer dans cette voie, elles les en dissuadent.
Comment peut-on espérer motiver les soignants si on leur conteste leur droit de prescription en fonction de leurs connaissances et des particularités de leur malade et si on discrédite l’acte médical en niant la nécessité de l’examen physique du malade ?
Comment espérer avoir plus de professionnels sur le terrain pour les soins en leur imposant des vaccinations dont ils connaissent l’inutilité et les risques ?
Comment peut-on croire que des obligations toujours plus nombreuses et la volonté d’interdire l’exercice vraiment libéral (hors convention) ne dissuaderont pas les futurs soignants d’exercer en France ?
Nos députés sont-ils aussi ignorants ou prisonniers de leur idéologie de contraintes égalitaires qu’ils ne se révèlent incapables d’évaluer les conséquences, pourtant prévisibles, de leurs propositions de loi ?5
Désirent-ils faire de la médecine sans médecin, par l’ordinateur et l’intelligence artificielle au seul profit de l’industrie pharmaceutique ?

[1] https://www.francesoir.fr/politique-france/vaccination-obligatoire-contre-la-grippe-une-proposition-de-loi-relance-les-debats
[2] https://www.20minutes.fr/sante/4182425-20251029-grippe-deputes-valident-vaccination-obligatoire-residents-ehpad-certains-soignants
[3] 2025 10 25 L’obligation vaccinale pour les soignants est un non-sens. https://www.grelive.fr/2025/10/28/lobligation-vaccinale-pour-la-grippe-des-soignants-est-un-non-sens/
[4] https://docteur.nicoledelepine.fr/halte-au-risque-dune-obligation-injustifiee-de-vaccin-antirougeole-pour-les-soignants/
[5] Ainsi rappelé dans le serment d’Hippocrate « Admis(e) dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me seront confiés »
[6] https://www.audioinfos365.fr/5394-le-systeme-de-sante-francais-au-15e-rang-mondial/
[7] https://sante.lefigaro.fr/article/le-systeme-de-sante-francais-au-15e-rang-mondial
par le dr G Delépine chirurgien statisticien gerard.delepine@bbox.fr
L’espoir pour une santé publique débarrassée de l’influence des lobbys arrive enfin aux USA avec le président Donald Trump et son ministre de la Santé Robert F Kennedy.
Aux USA, l’arrivée de Donald Trump et la nomination de R F Kennedy Junior comme ministre de la Santé inquiètent particulièrement l’industrie pharmaceutique qui a tout fait pour les empêcher.
Deux mesures menacent dès maintenant leurs bénéfices : la baisse autoritaire des prix des médicaments et la réévaluation de la balance avantages/risques des vaccins.
Aux USA, le prix des médicaments est en moyenne 2,7 fois plus élevé que dans les autres pays industrialisés
L’exemple de l’insuline est instructif . Le brevet de cet antidiabétique découvert en 1921 a été vendu à l’Université de Toronto pour seulement un dollar afin de rendre ce médicament accessible à toutes les personnes atteintes de diabète. Mais un siècle plus tard, selon une étude publiée par la RAND Corporation, les prix de l’insuline aux États-Unis sont environ 8 fois supérieurs à la moyenne des autres pays de l’OCDE. Le prix moyen par unité standard, tous types d’insuline confondus, s’élevait à plus de 80 euros (98,70 dollars) aux États-Unis en 2018, contre seulement 10 euros de l’autre côté de la frontière au Canada, et moins de 8 euros en France,
Durant sa campagne électorale, le président Trump avait promis de réduire les prix des médicaments. Il l’a fait!
En mai 2025 Trump avait enjoint, par décret, aux laboratoires pharmaceutiques de baisser drastiquement les prix de leurs traitements, sous peine de se voir imposer des mesures plus coercitives.
Le 30 septembre 2025 , sous la pression de Donald Trump, Pfizer a accepté de baisser le prix de certains médicaments aux Etats-Unis en échange d’une exemption de droits de douane.
R F K a demandé que les modalités précises de l’accord soient publiées.
R F Kennedy J va faire disparaitre l’influence des liens d’intérêts des experts sur les décisions sanitaires; autant que faire se peut.
Pour « rétablir la confiance du public » il a ordonné le 10 juin 2025 le licenciement des 17 membres de l’ACIP, arguant que ce comité était « gangréné » par des conflits d’intérêts qui partageaient des brevets, détenaient des actions dans des entreprises pharmaceutiques, ou recevaient des fonds pour leurs recherches ou leurs départements universitaires.
« Aujourd’hui, nous donnons la priorité au rétablissement de la confiance du public plutôt qu’à un quelconque programme pro ou anti-vaccins ».
Réévaluer les balances avantages /risques des médicaments et tout particulièrement des vaccins
Nous avons examiné les données scientifiques, écouté les experts et nous agissons…Nous allons cesser de financer le développement des plusieurs vaccins à ARN messager qui ne protègent pas efficacement contre les infections des voies aériennes supérieures comme le covid et la grippe. Et nous assistons actuellement à des épidémies de myocardites et de péricardites, notamment chez les enfants et les jeunes…
Il a stoppé 22 contrats fédéraux concernant les vaccins à ARNm
Enquête sur les causes de l’explosion de l’autisme aux USA
Une étude publiée le 15 avril 2025 par la CDC indique le risque d’autisme est passé de 1 sur 150 pour les enfants nés en 1992 à 1 sur 36 pour ceux nés en 2012 et atteint près d’un enfant sur 31 en 2025.

Robert F. Kennedy Jr. a annoncé une série d’études sur le lien entre l’autisme et des facteurs environnementaux tels que les moisissures, l’air, l’eau et l’alimentation à partir des données de Médicare et Médicaid.
Les représentants et affidés de l’industrie s’insurgent contre ces études car ils craignent que ces études puissent démontrer la responsabilité de certains vaccins
Quelques autres décisions de J F Kennedy
13 mars 2025 : La FDA américaine recommande de manière indépendante les souches virales pour les vaccins antigrippaux 2025-2026, rompant ainsi avec la tradition qui voulait que le choix soit soumis au vote d’un comité consultatif.
16 avril 2025 : Kennedy prévoit une série d’études sur les liens entre l’autisme et les facteurs environnementaux, incluant moisissures, air, eau et alimentation. Il a affirmé,, que les « toxines environnementales » seraient responsables de la hausse des taux d’autisme chez les enfants américains
7 mai 2025 : Les agences fédérales vont créer une base de données pour rechercher les causes de l’autisme, en se concentrant sur les données de Medicare et Medicaid.
8 août 2025 Le ministère américain de la Santé (HHS) a annoncé la réduction progressive des activités de développement de vaccins à ARNm
13 août 2025 : Vaxart a déclaré avoir reçu l’ordre d’arrêter le recrutement et le dépistage pour son essai intermédiaire sur un vaccin COVID de nouvelle génération.
27 août 2025 : La FDA a restreint la recommandation des vaccins covid pour les plus jeunes à ceux présentant des risques de santé,
La recommandation de la vaccination néo natale contre l’anti-hépatite B
En France l’hépatite B est très rare : le nombre annuel de cas est passé à 47 en 2022. La prévalence de l’hépatite B chronique, estimée à 0,30% de la population. Les femmes enceintes infectées sont dépistées et traités préventivement évitant ainsi toute contamination de l’enfant.
Le risque de transmission par transfusion sanguine disparu. Le virus se transmet par l’usage de drogues injectables ou l’activité sexuelle non protégée.
La vaccination n’est donc justifiée que pour les adultes au comportement sexuel à risques (homosexuels, travailleuses du sexe).
USA : Arrêt de recommandation néo natale de la vaccination anti-hépatite B
Trump a déclaré qu’il n’y avait « aucune raison » de vacciner les nourrissons contre l’hépatite B déclenchant un tsunami de critiques sans arguments factuels.
La revue des données sanitaires mondiales avérées montre qu’il est logique de proposer cette vaccination aux adultes à risques (homosexuels, travailleuses du sexe, femmes enceintes infectées) mais que celle des jeunes enfants les expose à des complications sans qu’ils puissent en espérer le moindre bénéfice.
Dans les pays riches la vaccination des enfants jeunes n’a aucune justification médicale, ce qui valide totalement la proposition de Trump.
Espérons que nous suivrons bientôt son exemple !
Nouvelle folie : l’obligation vaccinale des soignants contre la rougeole
Par le dr G Delépine chirurgien oncologue statisticien
Le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale comporte une obligation pour les professionnels de santé de se faire vacciner contre la grippe et la rougeole.
Ce projet est âprement défendu par nos dirigeants, le professeur Benjamin Davido qui prétend que la rougeole « reste un fardeau pour l’hôpital »[1] et que « l’immunité vaccinale de la rougeole, dure dans le temps. L’immunité est à vie » (ce qui est mensonger comme nous le rappellerons plus loin) ou le docteur R.Cohen qui affirme « au Maroc il y a eu 30000 cas et des centaines de morts »[2] (en réalité 20000 cas et 107 morts) agitant la peur de la maladie pour multiplier les vaccinations et oublie curieusement de préciser la bénignité de la rougeole en France.
Nous rappellerons les faits établis qui contredisent leurs affirmations et en particulier la bénignité de la maladie en France, la rareté de transmission soignants-malades, et les incertitudes des vaccins puis les liens d’intérêts des docteurs Davido et Cohen qui expliquent vraisemblablement leurs prises de position.
Sans compter qu’en l’absence de vaccin monovalent contre la rougeole c’est en réalité une triple vaccination que cette obligation entrainerait.
Dis-moi qui te paye et je te dirai qui tu es.
Dans tous les pays industrialisés, la rougeole est une maladie bénigne.
La rougeole est une maladie virale très contagieuse qui se propage facilement lorsqu’une personne infectée respire, tousse ou éternue. Elle est très fréquente chez les enfants. L’infectiosité du virus perdure environ une heure dans l’air, et deux heures sur les surfaces inertes. Les sujets infectés par le virus de la rougeole sont contagieux environ une semaine deux à trois jours avant l’apparition de l’éruption cutanée et jusqu’à quatre jours après
Les symptômes de la rougeole apparaissent habituellement 10 à 14 jours après l’exposition au virus, dominés par une forte fièvre, une toux, des yeux rouges et larmoyants, de petites taches blanches à l’intérieur des joues (signe de koplik) et une éruption cutanée rouge sur tout le corps. L’éruption à l’origine de son nom commence environ sept à 18 jours après l’exposition, habituellement sur le visage et le haut du cou. Elle s’étend pendant environ trois jours, pour atteindre les mains et les pieds et persiste cinq à six jours avant de disparaitre. Sa guérison confère une immunité à vie qui protège de toute récidive.
Contrairement à ce que racontent l’OMS, le ministère ou l’assurance maladie il s’agit d’une maladie qui est globalement bénigne dans les pays riches, et d’ailleurs jadis décrite dans nos cours de médecine comme l’une des « 5 éruptions bénignes de l’enfance ».
Lors de mes remplacements de médecin généraliste, en région parisienne, lorsque j’étais confronté à une poussée de rougeole je conseillais aux parents d’enfants atteints d’organiser une « rougeole partie » en invitant les amis du malade s’ils étaient indemnes de maladie chronique car après guérison de l’infection les enfants étaient protégés à vie contre la maladie. En plus de 45 ans d’exercice, je n’ai pas été atteint par la maladie ni vu un seul de mes patients confronté à des complications graves de la rougeole ce qui ne fait d’ailleurs que refléter les données officielles de notre pays.
En France la mortalité de la rougeole est quasi nulle chez les personnes saines
En France la rougeole est redevenue à déclaration obligatoire en juillet 2005 ce qui permet d’en mesurer précisément les risques.
Les otites et/ou les pneumonies fréquemment secondaires à une surinfection bactérienne ou par un Adénovirus sont les complications les moins rares. Il peut aussi s’observer, de manière très exceptionnelle, des encéphalites pouvant menacer la vie.
Sur une période de dix ans, d’octobre 2008 à septembre 2018, les données du CépiDc-Inserm et des décès enregistrés par la Déclaration Obligatoire ont comptabilisé 23 décès de rougeole soit une moyenne de 2,3 décès annuel. Pour 10 de ces personnes décédées[3], un terrain d’immunodépression a pu être retrouvé : 4 d’entre elles présentaient un déficit immunitaire et 6 suivaient un traitement immunosuppresseur. Parmi les 13 autres décès seulement 4 patients ne souffraient d’aucun antécédent particulier.
En 2019 d’après Santé Publique France[4] 2 636 cas de rougeole ont été déclarés et 2 décès sont survenus dans un contexte d’encéphalite subaiguë touchant deux jeunes adultes immunodéprimés. En 2020 d’après Santé Publique France aucun cas de rougeole mortel n’a été déclaré[5] comme en 2021 [6], 2022[7], 2023[8] et 2024. En 2025, deux décès de personnes immunodéprimées ont été rapportés.
Ainsi, en 17 ans (de 2008 à 2025) seulement 27 décès attribués à la rougeole ont été rapportés en France (1,5 par an) dont plus de la moitié chez des personnes immuno- déprimés. Ces chiffres officiels confirment la bénignité actuelle de la maladie dans notre pays.
Ce n’est pas la vaccination, mais l’amélioration des conditions de vie et des systèmes sanitaires qui ont fait chuter la mortalité de la rougeole.
Dans notre pays comme dans les autres pays riches, la mortalité de la rougeole a diminué considérablement bien avant la vaccination grâce à l’amélioration des conditions de vie et de prise en charge.

En France le nombre de morts avait diminué de 99% passant de 2532 en 1925 à 25 en 1966, date de mise sur le marché du vaccin. Le vaccin n’a été recommandé dans le calendrier vaccinal qu’au début des années 1980. Il a été rendu obligatoire pour les enfants en 2017 après que le premier ministre Edouard Philippe, dans son discours de politique générale ait affirmé « Des enfants meurent de la rougeole aujourd’hui en France ; dans la patrie de Pasteur, ce n’est pas admissible ». Pourtant, d’après Santé Publique France, aucun décès n’avait été enregistré cette année-là avant qu’E. Philippe ait prononcé son discours[9] mais seulement à l’automne suivant. Comme on ne peut pas imaginer qu’il ait menti volontairement aux députés, on peut penser qu’il n’avait pas pris le temps de vérifier le chiffre et c’est inquiétant pour sa crédibilité.
Aux USA aussi la mortalité par rougeole a très fortement diminué (de 98,6%) avant le début de la vaccination comme le montre la courbe suivante :

L’OMS et les autres propagandistes de la peur brandissent les « millions de morts de rougeole » mais précisent rarement qu’elles s’observaient jadis, sur des populations en sous nutrition sévère, carencées en vitamine A, dans des pays pauvres, sans système hospitalier efficace et sans antibiotiques et qu’elle a régressé considérablement, sans vaccin, lorsque les conditions de vie et la qualité du système sanitaire se sont améliorées.
Les soignants ne sont pas connus pour transmettre la rougeole
Les soignants non immunisés peuvent être contaminés par leurs malades atteints de rougeole; ils en guérissent sans séquelles. Ces professionnels de santé se mettent en arrêt de travail pendant leur période de contagiosité ce qui évite la transmission à d’autres patients.
Quelques épidémies d’infections nosocomiales de rougeole ont été décrites. Lorsqu’elles en précisent le mécanisme, il s’agit le plus souvent de contaminations à partir d’un enfant malade qui contamine autour de lui ceux qui attendent au urgences ou les hospitalisés de sa chambre. La revue de la littérature ne retrouve d’ailleurs pas de description documentée de contamination d’enfants ou d’adultes par des soignants.
Le vaccin contre la rougeole n’est pas très efficace
Comme pour le Covid le vaccin contre la rougeole est malheureusement loin d‘être aussi efficace que les laboratoires et les autorités le prétendent. Il n’existe pas d’essai clinique sérieux testant l’efficacité des vaccins contre la rougeole.
Du fait du réservoir strictement humain et de vaccins, ce virus dont un seul sérotype est connu serait théoriquement éradicable. C’était un des objectifs de l’Organisation Mondiale de la Santé pour 2010 mais l’efficacité insuffisante des vaccins actuels ne permet toujours pas de réaliser cet objectif.
L’échec vaccinal, connu depuis 1972, est marqué par le retour d’épidémies de rougeole malgré leur contrôle initial par la vaccination. Il peut être primaire, avec absence de séroconversion après deux doses vaccinales (observé dans 2 à 5% des cas). Mais il est surtout secondaire, lié au déclin de l’immunité post-vaccinale après une séroconversion initiale.
L’exemple des USA est démonstratif. Ce pays où le pourcentage de vaccinés dépasse les 90% est depuis l’an 2000 régulièrement présenté par l’OMS comme ayant éradiqué la rougeole. Mais des épidémies réapparaissent tous les 3 à 5 ans comme en 2014 (667 cas) en 2019 (695 cas au 23 avril) ou en 2025 (plus de 1000 cas et 2 morts). Près de la moitié des malades atteints avaient pourtant été correctement vaccinés, ce qui ne les empêchent pourtant pas de diffuser la maladie autour d’eux, comme lors du covid
Le CDC vient d’ailleurs de reconnaitre que les personnes injectées avant 1968 avec un vaccin élaboré à partir de virus tué n’étaient pas protégées[10].
En France, entre le 19 septembre et le 17 octobre 2023, dans la commune de Guilherand-Granges 59 cas de rougeole ont été diagnostiqués principalement chez des collégiens. En vérifiant les carnets de vaccination des élèves, il est apparu que les 11 non-vaccinés connus ont attrapé la rougeole et que parmi les autres collégiens contaminés, 32 avaient reçu les deux doses de vaccin censées pourtant leur offrir une protection efficace et durable contre le virus. Ainsi lors de cette poussée épidémique, les vaccinés représentaient 74 % des cas de rougeole diagnostiqués.
L’analyse d’une épidémie survenue dans un service de pédopsychiatrie de Nice[11] illustre la possibilité transmission du virus de la rougeole au sein d’une population totalement vaccinée. L’hypothèse constamment répétée par l’OMS et les autorités qu’un taux de 95% de vaccinés éradiquerait la rougeole se révèle donc très incertaine.
Globalement en 2023, d’après Santé Publique France[12], parmi les cas éligibles à la vaccination et avec un statut vaccinal renseigné 46% avaient reçu deux doses et 9 % étaient vaccinés avec 1 dose. Plus de la moitié des malades atteints de rougeole en souffrent malgré une vaccination à jour.
Alors pourquoi infliger aux soignants, comme lors du covid, une vaccination qui ne protège pas vraiment contre les transmissions ?
Les liens d’intérêts des experts sanitaires qui veulent rendre obligatoire une vaccination pour une maladie bénigne constituent certainement un motif qui explique leur militantisme. Rappelons-les.
Liens d’intérêts de Benjamin Davido
Sur transparence. santé. Gov [13] les 71 déclarations de Benjamin Davido pour la période janvier 2018 – juin 2025 occupent 8 pages.
60 d’entre elles précisent la valeur de ses gratifications comprises entre 35 et 770 euros. Mais les sommes perçues à l’occasion des conventions ne sont pas renseignées; d’après les déclarations d’autres médecins elles peuvent être estimées, entre 1500 et 10000 euros chacune. On peut ainsi affirmer que le Pr Davido est très lié à l’industrie pharmaceutique.
Les liens d’intérêts du docteur R. Cohen
Le Dr COHEN est pédiatre. Il coordonne le réseau INFOVAC (avec Claire-Anne SIEGRIST, titulaire de la Chaire de vaccinologie de l’Université de Genève, financée par la fondation Mérieux.
D’après EurosForDocs le Dr Robert COHEN[14] a fait 200 déclarations de 2012 à 2018 pour un montant total de 57 730 € (dont 23 380 € d’avantages et 32 350 € de rémunération) + 60 contrats sans montants déclarés.
Et pour son association ACTIV : 58 déclarations de 2012 à 2018 pour un montant total de 748 520 € (dont 601 920 € par Sanofi et 126 600 € par GSK) sans compter 14 contrats sans montants déclarés
Selon Agnès Buzyn, qui considère que les liens d’intérêt entre experts et laboratoires pharmaceutiques sont gages de compétence, les docteurs Davido et Cohen sont très compétents. Mais on peut aussi craindre que leurs liens d’intérêts expliquent leurs constantes déclarations en faveur des marchands de vaccins et leur instrumentalisation de l’état de santé médiocre des pays pauvres pour justifier les vaccinations dans les pays riches.
L’absence de tout lien d’intérêt des experts sanitaires avec l’industrie pharmaceutique constitue la condition indispensable pour que la population retrouve confiance en la parole publique concernant la santé.
Le ministre américain de la santé Kennedy R Jr s’efforce d’éliminer des agences sanitaires les experts trop liés à big pharma. Il faut espérer que les responsables européens et français suivront bientôt son exemple.
Le projet de loi veut en réalité imposer 4 vaccins aux soignants
Le projet de loi concerne officiellement la grippe et la rougeole. Mais comme Il n’existe actuellement pas de vaccin monovalent contre la rougeole en France, on ne dispose que de vaccins combinés avec le vaccin contre la rubéole et le vaccin contre les oreillons (ROR).
Comme tout traitement actif, ce triple vaccin expose à des complications; la plupart sont bénignes et transitoires : forte fièvre post-vaccinale, éruption cutanée ou gonflement léger, douleurs articulaires temporaires en particulier chez les femmes adolescentes et adultes. Une baisse du nombre des plaquettes[15] (thrombocytopénie) susceptible d’entraîner des ecchymoses et des saignements est rare. Les réactions allergiques graves (anaphylaxie) extrêmement rares nécessitent une attention médicale immédiate.
La quadruple vaccination grippe, rougeole, rubéole et oreillons des soignants ne correspond pas à un besoin sanitaire. Les soignants en sont conscients et c’est pour cela qu’ils la refusent dans leur très grande majorité (85%). Leur imposer par la loi montre que les fonctionnaires s’estiment plus compétents que les médecins et infirmiers, et ne peut que détourner un peu plus les apprentis médecins et soignants de leur vocation et pousser ceux qui travaillent à la démission.
Ce projet de loi va aggraver les déserts médicaux
L’obligation du vaccin covid chez les soignants a suscité la défiance de ceux -ci envers leurs autorités et entraîné de nombreuses exclusions et démissions. Alors que le manque de médecins est de plus en plus dramatique avec des déserts médicaux qui se multiplient et des urgences qui fonctionnent de plus en plus mal (ou qui ferment) cette obligation ne peut qu’aggraver la situation dramatique de notre système de santé.
Mais apparemment les désirs du lobby de l’industrie pharmaceutique pour toujours plus d’obligations vaccinales, même injustifiées, passe avant l’intérêt des malades.
[1] https://www.votre-actualite.com/sante/vaccination/obligation-de-vaccination-contre-la-rougeole-pour-les-soignants/
[2] https://www.franceinfo.fr/sante/maladie/recrudescence-de-la-rougeole-il-n-y-a-pas-de-maladie-plus-contagieuse-c-est-tres-inquietant-s-alarme-un-pediatre_7123155.html
[3] https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2021/rougeole-donnees-annuelles-2020
[4] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-prevention-vaccinale/rougeole/documents/bulletin-national/bulletin-epidemiologique-rougeole.-donnees-de-surveillance-2019
[5] https://www.revuebiologiemedicale.fr/images/Infos_bio/350_ROUGEOLE_BEH_BD.pdf
[6] https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/rougeole-en-france-donnees-annuelles-2021
[7] www.santepubliquefrance.fr › content › downloadBulletin épidémiologique rougeole. Données de surveillance 2022.
[8] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-prevention-vaccinale/rougeole/documents/bulletin-national/rougeole-en-france.-bilan-annuel-2023
[9] Epidémie de rougeole en France – Données au 15 juin 2017. www.santepubliquefrance.fr › content › download
[10] https://rvh-synergie.org/actualites/les-etats-unis-ont-pres-de-900-cas-de-rougeole-et-10-etats-ont-des-epidemies-actives-voici-ce-quil-faut-savoir/
[11] Camille Brazier Transmission de la rougeole dans une cohorte fermée entièrement vaccinée https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02320058v1
[12] Rougeole en France. Bilan annuel 2023. Publié le 3 avril 2024 Mis à jour le 8 avril 2024
[13] https://transparence.sante.gouv.fr/pages/infosbeneficiaires/?refine.id_beneficiaire=25178
[14] N° identifiant du Dr R. Cohen : 10001217339
[15] Global and regional burden of vaccine-induced thrombotic thrombocytopenia, 1969-2023: Eur J Haematol 2024 Oct;113(4):426-440.
par le dr Gerard Delépine chirurgien statisticien
Nouveau projet injustifié d’obligation vaccinale grippale des soignants. Dites NON
revue de la littérature
Une proposition de loi proposée par Mme Agnès FIRMIN LE BODO, Mme Lise MAGNIER, Mme Anne LE HÉNANFF, M. Bertrand BOUYX, M. Xavier ALBERTINI » veut obliger les médecins à se vacciner contre la grippe sous des prétextes fallacieux contraires aux données acquises de la science.
Il est intégré au Projet de loi de financement de la Sécurité sociale présenté en octobre, 2026 dans un volet comportant l’obligation pour les professionnels de santé de se faire vacciner contre la grippe et la rougeole.
Ils prétendent, sans aucun argument factuel :« En étant vaccinés, cela réduirait significativement le risque de transmission du virus de la grippe à ces potentiels patients vulnérables ».
Nous nous appesantirons sur l’aberration d’une obligation de la vaccination contre la rougeole des soignants dans un prochain article. Dans l’immédiat nous rappelons les faits établis qui démentent leur propagande pour l’obligation de la vaccination anti-grippe.
Les liens de l’instigatrice du projet de loi avec l’industrie pharmaceutique
Madame Agnès FIRMIN-LE BODO est pharmacienne, titulaire d’une officine en ville.
Fin décembre 2023, alors qu’elle venait d’être nommée ministre de la santé, le journal Médiapart a révélé[1][2] qu’elle était visée par une enquête judiciaire ouverte en juin 2023″ pour avoir reçu « sans les déclarer » des cadeaux d’une valeur estimée à 20 000 euros des laboratoires Urgo et « s’être fait livrer à 21 reprises, de 2015 à 2020, des produits de luxe – des montres, bouteilles de vin et magnums de champagne, coffrets pour des week-end« [3][4]. Médiapart avait présenté le 8 janvier 2024 le comportement Firmin Le Bodo comme « un cas d’école de délinquance en col blanc ».
Le 14 octobre 2024, elle a été condamnée par le tribunal correctionnel du Havre, [5] à 8.000 euros d’amende, après avoir reconnu sa culpabilité, ce qui lui a permis d’éviter un procès public.
On peut craindre que sa proposition de loi ne traduise une fois de plus ses liens avec l’industrie pharmaceutique.
Quelques rappels sur la grippe
Plus de 200 virus influenza provoquent des symptômes grippaux.
Leur transmission se fait principalement par voie aérienne, par les gouttes de salive et d’éternuements que diffusent autour d’elles les personnes infectées, en parlant, en toussant ou en éternuant. Des millions de virus se retrouvent alors dans l’air, prêts à être inhalés et à vous contaminer. Mais aussi par contact interhumain rapproché : une personne malade vous serre la main ou vous embrasse ou par le contact avec des objets touchés par une personne malade.
L’éradication des virus grippaux est impossible car les nombreuses espèces animales qui peuvent être infectées (porcs, canards, poulets, chevaux) constituent des réservoirs inépuisables.
Le virus grippal se modifie chaque année de manière imprévisible et comme il n’existe pas d’immunité croisée entre les différentes souches, la maladie peut réapparaître chaque année.
Les vaccins antigrippaux sont peu efficaces
L’efficacité d’un vaccin contre la grippe à venir n’est jamais certaine car elle nécessite la concordance entre les souches vaccinales et celles qui circulent dans la population. Comme le virus grippal mute chaque année, la composition du vaccin est modifiée chaque année, selon les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui se réunit au mois de février pour déterminer quelles souches de la grippe seront incluses dans le vaccin de la saison suivante. « On se base sur les souches en circulation en février dans l’hémisphère sud pour déterminer quel vaccin sera donné en novembre dans l’hémisphère nord. Ça donne au virus le temps d’évoluer ». Il comporte presque toujours une souche contre l’A/H1N1, une contre le A/H3N2, et une ou deux souches contre l’influenza B.
A chaque fois, il s’agit d’un nouveau vaccin, dont ni l’efficacité ni la tolérance ne peuvent être déduites des expériences des années précédentes. Les campagnes de vaccination antigrippale de la population constituent donc plus des essais d’un vaccin qui « a de bonnes chances d’être efficace » que l’utilisation d’un médicament dont on connait l’efficacité, les effets secondaires et les contre-indications éventuelles.
Pour délivrer l’autorisation de mise sur le marché (AMM), les agences sanitaires se basent sur « l’efficacité sérologique » estimée d’après le taux des anticorps titrés au cours d’essais cliniques limités. Il n’existe pas d’études randomisées de qualité portant sur des échantillons représentatifs de population et jugées sur des critères cliniques.
On ne peut donc évaluer l’utilité réelle du vaccin qu’a posteriori, après la fin de l’épidémie annuelle par rapport aux année précédentes et sans comparaison possible avec un groupe témoin non vacciné. Ainsi, les estimations de l’efficacité du vaccin résultent le plus souvent de calculs mathématiques, de simulations, dont les résultats varient considérablement en fonction des hypothèses choisies et, pour cette raison sont loin d’être fiables malgré leur méthodologie scientifique.
L’efficacité du vaccin pour prévenir la grippe menant à des consultations ambulatoires, et dont le diagnostic a été confirmée par des tests diagnostiques d’amplification d’acides nucléiques se situe généralement entre 40 et 60% et parfois bien au-dessous.
Pour la saison 2016-2017 un rapport de l’Institut de Veille Sanitaire[6] a estimé à seulement 25% l’efficacité du vaccin pour l’ensemble des groupes à risque (25,7%) ainsi que chez les personnes 65 ans et plus (23,4%. Chez les personnes hospitalisées de 65 ans et plus, elle a été évaluée à 2,5%.
Les statistiques officielles de l’agence de santé publique « Santé France » sugèrent que le vaccin ne protège pas contre les formes graves ou mortelles de grippe. Ainsi, dans le Bulletin hebdomadaire du 17/01/2018, il est spécifié « depuis le 1er novembre 2017, 1 137 cas graves de grippe ont été signalés. 58% des cas pour lesquels le statut vaccinal était renseigné n’étaient pas vaccinés » ce qui était pratiquement le même chiffre que celui de la population générale. Or si le vaccin avait eu la moindre efficacité, les non vaccinés auraient dû être plus nombreux à souffrir de formes graves.
En 2009 Le professeur Gaston De Serres, épidémiologiste à l’Institut national de santé publique du Québec et professeur d’épidémiologie à l’Université Laval constatait tristement[7] : « Actuellement, on dépense des centaines de millions de dollars au Canada pour la vaccination contre l’influenza avec des performances qui sont, je dirais, bien modérées. On est loin d’avoir un vaccin qui rejoint nos attentes… L’efficacité du vaccin contre la grippe n’est simplement pas à la hauteur. »
Au Canada pendant l’hiver 2014-2015, les organismes officiels ont reconnu que l’efficacité du vaccin avait été particulièrement basse[8] — on parlait parfois dans les médias d’un taux d’efficacité de 0 % !
Une étude menée en 2014-15 en Italie a confirmé une totale inefficacité contre la grippe de souche A(H3N2)[9].
La méta-analyse Cochrane de 2014 a inclus toutes les études d’efficacité vaccinale publiées jusqu’en 2013. Cette mise à jour prend en compte 90 rapports de 116 études comparant l’effet du vaccin antigrippal avec un placebo, ou aucune intervention. Soixante-neuf rapports étaient des essais cliniques (70 000 personnes), 27 des études de cohorte (environ 8 millions de personnes) et 20 des comparaisons cas-témoins (près de 25 000 sujets). Cette macroanalyse montre que l’effet préventif du vaccin antigrippal parentéral inactivé chez les adultes sains est très faible : Il faudrait au moins vacciner 71 personnes pour prévenir un cas de grippe. De plus, et contrairement à ce qui est fréquemment avancé, la vaccination ne montre aucun effet appréciable sur les symptômes de la maladie et un effet très modeste dans la réduction de l’absentéisme au travail (1 jour) ou les durées d’hospitalisation.
Enfin la répétition annuelle des vaccinations antigrippales parait susceptible d’en diminuer l’efficacité. Une étude menée sur huit saisons grippales a montré que plus les personnes avaient reçu de doses de vaccin, plus l’efficacité du vaccin diminuait [10]. Au Canada, en 2015-2016, les personnes vaccinées en 2014-15 et lors des deux saisons précédentes avaient un risque significativement plus important de faire une grippe par rapport à celles qui n’avaient pas été vaccinées[11].
Aux USA, une étude de 2013 a également mis en évidence une efficacité vaccinale diminuée chez les individus vaccinés de façon répétée [12].
En 2025 l’étude systématique de la littérature de Ge H et al [13] confirme que les vaccins antigrippaux offrent une protection très modérée. Au total « aucune étude de qualité ne prouve avec certitude que le vaccin contre la grippe soit réellement utile comme moyen de prévenir la grippe, et les travaux dont on dispose actuellement montrent que l’efficacité clinique du vaccin est trop faible. »
Ainsi que le rappellent le Haut Conseil de la Santé Publique français, le Comité sur l’immunisation du Québec et l’institut Cochrane, « des études randomisées contre placebo à financement public sur plusieurs saisons grippales devraient être conduites pour lever ces doutes majeurs sur l’utilité réelle du vaccin ».
Les vaccins contre la grippe exposent à des complications.
Comme tout traitement actif les vaccins contre la grippe peuvent être suivis par des évènements indésirables.
Les vaccins sont fréquemment responsables de réactions locales mineures (érythème local, sensibilité et douleur), mais des effets secondaires, plus rares mais plus graves, ont été observés.
Citons le syndrome oculo-respiratoire décrit en 2000 au Canada [14] , les convulsions fébriles chez les jeunes enfants en Australie en 2010 [15], les narcolepsies-catalepsies[16] dont 650 ont été observés en Europe[17] après vaccination contre la grippe A H1N1 chez l’enfant et l’adulte jeune ayant reçu le vaccin antigrippal Pandemrix® (GlaxoSmithKline). En France, en septembre 2013, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a fait état de 61 cas de narcolepsie[18] (56 chez des personnes vaccinées avec le Pandemrix, trois vaccinées par le Panenza (Sanofi) – réservé aux nourrissons, aux femmes enceintes et aux personnes immunodéprimées – et 2 par des vaccins non identifiés). Trois adolescents ont été indemnisés[19] de 600.000 à 650.000 euros par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) pour narcolepsie secondaire à la vaccination contre la grippe A(H1N1)l.
Les cas de convulsions fébriles[20]
Le risque de syndrome de Guillain-Barré estimé à 2 à 5 cas supplémentaires par million de vaccinations[21] et qui, d’après les statistiques publiées par le ministère américain de la Santé et des Services sociaux, est le principal effet secondaire donnant lieu à des demandes d’indemnisation pour complications survenues après vaccin contre la grippe.
La trop faible efficacité de ce vaccin et ses risque de complications graves explique la réticence considérable des soignants en bonne santé à se faire vacciner pour une maladie bénigne à leur âge, en France[22] comme dans la plupart des pays industrialisés[23]
L’obligation vaccinale des soignants contre la grippe est injustifiée
La grippe représente un risque professionnel pour les soignants, mais les nombreuses possibilités de contamination extraprofessionnelle en période d’épidémie (transports en commun, famille, etc..) rendent l’estimation du risque difficile. La seule étude directe, comparant des soignants à des non-soignants pour évaluer leur risque professionnel a montré un surrisque non significatif de grippe pour les soignants, plus lié à la présence d’enfants dans leur famille qu’à leur exposition professionnelle. La vaccination des soignants diminue le nombre d’infections grippales documentées, de syndromes grippaux et réduit l’absentéisme au travail, mais là encore dans des proportions minimes et le plus souvent non significatives [24] [25] [26] [27] [28].
En 2005, sous la présidence de Jacques Chirac, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait fait adopter une loi promulguée par Dominique de Villepin rendant le vaccin antigrippal obligatoire pour les soignants. Moins d’un an plus tard, un décret suspendait cette obligation, après un avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France, estimant notamment que cette obligation « risquerait d’altérer l’adhésion » du personnel médical à la vaccination.
En 2023, la HAS ne recommandait pas cette obligation vaccinale contre la grippe compte tenu notamment « de l’efficacité imparfaite » du vaccin et « de l’insuffisance des données disponibles à ce jour ».
C’est également la conclusion d’une macroanalyse Cochrane sur le sujet[29] : « Nous concluons qu’il n’existe pas de preuves de haute qualité indiquant que la vaccination des professionnels de santé contre la grippe protège les personnes âgées de 60 ans ou plus dont ils s’occupent sur les résultats spécifiques à la grippe. »
Au Québec, les autorités refusent l’obligation vaccinale des soignants
Au Québec le Comité sur l’immunisation (CIQ) a déclaré « il n’y a pas de quantification du fardeau de l’influenza chez les patients, dû aux travailleurs de la santé non vaccinés, et que les preuves manquent quant à l’efficacité de la vaccination des travailleurs de la sante à réduire ce fardeau en fournissant une protection indirecte aux patients. Une présomption que la vaccination des travailleurs de la santé permettrait de réduire un fardeau substantiel chez les patients est insuffisante pour justifier une obligation vaccinale. En l’absence de preuves scientifiques de qualité, le CIQ ne recommande pas la mise en place d’une politique de vaccination obligatoire des travailleurs de la santé. ». Le comité d’éthique publique du Québec ( CESP) considère d’ailleurs[30] que « les valeurs de liberté, de non-malfaisance et de respect ont plus de poids que la valeur de bienfaisance, dans la mesure où celle-ci n’est pas pleinement réalisée »
La cécité française sur l’obligation vaccinale antigrippale des soignants.
En 2024-2025, seulement 21 % des soignants en EHPAD étaient vaccinés contre la grippe.
Un taux que l’ancien ministre de la Santé Yannick Neuder a jugé « inacceptable ». « Au pays de Pasteur, c’est fou que seuls 20 % des soignants soient vaccinés », a-t-il déploré, paraissant ignorer les faits et analyses précités. et s’estimant plus compétent que ses confrères au point de vouloir leur imposer ce vaccin très discutable.
De même l’Assurance Maladie prétend [31] « 3 000 décès supplémentaires pourraient être évités chaque année si la couverture vaccinale atteignait l’objectif de 75% fixé par l’OMS » sans préciser que ce chiffre résulte non pas d’une analyse de faits constatés, mais seulement d’une simulation aux hypothèses incertaines démentie par les faits observés aux USA ou, depuis 1980, la mortalité liée à la grippe n’a pas notablement diminué, alors que la couverture vaccinale des personnes âgées a augmenté considérablement passant de 15% à 65 %[32].
Cette discordance trop habituelle entre les faits avérés et leur présentation par les autorités constitue la raison principale de la défiance de la population envers la parole de l’Etat et de ses experts concernant les vaccinations.
Pour redonner confiance, il est indispensable que les experts qui s’expriment en public ou qui orientent la politique sanitaire soient totalement transparents sur leurs liens avec l’industrie et que le ministère adopte une présentation des faits plus pondérée, plus objective, plus scientifique comme le ministre de la Santé R F Kennedy junior tente de l’imposer aux USA.
Il faudrait que nos autorités reconnaissent enfin qu’en démocratie la vaccination comme le réchauffement climatique ou la religion « ça se discute ».
[1] https://www.mediapart.fr/journal/politique/221223/affaire-firmin-le-bodo-un-pouvoir-embarrasse-et-une-ministre-en-sursis
[2] https://www.franceinfo.fr/politique/gouvernement-d-elisabeth-borne/une-enquete-ouverte-contre-la-ministre-agnes-firmin-le-bodo-accusee-d-avoir-recu-20-000-euros-de-cadeaux-en-tant-que-pharmacienne_6258861.html
[3] https://www.mediapart.fr/journal/france/221223/affaire-firmin-le-bodo-le-catalogue-des-cadeaux-interdits
[4] Dont Une montre Omega, Une montre Longines, Une montre Tag Heuer, Une Apple Watch, Trois iPhone, Une enceinte Devialet, 42 bouteilles de champagne, 10 magnums de champagne, 36 bouteilles de Bordeaux Une TV Samsung
[5] https://www.mediapart.fr/journal/france/171024/l-ex-ministre-de-la-sante-agnes-firmin-le-bodo-condamnee-pour-ses-liens-avec-l-industrie-pharmaceutique
[6] https://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2017/22/2017_22_1.html
[7] https://www.youtube.com/watch?v=REJFBXjv_NE
[8] https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2018/01/23/point-grippe-2018
[9] Caterina Rizzo et al Influenza vaccine effectiveness in Italy: Age, subtype-specific and vaccine type estimates 2014/15 season. Vaccine Volume 34, Issue 27, 8 June 2016, Pages 3102-3108
[10] McLean, H. Q., Thompson, M. G., Sundaram, M. E., Meece, J. K., McClure, D. L., Friedrich, T. C., et al.
Impact of repeated vaccination on vaccine effectiveness against influenza A(H3N2) and B during 8 seasons. Clin Infect Dis. 2014 ;59(10):1375-85.
[11] Skowronski, D. M. et al. A perfect storm : Impact of genomic variation and serial vaccination on low influenza vaccine effectiveness during the 2014-15 season. Clin Infect Dis. 2016 ;63(1):21-32.
[12] Ohmit, S. E. et al. Influenza vaccine effectiveness in the community and the household. Clin Infect Dis. 2013 ;56(10):1363-9
[13] Ge H, Cao H, Lv J, Li X, Lee A, Zou J, Jiang M, Xiao L, Gan Y, Shen M, Feng D. Efficacy of influenza vaccines and its relationship with immunological surrogate endpoints: a systematic review and meta-analysis of RCT. Clin Microbiol Infect. 2025 Sep 11:S1198-743X(25)00455-0. doi: 10.1016/j.cmi.2025.09.005. Epub ahead of print. PMID: 40945718.
[14] Skowronski, D. M., Strauss, B., De Serres, G., MacDonald, D., Marion, S. A., Naus, M., et al. Oculo-respiratory syndrome : a new influenza vaccine associated adverse event ? Clin Infect Dis. 2003 ;36(6):705-713.
[15] Armstrong, P. K., Dowse, G. K., Effler, P. V., Carcione, D., Blyth, C. C., Richmond, P. C., et al. Epidemiological study of severe febrile reactions in young children in Western Australia caused by a 2010 trivalent inactivated influenza vaccine. BMJ Open.2011 ;1(1):e000016.
[16] V Richeux Narcolepsie post-vaccin H1N1 : facteurs multiples mais causalité indéniable Medscape 12 mai 2017
[17] Société de pneumologie de langue française Narcolepsie postvaccinale de type 1 : environ 650 cas en Europe après vaccination H1N1 de 19 millions de personnes. 22 juin 2017.
[18] Vaccins pandémiques grippe A (H1N1) et narcolepsie : Mise à jour de l’information sur les dernières données scientifiques. ANSM.
[19] http://www.europe1.fr/sante/narcolepsie-et-vaccin-h1n1-des-indemnisations-record-956890 :
[20] Duffy J, Weintraub E, Hambidge SJ, et al. Febrile Seizure Risk After Vaccination in Children 6 to 23 Months.Pediatrics. 2016 ;138(1):e20160320
[21] Francesca Galeotti Risk of Guillain-Barre´ syndrome after 2010–2011 influenza vaccination Eur J Epidemiol (2013) 28:433–444
[22] Santé Publique France Quelle est la couverture vaccinale contre la grippe des professionnels
exerçant dans les établissements de santé ?
[23] https://www.frontiersin.org/journals/public-health/articles/10.3389/fpubh.2023.1295464/full
[24] Wilde JA, et al. Effectiveness of influenza vaccine in health care professionals : a randomized trial. JAMA 1999 ; 281(10) : 908-13.
[25] Williams CJ, et al. Seasonal influenza risk in hospital healthcare workers is more strongly associated with household than occupational exposures : results from a prospective cohort study in Berlin, Germany, 2006/07. BMC Infect Dis. 2010 Jan ; 10 : 8
[26] Kuster SP, et al. Incidence of influenza in healthy adults and healthcare workers : a systematic review and meta-analysis. PLoS One. 2011 ; 6
[27] Ohmit, S. E, et al. Influenza vaccine effectiveness in the 2011-2012 season : protection against each circulating virus and the effect of prior vaccination on estimates. Clin InfectDis. 2014 ;58(3):319-27
[28] Salgado CD et al. Influenza in the acute hospital setting. Lancet Infect Dis. 2002 ; 2(3) : 145-55
[29] Thomas RE, Jefferson T, Lasserson TJ. Influenza vaccination for healthcare workers who care for people aged 60 or older living in long-term care institutions. Cochrane Database Syst Rev. 2016 Jun 2 ;(6) :
https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8504984/
[30] https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/3091-avis-vaccination-obligatoire-travailleurs-sante-covid19.pdf
[31] https://www.urpsinfirmiers-occitanie.fr/IMG/pdf/dp_campagne_grippe_saisonniere_2021-2022_.pdf?2477/2dbe1f695d59e009cf1a386877a24b1ab828ec28f56bad07f45c54312c586c60
[32] Simonsen, L., Taylor, R. J., Viboud, C., Miller, M. A.,bJackson, L. A. Mortality benefits of influenza vaccination in elderly people : an ongoing controvesy. Lancet Infect Dis. 2007 ;7(10):658-66.
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Trump rappelle qu’il n’y a aucune raison de vacciner tous les nourrissons contre l’hépatite B aux USA.
Cette affirmation censée du président des USA suscite un tsunami de critiques mensongères et parfois diffamatoires dans les médias apportant comme seul argument que cette vaccination est recommandée dans de nombreux pays.
Rappelons les faits établis.
L’hépatite B est un fléau mondial, mais pas en France, ni aux USA.
Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en 2022, 254 millions de personnes étaient atteintes d’une hépatite B et 1,3 million en sont mortes[1], principalement à la suite de complications telles qu’une cirrhose ou un cancer du foie. Les pays où la prévalence est la plus élevée se trouvent dans la Région africaine de l’OMS (63 % des nouveaux cas d’infection par l’hépatite B) et la Région OMS du Pacifique occidental, notamment dans certaines îles du Pacifique (îles Salomon, Vanuatu, Papouasie Nouvelle-Guinée …) ou la prévalence dépasse 15%.
En France, la prévalence de l’hépatite B chronique, estimée à 0,30% de la population générale, soit environ 280 000 personnes [2], reste stable depuis 2016. L’Île-de-France et les départements d’outre-mer sont les régions qui affichent les taux les plus élevés, atteignant parfois 0,65%, conséquence de la concentration de populations immigrées originaires de zones d’endémie.
Aux USA la prévalence de l’hépatite B chronique est aussi faible qu’en France (à 0,3 à 0,4%) et le Center for Disease Control estime que, sur plus de 2,6 millions de naissance annuelles seulement 20000 (0,08%) naissent de femmes HBsAg positives[3] dont la quasi-totalité sont des immigrées provenant de zones à incidence élevée.
L’hépatite B se transmet habituellement par l’utilisation de drogues injectables, l’injection de sang contaminé ou l’activité sexuelle.
Dans les pays industrialisés, les transfusions utilisent du sang testé indemne du virus d’hépatite.
Dans ces pays, les contaminations sanguines ne menacent actuellement que les adeptes de drogues nécessitant des injections et qui partagent leurs matériels d’injection. Une revue de la littérature [4] a montré l’intérêt de la vaccination contre l’hépatite B qui réduit les cas d’hépatite B aigus de 25 % à 15,7 % chez ces toxicomanes.
L’hépatite B est considérée comme une infection intestinale transmissible par voie bucco anale[5] et sa prévalence chez les homosexuels de sexe masculin atteint couramment 5 à 6%[6].
Les essais cliniques des vaccins contre l’hépatite B ont montré qu’ils réduisaient significativement les cas d’hépatite B chez les homosexuels de sexe masculin. Dès 1981 un essai portant sur 1 083 hommes a montré qu’au cours des 18 mois suivants la vaccination 1,4 % des vaccinés ont développé l’hépatite B contre 18,1 % du groupe placebo. En 1982 un autre a rapporté qu’après 24 mois, 3,2 % des patients vaccinés étaient infectés contre 25,6 % du groupe placebo.
En 2024 une macroanalyse de la littérature [7] a estimé l’efficacité de la vaccination chez les consommateurs de drogues à 52 % pour les marqueurs d’infection active. Chez les homosexuels de sexe masculin, la vaccination contre l’hépatite B est donc parfaitement justifiée.
Chez les travailleuses du sexe, les contaminations sexuelles par absence de préservatif sont actuellement la voie de transmission la plus répandue, qu’elles qu’en soient les modalités (cunnilingus, pénétration vaginale ou anale…). Ainsi au Brésil, en 2017, l’incidence de l’hépatite B chez les prostituées atteignait 17%[8] chiffre proche de celui observé chez les homosexuels masculins en Côte d’Ivoire[9]. La vaccination préventive anti-hépatite B est donc aussi parfaitement nécessaire dans ces groupes à risque.
Mais aucun de ces modes de transmission ne s’observe avant l’adolescence et ne justifie une vaccination péri natale.
Dans les pays pauvres, la contamination peut aussi se faire de la mère à l’enfant
Les femmes enceintes infectées à l’hépatite B peuvent transmettre le virus à leur nouveau-né pendant la grossesse ou l’accouchement, surtout si la charge virale de l’ADN du VHB est supérieure ou égale au seuil de 5,3 log10 UI/ml (≥200 000 UI/ml) et qu’elles ne sont pas traitées préventivement.
Aux USA, le Center for Disease Control estime que sur plus de 2,6 millions de naissance annuelles, seulement 20000 nourrissons (0,08%) naissent de femmes HBsAg positives dont la quasi-totalité sont des immigrées originaires de zones à incidence élevée.
Le risque de contamination de la mère à l’enfant est infime car le dépistage de la maladie est habituellement réalisé par les obstétriciens lors de la grossesse.
En France, le dépistage de l’Antigène de l’Hépatite B chez la femme enceinte est obligatoire au 6e mois de grossesse depuis mars 1992. En moyenne il nait 6000 nouveau-nés de mères Ag HBs + par an[10]. Ce dépistage permet en cas de positivité d’administrer à la mère une prophylaxie et à l’enfant une dose de vaccin à la naissance et d’éviter ainsi toute contamination.
En Europe, comme en Amérique du Nord la transmission mère-enfant est rarissime et ne justifie absolument pas la vaccination systématique des nourrissons d’autant que cette vaccination expose à des complications.
La vaccination anti-hépatite B n’est pas dénuée de complications.
Aucun traitement actif n’est dénué de risques et la vaccination anti-hépatite B n’échappe pas à cette règle commune.
La revue de la base de données de l’OMS montre que 3% des personnes vaccinées contre l’hépatite b souffrent d’atteinte hépatique auto immune[11].
En France la revue de M. Girard[12] montre la grande variété des complications post vaccination anti-hépatite B en particulier neurologiques ou auto-immunes. D’autres articles rapportent des cas de de lichen plan[13] et d’artérite sévère[14].
Aux USA, de nombreux effets indésirables graves après vaccination anti-hépatite B ont été rapportés. En 1997, les données VAERS en recensaient plus de 8 000 complications dont 43 décès chez les enfants de moins de 2 ans avec notamment la mort du nourrisson, les crises convulsives, l’autisme, la dysautonomie, la SEP, le diabète, et de rares cas de cancer du foie chez les enfants.
Depuis le succès de Taiwan contre les cancers du foie chez les enfants, la vaccination contre l’hépatite B a été conseillée comme prévention les cancers du foie. Malheureusement dans tous les pays qui l’ont généralisé, on observe une augmentation considérable d’incidence de ce cancer, comme le montrent ces quelques courbes d’incidence.
En France, la vaccination a été réalisée à partir de 1982. Elle a été suivie d’une explosion d’incidence (X3) d’après Santé Publique France avec un nombre annuel de nouveaux cancers du foie passé de 1521 en 1980 à 6867 en 2012.
En Australie l’incidence du cancer du foie a été multipliée par 4 depuis la vaccination.
En Grande-Bretagne la mortalité du cancer du foie a été multipliée par 3
Aux Etats Unis l’incidence du cancer du foie a été multipliée par plus de 3
On doit juger une action de santé publique, non sur ses intentions, mais sur ses résultats avérés. L’objectif de la vaccination -diminuer le nombre de cancers hépatiques- n’a pas été atteint, bien au contraire. Si le nombre de cancers attribués à l’hépatite B a diminué, le nombre et l’incidence des cancers du foie toutes causes confondues ont considérablement augmenté depuis la vaccination, sans que l’éventuelle responsabilité de celle-ci soit recherchée malgré la coïncidence temporelle frappante.
Il est anormal que ce contraste entre réel succès contre l’infection, et grave échec contre le cancer du foie n’ait pas été convenablement exploré afin d’en comprendre les causes, et d’adapter les mesures de prévention avant de rendre obligatoire cette vaccination chez l’enfant.
De plus, de nombreuses études montrent que les très jeunes enfants sont beaucoup plus vulnérables aux complications de la vaccination (à la fois les maladies chroniques et la mort subite) que les adolescents.
Aux USA comme en France, les faits montrent qu’il n’y a aucune raison de vacciner les nourrissons contre l’hépatite B.
L’OMS précise que « dans la région européenne, composée principalement de pays à revenu élevé où la prévalence de l’infection par le VHB est faible, certains pays n’ont pas mis en œuvre la vaccination universelle contre l’hépatite B, mais ont plutôt recours à la réalisation d’un dépistage chez l’ensemble des femmes enceintes et à l’administration ciblée d’une dose de vaccin à la naissance aux enfants nés de mères chez qui le test de recherche de l’AgHBs s’avère positif et ne vaccinent que les enfants présentant un risque élevé d’infection et les adultes figurant dans les principaux groupes à risque » (drogués par voie intraveineuse, travailleurs du sexe, homosexuels à partenaires multiples… ).
Dans l’Union Européenne, la vaccination contre l’hépatite B n’est obligatoire que dans une minorité de pays souvent anciennement communistes dont les gouvernements espéraient pallier la déficience de leur système de soins par la prévention.
L’obligation vaccinale n’existe que dans certains pays européens. En 2023, treize pays européens comme l’Autriche, Chypre, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, l’Irlande, l’Islande, la Lituanie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, et la Suède, n’imposaient aucune vaccination obligatoire. Ils se contentent d’en recommander certaines et leurs situations sanitaires sont souvent meilleures que la nôtre.
Sous l’influence des lobbys pharmaceutiques, l’Union Européenne tente d‘imposer les obligations vaccinales en prétextant vouloir harmoniser les pratiques des pays européens. Cette volonté se heurte à l’absence d’arguments sanitaires réels et à la publication récente d’études réalisées aux USA qui soulignent la fréquence jusqu’ici notoirement sous estimées des complications post vaccinales.
Au total, cette revue des données sanitaires avérées montre que dans les pays riches la vaccination des enfants jeunes n’a aucune justification médicale et valide la proposition récente de Trump.
S’il est logique de proposer la vaccination aux personnes à risques (homosexuels, travailleuses du sexe, femme enceinte infectée), celle des jeunes enfants les expose à des complications sans qu’ils puissent en espérer le moindre bénéfice.
Diffusez partout ces informations et en particulier à vos représentants politiques afin de supprimer cette obligation vaccinale inutile et dangereuse.
[1] https://www.who.int/fr/news/item/09-04-2024-who-sounds-alarm-on-viral-hepatitis-infections-claiming-3500-lives-each-day
[2] Pol S. Éditorial. Sur le chemin de l’élimination des hépatites virales. Bull Épidémiol Hebd. 2024;(16-17):334-7. http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2024/16-17/2024_16-17_0.html
[3] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6505332/
[4] Reynolds-Cortez V, Criado-Álvarez JJ, Martinez-Vizcaino V, Pascual-Morena C, Salinas-Vilca A, Sequí-Domínguez I. The Effectiveness and Sero-Immunity of Hepatitis B Vaccination in People Who Use Drugs: A Systematic Review and Meta-Analysis. Vaccines (Basel). 2024 Sep 8;12(9):1026. doi: 10.3390/vaccines12091026.
[5] Lawrence Corey,Sexual Transmission of Hepatitis A in Homosexual Men — Incidence and Mechanism
N Engl J Med 1980;302:435-438
[6] Schreeder, M. T., et al. “Hepatitis B in Homosexual Men: Prevalence of Infection and Factors Related to Transmission.” The Journal of Infectious Diseases, vol. 146, no. 1, 1982, pp. 7–15. JSTOR, http://www.jstor.org/stable/30109639. Accessed 25 Sept. 2025.
[7] Reynolds-Cortez V, Criado-Álvarez JJ, Martinez-Vizcaino V, Pascual-Morena C, Salinas-Vilca A, Sequí-Domínguez I. The Effectiveness and Sero-Immunity of Hepatitis B Vaccination in People Who Use Drugs: A Systematic Review and Meta-Analysis. Vaccines (Basel). 2024 Sep 8;12(9):1026. doi: 10.3390/vaccines12091026. PMID: 39340056; PMCID
[8] Matos MA, et al. Viral hepatitis in female sex workers using the Respondent-Driven Sampling. Rev Saude Publica. 2017 Jun 26;51:65. doi: 10.1590/S1518-8787.2017051006540. PMID: 28678904
[9] Dah TTE et al, Study Group. Hepatitis B Virus Prevalence and Vaccination in Men Who Have Sex With Men in West Africa (CohMSM ANRS 12324-Expertise France). Open Forum Infect Dis. 2019 May 23;6(7):ofz249. doi: 10.1093/ofid/ofz249. PMID: 31281855; PMCID: PMC6602381.
[10] Réseau méditerranée NOUVEAU-NÉ DE MÈRE PORTEUSE DE L’Ag HB
[11] Jeong J, Jo H, Park J, Smith L, Rahmati M, Lee K, Ha Y, Yon DK. Global Estimates of Vaccine-Associated Hepatic Autoimmune Disorders and Their Related Vaccines, 1968-2024: An International Analysis of the WHO Pharmacovigilance Database. Int Arch Allergy Immunol. 2025;186(7):696-702. doi: 10.1159/000542865. Epub 2024 Dec 2. PMID: 39622209; PMCID: PMC12215160.
[12] Girard M. Autoimmune hazards of hepatitis B vaccine. Autoimmun Rev. 2005 Feb;4(2):96-100. doi: 10.1016/j.autrev.2004.10.002. PMID: 1572225
[13] Schuh T, Röcken M, Schmoeckel C, Degitz K. Lichen ruber planus nach Hepatitis-B-Impfung [Lichen ruber planus after hepatitis B vaccination]. Hautarzt. 2002 Oct;53(10):650-1. German. doi: 10.1007/s00105-002-0423-z. PMID: 12297945.
[14] Zaas A, Scheel P, Venbrux A, Hellmann DB. Large artery vasculitis following recombinant hepatitis B vaccination: 2 cases. J Rheumatol. 2001 May;28(5):1116-20. PMID: 11361200.
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2025 09 25 AFP ment vaccin anticovid
ALORS QUE LE JAPON ET L Allemagne APPELLENT A L’INTERDICTION DES VAX ARN m, l’AFP, France 24 et 20 minutes mentent une fois de plus sur les vaccins covid
Depuis que R Kennedy a été nommé ministre de la Santé pat Trump, l’industrie pharmaceutique bat le rappel de tous ses avocats et affidés pour combattre ses actions et le calomnier par tous les moyens, y compris le mensonge répétitif.
L’un des plus récents dans lequel se sont impliqués l’agence France Presse[1], France 24[2] et 20 minutes[3] concerne les vaccins covid qu’elles prétendent encore « sûrs et efficaces » alors qu’ils se sont factuellement révélés inefficaces et dangereux.
Pour le démontrer nous rappellerons les données officielles publiées par l’OMS et les articles de la littérature internationale.
les pseudo vaccins covid ont été inefficaces sur les contaminations
Chacun connait autour de soi des personnes vaccinées à plusieurs reprises et qui ont malgré tout été infectées à plusieurs reprises et beaucoup d’entre nous en ont fait personnellement l’expérience. Cette incapacité des vaccins à prévenir les contaminations est confirmée par les données de l’Organisation mondiale de la Santé montrant que l’infection n’a pas été ralentie par les vaccinations.
Cela a été remarqué très tôt en Israël où la vaccination de la majorité de la population a été suivie d’un pic de contaminations
Mais aussi dans le monde :
Et la comparaison de l’évolution des pays peu injectés aux pays très vaccinés montre que la vaccination n’a pas protégé ces derniers, bien au contraire.
Prétendre que les vaccins covid auraient protégé les populations des contaminations constitue donc une contrevérité totale et les Français s’en sont rendus compte en refusant dès avril 2022 de se revacciner malgré la propagande intensive des autorités et des médias.
Les pseudo vaccins covid sont incapables d’éviter les formes graves
L’inefficacité des pseudo vaccins covid à prévenir les contaminations a finalement été reconnue par les autorités et même par l’AFP factuel le 22 mars 2022 [4] en ces termes « puisque le vaccin n’empêche pas la transmission du virus… ».
La propagande pour les pseudos vaccins covid s’est alors recentrée sur une prétendue capacité des injections à diminuer la mortalité des vaccinés[5] après les études biaisées d’Epi-phare.
Mais une fois de plus les chiffres officiels d’évolution de mortalité et la comparaison selon les politiques anti-covid des pays publiés par l’OMS démentent formellement cette fadaise.
En Israël la généralisation des injections n’a pas été suivie d’une baisse de la mortalité covid mais d’une accélération franche !
En France en septembre 2022 la vaccination de plus de 90% des personnes à risques ne leur a pas permis d’éviter les formes graves aboutissant à la mort.
Cet échec des vaccins contre les formes graves s’illustre dans le monde par le contraste entre les pays les plus vaccinés qui ont le plus souffert d’une mortalité covid élevée et les pays pauvres, peu vaccinés dont la mortalité par million d’habitants a été 15 à 80 fois moins élevée.
Les vaccins covid exposent à des complications et même parfois à la mort.
Contrairement à ce qu’affirme imprudemment Maïwenn Furic 21/9/2025 les vaccins covid ont malheureusement été la cause de la mort d’enfants qui ne risquaient rien du covid en particulier du fait de myocardites vaccinales.
Les myocardites liées à la vaccination covid ont été décrites dans plus de 300 articles internationaux dont le premier, israélien publié dès le début de la vaccination en décembre 2021 [6]. Le risque de mort par cardiopathie post vaccination covid a été démontré par de nombreux articles[7][8] [9] [10] [11] [12] [13] dont celui de Nicolas Hulscher rapportant 28 cas d’autopsies de myocardites fatales[14], celui de Manu P. Fata [15]qui en décrit 14 autres, et la macroanalyse de Francesco Sessa qui en a colligé 38 cas dès 2021 [16]; la mortalité de ces cardiopathies liées à la vaccination covid a été estimée à 2,5% dans la série de Chen[17].
D’après le VAERS les taux de cas de myocardite étaient les plus élevés après la deuxième dose de vaccination chez les adolescents de sexe masculin âgés de 12 à 15 ans (70,7 par million de doses du vaccin BNT162b2), et les nombres de cas rapportés sont en parfaite adéquation avec les données de la littérature.
Le Vaccin Adverse Events Reporting System (VAERS) constitue une base de données fiable
Dans sa charge contre le tweet de Silvano Trotta :
Publiée par 20 minutes, Maïwenn Furic parait très ignorant du processus de vérification des données du VAERS qu’il diffame en prétendant que : « la base de données VAERS, n’est en rien fiable. En effet, celle-ci permet à tout le monde de soumettre des rapports sans vérification particulière, sans identité ni preuves. Les informations peuvent ainsi provenir de médecin ou même d’antivax. ».
Il suffit pourtant de consulter la page de garde du VAERS pour apprendre qu’ « en cas d‘effet secondaire considéré comme sévère des informations complémentaires sont exigées comme l’observation médicale. Soumettre volontairement une déclaration fallacieuse constitue une violation de la lois fédérale (18 U.S. Code § 1001) et expose à des amendes et de la prison.
Comme je n’ose pas croire que Maïwenn Furic voulait appliquer le classique « calomnier, calomnier il en restera toujours quelques chose », je ne peux que l’inciter à enquêter sérieusement comme l’exige la charte des journalistes et lire complètement ce que publie le VAERS et apprendre comment il fonctionne.
La volonté de défendre la vaccination ne doit pas justifier la désinformation.
Et pour la vaccination covid « Il est contraire à l’éthique et illogique d’administrer un vaccin expérimental à un enfant qui présente un risque quasi nul de mourir de le COVID-19, mais un risque bien établi de 2,2 % de souffrir de dommages cardiaques permanents »,
Parents, refusez la vaccination covid de vos enfants qui ne peuvent que leur apporter des complications pouvant aller jusqu’à la mort sans aucun bénéfice possible puisqu’ils risquent moins du covid que de la grippe saisonnière.
Dernière minute : Aux USA, les recommandations vaccinales COVID ont été affaiblies le 19 septembre 2025 par le panel ACIP du CDC. Ils ont supprimé la recommandation générale pour les adultes, exigeant une consultation sur risques/bénéfices. Certains États comme la Californie émettent leurs propres directives. Sources: CDC, NPR, Nature.
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[1]https://factuel.afp.com/doc.afp.com.36ZT2HE s%C3%A8ment-les-doutes-sur-les-vaccins-contre-le-covid-19
[2]ttps://www.france24.com/fr/info-en-continu/20250919-des-experts-nomm%C3%A9s-sous-trump-s%C3%A8ment-les-doutes-sur-les-vaccins-contre-le-covid-19
[3] Article de Maïwenn Furic Etats-Unis : Non, rien ne prouve que 25 enfants sont morts du vaccin contre le Covid-19
[4] Inefficacité, nocivité, baisse de l’immunité… Attention à ces affirmations…https://factuel.afp.com/doc.afp.com.32AK83R
[5] ttps://ansm.sante.fr/actualites/la-vaccination-est-efficace-a-plus-de-90-pour-reduire-les-formes-graves-de-covid-19-chez-les-personnes-de-plus-de-50-ans-en-france
[6] Mevorach D,. Myocarditis after BNT162b2 mRNA Vaccine against Covid-19 in Israel. N Engl J Med. 2021 Dec 2;385(23):2140-2149. doi: 10.1056/NEJMoa2109730. Epub 2021 Oct 6. PMID: 34614328; PMCID: PMC8531987.
[7] Yang D, Tian J, Shen C, Li Q. An overview and single-arm meta-analysis of immune-mediated adverse events following COVID-19 vaccination. Front Pharmacol. 2024 Jun 12;15:1308768. doi: 10.3389/fphar.2024.1308768. PMID: 38933672; PMCID: PMC11200080.
[8] Sousa PMB, Fatal Myocarditis following COVID-19 mRNA Immunization: A Case Report and Differential Diagnosis Review. Vaccines (Basel). 2024 Feb 13;12(2):194.
[9] Ameratunga R, RD. First Identified Case of Fatal Fulminant Necrotizing Eosinophilic Myocarditis Following the Initial Dose of the Pfizer-BioNTech mRNA COVID-19 Vaccine (BNT162b2, Comirnaty): an Extremely Rare Idiosyncratic Hypersensitivity Reaction. J Clin Immunol. 2022 Apr;42(3):441-447. doi: 10.1007/s10875-021-01187-0. Epub 2022 Jan 3. PMID: 34978002; PMCID: PMC8720536.
[10] Hoshino N, Yanase M, Ichiyasu T, Kuwahara K, Kawai H, Muramatsu T, Ishii H, Tsukamoto T, Morimoto SI, Izawa H. An autopsy case report of fulminant myocarditis: Following mRNA COVID-19 vaccination. J Cardiol Cases. 2022 Dec;26(6):391-394. doi: 10.1016/j.jccase.2022.06.006. Epub 2022 Jul 4. PMID: 35812802; PMCID: PMC9250935.
[11] Kim SH, A Case of Heart Transplantation for Fulminant Myocarditis After ChAdOx1 nCoV-19 Vaccination. J Korean Med Sci. 2022 Apr 4;37(13):e104. doi: 10.3346/jkms.2022.37.e104. PMID: 35380028; PMCID: PMC8980363.
[12] Nushida H,. A case of fatal multi-organ inflammation following COVID-19 vaccination. Leg Med (Tokyo). 2023 Jul;63:102244. doi: 10.1016/j.legalmed.2023.102244. Epub 2023 Mar 20. PMID: 36990036; PMCID: PMC10027302.
[13] Roberts CS, Fatal Acute Myocardial Infarction With Normal Epicardial Coronary Arteries Shortly Following COVID-19 Vaccination. Am J Cardiol. 2024 May 1;218:68-71.
[14] Nicolas Hulscher, Roger Hodkinson, William Makis, Peter A. McCulloughAutopsy findings in cases of fatal COVID-19 vaccine-induced myocarditis : 14 January 2024 https://doi.org/10.1002/ehf2.14680C
[15] Manu P. Fatal Myocarditis After COVID-19 Vaccination: Fourteen Autopsy-Confirmed Cases. Am J Ther. 2023 May 1;30(3):e259-e260. doi: 10.1097/MJT.0000000000001631. Erratum in: Am J Ther. 2023 Sep-Oct 01;30(5):e507. doi: 10.1097/MJT.0000000000001658. PMID: 37278705.
[16] Sessa F, Salerno M, Esposito M, Di Nunno N, Zamboni P, Pomara C. Autopsy Findings and Causality Relationship between Death and COVID-19 Vaccination: A Systematic Review. J Clin Med. 2021 Dec 15;10(24):5876. doi: 10.3390/jcm10245876. PMID: 34945172; PMCID: PMC8709364.
[17] Chen JH, Ikwuanusi IA, Bommu VJL, Patel V, Aujla H, Kaushik V, Cheriyath P. COVID-19 Vaccine-Related Myocarditis: A Descriptive Study of 40 Case Reports. Cureus. 2022 Jan 30;14(1):e21740.
2025 09 16 gardasil et ASNM (voir tous les schémas en ouvrant ce PDF
STOP VACCINATION DES ADOLESCENTS EN 5 ieme ! MEDECINS ET TOUS VACCINATEURS VOTRE RESPONSABILITE DIRECTE EST ENGAGEE
L’ Agence nationale de sécurité du médicament continue de prétendre que la vaccination Gardasil est sûre alors qu’elle peut tuer !
Par le dr G Delépine oncologue et chirurgien
21 sept 2025
Pour satisfaire le président Macron qui s’efforce d’imposer une vaccination inutile à l’école, l’ANSM dans sa synthèse périodique des cas de pharmacovigilance déclarés entre le 1er juillet et le 31 décembre 2024[1] affirme une fois de plus que « le Gardasil est sûr et efficace » exactement comme elle le répétait pour les pseudo vaccins covid dont chacun a pu vérifier l’inefficacité et les nombreuses complications.
Oublié le drame de ce malheureux collégien de Nantes mort après l’injection du vaccin Gardasil et l’expérience des pays étrangers qui démontre l’inefficacité et les risques de ce vaccin largement controversé.
Et la ligue contre le cancer en rajoute une couche avec un titre en anglais :
Pour éviter que de nouveaux collégiens soient victimes de cette vaccination qui n’a toujours pas fait la preuve de son utilité, il faut , une nouvelle fois, rappeler les faits établis qu’ignorent apparemment les organismes financés par l’état.
La vaccination par Gardasil peut tuer
Le vendredi 27 octobre 2023, au collège Saint-Dominique à Saint-Herblain, près de Nantes., un élève de 5ᵉ est mort après avoir reçu le vaccin Gardasil lors de la grande campagne de vaccination contre le HPV dans les collèges de France voulue par le président Macron[2]. L’Agence régionale de santé s’était empressée d’affirmer que le vaccin n’était pas responsable et avait rejeté tout dysfonctionnement dans l’organisation de la campagne de vaccination.
Pourtant personne ne peut nier que cet enfant, en parfaite bonne santé avant l’injection, est mort de la vaccination scolaire. Mais, comme d’habitude, la justice n’a pas mis en cause la responsabilité de l’état dans l’indication de la vaccination de surcroit en milieu scolaire, et c’est le lampiste (médecin) qui se retrouve mis en examen pour homicide involontaire.
Ce décès après injection de Gardasil n’est malheureusement pas exceptionnel. Aux USA selon le National Vaccine Information Center, plus de 400 morts ont été rapportées après la vaccination Gardasil [3] [4].
Ces décès survenus après vaccination Gardasil rappellent que, lors des essais cliniques qui ont précédé l’autorisation de mise sur le marché, la mortalité des vaccinées s’élevait à 8.5/10,000, soit près du double du taux des femmes des femmes de15-24 ans de la population de cet âge.[5] Mais cela a été considéré comme une « coïncidence » par les laboratoires et l’agence américaine FDA.
La revue critique de la littérature réalisée par la fondation Cochrane [6] a confirmé la mortalité plus importante des vaccinées de plus de 25 ans dont la mortalité était 2.36 fois plus élevée que dans le groupe placebo. “When all the deaths among mid-adult women enrolled in the three trials are pooled, a higher case fatality rate was observed among those who received HPV vaccine compared to those who received placebo.”
Mais l’Agence nationale de sécurité du médicament prétend que la mortalité du Gardasil épargne les Français (comme l’agence chargée de la protection nucléaire avait affirmé que le nuage de Tchernobyl avait épargné la France)
La vaccination par Gardasil expose à de nombreuses autres complications
Selon le National Vaccine Information Center, plusieurs dizaines de milliers de complications ont été rapportées après la vaccination Gardasil. La liste des accidents possibles est d’ailleurs détaillée dans les publications officielles du CDC [7] et les publications du The National Network for Immunization[8]
Certaines complications très fréquentes sont bénignes et transitoires comme les douleurs lors de l’injection, un œdème, un gonflement, une fièvre, une toux, un malaise, l’urticaire, une lymphadénopathie, des douleurs épigastriques, une naso pharyngite, des maux de tête ou des nausées parfois accompagnées de diarrhée ou de vomissements.
Certaines sont plus sévères comme les arthralgies, les arthrites, les anémies hémolytiques immunes, la pancréatite, l’hypothyroïdie, les syncopes, les contractures, une infection respiratoire, une gastro entérite, une appendicite, une infection urinaire, un syndrome postural orthostatique, un purpura thrombocytopénique, le lupus érythémateux, la myalgie, l’insuffisance ovarienne précoce, l’infertilité…
Les complications les plus graves, heureusement très rares, comme le syndrome de Guillain Barre, la myélite transverse, l’encéphalite progressive, l’embolie pulmonaire, les bronchospasmes ou un accident anaphylactique peuvent mettre en jeu le pronostic vital ce qui est intolérable pour un traitement possiblement préventif d’une maladie qui bénéficie déjà d’une prévention très efficace et parfaitement sans risque (le dépistage cytologique).
Selon les chiffres de la notice US d’emballage du Gardasil, les femmes nord-américaines sont 100 fois plus susceptibles de souffrir d’un événement grave après la vaccination avec Gardasil que de développer un cancer du col de l’utérus. En particulier le risque de contracter une maladie auto-immune liée au Gardasil, même si le vaccin était efficace, est 1 000 fois supérieur à celui d’éviter un décès par cancer du col de l’utérus.
Les membres de l’Agence Nationale de sécurité du médicament ignorent-ils l’anglais de la notice américaine du Gardasil ou oublient-ils seulement les informations du CDC qui les gênent pour affirmer que le « Gardasil est sûr » ?
Le médecin qui vaccine par Gardasil s’expose à des poursuites.
La mise en examen du médecin français qui a injecté le Gardasil mortel à l’enfant de Nantes risque de se reproduire au prochain accident vaccinal car la cour de justice européenne a récemment considéré que « les médecins sont les seuls responsables des conséquences des injections car ils sont libres de les pratiquer, de les déconseiller ou de refuser de les faire » [9].
La Cour a même précisé que « l’autorisation de mise sur le maché délivrée par l’Agence Européenne des médicaments n’entraîne aucune obligation pour les médecins de prescrire et d’administrer les dits vaccins à leurs patients »[10]
Les médecins et autres praticiens susceptibles d’injecter le Gardasil doivent donc être particulièrement vigilants quant à la qualité et l’exhaustivité des informations transmises aux patients concernant les risques des vaccins et les démarches à suivre en cas d’effets indésirables suspectés. Même lors d’une campagne officielle organisée à l’école, leur responsabilité peut être engagée s’ils manquent à cette obligation d’information tout particulièrement avant d’injecter du Gardasil à un garçon qui ne peut en espérer aucun bénéfice.
Il n’existe aucune preuve que le Gardasil soit capable de prévenir le cancer
Le Gardasil a été mis sur le marché en 2006. Il a depuis démontré son efficacité contre les infections à papillomavirus des souches contenues dans les vaccins (actuellement 9 sur 150 souches à tropisme humain) et contre les verrues génitales. Mais malgré un recul de près de 20 ans, il n’existe actuellement aucune preuve réelle que ce vaccin ait évité un seul cas de cancer. Les articles proclamant partout la prochaine éradication du cancer du col de l’utérus ne sont pas basés sur les chiffres de cancers invasifs mais sur les conclusions de simulations optimistes basées sur la réelle efficacité contre les souches de HPV des vaccins et l’hypothèse très discutable que le cancer ne peut survenir sans cette infection.
Le cancer du col de l’utérus est rarissime avant 20 ans et très rare entre 20 et 25 ans. Pour évaluer l’efficacité anti-cancer du Gardasil il faut donc analyser l’évolution d’incidence de ce cancer chez les vaccinées de plus de 25 ans, soit actuellement, avec 19 ans de recul, le groupe des femmes 25 à 34 ans. Dans ce groupe l’examen des registres des cancers des pays n’objective actuellement aucune baisse significative et même parfois une augmentation depuis la vaccination.
En Australie, premier pays à instaurer une vaccination scolaire et en rattrapage jusqu’à 26 ans, l’incidence du cancer invasif n’a pas diminué, ni sur l’ensemble de la population, ni dans le groupe témoin des vaccinées arrivées à l’âge du cancer :
Dans le groupe des vaccinées en rattrapage (des 30-39 ans en 2024 qui avaient entre 13 et 22 ans lors de la vaccination Gardasil) l’injection a été suivie d’une augmentation d’incidence de 50%
Durant cette période de vaccination les femmes plus âgées, non concernées par les vaccinations, ont vu leur risque de cancer diminuer fortement grâce aux campagnes de dépistage : -30% (5,6 à 4) pour les 60-64 ans, -20% (6,5 à 5,1) pour les 65-69 ans et -28% (5,3 à 3,8) pour les 70-74 ans ce qui rend d’autant plus inquiétant l’augmentation d’incidence constatée chez les vaccinées.
En 2024 l’agence nationale Australienne a estimé à 1030 le nombre de nouveaux cancers du col[11] soit une augmentation de près de 33% du chiffre d’avant la vaccination. Comment peut-on croire à son éradication prochaine promise par les avocats du Gardasil dans tous les médias ?
La Grande-Bretagne a instauré la vaccination scolaire au Gardasil pour les filles dès 2007, mais 15 ans plus tard l’incidence du cancer du col n’a pas diminué dans le groupe témoin des vaccinées (25-34 ans) alors qu’il continue à baisser chez les femmes de plus de 40 ans (non vaccinées)
L’inefficacité du Gardasil contre le cancer est aussi constatée en Finlande
Dans le groupe le plus vacciné arrivé à l’âge du cancer (les 25-34 ans), l’incidence du cancer du col a augmenté de plus de 70%. (de 4,5 à 8)
Au Danemark la vaccination de plus de 85% des jeunes filles a été suivie par une augmentation de 8% de l’incidence des cancers du col de l’utérus alors qu’elle a diminué de 8% chez les femmes de plus de 40 ans (non vaccinées).
L’inefficacité du Gardasil à prévenir le cancer invasif du col de l’utérus a aussi été observée en Norvège
Au Canada le Gardasil est suivi par l’augmentation d’incidence le cancer du col
.Aux USA même échec contre le cancer
Cette stabilisation ou augmentation d’incidence des cancers invasifs dans les pays qui ont instauré une large vaccination par Gardasil s’oppose à la baisse régulière de l’incidence des cancers du col en France, alors que les responsables pleurent en permanence sur notre faible taux de vaccination.
Dans notre pays peu vacciné, le cancer du col est devenu une maladie rare selon la définition de l’OMS contrairement aux pays très vaccinés que nos dirigeants citent en exemple ! Mais il est vrai que pour les actionnaires de big pharma et leurs affidés la seule chose qui importe, c’’est de vacciner tout le monde quel qu’en soit le résultat.
Le Gardasil n’a aucun intérêt pour les garçons
Le Gardasil a été conseillé chez les garçons pour soi-disant prévenir les cancers du canal anal et de la gorge. Mais en France, le cancer du canal anal est très rare et ne constitue pas un problème de santé publique pour les hommes. En 2018, moins de 500 cas ont été recensés chez l’homme [12] à comparer aux fardeaux du cancer de la prostate (59 885 nouveaux cas en 2023) du poumon (33 438 hommes en 2023) [13].
De plus, le cancer anal s’observe quasi uniquement chez les homosexuels passifs ou les immunodéprimés. Les malades porteurs de greffe d’organe prenant des traitements immunodépresseurs souffrent d’une incidence du cancer anal 5 fois plus élevée que la population globale[14], taux proche de celui des hétérosexuels infectés par le virus du sida [15] [16]. Mais la pratique du sexe anal passif constitue le facteur causal le plus important[17] [18] [19] [20] et explique en partie le surrisque constant des femmes par rapport aux hommes hétérosexuels (risque multiplié par 3 à 4), et le risque 60 à 90 fois plus élevé des homosexuels masculins passifs avec une incidence du cancer anal de 95/100000 culminant même à 130/100000 chez ceux qui sont en plus porteurs du virus HIV) [21]. Pour un hétérosexuel male non immunodéprimé, le risque de cancer anal est quasiment nul.
De plus il n’est pas prouvé que le Gardasil soit capable de prévenir ce cancer. Les relevés des registres nationaux des cancers montrent, depuis la vaccination scolaire, une augmentation de l’incidence des cancers anaux plus importante chez les filles pourtant vaccinées que chez les garçons.
La balance avantage/risque du Gardasil est actuellement négative
Le Dr Harper professeur et vice-président de la recherche à la faculté de médecine de l’Université du Missouri-Kansas City, a surveillé la réalisation des essais de ce vaccin et a exprimé ses inquiétudes concernant les vaccins contre le VPH dans divers médias. [22] [23] [24]
« Manque de preuves sur la sécurité et l’efficacité à long terme du vaccin, en particulier chez les jeunes filles… des doutes subsistent quant à l’efficacité du vaccin chez les groupes d’âge plus jeunes, notamment les préadolescentes et les filles de moins de 16 ans…Le marketing agressif du vaccin et le lobbying en faveur de la vaccination obligatoire pourraient conduire à une expérience de santé publique dont les effets à long terme sont inconnus…Inquiétudes concernant les effets secondaires potentiels du vaccin et le manque de surveillance post-commercialisation pour garantir sa sécurité, en particulier pour les jeunes filles…Doutes subsistant quant à la protection à long terme du vaccin et à son bénéfice réel pour la santé publique, notamment en l’absence de données démontrant une réduction des cancers du col de l’utérus. Le bénéfice pour la santé publique pourrait être nul sans aucune réduction des cancers du col de l’utérus, qui seraient simplement reportés …Suffisamment d’effets secondaires graves ont été signalés après l’utilisation du Gardasil pour que le vaccin puisse s’avérer plus risqué que le cancer du col de l’utérus qu’il est censé prévenir. »
La vaccination par Gardasil coûte un pognon de dingue[25]
En France, le vaccin antigrippal coûte 6 à 11 €, l’anti-covid Sanofi 7,56 €, et le vaccin Infanrix Tetra® contre la diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite 14,63 €. Une dose de Gardasil est commercialisée au prix de 116,83 €[26]. Record absolu des prix pour un vaccin. Selon l’âge du vacciné, 2 ou 3 doses seraient indiquées. En tenant compte des consultations médicales nécessaires, la vaccination anti-VPH d’un adulte revient à 500 € et celle d’un adolescent à environ 350 €.
Le coût de fabrication d’une dose de Gardasil est estimé à moins de 1 dollar dans l’étude très documentée de Chaevia Clendinen [27], qui précise que « les coûts de fabrication du Gardasil vendu à la Gavi et aux pays en développement se situent entre 0,48 et 0,59 $ par dose.
Entre 2006 et 2015, Merck a engrangé près de 14 milliards de dollars pour ses ventes de Gardasil, puis celles-ci se sont stabilisées à 5-6 milliards annuels, pour atteindre près de 40 milliards de dollars depuis sa mise sur le marché. Selon certaines estimations, la taille du marché du Gardasil pourrait atteindre 10,1 milliards d’USD d’ici 2033. Cette manne financière colossale motive fortement les actionnaires de Merck et donne à cette société des moyens considérables pour convaincre les dirigeants politiques et leurs conseillers de promouvoir le Gardasil.
Aux USA, avec 76 millions d’enfants vaccinés pour un coût moyen de 420 dollars pour la série de trois doses, sauver une vie américaine du cancer du col de l’utérus coûterait environ 18,3 millions de dollars. En comparaison, la valeur d’une vie humaine, selon le Programme national d’indemnisation des victimes de vaccins du ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS), est de 250000 dollars, montant maximal que le programme gouvernemental accorde en cas de décès lié à un vaccin.
En France, la vaccination d’une classe d’âge reviendrait à près de 300 millions d’euros, soit, dans l’hypothèse invraisemblable d’une efficacité absolue, pour prévenir chaque année 1000 morts, un coût unitaire de vie sauvée de 300 000 euros démentant totalement le plaidoyer publicitaire publié par Santé Publique France en 2019[28]. En cette période d’état catastrophique de nos hôpitaux et de nos finances, envisager de consacrer une telle somme au Gardasil à la balance avantage risque très discutable est totalement scandaleux.
Consacrer cette somme à nos hôpitaux et leurs soignants serait beaucoup plus efficace.
Protégez les enfants et adolescents en informant autour de vous !
[1]https://www.ouest-france.fr/sante/vaccin/selon-lagence-du-medicament-le-vaccin-contre-le-papillomavirus-est-sur-7946de7a-7e8a-11f0-a01f-a0b34f4aa520
[2] https://actu.fr/pays-de-la-loire/nantes_44109/collegien-mort-apres-un-malaise-en-reaction-a-un-vaccin-un-medecin-mis-en-examen-pour-homicide-involontaire_62341335.html
[3] https://fox40.com/business/press-releases/ein-presswire/689203516/merck-facing-two-new-wrongful-death-suits-from-mothers-of-10-and-12-year-old-girls-who-died-after-receiving-gardasil/
[4] https://nypost.com/2008/07/20/my-girl-died-as-guinea-pig-for-gardasil/
[5] https://www.wisnerbaum.com/prescription-drugs/gardasil-lawsuit/gardasil-deaths/
[6] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6494566/pdf/CD009069.pdf
[7] Human Papillomavirus (HPV) Vaccine Safety 6 3 2025 https://www.cdc.gov/vaccine-safety/vaccines/hpv.html
[8] https://immunizationinfo.com/gardasil-vaccine/
[9] https://ordreavocats-cussetvichy.fr/vaccins-et-justice-europeenne-entre-responsabilite-et-droits-des-patients/
[10] https://pgibertie.com/2025/02/25/la-cour-de-justice-europeenne-considere-que-les-medecins-seront-les-seuls-responsables-des-consequences-des-injections-covid-car-ils-etaient-libre-de-refuser-dinjecter/
[11] https://www.canceraustralia.gov.au/cancer-types/cervical-cancer/cervical-cancer-australia-statistics
[12] https://fr.search.yahoo.com/search?fr=mcafee&type=E210FR0G0&p=pourcentage+de+cancer+anal+selon+le+sexe
[13]https://www.fondation-arc.org/sinformer-sur-le-cancer/qu-est-ce-qu-un-cancer/les-chiffres-du-cancer/
[14] Grulich AE, van Leeuwen MT, Falster MO, et al. Incidence of cancers in people with HIV/AIDS compared with immunosuppressed transplant recipients : a meta-analysis. Lancet 2007 ;370(9581):59-67.
[15] A. Nyitray MS Anal cancer and human papillomaviruses in heterosexual men CURRENT ONCOLOGY—VOLUME 15, NUMBER 5 3 UPDATES AND DEVELOPMENTS IN ONCOLOGY 2008 Multimed
[16] Grabar S, Le Moing V, Goujard C, et al. Clinical outcome of patients with HIV-1 infection according to immunologic and virologic response after 6 months of highly active antiretroviral therapy. Ann Intern Med 2000 ;133:401-10.
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[21] Silverberg MJ, Lau B, Justice AC, Engels E, Gill MJ, Goedert JJ, et al. Risk of anal cancer in HIV-infected and HIV-uninfected individuals in North America. Clin Infect Dis 2012 ; 54(7) : 1026–34. doi:10.1093 cid/cir1012
[22] https://www.youtube.com/watch?v=aofqKnvn0h4
[23] https://qvive.in/world-news/a-vaccine-developer-reveals-hpv-vaccine-doesnt-work-and-poses-major-risks/
[24] https://iconicwoman.com/gardasil/gardasil-researcher-dr-diane-harper-speaks-out/
[25] Selon l’expression prononcée par le président Emmanuel Macron au palais de l’Élysée le 12 juin 2018,
[26] https://selectra.info/assurance/mutuelle-sante/remboursement/vaccin#dtp-diphterie-tetanos-poliomyelite
[27] haevia Clendinen, Yapei Zhang, Rebecca N.. Warburton, ,Donald W. Light, l « Coûts de fabrication des vaccins contre le VPH pour les pays en développement » Vaccin , volume 34, n°48 , 21 novembre 2016, pp. 5984-5989.
[28] Évaluation coût-efficacité de la vaccination contre les papillomavirus humains dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus en France https://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2019/22-23/2019_22-23_7.html
diaporama de la conférence du dr Gerard Delépine
2025 09 7 Les scandales du Gardasil 1 2025 09 7
