• Facebook
  • Facebook
  • Twitter
Docteur Nicole Delépine
  • Accueil
  • Actualités
    • Evénements
  • Revue de Presse
  • Livres
  • Publications
    • Nicole Delépine
    • Gérard Delépine
    • Articles grand public
    • Conférences
    • Littérature Médicale
    • Cours de Nicole Delépine
    • Articles en anglais
  • Biographie
  • Liens utiles
  • Contact
  • Rechercher
  • Menu Menu
Actus, Articles, Bibliographie, Littérature Médicale

Pulsion de mort : luttons contre la propagande pour l’euthanasie, l’avortement et l’IMG

Chantecler : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. »
Luttons contre la société de pulsion de mort (avortement et euthanasie) !

2024-03-14Nicole Delépine

14/03/2024 (2024-03-14)

Par Nicole Delepine, pédiatre

Qu’est-ce qui a pris à nos parlementaires de relégiférer sur l’avortement, intervention que l’on peut comprendre, voire admettre dans certaines circonstances, mais ne jamais en faire un acte de fierté comme trop l’ont dit, clamé et fêté en ce tragique 4 mars 2023 ?

De fait, acte de tuer en opposition tant morale que juridique au statut de personne humaine du fœtus ? Comment est-ce possible ? Comment alors que toutes les discussions sur le procès Palmade et le décès du bébé in utero de la mère blessée revient dans les médias1, comment la population peut-elle assimiler à la fois qu’une mère puisse tuer volontairement son fœtus et en même temps qu’on puisse poursuivre en justice pour meurtre du fœtus ?

Le « en même temps présidentiel » a-t-il converti les esprits ?

ET nous sommes nombreux à ressentir de la douleur, de la tristesse, voir du désespoir qu’il faut combattre, pour notre société, nos enfants et petits-enfants. Société qui s’est tue sur le meurtre des vieillards en EHPAD autorisé, voire recommandé par le décret E. Philippe2 en mars 2020, par Rivotril, pratique toujours autorisée de fait.

La grande publicité, propagande pour l’euthanasie va revenir en boomerang alors que depuis plus de vingt ans les discussions parlementaires, soignantes l’ont repoussé en raison de tous ses dangers. Société de mort qui ose faire semblant de regretter la baisse de la natalité, mais met en place tous les ingrédients de sa propre déchéance.

De l’embryon sans défense au vieillard en EHPAD, ne sombrons pas dans une société qui perd les repères de l’humanité (dégénérée, satanique disent certains), et défendons l’Homme dans toute sa grandeur et son extraordinaire originalité unique.

L’union de pensée entre ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas que je retrouve au fil de nos conversations me fait irrésistiblement penser à ce poème d’ARAGON dans des temps de totalitarisme nazi où l’Humanité était menacée. Tous les humains peuvent s’unir quelles que soient leurs croyances, et nul ne le dit mieux qu’Aragon :

 

La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle (*)
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda.

Louis Aragon (1897-1982) Recueil : La Diane française (1944).3

* La France.

La constitutionnalisation de l’avortement au moins jusqu’à quatorze semaines qui vient d’être votée dans l’allégresse à Versailles avec la réunion du Sénat et de l’assemblée horrifie autant certains croyants que nombre d’athées.

Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre l’avortement sur lequel nous avons exprimé notre position sur ses justifications et ses limites, conduisant à demander l’alignement sur la loi Weil de 1975 et contre la tentation de faire dire à cette loi ce qu’elle ne dit pas.4 Mais cette banalisation d’un acte lourd ne peut rester sans réponse. L’être humain en devenir a aussi « ses droits » y compris dans le Code pénal…

Oui, cette situation qui impose le sauvetage d’enfants à naître m’a immédiatement faire revenir à la mémoire ce magnifique poème de Louis Aragon que nous récitions dans notre jeunesse, unissant tous les hommes de la Terre quelles que soient leurs croyances, ouvrant sur l’espérance d’un monde meilleur, enfin humain. Et j’eus forte envie de l’adresser aux journalistes tels Pascal Praud qui admettait que des catholiques puissent être gênés, mais pas les autres. Mais non Mr Praud, on peut être athées (comme nous le sommes) et ne pas supporter de défoncer un crâne de bébé sous prétexte que la mère a changé d’avis trop tardivement. Et après s’être épanchés des jours entiers sur la suppression de la peine de mort par Badinter, comment passer sous silence les meurtres d’êtres sensibles sous prétexte que cachés dans le ventre de leur mère. Notre société n’en a-t-elle pas assez de la compassion à géométrie variable, du SDF dormant dans sa voiture alors que le migrant est logé à l’ibis ? Un peu de cohérence dans nos choix ne ferait pas de mal.

Plus de sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’échec est patent. On parle de tuer des enfants in utero, sans anesthésie, oubliant qu’à douze semaines le cœur bat, des mimiques apparaissent sur le visage déjà formé du petit d’homme témoignant pour le moins de ressenti… Rappelez-vous votre main sur le ventre de la maman qui commence à ressentir des soubresauts et à communiquer avec le petit être qui croit dans son corps. N’eût-il pas été possible d’en discuter sereinement sans que soit taboue l’idée que ce geste de tuer devrait rester exceptionnel et non quasiment imposé à tant de jeunes femmes en souffrance ? Alors que les usines à bébés ukrainiennes pour riches occidentaux en mal d’enfants sont maintenant de notoriété publique, pourrait-on imaginer quelques minutes de cesser de prendre les bébés pour des objets disponibles à vendre ou à jeter ?

LE CRÉNEAU DE LA DOULEUR DANS LES SOINS

Dans la deuxième partie du vingtième siècle, la douleur était le nouveau créneau pour créer des postes, pour faire semblant d’humanité à l’hôpital, etc..

La souffrance tant devenue l’obsession des médecins depuis les années 90 avec création des services de soins palliatifs, des généralisations de l’usage des morphiniques larga manu, des anesthésiants hilarants pour une ponction lombaire de l’enfant, etc.5 n’existerait donc pas pour les fœtus ? Tant d’échographies6 ont pourtant banalisé les gestes des bébés in utero… Les premières « photos » du bébé gardées soigneusement par les jeunes parents ont transformé la prise de conscience de la vie fœtale du bébé que l’on voit bouger, téter son pouce, changer de position, etc..

L’haptonomie7 a en son temps transformé le contact du père avec le bébé fait comprendre l’importance des relations mère, père, enfant y compris pendant la grossesse.

« L’haptonomie s’est développée à partir du constat de l’importance du rôle de l’affectivité dans les rapports humains, en particulier dans le développement psychique et affectif de l’enfant.

Cette qualité des relations et des interactions entre père, mère et enfant, s’exprime par un contact tactile respectueux et tendre.

L’haptonomie permet la maturation et l’épanouissement de l’être en devenir, ce que confirment les développements actuels des neurosciences et des sciences du comportement. »

Le néerlandais Frans Veldman (1921-2010) a développé l’haptonomie qu’il appelle « science de l’affectivité » (il aimait citer Paracelse : « l’art du soin est l’amour »).

L’haptonomie est surtout connue pour l’accompagnement de la grossesse et de la parentalité qui favorise la maturation des liens affectifs entre le père, la mère et l’enfant. Elle a néanmoins d’autres applications à tous les âges et en particulier en fin de vie.

À l’ère du déni, la société de la culture de mort fait place à l’humanisation des soins et de la société

Mourir aux urgences se banalise…

La bienveillance poussée parfois à l’extrême dans les services hospitaliers s’est dissoute en quelques années en même temps qu’ont disparu les médecins cliniciens et que les bureaucrates comptent bien faire disparaître la médecin humaine au bénéfice de l’intelligence dite artificielle, des télécabines de consultation et de la disparition de l’examen clinique conduisant à la méconnaissance d’une tumeur que la main ou le doigt aurait pu dépister ou d’un trouble neurologique, etc..

L’avortement d’un bébé présenté comme un objet par les parlementaires et les médias

En effet, comment entendre les commentaires des médias ou des politiques heureux de leur « victoire » sans précédent 8 applaudissant plusieurs minutes après la lecture du vote ?

Combien d’entre les votants ont-ils eu la curiosité de regarder la vidéo d’un avortement à quatorze semaines filmé par un gynécologue coutumier de la pratique et qui l’a abandonnée depuis ?

Ignorent-ils le discours de Simone Veil loi devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre 1974 ?

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ?

Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes.

C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.

C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

Inclure le droit à l’avortement dans la constitution c’est le sanctifier et trahir totalement l’esprit de la loi Veil9 dont l’article 110 précisait clairement :

« La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. »

Quand vous ne comprenez pas quelque chose, cherchez l’argent : en septembre 2023, l’UE a autorisé la commercialisation des gamètes embryons et fœtus humains.

Nous sommes officiellement devenus des objets commercialisables

11

Aux USA en 2015 le prix « des organes vendus entre 30 et 100 $ »12

Les enragés de l’inscription de l’avortement dans la constitution se réfèrent à Simone Veil. Mais relisons la loi : Article 13

« En aucun cas l’interruption volontaire de la grossesse ne doit constituer un moyen de régulation des naissances. À cet effet, le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour développer l’information la plus large possible sur la régulation des naissances, notamment par la création généralisée, dans les centres de protection maternelle et infantile, de centres de planification ou d’éducation familiale et par l’utilisation de tous les moyens d’information. »

Et les phrases de Simone Veil rapportées par Philippe de Villiers qui l’a bien connue :

« “Relisez ma loi, Philippe, l’article 1 garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie, il ne peut être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité”. Cela veut dire que l’embryon est un enfant. 2/ “Ne vous inquiétez pas, le cadre est conditionnel, définitif et immuable. C’est 10 semaines, il y a un délai de réflexion, etc..”

Tout cela a sauté. C’est désormais 14 semaines : la boîte crânienne de l’enfant à naître est écrasée. Au nom de la liberté d’expression, il faut qu’il y ait une voix qui dise “Oui, c’est la tristesse”. Comme souvent, hélas, je suis en avance sur l’humeur publique, mais j’ai le devoir de vous dire ce que je viens de vous dire parce que c’est notre avenir qui est en jeu : il faut défendre la vie. »

Voir l’émission complète :

La France est le premier pays au monde à inscrire dans sa loi fondamentale, parmi les valeurs suprêmes, le droit à l’avortement. Les conséquences sont vertigineuses. C’est la fin de la clause de conscience pour les médecins et le personnel de santé. C’est un viol de conviction intime, c’est la fin du serment d’Hippocrate : « Tu ne tueras pas. » C’est la fin de la liberté d’expression.

En 50 ans, on sera passé de la dépénalisation de l’#avortement à la pénalisation de la parole de vie. Toute parole, toute action, pour défendre l’enfant à naître ou pour contredire la #Constitution, c’est-à-dire l’avortement, sera passible d’une peine judiciaire. C’est la porte ouverte à la dérive eugéniste : en fonction du génome, est éliminé le plus faible. C’est le passeport de toutes les transgressions : la vie n’est plus un absolu. C’est la course à l’abîme d’une civilisation en perdition, c’est la déshumanisation progressive du monde par l’effacement programmé du visage de l’Homme. (Voir l’émission complète dans la vidéo ci-dessus.)

Il ne s’agit à l’évidence pas du droit des femmes, mais bien d’une manœuvre politique dans le cadre d’une tendance à une société mortifère.

Contrairement à ce que le vote large au Parlement pourrait faire croire, l’unanimité de la nation n’est pas évidente. De très nombreuses réactions sont exprimées sur les réseaux.

Combien de votants, de militants pour cette loi savent-ils à quoi ressemble un bébé de douze semaines ?

La machine @CaroleD87859768 Fin de la clause de conscience. Certains ne choisiront plus gynécologie obstétrique à cause de cela, surtout avec l’IMA jusqu’à 9 mois. Celles qui pleuraient de joie à l’annonce de l’inscription de l’IVG dans la Constitution viendront se plaindre du manque de spécialistes.


1 Réaction discrète de magistrats au vote sur la constitutionnalisation ?2 G. Delépine Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Agoravox
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion-2230153 https://www.poesie-francaise.fr/louis-aragon/poeme-la-rose-et-le-reseda.php

4 Quelles justifications existeraient-elles à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution en France ? — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

5 Conduisant à de nouvelles pratiques de drogues de gaz hilarant

6 L’échographie fœtale permet de détecter certaines malformations et de contrôler la croissance du fœtus. Trois échographies sont systématiquement recommandées en France au cours du suivi de grossesse. La première a lieu entre 12 et 14 semaines d’aménorrhée (SA), soit 10 à 12 semaines de grossesse. C’est alors que l’on voit le mieux les membres et l’épaisseur de la nuque, qui renseignent sur une possible trisomie 21 et d’autres anomalies cardiaques ou génétiques.
Échographies fœtales : calendrier, déroulement et risques | L’officiel de la santé (officiel-sante.com)

7 Haptonomie : définition, bienfaits et déroulé d’une séance (passeportsante.net)

« L’haptonomie permet d’établir des relations interpersonnelles équilibrées et fluides où l’on peut sans crainte s’exprimer de façon authentique, exprimer ses besoins affectifs dont le plus essentiel est celui de se sentir inconditionnellement reconnu pour qui l’on est. »

8 Contrairement aux affirmations du gouvernement il n’est pas le premier au monde à avoir constitutionaliser l’avortement. Ceausescu l’avait fait avant nous… Triste modèle

9 Loi Veil n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse (IVG)
https://www.voltairenet.org/article3014.html

10 Abrogé par Ordonnance 2000-548 2000-06-15 art. 4 II JORF 22 juin 2000

11 https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis-le-planning-familial-soupconne-de-trafic-dorganes-de-foetus-3565390

12 https://www.24matins.fr/etats-unis-le-planning-familial-implique-dans-un-trafic-dorganes-de-foetus-209346

image_pdfPDF A4image_printImprimer
Imprimer 🖨Pdf 📄

⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.

Business de l’avortement (la face cachée de l’iceberg)

Affaire Palmade et avortement

Le problème de l’inscription de l’avortement dans la Constitution française

1 novembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2024/10/homme-enceint-planning.jpg 720 1280 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-11-01 17:42:192024-11-01 17:42:19Pulsion de mort : luttons contre la propagande pour l’euthanasie, l’avortement et l’IMG
Actus, Articles, Bibliographie, Media, Une

Source d’économies pour le budget 2025 : couper subventions aux associations

Supprimer les subventions aux associations inutiles ou nuisibles permettrait plusieurs milliards € d’économies !

 

 Dr G Delépine

 

L’Etat donne 23 milliards € de subventions aux associations par an. Plus de deux fois le budget de la justice ! Et avec les collectivités locales c’est plus de 50 milliards de nos impôts [1]  qui sont utilisés pour soutenir, sans aucun contrôle, des associations inefficaces, souvent inutiles et parfois même nuisibles…

 

 

 

 

En cette période de déficit budgétaire dramatique, la suppression ou la réduction des subventions inutiles permettrait de soulager notre déficit annuel de 10 à 20 milliards €, sans nuire à la population et sans augmenter les impôts.

 

Il est grand temps que nos gouvernants abandonnent leur politique clientéliste en faveur des minorités de toutes natures, pour se consacrer à l’amélioration du bien-être de la majorité des citoyens.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques exemples d’inefficacité d’associations grassement subventionnées

 

 

 

 

 

Le planning familial a été créé pour faciliter la contraception et diminuer le recours à l’avortement comme Simone Veil le réclamait en 1975. Mais, dans les 15 dernières années le nombre d’avortements pour 100 naissances a augmenté de 20%, passant de 26,3 en 2008 à 31,5 en 2022[2] ainsi atteignant leur plus haut niveau depuis 30 ans[3].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce graphique montre que depuis 1990 le planning familial est totalement inefficace pour réduire les avortements. Dans la plupart des autres pays européens leur nombre est plus faible qu’en France qui se place maintenant au 4ème rang des plus hauts taux d’avortement pour 1000 femmes[4] (14,6/1000 en France contre 4,1 en Suisse, 4,4 en Allemagne, 5 en Italie, 8,6 aux Pays -Bas, 9 en Belgique…).

 

Cet échec dramatique du planning familial est certainement lié à la dérive de sa propagande qui vise maintenant « garantir à toutes les personnes, et surtout celles en situation de vulnérabilité, une égalité d’accès à l’information et aux droits » et fait la promotion de la théorie du genre en proclamant, contre toute évidence scientifique, qu’un homme peut être enceint !

 

 

 

 

 

 

Chaque année près de 3 millions d’euros de nos impôts sont consacrés à une association qui se révèle totalement incapable de promouvoir la contraception, ni de diminuer le nombre d’avortements comme le voulait madame Veil lors de la présentation de sa loi :

 

« L’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue ». il nous a paru nécessaire de souligner la gravité d’un acte qui doit rester exceptionnel »[5] .

 

Cet échec est d’autant plus choquant que les pays voisins parviennent à réduire les recours à l’avortement.

 

Il est grand temps que nos responsables attribuent les subventions en fonction des résultats obtenus et suppriment celles des associations qui les utilisent à d’autres fins.

 

Les associations d’aide aux migrants subventionnées pour s’opposer à l’état !

 

En 2021, près de 1 350 associations d’aide aux migrants ont été subventionnées ou rémunérées par l’État[6]. Le débat sur le budget 2024 a permis de préciser le financement de ces associations[7]. Les 30 associations recevant les montants les plus importants sur le budget 2023 encaissaient 413 millions d’euros. Et cela sans tenir compte des sommes versées au titre de la politique de la ville, du logement, de l’éducation, de la santé, de l’emploi, de l’action extérieure de l’Etat…

La très grande majorité des subventions est destinée aux associations qui emploient du personnel salarié. Ces dernières n’hésitent pas à s’opposer, parfois frontalement, aux décisions de l’Etat lorsqu’il tente de faire appliquer les obligations de quitter le territoire aux migrants irréguliers et potentiellement dangereux.

Rappelons que ce sont des associations subventionnées dont le Parti communiste français[8], le Mrap, la Cimade, RESF 35, le collectif de soutien aux personnes sans-papiers et d’autres qui ont empêché le ministère Valls de renvoyer en Russie Mohammed Mogouchkov permettant ainsi à celui-ci d’assassiner son ancien professeur de français Dominique Bernard.

Cette permanente opposition des associations subventionnées à l’application des OQTF, prises pourtant après examen contradictoire, fait vivre des avocats à nos frais, encombre les tribunaux et entretient un climat de défiance et de contestation chez les migrants.

En transférant les compétences des associations subventionnées intervenant dans les centres de rétention administrative à l’Office français de l’immigration comme l’envisage B. Retailleau[9], on pourrait économiser facilement un milliard d’euros, tout en désengorgeant les tribunaux et en protégeant les Français de nombreux étrangers dangereux.

 

 

Des associations largement subventionnées agissent comme passeurs

 

 

L’association SOS méditerranée prétend sauver des migrants qui risquent la noyade et respecter le droit maritime. Mais comment peut-elle ignorer que ce droit prévoit de débarquer les personnes recueillies dans le port le plus proche ? En respectant cette règle et en ramenant les migrants dans leur port d’origine, elle diminuerait la durée du transport et serait plus efficace dans le recueil.

 

En amenant systématiquement ces personnes en Europe, elle n’agit pas comme une association humanitaire, mais comme un véritable passeur de traite humaine, ainsi que ses dirigeants le montrent en affichant des positions politiques contraire à celles de gouvernements élus démocratiquement.

 

Il est donc tout à fait scandaleux que des subventions lui soient attribuées et que le conseil d’état valide ce détournement de nos impôts[10].

 

Et ces subventions ne sont pas anecdotiques : parmi les 80 collectivités territoriales, citons les soutiens de 200 000 € par an du département de Nantes après une première subvention de 500 000 €[11]. 100000 euros de la ville de Paris, 130000 euros de Marseille[12], la Haute-Garonne 100.000 euros, la région Occitane 75 000 € après un premier soutien de 60 000 €, 20 000 euros du département de l’Hérault, 14.000 euros de Lyon[13]…

Penser aux autres, c’est bien mais ne pas tenir compte de la misère croissante d’une partie de plus en plus importante de nos concitoyens et l’aggraver par l’augmentation des impôts, c’est mal !

 

En 2025,  les associations ne doivent pas vivre d’argent public, elles doivent compter sur leurs ressources propres.

Il parait nécessaire que le Parlement interdise dorénavant aux collectivités territoriales d’utiliser les impôts locaux à soutenir financièrement toute action internationale, qui ne réponde pas à un intérêt public local certain.

 

Pour les associations subventionnées, un contrôle de l’utilisation des fonds et de l’efficacité pratique des actions entreprises s’impose, comme le fait la Cour des comptes pour le secteur public.

 

 

 

[1] https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/le-point-sur-les-financements-publics-des-associations

[2] https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/chiffres/france/avortements-contraception/avortements/

[3] https://www.rfi.fr/fr/france/20230928-france-le-nombre-d-avortements-au-plus-haut-niveau-depuis-30-ans

[4] https://www.ieb-eib.org/fr/flash/debut-de-vie/avortement/l-avortement-en-europe-derniers-chiffres-et-evolutions-541.html

[5] https://www.nouvelobs.com/politique/20170630.OBS1430/verbatim-l-integralite-du-discours-de-simone-veil-du-26-novembre-1974-sur-l-ivg.html

[6] https://www.valeursactuelles.com/economie/1350-associations-de-soutien-aux-migrants-ont-recu-750-millions-deuros-de-subventions-en-2021

[7] https://atlantico.fr/article/decryptage/le-total-des-subventions-publiques-versees-aux-associations-d-aide-aux-migrants-est-tres-superieur-aux-chiffres-officiels-budget-debats-assemblee-nationale-opposition-immigration-regulation-reformes-cout-jean-paul-gourevitch

[8] Dans un communiqué du 19 février 2014, supprimé depuis d’internet, le PCF local se disait scandalisé par un réveil « manu militari par la police aux frontières à 6h » et commente : « Que de moyens gaspillés pour saboter la vie d’une famille »

[9] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-associations-d-aide-aux-migrants-dans-le-viseur-de-beauvau-20241006

[10] Décision du lundi 13 mai 2024.

[11] https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes-sos-mediterranee-aide-departementale-accrue-ba480230-5bd7-11eb-ac77-3c5a581679bb

[12] https://www.lefigaro.fr/marseille/marseille-une-subvention-de-130-000-euros-a-sos-mediterranee-enflamme-le-conseil-municipal-20240920

[13] https://www.bvoltaire.fr/sos-mediterranee-plus-de-80-collectivites-subventionnent-lassociation-pro-immigration/

15 octobre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg 0 0 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-10-15 16:19:122024-10-15 16:19:12Source d’économies pour le budget 2025 : couper subventions aux associations
Actus, Articles, Littérature Médicale, Media, Une

le gouvernement cherche des économies : examinez les agences : 80 MILLIARDS €

Au moins 40 milliards d’euros d’économies en supprimant les agences inutiles

 

 Par le DR G Delépine chirurgien cancérologue

 

Le pays, quasiment en faillite est ligoté par des normes et des obligations innombrables souvent inutiles, et parfois stupides que conçoivent, conseillent ou imposent les agences et consœurs[1].

Pour redresser nos finances, on peut augmenter les impôts ou réduire les dépenses.

Augmenter les impôts, déjà très élevés en France, est impopulaire et serait peu efficace sauf si l’augmentation portait lourdement sur la classe moyenne.

Diminuer les dépenses est toujours annoncé comme difficile. Il existe pourtant un domaine où le prochain ministre des Finances peut faire au moins 40 milliards d’économies en supprimant ou en dégraissant les agences et autres Hautes Autorités peu utiles qui paraissent souvent avoir été créées pour offrir une situation enviable[2] à des amis politiques ayant perdu leurs mandats.

 

Des agences innombrables pour un coût considérable

Les agences administratives indépendantes, hautes autorités et organismes consultatifs ont largement proliféré et leur nombre exact est inconnu et leur coût augmente continuellement.

En 2014, il s’élevait à 50 milliards d’euros. En 2019, leur nombre dépassait les 1300 pour un coût de plus de 80 milliards d’euros[3] et a continué à augmenter depuis les années 1996,  sans jamais que  leur utilité ne soit évaluée publiquement de manière transparente

Le nouveau ministre sera-t-il capable de réaliser la promesse jadis faite par Manuel Valls [4] en réduisant fortement leurs effectifs et en diminuant leur personnel, leurs surfaces immobilières et leurs coûts de fonctionnement ? On pourrait ainsi économiser  rapidement plus de quarante milliards d’ euros ! La situation financière du pays l’exige !

 

Des Agences et Autorités trop dépendantes de l’état et de l’industrie

Les agences ont été créées pour être des experts indépendants, mais l’expérience des 3 dernières décennies dans le monde réel montre que ces « machins » les agences, les autorités et commissions Théodule créées n’ont d’indépendantes que le nom ! Elles dépendent étroitement du pouvoir politique et très souvent des acteurs ou des entreprises du secteur qu’elles sont censées contrôler.

Ce phénomène de capture du régulateur[5] [6], bien analysé aux USA, anéantit l’efficacité du système de régulation dans son entier.

Les agences dépendent du pouvoir politique qui nomme leurs dirigeants et décide le montant de leur budget de fonctionnement.

Leur étroite dépendance au pouvoir politique se manifeste par la conformité quasi constante de leurs avis aux récits et aux décisions politiques gouvernementales, même lorsqu’elles sont particulièrement discutables.

Chacun se souvient de l’agence de protection nucléaire estimant que le nuage de Tchernobyl avait épargné la France…Ou lors de la crise Covid, l’unanimité des agences sanitaires pour défendre les ukases et déclarations du gouvernement même les plus ubuesques (confinement qui avant cette crise avait été abandonné[7] depuis le catastrophique confinement de Marseille au XVIII ième siècle, masques inutiles puis indispensables et obligatoires…).

En pratique, les agences se comportent généralement comme des faux témoins propagandistes des décisions politiques servant à les justifier l

Les agences ne sont pas non plus indépendantes de l’industrie des secteurs qu’elles sont chargées de réguler. Des liens d’intérêts multiples entre les experts et les firmes, les pressions des lobbys, mais aussi des conventions financières structurelles entre les agences et les industriels ont peu à peu abouti à une capture de la régulation, l’agence prenant ses décisions dans l’intérêt des industriels au détriment de ceux qu’elle est censée protéger.

Cette dérive est particulièrement évidente dans le secteur de la santé où une ministre n’a pas hésité à dire : « un bon expert médical sans lien d’intérêts, ça n’existe pas !»

Déclaration reprise par de nombreux médecins, comme le professeur Dautzenberg[8], qui défendent leurs liens d’intérêts qui représentent parfois leur source principale de revenus. Par exemple en cinq ans, entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449.389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique, placés auprès d’Emmanuel Macron[9]

Des liens d’intérêts partout, de l’indépendance nulle part !

 

Agences et Autorités inefficaces et parfois franchement nuisibles

Dans le domaine de la santé, que nous connaissons bien, l’inefficacité flagrante des agences est responsable de nombreux scandales sanitaires dont nous rappellerons quelques exemples emblématiques.

Le chlordécone est un perturbateur endocrinien reconnu comme neurotoxique, que les Etats-Unis ont banni dès 1977 après un accident industriel. Il a été déclaré cancérogène possible dès 1979 par l’Organisation mondiale de la santé. Mais les agences sanitaires françaises ont délivré des autorisations d’utilisation à une époque où des connaissances scientifiques sur la dangerosité du chlordécone existaient déjà et prolongé son utilisation jusqu’en 1993 pour faire plaisir aux planteurs de bananes. Depuis lors, le risque de cancer de la prostate a triplé en Martinique et atteint actuellement le record du monde avec une incidence annuelle de 230 cas (pour 100 000 hommes)[10] [11] contre 97,4 en Allemagne[12].

Dans la catastrophe du médiator, il est insupportable de constater l’inertie des agences qui s’apparente à une complicité avec le laboratoire. Comment ce médicament, détourné comme coupe-faim, a-t-il pu être prescrit pendant 33 ans malgré les alertes répétées sur sa dangerosité, son retrait des marchés italien et espagnol en 2003 et la constatation à deux reprises (1999 et 2006) d’un service médical rendu insuffisant par la Commission de la transparence ?

De 1995 à 2005, le comité technique de pharmacovigilance de l’Afssaps a abordé à de nombreuses reprises le dossier sur sa dangerosité potentielle en tant que fenfluramine, existence d’un mésusage, effets indésirables, mais sans inscrire son retrait à l’ordre du jour, ni appeler à la prudence dans sa commercialisation du Mediator®, ni diminuer son taux de remboursement élevé par l’assurance maladie.

Au total, près de 5000 victimes auraient dû être évitées si l’Afssaps, ou la HAS, avaient alerté sur les graves dangers de ce médicament, mission pour laquelle elles ont été créées[13].

En 2000 le VIOXX[14] a été présenté comme un antiinflammatoire miracle dépourvu de risque gastrique lors de publicités inaugurales pour 160 millions de dollars, puis 50 à 100 millions de dollars par an pendant les 4 années suivantes. Mais il multipliait par 5 le risque de graves complications cardiovasculaires (infarctus, AVC). Le laboratoire connaissait les risques[15], mais les a dissimulés [16]autant qu’il a pu, n’hésitant pas à menacer les médecins qui évoquaient le problème. La publication d’études confirmant le risque élevé d’infarctus et d’AVC [17]a contraint le laboratoire Merck de retirer le Vioxx® du marché en 2004 pour réduire son risque juridique. Devant la commission d’enquête du Sénat américain, le dr Graham évoque entre 88 000 et 139 000 crises cardiaques[18] [19], dont 30% à 40% probablement mortelles. Le 17 août 2006, un procès attribua 50 millions de dollars de dommages et intérêts à un ancien agent du F.B.I victime du Vioxx.

Lors d’un procès en 2007, le jury unanime déclara que Merck avait commis « un délit en trompant intentionnellement la communauté médicale et en cachant des informations cruciales sur le Vioxx » et a fixé les dommages à 47 500 000 dollars. En 2007 Merck est parvenu à un accord amiable de 4,85 milliards de dollars pour régler plus de 95 % des 26 600 plaintes déposées à son encontre.

Dans cette affaire, la collusion de l’agence fédérale avec le laboratoire est patente : elle n’a élevé aucune critique contre le dossier Vigor malgré les invraisemblances de la protection cardiaque par le Naproxène, a donné une autorisation de mise sur le marché qu’on peut qualifier de « Pony Express », a refusé pendant trois ans de communiquer à la justice le dossier Vioxx jusqu’à ce qu’elle soit directement accusé d’obstruction à la justice et a participé très largement à la campagne de dénigrement du Docteur Graham pour décrédibiliser son témoignage devant la commission d’enquête du sénat américain  ..

En France, le Vioxx a été considérablement prescrit entre 2000 et 2004 ; plus de 500 000 malades en ont pris régulièrement et il est même devenu le 10ème médicament le plus remboursé en 2003 avec un montant de 87 millions d’euros.

 

Mais les agences sanitaires françaises n’ont rien vu, rien entendu et leurs communiqués continuent de prétendre que le Vioxx n’a fait de mal à personne en France. Les experts commis dans les quelques procès intentés ont prétendu qu’ils ne pouvaient pas conclure à la responsabilité du Vioxx ! Il est vrai que l’expert commis dans le dossier Vioxx n’a pas jugé bon de signaler qu’il avait précédemment travaillé pour l’avocat du laboratoire Merck… On peut, en extrapolant les données américaines à la population française estimer qu’environ 5000 victimes françaises du Vioxx auraient été épargnées si les agences sanitaires ne privilégiaient pas l’intérêt de l’industrie à la prudence sanitaire.

Ces trois catastrophes sanitaires ne sont qu’une partie d’une longue liste : distilbène, amiante, hormone de croissance, sang contaminé, Levothyrox, Dépakine, médicaments contre le cholestérol (2001), traitements de la ménopause (2002), antidépresseurs (2004), prothèses mammaires de la société Poly Implant Prothèse (2010), gestion de la grippe H1N1, et plus récemment les décisions insensées lors du covid seulement destinées à promouvoir des tests et des pseudo vaccins inefficaces qui nous ont coûté plus de 13 milliards  € en 2021[20] , dont des centaines de millions de doses ont terminé dans des décharges[21] et dont on subit actuellement tant d’effets secondaires[22].

Ces scandales sanitaires ne sont pas accidentels, mais les conséquences logiques d’un système corrompu par le manque de courage ou la complicité des décideurs politiques sensibles au chantage sur les emplois et qui bénéficient  trop souvent des largesse de l’industrie, la capture des agences de santé et de leurs experts liés par leurs conflits d’intérêts, les essais biaisés dans leur conception (critères substitutifs, choix de participants non représentatifs) ou dans l’expression de leurs résultats, l’absence d’études indépendantes réalisées par les agences sanitaires qui se fient aux dires des industriels…

Nos agences sanitaires protègent très mal la population de la cupidité des laboratoires et lorsque la justice est saisie, les peines prononcées ne sont pas dissuasives compte tenu du niveau colossal des bénéfices réalisés.

 

Les Agences Régionales de Santé sont nuisibles et hors de prix.

Les ARS ont été créées par la loi HPST le 21 juillet 2009 pour diminuer les dépenses sanitaires et améliorer le système de santé.

Mais le bilan de leurs 15 années d’exercice est dramatique. Avant leur création, notre système était réputé être l’un des meilleurs du monde, les urgences hospitalières fonctionnaient, les petites villes disposaient de leur maternité, la population en était globalement satisfaite des soins et il n’existait pas de déserts médicaux.

Depuis leur création, les ARS[23] ont fermé plusieurs centaines de petites maternités, plus de 80000 lits d’hospitalisation[24], aussi bien dans les hôpitaux publics que dans les hôpitaux privés.  Dès 2017, le nombre de lits de soins curatifs nous situait dans les moins bien lotis d’Europe.

En psychiatrie, les ARS ont imposé une baisse dramatique des lits au point que de nombreux malades psychiatriques trainent dans les rues et sont impliqués dans les faits divers quotidiens. Près d’une centaine de services d’urgence ont cessé leur activité de manière transitoire (quelques nuits, quelques jours) ou définitivement.

Et dans ceux qui restent ouverts, les médias nous rapportent presque chaque semaine qu’un malade meurt en attente sur un brancard sans avoir été examiné par un médecin. Une écrasante majorité de la population estime d’ailleurs que la situation sanitaire se dégrade.

La situation déplorable des Ephad[25] [26] n’a pas été remarquée par les ARS qui ont très mal rempli leur mission de surveillance.

Devant la commission d’enquête, Victor Castanet a mis en cause la « porosité très forte entre le privé et le public dans ce secteur. Un certain nombre d’anciens hauts fonctionnaires des ARS ont été embauchés par (les groupes privés) Orpea, Korian et d’autres »

 

. « Certains anciens inspecteurs travaillent aujourd’hui au sein du groupe Orpea donc connaissent les mécanismes de contrôle, ont un certain nombre de relations encore avec les ARS »[27].

Depuis la création des ARS, les inégalités sociales de santé conjuguées aux inégalités territoriales se sont accrues. La synergie, hôpital, médecine de ville, médico-social nécessaire est quasi inexistante. La promesse de démocratie sanitaire en termes de proximité et de participation à la décision n’a été qu’un leurre.

La capacité d’anticipation des ARS a été mise en défaut tout particulièrement lors de la crise COVID-19 où elles se sont contentées de répéter les crédos gouvernementaux les plus fous.

J’ai pu personnellement me rendre compte du comportement autoritaire et du pouvoir de nuisance d’une ARS sur la pratique chirurgicale lorsqu’elle décida d’interdire à un chirurgien d’opérer des mineurs pour leur éviter l’amputation.

Cet ukase avait été pris sans enquête médicale  préalable ni processus contradictoire pour faire plaisir à un centre anticancéreux de province furieux qu’un malade le quitte pour éviter la mutilation proposée; et bien entendu comme pour les autres décisions des ARS aucun processus d’appel n’est possible…

Lorsque j’exerçais des malades de nombreux pays étrangers venaient en France pour bénéficier de chirurgie conservatrice.  Maintenant la férule des ARS oblige certains français à se faire opérer à l’étranger pour éviter l’amputation ! Diriger n’est pas qu’une affaire d’administration et soigner doit rester une tâche de médecins.

Le déclin de notre système de soin jugé l’un des meilleurs au monde avant la création des ARS est souligné par le recul important de notre rang mondial dans toutes les évaluations.

En 2024 le Legatum Prosperity Index classe la France au 20ème rang mondial[28].

Dans le classement OCDE, le système de santé français apparaît peu efficace : 26e place sur 38 pour la qualité des soins., 18e sur 38 pour la sécurité des soins primaires, 19e sur 34 pour le taux de mortalité…

Inefficace pour maintenir la qualité des soins, les agences de santé ont été également incapables d’améliorer le coût du système.  La France est le 4e pays avec les dépenses de santé les plus élevées en points de PIB. L’argent du système de santé français est manifestement mal géré et mal dépensé. Mais les directeurs des agences régionales de santé perçoivent des salaires de mensuels bruts de 16 700 à 17 500 euros !

Franche dégradation de notre système de soins malgré une aggravation de son coût, le bilan des ARS pourrait difficilement être pire !

Durant cette année olympique le gouvernement devrait s’inspirer de la logique sportive. Dans le sport lorsque le travail d’un coach se solde par des défaites la direction le vire.

 

Appliquer cette règle de bon sens aux agences en supprimant toutes celles qui sont inefficaces ou nuisibles génèrerait facilement 40 milliards € d’économies annuelles et libérerait les Français d’un carcan technocratique pesant.

 

 

[1] Il n’existe pas d’intitulé unique pour les « agences ». Elles peuvent prendre différentes formes : autorités administratives indépendantes (AAI ), opérateurs (universités, musées, par exemple) qui proposent un service mais n’ont pas une « responsabilité structurante » et sont « duplicables ». établissement public administratif (EPA) ou établissements publics industriels et commerciaux (EPIC) ; groupements d’intérêt public (GIP), associations ou sociétés.

[2] souvent bien supérieure aux salaires des fonctionnaires

[3] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/1200-agences-d-etat-pour-80-milliards-de-depenses-il-est-temps-de-faire-le-menage-20190529

[4] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/05/01/20002-20140501ARTFIG00038-ces-agences-d-etat-inutiles-et-aux-missions-obscures.php

[5] https://mafr.fr/fr/article/capture-du-regulateur/

[6] Le Prix de l’inégalité Joseph Stiglitz Paris, Les liens qui libèrent, 2012. 390 pages ISBN : 978-2-918597-99-Par Bernard Drevon https://shs.cairn.info/revue-idees-economiques-et-sociales-2013-3- r

[7] N et G Delépine Autopsie d’un confinement aveugle 15/9/2020 éditions Fauve

[8] https://www.lexpress.fr/societe/un-bon-expert-medical-sans-lien-d-interets-ca-n-existe-pas_1077815.html

[9] https://www.marianne.net/societe/118000-euros-de-msd-116000-euros-de-roche-faut-il-s-inquieter-des-liens-entre-labos-et

[10] Multigner L, Ndong JR, Giusti A, Romana M, Delacroix-Maillard H, Cordier S, Jégou B, Thome JP, Blanchet P. Chlordecone exposure and risk of prostate cancer. J Clin Oncol. 2010 Jul 20;28(21):3457-62. doi: 10.1200/JCO.2009.27.2153. Epub 2010 Jun 21. PMID: 20566993.

[11]https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/scandale-du-chlordecone-les-cancers-de-la-prostate-reconnus-comme-maladie-professionnelle-1187023.html

[12]https://www.krebsdaten.de/Krebs/EN/Content/Cancer_sites/Prostate_cancer/prostate_cancer_node.html

[13]La face cachée des médicaments N Delépine éditions Michalon 2011

[14] Ce scandale est abondamment détaillé dans notre livre la face cachée des médicaments paru en mai 2011.

[15] En 1998, le docteur Doug Watson, scientifique salarié de Merck, avait présenté une analyse rapportant plus de complications cardiaques avec le Vioxx qu’avec d’autres anti inflammatoires. s. Ces données n’ont apparemment jamais été publiées.

[16] atlantico.fr › article › decryptageLe Vioxx : un scandale passé inaperçu | Atlantico.fr

[17] Risque d’infarctus aigu du myocarde et de mort cardiaque subite chez les patients traités par anti-inflammatoires non stéroïdiens sélectifs et non sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 : étude cas-témoin nichée, The Lancet, Février 2005

[18] https://www.finance.senate.gov/imo/media/doc/111804dgtest.pdf

[19] Maître Antoine Béguin, Jean-Christope Brisard « Effets secondaires : le scandale français »,, 2016.

[20] https://www.ladepeche.fr/2022/01/28/covid-19-les-vaccins-et-les-tests-ont-coute-plus-de-13-milliards-deuros-en-2021-10074438.php

[21] ttps://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/03/29/pandemie-de-covid-19-le-grand-gaspillage-des-vaccins_6119589_1650684.html

[22] Myocardite, thrombose… Tout ce que l’on sait des effets secondaires de la vaccination contre le Covid (medisite.fr)

[23] Précédé par les ARH agences régionales d’hospitalisation créées en 1996 par A Juppé qui avaient commencé la destruction des maternités et des services de psychiatrie

[24] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-comment-la-france-a-perdu-pres-de-80-000-lits-d-hospitalisation-publics-en-vingt-ans_4833931.html

[25] Victor Castanet Les fossoyeurs: Édition Poche – 25 janvier 2023

[26]Le scandale des EHPAD de France Carp et Hella Kherief

[27] https://www.lavoixdunord.fr/1138671/article/2022-02-09/ehpad-orpea-devant-le-parlement-la-faillite-des-agences-regionales-mise-en-cause

[28] https://prosperity.com/about-prosperity/prosperity-index

24 septembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/02/gardasil-danger.png 485 550 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-09-24 20:19:502024-09-24 22:59:46le gouvernement cherche des économies : examinez les agences : 80 MILLIARDS €
Actus, Articles, Bibliographie, Conférences, Littérature Médicale, Livres, Media, Publications, Une

Le modèle « affirmatif » du transgenrisme enfin abandonné en Grande-Bretagne suite au rapport Cass

2024 04 13 Version courte NUMEROTE CANDE

 

Couv Dysphorie de genre

 

GENDER DYSPHORIA   

version anglaise

Transgenrisme : le modèle « affirmatif »  de soins de genre abandonné en Grande-Bretagne

 

Par Dr G DELEPINE[1]

 

 

Pendant deux décennies, il suffisait qu’un mineur anglais se dise d’un genre différent de son sexe biologique pour que la clinique Tavistock lui prescrive des bloqueurs de puberté et/ou lui inflige des mutilations génitales, tandis que ceux qui trouvaient cette pratique dangereuse étaient poursuivis pour transphobie [2] [3] [4].

 

En Grande-Bretagne, les graves conséquences de cette politique ont été révélées par la plainte de Keira Bell[5] en justice[6] [7], médiatisées par des journalistes courageux[8] et parfaitement analysées dans l’étude du docteur Cass[9] réalisée à la demande du service national de santé (NHS). Depuis, le NHS met en application les mesures qu’elle préconisait et qui méritent d’être rappelées.

 

 

Quelques conclusions du rapport Cass

 

Ce rapport contredit totalement les informations que le World Professional Association for Transgender Health (WPATH), les cliniciens et les militants pro transgenre donnaient aux enfants et à leurs parents.

Dans la prise en charge des mineurs en souffrance de genre, le NHS a ignoré les soins de santé fondés sur des preuves que tous les patients ont le droit d’attendre.

 

Les services de soins de genre ne conservaient pas de données adéquates sur les enfants qu’ils traitaient, ni sur leurs résultats; il est donc impossible de connaître l’ampleur du préjudice qui leur a été causé.

 

De nombreux adolescents considérés comme atteints de dysphorie de genre souffrent de troubles mentaux et de difficultés neurocognitives, rendant difficile de prédire le développement de leur identité de genre.

 

Il est surprenant que les autorités médicales aient pu ignorer ces dérives durant des décennies.

 

Il est scandaleux que les croyances des adultes leur aient permis de décider des soins de santé pour des enfants, et incompréhensible que les militants pros transgenres extérieurs au NHS aient eu autant d’influence sur ces pratiques.

Ce n’est qu’en tirant les leçons de ces erreurs qu’un nouveau scandale sanitaire pourra être évité.

 

 

 

Le diagnostic du « genre » ne doit plus reposer sur la seule « affirmation » d’un ressenti.

 

Le diagnostic de dystrophie de genre nécessite une approche médicale globale du développement de l’identité sexuelle chez les enfants.

L’affirmation par l’intéressé d’un mal être qu’il attribue à son identité sexuelle ne suffit plus au diagnostic de dystrophie de genre, mais constitue seulement le symptôme d’un malaise qu’il convient d’analyser médicalement.

 

Les nouvelles directives précisent que « les évaluations doivent être respectueuses de l’expérience de l’enfant ou de l’adolescent et tenir compte de son développement ».

 

La transition sociale est déconseillée chez les mineurs

La transition sociale consiste à s’identifier d’un genre différent de son sexe tant dans les relations avec autrui (en demandant de se faire appeler par un nouveau prénom du sexe opposé) que dans les formalités administratives.

 

Les nouvelles directives du NHS considèrent la transition sociale comme une intervention psychosociale qui peut avoir des effets importants sur le fonctionnement psychologique.

 

Le NHS la déconseille fortement chez les enfants et précise qu’elle ne doit être entreprise que pour atténuer ou prévenir une détresse cliniquement significative ou une altération significative du fonctionnement social, et qu’elle doit toujours être précédée d’un processus de consentement éclairé explicite.

 

La psychothérapie : premier et principal traitement

 

Tous les jeunes souffrant de dysphorie de genre seront d’abord traités par une psychothérapie et une psychoéducation axée sur le développement prenant en compte un éventail large de pathologies, en plus de la dysphorie de genre.

 

Pour ceux qui souhaitent entreprendre un traitement médical, l’éligibilité sera déterminée par un service centralisé, sur recommandation d’un médecin généraliste ou d’un autre prestataire du NHS.

 

Les traitements hormonaux ne doivent plus être prescrits que dans le cadre d’essais.

 

Le World Professional Association for Transgender Health  et les lobbys pros transgenres avaient imposé le crédo selon lequel les jeunes souffrant de dysphorie de genre bénéficieraient de « soins de santé transgenres » comportant bloqueurs de puberté et/ou hormones croisées.

 

Cette hypothèse scientifiquement infondée est récusée par le NHS qui prône maintenant une approche médicale adaptée aux besoins spécifiques de la personne à la suite d’une exploration thérapeutique minutieuse et « peut nécessiter de se concentrer sur la prise en charge d’autres besoins et risques cliniques avec des services locaux en réseau ».

 

Les bloqueurs de puberté dont on ne connait ni les effets à moyen et long terme chez des sujets sains ne seront dorénavant délivrés que dans le cadre de protocoles de recherche formels bien structurés et ayant été revus par les comités d’éthique.

 

Tous les mineurs pour lesquels un traitement hormonal est envisagé devront être inscrits préalablement à une étude de recherche prospective afin d’en apprendre davantage sur les effets des interventions hormonales, et d’apporter une contribution internationale dans ce domaine de la médecine.

 

Les études devront suivre les mineurs au moins jusqu’à l’âge adulte.

 

 

Un traitement ne peut se discuter qu’en cas de « dysphorie de genre » avérée

Le NHS insiste sur la distinction entre le diagnostic d’« incongruence de genre » qui n’est pas nécessairement associé à une détresse, et le diagnostic de « dysphorie de genre » qui est caractérisé par une détresse importante et/ou des déficiences fonctionnelles.

 

Les traitements ne doivent envisagés qu’en cas de « dysphorie de genre ».

L’incongruence de genre ne repose pas sur des objectifs cliniques de traitement, au-delà du désir de l’individu d’aligner son corps sur sa vision interne de son identité de genre.

 

Les nouvelles directives du NHS représentent donc un rejet total de l’approche adoptée au cours de la dernière décennie en matière de gestion des mineurs souffrant de dysphorie de genre.

 

La France toujours en retard

 

En France l’idéologie trans genre domine toujours la pratique[10] [11] Les mineurs peuvent décider de leur genre et exiger de se faire appeler par un autre prénom par leurs camarades de classe et leur professeur sans examen médical et psychiatrique préalable, ni discussion en classe du problème avec les autres élèves que cela heurte. Et celui qui s’y refuse et exprime ses inquiétudes est facilement accusé de transphobie dans les médias et poursuivi en justice.[12]

 

Et si l’Académie de médecine a émis des réticences aux traitements médicaux des mineurs ceux-ci sont toujours autorisés et ne sont pas réservés lors  d’ essais strictement surveillés.

 

Combien de temps encore une pareille situation contraire aux données actuelles de la science démontrées en Grande-Bretagne, Suède, Norvège et dangereuse pour les mineurs sera tolérée ?

 

Il faut espérer que la prochaine réunion de l’Assemblée nationale validera la loi que les sénateurs républicains ont élaborée pour protéger nos enfants des dérives d’une idéologie mortifère bénéficiant d’une propagande médiatique qui ne sert que les intérêts de certains laboratoires pharmaceutiques et de certains chirurgiens, et autres professionnels de santé, ou de « bien être » concernés (épilation, etc).

 

[1] Dysphorie de genre par N et G Delepine Fauves éditions 2023

Gender dysphoria N et G Delépine in english fauves éditions 2024

[2] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/katheen-stock-lesbienne-et-militante-feministe-derniere-victime-du-wokisme-britannique-20211106

[3] https://etudiant.lefigaro.fr/article/accuses-de-transphobie-200-universitaires-britanniques-denoncent-les-intimidations-de-militants-woke-et-la-complicite-des-universites_c00b8ef6-2f4b-11ec-a72f-84311d091266/

[4] https://www.gov.uk/guidance/equality-act-2010-guidance

[5] https://www.persuasion.community/p/keira-bell-my-story

[6] High Court of Justice, 1/12/2020, Quincy Bell ans A v. Tavistock and Portman NHS Trust and others, 2020 EWHC 3274 https://www.judiciary.uk/judgments/r-on-the-application-of-quincy-bell-and-a-v-tavistock-and-portman-nhs-trust-and-others/

[7] https://www.judiciary.uk/wp-content/uploads/2020/12/Bell-v-Tavistock-Judgment.pdf

[8] https://segm.org/GIDS-puberty-blockers-minors-the-times-special-report

[9] https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/

[10] Idéologie du genre, cheval de Troie du wokisme et du transhumanisme – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

[11][11] Dysphorie de genre & transmania : aspects médicaux/sociétaux | Mondialisation – Centre de Recherche sur la Mondialisation

[12] Circulaire Blanquer Septembre 2021

13 septembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2024/09/CassReview_Final-pdf.jpg 1497 1058 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-09-13 15:14:132024-09-13 15:14:13Le modèle « affirmatif » du transgenrisme enfin abandonné en Grande-Bretagne suite au rapport Cass
Actus, Articles, Bibliographie, Conférences, Littérature Médicale, Livres, Media

Idéologie du genre, cheval de Troie du wokisme et du transhumanisme

 

 

dysphorie de genre et enfance sacrifiee DIJON 13 JANVIER 24_

 

Flyer Ed Sexualité verso (2)     Flyer Ed Sexualité recto (2)

Mozart, pardonne-leur ils ne savent pas ce qu’ils font

 

« Pardonnez-leur, Mozart, car ils ne savent pas ce qu’ils font ! »
C.G
https://www.bvoltaire.fr/wokisme-la-flute-enchantee-remise-dequerre/?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=

Samuel Martin 25 février 2024

 

 

 

Couv Dysphorie de genre

 

 

 

émission TVL sur les dangers de l’éducation sexuelle incluant la théorie du genre chez les jeunes

 

https://youtu.be/jhrZFvfi3_c?si=IGVEUNpraqkRFv-  

L’idéologie contre la science et la médecine – Nicole & Gérard Delépine dans Le Samedi Politique (youtube.com)

 

merci de partager cette émission de tvlibertés qui nous a permis grâce à Elise Blaise de tenter une nouvelle fois d’informer les citoyens et en particulier les parents du danger de l’éducation sexuelle à l’école incluant la théorie du genre et  leurs dangers dans l’effraction psychique subie par les jeunes cerveaux dont ils risquent de subir les conséquences toute leur vie

 

 

protégeons nos enfants !

 

 

 

12 septembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2023/10/61PJDFSO8L._SL1500_.jpg 1500 941 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-09-12 16:37:342024-09-12 16:42:31Idéologie du genre, cheval de Troie du wokisme et du transhumanisme
Actus, Articles, Bibliographie, Littérature Médicale, Livres, Media, Publications, Une

Jeux para-olympiques et transgenrisme

 

 

 

 

Les responsables des jeux para-olympiques de Paris font courir un homme biologique contre des femmes

 

Par le dr Gerard Delépine

 

 Le 4 sept 24

Pour promouvoir les transgenres, les organisateurs des jeux para olympiques permettent aux hommes biologiques d’essayer de voler des titres que les femmes méritent par leurs efforts intensifs.

Mais que font les associations de défense des femmes pour dénoncer cette injustice ?

 

Le sexe est une réalité biologique dont on ne peut pas changer.[1][2]

Le sexe est déterminé lors de la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques et physiologiques des individus. À l’adolescence, la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettiques et musculaires, conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes, l’élargissement des épaules, un développement supérieur du cœur (+ 20 % en moyenne) et de la capacité pulmonaire, un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 %.

Ces caractéristiques physiques plus développées chez l’homme expliquent des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines illustre la différence de 10 % à 20 % en faveur des hommes dans la plupart des sports : lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s). Ces différences de performances démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un « construit social », qu’on peut en changer selon son bon plaisir. Pour respecter l’équité ces différences de performances liées au sexe imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

 

 

 

Les trans doivent être aidés, mais pas aux dépens des femmes.[3] [4]

Les trans sont des êtres qui souffrent car il est difficile de nier sa réalité biologique. Leur mal être se traduit par leur taux de suicide considérable (40%), dix à vingt fois supérieur à celui des hétérosexuels. Prétendant que leur souffrance serait due à la discrimination dont ils se sentent victimes, les trans ont obtenu des dérogations considérables au droit commun et en particulier de pouvoir être reconnu du sexe de leur choix sur simple affirmation, de pouvoir choisir un prénom, d’exiger qu’on les appelle par ce prénom, de fréquenter les vestiaires et toilettes du sexe opposé à leur sexe de naissance, d’être enfermés dans les prisons de leur genre déclaré et dans de nombreux pays de participer aux compétions du sexe auquel ils s’identifient.

Pour les hommes trans (nés femmes) ces dérogations ne posent que des problèmes mineurs pour les hommes de naissance et pour la société, vu l’infériorité habituelle des femmes en compétition (voir plus haut).

Mais les femmes trans (nées hommes et ayant très majoritairement conservé leurs attributs virils) représentent un risque sécuritaire réel pour les femmes dans les lieux qui leur étaient jadis réservés (toilettes, vestiaires, douches, prisons) et un problème grave d’équité dans les sports de haut niveau et les compétitions internationales.

 

Même avec un taux de testostérone bas, les femmes trans  (nées hommes) conservent un avantage physiologique

Un homme qui s’affirme femme trans, même s’il se bourre d’œstrogènes et a un faible taux de testostérone, conserve un cœur et des poumons plus performants, une taille plus grande, des membres plus longs, une répartition des graisses différente et une masse musculaire supérieure qui rend inéquitable la compétition avec les femmes.

L’exemple des icones sportives trans est très démonstratif. En se prétendant femme, Halba Diouf est passé de la 980ème place nationale à la 58ème place mondiale. Lia Thomas, nageuse américaine trans classée 554 ième au 200 m libre et 65e au 500 m libre au classement masculin 2018-2019 avant sa transition est devenue en 2021-2022 cinquième du 200 m libre, et première du 500 m libre dans les catégories féminines.

Accepter l’inclusion des hommes qui se disent femmes dans les compétitions sportives féminines de haut niveau lèse donc gravement le respect de l’égalité femmes/hommes[5], l’équité et les droits des sportives professionnelles, menace leurs financements et risque de remettre en cause les victoires obtenues après de difficiles luttes pour améliorer la visibilité et le statut du sport féminin.

Briser l’espoir de médaille (et de reconnaissance financière) de la majorité des sportives de haut niveau pour permettre à une infime minorité de « réaliser leur rêve » est discriminant et injuste. En démocratie les minorités ne doivent pas dicter leur loi à la majorité. Actuellement rien n’empêche les trans de pratiquer le sport amateur de leur choix.

Mais être professionnel implique de respecter les règles internationales de la profession et s’ils veulent concourir au plus haut niveau ils sont les bienvenus dans les compétitions « libres » maintenant proposées dans de nombreux sports.

 

Aux jeux olympiques, les fédérations sportives internationales séparent les individus selon leurs capacités physiques.

 

Le test de féminité basé sur la recherche chromosomique par prélèvement de la muqueuse buccale à l’aide d’un coton tige mis en place en 1968 par les fédérations sportives internationales permettait de voir si les athlètes sont bien biologiquement féminines (XX).

Il a été remplacé en 1991 par le test PCR/SRY afin de non plus chercher le deuxième X mais la présence du chromosome Y ; son utilisation systématique a été supprimé lors des JO de Sydney en 2000 au profit du dosage de la testostérone dont les insuffisances expliquent les victoires en cascade des trans dans les compétitions féminines et les controverses actuelles.

Pour les Jeux olympiques, les fédérations sportives internationales ont édicté des règles séparant, dans les épreuves individuelles, les hommes des femmes, les biens portants des handicapés et ont imposé des catégories de poids dans certains sports (boxe, haltérophilie, judo, lutte, taekwondo, voile). La quasi-totalité des fédérations sportives internationales réservent actuellement la participation aux épreuves féminines aux femmes biologiques, certaines acceptant cependant les femmes trans à condition qu’elles n’aient pas fait de puberté masculine.

A Paris, la propagande pour les transgenres prime sur l’équité sportive comme l’ont montré les cérémonies d’ouverture et les organisateurs des jeux para olympiques appliquent les règles de la World Para Athletics qui reprend les critères en vogue à Sidney en 2000 : l’état civil de l’athlète, pour déterminer son genre, et un taux de testostérone en dessous de dix nanomoles par litre de sang pendant au moins douze mois avant la première compétition.

Après le triste exemple des médailles d’or et d’argent de boxe « féminine » attribuées à des personnes de sexe biologique masculin (porteurs de chromosome Y), la participation de Valentina Petrillo aux épreuves féminines para-athlétiques des 100, 200 et 400 mètres catégorie des déficients visuels confirme la volonté de certaines élites de privilégier le plaisir des femmes trans aux droits des femmes biologiques.

 

L’inclusion ne doit pas se faire au détriment de l’équité.

En 2021 plus de 30 athlètes féminines italiennes signèrent une pétition réclamant d’exclure les hommes biologiques des compétitions féminines[6].

Mariuccia Quilleri, athlète et avocate italienne, regrettant la non-sélection d’une femme biologique au profit de cet athlète avait alors déclaré :

« Cela me fait bouillir…Une athlète féminine talentueuse, travailleuse et exceptionnelle est exclue du 400 m T12 à cause d’un père de famille de 50 ans qui se produit sur la scène mondiale ». Espérons qu’à Paris les efforts des athlètes femmes leur permettront de conserver les trophées para olympiques aux femmes biologiques.

Pour les trans genres, qui sont des personnes en souffrance qui méritent qu’on les aide, on peut craindre que leur surreprésentation médiatique ne leur soit en réalité nocive en particulier lorsqu’elle expose des injustices commises en leur nom.

Sans le vouloir, les extrémistes de leur cause, la desservent; ils devraient méditer le vieil adage pour vivre heureux vivons caché !

 

 

[1] le CIO et « le sexe pour les nuls » – Profession Gendarme (profession-gendarme.com)

[2] Dysphorie de genre & transmania : aspects médicaux/sociétaux | Dr Nicole Delépine pédiatre oncologue – Profession Gendarme (profession-gendarme.com)

[3] Voir « dysphorie de genre » par N et G Delépine fauves editions 2023

[4] Nouveau Monde — Aux JO de Paris, les hommes biologiques peuvent frapper les femmes (nouveau-monde.ca)

[5] Rappelons le scandale de la box féminine aux JO de Paris https://qactus.fr/2024/08/04/france-le-vice-president-europeen-de-la-world-boxing-organization-a-confirme-que-la-boxeuse-algerienne-imane-khelif-est-un-homme/

[6] https://www.nationalreview.com/news/male-qualifies-for-womens-paralympic-sprinting-semi-finals/

5 septembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2023/10/61PJDFSO8L._SL1500_.jpg 1500 941 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-09-05 17:11:012024-09-05 17:13:25Jeux para-olympiques et transgenrisme
Actus, Articles, Bibliographie, Conférences, Evénements, Littérature Médicale, Livres, Media, Publications, Une

GARDASIL, inefficace et dangereux, +tromperie dénoncée par l’avocat Carlo Brusa de Réaction19

Ecoutez cette très intéressante vidéo de l’avocat Carlo Brusa qui a crée REACTION19  et s’est beaucoup battu tout au long de la plandémie pour sortir les arguments juridiques capables de nous faire sortir plus vite de cette mascarade planétaire mortifère

gardasil mascarade 

 

Ici Maitre Brusa tente une action juridique pour faire stopper l’injection vaccinale de gardasil en particulier dans les écoles dès cette rentrée !!

 

Merci à lui

 

partagez largement

informez et rejoignez reaction 19

 

LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER  car ils veulent nous injecter des pseudovax à ARN  (voire superpuissants dits replicants )  il est urgent de rester unis  et d’informer encore et encore

 

 

LA VIDEO DU 4 SEPT 2024

 

Reaction19.fr – 030924 – Gardasil 9 une mascarade vaccinale

 

 

 

 

 

Quelques items

 

mais lisez sa lettre au ministère :040924-lettre-RAR-Minsitere-de-la-Sante-et-de-la-Prevention-

 

 

A la suite des découvertes de l’Association Corvelda italienne (en Italie pas de vax dans les collèges ) il met en exergue que ce qui est déclaré sur le produit gardasil est

 

une   FAUSSE DECLARATION  ( ce qui a été extrait d’une fiole de gardasil  est un Produit non conforme par rapport à la description : deux souches manquent !)

 

 

TROMPERIE  EN BANDE ORGANISEE   CE DOIT ÊTRE SUFFISANT POUR FAIRE INTERDIRE LE PRODUIT

 

CE QUI EST INSCRIT SUR LE PRODUIT N EST PAS LA REALITE

 

 

PAR AILLEURS PRESENCE DE TOXIQUES NON DECLARES   sur le widal   DONC SITUATION JURIDIQUE : mise en circulation d’un produit nuisible pour la santé

 

 

 

 

Faites savoir, connaitre ces informations capitales sur le plan juridique !  la démonstration de l’inefficacité et de la toxicite du Gardasil depuis de nb années n’a pas suffi à éviter cette nouvelle campagne de pub initiée par le président à jarnac au printemps …

 

 

Le Droit va -t-il le permettre ?  Espérons-le

 

 

FAITES LE SAVOIR

 

 

MERCI POUR NOS ENFANTS

 

 

 

 

 

2023 10 10 gardasil résultats et effets secondaires présenté à Marseille le 7 OCT 23

 

5 septembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg 0 0 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-09-05 14:48:512024-09-05 15:03:46GARDASIL, inefficace et dangereux, +tromperie dénoncée par l’avocat Carlo Brusa de Réaction19
Actus, Articles, Conférences, Livres, Media, Publications, Une

Ne craignez pas les pseudoépidémies mais ceux qui les inventent ! émission de TVAPD 2 sept 24

Ne craignez pas les épidémies mais
les pervers qui les provoquent
La peur n’évite pas le danger mais, en
paralysant la réflexion, accroit le risque
Docteur Gérard Delépine

 

 

Ne craignez pas les ouveaux virus mais ceux  cliquez sur le lien  pour visionner le diaporama

 

C’est la rentrée sur TV-ADP et on reçoit le Dr Gérard Delépine – CrowdBunker  

avec  le dr Eric Loridan et Eric Montana

commencer l’écoute à 7 mn pour éviter les pb de sons initiaux

teaser Gerard delépine 2 septembre 2024

 

idem commencer après la cinquième  mn temps de réglage du son

 

 

 

Flyer Gardasil F[101921]

 

 

 

Couv Les enfants sacrifiés[43011]

 

3 septembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg 0 0 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-09-03 16:48:202024-09-03 16:48:20Ne craignez pas les pseudoépidémies mais ceux qui les inventent ! émission de TVAPD 2 sept 24
Actus, Articles, Bibliographie, Littérature Médicale, Livres, Media

le CIO et « le sexe pour les nuls »

Le président du CIO ignore-t-il que les chromosomes déterminent le sexe ?

Lors d’une conférence récente sur la controverse de la participation d’Imane Khelifle dans l’épreuve féminine de boxe le président du CIO aurait déclaré qu’il n’existerait « aucun examen fiable pour affirmer le sexe d’un concurrent ».

Pour l’informer de l’état de la science nous lui rappelons quelques connaissances biologiques unanimement admises,  texte que certains pourraient qualifier « le sexe pour les nuls »

 

Le sexe est une caractéristique génétique qu’on ne peut pas changer.

 

Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels la paire XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin).

Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, et physiologiques des individus. A la naissance le sexe apparent est conforme au sexe génétique dans plus de 99,9% des cas. Dans une naissance sur 4500, l’aspect génital est anormal et rend difficile voire impossible de déterminer au premier coup d’œil le sexe réel de l’enfant. On parle alors de troubles du développement sexuel, de troubles de la différenciation sexuelle d’hermaphrodisme, d’ambiguïté sexuelle ou encore d’intersexualité. L’intersexuation rassemble ainsi une série de conditions médicales où il y a discordance entre le sexe génétique d’un enfant et l’apparence de ses organes génitaux dont les plus connues sont les personnes XY intersexuées, syndrome de Klinefelter XXY, syndrome de Turner X0, testicule féminisant,… [1] [2] [3].

À l’adolescence, chez les individus porteurs de chromosome Y, la sécrétion des hormones accentue les développements squelettiques et musculaires, conduisant à une taille et un poids moyen plus élevés d’environ 10 %[4] que celui des individus XX, une différence de force physique, l’élargissement des épaules, un développement plus important du cœur et de la capacité pulmonaire (lié à la taille).

Ces caractéristiques physiques plus développées chez les individus XY expliquent des performances sportives supérieures (de 10% à 25%) illustrées par la comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes. Lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…

Ces différences factuelles que chacun peut facilement vérifier démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un construit social dont on pourrait changer selon notre volonté.

L’équité impose donc de séparer les porteurs de chromosome Y des femmes (XX) lors des compétitions sportives de haut niveau, comme on sépare les handicapés des autres aux Jeux olympiques et les concurrents selon l’âge ou le poids particulièrement dans les sports de contact ou de combat comme le MMA, le rugby, la boxe ou le judo…

La détermination du sexe par test chromosomique est indiscutable.

Personne n’ose prétendre que les porteurs de chromosome Y sont des femmes. La détermination du sexe chromosomique par un simple frottis de la muqueuse buccale à l’aide d’un coton tige a été instaurée en 1968 pour vérifier si les athlètes sont bien biologiquement féminines (XX). Il a été remplacé en 1991 par le test PCR/SRY afin de ne plus se focaliser sur le deuxième X mais sur la présence du chromosome Y. Son utilisation systématique a malheureusement été supprimée lors des JO de Sydney en 2000 au profit du dosage de la testostérone dont les insuffisances ont permis les victoires en cascade des trans dans les compétitions féminines et les controverses actuelles.

Mais on peut faire semblant d’ignorer que le test chromosomique établit avec certitude le sexe !

Dans son délire idéologique de refus des caractéristiques sexuelles, le CIO avance comme preuve de féminité le diagnostic clinique à la naissance (très délicat en cas d’hermaphrodisme[5] [6]), la mention de la carte d’identité ou du passeport, la manière dont la famille a élevé l’enfant… ! Mais de chromosome pas question alors que l’association mondiale de boxe affirme que les boxeuses qu’elle avait exclues des compétitions féminines présentaient lors de deux examens la paire de chromosomes XY caractéristique du sexe masculin.

 

Combien de temps le refus des réalités biologiques du sexe durera-telle ?

Entre la réalité biologique (chromosomique) et l’idéologie il faut choisir équitablement.

A trop vouloir faire passer un prétendu bien commun inclusif au profit de revendications personnelles de toutes petites minorités, et nier les différences factuelles liées au sexe, le risque serait de faire disparaître les femmes du palmarès sportif de haut niveau.

Dans de nombreuses compétitions sportives de haut niveau des femmes de naissance ont refusé de concourir contre des candidats XY, et imposé aux fédérations internationales de réserver les compétitions féminines aux femmes. On peut penser qu’à l’avenir les boxeuses imposeront aux juges de respecter l’équité.

Dans cette controverse le CIO ne sort pas grandi et son président se ridiculise par l’affichage de sa prétendue ignorance. Nous lui répétons : le sexe est déterminé par la loterie chromosomique et sa détermination indiscutable ne nécessite qu’un prélèvement par écouvillon buccal ou un l’examen d’un bulbe de cheveu sans avoir besoin de le couper en quatre.

 

 

 

[1] Chau, P.‐L. et Herring, Jonathan, « Defining, Assigning and Designing Sex », International Journal of Law, Policy and the Family, vol. 16, no 3,‎ 1er décembre 2002

[2] Carrie L. Hull et Anne Fausto‐Sterling, « Letter to the Editor », American Journal of Human Biology, vol. 15, no 1,‎ 2003, p. 112–116

[3] Leonard Sax, « How common is lntersex? A response to Anne Fausto‐Sterling », Journal of Sex Research, vol. 39, no 3,‎ août 2002, p. 174–178

[4]acalyn J. Robert- McComb, Reid L. Norman et Mimi Zumwalt, The Active Female: Health Issues Throughout the Lifespan, Springer Science & Business Media, 28 janvier 2014

[5] Witchel SF. Disorders of sex development. Best Pract Res Clin Obstet Gynaecol. 2018 Apr;48:90-102. doi: 10.1016/j.bpobgyn.2017.11.005. Epub 2017 Nov 22. PMID: 29503125; PMCID: PMC5866176.

[6]  Peter A. Lee et al Global Disorders of Sex Development Update since 2006: Perceptions, Approach and Care Horm Res Paediatr (2016) 85 (3): 158–180. https://doi.org/10.1159/000442975

2 septembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2024/09/Couv-Dysphorie-de-genre-1-pdf.jpg 1209 1576 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-09-02 16:53:572024-09-02 16:53:57le CIO et « le sexe pour les nuls »
Actus, Articles, Bibliographie, Littérature Médicale, Media

les enfants de Gaza n’ont pas besoin de vaccin antipolio mais de paix et d’eau potable!

Ce n’est pas de vaccin polio dont la population de Gaza a besoin mais de paix et d’eau potable

 

 

 Par le dr G Delépine

L’unique cas de poliomyélite apparu à Gaza a déclenché un branle-bas mondial et l’appel de l’ONU qui a obtenu l’accord des Etats-Unis et d’Israël pour y envoyer 1,2 millions doses de vaccin. (à nos frais bien entendu)

Mais de qui se moque-t-on ? Pourquoi vacciner à tout prix des enfants dont le risque principal est d’être victimes de la guerre en cours. Pourquoi vacciner des enfants contre une maladie totalement éradicable par l’eau potable ?

L’eau potable suffit à éradiquer la poliomyélite

Le virus de la poliomyélite se transmet uniquement par voie féco orale. Le virus excrété dans les selles d’un malade contamine l’eau consommée par la population sans être assainie. La transmission des virus de la poliomyélite est donc rendue impossible par la distribution d’eau potable et le traitement des eaux usées. Cela explique qu’on ne constate plus de poliomyélite dans les pays qui assurent une hygiène de base à leur population et que les épidémies surviennent dans les pays qui en sont dépourvus.

La fourniture d’eau potable à la population Gazaouie éradiquerait avec certitude tout nouveau cas de polio.

Les virus dérivés du vaccin PVDVc2 ressuscite la poliomyélite.

Comme tout traitement actif les vaccins anti-poliomyélite exposent à des complications.

En Inde, les vaccinations ont été suivies d’une augmentation considérable de l’incidence des paralysies flasques non-polio statistiquement liée aux campagnes de vaccination[1].

Il existait trois souches de poliovirus sauvages : le poliovirus sauvage de type 1, le poliovirus sauvage de type 2 et le poliovirus sauvage de type 3. Les deux dernières souches n’ont plus été signalées depuis près de 15 ans. Dans le monde le seul poliovirus sauvage de type 1 reste en circulation dans deux pays où l’eau potable manque cruellement : l’Afghanistan et le Pakistan.

Mais la polio persiste, principalement due aux virus dérivés du vaccin PVDVc2. Ce vaccin utilisait une souche inactivée permettant son administration par voie orale ; mais comme il s’agissait d’un virus vivant, il pouvait se transmettre d’homme à homme comme les virus sauvages dans les pays manquant d’eau potable; et à force de passer d’un individu à l’autre il retrouve parfois sa virulence originale.

Depuis que le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) a été identifié pour la première fois en 2000 comme responsable d’une épidémie de poliomyélite paralytique, les poliovirus dérivés de vaccins (VDPV) constituent un obstacle à l’éradication de la poliomyélite. En 2016, le composant sérotype 2 du vaccin antipoliomyélitique oral administré aux enfants a été retiré du marché. Les enfants du monde entier ont maintenant une faible immunité contre le poliovirus de sérotype 2 parce que le vaccin inactivé est beaucoup moins efficace et qu’un nouveau vaccin oral n’est pas encore prêt[2].

En 2020, 959 cas humains de PVDVc2 et 411 échantillons environnementaux positifs pour le PVDVc2 ont été signalés à l’échelle mondiale[3] dans 27 pays, dont 21 pays de la Région africaine et 6 pays de la Région de la Méditerranée orientale, de la Région européenne et de la Région du Pacifique occidental.

Le nombre de cas et d’échantillons environnementaux positifs pour le PVDVc a augmenté en 2020 par rapport à 2019, où 366 cas et 173 échantillons environnementaux positifs pour le PVDVc2 avaient été signalés.

En 2020, le Ministère fédéral soudanais de la santé a informé l’OMS qu’un poliovirus circulant de type 2 dérivé d’une souche vaccinale avait été détecté dans le pays. En 2023 l’Indonésie a signalé quatre cas de poliovirus circulant dérivé d’une souche vaccinale de type 2 (PVDVc2) dont trois cas dans la province d’Aceh et un cas dans la province de Java occidental[4]. En 2023, 13 cas de variants du poliovirus de type 2 ont été identifiés, répartis dans deux régions du Cameroun : le Centre (12 cas) et l’Extrême-Nord (1 cas)[5].

 

 

 

 

Au Royaume-Uni, en Israël et plusieurs comtés de l’État de New York des traces de PVDV ont été détectées dans les eaux usées.  Et en juillet 2022, un cas de paralysie dû à un virus dérivé du vaccin a été identifié près de New York[6] [7]chez un jeune homme.

Les États-Unis remplissent désormais les critères pour intégrer la liste des pays, où les poliovirus dérivés du vaccin circulent, ont annoncé les Centres Américains  pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)[8]. « Les séquences génétiques du virus du patient du comté de Rockland et des échantillons d’eaux usées prélevés à New York ont été liés à des échantillons d’eaux usées à Jérusalem, en Israël, et à Londres, au Royaume-Uni, indiquant une transmission communautaire ».

Si l’éradication de la poliomyélite avait été menée par la généralisation de l’accès à l’eau potable, elle serait maintenant assurée.

A Gaza, la guerre est autrement plus meurtrière que la polio.

L’ONU affirme[9] que depuis dix mois des milliers d’enfants sont morts, victimes collatérales de la guerre à gaza et «au-delà de ces morts tragiques, des dizaines de milliers d’autres garçons et filles souffrent de blessures qui ont marqué leur corps à jamais et causé des dommages incommensurables à leur santé mentale ».

Alors pourquoi une telle médiatisation sur un unique cas de poliomyélite, sinon pour assurer des gains considérables à l’industrie pharmaceutique ?

D’autant que leur assurer l’eau potable permettrait, en plus de prévenir la poliomyélite, de leur éviter le choléra, l’hépatite A, la typhoïde…

 

 

[1] Rachana Dhiman and al Correlation between Non-Polio Acute Flaccid Paralysis Rates with Pulse Polio Frequency in India International Journal of Environmental Research and Public Health 15 August 2018

[2] GR Macklin Évolution de l’épidémiologie du poliovirus de sérotype 2 après le retrait du vaccin antipoliomyélitique oral de sérotype 2 Science Vol. 368, n° 6489 p. 401 https://orcid.org/0000-0002-3014-7447

[3] https://www.who.int/fr/emergencies/disease-outbreak-news/item/circulating-vaccine-derived-poliovirus-type-2-global-update

[4] . Organisation mondiale de la Santé (11 janvier 2024). Bulletin d’information sur les flambées épidémiques ; Poliovirus circulant dérivé d’une souche vaccinale de type 2 (PVDVc2) — Indonésie. Disponible à l’adresse : https://www.who.int/fr/emergencies/disease-outbreak-news/item/2024-DON500

[5] https://www.gavi.org/fr/vaccineswork/cameroun-fait-equipe-avec-voisins-contenir-polio

[6] https://www.20minutes.fr/sante/3346363-20220905-new-york-resurgence-polio-inquiete-autorites-population

[7] https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/aux-etats-unis-un-premier-cas-de-polio-a-ete-detecte-depuis-pres-d-une-decennie-7d4b2cb4-09bd-11ed-89ff-d7b4632af60c

[8] https://www.cdc.gov/media/releases/2022/s0913-polio.html

[9] https://news.un.org/fr/story/2024/08/1147761

30 août 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg 0 0 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-08-30 13:01:232024-08-30 13:03:11les enfants de Gaza n’ont pas besoin de vaccin antipolio mais de paix et d’eau potable!
Page 5 sur 38«‹34567›»

Suivez Nicole Delépine sur Facebook

Dernières actualités

  • liberté de soigner, liberté de penser, cancer, business5 décembre 2025 - 19 h 05 min
  • Alerte ! Gavi et Cochrane mentent sur l’efficacité et la tolérance des vaccins anti HPV28 novembre 2025 - 19 h 40 min
  • La disparition programmée des médecins de terrain est en marche !4 novembre 2025 - 12 h 31 min

La presse en parle…

  • Alerte ! Gavi et Cochrane mentent sur l’efficacité et la tolérance des vaccins anti HPV28 novembre 2025 - 19 h 40 min
  • L’ESPOIR POUR UNE SANTE DEBARRASSEE DES LOBBIES VIENDRA-T-IL DES USA31 octobre 2025 - 13 h 46 min
  • l’obligation vaccinale pour la grippe des soignants est un non-sens23 octobre 2025 - 12 h 32 min
  • il faut supprimer le vaccin antihépatite B chez les nouveaux-nés !29 septembre 2025 - 19 h 23 min

Livres

  • liberté de soigner, liberté de penser, cancer, business5 décembre 2025 - 19 h 05 min
  • Alerte ! Gavi et Cochrane mentent sur l’efficacité et la tolérance des vaccins anti HPV28 novembre 2025 - 19 h 40 min
  • La disparition programmée des médecins de terrain est en marche !4 novembre 2025 - 12 h 31 min
Powered by Atril Com - Webangelis
  • Facebook
  • Facebook
  • Twitter
Faire défiler vers le haut