Archive d’étiquettes pour : complications des vax

 

Le vaccin contre l’hépatite B néonatal est une aberration dangereuse

 

 

pour vour la totalité du texte avec les illustrations, ouvrez la pièce jointe PDF

2025 09 25 trump et vax het B

 

 

Trump rappelle qu’il n’y a aucune raison de vacciner tous les nourrissons contre l’hépatite B aux USA.

Cette affirmation censée du président des USA suscite un tsunami de critiques mensongères et parfois diffamatoires dans les médias apportant comme seul argument que cette vaccination est recommandée dans de nombreux pays.

Rappelons les faits établis.

 

L’hépatite B est un fléau mondial, mais pas en France, ni aux USA.

Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en 2022, 254 millions de personnes étaient atteintes d’une hépatite B et 1,3 million en sont mortes[1], principalement à la suite de complications telles qu’une cirrhose ou un cancer du foie. Les pays où la prévalence est la plus élevée se trouvent dans la Région africaine de l’OMS (63 % des nouveaux cas d’infection par l’hépatite B) et la Région OMS du Pacifique occidental, notamment dans certaines îles du Pacifique (îles Salomon, Vanuatu, Papouasie Nouvelle-Guinée …) ou la prévalence dépasse 15%.

En France, la prévalence de l’hépatite B chronique, estimée à 0,30% de la population générale, soit environ 280 000 personnes [2], reste stable depuis 2016. L’Île-de-France et les départements d’outre-mer sont les régions qui affichent les taux les plus élevés, atteignant parfois 0,65%, conséquence de la concentration de populations immigrées originaires de zones d’endémie.

Aux USA la prévalence de l’hépatite B chronique est aussi faible qu’en France (à 0,3 à 0,4%) et le Center for Disease Control estime que, sur plus de 2,6 millions de naissance annuelles seulement 20000 (0,08%) naissent  de femmes HBsAg positives[3] dont la quasi-totalité sont des immigrées provenant de zones à incidence élevée.

 

L’hépatite B se transmet habituellement par l’utilisation de drogues injectables, l’injection de sang contaminé ou l’activité sexuelle.

Dans les pays industrialisés, les transfusions utilisent du sang testé indemne du virus d’hépatite.

Dans ces pays, les contaminations sanguines ne menacent actuellement que les adeptes de drogues nécessitant des injections et qui partagent leurs matériels d’injection. Une revue de la littérature [4] a montré l’intérêt de  la vaccination contre l’hépatite B qui réduit les cas d’hépatite B aigus de 25 % à 15,7 % chez ces toxicomanes.

L’hépatite B est considérée comme une infection intestinale transmissible par voie bucco anale[5] et sa prévalence chez les homosexuels de sexe masculin atteint couramment 5 à 6%[6].

Les essais cliniques des vaccins contre l’hépatite B ont montré qu’ils réduisaient significativement les cas d’hépatite B chez les homosexuels de sexe masculin. Dès 1981 un essai portant sur 1 083 hommes a montré qu’au cours des 18 mois suivants la vaccination 1,4 % des vaccinés ont développé l’hépatite B contre 18,1 % du groupe placebo. En 1982 un autre a rapporté qu’après 24 mois, 3,2 % des patients vaccinés étaient infectés contre 25,6 % du groupe placebo.

En 2024 une macroanalyse de la littérature [7] a estimé l’efficacité de la vaccination chez les consommateurs de drogues à 52 % pour les marqueurs d’infection active. Chez les homosexuels de sexe masculin, la vaccination contre l’hépatite B est donc parfaitement justifiée.

Chez les travailleuses du sexe, les contaminations sexuelles par absence de préservatif sont actuellement la voie de transmission la plus répandue, qu’elles qu’en soient les modalités (cunnilingus, pénétration vaginale ou anale…). Ainsi au Brésil, en 2017, l’incidence de l’hépatite B chez les prostituées atteignait 17%[8] chiffre proche de celui observé chez les homosexuels masculins en Côte d’Ivoire[9]. La vaccination préventive anti-hépatite B est donc aussi parfaitement nécessaire dans ces groupes à risque.

Mais aucun de ces modes de transmission ne s’observe avant l’adolescence et ne justifie une vaccination péri natale.

 

Dans les pays pauvres, la contamination peut aussi se faire de la mère à l’enfant

Les femmes enceintes infectées à l’hépatite B peuvent transmettre le virus à leur nouveau-né pendant la grossesse ou l’accouchement, surtout si la charge virale de l’ADN du VHB est supérieure ou égale au seuil de 5,3 log10 UI/ml (≥200 000 UI/ml) et qu’elles ne sont pas traitées préventivement.

Aux USA, le Center for Disease Control estime que sur plus de 2,6 millions de naissance annuelles, seulement 20000 nourrissons (0,08%) naissent de femmes HBsAg positives dont la quasi-totalité sont des immigrées originaires de zones à incidence élevée.

Le risque de contamination de la mère à l’enfant est infime car le dépistage de la maladie est habituellement réalisé par les obstétriciens lors de la grossesse.

En France, le dépistage de l’Antigène de l’Hépatite B chez la femme enceinte est obligatoire au 6e mois de grossesse depuis mars 1992. En moyenne il nait 6000 nouveau-nés de mères Ag HBs + par an[10]. Ce dépistage permet en cas de positivité d’administrer à la mère une prophylaxie et à l’enfant une dose de vaccin à la naissance et d’éviter ainsi toute contamination.

En Europe, comme en Amérique du Nord la transmission mère-enfant est rarissime et ne justifie absolument pas la vaccination systématique des nourrissons d’autant que cette vaccination expose à des complications.

La vaccination anti-hépatite B n’est pas dénuée de complications.

Aucun traitement actif n’est dénué de risques et la vaccination anti-hépatite B n’échappe pas à cette règle commune.

La revue de la base de données de l’OMS montre que 3% des personnes vaccinées contre l’hépatite b souffrent d’atteinte hépatique auto immune[11].

En France la revue de M. Girard[12] montre la grande variété des complications post vaccination anti-hépatite B en particulier neurologiques ou auto-immunes. D’autres articles rapportent des cas de de lichen plan[13] et d’artérite sévère[14].

Aux USA, de nombreux effets indésirables graves après vaccination anti-hépatite B ont été rapportés. En 1997, les données VAERS en recensaient plus de 8 000 complications dont 43 décès chez les enfants de moins de 2 ans avec notamment la mort du nourrisson, les crises convulsives, l’autisme, la dysautonomie, la SEP, le diabète, et de rares cas de cancer du foie chez les enfants.

Depuis le succès de Taiwan contre les cancers du foie chez les enfants, la vaccination contre l’hépatite B a été conseillée comme prévention les cancers du foie.  Malheureusement dans tous les pays qui l’ont généralisé, on observe une augmentation considérable d’incidence de ce cancer, comme le montrent ces quelques courbes d’incidence.

En France, la vaccination a été réalisée à partir de 1982. Elle a été suivie d’une explosion d’incidence (X3) d’après Santé Publique France avec un nombre annuel de nouveaux cancers du foie passé de 1521 en 1980 à 6867 en 2012.

En Australie l’incidence du cancer du foie a été multipliée par 4 depuis la vaccination.

 

En Grande-Bretagne la mortalité du cancer du foie a été multipliée par 3

 

 

 

 

 

Aux Etats Unis l’incidence du cancer du foie a été multipliée par plus de 3

 

 

On doit juger une action de santé publique, non sur ses intentions, mais sur ses résultats avérés. L’objectif de la vaccination -diminuer le nombre de cancers hépatiques- n’a pas été atteint, bien au contraire. Si le nombre de cancers attribués à l’hépatite B a diminué, le nombre et l’incidence des cancers du foie toutes causes confondues ont considérablement augmenté depuis la vaccination, sans que l’éventuelle responsabilité de celle-ci soit recherchée malgré la coïncidence temporelle frappante.

Il est anormal que ce contraste entre réel succès contre l’infection, et grave échec contre le cancer du foie n’ait pas été convenablement exploré afin d’en comprendre les causes, et d’adapter les mesures de prévention avant de rendre obligatoire cette vaccination chez l’enfant.

De plus, de nombreuses études montrent que les très jeunes enfants sont beaucoup plus vulnérables aux complications de la vaccination (à la fois les maladies chroniques et la mort subite) que les adolescents.

 

Aux USA comme en France, les faits montrent qu’il n’y a aucune raison de vacciner les nourrissons contre l’hépatite B. 

L’OMS précise que « dans la région européenne, composée principalement de pays à revenu élevé où la prévalence de l’infection par le VHB est faible, certains pays n’ont pas mis en œuvre la vaccination universelle contre l’hépatite B, mais ont plutôt recours à la réalisation d’un dépistage chez l’ensemble des femmes enceintes et à l’administration ciblée d’une dose de vaccin à la naissance aux enfants nés de mères chez qui le test de recherche de l’AgHBs s’avère positif  et ne vaccinent que les enfants présentant un risque élevé d’infection et les adultes figurant dans les principaux groupes à risque » (drogués par voie intraveineuse, travailleurs du sexe, homosexuels à partenaires multiples… ).

Dans l’Union Européenne, la vaccination contre l’hépatite B n’est obligatoire que dans une minorité de pays souvent anciennement communistes dont les gouvernements espéraient pallier la déficience de leur système de soins par la prévention.

L’obligation vaccinale n’existe que dans certains pays européens. En 2023, treize pays européens comme l’Autriche, Chypre, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, l’Irlande, l’Islande, la Lituanie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, et la Suède, n’imposaient aucune vaccination obligatoire. Ils se contentent d’en recommander certaines et leurs situations sanitaires sont souvent meilleures que la nôtre.

Sous l’influence des lobbys pharmaceutiques, l’Union Européenne tente d‘imposer les obligations vaccinales en prétextant vouloir harmoniser les pratiques des pays européens. Cette volonté se heurte à l’absence d’arguments sanitaires réels et à la publication récente d’études réalisées aux USA qui soulignent la fréquence jusqu’ici notoirement sous estimées des complications post vaccinales.

Au total, cette revue des données sanitaires avérées montre que dans les pays riches la vaccination des enfants jeunes n’a aucune justification médicale et valide la proposition récente de Trump.

S’il est logique de proposer la vaccination aux personnes à risques (homosexuels, travailleuses du sexe, femme enceinte infectée), celle des jeunes enfants les expose à des complications sans qu’ils puissent en espérer le moindre bénéfice.

Diffusez partout ces informations et en particulier à vos représentants politiques afin de supprimer cette obligation vaccinale inutile et dangereuse.

[1] https://www.who.int/fr/news/item/09-04-2024-who-sounds-alarm-on-viral-hepatitis-infections-claiming-3500-lives-each-day

[2] Pol S. Éditorial. Sur le chemin de l’élimination des hépatites virales. Bull Épidémiol Hebd. 2024;(16-17):334-7. http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2024/16-17/2024_16-17_0.html

[3] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6505332/

[4] Reynolds-Cortez V, Criado-Álvarez JJ, Martinez-Vizcaino V, Pascual-Morena C, Salinas-Vilca A, Sequí-Domínguez I. The Effectiveness and Sero-Immunity of Hepatitis B Vaccination in People Who Use Drugs: A Systematic Review and Meta-Analysis. Vaccines (Basel). 2024 Sep 8;12(9):1026. doi: 10.3390/vaccines12091026.

[5] Lawrence Corey,Sexual Transmission of Hepatitis A in Homosexual Men — Incidence and Mechanism

N Engl J Med 1980;302:435-438

[6] Schreeder, M. T., et al. “Hepatitis B in Homosexual Men: Prevalence of Infection and Factors Related to Transmission.” The Journal of Infectious Diseases, vol. 146, no. 1, 1982, pp. 7–15. JSTOR, http://www.jstor.org/stable/30109639. Accessed 25 Sept. 2025.

[7] Reynolds-Cortez V, Criado-Álvarez JJ, Martinez-Vizcaino V, Pascual-Morena C, Salinas-Vilca A, Sequí-Domínguez I. The Effectiveness and Sero-Immunity of Hepatitis B Vaccination in People Who Use Drugs: A Systematic Review and Meta-Analysis. Vaccines (Basel). 2024 Sep 8;12(9):1026. doi: 10.3390/vaccines12091026. PMID: 39340056; PMCID

[8] Matos MA, et al. Viral hepatitis in female sex workers using the Respondent-Driven Sampling. Rev Saude Publica. 2017 Jun 26;51:65. doi: 10.1590/S1518-8787.2017051006540. PMID: 28678904

[9] Dah TTE et al, Study Group. Hepatitis B Virus Prevalence and Vaccination in Men Who Have Sex With Men in West Africa (CohMSM ANRS 12324-Expertise France). Open Forum Infect Dis. 2019 May 23;6(7):ofz249. doi: 10.1093/ofid/ofz249. PMID: 31281855; PMCID: PMC6602381.

 

 

[10] Réseau méditerranée NOUVEAU-NÉ DE MÈRE PORTEUSE  DE L’Ag HB

[11] Jeong J, Jo H, Park J, Smith L, Rahmati M, Lee K, Ha Y, Yon DK. Global Estimates of Vaccine-Associated Hepatic Autoimmune Disorders and Their Related Vaccines, 1968-2024: An International Analysis of the WHO Pharmacovigilance Database. Int Arch Allergy Immunol. 2025;186(7):696-702. doi: 10.1159/000542865. Epub 2024 Dec 2. PMID: 39622209; PMCID: PMC12215160.

[12] Girard M. Autoimmune hazards of hepatitis B vaccine. Autoimmun Rev. 2005 Feb;4(2):96-100. doi: 10.1016/j.autrev.2004.10.002. PMID: 1572225

[13] Schuh T, Röcken M, Schmoeckel C, Degitz K. Lichen ruber planus nach Hepatitis-B-Impfung [Lichen ruber planus after hepatitis B vaccination]. Hautarzt. 2002 Oct;53(10):650-1. German. doi: 10.1007/s00105-002-0423-z. PMID: 12297945.

[14] Zaas A, Scheel P, Venbrux A, Hellmann DB. Large artery vasculitis following recombinant hepatitis B vaccination: 2 cases. J Rheumatol. 2001 May;28(5):1116-20. PMID: 11361200.

 

 

 

 

 

 

Les agences sanitaires ne protègent plus la population des médicaments dangereux et l’état utilise les Réunionnais comme cobayes

 

Dr G Delépine cancérologue chirurgien et statisticien 

Les agences sanitaires ont été créées après des scandales médicaux afin d’éviter qu’ils se reproduisent. Malheureusement l’industrie pharmaceutique en a progressivement pris le contrôle par les liens d’intérêts des experts[1] [2]et les liens financiers structurels que les agences ont contactés avec elle.

Par exemple 86 % [3] à 91% [4] du budget de l’Agence Européenne du Médicament (EMA) proviennent des honoraires et redevances que lui verse l’industrie.

Les décès survenus après injections du vaccin Ixchiq, après ceux du Dengvaxia et des injections anti-Covid, confirment une fois de plus que les agences sanitaires n’assurent plus leur mission de protection des populations contre les médicaments ou les vaccins dangereux. Et que la réponse gouvernementale aux épidémies se résume presque toujours et uniquement à « vaccin », même s’il a été insuffisamment étudié et alors que l’aménagement du territoire pourrait être aussi efficace et sans risque.

 

Le chikungunya à La Réunion

Le Chikungunya, maladie virale transmise par les piqûres de moustiques du genre Aedes (ou « moustiques-tigres »), frappe chaque année la population de la Réunion à des degrés divers car le climat chaud et humide de l’été austral crée un environnement idéal pour la reproduction des moustiques.

La maladie se manifeste généralement par une fièvre et des douleurs articulaires qui disparaissent spontanément au bout de quelques jours. L’évolution est le plus souvent favorable, mais le chikungunya peut parfois évoluer vers une phase chronique marquée par des douleurs persistantes pouvant exceptionnellement durer plusieurs mois ou plus.

La vague de contamination la plus violente a été celle de 2005, où les chiffres officiels d’avril 2006 estimaient le nombre de cas à 244 000 et 203 décès [5]. A l’époque le sous-préfet Olivier Magnaval et le maire de Saint-Louis Cyril Hamilcaro déclaraient : « ce qu’il faut, c’est nettoyer les espaces verts. Lutter contre les gîtes larvaires et les eaux. La lutte contre la maladie passe par la prévention de la prolifération des moustiques, c’est-à-dire par la réduction de toutes les sources possibles de gîtes larvaires que constituent les eaux stagnante, s ou tout récipient susceptible de retenir les eaux de pluie stagnantes ».

Mais l’état s’est déchargé du problème en décrétant le 30 décembre 2005 [6] le transfert de la lutte antivectorielle aux départements, sans leur allouer les moyens financiers nécessaires,  et n’hésite pas à utiliser les habitants pour tester un nouveau vaccin insuffisamment étudié.

 

Le vaccin Ixchiq

Le vaccin Ixchiq utilise un virus vivant atténué, modifié afin de le rendre moins virulent.

Après une phase préclinique réalisée sur l’animal pour étudier la toxicité, les effets tératogènes, la mutagénicité et le pouvoir cancérigène,  les nouveaux traitements sont classiquement testés sur l’homme en 4 phases cliniques. Phase I : recherche de la dose maximale tolérée. Phase II : détermination de l’efficacité de la posologie et du mode d’administration chez quelques malades. Phase III : essai thérapeutique pour comparer un nouveau traitement au traitement connu comme étant le plus efficace ou à un placebo. Phase IV : après AMM, étude à long terme des effets indésirables sur la population générale.

Les essais cliniques de phase 1 et 2 ont montré qu’il induisait la production d’anticorps contre le virus, possiblement protecteurs, avec des effets secondaires généralement modérés et transitoires. Mais les résultats d’essai phase 3 classiquement indispensable à l’examen de mise sur le marché n’ont pas été publiés.

 

L’autorisation de mise sur le marché a été accordée sur les simples affirmations du laboratoire d’efficacité et l’absence d’effets secondaires sévères confortées par les affirmations de Jean-Daniel Lelièvre, chef du service d’immunologie clinique et défenseur acharné des vaccins : « l’essai a été bien conduit et ses résultats sont prometteurs… les résultats obtenus chez l’animal laissent penser que c’est le cas »…

 

En l’absence d’essais d’efficacité dans les pays d’endémie du virus , l’homologation du vaccin a été basée sur les titres d’anticorps neutralisants (NAb) obtenus lors d’essais humains, d’études animales et d’études sérologiques dans les zones où sévit le chikungunya,  malgré le fait que certaines de ces études montrent des titres d’anticorps  apparemment contradictoires nécessaires pour conférer une protection[7].

 

En réalité, Il n’y a pas eu d’évaluation de l’efficacité vaccinale d’IXCHIQ au cours du développement clinique et son efficacité simplement supposée à partir d’un seuil prédictif de protection.

 

Comme le constatait la Haute Autorité de Santé  [8] « le vaccin ne dispose pas encore de données sur son efficacité clinique en conditions réelles. » ajoutant « une phase test est prévue et La Réunion devrait y participer. » indiquant ainsi que les Réunionnais seraient utilisés comme cobayes du test, sans qu’ils en soient avertis, ni protégés par la surveillance individualisée prévue en cas d’essai officiel.

 

 

Les risques des essais vaccinaux non déclarés et non surveillés

Les autorités sanitaires ont envoyé 40000 doses de vaccin qu’elles ont  conseillées aux personnes à risques, par définition les plus fragiles, et les ennuis n’ont pas tardé.

En quelques jours, 15 cas d’effets indésirables ont été identifiés dont trois complications graves dont un décès.

Le ministère de la Santé a reconnu : « le lien de causalité avec le vaccin semble très vraisemblable considérant les symptômes et leur délai d’apparition après la vaccination, ainsi que le résultat des examens biologiques. »

Depuis certaines voix[9] s’élèvent pour dénoncer une « vaccinmania » au sein des labo pharmaceutiques et du gouvernement depuis la pandémie du COVID 19. Au moindre bobo, hop, il faut piquer tout le monde sans prendre le temps d’évaluer les effets secondaires des produits…

« Le gouvernement doit rendre des comptes« , tonne Jean-Hugues Ratenon, député de la 5ᵉ circonscription de La Réunion qui appelle à une remise en cause de la stratégie sanitaire. Il déplore la réduction drastique des financements des contrats PEC, qui permettaient aux communes de recruter du personnel pour assurer la lutte contre les moustiques.

« Avec moins de bras sur le terrain, il était évident que le risque allait exploser« , Malgré ces alertes, les autorités ont préféré parier sur une vaccination « à marche forcée » plutôt que de renforcer les dispositifs de terrain.

La députée Karine Lebon dénonce une gestion « maladroite » de l’épidémie[10]. Elle déplore le recul de l’État dans le financement des contrats PEC, et insiste « sur la nécessité d’éradiquer les moustiques vecteurs et regrette que le président de la République, lors de sa visite éclair, n’ait guère évoqué ce nouveau foyer épidémique… en dépit des alertes lancées depuis huit mois par les professionnels de santé. »

Au lieu de lutter contre les causes des épidémies (éradication des moustiques pour prévenir paludisme, Chikungunya, fièvre jaune, distribution d’eau potable et traitement des eaux usées pour éviter choléra, typhoïde, hépatite A, dysenteries…) dans les départements ultramarins, le gouvernement préfère, comme lors du covid, tout miser sur les vaccins même lors qu’ils n’ont pas été suffisamment étudiés, ni testés. Il privilégie ainsi systématiquement l’intérêt financier des laboratoires au détriment de la sécurité sanitaire des populations.

Pour éviter de nouveaux scandales médicamenteux ou vaccinaux, il est urgent de ne nommer que des experts dépourvus de liens avec l’industrie, d’assurer le financement des agences indépendant de cette dernière et d’exiger des essais durant un temps suffisant pour dépister, évaluer l’efficacité et les possibles complications dans le groupe traité avec groupe témoin recevant de réels placebos. C’est ce que le gouvernement américain actuel s’efforce de réaliser.

 

 

 

[1]« Le gendarme européen du médicament testé corrupto-positif », Le Canard enchaîné, 7 décembre 2011, p. 3.

[2] https://www.nouvelobs.com/sante/20160307.OBS5938/scandales-pharmaceutiques-les-autorites-ne-controlent-plus-rien.html

[3]https://www.ema.europa.eu/en/about-us/fees-payable-european-medicines-agency

[4] https://www.ema.europa.eu/en/about-us/how-we-work/governance-reporting/funding#comment-81860

[5] F. Simon et P. Parola, « Chikungunya : leçons d’une épidémie et risques en méditerranée », Rev. Med. Interne,‎ 2009.

[6] décret 2005-1763 de la loi 2004-809 (article 72) https://www.legifrance.gouv.fr/loda/id/LEGITEXT000006053074

[7] Weber WC, Streblow DN, Coffey LL. Chikungunya Virus Vaccines: A Review of IXCHIQ and PXVX0317 from Pre-Clinical Evaluation to Licensure. BioDrugs. 2024 Nov;38(6):727-742. doi: 10.1007/s40259-024-00677-y. Epub 2024 Sep 18. PMID: 39292392; PMCID: PMC11530495.

[8] https://imazpress.com/chikungunya/chikungunya-epidemie

[9] https://www.lejournaleconomique.com/2025/05/02/chikungunya-a-la-reunion-une-vaccination-precipitee/

[10] https://freedom.fr/chikungunya-a-la-reunion-la-deputee-karine-lebon-denonce-une-gestion-maladroite-de-lepidemie/

obligation vaccinale V3 aix 26 01 25