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241206_ couverture et quatrième du cancer à la vie

 

 

Le monde et nous. Avec le Dr Gérard Delépine et Rebecca Horiot – Profession Gendarme  

 

 

Exemple d’un combat qui semblait perdu d’avance 2

 

 

 

Voici les liens de l’émission enregistrée sur tvadp le 6 mars 2025

 

https://www.youtube.com/watch?v=VO0yBoeUD24

 

https://crowdbunker.com/v/NqtbprDi

 

https://vkvideo.ru/video430568862_456242233?t=1h11m38s

 

 

et un très beau témoignage : merci Karen

Bon Dimanche sous la pluie à Bordeaux … 😊☔🙋

envoyé : 9 mars 2025 à 07:50
de : Karen BRANDIN
objet : parution : Du CANCER à la VIE

Commentaire :

TITRE  : « Parlez-moi de votre fille … » (le Docteur N. Delépine à une maman)

« On vous emmène faire le tour de notre drôle de vie,

Et un peu de elle aussi de patients que l’on a guéris,

On est partis tous les deux pour une drôle vie,

Pour vous on reste curieux

Et l’on fait ce que l’on s’est promis … »

Si ce beau livre débute par un poème de Victor Hugo, il aurait tout aussi bien pu s’ouvrir je crois, sur cette revisite d’un texte de Véronique Sanson.

En effet, ce recueil est une invitation à découvrir ou redécouvrir deux carrières complémentaires et en tous points exceptionnelles. Par discrétion, parce que tous les hommages seraient nécessairement vains en plus d’être incomplets, je n’entreprendrai pas d’égrener l’interminable liste des qualités d’honnêteté, de dévouement et de droiture dont Nicole et Gérard Delépine n’ont jamais cesser de faire preuve au cours de leurs quarante années de pratique médicale.

En réalité, selon moi : « Nul n’est censé ignorer l’existence de cet extraordinaire couple de médecins » ;-). Cette mention serait d’ailleurs bien inspirée d’être ajoutée à la toute fin du serment d’Hippocrate si fréquemment bafoué depuis la crise Covid.

Je vais donc simplement me permettre de pointer du doigt l’intelligence de ces deux âmes sœurs ; leur rigueur, leur insatiable curiosité vis à vis d’une littérature scientifique internationale qu’ils n’ont jamais cessé d’écumer, d’interroger et cette formidable agilité intellectuelle qui aura permis de les rendre, – mais surtout de les garder -, libres envers et contre tout.

Parfois contre “tous” (lire ou relire : « Neuf petits lits sur le trottoir » paru aux éditions Fauves – 2015).

S’ils sont un exemple, un modèle, c’est qu’en plus de faire preuve d’une éthique sans faille, ce sont toujours à l’heure actuelle des bourreaux de travail, à un moment pourtant où la tentation de la paresse gangrène tout.

Des vices, c’est sans doute celui qui semble le plus sympathique : on plaisante sur la flemme de la jeunesse, de nos élèves notamment. Sauf que cette paresse draine avec elle tout un cortège macabre : les concessions, l’indifférence, l’approximation, la corruption et, à terme, le mensonge ; jusqu’à fragiliser très sérieusement notre démocratie.

Justement, je perçois dans cet ouvrage, et ce bien au-delà d’une touchante galerie de portraits de jeunes gens, de jeunes parents épanouis, l’occasion de deux legs de nature différente mais d’égale importance.

Le premier est d’ordre scientifique, car il ne s’agit surtout pas de se résigner à évoquer le service atypique du Dr Nicole Delépine (aujourd’hui malheureusement fermé ; brutalement fermé en réalité à grand renfort de camions de CRS), avec une certaine nostalgie.

Il était trop essentiel pour faire partie du passé ou encore des archives de la médecine. Il faut au contraire impérativement en faire renaître l’esprit de sorte de faire vivre la liberté thérapeutique (qui est une composante fondamentale de la liberté d’expression). Ces prises en charge, drôlement qualifiées « d’alternatives » (chimiothérapie et/ou chirurgie conservatrice, pour le coup innovante), ces protocoles largement éprouvés dont on maîtrise de fait la toxicité, pour lesquels on dispose d’antidotes, doivent être transmis, enseigné le plus largement possible aux générations futures qui confondent trop souvent “innovation” et « progrès. » Il faut dire que les sirènes des laboratoires sont de si douces et de si lucratives chaînes …

En ce sens, ce livre est un cadeau tout désigné pour des étudiants en médecine que l’on souhaiterait “affranchir” avant qu’ils ne soient corrompus “par la matrice” et deviennent addict aux contentions, aux graphiques tronqués et à l’assistanat numérique : IA, obsession des essais thérapeutiques en première intention et autres séduisantes thérapies dites « ciblées » (quand on ne parle pas de « médicaments intelligents. » On attend avec une terreur non-dissimulée le moment où ils vont s’auto-prescrire puis s’auto-administrer !).

Le second legs est quant à lui d’ordre affectif. On parle parfois « de leçon de vie. » On est, au travers de ces pages, les témoins privilégiés de morceaux d’existence que l’on découvre pleines et entières.

Ces sourires radieux ne sont pas plus amputés que ne l’ont été les jambes ; jamais empruntés non plus. Encore moins condamnés à n’être rien de mieux que définitivement “convalescents” ; ce sont autant d’espoirs pour les familles aujourd’hui frappées par une si douloureuse épreuve. Bien sûr que l’annonce d’une maladie grave, en outre si tragiquement présente dans notre imaginaire, est incompréhensible, injuste, obscène même quand elle frappe un bout de chou. Il s’agit d’une déflagration difficile à atténuer.

Mais ces témoignages viennent rappeler que si le cancer dévie votre route, que le terrain de l’existence semble désormais à des années-lumières d’un terrain pourtant de jeux il y a quelques jours encore ; qu’il est tellement escarpé, incertain, accidenté que l’envie de prendre la tangente s’invite régulièrement. Que vous n’en pouvez plus de tous ces virages de l’existence qui vous donnent la nausée, et bien il y a toutes les chances pourtant, tous les espoirs, que ce soit provisoire. Le cancer est une maladie, pas une sentence ; il ne s’agit pas d’une maladie comme une autre bien sûr car elle est extrêmement complexe, presque « rusée » mais cela reste une maladie dont on peut souvent guérir.

L’axe principal de la Vie victorieuse est donc au loin. Il faut river, attacher son regard à l’horizon ; ne jamais baisser ni la garde, ni les yeux. Ne pas se retourner surtout car l’heure est bel et bien aux projets, pas au bilan surtout quand on a douze ans.

Ce que l’on comprend aussi au détour de ces récits, c’est que l’amour des parents, des proches, leur présence comme leur vigilance et celle de l’équipe soignante font partie intégrante du processus de rémission puis de guérison. Ils sont aussi le soin. La tendresse, l’optimiste, le rire, sont de taille à inhiber ou à atténuer les effets secondaires de traitements agressifs par nécessité. Et ce sont en même temps des catalyseurs exceptionnels. L’amour peut tout ce qu’il peut, si l’on peut dire …

Si seulement il pouvait tout.

Un ouvrage profondément humain donc, à offrir sans réserve et à placer dans chaque service de pédiatrie oncologique qui se respecte et respecte les patients. Il donnera aussi aux familles des pistes via l’association Ametist ( http://www.ametist.org) en plus de la force morale qui peut parfois manquer lorsque l’on souhaite extraire son petit d’un protocole de prise en charge dont on devient simplement le spectateur impuissant. Oserais-je rappeler que le titre d’un reportage (toujours disponible sur YouTube) consacré au service de Nicole Delépine avait été intitulé par la journaliste : « Les enfants du Docteur Delépine. » 

Un enfant malade, ce n’est pas un enfant cobaye ; ce n’est pas un terrain privilégié d’expérimentation. Ce n’est pas davantage une occasion. Quant à l’annonce du diagnostic, elle n’est ni une condamnation, ni un compte à rebours. C’est par contre le moment pour le petit patient, comme pour l’ensemble de sa famille, de revêtir la lourde armure des guerriers avec la ferme intention de remporter la première course : de vitesse ; puis la seconde : d’endurance cette fois. Alors, « Hauts les coeurs » car sous les pavés, la plage.

KB

N.B : Bravo à Ingrid pour ces magnifiques photographies. Je comprends, sans la connaître, qu’elle a su créer un climat précieux de confiance et de complicité.

« Il fait beau, je sors
Je trouverai le bon chemin
Et je me sens mieux dehors
Vivre. (…)

Faites, faites, faites couler l’eau
Regarder comme on est beau
On va vivre

Plantes, plantes grimpez
Sève rentre dans nos corps
Venez danser sur la mort
Et vivre. »

Michel Berger

 

 

le 2 12 2024

Bonjour,   chers adhérents, chers amis, chers tous

 

après ces années de mensonges, de chute toujours plus profonde du système de santé, après des centaines  d’appels téléphoniques auprès des membres de l’association, dont les médecins

l’association Ametist a survécu aux tempêtes du Covid , les membres tentant d’aider autant que faire se peut   durant ces quatre années, les adhérents, leurs amis et tous citoyens demandant du soutien psychologique, de l’orientation pour soins, des explications sur les schémas de traitement etc. voir de l’aide financière pour des soins à l’étranger par exemple. Bref, l’association a assuré son rôle tel que défini lors de sa création en 1990.

 

 

UNE BONNE NOUVELLE : la sortie prévue début 2025 d’un livre de témoignages photographiques et écrits d’anciens patients guéris, heureux de témoigner pour aider les autres à affronter ce moment terrible. Remercions-les du courage de se plonger dans des moments difficiles souvent terribles.

 

DU CANCER À LA VIE

 

Auteur(s) : Drs Nicole et Gérard Delépine   ET l’ASSOCIATION AMETIST 

  • ISBN 978-2-87434-233-2
  • EAN 9782874342332
  • Parution Février
    2025
  • Nb. de pages 192 pagespapier 130g CMM
    impression N/B
  • Langue Français
  • Format 21×21 cm

Le 27 nov. 2024 à 20:05, nicole delepine <nicoleandreedelepine@outlook.com> a écrit :

Madame, Monsieur, chers amis, chers amoureux des photos et des livres

J’ai le grand plaisir de vous annoncer la parution en cette fin d’année du livre de témoignages photographiques et écrits de patients guéris, heureux de donner du courage aux malades actuels, livre préparé avec l’association Ametist qui défend les petits atteints de cancer depuis les années 1990, et les photos réalisées par la photographe Ingrid Hoffman en saisissant les  témoins dans leur environnement  normal.

 

du cancer à la vie

« Quatrième de couverture

Ils s’appellent Céline, Alina, Christelle, David, Salomé, Raphael, Sarah, Raymond, Elodie, Virginie et bien d’autres encore. La photographe Ingrid Hoffmann a eu l’opportunité d’en rencontrer quelques-uns et de saisir des moments de leur vie actuelle, des années voire des décennies après leur traversée de l’enfer.

Enfants ou jeunes adultes, ils ont vécu l’annonce d’un cancer, souvent brutale et accompagnée d’un pronostic soi-disant fatal et l’envoi à un psychologue pour leur faire admettre l’inacceptable que certains médecins prétendaient inéluctable.

Avec leur famille, Ils ont choisi à 11, 15 ou 20 ans le combat, cherchant souvent des chemins de traverse, pour éviter l’amputation et/ou « le protocole » imposé par la doxa de grands instituts apparemment plus désireux d’inclure les malades dans des essais thérapeutiques que de leur proposer des traitements personnalisés.

Ils racontent ici en quelques mots simples leur parcours, non pour passer pour des héros, mais pour transmettre la force de la volonté à tous ceux qui sont confrontés aux mêmes problèmes, pour les encourager à refuser la soumission. Ils souhaitent partager la flamme de la vie qui leur a permis de survivre, puis de vivre quasiment normalement, et pour les plus vieux, d’avoir déjà la chance de bénéficier du plus beau des cadeaux de la vie : transmettre à leur enfant la beauté du ciel, de la mer, ou des montagnes, des arbres, du chant des oiseaux et plus encore de leur force intérieure.

Souhaitons que ces quelques témoignages et photos puissent insuffler aux futurs patients la force « d’anciens » qui ont accepté de se replonger dans leur parcours douloureux pour donner volonté et courage aux nouveaux.

Rien n’est inéluctable : les seuls combats perdus d’avance sont ceux qu’on ne livre pas. L’énergie et l’espoir d’une issue favorable seront aussi des armes importantes vers la guérison. »

 

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Si vous souhaitez commander un ou plusieurs exemplaires, allez sur le site des éditions Marco Pietteur sur les livres à paraître et choisissez « du cancer à la vie », souscription ouverte.

En vous remerciant de l’intérêt que vous porterez à cet ouvrage dont l’esprit est de soutenir les malades dans l’atmosphère actuelle plutôt dépressive de notre système de santé, par l’humanité, l’amour, l’amitié, le courage, que dégagent les récits de nos petits malades devenus grands, puis parents et pour certains déjà bientôt grands-parents. Nous les remercions du fond du cœur.

BONNE LECTURE

ET SURTOUT ADRESSEZ – NOUS VOS TEMOIGNAGES, VOS RESSENTIS

les bénéfices iront bien sûr à l’association AMETIST

Nicole Delépine Pédiatre, cancérologue, ancienne chef de service de cancérologie pédiatrique à l’hôpital R Poincaré Garches APHP France

Site www.docteurnicoledelepine.fr et site ametist.org pour la défense des enfants atteints de cancer

https://t.me/DrDelepine  sur telegram

 

Association Ametist  Livre « du cancer à la vie » témoignages photo et écrits pour donner du courage aux malades actuels – Ametist

 

ASSOCIATION AMETIST    Association d’Assistance aux Malades en Traitement

Individualisé en Spécialité Tumorale

7 Boulevard Fleury 91170 Viry Chatillonlive.fr

Présidente : Line Turco    lt4@live.fr

0676978583 ou 0607976363      logo ametist