Archive d’étiquettes pour : transhumanisme

Chantecler : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. »
Luttons contre la société de pulsion de mort (avortement et euthanasie) !

14/03/2024 (2024-03-14)

Par Nicole Delepine, pédiatre

Qu’est-ce qui a pris à nos parlementaires de relégiférer sur l’avortement, intervention que l’on peut comprendre, voire admettre dans certaines circonstances, mais ne jamais en faire un acte de fierté comme trop l’ont dit, clamé et fêté en ce tragique 4 mars 2023 ?

De fait, acte de tuer en opposition tant morale que juridique au statut de personne humaine du fœtus ? Comment est-ce possible ? Comment alors que toutes les discussions sur le procès Palmade et le décès du bébé in utero de la mère blessée revient dans les médias1, comment la population peut-elle assimiler à la fois qu’une mère puisse tuer volontairement son fœtus et en même temps qu’on puisse poursuivre en justice pour meurtre du fœtus ?

Le « en même temps présidentiel » a-t-il converti les esprits ?

ET nous sommes nombreux à ressentir de la douleur, de la tristesse, voir du désespoir qu’il faut combattre, pour notre société, nos enfants et petits-enfants. Société qui s’est tue sur le meurtre des vieillards en EHPAD autorisé, voire recommandé par le décret E. Philippe2 en mars 2020, par Rivotril, pratique toujours autorisée de fait.

La grande publicité, propagande pour l’euthanasie va revenir en boomerang alors que depuis plus de vingt ans les discussions parlementaires, soignantes l’ont repoussé en raison de tous ses dangers. Société de mort qui ose faire semblant de regretter la baisse de la natalité, mais met en place tous les ingrédients de sa propre déchéance.

De l’embryon sans défense au vieillard en EHPAD, ne sombrons pas dans une société qui perd les repères de l’humanité (dégénérée, satanique disent certains), et défendons l’Homme dans toute sa grandeur et son extraordinaire originalité unique.

L’union de pensée entre ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas que je retrouve au fil de nos conversations me fait irrésistiblement penser à ce poème d’ARAGON dans des temps de totalitarisme nazi où l’Humanité était menacée. Tous les humains peuvent s’unir quelles que soient leurs croyances, et nul ne le dit mieux qu’Aragon :

 

La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle (*)
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda.

Louis Aragon (1897-1982) Recueil : La Diane française (1944).3

* La France.

La constitutionnalisation de l’avortement au moins jusqu’à quatorze semaines qui vient d’être votée dans l’allégresse à Versailles avec la réunion du Sénat et de l’assemblée horrifie autant certains croyants que nombre d’athées.

Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre l’avortement sur lequel nous avons exprimé notre position sur ses justifications et ses limites, conduisant à demander l’alignement sur la loi Weil de 1975 et contre la tentation de faire dire à cette loi ce qu’elle ne dit pas.4 Mais cette banalisation d’un acte lourd ne peut rester sans réponse. L’être humain en devenir a aussi « ses droits » y compris dans le Code pénal…

Oui, cette situation qui impose le sauvetage d’enfants à naître m’a immédiatement faire revenir à la mémoire ce magnifique poème de Louis Aragon que nous récitions dans notre jeunesse, unissant tous les hommes de la Terre quelles que soient leurs croyances, ouvrant sur l’espérance d’un monde meilleur, enfin humain. Et j’eus forte envie de l’adresser aux journalistes tels Pascal Praud qui admettait que des catholiques puissent être gênés, mais pas les autres. Mais non Mr Praud, on peut être athées (comme nous le sommes) et ne pas supporter de défoncer un crâne de bébé sous prétexte que la mère a changé d’avis trop tardivement. Et après s’être épanchés des jours entiers sur la suppression de la peine de mort par Badinter, comment passer sous silence les meurtres d’êtres sensibles sous prétexte que cachés dans le ventre de leur mère. Notre société n’en a-t-elle pas assez de la compassion à géométrie variable, du SDF dormant dans sa voiture alors que le migrant est logé à l’ibis ? Un peu de cohérence dans nos choix ne ferait pas de mal.

Plus de sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’échec est patent. On parle de tuer des enfants in utero, sans anesthésie, oubliant qu’à douze semaines le cœur bat, des mimiques apparaissent sur le visage déjà formé du petit d’homme témoignant pour le moins de ressenti… Rappelez-vous votre main sur le ventre de la maman qui commence à ressentir des soubresauts et à communiquer avec le petit être qui croit dans son corps. N’eût-il pas été possible d’en discuter sereinement sans que soit taboue l’idée que ce geste de tuer devrait rester exceptionnel et non quasiment imposé à tant de jeunes femmes en souffrance ? Alors que les usines à bébés ukrainiennes pour riches occidentaux en mal d’enfants sont maintenant de notoriété publique, pourrait-on imaginer quelques minutes de cesser de prendre les bébés pour des objets disponibles à vendre ou à jeter ?

LE CRÉNEAU DE LA DOULEUR DANS LES SOINS

Dans la deuxième partie du vingtième siècle, la douleur était le nouveau créneau pour créer des postes, pour faire semblant d’humanité à l’hôpital, etc..

La souffrance tant devenue l’obsession des médecins depuis les années 90 avec création des services de soins palliatifs, des généralisations de l’usage des morphiniques larga manu, des anesthésiants hilarants pour une ponction lombaire de l’enfant, etc.5 n’existerait donc pas pour les fœtus ? Tant d’échographies6 ont pourtant banalisé les gestes des bébés in utero… Les premières « photos » du bébé gardées soigneusement par les jeunes parents ont transformé la prise de conscience de la vie fœtale du bébé que l’on voit bouger, téter son pouce, changer de position, etc..

L’haptonomie7 a en son temps transformé le contact du père avec le bébé fait comprendre l’importance des relations mère, père, enfant y compris pendant la grossesse.

« Lhaptonomie s’est développée à partir du constat de l’importance du rôle de l’affectivité dans les rapports humains, en particulier dans le développement psychique et affectif de l’enfant.

Cette qualité des relations et des interactions entre père, mère et enfant, s’exprime par un contact tactile respectueux et tendre.

L’haptonomie permet la maturation et l’épanouissement de l’être en devenir, ce que confirment les développements actuels des neurosciences et des sciences du comportement. »

Le néerlandais Frans Veldman (1921-2010) a développé l’haptonomie qu’il appelle « science de l’affectivité » (il aimait citer Paracelse : « l’art du soin est l’amour »).

L’haptonomie est surtout connue pour l’accompagnement de la grossesse et de la parentalité qui favorise la maturation des liens affectifs entre le père, la mère et l’enfant. Elle a néanmoins d’autres applications à tous les âges et en particulier en fin de vie.

À l’ère du déni, la société de la culture de mort fait place à l’humanisation des soins et de la société

Mourir aux urgences se banalise…

La bienveillance poussée parfois à l’extrême dans les services hospitaliers s’est dissoute en quelques années en même temps qu’ont disparu les médecins cliniciens et que les bureaucrates comptent bien faire disparaître la médecin humaine au bénéfice de l’intelligence dite artificielle, des télécabines de consultation et de la disparition de l’examen clinique conduisant à la méconnaissance d’une tumeur que la main ou le doigt aurait pu dépister ou d’un trouble neurologique, etc..

L’avortement d’un bébé présenté comme un objet par les parlementaires et les médias

En effet, comment entendre les commentaires des médias ou des politiques heureux de leur « victoire » sans précédent 8 applaudissant plusieurs minutes après la lecture du vote ?

Combien d’entre les votants ont-ils eu la curiosité de regarder la vidéo d’un avortement à quatorze semaines filmé par un gynécologue coutumier de la pratique et qui l’a abandonnée depuis ?

Ignorent-ils le discours de Simone Veil loi devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre 1974 ?

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ?

Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes.

C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.

C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

Inclure le droit à l’avortement dans la constitution c’est le sanctifier et trahir totalement l’esprit de la loi Veil9 dont l’article 110 précisait clairement :

« La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. »

Quand vous ne comprenez pas quelque chose, cherchez l’argent : en septembre 2023, l’UE a autorisé la commercialisation des gamètes embryons et fœtus humains.

Nous sommes officiellement devenus des objets commercialisables

Aux USA en 2015 le prix « des organes vendus entre 30 et 100 $ »12

Les enragés de l’inscription de l’avortement dans la constitution se réfèrent à Simone Veil. Mais relisons la loi : Article 13

« En aucun cas l’interruption volontaire de la grossesse ne doit constituer un moyen de régulation des naissances. À cet effet, le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour développer l’information la plus large possible sur la régulation des naissances, notamment par la création généralisée, dans les centres de protection maternelle et infantile, de centres de planification ou d’éducation familiale et par l’utilisation de tous les moyens d’information. »

Et les phrases de Simone Veil rapportées par Philippe de Villiers qui l’a bien connue :

« “Relisez ma loi, Philippe, l’article 1 garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie, il ne peut être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité”. Cela veut dire que l’embryon est un enfant. 2/ “Ne vous inquiétez pas, le cadre est conditionnel, définitif et immuable. C’est 10 semaines, il y a un délai de réflexion, etc..”

Tout cela a sauté. C’est désormais 14 semaines : la boîte crânienne de l’enfant à naître est écrasée. Au nom de la liberté d’expression, il faut qu’il y ait une voix qui dise “Oui, c’est la tristesse”. Comme souvent, hélas, je suis en avance sur l’humeur publique, mais j’ai le devoir de vous dire ce que je viens de vous dire parce que c’est notre avenir qui est en jeu : il faut défendre la vie. »

Voir l’émission complète :

La France est le premier pays au monde à inscrire dans sa loi fondamentale, parmi les valeurs suprêmes, le droit à l’avortement. Les conséquences sont vertigineuses. C’est la fin de la clause de conscience pour les médecins et le personnel de santé. C’est un viol de conviction intime, c’est la fin du serment d’Hippocrate : « Tu ne tueras pas. » C’est la fin de la liberté d’expression.

En 50 ans, on sera passé de la dépénalisation de l’#avortement à la pénalisation de la parole de vie. Toute parole, toute action, pour défendre l’enfant à naître ou pour contredire la #Constitution, c’est-à-dire l’avortement, sera passible d’une peine judiciaire. C’est la porte ouverte à la dérive eugéniste : en fonction du génome, est éliminé le plus faible. C’est le passeport de toutes les transgressions : la vie n’est plus un absolu. C’est la course à l’abîme d’une civilisation en perdition, c’est la déshumanisation progressive du monde par l’effacement programmé du visage de l’Homme. (Voir l’émission complète dans la vidéo ci-dessus.)

Il ne s’agit à l’évidence pas du droit des femmes, mais bien d’une manœuvre politique dans le cadre d’une tendance à une société mortifère.

Contrairement à ce que le vote large au Parlement pourrait faire croire, l’unanimité de la nation n’est pas évidente. De très nombreuses réactions sont exprimées sur les réseaux.

Combien de votants, de militants pour cette loi savent-ils à quoi ressemble un bébé de douze semaines ?

La machine @CaroleD87859768 Fin de la clause de conscience. Certains ne choisiront plus gynécologie obstétrique à cause de cela, surtout avec l’IMA jusqu’à 9 mois. Celles qui pleuraient de joie à l’annonce de l’inscription de l’IVG dans la Constitution viendront se plaindre du manque de spécialistes.


image_pdfPDF A4image_printImprimer

Chantecler : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. »
Luttons contre la société de pulsion de mort (avortement et euthanasie) !

2024-03-14Nicole DelépineAucun commentaire

14/03/2024 (2024-03-14)

Par Nicole Delepine, pédiatre

Qu’est-ce qui a pris à nos parlementaires de relégiférer sur l’avortement, intervention que l’on peut comprendre, voire admettre dans certaines circonstances, mais ne jamais en faire un acte de fierté comme trop l’ont dit, clamé et fêté en ce tragique 4 mars 2023 ?

De fait, acte de tuer en opposition tant morale que juridique au statut de personne humaine du fœtus ? Comment est-ce possible ? Comment alors que toutes les discussions sur le procès Palmade et le décès du bébé in utero de la mère blessée revient dans les médias1, comment la population peut-elle assimiler à la fois qu’une mère puisse tuer volontairement son fœtus et en même temps qu’on puisse poursuivre en justice pour meurtre du fœtus ?

Le « en même temps présidentiel » a-t-il converti les esprits ?

ET nous sommes nombreux à ressentir de la douleur, de la tristesse, voir du désespoir qu’il faut combattre, pour notre société, nos enfants et petits-enfants. Société qui s’est tue sur le meurtre des vieillards en EHPAD autorisé, voire recommandé par le décret E. Philippe2 en mars 2020, par Rivotril, pratique toujours autorisée de fait.

La grande publicité, propagande pour l’euthanasie va revenir en boomerang alors que depuis plus de vingt ans les discussions parlementaires, soignantes l’ont repoussé en raison de tous ses dangers. Société de mort qui ose faire semblant de regretter la baisse de la natalité, mais met en place tous les ingrédients de sa propre déchéance.

De l’embryon sans défense au vieillard en EHPAD, ne sombrons pas dans une société qui perd les repères de l’humanité (dégénérée, satanique disent certains), et défendons l’Homme dans toute sa grandeur et son extraordinaire originalité unique.

L’union de pensée entre ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas que je retrouve au fil de nos conversations me fait irrésistiblement penser à ce poème d’ARAGON dans des temps de totalitarisme nazi où l’Humanité était menacée. Tous les humains peuvent s’unir quelles que soient leurs croyances, et nul ne le dit mieux qu’Aragon :

La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle (*)
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda.

Louis Aragon (1897-1982) Recueil : La Diane française (1944).3

* La France.

La constitutionnalisation de l’avortement au moins jusqu’à quatorze semaines qui vient d’être votée dans l’allégresse à Versailles avec la réunion du Sénat et de l’assemblée horrifie autant certains croyants que nombre d’athées.

Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre l’avortement sur lequel nous avons exprimé notre position sur ses justifications et ses limites, conduisant à demander l’alignement sur la loi Weil de 1975 et contre la tentation de faire dire à cette loi ce qu’elle ne dit pas.4 Mais cette banalisation d’un acte lourd ne peut rester sans réponse. L’être humain en devenir a aussi « ses droits » y compris dans le Code pénal…

Oui, cette situation qui impose le sauvetage d’enfants à naître m’a immédiatement faire revenir à la mémoire ce magnifique poème de Louis Aragon que nous récitions dans notre jeunesse, unissant tous les hommes de la Terre quelles que soient leurs croyances, ouvrant sur l’espérance d’un monde meilleur, enfin humain. Et j’eus forte envie de l’adresser aux journalistes tels Pascal Praud qui admettait que des catholiques puissent être gênés, mais pas les autres. Mais non Mr Praud, on peut être athées (comme nous le sommes) et ne pas supporter de défoncer un crâne de bébé sous prétexte que la mère a changé d’avis trop tardivement. Et après s’être épanchés des jours entiers sur la suppression de la peine de mort par Badinter, comment passer sous silence les meurtres d’êtres sensibles sous prétexte que cachés dans le ventre de leur mère. Notre société n’en a-t-elle pas assez de la compassion à géométrie variable, du SDF dormant dans sa voiture alors que le migrant est logé à l’ibis ? Un peu de cohérence dans nos choix ne ferait pas de mal.

Plus de sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’échec est patent. On parle de tuer des enfants in utero, sans anesthésie, oubliant qu’à douze semaines le cœur bat, des mimiques apparaissent sur le visage déjà formé du petit d’homme témoignant pour le moins de ressenti… Rappelez-vous votre main sur le ventre de la maman qui commence à ressentir des soubresauts et à communiquer avec le petit être qui croit dans son corps. N’eût-il pas été possible d’en discuter sereinement sans que soit taboue l’idée que ce geste de tuer devrait rester exceptionnel et non quasiment imposé à tant de jeunes femmes en souffrance ? Alors que les usines à bébés ukrainiennes pour riches occidentaux en mal d’enfants sont maintenant de notoriété publique, pourrait-on imaginer quelques minutes de cesser de prendre les bébés pour des objets disponibles à vendre ou à jeter ?

LE CRÉNEAU DE LA DOULEUR DANS LES SOINS

Dans la deuxième partie du vingtième siècle, la douleur était le nouveau créneau pour créer des postes, pour faire semblant d’humanité à l’hôpital, etc..

La souffrance tant devenue l’obsession des médecins depuis les années 90 avec création des services de soins palliatifs, des généralisations de l’usage des morphiniques larga manu, des anesthésiants hilarants pour une ponction lombaire de l’enfant, etc.5 n’existerait donc pas pour les fœtus ? Tant d’échographies6 ont pourtant banalisé les gestes des bébés in utero… Les premières « photos » du bébé gardées soigneusement par les jeunes parents ont transformé la prise de conscience de la vie fœtale du bébé que l’on voit bouger, téter son pouce, changer de position, etc..

L’haptonomie7 a en son temps transformé le contact du père avec le bébé fait comprendre l’importance des relations mère, père, enfant y compris pendant la grossesse.

« L’haptonomie s’est développée à partir du constat de l’importance du rôle de l’affectivité dans les rapports humains, en particulier dans le développement psychique et affectif de l’enfant.

Cette qualité des relations et des interactions entre père, mère et enfant, s’exprime par un contact tactile respectueux et tendre.

L’haptonomie permet la maturation et l’épanouissement de l’être en devenir, ce que confirment les développements actuels des neurosciences et des sciences du comportement. »

Le néerlandais Frans Veldman (1921-2010) a développé l’haptonomie qu’il appelle « science de l’affectivité » (il aimait citer Paracelse : « l’art du soin est l’amour »).

L’haptonomie est surtout connue pour l’accompagnement de la grossesse et de la parentalité qui favorise la maturation des liens affectifs entre le père, la mère et l’enfant. Elle a néanmoins d’autres applications à tous les âges et en particulier en fin de vie.

À l’ère du déni, la société de la culture de mort fait place à l’humanisation des soins et de la société

Mourir aux urgences se banalise…

La bienveillance poussée parfois à l’extrême dans les services hospitaliers s’est dissoute en quelques années en même temps qu’ont disparu les médecins cliniciens et que les bureaucrates comptent bien faire disparaître la médecin humaine au bénéfice de l’intelligence dite artificielle, des télécabines de consultation et de la disparition de l’examen clinique conduisant à la méconnaissance d’une tumeur que la main ou le doigt aurait pu dépister ou d’un trouble neurologique, etc..

L’avortement d’un bébé présenté comme un objet par les parlementaires et les médias

En effet, comment entendre les commentaires des médias ou des politiques heureux de leur « victoire » sans précédent 8 applaudissant plusieurs minutes après la lecture du vote ?

Combien d’entre les votants ont-ils eu la curiosité de regarder la vidéo d’un avortement à quatorze semaines filmé par un gynécologue coutumier de la pratique et qui l’a abandonnée depuis ?

Ignorent-ils le discours de Simone Veil loi devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre 1974 ?

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ?

Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes.

C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.

C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

Inclure le droit à l’avortement dans la constitution c’est le sanctifier et trahir totalement l’esprit de la loi Veil9 dont l’article 110 précisait clairement :

« La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. »

Quand vous ne comprenez pas quelque chose, cherchez l’argent : en septembre 2023, l’UE a autorisé la commercialisation des gamètes embryons et fœtus humains.

Nous sommes officiellement devenus des objets commercialisables

11

Aux USA en 2015 le prix « des organes vendus entre 30 et 100 $ »12

Les enragés de l’inscription de l’avortement dans la constitution se réfèrent à Simone Veil. Mais relisons la loi : Article 13

« En aucun cas l’interruption volontaire de la grossesse ne doit constituer un moyen de régulation des naissances. À cet effet, le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour développer l’information la plus large possible sur la régulation des naissances, notamment par la création généralisée, dans les centres de protection maternelle et infantile, de centres de planification ou d’éducation familiale et par l’utilisation de tous les moyens d’information. »

Et les phrases de Simone Veil rapportées par Philippe de Villiers qui l’a bien connue :

« “Relisez ma loi, Philippe, l’article 1 garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie, il ne peut être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité”. Cela veut dire que l’embryon est un enfant. 2/ “Ne vous inquiétez pas, le cadre est conditionnel, définitif et immuable. C’est 10 semaines, il y a un délai de réflexion, etc..”

Tout cela a sauté. C’est désormais 14 semaines : la boîte crânienne de l’enfant à naître est écrasée. Au nom de la liberté d’expression, il faut qu’il y ait une voix qui dise “Oui, c’est la tristesse”. Comme souvent, hélas, je suis en avance sur l’humeur publique, mais j’ai le devoir de vous dire ce que je viens de vous dire parce que c’est notre avenir qui est en jeu : il faut défendre la vie. »

Voir l’émission complète :

La France est le premier pays au monde à inscrire dans sa loi fondamentale, parmi les valeurs suprêmes, le droit à l’avortement. Les conséquences sont vertigineuses. C’est la fin de la clause de conscience pour les médecins et le personnel de santé. C’est un viol de conviction intime, c’est la fin du serment d’Hippocrate : « Tu ne tueras pas. » C’est la fin de la liberté d’expression.

En 50 ans, on sera passé de la dépénalisation de l’#avortement à la pénalisation de la parole de vie. Toute parole, toute action, pour défendre l’enfant à naître ou pour contredire la #Constitution, c’est-à-dire l’avortement, sera passible d’une peine judiciaire. C’est la porte ouverte à la dérive eugéniste : en fonction du génome, est éliminé le plus faible. C’est le passeport de toutes les transgressions : la vie n’est plus un absolu. C’est la course à l’abîme d’une civilisation en perdition, c’est la déshumanisation progressive du monde par l’effacement programmé du visage de l’Homme. (Voir l’émission complète dans la vidéo ci-dessus.)

Il ne s’agit à l’évidence pas du droit des femmes, mais bien d’une manœuvre politique dans le cadre d’une tendance à une société mortifère.

Contrairement à ce que le vote large au Parlement pourrait faire croire, l’unanimité de la nation n’est pas évidente. De très nombreuses réactions sont exprimées sur les réseaux.

Combien de votants, de militants pour cette loi savent-ils à quoi ressemble un bébé de douze semaines ?

La machine @CaroleD87859768 Fin de la clause de conscience. Certains ne choisiront plus gynécologie obstétrique à cause de cela, surtout avec l’IMA jusqu’à 9 mois. Celles qui pleuraient de joie à l’annonce de l’inscription de l’IVG dans la Constitution viendront se plaindre du manque de spécialistes.

1 Réaction discrète de magistrats au vote sur la constitutionnalisation ?

2 G. Delépine Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Agoravox
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion-223015

3 https://www.poesie-francaise.fr/louis-aragon/poeme-la-rose-et-le-reseda.php

4 Quelles justifications existeraient-elles à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution en France ? — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

5 Conduisant à de nouvelles pratiques de drogues de gaz hilarant

6 L’échographie fœtale permet de détecter certaines malformations et de contrôler la croissance du fœtus. Trois échographies sont systématiquement recommandées en France au cours du suivi de grossesse. La première a lieu entre 12 et 14 semaines d’aménorrhée (SA), soit 10 à 12 semaines de grossesse. C’est alors que l’on voit le mieux les membres et l’épaisseur de la nuque, qui renseignent sur une possible trisomie 21 et d’autres anomalies cardiaques ou génétiques.
Échographies fœtales : calendrier, déroulement et risques | L’officiel de la santé (officiel-sante.com)

7 Haptonomie : définition, bienfaits et déroulé d’une séance (passeportsante.net)

« L’haptonomie permet d’établir des relations interpersonnelles équilibrées et fluides où l’on peut sans crainte s’exprimer de façon authentique, exprimer ses besoins affectifs dont le plus essentiel est celui de se sentir inconditionnellement reconnu pour qui l’on est. »

8 Contrairement aux affirmations du gouvernement il n’est pas le premier au monde à avoir constitutionaliser l’avortement. Ceausescu l’avait fait avant nous… Triste modèle

9 Loi Veil n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse (IVG)
https://www.voltairenet.org/article3014.html

10 Abrogé par Ordonnance 2000-548 2000-06-15 art. 4 II JORF 22 juin 2000

11 https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis-le-planning-familial-soupconne-de-trafic-dorganes-de-foetus-3565390

12 https://www.24matins.fr/etats-unis-le-planning-familial-implique-dans-un-trafic-dorganes-de-foetus-209346

PDF A4Imprimer

dysphorie de genre et enfance sacrifiee la roche sur yon 10 FEV 24

 

 

dysphorie de genre^J éducation sexuelle et transhumanise NICE 24 F2VRIER 24

 

l’éducation sexuelle et la théorie du genre : manipulation et  dangers psychiques pour  les enfants !

 

 

 

Par le docteur N Delépine pédiatre cancérologue

 

Si le désir de changer de sexe (rebaptisé transition de genre) a toujours existé chez les adultes, l’irruption du phénomène contagieux et exponentiel de la dysphorie de genre chez les enfants et les adolescents appelle à une extrême vigilance, car elle s’intègre dans une volonté de destruction de la famille traditionnelle pour aller vers le transhumanisme et la disparition de l’homme normal.

On change de registre. Sous prétexte d’écouter les enfants ou adultes pour leur confort, c’est toute une société qu’on veut changer subrepticement par petites touches  (comme l’avait exprimé clairement le ministre de l’ éducation nationale en 2014 avec les abc de l’égalité…) Peu importe les victimes sur le chemin.

Comment admettre, en effet, qu’un mineur, qui n’est pas assez mature pour voter ou avoir des relations sexuelles, puisse consentir à des traitements qui supprimeront sa fertilité et modifieront son corps de manière irréversible ?

Que peut savoir un enfant de six ans interrogé à six ans sur ses choix futurs d’être un homme, une femme ou encore bien autre chose ? Manipulation diffuse.

Quelles sont les conséquences médicales des hormones, et quelles en sont les conséquences psychologiques et psychiatriques ? Pourquoi une prise en charge totale du cout des traitements et opérations par la Sécurité Sociale, alors que l’OMS déclare que la dysphorie de genre n’est plus classée parmi les maladies ? Pourquoi la détransition reste-t-elle un phénomène tabou ? Comment le transgenrisme est-il entré dans le débat politique ?

Autant de questions et de réponses pour tenter d’ éclairer les risques et les dérives de la transition de genre chez les mineurs que nous avons abordé dans notre récent livre dans l’ambition d’aider les parents, enseignants et citoyens soumis à des rencontres avec des enfants ou jeunes taraudés par cette nouvelle « mode » dérivée du wokisme, doublée de la marchandisation du corps.

Aider familles et tous citoyens concernés afin qu’ils puissent disposer de quelques informations objectives, sans tabou, ni jugement, pour tenter d’aider ces jeunes manipulés, le plus souvent par des réseaux sociaux où fleurissent les influenceurs grassement subventionnés par les marchands de rêve. Ces derniers les conduisent le plus souvent, à la place du paradis promis, vers un enfer quotidien à travers les médicaments, les mutilations irréversibles, les échecs des rapports sexuels et le rejet qu’ils subissent s’ils osent faire le chemin inverse de la détransition Idéologie LGBTQ+[1]

Ce sont singulièrement ceux qui souhaitent prendre le chemin inverse, revenir à leur genre initial conforme à leur sexe de naissance, qui sont alors diffamés, critiqués, abandonnés par les nouveaux amis et comble du ridicule, traités de transphobes ! [2]

Un scandale médical aussi horrible que les lobotomies[3]

Ainsi pour certains psychiatres, la transition de genre à travers la médicalisation à outrance (pour une situation rappelons-le -la dysphorie de genre- considérée comme non médicale, mais remboursée à 100 % en France), il s’agirait d’un scandale médical comparable aux lobotomies.

Le Dr Grossman explique ce que tous les parents devraient savoir sur ce que l’on appelle les « soins d’affirmation du genre » et une série de mesures que les parents peuvent prendre à la maison et à l’école pour protéger leurs enfants.

« Ces enfants qui reçoivent des soins d’affirmation du genre deviennent des patients à vie. Ils deviennent des consommateurs de produits pharmaceutiques à vie », [4]

 

Les parents aussi appellent au secours !

Des parents se révoltent devant la manipulation qu’a subi leur enfant, souvent à leur insu, particulièrement pendant ces périodes de confinement plus ou moins longues selon les pays. Les enfants et adolescents se sont penchés sur leur ordinateur 24/24 et se sont trouvés de nouveaux amis.

 

« Elle est encore ma fille, elle restera à jamais ma fille »[5] : une mère se fraye un chemin à travers le mouvement transgenre « Pourquoi prendre un corps sain et en faire un patient médical à vie ? »

Telle est la question qu’Amy s’est retrouvée à poser à sa fille adolescente, aux communautés médicales et scientifiques, et à la société dans son ensemble. Pour une mère qui n’a pas pu empêcher la transition de genre de sa fille, c’est plus qu’une question : c’est un cri de détresse. Amy, comptable à Long Island, menait une vie normale avec son mari et ses enfants. Sa vie a basculé.

Leur appel de détresse donne à réfléchir au sort des enfants manipulés par la mode du wokisme qui casse les familles et n’autorise plus les parents à interférer dans la vie de leur enfant qui risquent de se retrouver devant les tribunaux s’ils osent ouvrir la bouche. C’est la loi du tout affirmatif : l’enfant décide, même à huit ans, et tout le monde doit accepter, singulièrement à l’école sous l’égide de la circulaire Blanquer de septembre 21. Les résistants à l’ukase seront traités de transphobes, licenciés pour certains enseignants, et risquent d’être démis de leurs droits parentaux par les juges.

Les transgenres sont avant tout des victimes manipulées par quelques-uns qui se servent des minorités pour accéder à des hauts postes de pouvoir. Victimes abusées par un rêve inaccessible : on peut changer de genre, mais jamais de sexe, on ne peut que tromper son corps, tromper les autres, mais jamais ses chromosomes.  Ces personnes sont des victimes car elles étaient bien portantes[6], et on les transforme en malades chroniques à vie.

 

Et pourtant que de victimes sous prétexte de vouloir soi-disant les aider [7]

Une adolescente ex-trans poursuit les médecins qui l’ont mutilée alors qu’elle était mineure[8]. Chloé Cole a reçu des bloqueurs de puberté, des hormones transsexuelles, et subi une ablation de la poitrine à l’âge de 15 ans. Elle a décidé de poursuivre le groupe médical et l’hôpital qui ont facilité sa transition de genre sans lui donner toutes les informations ni le temps nécessaire à un consentement éclairé alors qu’elle était mineure. Car aujourd’hui elle regrette profondément ses choix.

Même plainte en justice de Jay Langadinos en Australie[9] .

La première chose, oubliée en ce nouveau siècle, est que ces personnes devraient bénéficier d’un consentement véritablement éclairé et non d’une propagande reposant sur l’idéologie wokiste et transhumaniste parfois doublée du « business is business ».

Les étapes de la transition de genre (assistée par des traitements hormonaux et gestes chirurgicaux) comprenaient d’abord la préparation psychologique qui visait à éliminer les psychoses, les dépressions, et à tenter d’expliquer aux candidats trans les conséquences des interventions médicochirurgicales. Cette phase durait en général de deux ans, mais elle tend à se raccourcir sous l’influence des lobbies du genre (business du genre ?)[10].

La réassignation génitale se traduit par un long et pénible parcours pour obtenir les apparences de ce changement de sexe et ce n’est qu’après ces longs mois, voire années qu’ils peuvent enfin bénéficier de prises en charge psychologiques ou psychiatriques. Et cela ne fait pas diminuer le drame des suicides qui touche finalement 40% des transgenres (20 fois plus que la population hétéro sexuelle). Leur éviter un suicide est l’argument, le mensonge utilisé pour convaincre les parents (lorsqu’ils sont informés) alors que les transgenres ont ce triste record.[11]

 

 

 

La théorie du genre  aurait-elle transformé nos sociétés occidentales ?

De fait, non !

 Seule une extrême minorité qui se croit l’élite a prospéré et surfé sur ces nouvelles affirmations pseudo progressistes et fait croire que c’est généralisé .

Le lobby trans affirmatif a de gigantesques moyens et ceci explique cela !

Soutenu notamment par la fondation Thomson Reuters, la société mondiale de services d’information, et par l’un des plus gros cabinets internationaux d’avocats, Dentons.

Se demande-t-on alors pourquoi les pouvoirs publics accordent une telle importance aux militants trans-affirmatifs qui ne représentent que très peu de personnes. Pourquoi leur ouvre-t-on les portes des ministères (en premier lieu santé, éducation, etc.), des collectivités locales qui financent abondamment leurs projets  ou d’ autorités administratives ?

 

A couts de subventions obtenues par les cinéastes, les directeurs de club de sport, ou de sociétés privées, on a trompé la grande majorité de la population

Et cette publicité outrancière a aggravé le rejet des homosexuels et les transgenres qui, comme la plupart des gens, souhaitent vivre tranquillement, selon leurs désirs, loin des caméras.

 

Les échecs récents de Disney[12] ou de la bière Budweiser[13] qui ont vu chuté leurs actions boursières à la suite de modifications carrément wokistes et transgenres de leurs spectacles et publicités démontrent bien que les populations occidentales ne sont pas consentantes à ces tentatives de transformations radicales de nos sociétés millénaires.

 

S’il est désormais de notoriété médiatique officielle que considérer qu’un homme est un homme et une femme est une femme est conservateur, combien de citoyens sont-ils tombés dans cette folie et ce fantasme ?

 

En tout cas, pas le premier ministre anglais actuel Rishi Sunak qui, lors du congrès annuel du Parti conservateur le mercredi 4 octobre 2023, a déclaré sous les applaudissements : : « Nous ne devrions pas nous laisser intimider par la croyance selon laquelle les gens peuvent avoir le sexe de leur choix », « Un homme est un homme et une femme est une femme, c’est juste du bon sens ! »

 

Et comme premier ministre, il a échappé à la poursuite en justice pour transphobie !

Contre disant ainsi les affirmations bientôt oubliées d’A Buzyn l’ancienne ministre de la santé : « un oncle peut être la mère… ».  Mais  c’est elle aussi qui a classé substance vénéneuse l’hydroxychloroquine sous prétexte que les Français prendraient trop de médicaments… Ne nous étonnons plus de rien.

 

Quant aux Polonais, Hongrois ou Russes, qui ne cautionnent pas cette théorie du genre et protègent nos acquis culturels, la littérature, la musique, les traditions familiales etc… ils ont déjà subi la même qualification de réactionnaire dans nos médias.

 

Il est probable que les professionnels de la santé qui prescrivent les hormones sexuelles croisées et les bloqueurs de la puberté chez les enfants seront un jour tenus responsables de maltraitance des enfants et de fautes professionnelles  [14] médicales, comme cela se passe dans les pays qui ont développé ces techniques bien avant la France et qui les abandonnent (comme la Suède et le Royaume Uni) ou les interdisent (comme la Russie, et beaucoup  d’états africains et américains).

 

Les professionnels de la santé qui pratiquent les chirurgies transgenres et les mutilations génitales sur leurs patients risquent d’être à terme l’objet d’une vague de poursuites judiciaires Tout n’est pas aussi simple que les séries télévisées voudraient le faire croire.

Pour les parents ou grands-parents que nous sommes le plus important est de communiquer des informations honnêtes sans jugement sur leurs choix pour les protéger de manipulations à motivation commerciale non négligeable.

Ensuite, à l’âge adulte, ce sera leur détermination qui devra compter et alors à nous de les accompagner et de les aider le mieux.

 

Laisserons-nous sans rien dire des enfants se faire martyriser, mutiler, transformer à un âge où la sexualité est silencieuse chez les plus jeunes, puis questionnable chez les adolescents, sans tenter de les protéger d’une idéologie mondialiste et d’un lobby extraordinairement puissant et lucratif…Les parents ont été dépouillés de leur droit de regard : nous devons le leur rendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

[1] Un Transgenre raconte sa détransition

[2] Voir sur telegram le canal des détransitionneurs.

[3] ttps://www.infotrad.fr/2023/08/28/un-scandale-medical-aussi-horrible-que-les-lobotomies-miriam-grossman-sur-les-soins-daffirmation-du-genre-et-ce-que-les-parents-doivent-savoir/

[4] Miriam Grossman , psychiatre pour enfants et adolescents et auteur de « Lost in Trans Nation: A Child Psychiatrist’s Guide Out of the Madness (Perdu dans la nation trans : Le guide d’un pédopsychiatre pour sortir de la folie) ».

[5] https://www.epochtimes.fr/elle-est-encore-ma-fille-elle-restera-a-jamais-ma-fille-une-mere-se-fraye-un-chemin-a-travers-le-mouvement-transgenre-2377749.html

[6] Parmi les candidats au changement de genre, il y a  néanmoins un certain nombre malades de formes d’autisme, de dépression ou autre trouble psychiatrique etc, qui devraient être dépistés avant toute intervention médicale ou chirurgicale pour bénéficier des traitements adaptés à leur pathologie

[7] Nouveau Monde — Transition de genre et chirurgie : un bien triste bilan (nouveau-monde.ca)

[8] https://www.juristespourlenfance.com/2023/07/28/temoignage-de-chloe-cole-detransitionneuse-lors-de-son-proces-contre-les-medecins-qui-lont-mutilee/

[9] ttps://www.smh.com.au/national/absolutely-devastating-woman-sues-psychiatrist-over-gender-transition-20220823-p5bbyr.html

[10] Nouveau Monde — Un marché d’un autre genre est né : celui du GENRE (nouveau-monde.ca)/

[11] Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels), les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire beaucoup plus élevée (4 à 6 fois) qui constitue un vrai problème.   nouveau-monde.ca/devenir-trans-mene-trop-souvent-au-suicide-informez-familles-et-candidats-pour-leur-securite/

 

 

[12] https://hitek.fr/actualite/disney-detestee-pour-wokisme_42968

[13] https://www.journaldemontreal.com/2023/04/12/publicite-pour-bud-light-anheuser-busch-perd-de-5-g-us-apres-un-partenariat-avec-une-transgenre

[14] Vague de poursuites à l’encontre de psychiatres et de médecins qui ont approuvé les mutilations et les chirurgies transgenres

 

2 dysphorie de genre et enfance sacrifiee CHOISY LE ROI 8 fev 24

 

et version un peu plus courte  à la Mothe près de la Roche sur Yon

dysphorie de genre et enfance sacrifiee la roche sur yon 10 FEV 24