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Il faut bannir les traitements hormonaux et bloqueurs de puberté, à visée transgenre[1]   

 

Les bloqueurs de puberté  sont des médicaments qui inhibent la production des hormones sexuelles et de ce fait suspendent la puberté chez les enfants et les adolescents –  Ils empêchent les adolescents d’acquérir des signes sexuels secondaires (seins,  barbe). La combinaison de bloqueurs de puberté et d’hormones pour développer les signes sexuels secondaires de l’autre sexe a des conséquences irréversibles. Si elle intervient tôt dans le processus de la puberté, elle a notamment pour effet de rendre la personne stérile.

Ces bloqueurs empêchent l’apparition des caractères sexuels secondaires (pilosité, voix, modifications corporelles, etc.) mais bloquent  d’autres phénomènes liés à la puberté tels que la croissance, la libido, la calcification des os et la fertilité. Ils ne devraient jamais être prescrits en dehors d’un suivi médical rigoureux et informatif afin de permettre un consentement véritablement  éclairé et jamais par auto prescription via internet. Aux parents de surveiller leurs enfants et d’éviter le trafic occulte de médicaments dangereux pour leur santé physique et psychique.

 

Le traitement des pubertés précoces repose essentiellement sur l’utilisation des agonistes de la GnRH.[2] Des formes retard, à injection mensuelle ou trimestrielle sont utilisées.

Ce sont ces mêmes médicaments qui sont utilisés chez des enfants non malades, mais qui ont déclaré se sentir d’un autre sexe. Le drame majeur est la politique de l’affirmatif dans ce domaine par les médecins dont certains  profitent de la situation pour vendre leur business et d’autres sont prosélytes de leur idéologie.  Dans aucune maladie, le malade ne décide de son diagnostic ni de son traitement. Et encore moins un enfant, sauf pour les transgenres dont les lobbies imposent leurs fantasmes (comme ils les décrivent eux-mêmes). Dire le contraire est déclaré transphobe, susceptible de poursuites judiciaires.

 

 

 

Mis au point dans les années 1980 pour traiter la puberté précoce, ils ont transformé les traitements des transgenres depuis qu’ils ont été utilisés dans ce but pour la première fois à la fin des années 1990 avec toutes les conséquences dramatiques niées au début de leur usage et encore trop souvent en 2023.

Une fois l’âge atteint pour faire sa puberté, et si l’enfant le demande encore (mais il est en général entouré de médecins et soignants militants chez lesquels le doute est exclu par idéologie), il va recevoir un traitement hormonal croisé. Si la petite fille veut devenir un homme, elle recevra des hormones mâles – la testostérone- et inversement le petit garçon souhaitant devenir fille recevra des hormones de la femme, c’est-à-dire des oestrogènes. Ce sont ces hormones que des adultes plus âgés désirant changer de sexe recevront également.

 Pour se féminiser

Le traitement se fait avec des oestrogènes naturels… par voie cutanée ou bien de la progestérone naturelle et de la finastéride (en cas de perte de cheveux)

Le traitement hormonal féminisant [3]a des effets réversibles et irréversibles. Même si le caractère ne change pas ce qui reste à prouver vu les effets dévastateurs sur le moral et les dépressions,  les effets réversibles habituels sont la diminution de la musculature, une répartition des graisses différente, la peau qui transpirera moins, diminution de la pression sanguine, des globules rouges et de la chaleur corporelle.

Quant aux effets irréversibles  à prendre en compte : les seins se développement, les aréoles s’élargissent, des  vergetures apparaissent.

Chez les femmes transgenres (initialement hommes )   une combinaison de bloqueurs de la testostérone[4] et de traitement aux œstrogènes est nécessaire. Les inhibiteurs de la testostérone sont  nécessaires, car la testostérone agit plus fortement dans le corps que les œstrogènes. Mais des effets négatifs sont nombreux : diminution de la libido, modifications du cholestérol et effets cardiovasculaires etc..[5]  Les directives de la société endocrinienne suggèrent spécifiquement que l’éthinylestradiol par voie orale ne soit pas utilisé chez les femmes transgenres, car le très fréquement associé aux événements thromboemboliques ( thrombose veineuse profonde, crise cardiaque, embolie pulmonaire et accident vasculaire cérébral)..

Toutes les études le confirment : le risque de développer une maladie thromboembolique veineuse, c’est-à-dire l’apparition d’un caillot sanguin, est presque 2 fois plus élevé chez les femmes transgenres que les chez les hommes et les femmes cisgenres. Ce risque de développer un caillot  5 fois plus élevé après 2 ans de suivi que chez les hommes non transgenres et trois fois plus élevé que chez les femmes non transgenres.

En ce qui concerne le risque de faire un AVC causé par un caillot sanguin, les probabilités étaient 9,9 fois plus élevées chez les femmes transgenres que chez les hommes du groupe témoin et 4,1 fois plus élevées que chez les femmes du groupe témoin, d’après une période de suivi de plus de six ans dans l’étude citée.[6]

 Se masculiniser

Chez les trans-hommes, la testostérone peut entraîner de l’acné, de la calvitie, un gain de poids, une augmentation des globules rouges, une augmentation du cholestérol et aussi une élévation des enzymes du foie. Elle peut également contribuer à l’apparition d’hypertension, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.

MALADE A VIE

Quel que soit le type de traitement aux œstrogènes utilisé ou inversement les hormones masculinisantes la surveillance est importante. Le médecin doit surveiller les taux hormonaux dans le sang. Malheureusement  ces traitements ne sont pas anodins et nécessitent une surveillance à vie.  Chez les hommes, les risques de maladie induite sont aussi importants

Est-ce le paradis sur terre que les marchands de rêve, et de médicaments et interventions à répétition leur ont fait imaginer ? Les parents devraient réfléchir sérieusement avant d’embarquer leur enfant dans une telle aventure médicale. Etre malade à vie, est-ce une option ? Demandez à ceux qui ne l’ont pas choisi ce qu’ils  auraient fait s’ils en avaient eu le choix.   Le premier  conseil de notre serment d’Hippocrate n’est-il pas « primum non nocere » ?

Transgenres : un risque de mortalité deux fois plus élevé[7]

Les personnes transgenres auraient un risque de mortalité deux fois plus élevé que celles cisgenres. En fonction du sexe, les causes seraient différentes.

Le suicide : parmi les premières causes de mortalité chez les hommes transgenres

Une étude publiée dans la revue The Lancet Diabetes & Endocrinology observationnelle a montré une augmentation du risque de mortalité chez les personnes transgenres utilisant un traitement hormonal, quel que soit le type de traitement. Ce risque accru de mortalité n’a pas diminué avec le temps. Chez les femmes transgenres le risque de mortalité était presque deux fois plus élevé par rapport aux hommes cisgenres et près de trois fois plus élevé comparativement aux femmes cisgenres. Chez les hommes transgenres, le risque était similaire à celui des hommes cisgenres mais presque le double par rapport à celui des femmes cisgenres. Cette étude tente de disculper le rôle des médicaments dans cette surmortalité, mais reconnaissant tout de même que les données sont insuffisantes… Cela évoque la mystification comparable actuelle niant le rôle de l’injection génique dans l’épidémie actuelle de morts subites…

 

LA PRISE DE CONSCIENCE DES COMMUNAUTES TRANS MALGRE LES MANIPULATIONS

 

Même les transgenres se posent des questions sur les conséquences dramatiques des interventions mutilantes et hormones dévastatrices chez les enfants qui n’ont pas la liberté psychique et le discernement suffisant pour choisir. Et reconnaissent que la transition est de fait IMPOSSIBLE DANS LA REALITE :

« Même si la transition du corps d’un sexe à l’autre n’est pas réellement possible, je suis d’accord avec les gens qui font ça. Aucune quantité d’hormones sexuelles croisées ne transformera un pénis en vagin, ni vice versa. La chirurgie peut enlever les seins, les lèvres, les clitoris, les vagins, les ovaires, les trompes de Fallope, les utérus, les pénis, les scrotums et les testicules. La chirurgie plastique peut essayer de façonner des pseudo-pénis à partir de morceaux de tissu de cuisse ou de bras, ou des pseudo-vagins à partir de pénis inversés ou de longueurs de côlon, mais ce ne sont pas des organes fonctionnels. Même les chirurgies et les médicaments les plus sophistiqués ne peuvent pas transformer l’ADN codé dans chaque cellule de votre corps. Le sexe ne peut jamais changer, mais je suis d’accord pour agir sur les fantasmes et les sentiments. »[8]

 

 

Alors ne faut-il pas enfin informer complètement les candidats et leurs familles sur l’inefficacité de ces transformations mutilantes ? Le rôle des parents est de protéger leurs enfants et non de les confier à des lobbies et à des professionnels militants et/ou intéressés par le juteux business de ce nouveau marché. [9]

 

LES LEGISLATIONS EVOLUENT DANS LES PAYS QUI ONT SUBI CES PRATIQUES DEPUIS DES DECENNIES

L’Utah[10] (USA)  est un des premiers états à bannir par la loi ces pratiques mutilantes et dangereuses pour l’individu : le projet de loi  « Transgender [sic] Medical Treatments and Procedures Amendments », parrainé par le sénateur républicain Michael Kennedy a pris effet immédiatement.

 

« SB 16 « interdit à un fournisseur de soins de santé de fournir un traitement hormonal transgenre [sic] à de nouveaux patients qui n’ont pas été diagnostiqués avec une dysphorie de genre avant une certaine date » et « interdit d’effectuer des interventions chirurgicales sexospécifiques sur un mineur dans le but d’effectuer un rapport sexuel changer [sic] ». La loi impose un moratoire indéfini sur les médicaments hormonaux. Les individus « peuvent intenter une action pour faute professionnelle médicale » en réponse à des procédures qui changent la vie et « désaffirmer leur consentement » aux chirurgies et aux hormones mutilantes.

 

En 2022, l’Arizona a promulgué une loi interdisant les interventions chirurgicales visant à mutiler les enfants aux prises avec une confusion sur leur sexe, y compris les hystérectomies et les mastectomies.

La représentante républicaine Marjorie Taylor Greene de Géorgie a proposé un projet de loi en septembre qui transformerait en crime la fourniture de bloqueurs de puberté, d’hormones sexuelles croisées et d’interventions chirurgicales pour les mineurs au nom de la «transition de genre».

Les législateurs du Tennessee ont introduit une législation similaire en novembre après que le gouverneur républicain Bill Lee a appelé à une enquête sur un centre médical local qui aurait promu des interventions médicales «transgenres» à des fins lucratives.

 

 

Les bloqueurs de puberté et les hormones croisées engendrent des drames irréversibles : peut-on enfin en parler ? [11]

Les bloqueurs de puberté officiellement prescrits aux jeunes se posant des questions sur leur genre pour leur donner le temps de réfléchir ne se concevraient que si leurs effets étaient effectivement réversibles et sans conséquences néfastes. Ce n’est malheureusement pas le cas.

 

Jusqu’à une période récente, les livres et articles dénonçant les conséquences nocives de ces médicaments étaient systématiquement calomniés par les activistes transgenres et censurés dans les médias comme le livre d’Abigail Shrier’s  « Irreversible Damage: The Transgender Craze Seducing Our Daughters.», fort bien documenté et nommé livre de l’année par THE ECONOMIST l’un des meilleurs livre de 2021 par THE TIME.

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Mais avec le nombre croissant d’enfants soumis à ces traitements depuis longtemps[12], le mensonge des lobbies trans qui répètent constamment que ces médicaments seraient sans danger et leurs effets réversibles, devient flagrant.

L’augmentation considérable des suicides  est une des principales particularités de la santé mentale des personnes trans par rapport à la population générale. Plusieurs études montrent que plus 40 % des personnes trans ont fait une tentative de suicide au moins une fois dans leur vie[13] [14]soit près de 20 plus que les hétérosexuels et dix fois plus que les homosexuels.

 

Même le New York Times rapporte les questions jusque-là interdites dans un article  “They Paused Puberty, But is There A Cost?”.

« Même si tenter de faire passer le corps d’un sexe à l’autre n’est pas sain et augmente le suicide, je suis d’accord avec les gens qui font ça. Les bloqueurs de puberté, les hormones sexuelles croisées et les chirurgies sont mauvais pour le corps. Vraiment mauvais. Polypes cérébraux, anorgasmie, infertilité, ostéoporose, Alzheimer, lésions cardiaques, diabète, infections, décès. Les scientifiques et les médecins savent que ces approches sont mauvaises. Parfois, un patient rapporte que les résultats en valaient la peine, mais nous savons que la transition augmente en fait les taux de suicide. Je suis d’accord avec ces conséquences négatives, car les sentiments sont plus importants que la réalité. »

 

Malgré le fait que la vague actuelle d’adolescents atteints de dysphorie de genre a des taux disproportionnellement élevés d’isolement social, d’anxiété, de dépression, de TDAH et d’autisme, je suis également d’accord pour les endommager et les stériliser de façon permanente. Même si on ne peut pas faire confiance aux adolescents typiques pour voter, fumer des cigarettes ou conduire une voiture de location, je crois que ces adolescents socialement isolés, anxieux, déprimés, TDAH et autistes sont en quelque sorte extraordinairement matures, et je suis d’accord pour qu’ils fassent ces sortes de décisions qui changent la vie en fonction de leurs sentiments. Parce que les sentiments l’emportent sur le corps.[15] »

 

Ce monde est fou ! l’aveu de ces transgenres militants a le mérite de lister les effets tragiques de ces traitements et aussi le dérangement mental de notre société.

Il est indiscutable par exemple qu’ils engendrent un déficit osseux : les bloqueurs de la puberté font fondamentalement plus de mal que de bien. On ne compte plus les histoires d’adolescents avec des tassements de la colonne vertébrale ou d’autres fractures, de l’ostéoporose et de maux de dos chroniques; certains ont un «handicap permanent» à cause des médicaments défendus par les militants trans et leurs auxiliaires médicaux.

 

les bloqueurs de la puberté ont aussi  un impact sur le cerveau mal compris actuellement.

 

L’infertilité permanente est probable pour ceux qui ont pris les médicaments dès leur plus jeune âge – une décision capitale pour les enfants qui ne peuvent pas saisir les implications lointaines de ces traitements.

 

De plus en plus, des dé-transitions se présentent pour raconter leur histoire et une fille explique par exemple que malgré la suppression des hormones mâles elle garde définitivement une voix grave.

 

 

Quelle est l’opportunité de ces traitements fournis à des enfants qui à 85% d’entre eux s’en seraient passés si on avait pris le temps d’y réfléchir et de leur fournir les aides psychologiques nécessaires ?

 

«  une douzaine d’études portant sur des enfants souffrant de dysphorie de genre mais n’ayant pas pris de bloqueurs de puberté ont démontré que, si ces enfants sont correctement accompagnés et suivis, ils et elles n’éprouveront plus après la puberté le désir de changer de sexe. La proportion de ces jeunes la plus souvent citée est de 85 %. La plupart s’avèrent devenir homosexuel.

 

Autre indice qui va à l’encontre du bien-fondé de ces traitements : de plus en plus de personnes ainsi traitées choisissent la « détransition », c’est-à-dire qu’au bout d’une certaine période, elles et ils s’identifient de nouveau à leur sexe biologique. Ce sont pour en majorité des jeunes filles qui voulaient devenir des garçons à l’adolescence. Si elles avaient été traitées à cet âge, elles seraient devenues stériles, même en gardant un appareil génital intact ».[16]

 

 

L’épidémie trans qui semble se développer dans notre pays (bien après celle des pays anglosaxons qui reflue) semble traduire un mal être réel, utilisé par des marchands d’espoir qui créent un business bien réel.

Même les professionnels ou militants des transitions reconnaissent des anomalies :

« Selon l’Association Professionnelle Mondiale pour la santé des personnes transgenres (WPATH), les interventions de réassignation de sexe ne devraient avoir lieu qu’après une « enquête approfondie du contexte social et familial et un examen psychologique ». Cela semble évident. Or la dysphorie de genre ne fait l’objet d’aucun examen médical. Les recherches existantes montrent que la plupart des enfants qui s’identifient comme appartenant à l’autre sexe finissent par retrouver d’eux-mêmes un sentiment d’adéquation à leur sexe. Ce sont par ailleurs des enfants sujets à la dépression et aux troubles anxieux. C’est un écheveau compliqué à démêler pour les patients, leurs parents et les professionnels de santé qui doivent déterminer quel enfant, parmi cet ensemble de cas, souffre d’une dysphorie de genre qui va s’installer dans le temps.

 

Laura Edwards-Leeper, professeure de psychologie à la Pacific University dans l’Oregon et cofondatrice de la première clinique pour enfants transgenres des États-Unis, à Boston, admet qu’une « grande majorité » d’enfants soumis à des inhibiteurs d’hormones n’ont pas été examinés de façon suffisamment approfondie ».  [17] Si même eux le disent…

[1]  Appelé dysphorie de genre : engendrant un malaise causé par le corps qui ne correspond pas à leur sens de l’identité..

[2] De manière naturelle, les œstrogènes sont principalement produits, de la puberté à la ménopause, par les ovaires. Le mode de production s’effectue en cascades. La première pièce de cette cascade est la LHRH, une hormone produite par l’hypothalamus. La LHRH stimule l’hypophyse (glande située à la base du cerveau) qui en réponse sécrète une hormone, la LH (lutéonostimuline) qui à son tour va stimuler les ovaires qui vont alors sécréter des œstrogènes.

Un agoniste (ou analogue) est une substance qui ressemble à une autre substance, qui de ce fait peut prendre sa place et jouer son rôle en se faisant passer pour elle. L’administration d’analogues de la LHRH a pour résultat d’hyperstimuler l’hypophyse. Hyperstimulée, l’hypophyse va finir par ne plus répondre et donc arrêter de stimuler à son tour les ovaires. La production d’œstrogènes est ainsi stoppée.

Ces médicaments utilisés pour bloquer la maladie réelle de certains enfants appelée   puberté précoce  sont aussi utilisés dans d’autres pathologies pour bloquer la sécrétion hormonale comme par exemple chez des malades atteintes de cancer du sein ou de la prostate. Agonistes de la LH-RH – Hormonothérapie (e-cancer.fr)

[3] Les traitements hormonaux féminisants – Vivre Trans (vivre-trans.fr)

[4] Via spironolactone ou encore ablation des testicules = orchidectomie

[5] un certain nombre de marqueurs physiologiques qui affectent la santé cardiovasculaire.

Protéine C-réactive

facteur de croissance analogue à l’insuline 1

angiotensine ( protéine dans le sang)

autres protéines du foie

Ces changements peuvent entraîner une augmentation de la coagulation sanguine et une réduction de la santé cardiovasculaire. On ne les voit pas souvent, voire pas du tout, avec des œstrogènes non oraux.

[6] Changement de sexe : prendre des hormones n’est pas sans risque pour la santé cadiovasculaire (pourquoidocteur.fr)

[7] Mortality trends over five decades in adult transgender people receiving hormone treatment: a report from the Amsterdam cohort of gender dysphoria – The Lancet Diabetes & Endocrinology

[8] https://www.lifesitenews.com/blogs/even-some-lgbt-activists-are-disturbed-by-the-devastating-impact-transgender-mania-has-on-children/?utm_source=news&utm_campaign=usa

 

« Lisez cela, et relisez-le encore. Quand je suis arrivé à la fin, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la pauvre nièce de Chad Green, qui veut juste être une petite fille, mais qui est désespérément convaincue qu’elle doit être autre chose pour que les gens l’aiment. »

 

[9] En France car très prolifique dans les pays anglosaxons depuis plusieurs décennies et qui déchantent actuellement avec la fermeture de plusieurs cliniques en Angleterre et aux USA.

 

[10]lifesitenews.com/news/utah-bans-mutilating-gender-surgeries-for-children-restricts-hormone-drugs/?utm_source=daily-world-2023-01-31&utm_medium=email

[11] https://www.lifesitenews.com/blogs/even-the-new-york-times-is-worried-about-the-irreversible-damage-of-puberty-blockers/

 

 

 

[12] Aux États-Unis, environ 300 000 âgés de 13 à 17 ans et un nombre incalculable de plus jeunes se disent trans.

[13] Chérie Moody et Nathan Grant Smith, « Suicide Protective Factors Among Trans Adults », Archives of Sexual Behavior, vol. 42, no 5,‎ juillet 2013, p. 739–752

[14] lore m. dickey et Stephanie L. Budge, « Suicide and the transgender experience: A public health crisis. », American Psychologist, vol. 75, no 3,‎ avril 2020, p. 380–390

[15]Your Pronoun Badge Tells Me You’re Okay with Sterilizing Autistic Kids Sep 22, 2022

[16] Dossier trans : Les agents bloqueurs de puberté de plus en plus contestés (The Economist) | TRADFEM (wordpress.com)

[17] Ibid 6

17/11/2022 (2022-11-17)

Par Nicole Delépine, pédiatre cancérologue

Un marché d’un autre genre est né : celui du GENRE – Nouveau Monde (nouveau-monde.ca)

https://t.me/DrDelepine

Un nouveau drame appelle notre vigilance : les malheurs de Chloé « TRANSGENRISME »

Une adolescente ex-trans poursuit les médecins qui l’ont mutilée alors qu’elle était mineure. Chloé Cole a reçu des bloqueurs de puberté, des hormones transsexuelles, et subi une ablation de la poitrine à l’âge de 15 ans. Elle a décidé de poursuivre le groupe médical et l’hôpital qui ont facilité sa transition de genre alors qu’elle était mineure. Car aujourd’hui elle regrette profondément ses choix.1 2

[Voir aussi :
MAUVAIS GENRE chapitre 1 UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE
Idéologie LGBTQ+… Un Transgenre raconte sa détransition
La transsexualité dénoncée par une transgenre repentie
Vague de poursuites à l’encontre de psychiatres et de médecins qui ont approuvé les mutilations et les chirurgies transgenres
La théorie du genre a-t-elle transformé en profondeur nos sociétés occidentales ?
Dysphorie de GENRE : le mirage de la TRANSITION
« Une femme est une femme, un homme est un homme » : Poutine s’engage à protéger la Russie de « l’obscurantisme de genre » de l’Occident]

L’histoire de Chloé3

« Dès l’âge de neuf ans, Chloé Chole a commencé à “se questionner sur son genre”. À douze ans, elle dit à ses parents qu’elle veut “changer de sexe”. Ne sachant pas quoi faire, ces derniers sollicitent une aide médicale.

Un traitement “radical”

À aucun moment les médecins ne repoussent son “désir de transition”. De 13 à 17 ans, Chloé Cole subit un “traitement radical”hors autorisation de mise sur le marché et “insuffisamment étudié”, comprenant des bloqueurs de la puberté, un traitement par hormones sexuelles croisées et une double mastectomie.

Devenue adulte, elle regrette d’avoir subi “un traitement médical expérimental et irréversible”. “J’ai pris une décision d’adulte quand j’étais enfant” déclare-t-elle ».

Elle va poursuivre l’hôpital et les professionnels qui « ont effectué, supervisé et, ou, conseillé une hormonothérapie transgenre et une intervention chirurgicale ». Elle demande des dommages-intérêts punitifs. Les adultes m’ont mis en danger.

De fait ils ont manipulé les parents par le mythe du suicide qui menace et qui « serait évité » par ce long parcours médical, radical, irréversible qui pourtant mène plus souvent à l’issue fatale que l’inverse. En effet une étude canadienne montre que le taux de tentatives de suicide est de 3 % chez les hétérosexuels, 15 à 25 % chez les gays, lesbiennes et bi, mais dépasse les 45 % chez les trans comme l’illustre le graphique qui suit.

Chloé se bat pour elle, mais surtout pour tous les autres : « Je veux tenir responsables les adultes qui m’ont mis en danger, parce que ce qui m’est arrivé est horrible, mais cela n’est pas arrivé qu’à moi », insiste la jeune femme. « Cela arrive aux enfants partout aux Etats-Unis, partout en Occident, et cela se répand dans le monde entier »

LE TEMPS DES PROCÈS EST ARRIVÉ

Les procès apparaissent en Californie, en Angleterre et des cliniques jusqu’ici fort rentables sont obligées de fermer.

Comment en sont-ils arrivés là dans les pays anglo-saxons, et comment éviter chez nous les mêmes déviances ?. Aujourd’hui en France allons-nous tenter une nouvelle fois de copier, et reproduire les délires d’outre-Atlantique, d’outre-Manche ou scandinaves, alors même que ces pays commencent à en prendre conscience des dangers que leur permissivité fait courir aux adolescents mal dans leur peau. En France toujours deux décennies de retard…

Un rapport de janvier 2022 remis au ministre Véran montre que le nombre de personnes se disant trans ou en parcours de transition représente 0,013 % de la population (8952 personnes parmi plus de 67 millions de Français). Mais la publicité redondante à la télévision, la formation des petits à l’école à leur soi-disant libre choix entraînent des conséquences…

D’après les données de l’Assurance maladie :

« Les demandes de prise en charge de chirurgie mammaire et pelvienne de réassignation ont quant à elles été multipliées par quatre entre 2012 et 2020, avec respectivement 113 et 462 demandes ».

Par ailleurs :

« Le nombre de séjours en établissements de médecine, chirurgie et obstétrique pour transsexualisme a été multiplié par trois entre 2011 et 2020, passant de 536 à 1 615. »

On se demande pourquoi actuellement un feuilleton ou film récent se croit obliger d’insérer un trans dans le scénario, pourquoi le ministre de l’Éducation nationale semble vouloir traiter ces domaines en priorité et pourquoi de multiples articles de journaux pleurent sur ces pauvres soi-disant « victimes de leur sexe » alors qu’ils le deviendront à coup sûr par l’utilisation généralisée de leur drame privé ;

Pourquoi les dirigeants politiques se croient-ils obligés d’afficher la caractéristique trans de tel ou tel ministre alors que cela ne devrait relever que de leur domaine privé.4

Ils ou elles (iel ?) deviendront victimes à coup sûr si elles sombrent dans ce parcours du combattant qui les rendra à jamais dépendants du système médical (par ailleurs défaillant)…

Pour combien de « satisfaits » ? Et pour combien de temps ? L’idée n’est pas de refuser à quelques rares adultes cette reconnaissance et ces actes médicaux, mais d’informer, avertir enfants et adultes de la terrifiante manipulation qui mène des enfants en bonne santé, mais qui se posent avec plus d’acuité que la moyenne leur devenir sexuel à plonger dans ce parcours médical, ce petit monde fermé dans lequel ils trouvent au début une communauté accueillante, mais qui se transforme selon leurs confidences progressivement en un enfermement pour la plupart.

L’argent : cherchez l’argent, toujours

Malheureusement la soi-disant humanité dont on multiplie les faux sens télévisés en mettant in fine sur le trottoir ou dans la drogue des êtres humains, « migrants » désinformés sur les conditions de vie occidentales, et dépouillés de leurs économies pour payer les passeurs, cette soi-disant humanité est la même qui pousse des enfants à la mutilation, pour satisfaire des prédateurs avides d’argent ou de « belles » interventions de modelage d’un pénis chez une femme ou d’un vagin chez un homme… Appât du gain et distraction de la routine de l’appendicite ou du cancer du côlon d’un chirurgien blasé ou les deux ou encore envie de notoriété ? En tous cas le sort de « l’objet » à remodeler, du patient devenu objet n’a probablement pas grand-chose à voir avec la compassion pour l’enfant ou l’adulte angoissé par sa sexualité, du moins dans la majorité des cas…

Le lobby trans affirmatif a de gigantesques moyens

Soutenu notamment par la fondation Thomson Reuters, la société mondiale de services d’information, et par l’un des plus gros cabinets internationaux d’avocats, Dentons5.

On se demande pourquoi les pouvoirs publics accordent une telle importance aux militants trans-affirmatifs qui ne représentent que très peu de personnes. Pourquoi leur ouvre-t-on les portes des ministères (en premier lieu santé, éducation, etc.), des collectivités locales qui financent abondamment leurs projets 6 ou des autorités administratives comme le Défenseur des droits ou le Contrôleur général des lieux de privation de liberté ?

Les rapports censés orienter les choix de la HAS en matière de recommandations sont confiés à des personnes, tout sauf indépendantes et objectives.7 Plaidant pour leur paroisse et ne tenant aucun compte de l’expérience acquise par les pays pionniers des traitements de transition médicale, et qui justement en reviennent comme la Suède.8

Depuis une vingtaine d’années, la folie du « genre » avait atteint le monde anglo-saxon et scandinave, nous épargnant relativement (en dehors des séries…). Mais récemment la mode « de changer de sexe » dès l’école primaire s’est installée officiellement en imposant aux enseignants d’accepter que l’élève choisisse un nouveau prénom sans l’accord de ses parents.

Le ministre de l’Éducation prétend que l’éducation sexuelle est une priorité dans un pays où les jeunes ne savent plus ni écrire, ni compter, ni calculer même à l’entrée de prépas réputées…

Nous devons nous préoccuper de cette nouvelle dérive pour savoir comment aborder ces sujets délicats, sans braquer, avec nos jeunes, proches, amis, familles, soumis à la pensée unique des réseaux sociaux colonisés par des « militants » d’un seul discours renchéri par France info et co…

Ainsi trop d’adolescents, en recherche d’eux-mêmes se trouvent embarqués dans un parcours de genre, tout malaise étant interprété comme une « dysphorie »9 pourtant rarissime. Les médecins consultés choisis pour leurs « compétences » autoproclamées sont le plus souvent des militants de la transition et orientent systématiquement d’emblée les enfants vers ce type de réponse, oubliant toutes les autres causes de mal être de cette tranche d’âge pour peut traiter moins brutalement.

Un marché juteux et trop de victimes embarquées sans réel diagnostic, sans précaution

Ce serait le règne de l’autodiagnostic ! Une enfant de quatre ans qui se dit garçon a forcément raison et il faut aller dans son sens, c’est ce qu’on explique aux parents perdus et pas préparés à ce genre de déviance, et les enfants de quatorze ans peuvent imposer leur « transition » dans le secret, sans en informer leurs parents.

ON FAIT VOTER AUX DÉPUTÉS LA DÉPATHOLOGISATION DE LA TRANS-IDENTITÉ

Comme si on pouvait choisir son sexe ! Le sexe est une constance biologique déterminée lors de la fécondation par la loterie du mélange des gênes X et Y des parents. Cette reproduction sexuée apporte un avantage biologique à l’espèce qui l’adopte et pour cette raison se retrouve chez toutes les espèces vivantes évoluées. Prétendre qu’on pourrait choisir son sexe ou que celui-ci est uniquement la conséquence d’un apprentissage social est un mensonge éhonté véhiculé parmi les députés, mais surtout les jeunes en souffrance et leurs parents qui ne peuvent plus donner de nécessaires « limites » aux jeunes sans se sentir ou être traités de parents indignes. On ne pourra jamais changer que l’apparence, mais jamais le sexe chromosomique ! Le changement de sexe promis aux jeunes gens est une imposture.

Société de la folie. Essayons de sortir du délire ambiant !

De la loi du 31 janvier 2022 interdisant les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne10 qui ont répété à l’envi que « la transidentité n’était pas une maladie » et « que chacun devait être libre de choisir son identité de genre, sans se laisser imposer “un modèle hétéronormé binaire”11. » Cette revendication n’est pas propre à la France. La dernière version de la classification internationale des maladies éditée par l’OMS (CIM 11) vient de transférer « l’incongruence de genre » du chapitre des affections psychiatriques vers celui de la santé sexuelle.

Alors que les soins à la vue de tous sont de plus en plus compromis par le délabrement continu de notre système de santé, la disparition des médecins de famille, la fermeture récurrente des urgences hospitalières et des blocs opératoires repoussant aux calendes grecques une intervention urgente, l’objectif du gouvernement et de ses instances telles la HAS est de créer un HOMME NOUVEAU avec tous les moyens y compris financiers détournés de la sécurité sociale.

Ainsi pour ces avocats d’un nouveau monde rêvé par Huxley et exposé par Laurent Alexandre, le sexe n’existe plus, c’est un fantasme que vous pensez voir à l’échographie prénatale et à la naissance et seul le GENRE existe… Et c’est bien sûr la sécurité sociale, la solidarité nationale qui doit assumer vos fantasmes ou plutôt vos pseudo-fantasmes bien utilisés par les lobbies fournisseurs de clients à la filière transhumaniste.

Ainsi est affirmé le droit à réquisitionner la médecine et la solidarité nationale afin de transformer et mutiler son corps pour le faire correspondre à ses fantasmes :

« Nous passons à un modèle dans lequel la personne détermine librement et elle-même son genre ainsi que le recours à tel ou tel traitement (…) ». « Il s’agit là aussi de mettre en œuvre des moyens du champ médical non pas pour soigner une pathologie, mais pour concrétiser le droit à disposer de soi-même »

Ainsi alors que le choix revient en totalité à la personne, c’est la société qui doit rembourser à 100 % les frais induits chez un être humain considéré comme normal, non malade, mais classé en affection de longue durée pour remboursement total des interventions et autres traitements médicaux.

Il semble bien que le médecin généraliste soit sommé « d’établir un protocole de soins de transition médicale à la demande de son patient non malade (ne pas confondre, sous peine de sanction pour discrimination), c’est-à-dire de lui prescrire les produits hormonaux réclamés et lui fournir des ordonnances nécessaires à la chirurgie. Pourra-t-il s’y refuser ? Avec la loi du 31 janvier 2022, rien n’est moins sûr ».

En résumé un diagnostic établi par la personne (considérée comme non malade, y compris mineure) sans confirmation médicale et un accès AUTOMATIQUE A LA TRANSITION MÉDICALE ET/OU CHIRUGICALE. !

Un drame social et financier,12 mais surtout individuel d’une personne en souffrance, en mal être13 en raison de ce qu’elle pense suite à ses lectures internet, ses participations à des forums influencés par les lobbies très riches, et la confirmation ou l’acceptation quasi automatique des médecins consultés qui appartiennent automatiquement aux lobbies, puisque la personne est orientée vers les « spécialistes ».

Imaginez un instant : je décrète avoir un cancer des ovaires et me fais enlever les gonades et prescrire un traitement hormonal sans avis médical et avec obligation pour le corps médical de me prescrire ces traitements qui seront automatiquement remboursés.

On peut décliner ce modèle pour se sentir avoir une sclérose en plaques et exiger les traitements ou un lymphome… Cela paraît exagéré, mais c’est exactement cela qui se passe en matière de changement de sexe et de son effroyable parcours qui transforme définitivement la personne en malade chronique, tant les traitements hormonaux à vie et la surveillance des sites opératoires s’imposent à vie, sans même parler de ceux, nombreux, qui feront le chemin inverse (détransition et rebelote pour les hormones inverses et les interventions…).

La prudence minimale enterrée

Des vies perturbées, gâchées au nom d’une pseudo liberté et de décisions privées de la plus élémentaire prudence ne respectant même plus, dans le cadre particulier du changement de sexe, des dispositions protectrices du Code civil et du code de santé publique interdisant les interventions mutilantes14 et les prescriptions hors AMM.

Notre société avide de copier les délires new-yorkais ou californiens est entrée dans un nouveau monde, « le meilleur des mondes » d’Huxley15, où au nom d’une pseudo liberté individuelle accrue, on soumet en réalité les esclaves du net et de la propagande télévisuelle via Netflix et autres, à un avenir lourd de drames personnels via les traitements médicaux lourds et les mutilations irréversibles menant trop souvent au suicide.

CHANGEMENT DE PARADIGME IMPOSÉ PAR NOS GOUVERNANTS

Voici la justification de la détermination du gouvernement à imposer ces pratiques qu’on pourrait aussi considérer comme barbares vers un changement de paradigme :

« Les nombreux échanges réalisés par la mission, les évolutions du contexte international (CIM 11) l’ont convaincue qu’un changement de paradigme dans les parcours de soins des personnes trans est à la fois nécessaire, attendu et possible.

Les changements doivent reposer sur des principes éthiques et politiques : dépathologisation de la transidentité, autodétermination des personnes seules à même de définir leur identité de genre, non-discrimination, égalité géographique et sociale d’accès aux soins. Les travaux à venir de la HAS doivent par ailleurs contribuer à intégrer l’état des connaissances, dans les pratiques de soins »16.

Donc la HAS n’aura aucun autre choix que mettre en pratique l’avis du ministre.

On a, dans le même temps, privé les parents de toute autorité, par conditionnement social et menaces pénales pour une fessée, donnant ainsi la toute-puissance sur les cerveaux de nos petits à une école qui n’enseigne plus le français ni le calcul, mais la sexualité, priorité avouée de notre actuel ministre de « l’éducation nationale »17.

Le rapport de janvier 2022 18 qui sert de base à la réflexion de la HAS sur les recommandations qui seront publiées en septembre 2023 est orienté par les lobbies qui l’ont rédigé et fait cruellement la place centrale au modèle « trans-affirmatif » immédiat, y compris pour les mineurs. Est-ce l’avenir que vous voulez pour vos enfants ? Et pourtant la maturité cérébrale ne serait acquise qu’à 24 ans…

Ces rapports préliminaires de janvier 2022 ainsi que le rapport de la HAS de septembre 2022 sur les futures recommandations ne font guère référence aux drames vécus par ces victimes de la mode et des médecins et seulement de façon insuffisante. La note de cadrage de la HAS de septembre 2022 19 avoue qu’elle a peu d’informations sur les « détransitions ». C’est pourtant un point fondamental, ainsi que la comparaison des suicides dans les tranches d’âge comparables et celles des sujets trans ou en parcours de transition.

Rappelons enfin la « définition du parcours de transition », d’après le rapport de l’IGAS 2022.

Les parcours de transition se déclinent en transition sociale, administrative, et médicale.

La transition sociale est le fait de vivre dans son environnement dans un genre social autre que son genre de naissance (de fait sexe de naissance !).

La transition administrative porte sur la modification du prénom et/ou de la mention de sexe à l’état civil.

« La transition médicale concerne l’ensemble des soins médicaux liés à la transition de genre (hormonothérapie, chirurgies). »

Les parcours de transition médicale désignent les parcours au sein du système de santé d’une personne transgenre, visant à d’obtenir les modifications corporelles souhaitées, à l’aide de soins délivrés par des médecins (hormonothérapie, épilation laser) et/ou chirurgiens (plasties de la poitrine, chirurgie pelvienne, etc.) et/ou d’autres professionnels de santé (orthophonie pour féminisation de la voix).

Ces parcours de transition devraient reconnaître l’autodétermination des personnes, permettre un choix éclairé en améliorant l’accès à l’information, rendre possibles des parcours de transition médicale diversifiés dans leur contenu et leurs modalités, faisant une plus grande place à la médecine de 1er recours et au travail en réseau, dépsychiatriser l’entrée dans les parcours, tout en permettant un accompagnement en santé mentale si nécessaire. La doxa officielle ne veut surtout pas « psychiatriser » alors que tous professionnels et proches conviennent que ces personnes ont besoin de soutien psychologique et souvent psychiatrique.

Dans ce rapport de l’IGAS, on note encore que la prévalence de cette dite dysphorie de genre chez les mineurs n’est pas établie.

« Selon une revue systématique de la littérature, à ce jour, la prévalence de la dysphorie de genre chez l’adolescent (âgés de 12 à 18 ans) ne peut pas être établie. Il y a des preuves d’une augmentation de la fréquence de consultation des adolescents pour traitement ces dernières années et les adolescents de sexe féminin à la naissance sont maintenant majoritaires ».

Enfin les troubles associés sont tout de même reconnus par l’IGAS. D’après une revue générale, la vulnérabilité des jeunes transgenres inclut les risques suicidaires, la dépression, l’anxiété, et l’auto-agressivité, ainsi qu’une persécution à l’école autant chez les garçons que chez les filles. » On aimerait des statistiques !

IL EST CLAIR QUE CES SUJETS MÉRITERONT APPROFONDISSEMENT ET SURVEILLANCE POPULAIRE

En effet dans notre société, est passée subrepticement la légalisation de l’avortement devenu infanticide puisqu’autorisée jusqu’à l’âge de neuf mois en août 2021 au sein de la loi dite de bioéthique, sans prise de conscience populaire qui s’étonne aujourd’hui de cette possibilité en Californie, sans savoir que la disposition existe en France.

Est passée également l’autorisation de fabrication de chimères homme-animal dans la même loi passée en catimini.

Peut-on citer également l’expérimentation à grande échelle d’une substance génique expérimentale, appelée fallacieusement vaccin, pour tromper les foules, mais évitée chez les animaux en raison de trop de mortalité dans les premiers essais ?

Alors laisserons — nous sans rien dire des enfants se faire martyriser, mutiler, transformer à un âge où la sexualité est silencieuse chez les plus jeunes, puis questionnable chez les adolescents, sans tenter de les protéger d’une idéologie mondialiste et d’un lobby extraordinairement lucratif…

Les parents ont été dépouillés de leur droit de regard : nous devons le leur rendre.


1 13.11.22 https://m.epochtimes.fr/une-adolescente-ex-trans-poursuit-les-medecins-qui-lont-mutilee-alors-quelle-etait-mineure-2158461.html2 https://www.foxnews.com/media/detransitioned-teen-hold-gender-affirming-surgeons-accountable3 Transition de genre chez une mineure : des médecins poursuivis. Publié le 15 novembre 2022, revue de presse génétique.4 Voir par exemple une ministre de Biden dont l’objectivité sera questionnable en ce domaineJoe Biden nomme Rachel Levine, première femme transgenre ministre adjointe de la SantéCette pédiatre devient ainsi la personne transgenre la plus haut placée au sein du gouvernement américain, une première historique. Joe Biden nomme Rachel Levine, première femme transgenre ministre adjointe de la Santé — Allo Docteurs

5 « Seulement les adultes ? Bonnes pratiques en matière de la reconnaissance légale du genre pour les jeunes ; un rapport sur l’état actuel des lois et du plaidoyer des ONG dans huit pays d’Europe, en mettant l’accent sur les droits de jeunes » : https://www.iglyo.com/wp-content/uploads/2019/11/IGLYO_v3-1.pdf

6 Cf par exemple le site de l’association lyonnaise Chrysalide dont les publications sont subventionnées par le ministère des Solidarités et de la Santé, la région Aura, la Métropole de Lyon, alors qu’elles sont très contestables : https://chrysalide-asso.fr/nos-documents/

7 Voir article La fragile protection des enfants face aux lobbies trans-affirmatifs,

Publié le 25 mars 2022, revue Gènéthique

8 https://www.socialstyrelsen.se/om-socialstyrelsen/pressrum/press/uppdaterade-rekommendationer-for-hormonbehandling-vid-konsdysfori-hos-unga/

9 Le DSM-5 (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux — 5e édition) publié en 2015 en version française, définit la dysphorie de genre par : A : la non-congruence marquée entre le genre vécu/exprimé par la personne et le genre assigné, d’une durée minimale de 6 mois et B : le trouble est accompagné d’une détresse cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

10 Article 225-4-13 du Code pénal : « Les pratiques, comportements ou propos répétés visant à modifier ou à réprimer l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne et ayant pour effet une altération de sa santé physique ou mentale sont punis de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende ».

11 M. Bastien Lachaud, Compte-rendu de la deuxième séance du 5 octobre 2021

L’ensemble du parcours médico-chirurgical est financé par l’assurance maladie au titre de la prise en charge d’une affection de longue durée (ALD)

12 « Les soins de transition peuvent, contrairement à ce qu’on observe dans d’autres pays, être pris en charge par la sécurité sociale, pour certains à 100 % en cas d’accès à l’ALD (affection de longue durée). Le nombre de bénéficiaires de l’ALD au titre d’un diagnostic de transidentité ou dysphorie de genre a fortement augmenté depuis 10 ans, tout en restant relativement modeste : 9 000 personnes sont concernées en 2020 dont 3 300 admises dans l’année (soit 10 fois plus d’admissions qu’en 2013 selon la CNAM). 70 % des bénéficiaires ont entre 18 et 35 ans. En 2019, le nombre de demandes et d’avis favorables d’ALD concernant des hommes trans (FtM) a rejoint celui des femmes trans (MtF) » rapport au ministre 2022 ibid 9

13 A-t-on encore le droit de le dire ou de l’écrire sans être accusé de discrimination ?

14 Female to Male (FtM) désigne une femme qui devient homme ; Male to Female (MtF), un homme qui devient femme.

La chirurgie d’affirmation de genre recouvre des interventions de féminisation (création d’un néo-vagin, augmentation mammaire, féminisation du visage…) ; la chirurgie de masculinisation recouvre des interventions des organes génitaux (hystérectomie, métaoidioplastie, phalloplastie…) ou de la poitrine, mastectomie.

15 Le Meilleur des mondes (titre original : Brave New World) est un roman d’anticipation dystopique, écrit en 1931 par Aldous Huxley. Le récit évoque une société futuriste et eugéniste, très hiérarchisée, divisée en différentes castes dont les individus, conçus artificiellement, sont conditionnés biologiquement et psychologiquement afin de garantir la stabilité et la continuité du système.

16 Rapport ibid11 page 6 objectifs imposés : « L’enjeu prioritaire est de renouveler l’organisation des parcours de transition, avec pour principes clefs l’autodétermination, le consentement éclairé, la reconnaissance de la diversité des parcours, une place renforcée des professionnels de santé de premier recours, un travail en réseau et un repositionnement du rôle de la psychiatrie. »

17 Les mesures devraient a priori concerner tous les niveaux scolaires. Elles viseront à lutter contre les « stéréotypes de genre » ainsi que les LGBT-phobies et les violences sexuelles et sexistes.

18 Remis au ministre début 22 rapport_sante_des_personnes_trans_2022.pdf (solidarites-sante.gouv.fr) répond à une saisine du ministre des Affaires sociales et de la Santé faite à deux acteurs de terrain de la prise en charge des personnes, le Dr Hervé Picard, médecin généraliste et médecin de santé publique et Simon Jutant de l’association ACCEPTESS-T, avec l’appui de Geneviève Gueydan de l’IGAS. « Ce rapport intervient un moment qui laisse espérer des progrès possibles ; si la situation et les parcours de soins des personnes trans ont été, et restent encore trop, marqués du sceau de la pathologisation de la transidentité et de sa stigmatisation, des évolutions majeures du contexte peuvent en effet contribuer à de profonds changements. »

19 Parcours de transition des personnes transgenres (has-sante.fr) note de cadrage de la HAS de septembre 2022 en préparation des recommandations prévues pour sept 2023.

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