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Le dogme » peut-il remplacer l’argumentation scientifique en médecine ?

 

 

Par le Docteur Gérard Delépine, chirurgien cancérologue et statisticien

gerard.delepine@bbox.fr

 

 

Lors d’une interview récente à la Dépêche du midi[1], relayée par FR3 Toulouse[2], le médecin et ancien député Gérard Bapt[3] alertait des risques cancérologiques du Gardasil en s’appuyant sur les statistiques officielles des 4 grands pays (Grande Bretagne, Australie, Suède, Norvège) qui ont obtenu une couverture vaccinale anti HPV supérieure à 80%. Statistiques issues des registres du cancer de ces pays, disponibles pour tous sur internet.

Il s’inquiétait de l’augmentation d’incidence (nombre annuel de nouveaux cas pour 100000 femmes) des cancers du col de l’utérus dans les groupes d’âge ciblés par la vaccination : 100% chez les suédoises de 20-24 ans[4], 114% chez les australiennes de 20-24 ans[5], 100% chez les anglaises de25-29ans[6], 49 % chez les norvégiennes de moins de 50 ans.

Dans une lettre à la Dépêche[7] en réponse au docteur Bapt, deux médecins, Jacques Rimailho, chirurgien en gynécologie oncologie au CHU de Toulouse, et le professeur Christophe Pasquier, virologues se sont dits « choqués » par ces chiffres et prétendent qu’« affirmer que l’augmentation des cancers du col est liée à cette vaccination est tout simplement faux, car impossible ». Pourtant cette constatation est un fait établi par les registres du cancer.

Superbe déclaration de foi en la vaccination, mais sans argumentation scientifique !

Ils prétendent aussi avoir trouvé les raisons de l’augmentation du risque de cancer après vaccination dans « les modes de vie (consommation de tabac par exemple) et de contamination (sexualité), très probablement responsables ». Surprenante découverte s’opposant au dogme fondateur de la vaccination anti HPV qui présuppose que « le cancer ne pourrait apparaître qu’en cas de persistance d’infection par HPV à haut risque ».

Effectivement l’effet paradoxal du Gardasil est une quasi disparition du virus couplée à une forte augmentation du risque de cancer du col. Reste aux chercheurs à en trouver les causes, plutôt que de nier ce phénomène inattendu, mais bien réel.

Toutes les études[8] de suivi de la vaccination affirment en effet que ces virus ont quasiment disparu dans les groupes vaccinés.

Se seraient-ils trompés lorsqu’ils ont prétendu que la persistance de l’infection HPV était l’unique cause du cancer. L’origine du cancer est toujours  multifactorielle. Comment la vaccination anti HPV pourrait-elle protéger contre  tous les facteurs prédisposants du cancer ?

Plus loin, ils prétendent encore que « les arguments avancés par l’ancien député serait une désinformation ».  Ainsi, pour eux, diffuser des chiffres officiels, publiés et vérifiables par chacun, constitue une désinformation dès lors que l’information rapportée les gêne, paraphrasant l’attitude de Tartuffe demandant de cacher cette vérité que je ne saurais voir [9].  Il faut malheureusement reconnaître que cette attitude de déni est celle qu’adoptent habituellement les autorités sanitaires lors des premières révélations des scandales sanitaires (médiator, Levothyrox…).

Au déni et à la calomnie envers le docteur Bapt qu’ils accusent de manipulation, ils ajoutent le mensonge en prétendant que « cette vaccination permet de prévenir les cancers du col de l’utérus, mais aussi ceux de la vulve, du vagin et de l’anus ». Or, aucun essai randomisé[10]  n’a jamais démontré que la vaccination anti HPV permettrait d’éviter un seul cancer, et les relevés des registres du cancer de plusieurs pays montrent, qu’au contraire, la vaccination est suivie par une augmentation du risque des cancers invasifs du col de l’utérus[11] et de l’anus[12] chez les groupes d’âge vaccinés.

Quelle ignorance, crédulité, ou tromperie, lorsqu’ils relaient sans suffisantes vérifications la fake news journalistique prétendant que « l’Australie envisage l’élimination du cancer du col de l’utérus dans  un avenir proche ».

La consultation des relevés du ministère de la santé australien, que leur proposait G Bapt, leur aurait montré qu’au contraire le nombre de cancers du col[13], et son incidence[14] ont augmenté en Australie depuis 2007, date de début de la campagne de vaccination.

 Ils se fondent probablement sur la campagne publicitaire pro vaccin à laquelle se sont livré es les médias. Cette propagande ne repose pas sur des faits constatés, mais sur des prédictions[15]  [16]de médecine virtuelle[17] réalisées par des auteurs très liés au laboratoire[18].

Ils content le doux mirage de prédictions obtenues en traitant par ordinateur des hypothèses incertaines et/ou fausses. L’examen des chiffres avérés, officiels montre que le ‘miracle de la vaccination australienne’ n’existe pas.

 

En effet la France qui a miraculeusement échappé jusqu’à présent à la fièvre vaccinale pour le gardasil (taux de couverture vaccinale inférieure à 20 %)  a un taux de cancer du col de l’utérus de 6 pour 100 000, alors que l’Australie très vaccinée (couverture vaccinale supérieure à 80% ), et exemple favori des médias stagne à 6,8  pour 100 000.  Moins de vaccins, moins de cancers du col.[19].

Les avocats australiens de la vaccination n’espèrent obtenir ce taux français actuel (6/100000) qu’en 2020 ! Par quel masochisme Jacques Rimailho et  Christophe Pasquier veulent-ils contraindre les français à perdre le bénéfice de cet avantage français ?

Leur lettre semble montrer que la foi vaccinale au pays pasteur, devenue dogme, peut aussi aveugler nos professeurs malgré des faits avérés. Un tel aveuglement est inquiétant pour l’avenir de la médecine.

Un vrai débat scientifique sur les résultats cancérologiques avérés et la balance avantage /risque des vaccins anti HPV s’impose de manière urgente. Espérons qu’il ne sera pas pollué par la foi, la crédulité, les liens d’intérêts ou la corruption du futur débat.

 

 

 

[1] G Bapt Papillomavirus : «Un débat doit s’ouvrir sur la vaccination» La dépêche  06/12/2018 https://www.ladepeche.fr/article/2018/12/06/2919943-papillomavirus-debat-doit-ouvrir-vaccination-selon-gerard-bapt.html

[2]Toulouse : Gérard Bapt déconseille aux jeunes filles de se faire vacciner contre le papillomavirus https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-gerard-bapt-deconseille-aux-jeunes-filles-se-faire-vacciner-contre-papillomavirus-1587433.html

[3] Qui a beaucoup contribué à faire connaître le scandale du médiator et du Lévothyrox.

[4] Les femmes de 20 à 24 ans ont vu leur risque doubler passant de 1.86 (pour 100000) en 2007 à 3.72 en 2015 chiffres et courbe disponibles à http://www-dep.iarc.fr/NORDCAN/english/frame.asp

[5] de 0.7 pour 100000 en 2007 à  à 1.5 en 2014 disponible à Australian Institute of Health and Welfare (AIHW) 2017 Australian Cancer Incidence and Mortality (ACIM) books : cervical cancer Canberra :  . https://www.aihw.gov.au/reports/cancer/acim-books/contents/acim-books

[6] Alejandra Castanon,⁎, Peter Sasienia, Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20–24 years in

England a cause for concern?   Preventive Medicine Volume 107, February 2018, Pages 21- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29247658

[7]  La dépêche Vaccin contre le papillomavirus : des professeurs toulousains contestent tout danger. Publié le 18/12/2018 à 17:55, 9

[8] D A Machalek S M Garland J M L Brotherton Very Low Prevalence of Vaccine Human Papillomavirus Types Among 18- to 35-Year Old Australian Women 9 Years Following Implementation of Vaccination Journal of Infectious Diseases, Volume 217, Issue 10, 23 April 2018,

[9] Molière «  »Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées,

Et cela fait venir de coupables pensées. »Le Tartuffe, III, 2 (v. 860-862)

[10] étude prospective avec  tirage au sort permettant de constituer des groupes comparables et dont les résultats apportent la plus haut niveau de preuve scientifique

[11] Nicole et Gérard Delépine Hystérie vaccinale. Vaccin Gardasil et cancer un paradoxe Edition Fauves 2018

[12] ALERTE : informations destinées à ceux qui pensent que la vaccination anti HPV pourrait diminuer le risque de cancer anal. Détox agoravox https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/alerte-informations-destinees-a-209976

[13]  632 cas de cancers invasifs en 2007 vs 898 en 2014 et 930 en 2018 (estimation)

[14]  Incidence standardisée dans la population à risque (20-69 ans) passée de 9.4 en 2017 à 10.1 en 2014

[15] Delépine Quand les résultats de simulations mathématiques remplacent les résultats réels dans l’information médicale diffusée par les médias Agoravox 19 10 2018 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/…/quand-les-resultats-de-simulations-208775

[16]G Delépine  Gardasil : fake news à répétition. Nouvelle publicité mensongère sur la fausse éradication du cancer du col utérin en Australie Agoravox.11 10 2018  https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gardasil-fake-news-a-repetition-208473

[17]M T Hall MMath, The projected timeframe until cervical cancer elimination in Australia: a modelling study  Lancet Public Health 2018

[18] Dont Ian Fraser , l’un des inventeurs du vaccin enrichi grâce aux ventes de vaccin

[19] Incidence standardisée monde : 6/100000 en France d’après Santé France contre 6.8/100000 en australie

[nd1]

 

 

Quand les résultats de simulations mathématiques remplacent les résultats réels dans l’information médicale diffusée par les médias.

 

Par les docteurs Nicole et Gérard Delépine

Qu’est-ce que la médecine de simulation en 2018 ?

 

La médecine de simulation imagine, à l’aide de modèle mathématiques et des statistiques, le futur vraisemblable qui est  censé attendre chacun d’entre nous. La recherche fondamentale s’est tournée vers la simulation avec gourmandise, oubliant que cette dernière est un péché ! Par exemple, elle simule les effets biologiques d’une multitude de molécules et de combinaisons biologiques, avant l’essai. Ou encore, elle déduit de la présence d’une mutation présente chez un individu l’espérance de vie sur les quarante prochaines années[1]

 

« La simulation informatique ou numérique désigne l’exécution d’un programme informatique sur un ordinateur ou réseau en vue de simuler un phénomène physique réel et complexe (par exemple : chute d’un corps sur un support mou, résistance d’une plateforme pétrolière à la houle, fatigue d’un matériau sous sollicitation vibratoire, usure d’un roulement à billes…). Les simulations numériques scientifiques reposent sur la mise en œuvre de modèles théoriques utilisant souvent la technique des éléments finis. Elles sont donc une adaptation aux moyens numériques de la modélisation mathématique, et servent à étudier le fonctionnement et les propriétés d’un système modélisé ainsi qu’à en prédire son évolution. Les interfaces graphiques permettent la visualisation des résultats des calculs par des images de synthèse. ».[2]

 

« A travers toutes ces avancées, la simulation représente une nouvelle manière d’interagir avec le monde et, du coup, en transforme la perception. Des êtres d’un nouveau type sont créés, que ce soient des mannequins robotisés, des images virtuelles, des programmes de raisonnement clinique, des prédictions du futur, qui agissent sur notre conception de la maladie, de la souffrance et du temps. Le danger est bien sûr que la simulation crée un monde concurrent au réel et que le monde simulé finisse par s’imposer comme une norme. Les humains sont d’une immense variété mais, de plus en plus – et la simulation participe à ce phénomène – il leur est demandé de se conformer aux standards issus d’algorithmes et de scénarisations de données. Soit leur souffrance correspond à ce monde, soit elle n’existe pas. Heureusement, parce que ce sont des humains, ils ne cessent de tricher (de simuler) pour utiliser le système et ses normes tout en leur résistant.

 

« L’imaginaire était l’alibi du réel, dans un monde dominé par le principe de réalité, écrit Baudrillard.3 Aujourd’hui, c’est le réel qui est devenu l’alibi du modèle, dans un univers régi par le principe de simulation »[3].

 

Nous nous sommes demandés pourquoi tant d’articles qui nous paraissent « mensongers » étaient autant rediffusés par les médias et de nombreux collègues ayant réellement « foi » en la science. Même si la marchandisation et la corruption peuvent expliquer en partie ce phénomène, tous ne sont pas corrompus, mais tous sont crédules. Le sujet est complexe. De fait, notre société obnubilée par l’argent l’est aussi par la nouveauté et par la science, et surtout par l’informatique et les miracles qu’apporteraient le numérique ! La plus grande révolution depuis l’imprimerie, dit mon frère… La grande différence entre les articles de vulgarisation médiatique et les articles source est aussi en partie linguistique. Combien de fois les conditionnels des articles scientifiques originaux ne se transforment -ils pas en présent affirmatif dans leur reprise de vulgarisation !

 

Nous nous sommes collectivement jetés dans les applications du numérique, pensant qu’il allait résoudre tous nos problèmes. De l’apprentissage de la lecture en donnant beaucoup trop tôt à des petits enfants des tablettes, à l’intelligence artificielle en médecine qui supprimerait le besoin de médecins humains. Si on peut aller dans la Lune, l’ordinateur doit pouvoir nous surpasser en médecine. Et non. Et quarante ans après ces rêves fous, on commence à découvrir les dégâts… A commencer par nos enfants pour qui le maniement de la tablette leur fait perdre l’usage de leurs dix doigts et la stimulation de zones cérébrales capitales à leur développement moteur et intellectuel

 

 

Ainsi ces articles du Monde du Figaro ou de la télé, s’ils sont « mensongers » de fait par rapport à la réalité concrète chez les malades, ne sont pas totalement mensongers dans l’absolu, car racontent des « réalités virtuelles » informatiques crédibles : de l’efficacité présumée d’un vaccin dans dix ou quinze ans, calculées par des statisticiens avec leurs outils informatiques. Mais l’ordinateur ne peut rendre que ce que lui a donné l’homme. Et le public prend pour réalité les données virtuelles, comme les adolescents intériorisent le personnage de leurs jeux vidéo ou de leur feuilleton. Le mensonge vient de la manipulation via la présentation des données comme fait établi et non virtuel.

 

 

Des calculs statistiques honnêtes, mais souvent trompeurs dans la vraie vie, aux manipulations marchandes

 

LA MARCHANDISATION de la médecine utilise les données virtuelles qui lui sont favorables en les présentant au grand public comme réalité bien concrète, sans insister sur le caractère purement VIRTUEL de cette « réalité ». La boule de cristal fondée sur les ordinateurs n’est pas toujours plus juste que les prévisions des cartomanciennes qui foisonnent sur internet. Les voyantes ont d’ailleurs la cote[4], jusqu’au Parlement français, sans que cela ne semble poser de problème éthique, ni même théorique. De plus en plus de mages ou d’avaleurs de feu entrent dans les maisons de santé (vides de médecins) sans guère susciter d’indignation, en dehors de notre profession.

Le XXIème siècle sera mystique ou ne sera pas avait dit Malraux, il est devenu effectivement scientiste, si ce n’est religieux, la médecine étant facilement intériorisée comme une religion à dérives sectaires.
Dans le secteur public tout comme dans le secteur privé, on constate de plus en plus une fascination à l’égard des prédictions[5] censément scientifiques (marché agricole et coaching des agriculteurs, enseignement, par exemple).

 

La médecine n’y échappe pas. Complexée depuis longtemps de n’être qu’un « art fondamentalement humain, aidé par la science » et non une science dure[6], elle tente sa revanche en devenant de plus en plus « scientifique », en tous cas l’espère-t-elle. Elle est même tombée dedans comme Astérix dans la potion magique. N’oublions pas l’amertume de tant d’étudiants qui faisaient médecine car incapables d’intégrer les grandes écoles et même les classes préparatoires. Est-ce encore vrai ? Et le mépris des médecins par les énarques, ou les X Mines des ministères a perduré… Au lieu de résister à cette dérive jalouse (qui tient la vie humaine entre ses mains ?), les décideurs médicaux universitaires et politiques ont dévié la médecine de son objet réel, l’homme, multipliant les formations « scientifiques » pour les docteurs qui ne seraient nommés professeurs qu’après l’accumulation de diplômes universitaires de plus en plus éloignés du malade.

 

Ainsi déjà dans les années 80, on comprenait qu’il valait mieux publier sur la membrane cellulaire de la drosophile que sur un traitement pilote de patients, pour être « reconnu ». Aggravation exponentielle en 40 ans où seul le gène compte, et où même les patients ne parlent que de mutation sur leur cancer, quand ils vous demandent un conseil (sans donner d’informations cliniques, amaigrissement, douleurs etc..).

Confusion entre réalité virtuelle et réelle

« Ces modèles ne sont pas pour autant vécus comme une fiction, comme le montre le comportement des équipes. Même en cas d’erreur grave, les formateurs, qui décident en temps réel du scénario de la simulation, ne font pas mourir les patients-mannequins. Les études ont en effet montré qu’une mort même fictive affecte réellement les élèves soignants. Là se trouve peut-être la meilleure preuve de la réussite de la simulation : le leurre agit jusqu’à l’intime des psychismes. »

 

Ces constatations assez tragiques expliquent probablement l’impact des émissions télévisées sur le citoyen lambda. Triste que le personnage de telle série soit assassiné…

 

 

La médecine tombée dans la science dure : une erreur majeure

 

La revanche de la médecine basée sur les prédictions scientifiques était à bout de doigt, on a plongé. Malheureusement, le caractère spécifique de l’humain par rapport aux autres « objets » virtuels entraine de nombreux échecs : inefficacité des drogues nouvelles, thérapies ciblées, immunothérapie, échec des programmes ambitieux de vaccination, inefficacité des programmes de dépistage précoce des cancers etc. La médecine est d’abord individuelle et la confier aux purs scientifiques ne marche pas.[7]

 

La vraie médecine est ingrate. Il faut examiner les malades, les écouter, repérer les signes utiles au diagnostic, les confirmer, puis prescrire le traitement le plus efficace.[8] Et même quand le diagnostic est exact et le traitement optimal, le résultat est parfois décevant. De plus, toute décision expose éventuellement à un procès ou à des remontrances de l’ordre des médecins, de votre directeur d’établissement ou de l’agence régionale de santé. Plus la prescription sera entourée de l’aura scientifique, plus le docteur robotisé se sentira en sécurité administrative et juridique. Malheureusement, l’expérience in vivo depuis les années 90 de management fondé sur les prédictions de réactions des patients et des soignants est un échec profond qui a fait passer le rang mondial de la médecine française du 1 er aux alentours du trentième et trop de médecins de l’enthousiasme pour la médecine du nouveau monde au suicide…

 

« Mais la médecine est un monde à part. Si les équipes soignantes peuvent parfois ressembler à des pilotes, l’homme malade n’est pas comparable à un avion. En raison d’abord de ses complexités enchevêtrées, mais aussi parce qu’il interagit avec les caractéristiques humaines des humains-soignants. Entre soignant et soigné – surtout lorsque ce dernier est conscient – circule de l’émotion, de l’angoisse, de la compassion, entre autres »[9].

 

Il est certes plus confortable de se réfugier dans les « prophéties médicales » d’autant qu’elles sont généralement très gratifiantes, positives dans un monde brutal et déprimé. Croire que la dengue ne sera plus un problème, ni la rougeole (seulement grave dans les pays sous-développés) donnent le moral, comme faire de la médecine dite humanitaire est un concept très apprécié des jeunes soignants. Comme si toute médecine n’était pas « humanitaire ». La détresse n’est pas présente qu’à l’autre bout du monde.

 

 

 De l’utilisation de la médecine prédictive sincère à son détournement par les marchands.

 

Ces simulations de l’évolution des maladies, mais aussi des comportements des patients devenus consommateurs sont très prisées de la médecine devenue un commerce selon les volontés des dirigeants mondiaux à travers les accords du TISA par exemple.

 

Les équipes de recherche statistiques ont été choyées par big pharma et les fonds de pension pour aider (malgré elles au moins au début) au développement de la marchandisation à outrance de la médecine.
Généreusement subventionnées, elles participent à la propagande de la médecine marchande et bénéficient à ce titre du budget de publicité colossal des entreprises du médicament[10].

 

 

 Analyse prédictive en médecine et son utilisation marchande

 

L’analyse prédictive est un processus qui tente d’approfondir les connaissances tirées des données acquises, pour en anticiper la signification et permettre de formuler des prédictions quant à l’avenir. L’innovation technologique et les bouleversements de la médecine ont joué un rôle important dans l’émergence de l’analyse prédictive en tant qu’outil pouvant être utilisé par les gouvernements et certaines entreprises pour orienter leur politique de santé.

 

Deux domaines offrent aux prophéties en médecine des perspectives très lucratives : la prédiction de l’excellence potentielle des résultats d’un traitement controversé[11], ou d’un vaccin, et la démonstration de son rapport cout/efficacité favorable.

 

 

La prédiction de résultats favorables d’un traitement controversé permet de justifier son indication, sa recommandation, voire son éventuelle obligation.

 

 

Exemple de l’utilité présumée du vaccin contre le cancer du col de l’utérus selon prévisions virtuelles (scénarii) versus réalité de la vraie vie (registres nationaux des cancers).

 

Elle est illustrée par de très nombreuses simulations de l’impact des vaccins anti-HPV et leur utilisation publicitaire. Pour donner une aura scientifique à leurs prédictions, les auteurs des articles des médias traitent les hypothèses (crédo) par ordinateur à l’aide de logiciels de simulation, (comme toutes les cartomanciennes, voyantes à la mode sur internet) et présentent leurs conclusions en « scénarios ».

 

Les articles publiés dans les médias se concentrent sur les simulations et s’affranchissent ainsi des faits constatés pour tenter de faire croire à un bénéfice de la vaccination. Or, comme le savent tous les informaticiens, l’ordinateur ne peut pas transformer des hypothèses fausses en vérité selon l’adage « Shit in, shit out ».

 

Il faut confronter les résultats des simulations à la réalité concrète. Ces confrontations devraient intéresser les vrais scientifiques et non ceux qui utilisent leurs résultats, manipulant de fait l’information transmise à la population.

 

Deux articles récemment publiés en septembre et octobre 2018 et repris pas le Figaro et le Quotidien du médecin, promettent ENCORE « l’éradication » du cancer de l’utérus, grâce au Gardasil en Australie [12] et en Grande Bretagne. Et ce, malgré les faits avérés sur l’augmentation inattendue, mais réelle de ces cancers sous l’effet des vaccins anti HPV depuis mai 2018 par Lars Anderson sur les registres suédois et confirmés depuis lors par les travaux de Delépine, Garland etc. sur l’analyse des registres des cancers de différents pays dans lesquels le taux de vaccination est très élevée.

 

Ces deux articles sont de pures fictions qui ne présentent pas des faits avérés, mais des simulations basées sur des hypothèses fausses qui constituent, depuis toujours, le crédo des avocats de ce vaccin. Ces contes publicitaires sont ensuite diffusés par tous les médias[13] comme des faits avérés, pour mieux convaincre les familles de faire vacciner leurs enfants par le Gardasil.

 

Simulation/ faits avérés ; personnage virtuel d’une fiction/ personnage réel, tout se confond et la pratique +/- démesurée des réseaux sociaux par la génération née avec une souris dans la main (souris déjà obsolète…) facilite la confusion des genres dans la tête des jeunes médecins et des utilisateurs, patients devenus clients.

 

 

 Première simulation de l’efficacité supposée du Gardasil en 2003

 

La toute première estimation de l’impact du vaccin anti HPV sur le cancer du col de l’utérus que nous avons retrouvé, date de 2003 et prédit [14] « un vaccin qui empêche 98% des HPV persistants 16/18 serait associé à une réduction approximativement équivalente du cancer associé au 16/18 et à une réduction de 51% du cancer total du col de l’utérus  ».

 

La dernière prédiction anglaise[15] de 2018 est plus précise et terriblement dangereuse par son impact médiatique international, non confronté aux résultats avérés par les registres internationaux : «  la vaccination contre les types de VPH 16 et 18 diminuera de 55% l’incidence[16] du cancer du col utérin chez les femmes âgées de 25 à 29 ans et l’introduction de La vaccination à neuf valences à partir de 2019 de 36% supplémentaires (de 9,5 à 6,1 pour 100 000 femmes) d’ici 2036-2040. Les femmes nées avant 1991 ne bénéficieront pas directement de la vaccination ».

 

Certains prophètes australiens prévoient grâce à la vaccination [17] « une baisse de l’incidence de la maladie à 6/100000 en 2020 et de 42 à 51% en 2035 et une chute importante de la mortalité », tandis que d’autres encore plus radicaux, se gargarisant par avance d’éradiquer la maladie et en précisent même la chronologie[18].

 

Quels doux rêves ! Mais peut-on y croire ? A moins que ce ne soit de véritables et conscientes manipulations.

 

La « Kolossale » erreur des estimations anglaises de l’impact du vaccin

 

Pour juger de la fiabilité d’un devin, il est toujours utile de relire ses prédictions antérieures et de les comparer aux faits avérés depuis leur publication.

 

Relisons celles publiées en 2010[19] par l’un des auteurs de la dernière prophétie anglaise. « Pour le cancer invasif chez les femmes âgées de 20 à 29 ans, nous prévoyons une réduction de 63% de ces taux d’ici 2025 avec une couverture vaccinale de 80% ». Dans cette simulation, les auteurs situaient le début de la décroissance à 2015.

 

La couverture vaccinale a rapidement dépassé les 85% dans les groupes d’âge ciblés. Suivant leur simulation, les promoteurs de la vaccination s’attendaient que les taux de cancer du col diminuent à partir de 2014 chez les femmes âgées de 20 à 24 ans à mesure que les cohortes des adolescentes vaccinées entraient dans leur deuxième décennie.

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Malheureusement, les statistiques officielles[20] démentent totalement les chiffres de la simulation en montrant que les femmes de 20 à 25 ans ont vu leur risque de cancer augmenter rapidement à partir de 2012, l’augmentation atteignant 70% en 2 ans [21].

 

Les femmes de 25 à 29 ans ont subi une augmentation brutale et encore plus importante du taux de cancer du col utérin [22] aboutissant à un doublement de l’incidence du cancer du col (de 11 en 2006 à 22 en 2015), soit une incidence trois fois plus élevée que ne le prévoyait la simulation de 2010

 

Les femmes de 25 à 34 ans, (moins vaccinées, car seulement exposées aux vaccinations « de rattrapage »), ont vu leur risque augmenter de 18% (de 17 en 2007 à 20 en 2014).

 

Et contrairement aux prévisions, les femmes plus âgées, non vaccinées ont vu leur risque diminuer (-13% pour les femmes âgées de 65 à 79 ans et -10% pour celles de plus de 80 ans), très probablement en raison de la poursuite du dépistage par frottis de dépistage du col utérin.

 

 

Crédibilité des simulations dans l’exemple du vaccin anti HPV :

 

Peut-on encore accorder crédit à des simulations qui se trompent autant, moins de six ans après leur conception ? Peut-on baser une politique de santé publique sur de pareilles légendes ?

 

L’office anglais des statistiques ne partage d’ailleurs pas l’optimisme forcené des prophètes de l’article puisqu’il estime [23] que « l’incidence du cancer du col devrait augmenter de 43% dans les deux prochaines décennies pour atteindre 17 pour 100000 en 2035.  »

 

 

Le mythe australien de l’éradication du cancer, grâce à la vaccination.

 

En 2007, l’Australie fut le premier pays à organiser la vaccination systématique pour les filles. Là aussi le promoteur de la vaccination (que les australiens considèrent comme une gloire nationale, à l’égal de Pasteur en France, car Ian Frazer, un des inventeurs du vaccin est Australien) promettait une réduction drastique de l’incidence du cancer du col.

 

Mais, depuis la vaccination, ce n’est plus une diminution que les statistiques officielles révèlent, mais une augmentation, tant du nombre annuel de nouveaux cancers : (692 en 2006 contre 863 en 2014 et une estimation de 930 cas en 2018), que de l’incidence : 6.8 en 2006 vs 7.4 en 2014.

 

En Australie, depuis la vaccination, l’incidence standardisée monde du cancer du col utérin a augmenté de 10%.

 

De plus, la hausse d’incidence touche spécifiquement les femmes vaccinées et parallèlement au taux de couverture vaccinale du groupe d’âge auquel elles appartiennent. Celles qui ont été vaccinées lorsqu’elles avaient entre 8 et 12 ans ont vu leur risque augmenter de 100% [24] . Celles qui avaient entre 13 et 17 ans lors de la vaccination : 113% d’augmentation.[25] L’augmentation d’environ 33% pour les femmes plus âgées moins vaccinées[26].

 

Durant la même période, les femmes plus âgées (et donc non vaccinées) ont vu leur risque de cancer diminuer [27] Et en Australie, contrairement aux prophéties inlassablement répétées, depuis la vaccination la mortalité[28] due à ce cancer a augmenté passant de1.7/100000 en 2014 à 2/100000 en 2017.

 

Plutôt que de se féliciter des résultats de leurs simulations, les apôtres australiens de la vaccination devraient regarder leurs statistiques du cancer et les comparer à ceux de notre pays. En France, où la couverture vaccinale est inférieure à 20%, l’incidence standardisée monde[29] a diminué de près de 20%, de 7.8 en 2006 à de 6.5 en 2011 et est estimée à 6 en 2017, chiffre que les australiens espèrent atteindre en 2020 !

 

 

Comment expliquer une telle discordance entre les simulations et la réalité ?

 

Les résultats d’une simulation dépendent directement des hypothèses retenues. Les principales hypothèses des simulations marchandes peuvent se résumer ainsi : le cancer invasif ne peut pas se produire en l’absence d’infection par un type de HPV oncogène. Le vaccin est efficace à vie et fait disparaître l’infection. Le vaccin va donc éradiquer le cancer. Mais toutes ces hypothèses sont discutables et les résultats de ces simulations ne font en fait que reproduire en chiffres la foi de leurs auteurs. La médecine n’est pas une science exacte, et la médecine via l’informatique oublie les spécificités complexes de la vie, singulièrement chez l’être humain.

 

 

 Quelques exemples d’éléments non pris en compte par les statisticiens modélisateurs dans l’exemple vaccin anti HPV

 

L’étiologie des cancers du col ne se résume pas uniquement à la présence des HPV 16 et 18, elle est multifactorielle[30] [31] [32] [33]. Il existe plus de 150 HPV à tropisme humain dont près d’une vingtaine sont réputés carcinogènes. Il n’a jamais été possible de reproduire chez l’animal un cancer avec un virus HPV. Parmi les autres facteurs de risques connus de cancer du col utérin [34] [35] [36] figurent : l’âge précoce des premiers rapports sexuels[37], le nombre élevé de partenaires, les infections génitales à l’herpès et à Chlamydia trachomatis[38] [39] [40], le tabagisme [41] [42] [43] [44], un affaiblissement du système immunitaire, qu’il soit dû au Sida ou aux traitements immunosuppresseurs, le statut hormonal[45] et marital, la durée de contraception orale[46], la prise de Diéthylstilbestrol (DES)[47], le nombre de grossesses. [48] [49] [50]. La plupart de ces facteurs de risque connus sont statistiquement liés entre eux et avec les HPV, et les analyses multifactorielles réalisées pour attribuer à chaque facteur son importance propre portent sur trop peu de malades pour affirmer avec certitude un lien de causalité directe. L’infection aux HPV pourrait ainsi n’être qu’un marqueur d’activité sexuelle qui prédispose au cancer du col. Cette possibilité est lourde de conséquences : si les virus HPV ne sont pas responsables directs du cancer mais témoin, la vaccination n’a aucune chance de prévenir le cancer.

 

On ne connait pas la durée de protection anti infectieuse que procure le vaccin au-delà de dix ans. Admettre une persistance de la protection anti HPV la vie durant relève donc là aussi de la foi.

 

Surtout rien ne permet d’affirmer que l’éradication de quelques souches de HPV puisse faire diminuer le risque de cancer. Et les résultats avérés dont on dispose actuellement démontrent plutôt le contraire.

 

Ainsi en Australie, chez les femmes âgées de 18 à 24 ans, le taux d’infection par les HPV 16 et 18 a diminué de 95% [51], tandis que leur incidence de cancer du col augmentait de 113%[52] [53].

 

En Grande Bretagne, dans le même groupe d’âge, le taux d’infection par les HPV 16 et 18 a diminué de 50 %[54] tandis que leur incidence de cancer du col augmentait d’autant. [55]

 

Des chercheurs consciencieux se seraient précipités pour éclaircir ce paradoxe suivant le conseil de Niels Bohr[56] « C’est merveilleux que nous ayons rencontré un paradoxe. Maintenant nous avons de l’espoir de faire des progrès  ». Peut-être certains l’ont-ils fait, mais sont passés sous silence …

 

 

Crédulité ou corruption ?

 

Par leur conception, les simulations de résultats médicaux sont toujours à risques de biais. Il faut tout particulièrement se méfier de leurs conclusions lorsqu’elles font la promotion d’un médicament rentable, que leurs auteurs sont liés aux firmes ou que l’ensemble des médias du monde entier claironne ensemble « la bonne nouvelle »[57] , alors qu’il ne s’agit en aucun cas de faits établis, mais seulement d’espoirs résultant d’hypothèses incertaines. Toujours bien vérifier quand vous lisez un article de presse !

 

Dans l’article australien de 2018, l’auteur principal est Ian H Frazer (titulaire du brevet sur le vaccin qui assure sa renommée et sa fortune), et la majorité de ses 7 coauteurs (qui ont tous été payés pour cette « étude ») sont très liés aux firmes qui commercialisent le vaccin ou les tests diagnostiques du HPV, qu’ils prônent également. Avant de croire à leur propagande marchande, Il est indispensable de confronter leurs rêves à la réalité des faits avérés.

 

Les auteurs des simulations anglaises ne bénéficient pas des mêmes retombées financières que I Frazer mais on peut remarquer qu’ils vivent tous principalement des programmes de vaccination et que leur étude a été réalisée à la demande de Jo ‘s cervical cancer trust qui bénéficie de l’aide financière de l’industrie du vaccin.

 

Quand on a en tête le manque de transparence, les manipulations scientifiques et les abus de pouvoir de l’État américain pour commercialiser ce vaccin, décrits dans le livre de Mary Holland, Kim Mack Rosenberg et Eileen « The HPV Vaccine on Trial : Seeking Justice for a Generation Betrayed »[58], on se doit d’être circonspect.

 

La médecine n’est pas une science, c’est un art humaniste qui nait de la rencontre physique entre un médecin et son patient en utilisant les acquis scientifiques du moment et du passé, clairement établis. A l’ère de la médecine 3.0, il peut paraître ringard d’examiner un malade ou d’analyser des résultats avérés, mais c’est le plus souvent ce type d’analyse qui permet de véritables progrès. Ne soyons pas dupes des devins !

 

« [59]Revenons à l’ambiguïté du début. Les patients aussi simulent. C’est même une de leurs grandes caractéristiques. D’où l’interrogation : sont-ils en cela imitables ? Des robots ou des programmes sont-ils capables de simuler leur simulation ? Non. Là se trouve leur limite. Les machines ne savent pas simuler. Elles ne parviennent à reproduire ni la compassion, ni le tragique, ni l’irréversible. Ni surtout les multiples artifices que les humains ont inventés pour jouer avec tout cela, pour le nier ou le magnifier, pour le transformer en mythe et en sens. Sur ce plan, les humains restent d’une totale singularité. »

 

 


[1] Tests sanguins de dépistage du cancer, leurre de la médecine personnalisée, sources de profits et de surmédicalisation. docteur.nicoledelepine.fr/tests-sanguins-de-depistage-du-cancer-leurre-de-la-medecine-personnalisee-voie-de-recherche-mais-pas-de-soin-en-2018

[4] Leurs sites sont les plus rentables pour les webmasters !

[5] Cette fascination pour son oracle a fait en son temps la fortune de la ville de Delphes

[6] Comme les mathématiques, la physique ou la chimie

[7] Cette dérive est marquée depuis une quarantaine d’années par les nombreux colloques, programme de recherche et autres réalisés et organisés par les grandes écoles type centrale, les mines etc. On est frappé par l’absence de « vrais médecins » (de soin comme dirait le Sénat) dans ces grand-messes. Malheureusement nos énarques et technocrates se basent sur ces études « scientifiques » pour leur plan santé et échouent régulièrement au grand drame des patients et des médecins de plus en plus suicidaires.

[8] Pour remettre les idées en place, lire le livre du Professeur HUMBERT « avez-vous un bon médecin ? » qui rappelle les bases de la clinique qui avait fait la réputation de la médecine française.

[9] Ibid1

[10] Soit environ 75 milliards de dollars annuels des 200 à 250 milliards consacrés au « développement »

[11] Florence Méréo Cancer : quand l’intelligence artificielle prédit l’efficacité d’un traitement Le Parisien Société Santé 27 août 2018

[12] M T Hall, Kate T Simms, Jie-Bin Lew, M A Smith, J ML Brotherton M Saville,et al. The projected timeframe until cervical cancer elimination in Australia : a modelling study the lancet public Health on line October 02, 2018

https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(18)30183-X/fulltext

[13] la prophétie australienne claironnant l’éradication du cancer par le Gardasil a été reproduite par le Figaro, L’obs, la dépêche du midi, Ouest France, Le quotidien du médecin, le réseau Régional d’Oncologie d’Ile de France, Univadis, Courrier international, France info, France 3, BFM, RTL et Michel Cymes, Europe 1,LCI santé, M6 météo, CNN, Top Santé, Santé Magazine, Madmoizelle, Pourquoi docteur, maxi science Gent side, Daily Geek Show, Science post, France diplomatie, le courrier du Vienam, French China Org,, Seronet, Nouvelles du Monde, Trust my science, Aider son Prochain, L’important, Medisquare, Sud Horizon, Chine Org !

[14] Goldie SJ, Grima D, Kohli M, Wright TC, Weinstein M, Franco E. A comprehensive natural history model of HPV infection and cervical cancer to estimate the clinical impact of a prophylactic HPV-16/18 vaccine. Int J Cancer. 2003 Oct 10 ;106(6):896-904.

[15] Alejandra Castanon, Rebecca Landy, Francesca Pesola, Peter Windridge, Peter Sasieni Prediction of cervical cancer incidence in England, UK, up to 2040, under four scenarios : a modelling study Lancet Public Health 2018 ;

3 : e34–43

[16] Incidence brute (Incidence observée) taux annuel de nouveau cas pour 100000 femmes

[17] M T. Hall, K T. Simms, Jie-Bin Lew, M A. Smith, M Saville, K Canfell. Projected future impact of HPV vaccination and primary HPV screening on cervical cancer rates from 2017±2035 : Example from Australia PLoS ONE 13(2) : e0185332.

[18] M T Hall, Kate T Simms, Jie-Bin Lew, M A Smith, J ML Brotherton M Saville,et al. The projected timeframe until cervical cancer elimination in Australia : a modelling study the lancet public Health on line October 02, 2018 https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(18)30183-X/fulltext

[19] J Cuzick, A Castañón and P Sasieni Predicted impact of vaccination against human papillomavirus 16/18 on cancer incidence and cervical abnormalities in women aged 20–29 in the UK Br J Cancer. 2010 Mar 2 ; 102(5) : 933–939.

[20] http://www.cancerresearchuk.org/health-professional/cancer-statistics/statistics-by-cancer-type/cervical-cancer/incidence#heading-Two

[21] de 2,7 en 2012 à 4,6 en 2014 p= 0,0006).

[22] Alejandra Castanona,⁎, Peter Sasienia, Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20–24 years in

England a cause for concern ? Preventive Medicine 107 (2018) 21–28

[23] « Incidence rates for cervical cancer are projected to rise by 43% in the UK between 2014 and 2035, to 17 cases per 100,000 females by 2035 » Cancer research UK Cervical cancer statistics //www.cancerresearchuk.org/health-professional/cancer-statistics/statistics-by-cancer-type/cervical-cancer

[24] de 0.1 en 2007 à 0.2 en 2014.

[25] (de 0.7 à 1.5 dans le groupe des 20 à 24 ans vaccinées pour plus de 80% d’entre elles).

[26] car seulement exposées aux vaccinations « de rattrapage : de 5.9 à 8 pour le groupe 25-29ans et de 9.9 à 13.2 pour celles de 30-34

[27] : -17% pour les femmes de 55 à 59 ans (de 9.7 à 8.1), -13% pour celles de 60 à 64ans (de 10.3 à 8.9), -23% pour celles de75 à 79 ans (de11.5 à 8.8) et même -31% pour celles de 80 à 84 ans (de 14.5 à 10).

[28] Mortalité brute (mortalité observée) : nombre annuel de morts pour 100000 personnes

[29] Incidence standardisée : Incidence observée ramenée à une population type. Lorsqu’on veut comparer différentes périodes pour un même pays, la population standard d’une année de ce pays peut être la référence. Cependant si l’on veut faire des comparaisons d’un pays à l’autre il faut utiliser les incidences standardisées monde (ASR en anglais) qui ramène l’incidence à une population standard monde, afin de ne pas introduire de biais dû à la composition démographique de chaque pays.

[30] Hoover RN, Black A, Troisi R. Hormones and cancer. Thun MJ (ed.). (2018). Schottenfeld and Fraumeni Cancer Epidemiology and Prevention. (4th Edition). New York, NY : Oxford University Press. 22:395-410.

[31] Herrero R and Murillo R. Cervical cancer. Thun MJ (ed.). (2018). Schottenfeld and Fraumeni Cancer Epidemiology and Prevention. (4th Edition). New York, NY : Oxford University Press. 48 : 925-945.

[32] Franceschi S, El-Serag HB, Forman D, Newton R, Plummer M. Infectious agents. Thun MJ (ed.). (2018).

[33] Schottenfeld and Fraumeni Cancer Epidemiology and Prevention. (4th Edition). New York, NY : Oxford University Press. 24 : 433-460.

[34] Wegene Borena1Pre-vaccine era cervical human papillomavirus infection among screening population of women in west Austria Borena et al. BMC Public Health (2016) 16:889

[35] J. Eluf-Neto Human papillomavirus and invasive cervical cancer in Brazil . Br J. Cancer (I 994), 69, 114 119

[36] Louise A.Brinton, Joseph F.Fraumeni Jr Epidemiology of uterine cervical cancer journal of Chronic Diseases Volume 39, Issue 12, 1986, Pages 1051-1065

[37] A Berrington de Gonzalez*Comparison of risk factors for squamous cell and adenocarcinomas of the cervix : a meta-analysis British Journal of Cancer (2004) 90, 1787 – 1791

[38] Koskela P Chlamydia trachomatis infection as a risk factor for invasive cervical cancer. Int J Cancer. 2000 Jan 1 ;85(1):35-9.

[39] Paavonen J Chlamydia trachomatis and cancer Sexually Transmitted Infections 2001 ;77:154-156.

[40]Tarja Anttila Serotypes of Chlamydia trachomatis and Risk for Development of Cervical Squamous Cell Carcinoma JAMA, January 3, 2001—Vol 285, No. 1 47

[41] Roura E Smoking as a major risk factor for cervical cancer and pre-cancer : results from the EPIC cohort.Int J Cancer. 2014 Jul 15 ;135(2):453-66. doi : 10.1002/ijc.28666. Epub 2014 Jan 6.

[42] Passive smoking and cervical cancer risk : a meta-analysis based on 3,230 cases and 2,982 controls.

[43] Kjellberg L,.Smoking, diet, pregnancy and oral contraceptive use as risk factors for cervical intra-epithelial neoplasia in relation to human papillomavirus infection. Br J Cancer. 2000 Apr ;82(7):1332-8.

[44] International Collaboration of Epidemiological Studies of Cervical Cancer*Carcinoma of the cervix and tobacco smoking : reanalysis of individual data on 13,541 women with carcinoma of the cervix and

23,017 women without carcinoma of the cervix from 23 epidemiological studies Int. J. Cancer : 118, 1481–1495 (2006)

[45] Roura The Influence of Hormonal Factors on the Risk of Developing Cervical Cancer and Pre-Cancer : Results from the EPIC Cohort. PLoS One. 2016 Jan 25 ;11(1):e0147029. doi : 10.1371/journal.pone.0147029. 2016.

[46] La Vecchia C, Boccia S Oral contraceptives, human papillomavirus and cervical cancer. Eur J Cancer Prev. 2014 Mar ; 23(2):110-2.

[47] Société Canadienne du cancer facteurs de risques du cancer du col de l’utérus Read more : http://www.cancer.ca/en/cancer-information/cancer-type/cervical/risks/?region=on#ixzz5TuZCuGMP

[48] Brinton LA Parity as a risk factor for cervical cancer. Am J Epidemiol. 1989 Sep ;130(3):486-96.

[49]. Muñoz NRole of parity and human papillomavirus in cervical cancer : the IARC multicentric case-control study. Lancet. 2002 Mar 30 ;359(9312):1093-101

[50] N Muñoz Role of parity and human papillomavirus in cervical cancer : the IARC multicentric case-control study

The lancet 359, 9312, 1093-1101, 2002

[51] de 22.7% en 2005 à 1.1% en 2015

[52] de 0.7 à 1.5

[53] Australian Institute of Health and Welfare (AIHW) 2017 Australian Cancer Incidence and Mortality (ACIM) books : cervical cancer Canberra : AIHW. <Http ://www.aihw.gov.au/acim-books&gt ; ;.

[54] Clare Tantona,⁎, David Mesherb, Simon Beddowsc Human papillomavirus (HPV) in young women in Britain : Populationbased evidence of the effectiveness of the bivalent immunisation programme and burden of quadrivalent and 9-valent vaccine types Papillomavirus Research 3 (2017) 36–4

[55] (de 3.1 en 2007 à 4,6 en 2014)

[56]Physicien danois théoricien de la structure de l’atome et des réactions chimiques connu pour son apport à l’édification de la mécanique quantique. Lauréat du prix Nobel de physique de 1922

[57] En telles occurrences on peut supposer qu’un service de com efficace et riche s’agite pour diffuser le message promotionnel.

[58] « Le procès des vaccins HPV. Justice pour une génération trahie » Mary Holland, Kim Mack Rosenberg et Eileen Iorio Skyhorse paperback éditeurs

[59] Ibid 1

 

 

L’augmentation paradoxale du risque de cancer du col de l’utérus après Gardasil est avérée aussi pour les cancers du canal anal à la lumière des registres du cancer de la Grande Bretagne et de l’Australie où les populations sont importantes et donc les registres plus utilisables.

En Australie entre 2007 et 2015, la vaccination des filles a été suivie d’une augmentation du risque de cancer anal de 25%, alors que chez les garçons, non vaccinés avant 2013, l’incidence n’a pas augmenté.

En Angleterre, entre 2007 et 2015, la vaccination des filles, loin de les protéger du cancer anal, a été suivie d’une augmentation du risque de ce cancer de 55%, quatre fois plus élevée que chez les garçons non vaccinés (+13%).

L’extension de la recommandation aux garçons a d’ailleurs été déconseillée en Nouvelle Zélande pour son inefficacité probable[9].

Ces constatations devraient conduire à un moratoire, et à la prudence extrême en évitant les « expérimentations  » déjà en cours plusieurs pays dont ceux cités, et toute propagande et obligation. Cela relève du simple bon sens.

 

MARCHANDISATION DU CORPS HUMAIN ET DESINFORMATION DES POPULATIONS

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Le chemin vers l’enfer est souvent pavé de bonnes intentions

 

Certaines associations et militants anti-sida, de défense LGBT et la ligue contre le cancer[1], trompés et/ou manipulés par le lobby de l’industrie pharmaceutique et les gouvernants ont cru que l’extension de la vaccination anti HPV aux hommes pourrait diminuer les risques de cancer du col de l’utérus, anal et/ou ORL chez les personnes exposées.

 

Et la ministre A Buzyn vient de faire adopter une loi instaurant dans deux départements (à titre prétendument expérimental ?) la vaccination chez les garçons. Il n’y avait aucune raison d’expérimenter cette recommandation en France car la vaccination des garçons est réalisée en Australie depuis 2013 avec des résultats cancérologiques discutables et qu’il suffit d’attendre un peu pour pouvoir en confirmer définitivement la nocivité.

Nous voulons rappeler que le vaccin anti HPV n’a toujours pas prouvé qu’il était capable d’éviter le cancer, et donc prévenir ces populations particulièrement ciblées par la propagande mensongère, qu’il existe au contraire des raisons très sérieuses de craindre qu’il en augmente le risque de manière importante et rapide.

 

Le grave échec cancérologique des vaccins anti HPV est avéré pour les cancers du col de l’utérus, ainsi que nous l‘avons montré dans des textes publiés sur Agoravox[2] [3] [4] et sur notre site, ainsi qu’au Parlement wallon, et précisé dans un livre récent[5].

LE CANCER DU COL DE L UTERUS AUGMENTE CHEZ LES POPULATIONS VACCINEES

En Suède, d’après le registre officiel du cancer Nordcan[6] les filles appartenant au groupe d’âge vacciné ont vu depuis leur risque de cancer doubler !  (voir les articles par pays publiés sur ce site pour plus de clarté).

En Angleterre, d’après le registre officiel du cancer de Cancer Research United Kingdom[7], le groupe des femmes 24-29 ans qui regroupe les filles vaccinées tardivement est exposé à un risque deux fois plus élevé qu’avant la vaccination (incidence 22/100000 vs 11 avant vaccination) et celles de 20-24 une augmentation de 38%.

En Australie, d’après les statistiques officielles[8], les groupes d’âge de femmes vaccinées ont tous subi une augmentation importante et significative de l’incidence de cancer invasif (+114% pour les 20-24 ans, +36% pour les 25-29 et +33% pour les 30-34).

En Norvège, depuis la vaccination, l’incidence standardisée sur la population globale des cancers invasifs a augmenté de 25% depuis la vaccination du fait d’une augmentation de 49% chez les femmes de 25 à 49 ans.

 

L’INCIDENCE CONTINUE DE BAISSER CHEZ LES FEMMES PLUS AGEES NON VACCINEES ET DEPISTEES TOUS LES TROIS ANS

Dans tous ces pays qui ont mené des campagnes intenses de vaccination, l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus a paradoxalement baissé uniquement chez les femmes de plus de 50 ans non vaccinées !

 

 LE CANCER ANAL , MEILLEUR CANDIDAT POUR LE VACCIN ANTI HPV : NON

 Augmentation avérée chez les filles vaccinées versus stable chez les garçons non vaccinés

Le cancer du canal anal est plus rare que le cancer de l’utérus ; le plus faible nombre d’observations rend les relevés d’incidence plus instables et l’analyse des registres officiels du cancer des pays à faible population plus incertaine.

L’augmentation paradoxale du risque de cancer après Gardasil est cependant avérée aussi pour les cancers du canal anal à la lumière des registres du cancer de la Grande Bretagne et de l’Australie où les populations sont importantes et donc les registres plus utilisables.

En Australie entre 2007 et 2015, la vaccination des filles a été suivie d’une augmentation du risque de cancer anal de 25%, alors que chez les garçons, non vaccinés avant 2013, l’incidence n’a pas augmenté.

En Angleterre, entre 2007 et 2015, la vaccination des filles, loin de les protéger du cancer anal, a été suivie d’une augmentation du risque de ce cancer de 55%, quatre fois plus élevée que chez les garçons non vaccinés (+13%).

L’extension de la recommandation aux garçons a d’ailleurs été déconseillée en Nouvelle Zélande pour son inefficacité probable[9].

 

MARCHANDISATION DU CORPS HUMAIN ET DESINFORMATION DES POPULATIONS

Il est stupéfiant que les associations qui militent depuis si longtemps pour protéger du cancer des groupes à risque et leurs membres, proposent de rendre obligatoire une vaccination qui en augmente le risque.

Cela montre l’efficacité redoutable de la désinformation marchande que nous subissons de la part des médias et du ministère à propos de ce vaccin.

Crédulité ou corruption ? Nous espérons qu’ils ont été trompés par la confiance qu’ils accordent à la parole des sirènes de l’industrie pharmaceutique et des responsables politiques, et que l’analyse objective des faits indiscutables publiés par les registres du cancer dont nous avons donné les adresses http// leur permettra de mieux évaluer les dangers de leurs préconisations et de les corriger.


[1] Pr Jacqueline Godet, présidente de la Ligue contre le cancer Pour lutter contre les cancers évitables, la Ligue contre le cancer préconise 11 mesures

[2] Delepine Effet paradoxal du Gardasil, accélérateur de l’apparition de cancers du col utérin chez les jeunes femmes Agoravox vendredi 17 août 2018 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/effet-paradoxal-du-gardasil-206898

[3] Delépine Vaccin Gardasil et cancers ORL, une indication médicale ou une recherche de nouveaux marchés ? Agoravox 23 10 2018 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vaccin-gardasil-et-cancers-orl-une-208864

[4] Delépine Fake news » à propos du cancer anal ? Promotion Gardasil pour les garçons ? Eléments de réponse à la tribune du Monde Agoravox 26 5 2018 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/fake-news-a-propos-du-cancer-anal-204663

[5] Nicole et Gérard Delépine Hystérie vaccinale. Vaccin Gardasi et cancer un paradoxe. Fauves édition paru le 25 10 2018

[9] Pearson AL, et al. Is expanding HPV vaccination programs to include school-aged boys likely to be value-for-money ? A cost-utility analysis in a country with an existing school-girl program BMC Infectious Diseases (2014)

 

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https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/alerte-informations-destinees-a-209976

Devant la découverte de l’effet paradoxal du vaccin Gardasil qui augmente le risque du cancer du col de l’utérus chez les femmes vaccinées de façon systématique dans tous les pays dont le taux élevé de sujets vaccinés, permet une analyse statistique significative, nous avons décidé d’approfondir le problème, et de tenter de livrer ce travail à la population générale  le fruit de cette découverte.

La présentation du DR G Delépine, chirurgien et statisticien, à Perpignan le 23 Novembre 2018  détaille les courbes comparatives de taux de cancer du col de l’utérus, avant et après vaccination large des populations.

Gardasil G Delépine 22 11 2018 présentation Perpignan

n’hésitez pas à ouvrir le diaporama, ou à nous joindre si vous avez des questions, suggestions, commentaires

Paris le 29 Octobre 2018

De Mr le Dr Gérard Delépine et Mme le Dr Nicole Delépine[1]

 

 Mrs et Mmes les Députés et Sénateurs  et à tous les citoyens et élus concernés

 

Nous avons eu connaissance d’affirmations erronées sur Gardasil, prononcées par Madame la Sénatrice Véronique Guillotin , devant la commission des affaires sociales[2] . Nous pensons que Mme la Sénatrice a été gravement désinformée et nous permettons de vous faire le point de l’état actuel de la science en matière de Gardasil.

Nous sommes évidemment à votre disposition, à celle de chaque groupe et /ou de la commission pour vous exposer plus longuement les problèmes majeurs posés par le Gardasil et, en particulier son effet paradoxal de découverte récente qui montre, qu’au lieu de diminuer à long terme le nombre de cancers du col, il les augmente rapidement en quatre à cinq ans, dans les populations largement vaccinées. Nous avons publié, dans un livre paru le 25 octobre 2018 chez Fauves éditions[3], les données analysées des registres du cancer des pays qui en disposent, et dont le taux de vaccination par Gardasil est suffisamment élevé pour permettre l’analyse statistique.

Mme la Sénatrice, après avoir « salué le courage de A Buzyn concernant l’obligation des onze vaccins », a  incité celle-ci à rendre obligatoire la vaccination anti HPV notamment chez les garçons en affirmant que « les cancers du col et les cancers génitaux sont plus nombreux en France que dans les autres pays européens où la vaccination est massive ».

Cette affirmation, est totalement erronée ! Dans tous les pays européens qui ont massivement organisé la vaccination anti HPV et qui disposent de registres officiels des cancers[4], l’incidence des cancers du col est supérieure à celle de la France.

La Grande Bretagne a été le premier pays d’Europe à organiser la vaccination pour les filles de 12 à 13 ans, avec rattrapage pour les 14-18 ans dès 2008 et le taux de couverture vaccinale dans la population cible dépasse largement les 80%. Les promoteurs de la vaccination s’attendaient à ce que les taux de cancer du col diminuent à partir de 2014, à mesure que les cohortes des adolescentes vaccinées entraient dans leur deuxième décennie. Mais en 2016, les statistiques nationales ont montré une augmentation brutale et importante du taux de cancer du col utérin[5].

Les femmes de 20 à 25 ans vaccinées pour plus de 85% d’entre elles, alors qu’elles avaient entre 14 et 18 ans, ont vu leur risque de cancer augmenter de 70% en 2 ans[6] et celles de 25 à 30 ans qui avaient entre 17 à 23 ans au moment de la campagne de vaccination ont vu leur risque de cancer doubler entre 2007 et 2015 (de 11 à 22).

Durant cette période les femmes plus âgées, non vaccinées ont vu leur risque diminuer[7], très probablement en raison de la poursuite du dépistage par frottis.

 Au total en 2015, selon Cancer Research UK, l’incidence du cancer invasif du col utérin atteignait 9.6 pour 100000 femmes.

 

En Suède, le Gardasil est utilisé depuis 2006, et le programme de vaccination généralisé en 2010, avec une couverture vaccinale des adolescentes âgées de 12 ans de près de 80%. En 2012–2013, avec un programme de rattrapage, la quasi-totalité des jeunes filles de 13 à 18 ans étaient vaccinées. Ces dernières années, le registre des cancers Nordcan[8] montre une augmentation de 27% du nombre de nouveaux cas annuels (de 440 à 562) en Suède.[9] Les femmes de 20 à 24 ans, cible privilégiée de la campagne de vaccination, ont vu depuis leur risque doubler passant de 1.86 en 2007  à 3.72 en 2015.

L’incidence du cancer invasif du col de l’utérus a augmenté de 19% chez les femmes de 20 à 29 ans (de 6.69 à 8.01), de 47% chez celles de 30 à 39 ans (de 14.78 à 21.81) et de 40 % chez celles de 40 à 49 ans (de 14.68 à 20.50).

A l’opposé, en Suède, comme en Australie et en Grande Bretagne, une diminution de l’incidence de cancer invasif a été observée chez les femmes de plus de 50 ans, groupe non concerné par le programme de vaccination.[10]

Ainsi en Suède, l’incidence standardisée du cancer du col de l’utérus a augmenté progressivement depuis la vaccination passant de 9.36 en 2006, à 9.7 en 2009, 10.3 en 2012 et 11,51 en 2015. [11] [12]

 

En Norvège, depuis la vaccination, le registre du cancer Nordcan montre une augmentation de l’incidence standardisée du cancer invasif du col de l’utérus de 25% (de 8.99 en 2007 à 11.21 en 2015), augmentation est due presque exclusivement aux jeunes femmes vaccinées, ainsi qu’en témoignent l’augmentation d’incidence de 47% (de 17.05 en 2007 à 25.19 en 2015) chez les femmes de moins de 50 ans et la diminution de l’âge moyen de survenue du cancer du col passé de 48 ans en 2002 -2006 à 45 ans en 2012-2016. [13]

En France métropolitaine, pour 2017, l’institut de veille sanitaire (rebaptisé Santé France) évalue dans sa dernière mise à jour du 12/04/2018, l’incidence du cancer du col de l’utérus à 6 pour 100000. Et se basant sur 2012, cet institut plaçait notre pays derrière la Grande Bretagne ce qui n’est plus le cas depuis la forte augmentation anglaise depuis la vaccination !

Au total, selon les derniers chiffres d’incidence standardisée du cancer du col de l’utérus publiés est nettement plus faible en France que dans les pays à forte couverture vaccinale : France 6, Grande Bretagne 9.6, Norvège 11.21, Suède 11.51 et également devant l’Australie 7.1[14] toujours citée en exemple.

Il est dommage, Mme la Sénatrice, que vous n’ayez pas été informée de la réalité et conduite ainsi à présenter des informations fausses dans votre commission. Certes cet effet paradoxal du Gardasil est inattendu et de découverte récente. Il restera à expliquer par les chercheurs, mais il est certain que ces conséquences devraient conduire à un moratoire et à un renoncement à toute obligation.

Nous vous remercions, Mrs et Mmes les Sénateurs et les Députés, de l’attention que vous prêterez à ce courrier et restons à votre disposition pour toute information complémentaire. Nous vous adressons nos respectueuses salutations.

Dr G Delépine, chirurgien cancérologue et statisticien

Dr N Delépine, pédiatre cancérologue

gerard.delepine@bbox.fr

nicole.delepine@bbox.fr

 

 

 

 

[1]  Sans aucun lien d’intérêt avec associations anti vaccins, ni laboratoires pharmaceutiques.

[2]  http://www.senat.fr/compte-rendu-commissions/20181008/commissions.pdf

[3] Hystérie vaccinale, Gardasil et cancer un paradoxe, éditions Fauves  25 OCT 2018

[4] Soit la Grande bretagne, la Suède et la Norvège ; le Danemark et l’Autriche ont vu leur couverture vaccinale fortement baisser après des complications des vaccins ne peuvent donc pas être analysés; le Portugal et l’Italie qui ont une forte couverture vaccinale ne disposent pas plus que la France de registres nationaux du cancer.

[5] Alejandra Castanon, Peter Sasieni Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20–24 years in England a cause for concern? Preventive Med Volume 107 (February 2018) Pages 21-28  https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0091743517304802?via%3Dihub

[6] de 2,7 en 2012 à 4,6 en 2014

[7] Cancer Research UK Cervical Cancer (C53): 1993-2015 ; (-13% pour les femmes âgées de 65 à 79 ans et -10% pour celles de plus de 80 ans)  https://www.cancerresearchuk.org/health-professional/cancer-statistics/statistics-by-cancer-type/cervical-cancer/incidence

 

[8] Nordcan registry of cancer http://www-dep.iarc.fr/NORDCAN/english/frame.asp

[9] Dillner J1, Sparén P2, Andrae B2, Strander B3. [Cervical cancer has increased in Sweden in women who had a normal cell sample]. Lakartidningen. 2018 Jun 5;115. pii: E9FD  www.lakartidningen.se   https://social.easycounter.com/lakartidningen.se

[10] L’incidence du cancer invasif du col de l’utérus a ainsi baissé entre 2007 et 2015 de 6% pour les femmes âgées de 50 à 59 ans (de 14.24 à 13.34), de 4 % pour celles de 60 à 69 ans (12.63 à 12.04,) de 17% pour celles de 70 à 79 ans (de 15.28 à 12.66) et de 12 % pour celles de plus de 80 ans (de 15.6 à 13.68).

http://www-dep.iarc.fr/NORDCAN/english/Graph2l.asp?cancer=212&sex=2&registry=752&sYear=2007&eYear=2015&type=0&age=50&agegr=10&agen=4&orientation=2&grid=1&trend=1&line=2&moving=1&submit=%A0%A0%A0Execute%A0%A0%A0

[11] Nationellt Kvalitetsregister för Cervix cancer prevention (NKCx), http://nkcx.se/templates/_rsrapport_2017.pdf [en suédois]

[12] Nordcan  https://canceraustralia.gov.au/affected-cancer/

[13] Durant cette période les norvégiennes plus âgées, non concernées par la vaccination ont vu leur risque de cancer du col diminuer de 11% (de 16.85 à 14.94).

http://www-dep.iarc.fr/NORDCAN/english/Graph2l.asp?cancer=212&sex=2&registry=578&sYear=2007&eYear=2015&type=0&age=50&agegr=25&agen=1&orientation=2&grid=1&trend=1&line=2&moving=1&submit=%A0%A0%A0Execute%A0%A0%A0

[14] D’après: AIHW 13. AIHW 2017. Cancer in Australia 2017. Cancer series no. 101. Cat. No. CAN 100. Canberra: AIHW.  https://canceraustralia.gov.au/affected-cancer/what-cancer/cancer…

https://www.aihw.gov.au/getmedia/3da1f3c2-30f0-4475-8aed-1f19f8e16d48/20066-cancer-2017.pdf

 

 

 

 

Rapport pour Messieurs et Mesdames de la Représentation nationale.

 

 G Delépine.  Chirurgien cancérologue, diplômé de statistiques médicales.

 Déclaration d’intérêts : l’auteur précise qu’il n’a aucun lien d’intérêt, ni avec un laboratoire pharmaceutique, ni avec une quelconque association anti vaccinale.

 

 

L’obligation vaccinale française a déclenché une véritable guerre de religion entre ceux qui croient en l‘effet toujours bienfaisant des vaccinations, et ceux qui ne comptabilisent que leurs complications. Afin de dépassionner le débat, je ne présenterai ici que des résultats avérés, officiels et indiscutables extraits des registres officiels et m’abstiendrai dans ce texte de commentaires et hypothèses qui pourraient pourtant permettre de mieux les expliquer.

Après 12 ans de commercialisation du Gardasil et plus de 200 millions de doses vendues, l’examen des registres officiels du cancer permet de tirer un premier bilan objectif d’efficacité anticancéreuse qui se révèle angoissant.

En effet on observe, dans tous les pays qui ont mis en œuvre un programme de vaccination, une augmentation importante et significative de la fréquence des cancers invasifs touchant préférentiellement les groupes les plus vaccinés.

Cette fréquence est exprimée en incidence brute (nombre de nouveaux cas annuel pour 100 000 femmes) et en incidence standardisée (incidence brute ramenée à une population mondiale « standard » corrigeant ainsi les variations dues aux différences démographiques d’une période à l’autre ou d’un pays à l’autre) permettant de comparer l’évolution entre les pays.

En Australie, premier pays à organiser la vaccination pour les filles (dès 2007) puis pour les garçons (2013), d’après l’Australian Institute of Health and Welfare[1], l’incidence standardisée dans la population globale n’a plus diminué depuis la vaccination. Cette stabilisation globale résulte de deux tendances contradictoires qui n’apparaissent qu’à l’examen des évolutions selon les groupes d’âge. Les femmes des groupes d’âge vaccinés ont vu leur risque augmenter fortement :100% d’augmentation d’incidence pour celles de 15 à 19 ans (de 0.1 en 2007 à 0.2 en 2014), 113% d’augmentation (de 0.7 à 1.5) pour celles de 20 à 24 ans vaccinées alors qu’elles avaient entre 13 et 17 ans, et 33% (de 5.9 à 8 pour le groupe 25-29 et de 9.9 à 13.2 pour celles de 30-34) pour celles de 25 à 34 ans moins vaccinées, car seulement exposées aux vaccinations « de rattrapage ». Durant la même période, les femmes plus âgées (et donc non vaccinées) ont vu leur risque diminuer : -17% pour les femmes de 55 à 59 ans (de 9.7 à 8.1), -13% pour celles de 60 à 64ans (de 10.3 à 8.9), -23% pour celles de75 à 79 ans (de11.5 à 8.8) et même -31% pour celles de 80 à 84 ans (de 14.5 à 10).

La Grande Bretagne a organisé la vaccination pour les filles de 12 à 13 ans avec un rattrapage pour les 14-18 ans dès 2008. Les promoteurs de la vaccination s’attendaient à ce que les taux de cancer du col chez les femmes âgées de 20 à 24 ans diminuent à partir de 2014, à mesure que les cohortes vaccinées entraient dans leur deuxième décennie. Cependant en 2016, les statistiques nationales ont montré une augmentation brutale et importante du taux de cancer du col utérin dans ce groupe d’âge d’autant plus inquiétante que l’incidence standardisée dans la population globale a tendance à réaugmenter depuis la vaccination passant de 9.4 en 2007 à 9.6 en 2015. Dans ce pays l’analyse par groupe d’âge révèle des évolutions très contrastées[2]. Les anglaises de 20 à 24 ans qui constituaient la cible préférentielle de la campagne de vaccination ont vu leur incidence de cancer doubler de 2007 à 2015 (de 11 à 22) après une augmentation de 70% entre 2012 et 2014[3], alors les femmes de 25 à 34 ans (moins vaccinées car seulement exposées aux vaccinations « de rattrapage ») ont vu leur risque augmenter de 18% (de 17 en 2007 à 20 en 2014). Les femmes plus âgées, non vaccinées ont vu leur risque diminuer (-13% pour les femmes âgées de 65 à 79 ans et -10% pour celles de plus de 80 ans).

MEME PHENOMENE PARADOXAL EN SUEDE

En Suède, le Gardasil est utilisé depuis 2006 et le programme de vaccination a été généralisé en 2010 avec une couverture vaccinale des adolescentes âgées de 12 ans de près de 80%. En 2012–2013, avec un programme de rattrapage, la quasi-totalité des jeunes filles de 13 à 18 ans étaient vaccinées.

Dans ce pays, l’incidence standardisée du cancer du col de l’utérus a augmenté progressivement depuis la vaccination passant de 9.6 en 2006, à 9.7 en 2009, 10.3 en 2012 et 11,49 en 2015.   Cet accroissement est presque exclusivement dû à l’augmentation de l’incidence des cancers invasifs chez les femmes de 25 à 49 ans (11 en 2006 versus 17 en 2015) groupe d’âge qui inclus toutes les vaccinées L’incidence du cancer invasif du col de l’utérus a augmenté de 19% chez les femmes de 20 à 29 ans (de 6.69 à 8.01), de 47% chez celles de 30 à 39 ans (de 14.78 à 21.81) et de 40 % chez celles de 40 à 49 ans (de 14.68 à 20.50).

A l’opposé, en Suède comme en Australie et comme en Grande Bretagne, une diminution de l’incidence de cancer invasif a été observée chez les femmes de plus de 50 ans, groupe qui n’a pas été concerné par le programme de vaccination. L’incidence du cancer invasif du col de l’utérus a ainsi baissé entre 2007 et 2015 de 6% pour les femmes âgées de 50 à 59 ans (de 14.24 à 13.34), de 4 % pour celles de 60 à 69 ans (12.63 à 12.04,) de 17% pour celles de 70 à 79 ans (de 15.28 à 12.66) et de 12 % pour celles de plus de 80 ans (de 15.6 à 13.68).

 

En Norvège, depuis la vaccination, le registre du cancer montre une augmentation de l’incidence standardisée du cancer invasif du col de l’utérus de 12.2 en 2009, à 13.2 en 2012 et 14.3 en 2015.

Cette augmentation est due presque exclusivement aux jeunes femmes qui regroupent toutes celles qui ont été vaccinées ainsi qu’en témoigne la forte diminution de l’âge moyen de survenue du cancer du col passé de 48 ans en 2002 -2006 à 45 ans en 2012-2016.

Entre 2007 et 2015 l’incidence du cancer invasif du col de l’utérus a augmenté de 8% chez les femmes de 20 à 29 ans (de 7.78 à 8.47), de 65% chez celles de 30 à 39 ans (de 16.92 à 28.11) et de 50 % chez celles de 40 à 49 ans (de 19.62 à 29.56).

Durant la même période une diminution de l’incidence du cancer invasif a été observée chez les femmes plus âgées qui n’ont pas été concernées par le programme de vaccination :  -11% pour les femmes âgées de 55 à 64 ans (15.47 à 13.7), -16% pour celles de 65 à 74 ans (17.7 à 14.71) et -29% pour celles de 75 à 85 ans (18.39 à 13). Résultats semblables à ceux de l’Australie de la Grande-Bretagne et de la Suède.

 

Aux USA, d’après le Cancer Statistics Review 1975-2015 [4] l’incidence standardisée du cancer invasif du col avait diminué de 33% entre 1989 et 2007 (de 10.7 à 6.67) avant la commercialisation du Gardasil, mais ne diminue plus (+0.1) depuis la vaccination. Dans ce pays où la couverture vaccinale est moins élevée que dans les pays précédents (proche de 60%,) on observe la même discordance selon les groupes d’âge mais d’amplitude moindre : les femmes de plus de 50 ans, qui ont échappé à la vaccination bénéficient d’une diminution de 5% de leur risque (de 10.37 en 2007 à 9.87 en 2015), tandis que les femmes plus jeunes, qui regroupent les vaccinées, ont vu leur risque augmenter de 4% (5.24 en 2007 à 5.47 en 2015).

L’évolution de ces pays à forte couverture vaccinale peut être comparée à l’évolution constatée en France métropolitaine où la couverture vaccinale anti HPV est très faible (environ 15%) et qui peut être considérée pour cette raison comme un pays témoin. En France[5], l’incidence du cancer du col de l’utérus a constamment diminué passant de 15 en 1995 à 7,5 en 2007, 6,7 en 2012 et 6 en 2017. Cette diminution de l’incidence s’est accompagnée d’une diminution de la mortalité de 5 en 1980 à 1,8 en 2012 et 1,7 en 2017.

Ainsi dans tous les pays qui ont atteint un taux de couverture vaccinale anti HPV élevée, les registres officiels du cancer révèlent une augmentation de l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus, qui apparaît 3 à 5 ans après le début de la campagne de vaccination et qui affecte exclusivement les groupes d’âge qui ont été les plus vaccinés.

Dans ces mêmes pays, durant la même période les femmes plus âgées, qui n’ont pas été vaccinées, ont vu leur risque de cancer du col poursuivre sa diminution. De même, en France métropolitaine, pays à faible taux de couverture vaccinale, l’incidence du cancer du col continue de décroitre à un rythme comparable à celui de la période pré vaccinale.

Ce risque de faciliter le cancer additionné aux effets secondaires connus enlève toute légitimité à cette vaccination, Les défenseurs du vaccin plaident pour la rareté supposée des « effets indésirables », mais peuvent-ils aussi prétendre que l’objectif officiel de la vaccination, diminuer l’incidence du cancer du col a encore des chances d’être atteint ?

Catastrophe sanitaire avérée. Peut-on éviter un nouveau scandale ?

L’augmentation du risque de cancer du col constatée dans tous les pays à forte couverture vaccinale constitue d’ores et déjà une catastrophe sanitaire qui justifie de diligenter en urgence des études complémentaires par des acteurs indépendants pour expliquer ce résultat paradoxal et de suspendre immédiatement la recommandation de ce vaccin.

En l’absence de mesures de précaution fortes, cette catastrophe sanitaire risque de se transformer en scandale sanitaire. Après les scandales du Vioxx, du Médiator, des pilules de dernière génération et les pantouflages éthiquement condamnables de la directrice du CDC américain et d’un président de l’EMA, la confiance de la population dans les dirigeants des agences sanitaires et les ministres de la santé accusés d’être trop sensibles aux discours des firmes pharmaceutiques, est fortement ébranlée.

Ce ne sont pas des réponses évasives des experts officiels aux inquiétudes des famille des jeunes victimes qui pourront la rétablir [6]  [7].Ni non plus l’attitude du CDC américain qui continue de faire la promotion du vaccin pour les filles et les garçons suivant ainsi l’exemple du capitaine du Titanic négligeant les avertissements et commandant « plus vite » Cette surdité aux résultats avérés et aux appels de prudence des experts indépendants constitue un argument majeur des anti vaccins qui soulignent à juste titre les passe-droits invraisemblables qui ont entouré les essais[8] puis la mise sur le marché précipitée[9] du Gardasil sans preuve d’efficacité sur la maladie qu’il était censée traiter et qui sont à l’origine de la catastrophe actuelle.

Il est temps que les politiques ne soient plus dupes d’experts aux conflits d’intérêts prédominants. Si vous ne refusez pas l’amendement qui vise à rendre obligatoire le Gardasil, que direz-vous aux familles des filles comme Sarah Tait, mortes de cancer du col après la vaccination qui devait éviter ce calvaire, quand elles apprendront que c’est peut-être la vaccination qui a été responsable ? Cette responsabilité sera, à l’évidence, très difficile à assumer.

En attendant les résultats d’études approfondies indispensables pour préciser les raisons de cet échec avéré du Gardasil, le principe de précaution exige de ne plus recommander, ni de faciliter, et encore moins d’imposer ce vaccin et d’arrêter de financer les publicités trompeuses voire mensongères afin de permettre à chaque citoyen d’évaluer librement le rapport bénéfice/ risque de la vaccination

« Ceux qui ne savent pas ont le devoir d’apprendre »

« Ceux qui ont le privilège de la connaissance ont le devoir d’agir » Albert Einstein

 

[1] Australian Institute of Health and Welfare (AIHW) 2017 Australian Cancer Incidence and Mortality (ACIM) books : cervical cancer Canberra : AIHW. <Http ://www.aihw.gov.au/acim-books>.

[2] Web content : Cancer Research UK, https://www.cancerresearchuk.org/health-professional/cancer-statistics/statistics-by-cancer-type/cervical-cancer/incidence?, statistics Accessed 09] [2018].

[3] A Castanona et al Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20–24 years in England a cause for concern? Preventive Medicine Volume 107, February 2018, Pages 21-28

[4]https://seer.cancer.gov/archive/csr/1975_2014/results_merged/sect_05_cervix_uteri.pdf#search=cervix%20cancer%20incidence

[5] Francim, HCL, www.Santé publique France, INCa. Projections de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2017 – Tumeurs solides [Internet]. Saint-Maurice : Santé publique France [mis à jour le 02/01/2018 ; consulté le 09/05/2018 https://www.santepubliquefrance.fr

[6] A Castanona et al Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20–24 years in England a cause for concern? Preventive Medicine Volume 107, February 2018, Pages 21-28

[7] Également très lié aux laboratoires commercialisant les vaccins

[8] Examen selon une procédure fast track injustifiée par la maladie, utilisation de critères substitutifs dont la pertinence n’était pas connue, puis définition à postériori de la population choisie pour juger l’essai…

[9] En 9 mois record absolu à l’époque

Effet paradoxal du Gardasil, accélérateur de l’apparition de cancers du col utérin chez les jeunes femmes

 lire article in extenso sur le site agoravox, lien ci- dessus

 

en résumé :

Période pré-vaccinale et dépistage par frottis : diminution nette du nombre de cancers du col

Dans tous les pays qui ont pratiqué le dépistage par frottis, la période pré vaccinale de 1989 à 2007 a été marquée par une diminution très significative du taux standardisé d’incidence du cancer du col de l’utérus, avec un taux moyen de décroissance de 2.5 % entre 1989 et 2000 et un ralentissement de cette baisse à 1% (mais toujours significative) entre 2000 et 2007.

Période post-vaccinale : inversion de la tendance : depuis la vaccination, on observe, dans les pays qui ont mis en œuvre un programme de vaccination, un retournement de tendance avec augmentation significative de la fréquence des cancers invasifs dans les groupes les plus vaccinés.

 Taux de vaccination élevé corrélé statistiquement à l’augmentation rapide du nombre de femmes atteintes de cancer du col.

 

Ainsi dans tous les pays qui ont atteint un taux de couverture vaccinale anti HPV élevée, les registres officiels du cancer révèlent une augmentation de l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus, qui apparaît 3 à 5 ans après le début de la campagne de vaccination et qui affecte exclusivement les groupes d’âge qui ont été les plus vaccinés.

 

 

 

 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mais-que-sont-ils-venus-faire-dans-205708

 

LA RELAXE  du PR Joyeux a mis en rage les académies dont l’académie vétérinaire et agricole … on découvre de nouvelles compétences sur l’intérêt ou non de l’OBLIGATION VACCINALE   et non des vaccinations en général et non sur l’intérêt de tel ou tel vaccin et sous quelle forme.

Dans la société décrite par ORWELL dans laquelle nous arrivons à grand pas, le ministère de la Vérité déjà en place traite d' »antivac  » toute personne qui ose discuter des bases scientifiques et de

 

 

la littérature publiée sur le sujet quoiqu’il en ait dit. Il est interdit de mettre en cause les affirmations (non démontrées) de la ministre et affidés qui seront -le pensent-ils – bien récompensés.

 

 » Sur le site gouvernemental « Vie publique » il est rappelé que « la liberté d’opinion a été affirmée solennellement dès la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789. Elle signifie que toute personne est libre de penser comme elle l’entend, d’affirmer des opinions contraires à celle de la majorité, de les exprimerLa liberté d’expression : permet à chacun d’exprimer librement ses idées par tous les moyens qu’il juge appropriés. Elle implique donc la liberté de la presse, la liberté de la communication audiovisuelle et la liberté d’expression sur le réseau internet. Cependant, cette liberté implique également le respect d’autrui. Ainsi, les propos diffamatoires, racistes, incitant à la haine raciale ou au meurtre sont punis par la loi. »

 

Il est bien triste de voir se développer une telle rage contre un citoyen médecin qui alerte ses concitoyens de ses inquiétudes largement partagées par beaucoup d’entre eux et beaucoup à l’étranger ! Cet acharnement n’est pas susceptible de faire revenir la confiance entre les français et leurs dirigeants, et la matraque n’a jamais convaincu personne.

 

Même si le silence mortifère de la population actuellement pourrait faire croire à une indifférence contre les réformes menées à la baguette sans le temps de réfléchir des députés comme ils le déplorent eux- mêmes  ( réforme du bac, du lycée, de la licence entre autres)  il ne faut jamais se fier à l’eau qui dort… Informons, malgré le silence imposé ….

 

LA SUPPRESSION A COURT TERME DE LA SECURITE SOCIALE DE 1946  qui nous est enviée dans tous les pays et qui  devrait être remplacée RAPIDEMENT par la notion de PROTECTION SOCIALE  arrive à grands pas … Soyons vigilants et réveillons-nous ensemble sans soumission, ni défaitisme ! UNE NOUVELLE FOIS REPETONS QU IL N’Y A QUE LES BATAILLES NON MENEES QUI SONT PERDUES D’AVANCE….

 

vaccins 2018 nice 2  cliquer ici pour voir le diaporama du dr Gerard Delépine 

Plan de l’exposé

1°) Rappel des pandémies de l’histoire .

2°) DT polio

3°) les autres maladies concernées par l’obligation vaccinale

4°) les candidats à une future obligation : Grippe, Gardasil

5°) Obligations dans les autres grands pays européens

6° Alors pourquoi une obligation?

 

 

Sortons des croyances
revenons aux faits

Rien que des faits

Des faits vérifiables

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