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Covid19 et confinement aveugle,  combien de morts évitables ?

 

 

 

Le confinement tue les malades chroniques et crée de nouveaux patients : « je suis covid19 » crie un jeune en bouffées délirantes.

 

« [1] Toute la médecine s’inquiète et alerte les ministères de ne plus voir de malades dans les cabinets médicaux, les services hospitaliers et les cliniques privées, alors que ceux-ci sont en situation de fonctionnement ! Les urgences médicales marchent (enfin !) au ralenti : 2 fois moins de visites pour les suspicions d’AVC ou d’infarctus ! » Le Covid a-t-il réglé les problèmes sanitaires du pays ou bien la rigidité du confinement pousse-t-elle chacun à rester chez soi même quand il est en danger sanitaire, au risque de provoquer de futurs drames en série ? Et surtout, comment et quand sortira-t-on de cette spirale infernale ? »

 

 

Les morts aidées imposées en établissements sont connues, leur horreur peut-être pas.

Le sort scandaleux des personnes âgées des EHPAD a fini par apparaître sur les médias officiels. Combien aura-t-il fallu de décès, sans aucune tentative de traitement curatif au début de leur maladie, puis euthanasiés, sans demande de leur part par le Rivotril. Euthanasie active « conseillée » par les circulaires adressées aux médecins et directions des établissements ? Pourquoi tant de crimes qui resteront probablement impunis ont-ils déferlé sur notre pays dans une soumission générale incompréhensible ?

Rien en effet ne justifie réellement, d’avoir privé de leurs aidants les résidents des établissements pour personnes dépendantes, des instituts pour handicapés et les malades chroniques à domicile. Suppression brutale d’un jour à l’autre, sans préparation psychologique minimale, ni prise en compte des conséquences. Le lundi, les bénévoles sont là, les familles, le kinésithérapeute, l’orthophoniste prennent soin de leurs patients, devenus petit à petit des proches, des amis parfois et toujours des patients dont on doit prendre « soin ». Le mardi, tout s’arrête brutalement. Imaginons la détresse de ces vieilles personnes brutalement isolées dans une chambre devenue cellule, visitées par de rares soignants sur un bateau qui coule. Comment ont-ils pu, ces, aides-soignants ou infirmiers, derniers des mohicans, expliquer à ces personnes au crépuscule de leur vie que « c’était pour leur bien », pour qu’ils n’attrapent pas le fameux virus dont la télévision leur parle toute la journée ? Invraisemblable scénario qui suscitera probablement beaucoup de récits d’horreur, après la fin de la sidération générale, qui pour l’instant lie les langues.

En effet, comment les français peuvent-ils admettre que priver des vieillards de 98 ans ou 100 ans de la présence de sa voisine en la laissant à deux mètres, peut avoir une quelconque utilité pour eux ? Choisir entre la mort par Covid non traité (sur décision ministérielle) ou par désespoir, solitude, anorexie, bref glissement, était- ce au gouvernement de décider ?

Mort évitable par Covid19 dans bien des cas par un antibiotique dès le début des symptômes et un peu de kinésithérapie brutalement interdite ? Pourquoi les soignants, les familles, les intervenants n’ont-ils pas investi les locaux de cette prison brulement imposée par le premier ministre ? Prison sans visites, sans salle de sport etc…

Certains ont dit que les prisonniers de droit commun ou anciens terroristes libérés par la ministre pour leur éviter le Covid vont bientôt demander à retourner dans leur prison, où le confinement était plus confortable, promenades longues et sans autorisation etc.

 

Cette soumission généralisée qui a délivré un permis de tuer plusieurs milliers de personnes âgées en établissements, mais aussi beaucoup d’autres anonymes privés de leurs intervenants en ville, prouve à quel point notre société est déjà profondément formatée pour la dictature, pas si molle que cela. Peut-on encore parler de démocrature, quand les familles acceptent sans broncher de ne plus voir leur père, leur mère, y compris lorsqu’il est en train de mourir, de ne pas le revoir avant mise au cercueil, de ne pas toucher ce cercueil et de ne pas l’accompagner au cimetière ? [2]

La souffrance de soignants non préparés à la médecine inhumaine des entreprises que sont devenus nos hôpitaux publics et privés n’a pas été soulignée et pourtant certains ne s’en remettront pas et abandonneront les métiers du soin.

Nous avons été émus par cette infirmière qui parlait à un de ses patients tout juste décédé en lui contant tout l’amour que sa famille a pour lui (elle l’imagine) et qu’elle est la dernière à voir son visage avant de fermer le sac … Personne ne le reverra. Est -ce justifié ?

Cette maladie n’est pas la peste, et traiter simplement les malades au début aurait permis de calmer l’épidémie et d’éviter de nombreux séjours en réanimation. Mais il fallait sûrement que l’épidémie persiste pour continuer d’espérer vendre 7 milliards de doses de vaccins (et si possible deux fois car un rappel ne serait pas inutile) comme le disait le député Touraine, ancien rapporteur de la loi de santé de 1996 sur les grandes voix de Sud radio le 21 avril 2020. Evidemment la désinformation sur l’effet des traitements du Pr Raoult et de bien d’autres (double antibiothérapie etc.) bat son plein car pas question de priver Big pharma et affidés de tant de milliards de bénéfices et de surveillance électronique bien utile en dictature (puçage etc.).

 

D’autres témoignages commencent à apparaitre bien tard dans la presse : « Sébastien ne comprend pas, trois jours avant il avait eu un appel de l ’Ehpad, son père était tombé, mais il était en forme, seulement 73 ans, et aucune pathologie. Il y avait bien cette petite grippe qui circulait un peu entre les résidents, mais rien de grave l’avait-on rassuré, et jamais le mot « Covid » n’avait été prononcé.

Il ne reste de Bernard qu’une urne qui attend Sébastien sur une étagère des pompes funèbres de la petite ville de Delle. Le fils n’a jamais pu revoir son père, ni même récupérer ses affaires. Cette disparition sans bruit ni rites se transforme en deuil impossible. « Je me dis qu’il n’est pas mort, je ne réalise pas. C’est un choc terrible, un traumatisme. Nous, les familles, nous étions coupées du monde, on ne nous a rien dit. Il n’y a eu aucune communication, aucune humanité. Payer aussi cher pour mourir comme ça, j’ai la haine qui brûle en moi », pleure-t-il au téléphone. »[3]

 

Ce délire d’enfermement a envahi d’autres pays dans le monde. Et les réflexions intelligentes et tragiques se multiplient. [4]

Un pneumologue canadien commente :
« Ce qui me dérange, c’est qu’on puisse supprimer tous les droits fondamentaux aux personnes âgées. On ne leur demande pas de suivre des consignes et que s’ils les suivent, ils peuvent vivre comme les autres, c’est-à-dire sortir dehors marcher en respectant toutes les consignes imposées à toute la population. On leur dit non, vous êtes âgés, vous n’avez même plus le droit de sortir de votre appartement, vous êtes enfermés là, vous ne pouvez rencontrer personne, toutes les libertés fondamentales sont suspendues. Vous n’avez le droit de sortir de là que si vous êtes malade ou mort. C’est tout. C’est la seule chose qu’on leur laisse. Moi je trouve que ces personnes-là ne méritent pas ça. »

Vous trouvez que c’est exagéré ?

Je trouve que c’est exagéré. On a mis des consignes publiques, on a fermé plein de choses, on a dit il y a des règles de distanciation sociale, il n’y a plus d’attroupements, mais si elles sont respectées ces règles-là, pourquoi en plus imposer un isolement complet à des personnes âgées qui en général n’ont plus rien que ça à faire de se promener dehors. S’ils ne sont pas capables, s’ils n’en ont pas envie, c’est normal. Personne ne va les forcer. Mais si c’est la seule façon de s’évader un peu, de sortir et de se garder en santé aussi. Parce qu’à 89 ans comme mon père qui est un homme très en forme, sa forme physique va disparaître dans quelques jours.[5](..)

Je ne souhaite pas que mon père meure, mais j’aimerais ça qu’il ne soit pas enfermé comme un prisonnier parce que présentement, les criminels en prison ont plus de droits. Ils peuvent sortir tous les jours. »[6]. Au Canada comme en France !

 

Soumission invraisemblable d’un peuple tétanisé : « l’attitude de « non-pensée »

Comment ce mardi 16 mars où la France est entrée en confinement total, n’a-t-il pas vu un peuple s’élever en grandes manifestations partout en France ? Il parait que les réseaux sociaux influencent nos comportements ? Comment le croire quand l’expérience de Taiwan, de Singapour, du Japon ont montré que ce confinement généralisé inspiré de la dictature chinoise serait inutile et que suffisamment d’éléments étaient disponibles sur tous les réseaux ? La première réflexion qui nous interpelle devant un tel carnage organisé, subi et accepté est la tolérance incroyable du peuple qui nous invite à relire Freud et Jung mais surtout Hannah Arendt [7]. N’hésitez pas à vous plonger dans ses textes redevenus d’une brûlante d’actualité.

 

 

Les conséquences des décisions gouvernementales d’interdiction de travailler pour les professions du soin sont énormes

Outre les conséquences économiques générales que tout le monde commence à appréhender, nous nous contenterons ici de survoler[8] quelques conséquences médicales méconnues de ce confinement aveugle imposé aux français. Les multiples domaines sabordés sont tellement nombreux que nous ne pouvons pas tous les citer, mais ne doutons pas que les anthropologues de la santé feront un rapport exhaustif. C’est leur fonction, plus que de donner des directives médicales au Président.

Les chirurgiens-dentistes appellent au secours

Les dentistes ne peuvent plus soigner. Les patients attendent depuis six semaines. La réquisition des masques par le gouvernement empêche les dentistes de soigner leurs patients. Le gouvernement leur promet trois masques, soit un jour ou deux après le 13 mai. Rage de dents, infections évoluent et sont à risque de complications. On a tout connu des décès de septicémies post abcès dentaire, dans notre jeunesse. Veut-on revenir à l’état de la France avant les antibiotiques ?

Quelle pression des patients ?

« Au début, ils comprenaient qu’on ne pouvait rien faire s’il s’agissait seulement d’esthétique ou de prothèses cassées. Mais le côté conciliant s’est un peu envolé quand l’annonce a été faite d’un report au 11 mai. Et quand on va leur dire que ce 11 mai justement, nous voulons bien travailler, mais que nous n’avons rien pour ».[9] Et pourtant s’il est un domaine où le port de masques est essentiel toute l’année, c’est bien la dentisterie et tous les soins de stomatologie.

La santé mentale : « un coup de tonnerre dans un ciel bleu »

Impactée pour 20 ans ou plus[10] d’après les psychiatres et pédopsychiatres qui appellent au secours de ce confinement inique, depuis son début, dans un silence assourdissant, absents des grands médias. Le retentissement psychologique des mesures de confinement pourrait être très important. Une enquête réalisée entre le 23 et le 25 mars par BVA pour le compte de Santé publique France auprès de 2 000 personnes : « a révélé que 27 % des répondants se trouvent dans un état d’anxiété. Un chiffre « à comparer aux 13,5 % mesurés hors période épidémique » lors du Baromètre santé 2017.[11]

Le Dr Navarre, psychiatre au CH du Rouvray à Sotteville- les-Rouen, nous rappelle dans un article publié le 25 mars 2020 dans le journal « 20 minutes » ce que chacun sait déjà : « le confinement n’est pas anodin au niveau psychologique (…), certains vont ressentir une impression de vide », et évoque « l’angoisse du confinement ».

Autre exemple : le Dr Bocher, chef de service au CH de Nantes, affirme à FR3 Pays de la Loire le 30 mars « Coronavirus : le confinement va à l’opposé des principes de soin dans les hôpitaux psychiatriques (…) On ne connaît pas les conséquences du confinement sur des personnes sujettes aux angoisses » « Les psychotropes risquent d’entraîner des difficultés respiratoires », alerte le Dr Rachel B. « Du pain béni pour le covid-19 » ajoute l’article.[12]

« Je suis le Covid » : depuis le confinement, des psychiatres de Seine-Saint-Denis voient arriver à l’hôpital des jeunes sans antécédents atteints de « bouffées délirantes aiguës« , des profils inattendus, chez des personnes sans antécédents, jeunes, des trentenaires. Il y a ceux qui clament « avoir trouvé le traitement contre le coronavirus », ceux qui pensent que « tout est leur faute », ceux qui « partent dans des délires messianiques ». Et ceux qui affirment carrément « être le virus ». « En psychiatrie, on appelle cela un « coup de tonnerre dans un ciel bleu » : il s’agit de gens qui fonctionnaient très bien et décompensent tout d’un coup.

Ces bouffées délirantes peuvent avoir pour origine des dépressions, mais aussi la consommation ou l’arrêt brutal de drogues, précise Antoine Zuber. « Ces troubles, souvent mégalomaniaques, prennent parfois des allures de délires de persécution « qui traduisent une angoisse massive pour soi et pour son entourage »[13]

 

Les psychologues ne sont pas considérés comme des personnels de santé. Pas de masques délivrés en pharmacie

Les patients n’ont pas de séances depuis deux mois. Et ne peuvent pas reprendre leur thérapie car on ne délivre pas de masques aux professionnels, ni aux parents, tout en leur disant que c’est obligatoire. On ne peut pas en acheter non plus car les pharmaciens très surveillés et comme chacun sait, les psychologues ne sont pas des soignants. Il y a probablement un peu de préméditation dans cette crise, mais indéniablement beaucoup d’incompétence et une forme de folie. Néanmoins comme ordres et contre-ordres ont varié, les psychologues ont pu maintenir un contact virtuel par Skype, pour les malades les plus à risque, comme les autistes par exemple. Télétravail gratuit au moins les premières semaines.

 

 

 

Les malades chroniques sont abandonnés tant sur le plan médical que social et psychologique

 

 

20 millions de personnes seraient atteintes en France de pathologies chroniques, chiffre facile à vérifier car tous ces malades sont pris en charge à 100 % par la sécurité sociale. Plus de 600 000 ont bénéficient de soins réguliers et près de 320 000 suivent chaque année des chimiothérapies, 210 000 des séances de radiothérapie, et plus de 82 000 insuffisants rénaux doivent être dialysés trois fois par semaine.

Qui a pu imaginer ou plutôt ne pas imaginer les conséquences épouvantables d’une cessation brutale de ces soins, d’un jour à l’autre, sans aucune préparation, organisation. Les tableaux Excel de ces technocrates auraient dû remplir la case, prévision … Des patients fragiles, inquiets[14] désemparés, désespérés, silencieux dont on ne connaitra vraiment l’état qu’après un véritable déconfinement autorisant soignants mais aussi familles à les rencontrer. Mais si le patient est à 105 km, doit-on demander au premier ministre une autorisation spéciale le 11 mai ? Ce gouvernement aura juré de nous écrire une page très spéciale de l’Histoire que personne n’aurait pu imaginer, même pas UBU roi.

 

Les malades de rhumatologie chroniques par définition

 

Dans tous les cas, les rhumatologues sont inquiets. « Attention à la bombe à retardement, je crains le retour de bâton à la fin de l’épidémie, s’alarme un chef de service. » Il y aura tout de même un moment où les patients se rendront compte que leur problème est important. » Et le jour où les patients réévalueront à la hausse la gravité de leurs symptômes, estime le rhumatologue, « on risque alors d’avoir un peu de mal à gérer la situation ».[15]

 

Les cardiologues sont particulièrement préoccupés. Les infarctus ont disparu.

 

Le Pr A. Cohen[16] s’inquiète : « les maladies cardiaques et neurovasculaires continuent à tuer. Il y a chaque mois 12.000 accidents vasculaires cérébraux, rappelle-t-il. Or à force de répéter que l’ensemble du système de santé est tourné vers le coronavirus, les patients minimisent leurs symptomatologies » et ne consultent plus.

 

Même le journal Libération se réveille sur les victimes indirectes du confinement aveugle, irréfléchi, total avec fermeture des cabinets, des cliniques privées interdites d’opération depuis deux mois tout en ne recevant aucun malade de Covid, sur interdiction des ARS toutes puissantes et menaçantes[17].    « Infarctus, AVC, cancer… De nombreux malades chroniques ne vont plus chez le médecin ou désertent les urgences depuis le début du confinement. Le corps médical s’inquiète de voir exploser le nombre de victimes collatérales à l’épidémie de Covid-19 »[18].

Deux fois moins d’infarctus, ce n’est pas normal, titre Eric Favreau. Effectivement, à moins que nos grands statisticiens ne remplissent leurs ordinateurs de ces chiffres qui finiront par nous dire que le Covid19 protège de l’infarctus, comme le tabac d’ailleurs. On n’arrête pas le progrès et la présentation du rôle éventuel du tabac sur la protection du Covid19 dans les grands médias a donné un peu de joie aux confinés fumeurs, seul bénéfice de cette sortie, pour le moins imprudente.

 

Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ont aussi disparu !

« On ne comprend pas. On a fait un groupe de travail avec d’autres établissements et d’autres services pour tenter d’analyser ce qui se passe. Car on reçoit beaucoup moins de victimes d’AVC, au moins 50% en moins. Et en cardio, c’est pareil : deux fois moins d’infarctus. Ce n’est pas normal. C’est inquiétant. Les patients, ont-ils peur de gêner ? Pour certains, ils arrivent trop tard ou ils meurent à la maison. C’est vrai que si on attend une demi-heure une réponse du Samu, cela peut être parfois problématique. »[19]

 

« En France, en temps normal, 12 000 personnes font un AVC chaque mois et 10 000 un infarctus ». Le constat se vérifie un peu partout dans les hôpitaux. Les urgences habituelles, y compris les plus graves, connaissent une chute d’affluence.

Morts d’insuffisance cardiaque, et d’embolies pulmonaires seront classées Covid19 même sans test, ce qui est autorisé par une circulaire destinée aux médecins.

Les urgences sont vides

Les services hospitaliers privés et publiques totalement vides depuis le confinement. Réflexion confirmée par un médecin de Bichat, hôpital parisien. Les urgences hors Covid sont vides ! Il y a une baisse considérable du nombre d’AVC et d’accident ischémique transitoire à l’hôpital depuis le début de la crise du Covid-19.

Pas d’urgences, des services vides y compris dans les grands hôpitaux parisiens dont les internes témoignent de leur ennui… Pendant ce temps-là grand cirque médiatique sur les lits débordés….

Les EHPADs n’appellent plus non plus pour les AVC et les choix entre ainés Covid19 et AVC que craignaient d’avoir à faire les neurologues ne se sont pas posés. N’oublions pas le décret du 26 mars donnant injonction aux directeurs d’EHPAD de ne pas « encombrer les urgences hospitalières avec les ainés, de les laisser sous doliprane en cas de suspicion de Covid19 et surtout de préparer une seringue de Rivotril pour les sédater » en cas de détresse, en termes moins politiquement corrects de les euthanasier. Bien sûr sans traitement initial de la maladie, peut-être une bronchite banale. Alors dans ce contexte de délire et d’isolement des résidents, mais aussi des soignants, l’AVC est sûrement passé inaperçu, trop souvent. La standardiste du 15 (médecin, infirmière, stagiaire ?) a dû répondre doliprane …

On nous a tellement seriné qu’il ne fallait pas déranger, même si on toussait. Alors pour le reste, et puis 30 mn au téléphone, c’est déjà trop tard, souvent. Combien de cadavres dans les placards à déconfiner …Les vrais comptes que Jérôme Salomon ne fera sûrement pas à la TV et pas avant quelques mois. On verra.

 

Et le cancer ? craintes du covid19 et pertes de chance du cancer par retard ou inadaptation à la thérapeutique

La mortalité du Covid19 a été évaluée supérieure chez les patients atteints de cancer. « Un rapport de la mission conjointe de l’Organisation Mondiale de la Santé et de la Chine, publié le 28 février dernier, indique que le taux de mortalité des patients atteints de cancer et infectés par le virus était de 7,8 %. Ce taux était de 1,4 % dans la population ne présentant pas de comorbidité et de 3,8 % pour l’ensemble des décès liés au COVID-19 ».[20]

Ces chiffres de mortalité globale du Covid19 sont très surestimés puisqu’aujourd’hui estimée à 0,1 % des contaminés. Néanmoins, on peut présumer que le rapport entre population normale et cancéreuse reste vrai. Et l’abandon de soins, dans la vraie vie, parait d’autant plus grave.

L’institut de cancer a communiqué.

« COVID-19 et patients atteints de cancer : pendant l’épidémie, l’Institut national du cancer rappelle aux patients que le lien avec les médecins ne doit pas être interrompu »17/04/2020.

Si on maintient « le lien », c’est mieux que rien, mais quid du traitement. On découvre que des cures de chimiothérapie ont pu être espacées ou modifiées (par la bouche au lieu d’intraveineuse). Pire encore des opérations urgentes ont été annulées, remises à période ultérieure sans précision, comme si le cancer prenait des vacances pendant le confinement.

Certains ont osé demander aux patients de remplacer la chirurgie prévue d’un cancer du côlon par radiothérapie avec chimiothérapie, car les blocs opératoires privés et publics ont été interdits de travailler -hors urgence-pour soi-disant conserver une réserve de lits. Lits vides inoccupés depuis deux mois sous ordre des toutes puissantes agences régionales de santé, petites dictatures locales qui n’obéissent à personne, même pas au Président de la République[21]. Et votre cancer du colon n’est évidemment pas classé comme urgence autorisée dans la liste imposée aux cliniques par les fameuses ARS.

Le traitement du cancer n’est pas une loterie dans laquelle on tire le billet chirurgie, une autre fois chimiothérapie et la suivante radiothérapie. Quel peut être le vécu du patient en attente de                l’extirpation de son ennemi intérieur, la tumeur pulmonaire et auquel on téléphone, opération annulée. Voyez avec votre médecin pour recevoir une chimio, une radiothérapie ou attendre…

Au-delà des pertes objectives de chances de survie, l’état psychologique du patient laisse craindre des abandons de traitement, des suicides ou intention dont certains ont évoqué la possibilité de façon itérative sur les réseaux sociaux. Ils iront grandir le lot des personnes fortement impactées sur le plan psychologique par l’enfermement policier.

 

La crise du Covid19, qui rappelons -le, ne semble pas devoir tuer dans le monde plus de personnes que la grippe saisonnière habituelle met en danger de nombreux patients chroniques, dont les cancéreux au premier plan.

Et même les conditions d’hospitalisation sont perturbées. Avec le #COVID19, plusieurs maisons de parents accueillant les familles d’enfants atteints de cancers ou maladie grave sont fermées. On ne comprend pas bien la logique.

 

Les malades du cancer connus, mais aussi ceux qui ne connaissent pas leur maladie

Il est curieux de remarquer que les dépistages tellement conseillés à grand renfort de messages postaux et télévisés ont brutalement disparu des radars. A notre avis, cela évitera nombre de surdiagnostics et traitements inutiles. Enfin un effet positif du confinement. Mais comment justifier ensuite à nouveau le matraquage en faveur de cette surmédicalisation moderne. Y renoncera-t-on ?

Sans oublier les retards au diagnostic de nombreux citoyens confinés dont les troubles divers et variés passent souvent pour de la dépression, des douleurs abdominales ou gastriques pour de l’angoisse. Quant aux colères, céphalées tenaces, qui pensera aux signes prémonitoires d’une tumeur cérébrale. La banale fièvre d’un enfant sera cataloguée Covid19, même si les formes symptomatiques sont exceptionnelles. Qui osera devant cette fièvre qui dure évoquer un cancer des surrénales appelé neuroblastome, ou une tumeur osseuse de type Ewing qui ont la particularité de se révéler parfois par une fièvre au long cours. On attendra sous doliprane que le supposé Covid19 passe et les métastases pourront proliférer sans encombre. Pas de diagnostic et si l’enfant meurt, ce sera bien la preuve que le Covid est dangereux au journal de 20 H.

Perte de bon sens et disparition apparente de toutes les pathologies habituelles
Ce coronavirus mis en exergue pour des raisons de gros sous, vente prévue de 7 milliards de vaccins, et de mise sous tutelle de la population, a comme signe clinique majeur la perte de tout bon sens et la mise au placard du serment d’Hippocrate.

Surtout ne pas nuire.

Mais toute la profession dans sa soumission aveugle nuit aux patients qu’elle chérit d’habitude. Sidération des peuples, sidération des médecins, il faut en sortir et vite. Chaque journée d’obéissance à ce confinement délétère pour tous est responsable de nouveaux drames et de nombreux décès. Mr Pascal Praud chaque soir, sur CNews justifie ce cirque par le célèbre « sauvez des vies », mais le compteur n’est pas au point. Les hôpitaux de Paris c’est 74% d’appendicites en moins sur la période donc ça veut dire concrètement c’est qu’on va avoir des complications de types péritonites à la pelle » [22]

 

Problèmes médicaux mais aussi de survie au quotidien

De la maman hospitalisée qui n’a plus droit aux visites de ses enfants. Les reverrai-je avant de mourir, à celle plus pragmatique qui attend un courrier recommandé qui ne peut plus lui être délivré distance de sécurité -délire oblige.
« Maintenant comme en temps normal : on n’a plus d’interlocuteurs de proximité. La cancéreuse, c’est comme la mamie de 85 balais qui ne peut plus conduire : elles se démerdent. »[23]

Les complications gynécologiques

Existent aussi tant l’enfermement est connu pour perturber les cycles des femmes, trouble bien décrit dans les prisons de femmes. Le confinement est un emprisonnement avec ses conséquences classiques [24] retard ou absence de règles, syndrome prémenstruel plus fort qu’à l’habitude et troubles anxieux, agressifs qui peuvent accompagner ces perturbations particulièrement difficiles à vivre dans un espace clos…

Confinement : les effets sur les enfants

Les pédiatres alertent sur la baisse notable et dangereuse de consultations durant la pandémie de coronavirus. À Gradignan, Catherine Salinier signale que, les urgences pédiatriques se multiplient avec des enfants présentant des pathologies avancées. [25] Paradoxalement, c’est peut-être le moment où parents et enfants auraient eu le plus besoin de consultation pour dédiaboliser cette pandémie, tranquilliser enfants et familles que les échanges se sont raréfiés.

Les familles, comme les enfants, ne sont pas tous égaux en cas de confinement ! Jardin ou pas, appartement avec ou sans balcon, petite ou grand : mais même dans les conditions apparemment « idéales » l’angoisse de la pandémie écoutée plusieurs fois par jour à la télévision trop souvent allumée va peser sur tous et particulièrement les petits.

Si les nourrissons sont les moins affectés par la situation, les tout-petits et les plus grands vont souffrir de cet horizon brusquement fermé, aux amis, aux grands-parents, aux instituteurs et au grand air des parcs ou forêts.

« De plus, le temps, pour les enfants, ne passe pas de la même façon. Une période de 4 semaines peut leur sembler une éternité », rappelle la psychologue-clinicienne Cécile Rubenthaler.

Déjà 2 mois et certains parents voudraient poursuivre cette prison terrible pour leurs petits, manipulés par la propagande honteuse, répétitive des messages télévisés. Non, ce confinement n’a pas été nécessaire, il n’a pas sauvé de vies, bien au contraire comme le démontrent les mortalités comparées des pays ayant confiné à la française (Italie, Espagne, Belgique), et de ceux ayant, comme toujours dans l’Histoire, isolé et traité les malades (Allemagne, Pays-Bas, Corée du Sud etc.).

L’angoisse qui monte à l’idée d’ouvrir les écoles est liée à l’émotion entretenue quotidiennement sur le comptage des décès (tous mélangés de fait, tous notés covid19, la grippe a disparu !) La panique entretenue par les médias et big pharma et affidés dont certains au gouvernement ont induit les parents en erreur. Les enfants ne sont pas le vecteur de la grippe, contrairement aux annonces en fanfare du conseil scientifique en mars, l’analogie ayant été faite avec la grippe saisonnière. Les enfants contaminés (rares) l’ont toujours été par un adulte et ils ne transmettent pas eux-mêmes le virus ni aux autres enfants, ni aux adultes. Les mises en scène théâtrale imposées pour la réouverture des écoles qui la rendent de fait impossible, sont iniques car complètement inutiles[26]. L’association de pédiatres[27] a clairement expliqué qu’aucun geste barrière n’était nécessaire au moins jusqu’à la phase du lycée. Les enfants doivent rejouer ensemble, se toucher, s’embrasser. Seuls les adultes doivent porter un masque, pour éviter les contaminations inter-adultes. Les circulaires sur ces mesures inapplicables viennent bloquer la décision présidentielle d’ouverture des écoles et témoignent d’une guerre au plus haut niveau dont les enfants servent de punching-ball. Un désastre.

« Très tôt, les enfants prennent conscience des changements qui s’opèrent dans leur quotidien. Le confinement peut provoquer chez eux de l’angoisse, de la colère voire des phobies ou des traumatismes s’il n’est pas bien géré par les parents », explique E. Spertino, thérapeute et professeure des écoles.[28] « Premières conséquences du confinement : l’absence de socialisation avec les autres enfants. Ce qui, s’ils fréquentent une crèche ou l’école maternelle, est un changement de vie énorme. Ne plus aller en classe, ne plus jouer dans la cour, ne plus retrouver les copains… tous les aspects de la socialisation du jeune enfant disparaissent du jour au lendemain. Si cela est possible, proposez à votre enfant de retrouver ses meilleurs amis via Face Time, par exemple, pour garder un minimum de contact. » 

La crise de nerfs Kawasaki

La récente crise d’angoisse entrainée par la médiatisation large de l’alerte sur le Kawasaki témoigne aussi d’une volonté d’entretenir la panique qui nous maintient enfermés et soumis aux privations de liberté imposés par les nouvelles lois votées dans le silence.

A ce jour, 1er mai, il n’y a absolument aucune certitude d’un lien quelconque entre le Covid19 et ces enfants atteints de cette maladie bénigne quasiment toujours décrite en 1967 que tous les pédiatres ont vu de multiples cas, par petites épidémies printanières. Le CHU de Montpellier proteste ce jour d’une annonce faite par les Parisiens de cas à Montpellier ! Faux dit-il profitant pour rappeler qu’à ce jour il s’agit plutôt d’une enquête que d’une alerte. Rétropédalage qui n’enlèvera pas la peur répandue dans les familles avec plusieurs mensonges comme « maladie grave, lien avéré etc.)

Nous sommes habitués aux multiples mensonges de cette crise, mais quand il s’agit d’enfants les français avalent tout.

Voici donc les dernières nouvelles du jour par le chef de service u service de pédiatrie générale et maladies infectieuses pédiatriques au CHU, Eric Jeziorski. :[29] Quésaco Kawasaki ? FBH : Que doivent en penser les parents de jeunes enfants ?

« Je vais les rassurer parce que le Kawasaki existe déjà. C’est ce qu’on appelle une maladie post-infectieuse parce qu’elle est déclenchée par une stimulation infectieuse quelques jours avant. Que des Kawasaki surviennent après une infection au coronavirus, ça n’a rien d’inquiétant.

« C’est un phénomène rare, autour de 10 pour 100.000 habitants, environ un par mois au CHU de Montpellier. Ce sont des pathologies qu’on sait très bien traiter. Et même s’ils étaient liés au coronavirus, la prise en charge ne serait probablement pas différente. On est plus dans un élément de découverte : après une épidémie, observer les épisodes post-infectieux pour savoir s’il y en a plus ou s’il y en a moins.

« Même les chiffres parisiens ne sont pas inquiétants. On parle d’une vingtaine de cas pour toute la région parisienne. Eu égard aux chiffres de la population et au fait que ces 20 cas regroupent plusieurs pathologies différentes, je ne pense que ce serait une alerte majeure. »

Mais, habilement cette « alerte » connue depuis 3 semaines arrive au meilleur moment pour relancer la panique sur l’ouverture des écoles via les médias aux ordres. Admettons même, ce qui n’est pas le cas, que ces cas d’infection virale bien connue d’évolution toujours favorable soient en rapport avec ce fameux virus. Ce serait une preuve de plus que ce confinement aveugle ne sert à rien et qu’il est urgent de sortir les enfants de cet enfermement tassé pour certains entre adultes seuls à même de les contaminer et de les laisser retourner jouer à l’air dans la cour avec leurs camarades retrouvés.

Cette campagne contre la rentrée scolaire induite par les politiques en opposition au chef de l’état, et renchérie par les opposants de trop de partis, trop heureux de marquer des points politiques, est honteuse. Elle met en péril l’état psychologique, psychique, social et même scolaire des enfants et adolescents -ce que ne défendent pas les professeurs ayant intériorisé avec les parents la panique instillée de main de maitre par big pharma et ses serviteurs.

Espérons que la fin prévisible de l’épidémie et l’expérience de l’étranger ramènent nos dirigeants à la raison avant le 11 mai. Le ridicule ne tue pas, mais cela dépend à quelle dose.

Les personnes handicapées

Leur sort terrible dans cette pandémie mériterait à lui seul un article. [30] Le chroniqueur de France Inter nous alerte sur la situation des personnes handicapées mentales qui vivent le confinement dans un foyer spécialisé ou en famille. « Ces personnes en situation de handicap qui vivent souvent dans des établissements d’accueil, connaissent une situation extrêmement difficile : Le confinement bouleverse leur compréhension du temps qui est habituellement toujours bien établi et structuré « Il faudrait qu’il y ait une continuité des soins éducatifs, santé, des possibilités d’échanges avec les familles à distance ; dans les moyens de rassurer les assistants. Le droit des personnes en situation de handicap doit être préservé, notamment dans le soutien des structures d’accueil[31] ».

Non seulement ces droits n’ont pas été respectés, mais des nouvelles terribles ont circulé, comme des malades chroniques assistés de bouteilles d’oxygène qui leur ont été retirées pour les porter en service Covid19. La privation de leurs soins réguliers de kinésithérapie, psychomotricité, orthophonie selon leurs besoins a été brutale et très douloureuse. Un développement sera nécessaire.

 

 

En conclusion

Ce confinement aveugle, décidé à la va-vite sans préparation, a entrainé bien des drames et des morts. Était-ce bien nécessaire ? Rappelons que la grippe saisonnière est responsable de 290 000 à 650 000 décès tous les ans dans le monde, le tabac environ 7millions/an, les cancers, 9millions/an.

 

 

 

 

[1] https://www.jim.fr/medecin/jimplus/tribune/e-docs/psychisme_et_covid_l_effet_domino_182719/document_edito.phtml

 

[2] Travail coordonné par Pr Morel (président conseil scientifique SFAP), Pr Guirimand, Dr Michenot, Dr Sahut-d’Izarn Fiche_conseil_Prise_en_charge_palliative_dyspnee_COVID.PDF

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion-223015

[3] https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/04/23/ehpad-les-morts-les-familles-et-le-mur-du-silence_

[4] https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1692321/coronavirus-aines-residences-privees-isolement

[5] Ibid. 4

[6] Voir aussi https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1691048/personnes-agees-coronavirus-confinement-residence

[7] « L’atomisation sociale par un individualisme extrême a précédé les mouvements de masse. Ces derniers ont attiré des individus radicalement inorganisés (déstructurés) et révoltés contre les attaches et les obligations sociales[H. Arendt, op. Cit., p. 55. « La principale caractéristique de….

Les masses surprirent donc par leur nature, leurs caractéristiques et leurs origines. Le nationalisme tribal et le nihilisme révolté qui caractérisait idéologiquement la « populace » ne s’y sont pas retrouvés, mais ont été l’effet de ce qu’Hannah Arendt nomme l’attitude de « non-pensée », ou l’habitude de ne « jamais se décider », laquelle pousse à accepter n’importe quelle directive et menace le rapport à soi-même. https://www.cairn.info/revue-libres-cahiers-pour-la-psychanalyse-2011-2-page

-91. htmhttps://www.cairn.info/revue-libres-cahiers-pour-la-psychanalyse-2011-2-page-91.htm

[8] Tant elles sont nombreuses et variées

[9] https://www.letelegramme.fr/finistere/quimper/nous-les-dentistes-sommes-les-grands-oublies-24-04-2020-12543311.php?utm_source=newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=newsletter-coronavirus-20200424

[10] https://www.jim.fr/medecin/jimplus/tribune/e-docs/psychisme_et_covid_l_effet_domino_182719/document_edito.phtml

[11] Santé publique France dans son point épidémiologique hebdomadaire du 7 avril dernier.

[12] https://www.ccdh.fr/Les-consequences-psychologiques-du-confinement_a525.html  les conséquences psychiatriques nombreuses et inattendues

[13] https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/je-suis-le-covid-des-psychiatres-face-aux-pathologies-du-confinement-e644c29e836096ffe0f2eb99d84440c6

[14] Libé Eric Favreau 4 avril 202O

[15] https://www.egora.fr/actus-pro/conditions-d-exercice/58975-attention-a-la-bombe-a-retardement-post-epidemie-les-medecins

[16] Président de la Société française de cardiologie et collègue de Francis Berenbaum à l’hôpital Saint-Antoine (AP-HP) où il dirige le service de cardiologie, est encore plus alarmiste.

[17] Sauf dans certaines régions où des accords ont tout de même eu lieu comme en Ile de France

[18] https://www.liberation.fr/france/2020/04/05/deux-fois-moins-d-infarctus-ce-n-est-pas-normal_1784267?utm_medium=Social&utm_source=Twitter#Echobox=1586112019

[19] Sophie Crozier responsable de l’unité de prise en charge des AVC à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris

[20] Selon site de l’INCa

[21] Celui -là a autorisé la visite des ainés en EHPAD lors de son discours devant 36 millions de téléspectateurs. Les résidents emprisonnés sans visite depuis deux mois n’ont pas encore eu tous ce bonheur. Les directeurs attendent l’autorisation de l’ARS. On croit rêver.

[22] Frank Prouhet, tweet 26 avril   2020 (Lanticapitalist 1).

[23]Dr Xanax La Guerrière Trompe-la-mort @kinkybambou

[24] https://www.lamaisondesmaternelles.fr/article/comment-le-confinement-impacte-le-cycle-menstruel

[25] https://www.sudouest.fr/2020/04/07/bebes-au-coeur-de-la-pandemie-de-coronavirus-il-faut-continuer-de-consulter-lancent-les-pediatres-7393989-2780.php

 

[26] http://www.economiematin.fr/news-ouverture-ecole-covid-19-danger-france-delepine

[27] https://www.sudouest.fr/2020/04/27/coronavirus-les-pediatres-favorables-au-retour-des-enfants-a-l-ecole-le-11-mai-7442804-10861.amp.html

[28] https://www.parents.fr/etre-parent/famille/psycho-famille/confinement-coronavirus-quels-effets-sur-les-enfants-432788

[29] https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-contrairement-aux-annonces-faites-a-paris-pas-de-cas-de-kawasaki-au-chu-de-montpellier-1588336676

[30] L’appel d’Albert Algoud sur la situation des personnes handicapées

 

[31] https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-01-avril-2020

 

 

 

 

  voir aussi la vidéo du DR G Delépine sur le site de Jérémy Mercier   sur le déconfinement et les conséquences du confinement du7 mai 2020   https://youtu.be/orjBSTWMTKE

    2019 Senlis gardasil def du 9 11    

CLIQUEZ SUR LE LIEN CI DESSUS POUR DEROULER LE DIAPORAMA

mise à jour à l’occasion d’un agréable débat à  Senlis de la bibliographie actualisée des effets du Gardasil sur les taux de cancer  du col  de l’utérus. Malheureusement l’effet paradoxal se confirme !

 

 

 

« https://www.youtube.com/watch?v=N7jKp26YGDI

« Le Gardasil censé prévenir l’apparition du cancer du col de l’utérus DOUBLE en fait le risque de déclarer ce cancer chez les jeunes femmes vaccinées.

Les autorités sanitaires françaises veulent rendre ce vaccin obligatoire en dépit des données scientifiques alarmantes que l’on découvre en analysant les registres du cancer des grands pays où la couverture vaccinale est très élevée (Suède, Norvège, Royaume-Uni, Australie).

Découvrez pourquoi les vaccins Gardasil® et Cervarix® sont un danger pour la santé et pourquoi vous devriez refuser ce vaccin anti-HPV et demander au gouvernement français de ne pas le rendre obligatoire en lisant le livre de Nicole et Gérard Delépine :  » Hystérie vaccinale: Vaccin Gardasil et cancer: un paradoxe  » par Jérémie Mercier
https://amzn.to/32Ypgft

 

 

cliquez  sur le lien suivant :

7 9 2019 K foie Alis

diaporama présenté par le DR G Delépine  à l ‘invitation de l’association ALIS le 7 SEPT 2019  à Grenoble

 

 

 

La publicité actuelle pour ce vaccin contre l’Hépatite B  et l’obligation vaccinale récemment votée, en particulier chez les nourrissons  s’appuient sur cet effet prétendument anti cancéreux qui constitue une fake news en Occident

Les bons résultats obtenus chez les enfants asiatiques ont servi d’argument pour une campagne intense de promotion mondiale  en passant sous silence les résultats cancérologiques incertains chez les filles et mauvais sur l’ensembles des populations,  et les différences épidémiologiques majeures entre l’Asie et l’Occident.

 

Contrairement aux espoirs fondés sur une vaccination contre l’hépatite B qui aurait diminué la fréquence du cancer du foie

la vaccination a été suivie d’un échec carcinologique cuisant en Occident

 

  • On doit juger une action de santé publique, non sur ses intentions, mais sur ses résultats avérés
  • Dans les pays occidentaux, le nombre et l’incidence des cancers du foie ont en moyenne été multipliés par trois depuis la vaccination malgré la diminution très importantes des hépatites
  • Ce paradoxe du succès contre l’infection et d’un accroissement massif des cancers aurait du être convenablement exploré afin d’en comprendre les causes
  •  N’était-il pas indispensable de comprendre les raisons de cette catastrophe cancérologique avant de rendre cette vaccination obligatoire
  • en France  pour les nouveau-nés nés après le premier janvier 2018 ?

diaporama K foie Bobigny 2019 – 3

diaporama  cliquez sur le lien pour ouvrir

 

 

 

 

 

Gérard Delépine, chirurgien cancérologue et statisticien

gerard.delepine@bbox.fr

Nicole Delépine, pédiatre, cancérologue

Publié en décembre 2018 SUR AGORAVOX

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/effet-paradoxal-du-vaccin-anti-211018

 

On doit juger une action, non sur ses intentions, mais sur ses résultats avérés. Le vaccin contre le virus de l’hépatite B serait-il de fait un accélérateur de la cancérogenèse ? L’objectif de la vaccination -diminuer le nombre de cancers hépatiques- n’est pas atteint, bien au contraire. Le nombre de cancers du foie augmente dans les pays largement vaccinés avec un recul de 25 ans. N’est -ce pas venu le temps de stopper cette vaccination, au lieu de la rendre obligatoire en France depuis janvier 2018 pour les nouveau-nés ?

 

Parmi les cancers liés à la présence de virus, le cancer primitif du foie[1] occupe une place cruciale, car il fut le premier, objet d’une tentative de prévention par un vaccin. La publicité actuelle poussant les jeunes femmes et maintenant les hommes à se faire vacciner par le Gardasil, espérant prévenir les cancers du col de l’utérus et du canal anal, a conduit à l’étude des registres des cancers des pays qui en disposent et à cette occasion, à l’évaluation du nombre de cancers hépatiques et donc à celui de l’impact de la vaccination anti-hépatite B.

 

 

Manipulation de l’Humain par des virus : une démarche à hauts risques

 

Il s’agit d’une démarche téméraire, quand on sait que certains cancers sont liés de très près à la présence d’un virus. Nous ne citerons ici que l’exemple du lymphome de Burkitt et de ses liens étroits et avérés avec le virus [2] d’Epstein-Barr. Il existe de nombreux exemples chez l’animal.

Effet paradoxal de la vaccination par Gardasil (augmentation des cancers du col) et par vaccin anti-hépatite B (augmentation des cancers du foie).

 

Probablement pas un hasard.

 

La découverte de l’effet paradoxal du Gardasil, qui in fine augmente le risque de cancer du col de l’utérus, au lieu de le diminuer, nous a conduit à regarder de plus près la situation pour le vaccin anti-hépatite B et le cancer du foie. Cette problématique nous a paru d’autant plus importante que le vaccin anti-hépatite B a été inclus dans les onze vaccins rendus obligatoires pour tous les enfants nés après le 1er Janvier 2018. Nous avons recherché les évaluations de ce bénéfice-risque par des autorités avant le vote de l’obligation vaccinale mais nous ne l’avons pas trouvée.

 

De fait, l’Organisation Mondiale de la Santé, l’Institut National du Cancer[3], le ministère de la santé [4], les médias [5] [6] et la Ligue contre le cancer répètent en chœur :

« la vaccination est le moyen de protection le plus efficace contre l’hépatite B. Son efficacité à réduire le nombre de cas et de complications, en particulier les cancers du foie a été démontrée, c’est pourquoi elle est considérée comme la première vaccination efficace contre un cancer » … « Pour prévenir le cancer du foie, vaccinez-vous ».

 

Où trouve-t-on cette démonstration scientifique de la prévention du cancer par la vaccination invoquée par les pouvoirs publics ?

 

Le doute fécond, celui qui ne se satisfait pas des dogmes à la mode, nous a poussé à vérifier si ces affirmations s’appuyaient sur des faits avérés en comparant, d’après les registres des cancers, les évolutions des incidences[7] des cancers du foie, avant et depuis la vaccination, dans les principaux pays qui ont massivement vacciné leurs populations.

 

Et ces évolutions sont très différentes selon les régions du monde et l’âge des vaccinés. « Vérité en deçà des Pyrénées, erreur au-delà » disait Blaise Pascal.

 

 

Histoire naturelle du cancer du foie et cirrhose

 

Rappelons que le cancer primitif du foie se développe presque toujours à partir d’une maladie chronique du foie, au stade de cirrhose (environ 90 % des cas), que cette cirrhose soit secondaire à l’alcool[8], une maladie virale ou une surcharge métabolique[9]. Il s’agit le plus souvent d’un « carcinome » c’est -à dire d’un processus cancéreux développé à partir des tissus glandulaires.[10] [11]

Le cancer primitif du foie est en augmentation depuis plusieurs années, de l’ordre de 8000 cas par an en France, plus fréquent en Afrique (zones tropicales) et Asie du Sud-Est. Il survient vers 60 ans en Europe et en Amérique du Nord et vers 35 ans en Afrique et en Asie et plus souvent chez l’Homme. Cliniquement, il sera évoqué devant des douleurs en regard du foie, fièvre, altération de l’état général (amaigrissement, perte de l’appétit, fatigue), jaunisse, parfois une ascite, (gonflement très important du ventre causé par la présence d’eau). L’examen clinique retrouvera un foie de volume augmenté, dur, de surface irrégulière, sensible ou douloureux. On pourra diagnostiquer une anémie et une augmentation du nombre de globules blancs dans le sang, et une modification du taux sanguin des enzymes fabriqués par le foie (augmentation des gamma-GT, des phosphatases alcalines). Le dosage de l’alpha-foetoprotéine (AFP) important pour le diagnostic de cancer primitif du foie. Cette protéine présente dès la 8ième semaine de la vie embryonnaire, diminue chez l’adulte. Dans le cancer primitif du foie, l’AFP est élevée 9 fois sur 10, mais augmentation n’est pas spécifique car présente dans d’autres maladies (hépatites virales,cancers digestifs,cancer du testicule et chez la femme enceinte). Scanner et IRM et échographie du foie montreront une ou plusieurs masses évocatrices. C’est la ponction biopsie qui permettra d’affirmer le diagnostic sur l’examen du foie au microscope.

 

 CAUSES DES CARCINOMES HEPATIQUES

 

En France, pays où la prévalence des hépatites virales est faible, l’alcoolisme est la principale cause du cancer du foie, devant l’infection par les virus des hépatites B (VHB) et C [12](VHC).

 

Dans les pays où la prévalence des hépatites virales est élevée (Afrique, Asie) la majeure partie des hépatocarcinomes est due à l’hépatite B (60 à 90% des cas)[13], à l’intoxication par l’aflatoxine[14]( toxines produites par des champignons), ou à l’association des deux[15].

 

La prévalence (nombre de cas total pour 100 000 personne) de l’antigène spécifique de l’hépatite B (appelé HBs Ag) permet de distinguer des zones de forte endémie (prévalence > 8/100000), des zones d’endémie intermédiaire (prévalences de 2 à 7/100000), et des zones de faible endémie (prévalence < 2/100000).

 

En cas d’infection chronique par le virus de l’hépatite B, la présence de l’antigène spécifique appelé VHB (marqueur de la réplication du virus), sa quantité dans le sérum (charge virale) et les caractéristiques génétiques du virus, ou une infection concomitante par le VIH, virus du SIDA, constituent également des facteurs majorant le risque de cancer de type carcinome hépatocellulaire[16] [17].

 

 

Le miracle de Taïwan et les folles illusions 

 

L’espoir que le vaccin anti-hépatite B puisse effectivement prévenir le cancer est basé sur l’expérience de pays asiatiques, et en particulier de Taiwan. Dans cette île, la vaccination systématique des nourrissons, débutée en 1984, a entraîné une baisse spectaculaire de l’incidence du cancer du foie chez l’enfant, atteignant près de 50% chez l’enfant de 6 à 14 ans et même 75% chez ceux âgés de 6 à 9 ans, avec baisse concomitante de la mortalité[18] [19].

 

Mais parallèlement, dans cette même population, l’incidence du cancer du foie chez les sujets de plus de 14 ans, a doublé entre 1981 et 1992 et, sur l’ensemble de la population, la mortalité par cancer du foie a augmenté passant de 30/100000 en 1986 à 40/100000 en 1997 et 47/100000 en 2012.

 

En Chine, en Thaïlande et à Singapour, les campagnes de vaccination ont été suivies d’évolutions similaires chez les enfants.

 

 

 PROMOTION MONDIALE SUR INTERPRETATION ERRONEE POUR L’ADULTE A PARTIR DES RESULTATS DES NOURISSONS

 

La diminution des cancers primitifs du foie observée chez les enfants de Taiwan et de Thaïlande[20] a servi d’argument pour une campagne de promotion mondiale intense de vaccination, négligeant ses résultats inquiétants chez les adultes, et les différences majeures entre les situations épidémiques des populations asiatiques et celles des pays occidentaux.

 

En Asie, la prévalence de l’infection virale était très élevée et son mode de transmission principalement vertical et précoce (de la mère à l’enfant lors de l’accouchement), alors qu’en Occident, l’incidence était faible et la transmission, horizontale et tardive (à partir de l’adolescence par voie sexuelle ou sanguine), le risque de cancer hépatique se concentrant sur les adultes[21].

 

DIFFERENCES IMPORTANTES ENTRE POPULATIONS

 

Sans [22]compter les différences d’habitudes alimentaires, l’exposition aux toxiques (aflatoxines) et les prédispositions génétiques pouvant favoriser certaines maladies.

 

Ce qui a été un succès pour les enfants de Taiwan a pu malheureusement aboutir à un échec cuisant pour les adultes des pays industrialisés peuplés d’occidentaux.

 

RESULTATS A LONG TERME (25 ans) DES LARGES CAMPAGNES DE VACCINATION : discordance entre infection et cancer.

 

Près de 25 ans sont passés depuis le début des campagnes de vaccination, et un premier bilan objectif peut être tiré des points de vue infectieux et cancérologique.

 

Comme pour le vaccin anti HPV (gardasil), la discordance entre efficacité contre l’infection et nocivité pour le cancer est frappante. Ces constatations devraient susciter beaucoup de réflexion et de travaux de chercheurs à l’échelle mondiale.

 

Contre l’infection, les campagnes de vaccination contre l’hépatite B ont été très efficaces, entraînant une baisse spectaculaire de l’incidence des hépatites aigues : 90% aux Etats-Unis (passant de 10.8 en 1990 à 0.9 en 2014)[23], 62% en Italie (de 5,4 en 1990 à 2 en 2000), plus de 80% en Allemagne[24].

 

Au Canada, où la stratégie vaccinale a été similaire à celle mise en place aux Etats-Unis, le taux d’incidence de l’hépatite B aiguë en 1998-99 a été estimé à 2,3 pour 100 000, selon les données du Registre national des maladies à déclaration obligatoire.

 

En France, chez les femmes enceintes, la prévalence du portage de l’antigène de l’hépatite B (AgHBs) a été estimée à 0,41 %. Chez les donneurs de sang, la prévalence de l’AgHBs est passée de 5,3 pour 100 000 en 1991 à 1,8 pour 100 000 en 2003.

 

 

 INFECTION ET CANCER, DES DESTINS PARFOIS OPPOSES

 

Les succès considérables du vaccin contre l’infection ont suscité l’espoir d’une réduction comparable de l’incidence des cancers du foie. Mais contrairement aux espoirs et aux affirmations de l’INCa et du ministère, la vaccination dans les pays occidentaux n’a pas entraîné une diminution de l’incidence du cancer du foie, mais au contraire une augmentation considérable de celle-ci.

 

Ainsi, en Grande-Bretagne entre 1993 et 2015, l’incidence du carcinome hépatique a été multiplié par 2.5 [25]

 

En Australie, l’incidence et le taux de mortalité standardisés par cancer du foie ont triplé en trente ans (de 2 /100000 en 1980 à 6 en 2013[26].

 

Aux USA, le vaste plan d’éradication de l’hépatite virale, débuté en 1991, a abouti au triplement de l’incidence des cancers du foie celle-ci atteignant 14/100000 en 2015.[27]

Parallèlement, le taux de mortalité aux États-Unis a augmenté de 40% entre 1990 et 2004 et continue d’augmenter.

 

Au Canada, entre1992 et 2012, l’incidence des cancers du foie a plus que triplé, passant de 2.0 en 1970 à 6.2 en 2007 et 9.9 en 2017 chez les hommes. Les taux de mortalité par cancer du foie ont également augmenté davantage chez les hommes (2.8% par an) que chez les femmes (1.7% par an)[28].

 

En France, la vaccination anti-hépatite B a été suivie d’une augmentation considérable de l’incidence du cancer du foie (3,2 % par an), aboutissant à doubler son incidence en 20 ans (de 6.8 pour 100000 en 1995 à 13,4 en 2017[29]). Pourtant, pendant cette période, la consommation d’alcool, principale cause de ce cancer, a régressé considérablement.

 

ESTIMATION GLOBALE MONDIALE

Du point de vue cancérologique, la généralisation de la vaccination contre l’hépatite B a été paradoxalement suivie d’une augmentation sans précédent de l’incidence du cancer du foie.

Au niveau mondial, depuis la vaccination, l’incidence et la mortalité par cancer du foie ont, en moyenne, triplé dans les régions dans lesquelles elles étaient faibles, telles que les Amériques et l’Europe.

Et cette augmentation considérable, parfois même comparée à un tsunami[30], ne peut guère être attribué au tabac ou à l’alcoolisme, car ces deux intoxications ont fortement diminué durant cette période. Certes la prévalence de l’hépatite C, de l’obésité et de la stéatose non alcoolique ont augmenté, mais dans des proportions incapables d’entraîner une augmentation d’une telle rapidité et d’une telle ampleur.

 

On peut s’étonner que cet échec cuisant n’ait pas suscité d’études en vue de l’expliquer et regretter que ces données scientifiques indiscutables et publiques, n’aient pas été prises en compte par le ministère de la santé et les parlementaires, lorsqu’ils ont voté la loi d’obligation vaccinale en décembre 2017, incluant ce vaccin dangereux.

 

Comme le disait Montaigne : « Quelle vérité que ces montagnes bornent, qui est mensonge au monde qui se tient au-delà ».

 

L’obligation d’un vaccin censé prévenir un cancer sans aucune preuve de sa capacité à atteindre son but constitue une expérimentation médicale sur la population susceptible de menacer sa vie, car les chances de guérison après ce cancer restent faibles, malgré les quelques progrès des deux dernières décennies.

 

Et cette expérimentation s’est d’ores et déjà révélée dangereuse. En attendant les résultats d’études indépendantes sur les raisons de cet échec cancérologique cuisant de la vaccination contre l’hépatite B, le principe de précaution exigerait de ne plus imposer ce vaccin à l’ensemble de la population et même de le déconseiller fortement.

 

Le silence de nos autorités sanitaires à ce propos est d’autant plus sidérant que ce vaccin a été intégré dans le bouquet des onze vaccins obligatoires imposés aux enfants nés après le 1 er janvier 2018 et reste obligatoire pour tous les professionnels de santé.

 

A nous tous d’informer nos élus de cette catastrophe sanitaire avérée, de leur demander d’œuvrer pour que des études sérieuses indépendantes soient enfin menées sur le sujet et , en attendant d’exiger le retrait de l’obligation[31].


[1] Par opposition aux métastases de cancers venus d’autres organes. La forme anatomopathologique la plus fréquent est le carcinome hépatique.

[2] lymphome de Burkitt : lymphome non hodgkinien (LNH) à cellules B matures. Le virus d’Epstein-Barr (VEB) est un facteur de risque connu, et la plupart des personnes atteintes de Burkitt (en majorité des enfants sont infectées par ce virus.

http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/cancer-type/non-hodgkin-lymphoma/non-hodgkin-lymphoma/more-types-of-nhl/burkitt-lymphoma/?region=pe#ixzz5aV8Z5Y7O

[3] INCA La vaccination contre l’hépatite B pour se protéger du cancer du foie ; dernière mise à jour du 14 9 2015

[4] INPS questions-réponses sur la vaccination contre l’hépatite B. État des connaissances : mai 2014

[5] Le figaro santé. Peut-on se faire vacciner contre le cancer ? 29 8 2010

[6] Futura science. Existe-t-il des vaccins contre certains cancers ?

[7] Incidence brute : Nombre de nouveaux cas annuels pour 100000 personnes.

Incidence standardisée monde : incidence brute d’un pays, corrigée des variations démographiques et rapportant l’incidence brute à une population standardisée monde.

[8] Consommation excessive sur le long terme d’alcool induit inflammation du foie et lésions évoluant en cirrhose. Un patient atteint de cirrhose a un risque évalué entre 1 et 5 % de développer un cancer du foie chaque année.

[9] stéatohépatite non alcoolique ou NASH : Non Alcoolic Steato Hepatitis. La stéato-hépatite métabolique, chez environ 1/3 des patients, évolue à travers différents degrés de fibrose vers une cirrhose et favorise l’apparition d’un cancer. Une des causes de la stéatohépatite est une maladie du métabolisme liée à une résistance à l’insuline. NASH retrouvée le plus souvent chez patients en surpoids ou obèses, diabétiques et patients avec triglycérides élevés. La stéatose hépatique peut être comparée au « foie gras », accumulation de graisses dans le foie.

[10] Les cancers primitifs du foie : 85% à 90 % des carcinomes hépatocellulaires et plus rarement, le cholangiocarcinome (qui se développe à partir des cellules des voies biliaires), l’angiosarcome (à partir des cellules des vaisseaux hépatiques notamment après une exposition répétée à des produits toxiques ou l’hépatoblastome de l’enfant (à partir des cellules embryonnaires du foie).

[11] Autres facteurs de risque : tabac, stéroïdes anabolisants utilisés par sportifs comme dopant afin d’augmenter la masse musculaire ; aflatoxine B1 : toxine produite par un champignon se trouvant dans les cacahouètes, le maïs et les graines de coton dans les pays chauds et humides comme Nigeria, Inde ou Vietnam.

[12] Ishikawa T. Caractéristiques cliniques du carcinome hépatocellulaire lié au virus de l’hépatite B. Monde J Gastroenterol. 2010 ; 16 : 2463–2467

[13] Franco E, Bagnato B, et al. Hepatitis B : Epidemiology and prevention in developing countries. World J Hepatol. 2012 ; 4(3) : 74-80. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22489259

[14] Les aflatoxines sont des toxines produites par des champignons (mycotoxines) du type Aspergillus qui se développent plus facilement dans les régions chaudes et humides des pays d’Afrique, d’Asie et d’Inde. L’aflatoxine B1, la plus fréquente et la plus toxique possède des propriétés génotoxiques et carcinogènes. L’ingestion de denrées alimentaires contaminées est la voie d’intoxication majeure chez l’homme

[15] Kew CM. Synergistic interaction between aflatoxin B1 and hepatitis B virus in hepatocarcinogenesis, Intech : Aflatoxins – Recent Advances and Future Prospects, 2013:223-31. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/14986813

[16] Chen CJ, Yang HI, Su J, Jen CL, You SL, Lu SN, Huang GT, Iloeje UH ; REVEAL-HBV Study Group Risk of hepatocellular carcinoma across a biological gradient of serum hepatitis B virus DNA level. JAMA. 2006 Jan 4 ;295(1):65-73. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16391218

[17] Yang HI, Lu SN, Liaw YF et al. Hépatite B et antigène et risque de carcinome hépatocellulaire. N Engl J Med. 2002 ; 347 (3) : 16874. [ PubMed ]

[18] Huang K, Lin S. Nationwide vaccination : a success story in Taiwan. Vaccine. 2000 Feb 18 ;18 Suppl 1:S35-8. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/10683542

[19] Chang MH et al. Universal hepatitis B vaccination in Taiwan and the incidence of hepatocellular carcinoma in children. Taiwan Childhood Hepatoma Study Group. New England Journal of Medicine, 1997, 336:1855–1859 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/9197213

[20] Wichajarn K, Kosalaraksa P, Wiangnon S. Incidence of hepatocellular carcinoma in children in Khon Kaen before and after National Hepatitis B Vaccine Program. Asian Pac J Cancer Prev. 2008 ; 9:507–9. [PubMed : 18990029] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/18990029

[21] Mast E, Mahoney FJ, Kane M, Margolis H. Hepatitis B vaccine. In Plotkin SA, Orenstein WA.“Vaccines”,Saunders Ed, Philadelphia, 2004 : pp 299-337.

[22] Centers for Disease Control and Prevention Surveillance Summaries mortality and morbidity weekly report sMay 22, 2009 / Vol. 58 / No. SS-3 www.cdc.gov/mmwr

[23] Nelson NP, Easterbrook PJ, McMahon BJ.Epidemiology of Hepatitis B Virus Infection and Impact of Vaccination on Disease. Clin Liver Dis. 2016 Nov ;20(4):607-628. doi : 10.1016/j.cld.2016.06.006. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27742003

[24] Nienhaus A Infections in Healthcare Workers in Germany-22-Year Time Trends. Int J Environ Res Public Health. 2018 Nov 26 ;15(12). pii : E2656. doi : 10.3390/ijerph15122656. https://www.mdpi.com/1660-4601/15/12/2656

[27] Hashem B El-Serag, Fasiha Kanwal Epidemiology of Hepatocellular Carcinoma in the United States : Where Are We ? Where Do We Go ? Hepatology. 2014 November ; 60(5) : 1767–1775 https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24839253

[28] L. Kachuri, MPH (1) ; P. De, PhD (1, 2) ; L. F. Ellison, MSc (3) ; R. Semenciw, MSc Cancer incidence, mortality and survival trends in Canada,1970–2007

https://www.canada.ca/content/dam/phac-aspc/migration/phac-aspc/publicat/hpcdp-pspmc/33-2/assets/pdf/CDIC_MCC_Vol33_2_3_Kachuri_E_69.pdf

[29]Jéhannin-Ligier K, Dantony E, Bossard N, Molinié F, Defossez G, Daubisse-Marliac L, Delafosse P, Remontet L, Uhry Z Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2017 http://invs.santepubliquefrance.fr/Publications-et-outils/Rapports-et-syntheses/Maladies-chroniques-et-traumatismes/2018/Projection-de-l-incidence-et-de-la-mortalite-par-cancer-en-France-metropolitaine-en-2017

[31] Sans évoquer ici les complications hélas bien connues de ce vaccin comme une explosion du nombre de scléroses en plaques et autres maladies neurologiques graves. Voir le site de Marc Girard sur le vaccin anti hépatite B.

www.rolandsimion.org

 

Venez participer au colloque annuel de Bobigny :   Colloques de Bobigny

et en particulier à nos présentations

 

nous y présenterons un résumé de nos travaux sur Gardasil et cancer 

samedi 25 Mai atelier n° 3 Les vaccins.  10 H30 -12H30

 

 » Les « Colloques de Bobigny », constituent la première manifestation scientifique et de réflexion sur la thématique « Sous-médicalisation, Surmédicalisation, Surdiagnostics, Surtraitements », déjà organisée à sept reprises en France par le groupe d’initiative Princeps, avec le concours de :

– Le Département de Médecine Général de la Faculté de Médecine de Bobigny,

– La Société de Formation Thérapeutique du Généraliste

– L’Association « Civic Santé »

Ce colloque se tiendra, sous le patronage du Doyen de la Faculté de Médecine de Bobigny (UFR SMBH), les vendredi 24 et samedi 25 mai 2019, Faculté de médecine de Bobigny (entrée avenue de la Convention)

Le montant de l’inscription est de 40 euros (20 euros pour les étudiants et Internes en Médecine).

Ces frais d’inscription très limités, qui comprennent les accueils et pauses café, le repas de midi du vendredi, et l’intendance du colloque, ne sont possibles que grâce aux locaux mis à disposition par la Faculté de médecine de Bobigny, et l’engagement de la SFTG. Cette modeste somme est le prix de notre indépendance.

Les inscriptions doivent être adressées à la SFTG, 233 bis rue de Tolbiac 75013 Paris, avec la mention « Colloque de Bobigny ». L’inscription en ligne est possible : ici.

Vous pouvez également télécharger ici le bulletin d’inscription, le remplir et l’adresser à la SFTG

N’hésitez-pas à diffuser à vos réseaux ou connaissances cette invitation Le groupe Princeps »

 

 

PARADOXICAL EFFECT OF ANTI-HPV VACCINE GARDASIL ON CERVICAL CANCER RATE

State of published results in registers,  on January 2019

Dr G Delépine, oncologist, surgeon

gerard.delepine@bbox.fr

 

 

“How wonderful that we have met with a paradox. Now we have some hope of making progress”. Niels Bohr (Nobel prized for his works on the structure of the atom and chemical reactions )

 

 

Changing the natural history of cancer that increases in frequency and occurs faster.

It takes a long time to affirm that a preventive action really protects. But the failure of this supposed protection can sometimes be very quickly obvious. To prove that the Titanic was truly unsinkable would have required decades of navigation on the most dangerous seas of the world. Demonstrating that it wasn’t, took only a few hours … This  » Titanic  » demonstration is unfortunately reproduced by the Gardasil vaccination.

Evidence that vaccination increases the risk of invasive cancer can be rapid, if the vaccine changes the natural history of cancer by accelerating it. The analysis of trends in the incidence of invasive cervical cancer published in official statistics (registers) was studied in the first and most fully vaccinated countries (Australia, Great Britain, Sweden and Norway). Unfortunately, it’s the case for HPV vaccines.

 

Pre-vaccination period : spectacular success of cervical smear screening with a steady decrease in the rate of invasive cervical cancer.   

In all countries that performed smear screening, the pre-vaccination period from 1989 to 2007 was marked by a significant decrease in the standardized incidence of cervical cancer.

In less than 20 years, the incidence of invasive cancer of the cervix decreased from :

13.5 to 9.4 n Great Britain [1]

13.5 to 7 in Australia[2] ,

11.6 to 10.2 in Sweden [3],

15.1 to 11 in Norway [4],

10.7 to 6.67 in the USA [5],

11 to 7.1 in France.

Globally, in the countries that used smear screening, the average annual rate of decline was 2.5% between 1989 and 2000 and 1% between 2000 and 2007, resulting in a total decrease of nearly 30% across 1989-2007.

 

Era of vaccination: reversal of the trend. Gardasil’s prevention failure erases the beneficial effects of the smear and accelerates the onset of cervical cancer. 

 

Since vaccination, in all the countries implemented with a large vaccination program, there is a reversal of the trend, with a significant increase in the frequency of invasive cancers in the most vaccinated groups. Let’s look at OFFICIAL sources.

 

AUSTRALIA : contrary to the FAKE NEWS OF THE MEDIA AND POLITICS, REGISTER DOES NOT SHOW CANCERS OF THE CERVIX DISAPPEAR, BUT INCREASE.

Australia was the first country to organize routine immunization for girls (April 2007 school-based program for females aged 12–13 years, July 2007 time-limited catch-up program targeting females aged 14–26 years) and then for boys (2013).. According to the last Australian Institute of Health and Welfare publication (2018 publication describing the detailed rates until 2014 ) [6] , the standardized incidence in the overall population has not decreased since vaccination 7/100000 in 2007 versus 7.4 in 2014.

This global stabilization results from two contradictory trends that only appears by examining trends, according to age groups.

Vaccinated age groups women have seen their risk increase:

100% increase for those aged 15 to 19 (from 0.1 in 2007 to 0.2 in 2014)

113% increase (from 0.7 to 1.5) in groups aged 20 to 24 more than 80% of them were catch up vaccinated when 13 to 17 years old.

But, as the figures are very small, this increase does not reach statistical significance.

About a third increase for 25-29 group (from 5.9 to 8 ,p=0.06) and for 30-34 (from 9.9 to 12.4 c=0.80 p=0.01) less vaccinated. These increases are statistically significant cannot be due to hazard.

 

A drama known to one top athlete  Sarah Tait

This increased risk of cancer following vaccination was dramatically illustrated by the sad story of Sarah Tait, olympic rowing champion, at the 2012 London Olympics. This champion saw her life shattered in full glory : she suffered invasive cervical cancer a few years later, being vaccinated and died at age 33. Of course, we don’t know if vaccination was the direct cause of her cancer, but she has, statistically, a one in two chances of having suffered from a cancer linked to vaccination (to be part of the 113% increase of cancer observed after vaccination). In addition, we remark that cancer appears very early in this woman.

 

Non vaccinated women continue to benefit from screening with pap smear

During the same period, older women (and therefore unvaccinated) saw their cancer risk decrease significantly:

less 17% for women aged 55 to 59 (from 9.7 to 8.1),

less 13% for women aged 60 to 64 ( from 10.3 to 8.9),

less 23% for those aged 75 to 79 (from 11.5 to 8.8)

and even less 31% for those aged 80 to 84 (from 14.5 to 10).

 

GREAT BRITAIN : THE PARADOXICAL EFFECT OF GARDASIL PROMOTING CANCER

In UK, a national program was introduced in 2008 to offer HPV vaccination routinely to 12–13-year-old and offer catch-up vaccination to girls up to 18 years old. The UK national program initially used the bivalent HPV vaccine (Cervarix), but, changed in 2012 to use the quadrivalent vaccine (Gardasil). HPV vaccination coverage in England has been high with over 80% of 12–13 years old receiving the full course coverage. The catch-up cohort has been lower covered (ranging from 39% to 76%).

Since the vaccination, the standardized incidence in the overall population increased from 9.4 per 100000 in 2007 to 9.6 in 2015. We observe contrasting trends between the age groups.

Vaccination promoters expected cervical cancer rates decrease in women aged 20 to 24 from 2014, as vaccinated adolescents enter their second decade. However, in 2016, national statistics showed a sharp and significant increase in the rate of cervical cancer in this age group. This information of 2016 has unfortunately not been publicized. They could have served as an alert.

Women aged between 20 and 25 years, vaccinated for more than 85% of them, when they were between 14 and 18 years old, have seen their cancer risk increase by 70% in 2 years (from 2.7 in 2012 to 4.6 per 100,000 in 2014 p = 0.0006) and those aged 25 to 30, ( aged between 18 and 23 at the time of the vaccination campaign)  have seen their cancer risk increase by 100% between 2007 and 2015[7] (from 11 / 100,000 to 22 / 100,000 ).

Women 25 to 34 years, (less vaccinated, only exposed to some catch-up vaccinations), have seen their risk increased by 18% (from 17 in 2007 to 20 in 2014).

In Great Britain, as in Australia, older, unvaccinated women have seen their risk decrease:

( -13% for women aged 65 to 79 and -10% for those over 80 ), most likely because continuation of smear screening.

 

 

SAME PARADOXICAL PHENOMENON OF GARDASIL IN SWEDEN : THE RATE OF CANCER INCREASES IN THE VACCINATED AGE GROUPS . ALERT!

In Sweden, Gardasil has been used since 2006. The vaccination program was rolled out in 2010, with vaccination coverage of 12-year-old girls approaching 80%. In 2012-2013, with a catch-up program, almost all girls aged 13 to 18 were vaccinated.

In this country, the standardized incidence of cervical cancer in the global population has increased steadily since vaccination from 9.6 per 100000 in 2006 to 9.7 in 2009, 10.3 in 2012 and 11.49 in 2015[8]. This increase is mostly due to the increase in the incidence of invasive cancers among women aged 20-24 whose incidence doubled ( from 1.86 in 2007 to3.72 in 2015 p<0.001)[9] and in women aged 20 to 29 the incidence of invasive cancer of the cervix increased by 19% (from 6.69 to 8.01)

In contrast, as in Australia and Great Britain, a decrease in the incidence of invasive cancer has been observed in women over 50, a group that has not been included in the vaccination program. The incidence of invasive cancer of the cervix decreased between 2007 and 2015 by 6% for women aged 50 to 59 (from 14.24 to 13.34), and 4% for those aged 60 to 69 (12.63%). at 12.04,) 17% for those aged 70 to 79 (from 15.28 to 12.66) and 12% for those over 80 (from 15.6 to 13.68).

 

 

IN  NORWAY

Cancer registry shows an increase in the standardized incidence of invasive cancer of the cervix from 11.7 in 2007 to 12.2 in 2009, 13.2 in 2012 and 14. 9 2015 [10].

This increase is due -almost exclusively- to young women, which include all vaccinated, as evidenced by the sharp decline of the average age of onset of the cervix cancer from 48 years in 2002 -2006 to 45 years in 2012-2016.

 

Between 2007 and 2015 , the incidence of invasive cervical cancer increased by 8% among women aged 20 to 29 (from 7.78 to 8.47)[11].

 

During the same period, a decrease in the incidence of invasive cancer was observed in older women, not involved in the vaccination program: -11% for women aged 55 to 64 (15.47 to 13.7), -16% for those aged 65 to 74 (17.7 to 14.71) and -29% for those aged 75 to 85 (18.39 to 13) .

 

In USA

 

In this country, vaccination coverage is lower than in previous countries (close to 60%).

According to the Cancer Statistics Review 1975-2015[12], the standardized incidence of invasive cervical cancer remains stable(+0.1) since vaccination.

 

In US, the same discrepancy is observed according to age groups, but of lesser amplitude. Women over 50, benefit a 5% decrease in their risk (from 10.37 per 100000 in 2007 to 9.87 in 2015), whereas younger women, which include vaccinated, have given their risk increase of 4% (5.24 in 2007 to 5.47 in 2015).

 

 

WITNESS COUNTRY: FRANCE 

The evolution of these countries, with high immunization coverage, can be compared to the trend observed in metropolitan France, where HPV vaccination coverage is very low (around 15%). France can be considered, for this reason, as a control country. In France[13] the incidence of cervical cancer has steadily decreased from 15 in 1995 to 7.5 in 2007, 6.7 in 2012 and 6 in 2017, much lower than those of countries with high vaccine coverage.

This decrease in incidence was accompanied by a decrease in mortality from 5 in 1980 to 1.8 in 2012 and 1.7 in 2017.

It is paradoxical and very worrying that these excellent French results, with low cervix cancer rate and low related mortality, could be jeopardized by an obligation considered in the short term by our policies, for some misinformed and other big pharma links[14].

 

DRAMATIC AND UNEXPECTED PARADOXICAL EFFECT OF GARDASIL: THE ALERT MUST BE GIVEN TO DECISION MAKERS AND THE MEDIA. 

In all countries that achieved high HPV vaccination coverage, official cancer registries show an increase in the incidence of invasive cervical cancer. 

For women under 20, the crude number are to small to reach statistical significance, but the similar increases in all the studied countries constitutes a strong alarm signal.

For women 20-30 the incidence increases after catch up vaccination, and is highly significant (p<0.01or 0.001). In these same countries, during the same period, older women, not vaccinated, have seen their risk of cervical cancer continue to decline.

Similarly, in metropolitan France, a country with low vaccination coverage, the incidence of cervical cancer continues to decline at a rate comparable to the pre-vaccination period.

These paradoxical results plea for a rapid revision of recommendations and intensive research to explain this catastrophic issue.

 

 

[1] Cancer Research UK, Cervical Cancer (C53): 1993-2015, European Age-Standardized Incidence Rates per 100,000 Population, Females, UK Accessed 08 [ 2018 ].

[2] AIHW [2]. 13. AIHW 2017. Cancer in Australia 2017. Cancer series no. 101. Cat. No. CAN 100. Canberra: AIHW.

[3] NORDCAN, Association of the Nordic Cancer Registries 3.1.2018

[4] Bo T Hansen, Suzanne Campbell, Mari Nygård Long-term incidence of HPVrelated cancers, and cases preventableby HPV vaccination: a registry-based study in Norway BMJ Open 2018; 8: e019005

[5] Table 5.1 Cancer of the Cervix Uteri (Invasive) Trends in SEER Incidence and US Mortality SEER Cancer Statistics Review 1975-2012

[6] Australian Institute of Health and Welfare (AIHW) 2017 Australian Cancer Incidence and Mortality (ACIM) books: cervical cancer Canberra: AIHW. <Http://www.aihw.gov.au/acim-books>.

[7] A Castanona, P Sasienia Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20-24 years in

England a cause for concern? Preventive Medicine 107 (2018) 21-28

[8] Nationellt Kvalitetsregister für Cervix cancer prevention (NKCx), http://nkcx.se/templates/_rsrapport_2017.pdf [in Swedish]

[9] Engholm G, Ferlay J, Christensen N, Hansen HL, Hertzum-Larsen R, Johannesen TB, Kejs AMT, Khan S, Olafsdottir E, Petersen T, Schmidt LKH, Virtanen A and Storm HH: Cancer Incidence, Mortality, Prevalence and Survival in the Nordic Countries, Version 8.1 (28.06.2018). Association of the Nordic Cancer Registries. Danish Cancer Society. Available from http://www.ancr.nu, accessed it 30 / 09 / 2018 .

[10] Cancer in Norway 2016

[11] Engholm G, Ferlay J, Christensen N, Hansen HL, Hertzum-Larsen R, Johannesen TB, Kejs AMT, Khan S, Olafsdottir E, Petersen T, Schmidt LKH, Virtanen A and Storm HH: Cancer Incidence, Mortality, Prevalence and Survival in the Nordic Countries, Version 8.1 (28.06.2018). Association of the Nordic Cancer Registries. Danish Cancer Society. Available from http://www.ancr.nu, accessed is 1 / 10 / 2018

[12] SEER 9 National Center for Health Statistics, CDC

[13] Francim, HCL, Public Health France, INCa. Projections of Cancer Incidence and Mortality in Metropolitan France in 2017 – Solid Tumors [Internet]. Saint-Maurice: Public health France [updated 02/01/2018; viewed on the 09/05/2018

[14] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gardasil-alerte-risque-imminent-d-206314 Gardasil, alert, imminent risk of mandatory vaccination against HPV unnecessary, and sometimes dangerous , for girls and boys.

 

 

«

 

Le dogme » peut-il remplacer l’argumentation scientifique en médecine ?

 

 

Par le Docteur Gérard Delépine, chirurgien cancérologue et statisticien

gerard.delepine@bbox.fr

 

 

Lors d’une interview récente à la Dépêche du midi[1], relayée par FR3 Toulouse[2], le médecin et ancien député Gérard Bapt[3] alertait des risques cancérologiques du Gardasil en s’appuyant sur les statistiques officielles des 4 grands pays (Grande Bretagne, Australie, Suède, Norvège) qui ont obtenu une couverture vaccinale anti HPV supérieure à 80%. Statistiques issues des registres du cancer de ces pays, disponibles pour tous sur internet.

Il s’inquiétait de l’augmentation d’incidence (nombre annuel de nouveaux cas pour 100000 femmes) des cancers du col de l’utérus dans les groupes d’âge ciblés par la vaccination : 100% chez les suédoises de 20-24 ans[4], 114% chez les australiennes de 20-24 ans[5], 100% chez les anglaises de25-29ans[6], 49 % chez les norvégiennes de moins de 50 ans.

Dans une lettre à la Dépêche[7] en réponse au docteur Bapt, deux médecins, Jacques Rimailho, chirurgien en gynécologie oncologie au CHU de Toulouse, et le professeur Christophe Pasquier, virologues se sont dits « choqués » par ces chiffres et prétendent qu’« affirmer que l’augmentation des cancers du col est liée à cette vaccination est tout simplement faux, car impossible ». Pourtant cette constatation est un fait établi par les registres du cancer.

Superbe déclaration de foi en la vaccination, mais sans argumentation scientifique !

Ils prétendent aussi avoir trouvé les raisons de l’augmentation du risque de cancer après vaccination dans « les modes de vie (consommation de tabac par exemple) et de contamination (sexualité), très probablement responsables ». Surprenante découverte s’opposant au dogme fondateur de la vaccination anti HPV qui présuppose que « le cancer ne pourrait apparaître qu’en cas de persistance d’infection par HPV à haut risque ».

Effectivement l’effet paradoxal du Gardasil est une quasi disparition du virus couplée à une forte augmentation du risque de cancer du col. Reste aux chercheurs à en trouver les causes, plutôt que de nier ce phénomène inattendu, mais bien réel.

Toutes les études[8] de suivi de la vaccination affirment en effet que ces virus ont quasiment disparu dans les groupes vaccinés.

Se seraient-ils trompés lorsqu’ils ont prétendu que la persistance de l’infection HPV était l’unique cause du cancer. L’origine du cancer est toujours  multifactorielle. Comment la vaccination anti HPV pourrait-elle protéger contre  tous les facteurs prédisposants du cancer ?

Plus loin, ils prétendent encore que « les arguments avancés par l’ancien député serait une désinformation ».  Ainsi, pour eux, diffuser des chiffres officiels, publiés et vérifiables par chacun, constitue une désinformation dès lors que l’information rapportée les gêne, paraphrasant l’attitude de Tartuffe demandant de cacher cette vérité que je ne saurais voir [9].  Il faut malheureusement reconnaître que cette attitude de déni est celle qu’adoptent habituellement les autorités sanitaires lors des premières révélations des scandales sanitaires (médiator, Levothyrox…).

Au déni et à la calomnie envers le docteur Bapt qu’ils accusent de manipulation, ils ajoutent le mensonge en prétendant que « cette vaccination permet de prévenir les cancers du col de l’utérus, mais aussi ceux de la vulve, du vagin et de l’anus ». Or, aucun essai randomisé[10]  n’a jamais démontré que la vaccination anti HPV permettrait d’éviter un seul cancer, et les relevés des registres du cancer de plusieurs pays montrent, qu’au contraire, la vaccination est suivie par une augmentation du risque des cancers invasifs du col de l’utérus[11] et de l’anus[12] chez les groupes d’âge vaccinés.

Quelle ignorance, crédulité, ou tromperie, lorsqu’ils relaient sans suffisantes vérifications la fake news journalistique prétendant que « l’Australie envisage l’élimination du cancer du col de l’utérus dans  un avenir proche ».

La consultation des relevés du ministère de la santé australien, que leur proposait G Bapt, leur aurait montré qu’au contraire le nombre de cancers du col[13], et son incidence[14] ont augmenté en Australie depuis 2007, date de début de la campagne de vaccination.

 Ils se fondent probablement sur la campagne publicitaire pro vaccin à laquelle se sont livré es les médias. Cette propagande ne repose pas sur des faits constatés, mais sur des prédictions[15]  [16]de médecine virtuelle[17] réalisées par des auteurs très liés au laboratoire[18].

Ils content le doux mirage de prédictions obtenues en traitant par ordinateur des hypothèses incertaines et/ou fausses. L’examen des chiffres avérés, officiels montre que le ‘miracle de la vaccination australienne’ n’existe pas.

 

En effet la France qui a miraculeusement échappé jusqu’à présent à la fièvre vaccinale pour le gardasil (taux de couverture vaccinale inférieure à 20 %)  a un taux de cancer du col de l’utérus de 6 pour 100 000, alors que l’Australie très vaccinée (couverture vaccinale supérieure à 80% ), et exemple favori des médias stagne à 6,8  pour 100 000.  Moins de vaccins, moins de cancers du col.[19].

Les avocats australiens de la vaccination n’espèrent obtenir ce taux français actuel (6/100000) qu’en 2020 ! Par quel masochisme Jacques Rimailho et  Christophe Pasquier veulent-ils contraindre les français à perdre le bénéfice de cet avantage français ?

Leur lettre semble montrer que la foi vaccinale au pays pasteur, devenue dogme, peut aussi aveugler nos professeurs malgré des faits avérés. Un tel aveuglement est inquiétant pour l’avenir de la médecine.

Un vrai débat scientifique sur les résultats cancérologiques avérés et la balance avantage /risque des vaccins anti HPV s’impose de manière urgente. Espérons qu’il ne sera pas pollué par la foi, la crédulité, les liens d’intérêts ou la corruption du futur débat.

 

 

 

[1] G Bapt Papillomavirus : «Un débat doit s’ouvrir sur la vaccination» La dépêche  06/12/2018 https://www.ladepeche.fr/article/2018/12/06/2919943-papillomavirus-debat-doit-ouvrir-vaccination-selon-gerard-bapt.html

[2]Toulouse : Gérard Bapt déconseille aux jeunes filles de se faire vacciner contre le papillomavirus https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-gerard-bapt-deconseille-aux-jeunes-filles-se-faire-vacciner-contre-papillomavirus-1587433.html

[3] Qui a beaucoup contribué à faire connaître le scandale du médiator et du Lévothyrox.

[4] Les femmes de 20 à 24 ans ont vu leur risque doubler passant de 1.86 (pour 100000) en 2007 à 3.72 en 2015 chiffres et courbe disponibles à http://www-dep.iarc.fr/NORDCAN/english/frame.asp

[5] de 0.7 pour 100000 en 2007 à  à 1.5 en 2014 disponible à Australian Institute of Health and Welfare (AIHW) 2017 Australian Cancer Incidence and Mortality (ACIM) books : cervical cancer Canberra :  . https://www.aihw.gov.au/reports/cancer/acim-books/contents/acim-books

[6] Alejandra Castanon,⁎, Peter Sasienia, Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20–24 years in

England a cause for concern?   Preventive Medicine Volume 107, February 2018, Pages 21- https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/29247658

[7]  La dépêche Vaccin contre le papillomavirus : des professeurs toulousains contestent tout danger. Publié le 18/12/2018 à 17:55, 9

[8] D A Machalek S M Garland J M L Brotherton Very Low Prevalence of Vaccine Human Papillomavirus Types Among 18- to 35-Year Old Australian Women 9 Years Following Implementation of Vaccination Journal of Infectious Diseases, Volume 217, Issue 10, 23 April 2018,

[9] Molière «  »Couvrez ce sein, que je ne saurais voir. Par de pareils objets les âmes sont blessées,

Et cela fait venir de coupables pensées. »Le Tartuffe, III, 2 (v. 860-862)

[10] étude prospective avec  tirage au sort permettant de constituer des groupes comparables et dont les résultats apportent la plus haut niveau de preuve scientifique

[11] Nicole et Gérard Delépine Hystérie vaccinale. Vaccin Gardasil et cancer un paradoxe Edition Fauves 2018

[12] ALERTE : informations destinées à ceux qui pensent que la vaccination anti HPV pourrait diminuer le risque de cancer anal. Détox agoravox https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/alerte-informations-destinees-a-209976

[13]  632 cas de cancers invasifs en 2007 vs 898 en 2014 et 930 en 2018 (estimation)

[14]  Incidence standardisée dans la population à risque (20-69 ans) passée de 9.4 en 2017 à 10.1 en 2014

[15] Delépine Quand les résultats de simulations mathématiques remplacent les résultats réels dans l’information médicale diffusée par les médias Agoravox 19 10 2018 https://www.agoravox.fr/tribune-libre/…/quand-les-resultats-de-simulations-208775

[16]G Delépine  Gardasil : fake news à répétition. Nouvelle publicité mensongère sur la fausse éradication du cancer du col utérin en Australie Agoravox.11 10 2018  https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gardasil-fake-news-a-repetition-208473

[17]M T Hall MMath, The projected timeframe until cervical cancer elimination in Australia: a modelling study  Lancet Public Health 2018

[18] Dont Ian Fraser , l’un des inventeurs du vaccin enrichi grâce aux ventes de vaccin

[19] Incidence standardisée monde : 6/100000 en France d’après Santé France contre 6.8/100000 en australie

[nd1]

 

 

Quand les résultats de simulations mathématiques remplacent les résultats réels dans l’information médicale diffusée par les médias.

 

Par les docteurs Nicole et Gérard Delépine

Qu’est-ce que la médecine de simulation en 2018 ?

 

La médecine de simulation imagine, à l’aide de modèle mathématiques et des statistiques, le futur vraisemblable qui est  censé attendre chacun d’entre nous. La recherche fondamentale s’est tournée vers la simulation avec gourmandise, oubliant que cette dernière est un péché ! Par exemple, elle simule les effets biologiques d’une multitude de molécules et de combinaisons biologiques, avant l’essai. Ou encore, elle déduit de la présence d’une mutation présente chez un individu l’espérance de vie sur les quarante prochaines années[1]

 

« La simulation informatique ou numérique désigne l’exécution d’un programme informatique sur un ordinateur ou réseau en vue de simuler un phénomène physique réel et complexe (par exemple : chute d’un corps sur un support mou, résistance d’une plateforme pétrolière à la houle, fatigue d’un matériau sous sollicitation vibratoire, usure d’un roulement à billes…). Les simulations numériques scientifiques reposent sur la mise en œuvre de modèles théoriques utilisant souvent la technique des éléments finis. Elles sont donc une adaptation aux moyens numériques de la modélisation mathématique, et servent à étudier le fonctionnement et les propriétés d’un système modélisé ainsi qu’à en prédire son évolution. Les interfaces graphiques permettent la visualisation des résultats des calculs par des images de synthèse. ».[2]

 

« A travers toutes ces avancées, la simulation représente une nouvelle manière d’interagir avec le monde et, du coup, en transforme la perception. Des êtres d’un nouveau type sont créés, que ce soient des mannequins robotisés, des images virtuelles, des programmes de raisonnement clinique, des prédictions du futur, qui agissent sur notre conception de la maladie, de la souffrance et du temps. Le danger est bien sûr que la simulation crée un monde concurrent au réel et que le monde simulé finisse par s’imposer comme une norme. Les humains sont d’une immense variété mais, de plus en plus – et la simulation participe à ce phénomène – il leur est demandé de se conformer aux standards issus d’algorithmes et de scénarisations de données. Soit leur souffrance correspond à ce monde, soit elle n’existe pas. Heureusement, parce que ce sont des humains, ils ne cessent de tricher (de simuler) pour utiliser le système et ses normes tout en leur résistant.

 

« L’imaginaire était l’alibi du réel, dans un monde dominé par le principe de réalité, écrit Baudrillard.3 Aujourd’hui, c’est le réel qui est devenu l’alibi du modèle, dans un univers régi par le principe de simulation »[3].

 

Nous nous sommes demandés pourquoi tant d’articles qui nous paraissent « mensongers » étaient autant rediffusés par les médias et de nombreux collègues ayant réellement « foi » en la science. Même si la marchandisation et la corruption peuvent expliquer en partie ce phénomène, tous ne sont pas corrompus, mais tous sont crédules. Le sujet est complexe. De fait, notre société obnubilée par l’argent l’est aussi par la nouveauté et par la science, et surtout par l’informatique et les miracles qu’apporteraient le numérique ! La plus grande révolution depuis l’imprimerie, dit mon frère… La grande différence entre les articles de vulgarisation médiatique et les articles source est aussi en partie linguistique. Combien de fois les conditionnels des articles scientifiques originaux ne se transforment -ils pas en présent affirmatif dans leur reprise de vulgarisation !

 

Nous nous sommes collectivement jetés dans les applications du numérique, pensant qu’il allait résoudre tous nos problèmes. De l’apprentissage de la lecture en donnant beaucoup trop tôt à des petits enfants des tablettes, à l’intelligence artificielle en médecine qui supprimerait le besoin de médecins humains. Si on peut aller dans la Lune, l’ordinateur doit pouvoir nous surpasser en médecine. Et non. Et quarante ans après ces rêves fous, on commence à découvrir les dégâts… A commencer par nos enfants pour qui le maniement de la tablette leur fait perdre l’usage de leurs dix doigts et la stimulation de zones cérébrales capitales à leur développement moteur et intellectuel

 

 

Ainsi ces articles du Monde du Figaro ou de la télé, s’ils sont « mensongers » de fait par rapport à la réalité concrète chez les malades, ne sont pas totalement mensongers dans l’absolu, car racontent des « réalités virtuelles » informatiques crédibles : de l’efficacité présumée d’un vaccin dans dix ou quinze ans, calculées par des statisticiens avec leurs outils informatiques. Mais l’ordinateur ne peut rendre que ce que lui a donné l’homme. Et le public prend pour réalité les données virtuelles, comme les adolescents intériorisent le personnage de leurs jeux vidéo ou de leur feuilleton. Le mensonge vient de la manipulation via la présentation des données comme fait établi et non virtuel.

 

 

Des calculs statistiques honnêtes, mais souvent trompeurs dans la vraie vie, aux manipulations marchandes

 

LA MARCHANDISATION de la médecine utilise les données virtuelles qui lui sont favorables en les présentant au grand public comme réalité bien concrète, sans insister sur le caractère purement VIRTUEL de cette « réalité ». La boule de cristal fondée sur les ordinateurs n’est pas toujours plus juste que les prévisions des cartomanciennes qui foisonnent sur internet. Les voyantes ont d’ailleurs la cote[4], jusqu’au Parlement français, sans que cela ne semble poser de problème éthique, ni même théorique. De plus en plus de mages ou d’avaleurs de feu entrent dans les maisons de santé (vides de médecins) sans guère susciter d’indignation, en dehors de notre profession.

Le XXIème siècle sera mystique ou ne sera pas avait dit Malraux, il est devenu effectivement scientiste, si ce n’est religieux, la médecine étant facilement intériorisée comme une religion à dérives sectaires.
Dans le secteur public tout comme dans le secteur privé, on constate de plus en plus une fascination à l’égard des prédictions[5] censément scientifiques (marché agricole et coaching des agriculteurs, enseignement, par exemple).

 

La médecine n’y échappe pas. Complexée depuis longtemps de n’être qu’un « art fondamentalement humain, aidé par la science » et non une science dure[6], elle tente sa revanche en devenant de plus en plus « scientifique », en tous cas l’espère-t-elle. Elle est même tombée dedans comme Astérix dans la potion magique. N’oublions pas l’amertume de tant d’étudiants qui faisaient médecine car incapables d’intégrer les grandes écoles et même les classes préparatoires. Est-ce encore vrai ? Et le mépris des médecins par les énarques, ou les X Mines des ministères a perduré… Au lieu de résister à cette dérive jalouse (qui tient la vie humaine entre ses mains ?), les décideurs médicaux universitaires et politiques ont dévié la médecine de son objet réel, l’homme, multipliant les formations « scientifiques » pour les docteurs qui ne seraient nommés professeurs qu’après l’accumulation de diplômes universitaires de plus en plus éloignés du malade.

 

Ainsi déjà dans les années 80, on comprenait qu’il valait mieux publier sur la membrane cellulaire de la drosophile que sur un traitement pilote de patients, pour être « reconnu ». Aggravation exponentielle en 40 ans où seul le gène compte, et où même les patients ne parlent que de mutation sur leur cancer, quand ils vous demandent un conseil (sans donner d’informations cliniques, amaigrissement, douleurs etc..).

Confusion entre réalité virtuelle et réelle

« Ces modèles ne sont pas pour autant vécus comme une fiction, comme le montre le comportement des équipes. Même en cas d’erreur grave, les formateurs, qui décident en temps réel du scénario de la simulation, ne font pas mourir les patients-mannequins. Les études ont en effet montré qu’une mort même fictive affecte réellement les élèves soignants. Là se trouve peut-être la meilleure preuve de la réussite de la simulation : le leurre agit jusqu’à l’intime des psychismes. »

 

Ces constatations assez tragiques expliquent probablement l’impact des émissions télévisées sur le citoyen lambda. Triste que le personnage de telle série soit assassiné…

 

 

La médecine tombée dans la science dure : une erreur majeure

 

La revanche de la médecine basée sur les prédictions scientifiques était à bout de doigt, on a plongé. Malheureusement, le caractère spécifique de l’humain par rapport aux autres « objets » virtuels entraine de nombreux échecs : inefficacité des drogues nouvelles, thérapies ciblées, immunothérapie, échec des programmes ambitieux de vaccination, inefficacité des programmes de dépistage précoce des cancers etc. La médecine est d’abord individuelle et la confier aux purs scientifiques ne marche pas.[7]

 

La vraie médecine est ingrate. Il faut examiner les malades, les écouter, repérer les signes utiles au diagnostic, les confirmer, puis prescrire le traitement le plus efficace.[8] Et même quand le diagnostic est exact et le traitement optimal, le résultat est parfois décevant. De plus, toute décision expose éventuellement à un procès ou à des remontrances de l’ordre des médecins, de votre directeur d’établissement ou de l’agence régionale de santé. Plus la prescription sera entourée de l’aura scientifique, plus le docteur robotisé se sentira en sécurité administrative et juridique. Malheureusement, l’expérience in vivo depuis les années 90 de management fondé sur les prédictions de réactions des patients et des soignants est un échec profond qui a fait passer le rang mondial de la médecine française du 1 er aux alentours du trentième et trop de médecins de l’enthousiasme pour la médecine du nouveau monde au suicide…

 

« Mais la médecine est un monde à part. Si les équipes soignantes peuvent parfois ressembler à des pilotes, l’homme malade n’est pas comparable à un avion. En raison d’abord de ses complexités enchevêtrées, mais aussi parce qu’il interagit avec les caractéristiques humaines des humains-soignants. Entre soignant et soigné – surtout lorsque ce dernier est conscient – circule de l’émotion, de l’angoisse, de la compassion, entre autres »[9].

 

Il est certes plus confortable de se réfugier dans les « prophéties médicales » d’autant qu’elles sont généralement très gratifiantes, positives dans un monde brutal et déprimé. Croire que la dengue ne sera plus un problème, ni la rougeole (seulement grave dans les pays sous-développés) donnent le moral, comme faire de la médecine dite humanitaire est un concept très apprécié des jeunes soignants. Comme si toute médecine n’était pas « humanitaire ». La détresse n’est pas présente qu’à l’autre bout du monde.

 

 

 De l’utilisation de la médecine prédictive sincère à son détournement par les marchands.

 

Ces simulations de l’évolution des maladies, mais aussi des comportements des patients devenus consommateurs sont très prisées de la médecine devenue un commerce selon les volontés des dirigeants mondiaux à travers les accords du TISA par exemple.

 

Les équipes de recherche statistiques ont été choyées par big pharma et les fonds de pension pour aider (malgré elles au moins au début) au développement de la marchandisation à outrance de la médecine.
Généreusement subventionnées, elles participent à la propagande de la médecine marchande et bénéficient à ce titre du budget de publicité colossal des entreprises du médicament[10].

 

 

 Analyse prédictive en médecine et son utilisation marchande

 

L’analyse prédictive est un processus qui tente d’approfondir les connaissances tirées des données acquises, pour en anticiper la signification et permettre de formuler des prédictions quant à l’avenir. L’innovation technologique et les bouleversements de la médecine ont joué un rôle important dans l’émergence de l’analyse prédictive en tant qu’outil pouvant être utilisé par les gouvernements et certaines entreprises pour orienter leur politique de santé.

 

Deux domaines offrent aux prophéties en médecine des perspectives très lucratives : la prédiction de l’excellence potentielle des résultats d’un traitement controversé[11], ou d’un vaccin, et la démonstration de son rapport cout/efficacité favorable.

 

 

La prédiction de résultats favorables d’un traitement controversé permet de justifier son indication, sa recommandation, voire son éventuelle obligation.

 

 

Exemple de l’utilité présumée du vaccin contre le cancer du col de l’utérus selon prévisions virtuelles (scénarii) versus réalité de la vraie vie (registres nationaux des cancers).

 

Elle est illustrée par de très nombreuses simulations de l’impact des vaccins anti-HPV et leur utilisation publicitaire. Pour donner une aura scientifique à leurs prédictions, les auteurs des articles des médias traitent les hypothèses (crédo) par ordinateur à l’aide de logiciels de simulation, (comme toutes les cartomanciennes, voyantes à la mode sur internet) et présentent leurs conclusions en « scénarios ».

 

Les articles publiés dans les médias se concentrent sur les simulations et s’affranchissent ainsi des faits constatés pour tenter de faire croire à un bénéfice de la vaccination. Or, comme le savent tous les informaticiens, l’ordinateur ne peut pas transformer des hypothèses fausses en vérité selon l’adage « Shit in, shit out ».

 

Il faut confronter les résultats des simulations à la réalité concrète. Ces confrontations devraient intéresser les vrais scientifiques et non ceux qui utilisent leurs résultats, manipulant de fait l’information transmise à la population.

 

Deux articles récemment publiés en septembre et octobre 2018 et repris pas le Figaro et le Quotidien du médecin, promettent ENCORE « l’éradication » du cancer de l’utérus, grâce au Gardasil en Australie [12] et en Grande Bretagne. Et ce, malgré les faits avérés sur l’augmentation inattendue, mais réelle de ces cancers sous l’effet des vaccins anti HPV depuis mai 2018 par Lars Anderson sur les registres suédois et confirmés depuis lors par les travaux de Delépine, Garland etc. sur l’analyse des registres des cancers de différents pays dans lesquels le taux de vaccination est très élevée.

 

Ces deux articles sont de pures fictions qui ne présentent pas des faits avérés, mais des simulations basées sur des hypothèses fausses qui constituent, depuis toujours, le crédo des avocats de ce vaccin. Ces contes publicitaires sont ensuite diffusés par tous les médias[13] comme des faits avérés, pour mieux convaincre les familles de faire vacciner leurs enfants par le Gardasil.

 

Simulation/ faits avérés ; personnage virtuel d’une fiction/ personnage réel, tout se confond et la pratique +/- démesurée des réseaux sociaux par la génération née avec une souris dans la main (souris déjà obsolète…) facilite la confusion des genres dans la tête des jeunes médecins et des utilisateurs, patients devenus clients.

 

 

 Première simulation de l’efficacité supposée du Gardasil en 2003

 

La toute première estimation de l’impact du vaccin anti HPV sur le cancer du col de l’utérus que nous avons retrouvé, date de 2003 et prédit [14] « un vaccin qui empêche 98% des HPV persistants 16/18 serait associé à une réduction approximativement équivalente du cancer associé au 16/18 et à une réduction de 51% du cancer total du col de l’utérus  ».

 

La dernière prédiction anglaise[15] de 2018 est plus précise et terriblement dangereuse par son impact médiatique international, non confronté aux résultats avérés par les registres internationaux : «  la vaccination contre les types de VPH 16 et 18 diminuera de 55% l’incidence[16] du cancer du col utérin chez les femmes âgées de 25 à 29 ans et l’introduction de La vaccination à neuf valences à partir de 2019 de 36% supplémentaires (de 9,5 à 6,1 pour 100 000 femmes) d’ici 2036-2040. Les femmes nées avant 1991 ne bénéficieront pas directement de la vaccination ».

 

Certains prophètes australiens prévoient grâce à la vaccination [17] « une baisse de l’incidence de la maladie à 6/100000 en 2020 et de 42 à 51% en 2035 et une chute importante de la mortalité », tandis que d’autres encore plus radicaux, se gargarisant par avance d’éradiquer la maladie et en précisent même la chronologie[18].

 

Quels doux rêves ! Mais peut-on y croire ? A moins que ce ne soit de véritables et conscientes manipulations.

 

La « Kolossale » erreur des estimations anglaises de l’impact du vaccin

 

Pour juger de la fiabilité d’un devin, il est toujours utile de relire ses prédictions antérieures et de les comparer aux faits avérés depuis leur publication.

 

Relisons celles publiées en 2010[19] par l’un des auteurs de la dernière prophétie anglaise. « Pour le cancer invasif chez les femmes âgées de 20 à 29 ans, nous prévoyons une réduction de 63% de ces taux d’ici 2025 avec une couverture vaccinale de 80% ». Dans cette simulation, les auteurs situaient le début de la décroissance à 2015.

 

La couverture vaccinale a rapidement dépassé les 85% dans les groupes d’âge ciblés. Suivant leur simulation, les promoteurs de la vaccination s’attendaient que les taux de cancer du col diminuent à partir de 2014 chez les femmes âgées de 20 à 24 ans à mesure que les cohortes des adolescentes vaccinées entraient dans leur deuxième décennie.

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Malheureusement, les statistiques officielles[20] démentent totalement les chiffres de la simulation en montrant que les femmes de 20 à 25 ans ont vu leur risque de cancer augmenter rapidement à partir de 2012, l’augmentation atteignant 70% en 2 ans [21].

 

Les femmes de 25 à 29 ans ont subi une augmentation brutale et encore plus importante du taux de cancer du col utérin [22] aboutissant à un doublement de l’incidence du cancer du col (de 11 en 2006 à 22 en 2015), soit une incidence trois fois plus élevée que ne le prévoyait la simulation de 2010

 

Les femmes de 25 à 34 ans, (moins vaccinées, car seulement exposées aux vaccinations « de rattrapage »), ont vu leur risque augmenter de 18% (de 17 en 2007 à 20 en 2014).

 

Et contrairement aux prévisions, les femmes plus âgées, non vaccinées ont vu leur risque diminuer (-13% pour les femmes âgées de 65 à 79 ans et -10% pour celles de plus de 80 ans), très probablement en raison de la poursuite du dépistage par frottis de dépistage du col utérin.

 

 

Crédibilité des simulations dans l’exemple du vaccin anti HPV :

 

Peut-on encore accorder crédit à des simulations qui se trompent autant, moins de six ans après leur conception ? Peut-on baser une politique de santé publique sur de pareilles légendes ?

 

L’office anglais des statistiques ne partage d’ailleurs pas l’optimisme forcené des prophètes de l’article puisqu’il estime [23] que « l’incidence du cancer du col devrait augmenter de 43% dans les deux prochaines décennies pour atteindre 17 pour 100000 en 2035.  »

 

 

Le mythe australien de l’éradication du cancer, grâce à la vaccination.

 

En 2007, l’Australie fut le premier pays à organiser la vaccination systématique pour les filles. Là aussi le promoteur de la vaccination (que les australiens considèrent comme une gloire nationale, à l’égal de Pasteur en France, car Ian Frazer, un des inventeurs du vaccin est Australien) promettait une réduction drastique de l’incidence du cancer du col.

 

Mais, depuis la vaccination, ce n’est plus une diminution que les statistiques officielles révèlent, mais une augmentation, tant du nombre annuel de nouveaux cancers : (692 en 2006 contre 863 en 2014 et une estimation de 930 cas en 2018), que de l’incidence : 6.8 en 2006 vs 7.4 en 2014.

 

En Australie, depuis la vaccination, l’incidence standardisée monde du cancer du col utérin a augmenté de 10%.

 

De plus, la hausse d’incidence touche spécifiquement les femmes vaccinées et parallèlement au taux de couverture vaccinale du groupe d’âge auquel elles appartiennent. Celles qui ont été vaccinées lorsqu’elles avaient entre 8 et 12 ans ont vu leur risque augmenter de 100% [24] . Celles qui avaient entre 13 et 17 ans lors de la vaccination : 113% d’augmentation.[25] L’augmentation d’environ 33% pour les femmes plus âgées moins vaccinées[26].

 

Durant la même période, les femmes plus âgées (et donc non vaccinées) ont vu leur risque de cancer diminuer [27] Et en Australie, contrairement aux prophéties inlassablement répétées, depuis la vaccination la mortalité[28] due à ce cancer a augmenté passant de1.7/100000 en 2014 à 2/100000 en 2017.

 

Plutôt que de se féliciter des résultats de leurs simulations, les apôtres australiens de la vaccination devraient regarder leurs statistiques du cancer et les comparer à ceux de notre pays. En France, où la couverture vaccinale est inférieure à 20%, l’incidence standardisée monde[29] a diminué de près de 20%, de 7.8 en 2006 à de 6.5 en 2011 et est estimée à 6 en 2017, chiffre que les australiens espèrent atteindre en 2020 !

 

 

Comment expliquer une telle discordance entre les simulations et la réalité ?

 

Les résultats d’une simulation dépendent directement des hypothèses retenues. Les principales hypothèses des simulations marchandes peuvent se résumer ainsi : le cancer invasif ne peut pas se produire en l’absence d’infection par un type de HPV oncogène. Le vaccin est efficace à vie et fait disparaître l’infection. Le vaccin va donc éradiquer le cancer. Mais toutes ces hypothèses sont discutables et les résultats de ces simulations ne font en fait que reproduire en chiffres la foi de leurs auteurs. La médecine n’est pas une science exacte, et la médecine via l’informatique oublie les spécificités complexes de la vie, singulièrement chez l’être humain.

 

 

 Quelques exemples d’éléments non pris en compte par les statisticiens modélisateurs dans l’exemple vaccin anti HPV

 

L’étiologie des cancers du col ne se résume pas uniquement à la présence des HPV 16 et 18, elle est multifactorielle[30] [31] [32] [33]. Il existe plus de 150 HPV à tropisme humain dont près d’une vingtaine sont réputés carcinogènes. Il n’a jamais été possible de reproduire chez l’animal un cancer avec un virus HPV. Parmi les autres facteurs de risques connus de cancer du col utérin [34] [35] [36] figurent : l’âge précoce des premiers rapports sexuels[37], le nombre élevé de partenaires, les infections génitales à l’herpès et à Chlamydia trachomatis[38] [39] [40], le tabagisme [41] [42] [43] [44], un affaiblissement du système immunitaire, qu’il soit dû au Sida ou aux traitements immunosuppresseurs, le statut hormonal[45] et marital, la durée de contraception orale[46], la prise de Diéthylstilbestrol (DES)[47], le nombre de grossesses. [48] [49] [50]. La plupart de ces facteurs de risque connus sont statistiquement liés entre eux et avec les HPV, et les analyses multifactorielles réalisées pour attribuer à chaque facteur son importance propre portent sur trop peu de malades pour affirmer avec certitude un lien de causalité directe. L’infection aux HPV pourrait ainsi n’être qu’un marqueur d’activité sexuelle qui prédispose au cancer du col. Cette possibilité est lourde de conséquences : si les virus HPV ne sont pas responsables directs du cancer mais témoin, la vaccination n’a aucune chance de prévenir le cancer.

 

On ne connait pas la durée de protection anti infectieuse que procure le vaccin au-delà de dix ans. Admettre une persistance de la protection anti HPV la vie durant relève donc là aussi de la foi.

 

Surtout rien ne permet d’affirmer que l’éradication de quelques souches de HPV puisse faire diminuer le risque de cancer. Et les résultats avérés dont on dispose actuellement démontrent plutôt le contraire.

 

Ainsi en Australie, chez les femmes âgées de 18 à 24 ans, le taux d’infection par les HPV 16 et 18 a diminué de 95% [51], tandis que leur incidence de cancer du col augmentait de 113%[52] [53].

 

En Grande Bretagne, dans le même groupe d’âge, le taux d’infection par les HPV 16 et 18 a diminué de 50 %[54] tandis que leur incidence de cancer du col augmentait d’autant. [55]

 

Des chercheurs consciencieux se seraient précipités pour éclaircir ce paradoxe suivant le conseil de Niels Bohr[56] « C’est merveilleux que nous ayons rencontré un paradoxe. Maintenant nous avons de l’espoir de faire des progrès  ». Peut-être certains l’ont-ils fait, mais sont passés sous silence …

 

 

Crédulité ou corruption ?

 

Par leur conception, les simulations de résultats médicaux sont toujours à risques de biais. Il faut tout particulièrement se méfier de leurs conclusions lorsqu’elles font la promotion d’un médicament rentable, que leurs auteurs sont liés aux firmes ou que l’ensemble des médias du monde entier claironne ensemble « la bonne nouvelle »[57] , alors qu’il ne s’agit en aucun cas de faits établis, mais seulement d’espoirs résultant d’hypothèses incertaines. Toujours bien vérifier quand vous lisez un article de presse !

 

Dans l’article australien de 2018, l’auteur principal est Ian H Frazer (titulaire du brevet sur le vaccin qui assure sa renommée et sa fortune), et la majorité de ses 7 coauteurs (qui ont tous été payés pour cette « étude ») sont très liés aux firmes qui commercialisent le vaccin ou les tests diagnostiques du HPV, qu’ils prônent également. Avant de croire à leur propagande marchande, Il est indispensable de confronter leurs rêves à la réalité des faits avérés.

 

Les auteurs des simulations anglaises ne bénéficient pas des mêmes retombées financières que I Frazer mais on peut remarquer qu’ils vivent tous principalement des programmes de vaccination et que leur étude a été réalisée à la demande de Jo ‘s cervical cancer trust qui bénéficie de l’aide financière de l’industrie du vaccin.

 

Quand on a en tête le manque de transparence, les manipulations scientifiques et les abus de pouvoir de l’État américain pour commercialiser ce vaccin, décrits dans le livre de Mary Holland, Kim Mack Rosenberg et Eileen « The HPV Vaccine on Trial : Seeking Justice for a Generation Betrayed »[58], on se doit d’être circonspect.

 

La médecine n’est pas une science, c’est un art humaniste qui nait de la rencontre physique entre un médecin et son patient en utilisant les acquis scientifiques du moment et du passé, clairement établis. A l’ère de la médecine 3.0, il peut paraître ringard d’examiner un malade ou d’analyser des résultats avérés, mais c’est le plus souvent ce type d’analyse qui permet de véritables progrès. Ne soyons pas dupes des devins !

 

« [59]Revenons à l’ambiguïté du début. Les patients aussi simulent. C’est même une de leurs grandes caractéristiques. D’où l’interrogation : sont-ils en cela imitables ? Des robots ou des programmes sont-ils capables de simuler leur simulation ? Non. Là se trouve leur limite. Les machines ne savent pas simuler. Elles ne parviennent à reproduire ni la compassion, ni le tragique, ni l’irréversible. Ni surtout les multiples artifices que les humains ont inventés pour jouer avec tout cela, pour le nier ou le magnifier, pour le transformer en mythe et en sens. Sur ce plan, les humains restent d’une totale singularité. »

 

 


[1] Tests sanguins de dépistage du cancer, leurre de la médecine personnalisée, sources de profits et de surmédicalisation. docteur.nicoledelepine.fr/tests-sanguins-de-depistage-du-cancer-leurre-de-la-medecine-personnalisee-voie-de-recherche-mais-pas-de-soin-en-2018

[4] Leurs sites sont les plus rentables pour les webmasters !

[5] Cette fascination pour son oracle a fait en son temps la fortune de la ville de Delphes

[6] Comme les mathématiques, la physique ou la chimie

[7] Cette dérive est marquée depuis une quarantaine d’années par les nombreux colloques, programme de recherche et autres réalisés et organisés par les grandes écoles type centrale, les mines etc. On est frappé par l’absence de « vrais médecins » (de soin comme dirait le Sénat) dans ces grand-messes. Malheureusement nos énarques et technocrates se basent sur ces études « scientifiques » pour leur plan santé et échouent régulièrement au grand drame des patients et des médecins de plus en plus suicidaires.

[8] Pour remettre les idées en place, lire le livre du Professeur HUMBERT « avez-vous un bon médecin ? » qui rappelle les bases de la clinique qui avait fait la réputation de la médecine française.

[9] Ibid1

[10] Soit environ 75 milliards de dollars annuels des 200 à 250 milliards consacrés au « développement »

[11] Florence Méréo Cancer : quand l’intelligence artificielle prédit l’efficacité d’un traitement Le Parisien Société Santé 27 août 2018

[12] M T Hall, Kate T Simms, Jie-Bin Lew, M A Smith, J ML Brotherton M Saville,et al. The projected timeframe until cervical cancer elimination in Australia : a modelling study the lancet public Health on line October 02, 2018

https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(18)30183-X/fulltext

[13] la prophétie australienne claironnant l’éradication du cancer par le Gardasil a été reproduite par le Figaro, L’obs, la dépêche du midi, Ouest France, Le quotidien du médecin, le réseau Régional d’Oncologie d’Ile de France, Univadis, Courrier international, France info, France 3, BFM, RTL et Michel Cymes, Europe 1,LCI santé, M6 météo, CNN, Top Santé, Santé Magazine, Madmoizelle, Pourquoi docteur, maxi science Gent side, Daily Geek Show, Science post, France diplomatie, le courrier du Vienam, French China Org,, Seronet, Nouvelles du Monde, Trust my science, Aider son Prochain, L’important, Medisquare, Sud Horizon, Chine Org !

[14] Goldie SJ, Grima D, Kohli M, Wright TC, Weinstein M, Franco E. A comprehensive natural history model of HPV infection and cervical cancer to estimate the clinical impact of a prophylactic HPV-16/18 vaccine. Int J Cancer. 2003 Oct 10 ;106(6):896-904.

[15] Alejandra Castanon, Rebecca Landy, Francesca Pesola, Peter Windridge, Peter Sasieni Prediction of cervical cancer incidence in England, UK, up to 2040, under four scenarios : a modelling study Lancet Public Health 2018 ;

3 : e34–43

[16] Incidence brute (Incidence observée) taux annuel de nouveau cas pour 100000 femmes

[17] M T. Hall, K T. Simms, Jie-Bin Lew, M A. Smith, M Saville, K Canfell. Projected future impact of HPV vaccination and primary HPV screening on cervical cancer rates from 2017±2035 : Example from Australia PLoS ONE 13(2) : e0185332.

[18] M T Hall, Kate T Simms, Jie-Bin Lew, M A Smith, J ML Brotherton M Saville,et al. The projected timeframe until cervical cancer elimination in Australia : a modelling study the lancet public Health on line October 02, 2018 https://www.thelancet.com/journals/lanpub/article/PIIS2468-2667(18)30183-X/fulltext

[19] J Cuzick, A Castañón and P Sasieni Predicted impact of vaccination against human papillomavirus 16/18 on cancer incidence and cervical abnormalities in women aged 20–29 in the UK Br J Cancer. 2010 Mar 2 ; 102(5) : 933–939.

[20] http://www.cancerresearchuk.org/health-professional/cancer-statistics/statistics-by-cancer-type/cervical-cancer/incidence#heading-Two

[21] de 2,7 en 2012 à 4,6 en 2014 p= 0,0006).

[22] Alejandra Castanona,⁎, Peter Sasienia, Is the recent increase in cervical cancer in women aged 20–24 years in

England a cause for concern ? Preventive Medicine 107 (2018) 21–28

[23] « Incidence rates for cervical cancer are projected to rise by 43% in the UK between 2014 and 2035, to 17 cases per 100,000 females by 2035 » Cancer research UK Cervical cancer statistics //www.cancerresearchuk.org/health-professional/cancer-statistics/statistics-by-cancer-type/cervical-cancer

[24] de 0.1 en 2007 à 0.2 en 2014.

[25] (de 0.7 à 1.5 dans le groupe des 20 à 24 ans vaccinées pour plus de 80% d’entre elles).

[26] car seulement exposées aux vaccinations « de rattrapage : de 5.9 à 8 pour le groupe 25-29ans et de 9.9 à 13.2 pour celles de 30-34

[27] : -17% pour les femmes de 55 à 59 ans (de 9.7 à 8.1), -13% pour celles de 60 à 64ans (de 10.3 à 8.9), -23% pour celles de75 à 79 ans (de11.5 à 8.8) et même -31% pour celles de 80 à 84 ans (de 14.5 à 10).

[28] Mortalité brute (mortalité observée) : nombre annuel de morts pour 100000 personnes

[29] Incidence standardisée : Incidence observée ramenée à une population type. Lorsqu’on veut comparer différentes périodes pour un même pays, la population standard d’une année de ce pays peut être la référence. Cependant si l’on veut faire des comparaisons d’un pays à l’autre il faut utiliser les incidences standardisées monde (ASR en anglais) qui ramène l’incidence à une population standard monde, afin de ne pas introduire de biais dû à la composition démographique de chaque pays.

[30] Hoover RN, Black A, Troisi R. Hormones and cancer. Thun MJ (ed.). (2018). Schottenfeld and Fraumeni Cancer Epidemiology and Prevention. (4th Edition). New York, NY : Oxford University Press. 22:395-410.

[31] Herrero R and Murillo R. Cervical cancer. Thun MJ (ed.). (2018). Schottenfeld and Fraumeni Cancer Epidemiology and Prevention. (4th Edition). New York, NY : Oxford University Press. 48 : 925-945.

[32] Franceschi S, El-Serag HB, Forman D, Newton R, Plummer M. Infectious agents. Thun MJ (ed.). (2018).

[33] Schottenfeld and Fraumeni Cancer Epidemiology and Prevention. (4th Edition). New York, NY : Oxford University Press. 24 : 433-460.

[34] Wegene Borena1Pre-vaccine era cervical human papillomavirus infection among screening population of women in west Austria Borena et al. BMC Public Health (2016) 16:889

[35] J. Eluf-Neto Human papillomavirus and invasive cervical cancer in Brazil . Br J. Cancer (I 994), 69, 114 119

[36] Louise A.Brinton, Joseph F.Fraumeni Jr Epidemiology of uterine cervical cancer journal of Chronic Diseases Volume 39, Issue 12, 1986, Pages 1051-1065

[37] A Berrington de Gonzalez*Comparison of risk factors for squamous cell and adenocarcinomas of the cervix : a meta-analysis British Journal of Cancer (2004) 90, 1787 – 1791

[38] Koskela P Chlamydia trachomatis infection as a risk factor for invasive cervical cancer. Int J Cancer. 2000 Jan 1 ;85(1):35-9.

[39] Paavonen J Chlamydia trachomatis and cancer Sexually Transmitted Infections 2001 ;77:154-156.

[40]Tarja Anttila Serotypes of Chlamydia trachomatis and Risk for Development of Cervical Squamous Cell Carcinoma JAMA, January 3, 2001—Vol 285, No. 1 47

[41] Roura E Smoking as a major risk factor for cervical cancer and pre-cancer : results from the EPIC cohort.Int J Cancer. 2014 Jul 15 ;135(2):453-66. doi : 10.1002/ijc.28666. Epub 2014 Jan 6.

[42] Passive smoking and cervical cancer risk : a meta-analysis based on 3,230 cases and 2,982 controls.

[43] Kjellberg L,.Smoking, diet, pregnancy and oral contraceptive use as risk factors for cervical intra-epithelial neoplasia in relation to human papillomavirus infection. Br J Cancer. 2000 Apr ;82(7):1332-8.

[44] International Collaboration of Epidemiological Studies of Cervical Cancer*Carcinoma of the cervix and tobacco smoking : reanalysis of individual data on 13,541 women with carcinoma of the cervix and

23,017 women without carcinoma of the cervix from 23 epidemiological studies Int. J. Cancer : 118, 1481–1495 (2006)

[45] Roura The Influence of Hormonal Factors on the Risk of Developing Cervical Cancer and Pre-Cancer : Results from the EPIC Cohort. PLoS One. 2016 Jan 25 ;11(1):e0147029. doi : 10.1371/journal.pone.0147029. 2016.

[46] La Vecchia C, Boccia S Oral contraceptives, human papillomavirus and cervical cancer. Eur J Cancer Prev. 2014 Mar ; 23(2):110-2.

[47] Société Canadienne du cancer facteurs de risques du cancer du col de l’utérus Read more : http://www.cancer.ca/en/cancer-information/cancer-type/cervical/risks/?region=on#ixzz5TuZCuGMP

[48] Brinton LA Parity as a risk factor for cervical cancer. Am J Epidemiol. 1989 Sep ;130(3):486-96.

[49]. Muñoz NRole of parity and human papillomavirus in cervical cancer : the IARC multicentric case-control study. Lancet. 2002 Mar 30 ;359(9312):1093-101

[50] N Muñoz Role of parity and human papillomavirus in cervical cancer : the IARC multicentric case-control study

The lancet 359, 9312, 1093-1101, 2002

[51] de 22.7% en 2005 à 1.1% en 2015

[52] de 0.7 à 1.5

[53] Australian Institute of Health and Welfare (AIHW) 2017 Australian Cancer Incidence and Mortality (ACIM) books : cervical cancer Canberra : AIHW. <Http ://www.aihw.gov.au/acim-books&gt ; ;.

[54] Clare Tantona,⁎, David Mesherb, Simon Beddowsc Human papillomavirus (HPV) in young women in Britain : Populationbased evidence of the effectiveness of the bivalent immunisation programme and burden of quadrivalent and 9-valent vaccine types Papillomavirus Research 3 (2017) 36–4

[55] (de 3.1 en 2007 à 4,6 en 2014)

[56]Physicien danois théoricien de la structure de l’atome et des réactions chimiques connu pour son apport à l’édification de la mécanique quantique. Lauréat du prix Nobel de physique de 1922

[57] En telles occurrences on peut supposer qu’un service de com efficace et riche s’agite pour diffuser le message promotionnel.

[58] « Le procès des vaccins HPV. Justice pour une génération trahie » Mary Holland, Kim Mack Rosenberg et Eileen Iorio Skyhorse paperback éditeurs

[59] Ibid 1