241206_ couverture et quatrième du cancer à la vie
Le monde et nous. Avec le Dr Gérard Delépine et Rebecca Horiot – Profession Gendarme
Exemple d’un combat qui semblait perdu d’avance 2
Voici les liens de l’émission enregistrée sur tvadp le 6 mars 2025
https://www.youtube.com/watch?v=VO0yBoeUD24
https://crowdbunker.com/v/NqtbprDi
https://vkvideo.ru/video430568862_456242233?t=1h11m38s
et un très beau témoignage : merci Karen
Bon Dimanche sous la pluie à Bordeaux …
envoyé : 9 mars 2025 à 07:50
de : Karen BRANDIN
objet : parution : Du CANCER à la VIE
Commentaire :
TITRE : « Parlez-moi de votre fille … » (le Docteur N. Delépine à une maman)
« On vous emmène faire le tour de notre drôle de vie,
Et un peu de elle aussi de patients que l’on a guéris,
On est partis tous les deux pour une drôle vie,
Pour vous on reste curieux
Et l’on fait ce que l’on s’est promis … »
Si ce beau livre débute par un poème de Victor Hugo, il aurait tout aussi bien pu s’ouvrir je crois, sur cette revisite d’un texte de Véronique Sanson.
En effet, ce recueil est une invitation à découvrir ou redécouvrir deux carrières complémentaires et en tous points exceptionnelles. Par discrétion, parce que tous les hommages seraient nécessairement vains en plus d’être incomplets, je n’entreprendrai pas d’égrener l’interminable liste des qualités d’honnêteté, de dévouement et de droiture dont Nicole et Gérard Delépine n’ont jamais cesser de faire preuve au cours de leurs quarante années de pratique médicale.
En réalité, selon moi : « Nul n’est censé ignorer l’existence de cet extraordinaire couple de médecins » ;-). Cette mention serait d’ailleurs bien inspirée d’être ajoutée à la toute fin du serment d’Hippocrate si fréquemment bafoué depuis la crise Covid.
Je vais donc simplement me permettre de pointer du doigt l’intelligence de ces deux âmes sœurs ; leur rigueur, leur insatiable curiosité vis à vis d’une littérature scientifique internationale qu’ils n’ont jamais cessé d’écumer, d’interroger et cette formidable agilité intellectuelle qui aura permis de les rendre, – mais surtout de les garder -, libres envers et contre tout.
Parfois contre “tous” (lire ou relire : « Neuf petits lits sur le trottoir » paru aux éditions Fauves – 2015).
S’ils sont un exemple, un modèle, c’est qu’en plus de faire preuve d’une éthique sans faille, ce sont toujours à l’heure actuelle des bourreaux de travail, à un moment pourtant où la tentation de la paresse gangrène tout.
Des vices, c’est sans doute celui qui semble le plus sympathique : on plaisante sur la flemme de la jeunesse, de nos élèves notamment. Sauf que cette paresse draine avec elle tout un cortège macabre : les concessions, l’indifférence, l’approximation, la corruption et, à terme, le mensonge ; jusqu’à fragiliser très sérieusement notre démocratie.
Justement, je perçois dans cet ouvrage, et ce bien au-delà d’une touchante galerie de portraits de jeunes gens, de jeunes parents épanouis, l’occasion de deux legs de nature différente mais d’égale importance.
Le premier est d’ordre scientifique, car il ne s’agit surtout pas de se résigner à évoquer le service atypique du Dr Nicole Delépine (aujourd’hui malheureusement fermé ; brutalement fermé en réalité à grand renfort de camions de CRS), avec une certaine nostalgie.
Il était trop essentiel pour faire partie du passé ou encore des archives de la médecine. Il faut au contraire impérativement en faire renaître l’esprit de sorte de faire vivre la liberté thérapeutique (qui est une composante fondamentale de la liberté d’expression). Ces prises en charge, drôlement qualifiées « d’alternatives » (chimiothérapie et/ou chirurgie conservatrice, pour le coup innovante), ces protocoles largement éprouvés dont on maîtrise de fait la toxicité, pour lesquels on dispose d’antidotes, doivent être transmis, enseigné le plus largement possible aux générations futures qui confondent trop souvent “innovation” et « progrès. » Il faut dire que les sirènes des laboratoires sont de si douces et de si lucratives chaînes …
En ce sens, ce livre est un cadeau tout désigné pour des étudiants en médecine que l’on souhaiterait “affranchir” avant qu’ils ne soient corrompus “par la matrice” et deviennent addict aux contentions, aux graphiques tronqués et à l’assistanat numérique : IA, obsession des essais thérapeutiques en première intention et autres séduisantes thérapies dites « ciblées » (quand on ne parle pas de « médicaments intelligents. » On attend avec une terreur non-dissimulée le moment où ils vont s’auto-prescrire puis s’auto-administrer !).
Le second legs est quant à lui d’ordre affectif. On parle parfois « de leçon de vie. » On est, au travers de ces pages, les témoins privilégiés de morceaux d’existence que l’on découvre pleines et entières.
Ces sourires radieux ne sont pas plus amputés que ne l’ont été les jambes ; jamais empruntés non plus. Encore moins condamnés à n’être rien de mieux que définitivement “convalescents” ; ce sont autant d’espoirs pour les familles aujourd’hui frappées par une si douloureuse épreuve. Bien sûr que l’annonce d’une maladie grave, en outre si tragiquement présente dans notre imaginaire, est incompréhensible, injuste, obscène même quand elle frappe un bout de chou. Il s’agit d’une déflagration difficile à atténuer.
Mais ces témoignages viennent rappeler que si le cancer dévie votre route, que le terrain de l’existence semble désormais à des années-lumières d’un terrain pourtant de jeux il y a quelques jours encore ; qu’il est tellement escarpé, incertain, accidenté que l’envie de prendre la tangente s’invite régulièrement. Que vous n’en pouvez plus de tous ces virages de l’existence qui vous donnent la nausée, et bien il y a toutes les chances pourtant, tous les espoirs, que ce soit provisoire. Le cancer est une maladie, pas une sentence ; il ne s’agit pas d’une maladie comme une autre bien sûr car elle est extrêmement complexe, presque « rusée » mais cela reste une maladie dont on peut souvent guérir.
L’axe principal de la Vie victorieuse est donc au loin. Il faut river, attacher son regard à l’horizon ; ne jamais baisser ni la garde, ni les yeux. Ne pas se retourner surtout car l’heure est bel et bien aux projets, pas au bilan surtout quand on a douze ans.
Ce que l’on comprend aussi au détour de ces récits, c’est que l’amour des parents, des proches, leur présence comme leur vigilance et celle de l’équipe soignante font partie intégrante du processus de rémission puis de guérison. Ils sont aussi le soin. La tendresse, l’optimiste, le rire, sont de taille à inhiber ou à atténuer les effets secondaires de traitements agressifs par nécessité. Et ce sont en même temps des catalyseurs exceptionnels. L’amour peut tout ce qu’il peut, si l’on peut dire …
Si seulement il pouvait tout.
Un ouvrage profondément humain donc, à offrir sans réserve et à placer dans chaque service de pédiatrie oncologique qui se respecte et respecte les patients. Il donnera aussi aux familles des pistes via l’association Ametist ( http://www.ametist.org) en plus de la force morale qui peut parfois manquer lorsque l’on souhaite extraire son petit d’un protocole de prise en charge dont on devient simplement le spectateur impuissant. Oserais-je rappeler que le titre d’un reportage (toujours disponible sur YouTube) consacré au service de Nicole Delépine avait été intitulé par la journaliste : « Les enfants du Docteur Delépine. »
Un enfant malade, ce n’est pas un enfant cobaye ; ce n’est pas un terrain privilégié d’expérimentation. Ce n’est pas davantage une occasion. Quant à l’annonce du diagnostic, elle n’est ni une condamnation, ni un compte à rebours. C’est par contre le moment pour le petit patient, comme pour l’ensemble de sa famille, de revêtir la lourde armure des guerriers avec la ferme intention de remporter la première course : de vitesse ; puis la seconde : d’endurance cette fois. Alors, « Hauts les coeurs » car sous les pavés, la plage.
KB
N.B : Bravo à Ingrid pour ces magnifiques photographies. Je comprends, sans la connaître, qu’elle a su créer un climat précieux de confiance et de complicité.
« Il fait beau, je sors
Je trouverai le bon chemin
Et je me sens mieux dehors
Vivre. (…)
Faites, faites, faites couler l’eau
Regarder comme on est beau
On va vivre
Plantes, plantes grimpez
Sève rentre dans nos corps
Venez danser sur la mort
Et vivre. »
Michel Berger
Pourquoi l’obligation vaccinale des enfants doit être rapidement supprimée, et la liberté de soigner rétablie ?
N Delépine pédiatre cancérologue
« Exception française » et malheureusement pas la meilleure. Quinze pays européens n’ont aucune obligation vaccinale, et la mortalité des enfants n’y est pas supérieure à la nôtre.
Pourquoi cet acharnement des dirigeants français à vouloir injecter les petits, y compris les nouveau-nés dont le système immunitaire ne commencera à être mature que vers les six mois, et chez lesquels l’allaitement par la mère est encore la meilleure protection. Ne peut-on pas y voir des enjeux essentiellement politiques et marchands ?
Avant la loi imposant à tous les enfants nés au-delà du 1er janvier 2018 onze vaccins obligatoires, avaient eu lieu des « concertations » dont on apprit sans surprise qu’elles n’étaient que poudre aux yeux et manipulation.
La concertation et la démission du haut-fonctionnaire chargé de cette mission.[1]
Thomas Dietrich, [2] dans son rapport « Démocratie en santé : les illusions perdues » a expliqué le désastre d’une pseudo concertation : »Résumons le tableau, qui ressemble de plus en plus à une vision de l’Enfer de Jérôme Bosch : un débat public piloté par une agence sous tutelle de l’Etat et qui mène dans le même temps des campagnes de communication pro-vaccination, un comité d’organisation de ce débat aux ordres de la Ministre, un comité d’orientation dirigé par un proche de M Touraine et qui n’aura de fait aucune indépendance… N’importe quel citoyen peut ici se rendre compte que tout est mis en œuvre pour que la concertation accouche de conclusions qui aillent dans le sens de la politique que veut mener ce gouvernement ; qu’importe l’opinion d’une part non négligeable de la population »
Nous étions sous le magistère de Marisol Touraine qui avait réussi à faire passer sa funeste loi de modernisation de la santé avec Olivier Véran comme rapporteur : entre une grande manifestation médicale avortée le 13 novembre 2015 et le Bataclan, et la sidération qui a suivi, elle fit subrepticement voter la première loi au parlement par une dizaine de députés, les autres étant à une commémoration des victimes. La loi fut promulguée de manière expéditive en janvier 2016 au JO. [3][4]
Et en 2022 sans aucune gêne cette dame se déclara devant la foule des affidés de E M à la fête à l’Elysée. « une ancienne ministre de la santé félicite le président lors de son investiture le 6 mai 2022 et lui dit « maintenant tu es libre Maintenant tu as les mains libres. Tu peux faire tout ce que tu veux le pays tu peux l’embarquer ». Croyait-on changer de parti ? Non les socialistes allaient régner en maitre pendant toute la dramatique plandémie Covid, à la tête de toutes les institutions de contrôle malgré leur score inférieur à 2% aux élections. Hold-up, coup de maitre depuis 40 ans de ce mini groupe.
Eh oui, il fit tout ce qu’il voulait, du coup de Jarnac où il alla dans les collèges faire la pub du Gardasil malgré son inefficacité contre le cancer et sa dangerosité et imposa dès juillet 24 un décret signé par un ministre éphémère imposant quatre valences supplémentaires contre le méningocoque, faisant craindre une augmentation des méningites des nourrissons.
Qu’importe que nos hôpitaux soient saturés, l’ogre big pharma en veut toujours plus. Et en ce 22 février 25 on apprend que la surprenante ministre de l’Éducation nationale E Borne (qui avoue n’y rien connaitre mais accepte le poste) envisage une grande campagne de vaccination Gardasil + méningocoques à la rentrée 25-26.
Vaccin, toujours vaccin devenu le maitre mot de la « santé » en France oubliant l’Histoire des maladies infectieuses des siècles précédents, et l’ensemble de la médecine moderne depuis plus d’un siècle. Même les progrès dans le traitement des cancers sont oubliés, niés et devraient être remplacés par des « vaccins » et à ARNm de surcroit, que RFKennedy s’apprêterait à interdire aux USA[5].
2017 Ainsi le résultat de l’arrivée de E Macron dans l’environnement Sanofi fut la loi Bachelot votée en début de mandat du président, imposant onze vaccins inutiles en France et parfois dangereux, singulièrement comme l’hépatite B chez le nouveau-né et son cortège d’effets toxiques.
Notons que cette obligation terrible pour plus de trois millions de bébés depuis cinq ans s’inscrit dans un contexte de conflit d’intérêts. La publication de ce plaidoyer pro obligation illustrait un lourd conflit d’intérêt : le directeur général de l’INSERM, Y. Lévy, mari d’ A. Buzyn, a en effet fait toute sa carrière de chercheur dans l’étude et la mise au point de vaccins et ses nombreuses fonctions et présidences actuelles mettaient en évidence, au minimum, de nombreux liens d’intérêt dans ce domaine de la recherche. La publication, sans auteur physique déclaré (donc sous sa responsabilité) est manifestement destinée à justifier l’obligation vaccinale que la ministre, son épouse, voulait, et a imposé aux français au nom du gouvernement.[6]
On apprendra pendant la plandémie covid le rôle probablement important dans les rapports avec Wuhan du PR Levy….
Avant 2018, les parents se battaient pour supprimer l’obligation du DT POLIO en France[7] et n’imaginaient pas les conséquences de ce combat (incluant les ennuis du PR Joyeux via le conseil de l’ordre qui anticipaient ceux de tous les médecins qui allaient choisir de soigner leurs malades au lieu de les laisser mourir sous doliprane et de leur injecter un poison expérimental). Aucune surprise dans le déroulement des choses pour ceux qui menaient ce combat pour la liberté de choix des citoyens et des soignants.
Les études disponibles actuellement via les travaux de RFK et son équipe de Children’s health defense ne l’étaient pas encore mais chacun se sensibilisait progressivement à la différence d’état global des enfants entre les boomers et les plus jeunes. Beaucoup de questions se posaient même si elles étaient interdites..
Sujet tabou et intervention de la justice pour des injections à l’évidence inutiles.
et pourtant les vaccino prudents avaient raison :
Qu’en est-il actuellement et pourquoi ce combat, éteint comme le reste pendant la sidération covid, est devenu indispensable, vu l’agressivité des professionnels pour imposer « la loi » qui s’aggrave encore avec le décret méningocoque de juillet 24 et les campagnes de propagande renouvelées par le ministère, les ARS ou la sécu avec l’argent de nos impôts ?
Vu également la prise de conscience de nombreux citoyens en raison des multiples mensonges covid. Il est temps d’en sortir.
L’état des lieux en bref
Aucun des vaccins obligatoires n’est à ce jour indispensable en France.
En France métropolitaine, en 2018, pour un enfant le risque de mourir du tétanos était nul et l’est toujours
Son risque d’attraper la poliomyélite était et reste nul, aussi puisque le virus a disparu de notre pays depuis plusieurs décennies, et qu’il ne peut se transmettre que par voie féco-orale, autrement dit par la contamination de la nourriture ou des boissons par les excréments d’un porteur de virus. La transmission de la maladie est donc impossible si on respecte les règles d’hygiène minimales (lavage des mains et des fruits et légumes) et qu’on utilise une eau potable.
Pour relancer la vaccination, les autorités agitent la présence de virus polio) dans les eaux usées qu’on trouve régulièrement mais il s’agit du virus des vaccins oraux qui se multiplient dans les intestins des vaccinés avant de contaminer les eaux des toilettes. Sans vaccin contre la polio il n’y aurait pas de virus de polio dans les eaux usées
#Polio : la Finlande révèle la présence du poliovirus dans des échantillons d’eaux usées Le pays rejoint ainsi l’Espagne, la Pologne, l’Allemagne et le Royaume-Uni depuis septembre. À ce jour, aucun cas de polio humaine n’a été signalé https://ow.ly/pl5Y50UryAC
Mais le gouvernement du Mr Bayrou relance la peur avec présence du virus dans les eaux usées de l’est de la France. La peur, ce bon vieil outil éternel pour faire obéir les peuples.
Quant à la diphtérie, son risque létal est proche de zéro dans les pays où la population dispose d’antibiotiques et de sérum antitoxines (à condition que notre ministère ne fasse pas comme le ministère espagnol qui a mis cinq jours pour s’en procurer en Russie pour le malade récent de Catalogne).
Ces trois obligations vaccinales datent de plus de 50 ans (1938 pour la diphtérie, 1940 pour le tétanos et 1962 pour la polio).
A l’époque, ces maladies graves étaient très fréquentes. Ces obligations ont depuis été déclarées obsolètes, même par les plus fervents défenseurs des vaccinations, comme le professeur D Floret, président du Comité technique des vaccinations (CTV), qui plaidait en 2015 pour sa levée devant le Haut conseil de santé publique. « Il faut un débat autour de cette question : c’est un choix politique et de société. Mais en l’état, cette obligation n’est ni lisible ni applicable ». [8] [9]
Plus de risque médical, mais risque judiciaire, UBU est parmi nous dès avant 2018
L’obligation du DT Polio chez les enfants nés avant 2018 créait encore un risque judiciaire, malgré son inutilité unanimement reconnue. Dans notre société qui renie chaque jour ses bases morales, vous risquez néanmoins un signalement au juge pour défaut de soins. Le juge appliquera la loi en vigueur (il n’aurait pas plus le choix que notre pédiatre ne pense l’avoir). Vous risquez théoriquement deux années de prison (mais avec sursis vraisemblable à cause du ridicule d’une obligation inutile). Mais vous risquez aussi que le juge vous prive de la tutelle de vos enfants, et les place.
Pour défendre une obligation supprimée depuis des décennies par tous les pays d’Europe du Nord (qui nous devancent maintenant par la qualité de leur système de santé), par la Suisse, l’Angleterre, l’Allemagne, les Pays-Bas et même la Belgique et reconnue inutile par nos fervents vaccinologues, les parents avaient signé des pétitions en ligne. On apprit que la suppression de la présentation dtpolio était une astuce pour imposer l’hexavalent plus cher et qu’un seul labo pouvait fournir
La réponse au combat des parents pour la suppression de l’obligation du dtpolio fut donc l’augmentation du nombre d’injections obligatoires à onze contre l’avis des professionnels concernés et des citoyens !
L’hépatite B se transmet par le sang, le sexe ou une aiguille (drogue) ; donc aucun risque chez le nourrisson, et l’immunité vaccinale aura disparu lors du début des périodes à risque (adolescence) ! sans oublier les risques reconnus : il expose à de nombreuses complications. Le taux de conversion en sclérose en plaques[14] est de 52% chez les vaccinés HB contre 32% pour les autres[15]. Le Tribunal Administratif, l’ONIAM et le Conseil d’Etat ont reconnu la responsabilité du vaccin chez les victimes contraintes à se vacciner du fait de leur emploi.
Cette vaccination contre l’hépatite B a été suivie d’une augmentation considérable des cancers du foie dans tous les pays ou cette vaccination anti-hépatite a été utilisée que ce soit en France ou leur incidence a été multipliée par trois :
ou en Australie, Canada, Grande Bretagne ou USA ou elle a été multipliée par 3 à 4 :
Le Vaccin contre Haemophilus influenza est peu efficace et aux USA la population serait plus à risque qu’avant les campagnes de vaccination. Les signataires de la lettre ouverte au ministre de la Santé du 1er décembre 2025 ont décliné les arguments contre toutes ces injections obligatoires injustifiées.
« Concernant les infections invasives à Haemophilus Influenza b, «Pour la quatrième année consécutive, l’augmentation de l’incidence des infections invasives à Haemophilus influenzae a été observée chez les enfants de moins d’un an (+13 %) et chez ceux âgés [d’un à deux ans] (+24 %). Ces incidences étaient supérieures à celles observées en 2019.». Donc, de façon inattendue, malgré une progression de la couverture vaccinale, il a été observé une augmentation de l’incidence. Dès lors, quel est l’intérêt pour la Santé Publique : -de rendre obligatoire les vaccins anti-méningocoques A, W, Y et B ? – de poursuivre absolument la vaccination anti-pneumocoques, pour laquelle arrivent sur le marché de nouveaux vaccins contenant encore plus de souches (Vaxneuvance, Prevenar20) ? – de continuer la vaccination anti-Haemophilus Influenza b ? Comme déjà observé, en voulant à tout prix combattre les méningites bactériennes par la vaccination, on favorise l’émergence de souches jusque-là fort discrètes par pression de sélection, et aboutit à une situation pire que celle que l’on cherchait à prévenir. Ce risque est inacceptable ![10]
Coqueluche : – Selon le Bulletin Coqueluche du 22 novembre 2024 (8), on note un pic de coqueluches particulièrement élevé depuis janvier alors que la couverture vaccinale n’a jamais été aussi haute, puis une décroissance du nombre de cas en fin d’année ; pourtant, on n’a pas vacciné davantage. – Ce pic s’expliquerait, selon le Pr R.COHEN(9), par une dette immunitaire, conséquence délétère des mesures Covid ;on voit augmenter en flèche successivement depuis lors.
Quant à la vaccination contre le Méningocoque, méditons l’avis du Pr Gilberg : « vacciner 800.000 nourrissons à 5 mois contre le méningocoque C, pour éviter potentiellement deux à quatre décès chez les nourrissons de moins d’un an. Si la recommandation se comprend, cela peut être compliqué de justifier l’obligation » .[11]
La brochure de l’INSERM prétend que se vacciner protège les autres. C’est globalement faux.
Le vaccin anticoquelucheux ne prévient pas la transmission de B Pertussis, responsable de l’infection. La protection des petits par évitement des contacts et port de bavettes est majeure. La Suède a abandonné ce vaccin dès 1979 parce que des épidémies survenaient parmi les populations parfaitement vaccinées, et à cause des nombreux effets secondaires dus au vaccin, particulièrement les atteintes cérébrales.
La liste serait longue des contradictions entre la réalité et propagande vantant l’obligation.
Des familles, des professionnels se sont réunis pour écrire aux élus et gouvernants. Il faut continuer à les informer. Ci-joint la lettre ref 11.
pour conclure suivons les recommandations du ministre de la santé américain RFKENNEDY
[1] Il démissionne de son poste le 19 février 2016 en publiant une contribution à un rapport de l’ Inspection générale des affaires sociales de 28 pages 18. Il y dénonce notamment « la vaste mascarade » 19 qu’est devenue selon lui la démocratie en santé (à savoir la participation des citoyens à la décision
[2]responsable du secrétariat général de la Conférence nationale de santé (CNS) de mars 2015 à février 2016
[3] la destruction du système de santé et la loi Touraine – Docteur Nicole Delépine
[4] Conference-Docteur-Delepine-Cercle-ARISTOTE-21-03-2017.pdf diaporama
[5] qq diapos du livre Vaccine not vaccine de RFKennedy – Docteur Nicole Delépine
[6] en 2017 QUE DISAIT LA SCIENCE A PROPOS DE ONZE VACCINS QUI ALLAIENT DEVENIR OBLIGATOIRES ! – Docteur Nicole Delépine critique de la brochure de l’INSERM Sur le fond, la brochure répète les « certitudes » de chercheurs totalement impliqués dans l’industrie des vaccins (même s’ils exercent parfois comme médecins, et plus souvent en santé publique que comme cliniciens) pour lesquels le rapport avantages-risques, capital en matière de médicaments, ne semble pas être mise en cause par l’absence cruelle de publications convaincantes sur ce point.
[7] DTP mise au point sur son opportunité et sa disponibilité en 2018, histoire d’une manipulation – Docteur Nicole Delépine
[8] IBID7
[9] https://x.com/Aliyah01150546/status/1792827211759992915
[10] lettre à mme la ministre ref 11
[11] Lettre contre décret obligations Méningocoques – Profession Gendarme
(Le diaporama n’a pas été passé en même temps malheureusement) A lire en même temps :
Mise au point sur le combat pour la suppression de l’obligation vaccinale 8 FEVRIER 2025 N G
Voici les deux liens de l’émission du 8 fevrier 25
https://www.youtube.com/watch?v=QHVB3rvsEkA
https://crowdbunker.com/v/WcB9Y2vw
newsletter AMETIST ET APPEL A SOUTIEN JANVIER 2025
Le 31 janvier 2025
Madame Monsieur, chers adhérents, chers amis,
Voilà déjà 35 ans que l’association Ametist a été créée par des parents, des médecins et des personnes privées, révoltés par le fait que, déjà en 1990, certains patients ne pouvaient pas bénéficier de soins éprouvés et étaient contraints d’entrer dans des essais thérapeutiques.
Après avoir vécu tant d’épisodes douloureux et incompréhensibles, une vingtaine d’anciens patients ont décidé de se réunir et d’écrire un livre regroupant leurs témoignages, leurs vécus, ainsi que leurs combats pour trouver une équipe médicale prête à se battre avec eux. C’est leur façon de soutenir l’activité et le combat que mènent, depuis toujours, les docteurs Delépine et leur équipe. Ils tententde donner le moral aux malades en cours de traitement afin qu’ils sachent que les batailles perdues ne sont que celles qui ne sont pas menées !
Ce livre ( disponible sur le site editions marcopietteur ou dans les bonnes librairies)
est également un hommage à tous les lanceurs d’alerte qui se battent pour la liberté thérapeutique, le choix du médecin par le patient, et le choix du traitement du malade par le médecin. Il a aussi pour but de redonner espoir aux futurs enfants, adolescents ou adultes jeunes, touchés par le cancer ainsi qu’à leurs proches.
Les docteurs G et N Delépine sont toujours présents et poursuivent leur combat, aidés par les bénévoles et collègues présents depuis de longues années ! L’association a démontré qu’avec force une pratique hospitalière courante et une équipe pluridisciplinaire hautement spécialisée, expérimentée et dévouée, il était possible d’obtenir des taux de rémission et de guérison très favorables, tout en évitant les amputations trop souvent imposées. L’association continue à se battre pour informer sur les possibilités thérapeutiques et les avancées de la science, afin que les enfants et adolescents puissent bénéficier des progrès réels et éprouvés de la médecine. Le cas échéant, elle défend également les droits des patients, médecins, soignants contre les décisions parfois tyranniques de l’état. Ametist a la chance de pouvoir toujours compter sur le soutien et l’engagement de nombreuses personnalités. Nous avons toujours besoin de vous. Soutenez-nous en adhérant à l’association, en la faisant connaître, en diffusant nos messages et en échangeant avec nous sur les réseaux sociaux.
Vos dons nous permettent d’aider les familles dont les enfants sont touchés par la maladie, en leur offrant des solutions pour accéder aux traitements éprouvés, en France ou à l’étranger si nécessaire. Un soutien financier peut également nous aider à engager des recours juridiques qui pourraient faire bouger les choses. Votre aide financière nous permet aussi d’apporter un soutien matériel aux familles contraintes à s’expatrier pour éviter une amputation, en prenant en charge certains frais (hospitalisation, logement, etc.). ils permettront aussi d’offrir ce livre à ceux que cela pourrait aider.
C’est pourquoi nous faisons appel à votre générosité. Sachez que 66 % du montant de votre don est déductible de votre impôt sur le revenu. Un reçu fiscal vous sera adressé sur demande, via le bon de soutien ci-dessous. Par avance, au nom de l’association, merci !
Pour que nos actions puissent continuer, merci de votre aide.
Bon à découper et à joindre à votre envoi si vous souhaitez nous aider
BON DE SOUTIEN 2025
Votre soutien (16, 30, 45€ et plus…)
……………………………€uros
ASSOCIATION AMETIST 7 BD FLEURY 91170 VIRY-CHATILLON
Nom : …………………………………….. Prénom : ………………………………….
Adresse :…………………..…………………………………………………………………….. …………………………………………………………………………………………………….
Code Postal :………………………………… Ville :………………………………………
Email :……………………………………….
Chèques à l’ordre d’AMETIST ou paiement par PAYPAL sur notre site http://www.ametist.org
La Haute Autorité de Santé refuse la transparence et ignore les données actuelles de la science validées par les agences de santé étrangères.
La Haute Autorité de santé vient de faire paraître un communiqué [1] dans lequel elle se plaint de fuites sur son projet d’avis concernant le parcours de transition des personnes transgenres.
Auparavant elle avait refusé de donner les noms de ceux qu’elle avait désignés comme experts au groupe de travail. Elle avait même fait appel pour retarder l’application du jugement du tribunal administratif de Montreuil qui lui enjoignait de communiquer ces noms à l’association Juristes pour l’enfance [2] [3].
En France, les parties à un procès d’assise connaissent le nom des juges et ceux des membres du jury éventuel dont la composition est publique [4]. Mais la Haute Autorité de santé doit mépriser ces habitudes trop démocratiques…Notre santé doit lui paraître trop sérieuse pour que la population ait le droit s’intéresser à ceux qui veulent la dicter.
Un projet qui reprend les recommandations des ultra activistes transgenres
Les éléments qui ont été révélés reprennent la très grande majorité des demandes des activistes trans synthétisées dans les « Standards of Care for the Health of Transgender and Gender Diverse People » publiés dans l’ « International Journal of Transgender Health »[5] : autoriser les soins médicaux et chirurgicaux chez les mineurs, refuser l’avis d’un psychologue ou d’un psychiatre, obliger les médecins à appeler d’emblée les mineurs en souffrance d’identité sexuelle par le prénom de leur choix, rembourser à 100% tous les soins de transition (y compris les épilations pour les femmes trans), enlever l’autorité parentale aux parents en désaccord avec le ressenti de leur enfant, création d’un service public de la transition de genre …
Ce projet de recommandations, manifestement écrit sous la dictée de militants trans et/ou de médecins spécialisés dans le domaine du genre (et qui en vivent), n’a rien d’une analyse médicale objective qu’est supposée faire la HAS, mais se contente de consacrer les réclamations outrancières [6] d’une infime minorité sexuelle qui veut les imposer à la majorité.
Ce projet ignore aussi l’avis de l’Académie de Médecine, les expériences des pays qui ont appliqué ces mesures pro trans bien avant nous, et de nombreux jugements qui les ont condamnés dans ces différents pays.
Des recommandations qui s’opposent à celles de l’Académie de médecine.
Aucun traitement actif n’est anodin. Tous exposent à des complications plus ou moins fréquentes. Les traitements administrés pour modifier l’apparence sexuelle n’échappent pas à la règle[7].
Parmi les complications des thérapeutiques hormonales masculinisantes (testostérone), il faut citer la très grande fréquence de l’acné (40%) [8], un état d’excitation, l’augmentation de l’agressivité [9], la diminution de la fertilité allant jusqu’à la stérilité définitive, des risques osseux et cardiovasculaires [10]. L’hormonothérapie féminisante bloquant la testostérone peut induire une ostéoporose (et ses risques de fractures), des problèmes cardiovasculaires, des phénomènes d’agressivité ou un épisode psychotique, aggraver la dépression augmentant, chez certains patients, le risque suicidaire et augmenter le risque de cancer du sein[11], et si le risque de ces complications est avéré leur capacité à réduire la menace de suicide des trans n’est pas démontrée.
Les candidats aux interventions chirurgicales éventuelles méconnaissent trop souvent leur caractère irréversible et les résultats qu’ils peuvent en espérer.
Ce sont quelques-unes des raisons qui justifient l’approche prudente de l’Académie de médecine que nous rappelons ci-après :
« Une grande prudence médicale doit être de mise chez l’enfant et l’adolescent, compte tenu de la vulnérabilité, en particulier psychologique, de cette population et des nombreux effets indésirables, voire des complications graves, que peuvent provoquer certaines des thérapeutiques disponibles. A cet égard, il est important de rappeler la décision récente (mai 2021) de l’hôpital universitaire Karolinska de Stockholm d’interdire désormais l’usage des bloqueurs d’hormones…
Quant aux traitements chirurgicaux, notamment la mastectomie autorisée en France dès l’âge de 14 ans, et ceux portant sur l’appareil génital externe (vulve, pénis) il faut souligner leur caractère irréversible.
Aussi, face à une demande de soins pour ce motif, est-il essentiel d’assurer, dans un premier temps, un accompagnement médical et psychologique de ces enfants ou adolescents, mais aussi de leurs parents, d’autant qu’il n’existe aucun test permettant de distinguer une dysphorie de genre « structurelle » d’une dysphorie transitoire de l’adolescence. De plus, le risque de surestimation diagnostique est réel, comme en atteste le nombre croissant de jeunes adultes transgenres souhaitant « détransitionner ». Il convient donc de prolonger autant que faire se peut la phase de prise en charge psychologique. »
Mais apparemment, la HAS estime que ce n’est pas aux médecins d’émettre des avis sur les indications des traitements médicaux et que l’Académie de Médecine est moins compétente que les « experts » de la HAS …
Seule une minorité de trans persiste dans leur choix de lorsqu’ils étaient mineurs
Le pourcentage de transsexuels diminue rapidement avec l’âge, passant aux USA de 1,43 % chez les 13-17 ans à 0,45 % chez les 25-45 ans et 0,32 % chez les 65 ans et plus. L’expérience de la vie amène donc à peu près les trois quarts des adolescents qui se croyaient en dysphorie de genre à réaliser à l’âge adulte qu’ils ne l’étaient pas et à se déclarer, le plus souvent, homo ou bisexuels.
Avec le recul, les détransitions sont de plus en plus fréquentes.
Le nombre de personnes regrettant leur changement de sexe effectué lorsqu’ils étaient mineurs se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées. Selon les associations d’activistes trans, le phénomène serait extrêmement rare, mais il n’est en réalité tout simplement pas mesuré. Au Royaume-Uni, aucune clinique du genre » ne collecte de données.
Des professionnels de l’enfance dénoncent les difficultés pour aborder objectivement le problème. Devant la crainte de « débordements incontrôlables », le comité organisateur de la Conférence sur la santé des trans de Philadelphie de 2017 a dû annuler deux tables rondes sur la détransition. La même année lorsque le psychothérapeute britannique James Caspian[12] a voulu étudier la question, sa proposition a été rejetée par son université de Bath en raison du risque de recevoir des critiques sur les réseaux sociaux, et donc « de nuire à l’image de l’université ».
Charlie Evans, journaliste scientifique britannique de 28 ans, a créé en 2019 le « Detransition Advocacy Network »[13]. En l’espace de trois mois, elle a reçu plus de 300 messages de jeunes femmes qui regrettaient leur transition.
Elie et Nele fondatrices de l’association belge Post Trans ont raconté leur douloureux parcours lors d’un colloque à Lyon, organisé par l’association Regards de femmes[14]
Souvent, elles sont lesbiennes, autistes, et regrettent de ne pas avoir été aiguillées vers un traitement contre leur dépression et/ou leurs troubles alimentaires. Le fait de ne pas correspondre aux attentes sociales qui pèsent sur les jeunes filles les a amenées à s’identifier au genre masculin, avant de se rendre compte que la transition était une fuite et non pas une solution [15][16] [17].
Des pays comme les États-Unis, la Suède, le Royaume-Uni qui avaient appliqué l’approche trans affirmative et encouragé des transitions médicales chez les mineurs, comme le propose le projet de la HAS ont, pour la plupart d’entre eux, fait volte-face en raison du nombre croissant de jeunes adultes qui ont souffert des traitements subis, ont regretté publiquement leur transition[18], ou porté plainte en justice quand ils ne se sont pas suicidés…
Le suicide, fléau des transgenres.
Toutes les études rapportent les taux considérables de suicide des transgenres.
L’étude de Biley [19] portant sur 889 trans britanniques révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide.
En Ontario [20] au cours de la seule année précédant le rapport, 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte. Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels), les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire 4 à 6 fois plus élevée.
En Thaïlande [21] sur 411 LGBT, 39 % ont déclaré avoir eu des idées suicidaires au cours de leur vie, 19 % des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois et 13,1 % des tentatives de suicide au cours de leur vie.
L’étude d’Austin[22] indique que 82 % des Américains transgenres ont ressenti des envies de suicide et 40 % ont tenté de se suicider, la tendance suicidaire étant la plus élevée chez les jeunes.
Le projet Trevor [23] étudiant le vécu de près 35 000 LGBTQ américains âgés de 13 à 24 ans confirme ces taux exorbitants de suicide.
Le suicide représente donc le risque majeur des transgenres. Ses causes sont multiples et doivent être analysées pour tenter d’y remédier.
Le suicide des trans résulte en premier lieu de leur mal-être préexistant comme en attestent les déficits de l’attention, les troubles de l’alimentation, les problèmes psychiatriques latents tels que l’autisme, ressentis dès leur prime jeunesse et souvent attribués à tort, à une dysphorie sexuelle les empêchant parfois de recevoir les soins psychiatriques dont ils auraient pu bénéficier.
Le suicide des trans est aussi lié à leur situation extrêmement minoritaire responsable d’un stress social [24]. En France le rapport officiel publié en 2022 estime leur incidence dans la population entre 0,03% et 0,1% (20 000 à 60 000 transgenres sur l’ensemble du pays) [25]. Aux USA, pays où ils sont les plus nombreux, les adultes qui se déclarent transgenres, représentent 0,6 % des personnes âgées de plus de 13 ans.[26]
Le mal-être des trans est également aggravé par leur isolement auto–entretenu. Se sentir, et/ou se revendiquer trans, rend les contacts avec les autres moins souhaités, plus difficiles et plus rares. Or Le contact avec les autres améliore notre humeur, nous apaise, diminue le stress, relâche des tensions, et conforte le sentiment d’être compris et accepté. Se sentir différent dissuade souvent les trans d’aller vers les autres, de bénéficier de ces contacts et les conduit ainsi à ruminer leur condition aggravant la dépression et le risque de suicide. Le mal vivre des transsexuels est enfin aggravé par les complications des traitements médicamenteux et les résultats chirurgicaux peu satisfaisants.
Dans un premier temps, l’affirmation de son genre trans peut procurer un soulagement, car elle permet d’intégrer une communauté qui le comprend. Mais la transformation physique trans sexuelle longue, compliquée et chère constitue un véritable chemin de croix. Elle nécessite des traitements hormonaux à vie exposant, comme tout traitement, à des complications. Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux entraînant une déception qui peut aggraver le désir de suicide.
Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques parfois discutables et une fonction souvent peu satisfaisante [27] [28]. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe, et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est peu sensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux à vie. Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont souvent élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de cuisse, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouvent que ces problèmes ne sont pas résolus.
L’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenres opérées par l’université de Birmingham a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.
Aucune étude randomisée ne démontre que les traitements médicamenteux de changement de genre sont capables de diminuer le risque de suicide. Les comparaison de petites séries publiées par des médecins qui vivent des transitions souffrent de nombreux biais et ne sont guère démonstratives.
Les mineurs ne sont pas aptes à peser les conséquences d’un tel choix
Le cerveau humain n’atteint pas la maturité avant la vingtaine et les fonctions exécutives sont les dernières capacités à se développer pleinement [29]. Les fonctions exécutives comprennent la capacité de planifier, hiérarchiser et définir des stratégies pour atteindre des objectifs à long terme ainsi que la capacité de peser soigneusement l’information nécessaire à de décisions importantes comme celle d’une transition de genre.
Dans le procès Keira Bell[30] , la justice britannique a estimé [31] qu’il était « très douteux que les patients âgés de 14 et 15 ans puissent avoir une compréhension suffisante des conséquences du traitement pour donner leur consentement »; et « qu’il était hautement improbable pour les personnes âgées de 13 ans et moins d’être en mesure de consentir à l’administration de bloqueurs de puberté après seulement trois rendez-vous d’une heure, puis des injections de testostérone à partir de ses 17 ans et une ablation des seins à 20 ans ».
Cet avis est conforté par une étude menée auprès d’adolescents néerlandais qui a montré que la plupart pensaient que les conséquences de la transition médicale comme la perte de fécondité et l’impact sur de futures relations amoureuses ne pouvaient pas être comprises par les jeunes. Ils estimaient également qu’ils ne pouvaient pas réellement être conscients de l’impact futur de l’arrêt du développement pubertaire lorsque les médecins leur demandaient d’y consentir.
Mais apparemment les experts de la HAS l’ignorent…
Expériences des pays qui ont appliqué les recommandations de la HAS
La Suède qui a été le premier pays au monde à autoriser la transition légale inter sexes des mineurs, a été depuis confrontée à une hausse considérable (+1500%) des demandes des jeunes filles. En octobre 2019 le suicide par pendaison de Jennifer Ring 4 ans après chirurgie de transition de sexe réalisé au Karolinska a constitué un véritable électrochoc, d’autant plus que d’autres hôpitaux avaient refusé de la traiter en raison de ses signes de schizophrénie.
Deux ans plus tard, en mars 2021, l’hôpital Karolinska, a annoncé qu’il ne prescrirait plus de traitements hormonaux aux nouveaux patients mineurs en dehors d’un essai clinique et a décidé en mai 2021 de réserver les traitements l’hormonaux des mineurs aux seuls participants aux essais thérapeutiques déclarés[32].
La Finlande a légalisé les traitements de changements de sexe, mais uniquement chez les adultes[33].
En Norvège, la chirurgie de réassignation sexuelle est interdite chez les mineurs et le Conseil norvégien d’investigation médicale (NHIB/UKOM) a révisé ses recommandations cliniques concernant les « soins de réorientation sexuelle » pour les mineurs en limitant l’utilisation des bloqueurs de puberté, des hormones de changement de sexe et de la chirurgie liée à la transition aux seuls contextes de recherche clinique[34].
Au Royaume-Uni, une enquête commandée par le National Health Service (NHS) et menée par le Dr Hilary Cass, a révélé que l’approche trans affirmative adoptée à la clinique du genre Tavistok [35] n’était « pas une option sûre ou viable à long terme » pour les jeunes et les enfants, car le personnel de la clinique se contentait souvent de précipiter les enfants dans la transition.[36] Et le 18/12/2024 le NHS a définitivement banni les traitements de transition pour les mineurs[37].
Aux USA après l’Arkansas, la majorité des états (26/50) ont interdit les traitements de changement de sexe chez les mineurs[38] obligeant les cliniques qui pratiquaient ces traitements à fermer.
En Afrique, l’opposition aux minorités sexuelles et à la théorie du genre est souvent violente avec des lois répressives, des condamnations et des agressions physiques multiples.
Le projet de recommandations de l’HAS va donc frontalement à l’encontre de l’évolution récente observée dans la quasi-totalité du monde.
Le changement de genre, un business juteux
La propagande pour la théorie du genre et le transsexualisme n’est pas désintéressée. Elle permet de vendre à des personnes non malades des médicaments à vie, de proposer des interventions chirurgicales couteuses, de subventionner des associations et de payer des militants pour la diffusion de leurs croyances protrans dans les écoles.
Selon leurs prescriptions (très variables en fonction des sujets) les hormones utilisées pour les changements de genre coutent de quelques dizaines à plus de 100 euros par mois au malade, sans compter le prix des consultations et des examens complémentaires.
Au niveau mondial le seul marché des hormones est estimé à 22 milliards $ en 2022 et devrait atteindre 40 milliards en 2032 si l’accroissement de leurs prescriptions se poursuit au même rythme qu’entre 1993 et 2019.
La chirurgie de modification des caractères sexuels constitue une véritable mine d’or pour les chirurgiens qui se spécialisent dans cette activité. En France où ces actes chirurgicaux sont pris en charge totalement par la sécurité sociale, leurs prix ne sont pas publiés.
Mais on dispose d’un aperçu dans les pays anglophones : entre 7 500 et 10000 dollars pour la chirurgie mammaire, jusqu’à 40000 $ pour la chirurgie pelvienne. Et en ajoutant les couts de la chirurgie faciale, de celle de la glotte (pour la correction de la voix) et des réinterventions éventuelles, on atteint les estimations du Philadelphia Center for Transgender Surgery de 140450 $ pour la transition d’homme à femme, et de 124 400 $ pour la transition de femme à homme [39]. Lorsqu’on compare ces chiffres à ceux du traitement d’une plaie ou d’une fracture du poignet, i*l y a là de quoi susciter des vocations…
L’HAS désire aussi faire financer les associations protrans et leurs militants par nos impôts en créant un service public de la transition de genre. L’agence France Presse a diffusé dans tous les médias un appel des extrémistes transsexuels à manifester pour réclamer des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions, à la contraception.. et l’accès à la PMA pour toutes les personnes trans ».
Il faut aider les jeunes souffrant de dystrophie de genre
Il faut aider les aider car ils souffrent réellement, mais éviter de les diriger aveuglément vers des traitements à vie sur la foi en un simple ressenti.
Il faut d’abord les rassurer en leur expliquant que leurs inquiétudes sur les questions sexuelles sont fréquentes chez les mineurs et singulièrement chez les adolescents, et qu’elles disparaissent le plus souvent à l’âge adulte.
Il faut leur rappeler que les parents, ou autres membres de la famille, fratries, grands-parents, les aiment et qu’ils sont là pour les aider lorsqu’ils ont des problèmes.
Si les angoisses persistent, les adresser à un psychologue neutre (ni anti, ni pro transsexuel, et courageux osant résister à la doxa). Les services spécialisés vers lesquels sont orientés automatiquement les enfants susceptibles d’être atteints de dysphorie de genre sont malheureusement tenus par des idéologues de la théorie du genre et enclins au diagnostic par l’affirmatif, donc acceptation du diagnostic de dysphorie sans examen médical ou psychiatrique et organisation en urgence des prises en charge spécialisées (traitement hormonal, etc.).
Il faut absolument chercher des intervenants « non spécialisés ».
Et en cas de persistance de l’idée de transformation éventuelle, il faut les informer objectivement des modalités et de la durée des traitements médicaux et de la lourdeur et du caractère peu ou non réversible de la chirurgie.
Savoir que l’on sera de fait transformé en malade à vie incapable d’avoir des enfants et nécessitant un suivi permanent.
L’information objective, complète et sans tabou constitue la meilleure prévention des angoisses des adolescents et le remède aux délires de la propagande de la théorie du genre de la promotion des traitements trans sexuels.
[1] Le Parisien du 13/12/2024 avec l’AFP Transition de genre : la Haute autorité de santé déplore des fuites de ses travaux à des « fins polémiques »
notons que la HAS coute 80 MILLIONS d’€ par an et entretient 500 agents. La direction est nommée par le ministère et fait doublon avec ses services
[2] ttps://www.juristespourlenfance.com/2024/02/20/le-ta-de-montreuil-donne-gain-de-cause-a-jpe-la-has-doit-communiquer-la-composition-du-groupe-de-travail-parcours-de-transition-des-personnes-transgenres/
[3] https://www.juristespourlenfance.com/2024/08/07/refere-suspension-examine-ce-mercredi-7-aout-2024-par-le-tribunal-administratif-de-montreuil-composition-du-groupe-de-travail-parcours-de-transition-des-personnes-transgenres-a-la-has/
[4] https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1540
[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36238954/ publication des ultra activistes trans
[6] Outrans est le nom d’une de ces associations trans genre ultra qui organise des réunions dans les écoles
[7] https://docteur.nicoledelepine.fr/reassignation-genitale-long-et-penible-parcours-du-changement-de-sexe/
[8] Madsen MC, Berg JN, Fisher AD, T’Sjoen G, Rustemeyer T, Den Heijer M, Wiepjes CM, Dreijerink KMA. The effects of gender-affirming testosterone therapy in transgender men on the development of acne, acne severity and the relationship with clinical parameters: a three-year follow-up study. Eur J Dermatol. 2024 Oct 1;34(5):497-501. doi: 10.1684/ejd.2024.4758. PMID: 3958903
[9] Kristensen TT, Christensen LL, Frystyk J, Glintborg D, T’Sjoen G, Roessler KK, Andersen MS. Effects of testosterone therapy on constructs related to aggression in transgender men: A systematic review. Horm Behav. 2021 Feb;128:104912. doi: 10.1016/j.yhbeh.2020.104912.
[10] Krebs D, Harris RM, Steinbaum A, Pilcher S, Guss C, Kremen J, Roberts SA, Baskaran C, Carswell J, Millington K. Care for Transgender Young People. Horm Res Paediatr. 2022;95(5):405-414. doi: 10.1159/000524030. Epub 2022 Mar 10. PMID: 35272283; PMCID: PMC9463393.
[11] Bruce MK, Joseph WJ, Grunwaldt L, Nguyen VT, De La Cruz C. Transgender Mastectomy: Incidence of High-Risk Pathologic Findings and the Need for Postoperative Cancer Surveillance. Ann Plast Surg. 2022 May 1;88(3 Suppl 3):S148-S151.
[12] https://www.spiked-online.com/2019/02/22/my-battle-with-the-transgender-thoughtpolice/
[13] https://ourduty.group/2020/04/29/the-detransition-advocacy-network/
[14] https://charliehebdo.fr/2021/12/societe/changement-de-sexe-finalement-cetait-mieux-avant/
[15]https://www.womensforumaustralia.org/increasing_numbers_of_detransitioners_call_into_question_the_affirmation_only_approach
[16] https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/actu-tele/detransition-de-genre-le-temps-des-regretss-20241029
[17] https://lpost.be/2022/07/10/detransitionneurs-la-detresse-de-ces-jeunes-qui-regrettent-davoir-voulu-changer-de-sexe/
[18] « Jeunesse en (re)transition, trouver sa voie » témoignage sur France 2
[19] Bailey, L., Ellis, S., et McNeil, J. (2014). Suicide risk in the UK trans population and the role of gender transitioning in decreasing suicidal ideation and suicide attempt. Mental Health Review Journal, 19(4), pages 209 à 220. http://doi.org/10.1108/MHRJ-05-2014-0015
[20] Bauer, G., Schiem, A., Travers, R. et Hammond, R. (2015b). Intervenable factors associated with suicide risk in transgender persons: A respondent driven suicide risk sampling study in Ontario, Canada. BMC Public Health. DOI : 10.1186/s12889-015-1867-2 http://doi. org/10.1186/s12889-015-1867-2
[21] Kittiteerasack P, Matthews AK, Steffen A, Corte C, McCreary LL, Bostwick W, Park C, Johnson TP. The influence of minority stress on indicators of suicidality among lesbian, gay, bisexual and transgender adults in Thailand. J Psychiatr Ment Health Nurs. 2021 Aug;28(4):656-669. doi: 10.1111/jpm.12713.
Epub 2020 Dec 1. PMID: 33190351.,
[22] Suicidalité chez les jeunes transgenres : élucidation du rôle des facteurs de risque interpersonnels. Austin A, Craig SL, D’Souza S, McInroy LB. J Interpers Violence. 2022;37:5–6. doi:10.1177/0886260520915554.
[23] https://www.thetrevorproject.org/
[24] Valentine SE, Shipherd JC revue systématique du stress social et de la santé mentale chez les personnes transgenres et non conformes au genre aux États-Unis. Clin Psychol Rev. 2018 ;66 : 24–38
[25] https://www.vie-publique.fr/rapport/284386-transexualite-sante-et-parcours-de-soins-des-personnes-trans
[26] https://williamsinstitute.law.ucla.edu/publications/trans-adults-united-states/
[27] Danielle J. Eble Alisha L. Nguye Conscientious Objection to Gender-Affirming Surgery: A Cross-Sectional Analysis of Plastic Surgery and Urology Residency Programs Journal of Surgical Education November 2024
[28] Park RH, Liu YT, Samuel A, et al Résultats à long terme après une chirurgie de réassignation sexuelle : étude de suivi sur 40 ans. Ann Plast Surg. 2022 ; 89 : 431–436
[29] Casey BJ, Jones RM, Hare TA. Le cerveau de l’adolescent. Annales de l’Académie des sciences de New York. 2008;1124(1):1111 à 126. doi: 10.1196/annals,1440.010.
[30] https://www.persuasion.community/p/keira-bell-my-story
[31] https://www.judiciary.uk/wp-content/uploads/2020/12/Bell-v-Tavistock-Judgment.pdf
[32] https://www.france24.com/en/live-news/20230208-sweden-puts-brakes-on-treatments-for-trans-minors
[33] https://valtioneuvosto.fi/en/-//1271139/act-on-legal-recognition-of-gender-enters-into-force-on-3-april-2023
[34] https://dailycaller.com/2023/03/10/norway-health-care-system-transgender-gender-affirming-care-evidence-baed/
[35] https://www.lavie.fr/actualite/societe/enfants-transgenres-pourquoi-la-clinique-tavistock-va-fermer-en-angleterre-83876.php
[36] https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/
[37] https://www.nbcnews.com/nbc-out/out-politics-and-policy/britain-bans-puberty-blockers-transgender-minors-rcna183839
[38] https://www.nytimes.com/2024/12/04/us/gender-transition-bans-states.html
[39] https://edition.cnn.com/2015/07/31/health/transgender-costs-irpt/index.html
rappel des conséquences de la loi Touraine
L’héritage de Marisol Touraine et de son cabinet, socle de la destruction continue du système de santé
Une ancienne ministre de la santé félicite le président lors de son investiture le 6 mai 2022 et lui dit « maintenant tu es libre Maintenant tu as les mains libres. Tu peux faire tout ce que tu veux le pays tu peux l’embarquer ».
Que voulait-elle dire exactement d’autant que durant sa longue présence au ministère de la santé, elle n’a pas manqué de liberté pour démolir un peu plus notre système de santé. Il reste à le privatiser complètement au-delà des PPP (partenariat public privé ) qui ont déjà bien entamé son indépendance et favorisé ses liens incestueux avec l’industrie pharmaceutique.
Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et du Droit des femmes (France), 2012-2017 a rejoint Unitaid [1] qu’elle préside. Les buts de cette organisation sont « l’optimisation d’efficacité des actions en santé mondiale et élargir l’accès équitable à de meilleurs produits de santé », selon leur site. Rêve-t-elle du poste de premier Ministre ?
QUEL EST L’HERITAGE DU MINISTERE TOURAINE ?
Rappelons d’abord qu’elle fut assistée dans cette tâche par les actuels détenteurs du pouvoir dans la santé Jérôme Salomon directeur général de la santé et homme en noir des quotidiens bulletins de santé lors du covid, Olivier Véran rapporteur de sa loi et actuel ministre et Gabriel Attal membre de son cabinet et porte-parole encore quelques jours.
Clairement nous sommes dans la continuité depuis 2012 et E.Macron était d’ailleurs dès cette même date secrétaire général adjoint de l’Elysée.
LES CONSEQUENCES DE LA LOI TOURAINE DE 2016 (AU J0 EN JANVIER 2017)
La loi Touraine aggrave toutes les dérives éthiques et thérapeutiques et accélère la destruction de notre système de santé.
Grands principes qui transforment le système : le premier principe majeur : soumettre les médecins aux désirs des gouvernants.[2]
L’état s’impose comme décideur unique de la santé,
L’article 1 est capital : il instaure dans la loi l’Etatisation de la santé.
Auparavant, le ministère avait un rôle de contrôle, il prend celui de chef. Le texte de loi concerne non seulement la «santé publique» mais bien l’ensemble du système de santé, public et privé, placé dorénavant sous l’autorité absolue de l’Etat.
La médecine échappe au contrôle décisionnaire des médecins et autres professionnels de santé, dont c’est pourtant la vocation et le métier.
La disparition de l’indépendance du médecin constitue la suppression d’une des valeurs fondamentales du rapport entre le patient et son docteur. Ces professionnels deviennent des exécutants purs et simples.
Dans la foulée, on liquide les médecins, trop indépendants au goût de nos gouvernants, ou plutôt leurs avatars, les PH, dits praticiens hospitaliers et les praticiens de ville.
On ne parle plus de médecins, mais de professionnels de santé. Sur les 40 000 signes du projet de loi sur la santé de 2014 le signifiant «médecin» figure seulement 40 fois. Symbole démonstratif ! l’archétype ancré dans l’inconscient collectif doit disparaitre.
Le numerus clausus (réduction drastique du nombre de médecins admis à la formation chaque année depuis les années 80) n’est pas une erreur de prévision. C’est un choix politique délibéré pour réduire l’offre de soins. Même si on fait semblant de revenir sur ce sujet tabou, dans les faits les postes de cliniciens, véritables « docteurs » pour le patient n’augmentent pas.
La réforme du statut des médecins des hôpitaux publics par la loi en 1984 avait sonné la mort du rôle médical spécifique dans l’indifférence générale, y compris des « PH –praticiens hospitaliers » dont tous ne sont pas médecins.
Début de la fin d’une destruction programmée en douceur des médecins bien formés.
Nos gouvernants voulaient créer la pénurie pour diminuer les dépenses de santé peut -être , mais surtout se débarrasser d’une engeance indépendante qu’ils rêvent depuis des décennies de remplacer par des machines supposées intelligentes. Ils ont créé les déserts médicaux qu’ils prétendent déplorer, mais en pratique sont très heureux de proposer des consultations par zoom ou des cabines d’examen qui n’ont plus rien de la consultation médicale proprement dite et du colloque singulier médecin malade avec l’interrogatoire qui nécessite proximité, et l’examen clinique pierre angulaire de l’examen. Nos énarques voulaient remplacer les vrais médecins depuis longtemps et c’est bientôt chose faite à travers ces lois successives achevées par la loi Touraine et les nombreux décrets d’application qui ont suivi. Dans la foulée la médecine a disparu comme le constatent les patients qui tentent d’obtenir des soins et n’obtiennent que des listes d’examens complémentaires (qui rapporteront à l’hôpital au passage).
Aujourd’hui, ils font semblant de combler le manque de médecins formés dans nos universités par les nombreux collègues étrangers de formation aléatoire (et rarement parfaitement bilingues). Près de de 80 % des gardes des hôpitaux de Paris sont assurées par ces docteurs étrangers, plus soumis à la hiérarchie et sous-payés pour la plupart. Idem en province. Une population plus obéissante, sous la menace de retrait de visa pour eux ou leur famille etc. Une forme d’esclavage moderne, et un harcèlement moral (et pas toujours seulement moral) comme mode de management organisé dans le quasi silence des syndicats et des médias.
Pensée unique, crime de pensée et d’expression. Soumission !
Les patients ont été trop longtemps indifférents à la liberté du médecin, pensant qu’ils pouvaient tout de même être « bien » soignés. Le mythe de l’amélioration des soins par les réunions multidisciplinaires imposées par le plan cancer (2003) ébauché en 2000 avait déjà bien conditionné les malades leur faisant croire au miracle de la coopération productive, alors que le plus souvent c’est le « chef » ou le mâle dominant de l’espèce qui décide..
Les libertés du médecin et du patient de penser, de choisir, de soigner, d’être soigné sont indispensables à un acte médical efficace.
Le suicide du cardiologue, le professeur Mégnien en décembre 2015 à l’hôpital Pompidou a donné lieu à la création d’une association des amis du professeur Mégnien pour lutter contre le harcèlement des médecins et a ouvert la voie …Les témoignages plus terribles les uns que les autres s’accumulent et la période des deux ans de délire covid a donné lieu à de nombreuses démissions, tragiques ou non, en France comme à l’étranger quand on a encore le sens du devoir et que l’on ne peut plus l’accomplir.
Comment survivire quand on sait que des antibiotiques vont guérir votre vieux patient de sa « grippe » annuelle et que l’on vous interdit de lui en prescrire et que pire on lui fait administrer du rivotril au moindre signe compatible avec le covid. Ils ont pour beaucoup été soumis. Dans quel état sont aujourd’hui ces médecins ?
Jusqu’à la promulgation de la loi Touraine, le traitement du patient reposait sur ces principes fondamentaux rappelés dans le code de santé publique :
1°) article L1111-1
« droit du malade au libre choix de son praticien et de son établissement de santé »
. 2°) article R 4127-5 : «le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit».
Ces principes fondamentaux sont bafoués par la loi Touraine, et la qualité des soins est immédiatement menacée, comme s’en sont aperçu de nombreux citoyens ayant eu besoin de soins et n’ayant pas imaginé la catastrophe avant d’être directement concernés. La plandémie Covid a démontré le pourquoi de cette loi votée à l’assemblée avec vingt députés, les autres étant aux commémorations des attentats du 13 novembre… La manipulation comme d’habitude avait travesti les vrais objectifs à travers le rideau de fumée du tiers payant généralisé et/ou des soins ophtalmo ou auditifs gratuits…
Lorsque le médecin n’est pas indépendant, les décisions qu’il prend risquent d’être fortement influencées par l’organisme qui le rémunère.
Les médecins-conseils de la sécurité sociale en ont fait l’expérience. S’ils prennent trop souvent des décisions jugées par leurs chefs administratifs trop favorables aux assurés, ils sont mal notés et leur carrière s’en ressent. Comme ils tiennent à leur carrière… Soumission!
De la même manière, un médecin expert judiciaire qui donne un avis jugé contraire aux intérêts de l’Etat risque de ne plus figurer sur la liste des experts choisis par l’autorité judiciaire ou d’y rester, mais de ne plus être choisi par les juges. Le pouvoir ne supporte pas l’indépendance et se débarrasse ainsi de ceux qui pourraient ne pas être assez obéissants. Soumission
Un médecin traitant qui n’est pas libre est susceptible de faire passer vos intérêts après ceux de l’organisme payeur.
Il risque donc d‘être obligé de moins bien vous soigner, si cet organisme ne veut pas payer un traitement trop onéreux, rembourser une ambulance ou des séances de kinésithérapie.
Vous allez le blâmer alors que personne –sauf les soignants- n’a protesté pendant que la ministre faisait croire au miracle du soin gratuit pour passer sa loi dans l’indifférence générale. Mirage efficace!
Devrions nous dire que les français ont les dirigeants qu’ils méritent ?
Les médecins hospitaliers ont longtemps été protégés par leur aura et leur statut. Depuis 30 ans, ce n’est plus le cas : leur statut a été brisé en 1984 ( date symbolique s’il en est !)[3]. Et manifestement la situation risque de s’aggraver. Martin Hirsch proche du président lui soufflerait un statut renouvelable tous les cinq ans …
Le médecin qui n’est pas assez obéissant est maintenant harcelé puis licencié, ainsi que les conditions scandaleuses de la fermeture de l’unité de cancérologie pédiatrique de l’hôpital de Garches et le licenciement «économique», deux ans plus tard, des médecins compétents l’ont tristement démontré. Perte de liberté d’être soigné pour les petits patients, et perte irréversible de savoir-faire de collègues rodés depuis trois décennies…
VERS LA PRIVATISATION DE LA SECURITE SOCIALE
La loi Touraine prétend vouloir sauver la sécurité sociale. Tout au contraire, le but réel et de plus en plus avoué est d’accélérer sa privatisation.
La loi en multiplie les mesures préparatoires: obligation d’une assurance santé complémentaire, autorisation de réseau avec tarifs différenciés selon le prestataire, suppression du secret médical envers ces assurances.
La loi complète un peu plus le dépeçage de la sécurité sociale commencé dans les années 2000. Elaborée par les résistants dans le maquis, incluse par le Conseil National de la Résistance dans son programme et créée par ordonnances par le général de Gaulle il y a 70 ans, ce système d’accès aux soins solidaire et quasi universel, était ouvert jusqu’à 2016 à tous sans discrimination, ni différence de cotisations, quel que soit son âge, le nombre de ses enfants ou ses antécédents personnels et familiaux.
«Les jours heureux» programme du Conseil National de la Résistance.
La sécurité sociale était plébiscitée par la population, mais honnie (dès sa création) par la Bourse et les assurances privées. Sa privatisation constituerait une source colossale de revenus que les mutuelles devenues assurances ont hâte de se partager le plus rapidement possible.
Les gouvernants, au service de la finance, veulent nous imposer ces assurances privées qui prendront en charge les risques solvables en pratiquant des tarifs différents pour chacun (en doublant presque au passage le coût global pour les assurés) et en excluant des soins de qualité
les français qui ne pourront pas payer resteront couverts a minima par une sécu croupion. Ces affirmations ne sont pas fantaisistes : elles rappellent ce qui se passe depuis toujours aux USA, pays des assurances santé privées et dont la population rêve d’un système comparable à notre vieille et moribonde sécurité sociale que nos dirigeants veulent détruire!
La préparation de l’opinion publique à la privatisation de la sécurité sociale a commencé depuis plusieurs décennies et s’accélère. La première étape a consisté à augmenter progressivement le «reste à charge» ( partie des frais non remboursée) des patients pour créer un besoin d’assurances complémentaires. Progressivement, des pans de déremboursement apparaissent et aggravent les restrictions déjà imposées : en août 2003, est annoncé le déremboursement de 820 médicaments anciens affublé du qualificatif dévalorisant de «confort » (les coups fourrés toujours en août.).
Puis est décidée la suppression du remboursement des chambres seules, y compris dans les situations médicales qui le justifient, libérant ainsi le prix des chambres alors dites «solo». Celui-ci atteint maintenant des sommets, tant en prix qu’en présentation digne de l’hôtel de vacances, au mépris du contexte du patient .
L’instauration du forfait hospitalier non remboursable sauf exceptions (18 € en septembre 2006, puis 20 € actuellement) complète le dispositif. Puis le tableau s’enrichit avec la création d’une franchise non remboursable pour chaque consultation médicale, mais également pour les examens radiologiques ou analyses biologiques.
Parallèlement, la diminution de près de 35% de la valeur réelle des honoraires des chirurgiens et l’accroissement de près de 50% de leurs charges les a contraints à demander des dépassements d’honoraires, non pris en charge par l’Assurance Maladie.
En 2010, nouvelle vague de réformes discrètes
Avant la réforme, le prix d’une journée d’hospitalisation en clinique chirurgicale était d’environ 100 euros. Actuellement certaines cliniques de banlieue pourtant défavorisée (le 93 par exemple) facturent 250 euros le seul supplément quotidien pour chambre seule « confort »!
En décembre 1982, la valeur du KC (cas chirurgical) était 11.75 francs. Selon la lourdeur de l’opération, elle valait X K. Son équivalent actuel est de 2 euros, soit moins de 8 francs 1982. Entre temps le coût des assurances professionnelles a été multiplié par 8.
Le déremboursement de médicaments anciens bon marché déclarés peu efficaces complète le tableau , pour les remplacer par de nouveaux médicaments très chers… A chaque nouveau déremboursement, des assurés sociaux inquiets se sont tournés vers les assurances complémentaires santé, qui fleurissent de toute part et multiplient leurs publicités sur les grandes chaines de télévision qui modèlent la pensée.
Progressivement, le ministère conditionne le citoyen à penser sécu inefficace, complémentaires indispensables. Oubliant que depuis des décennies, la sécurité sociale n’est plus autonome, mais dirigée par le ministère lui-même qui la dépèce en douceur, le temps d’habituer les Français. Certains refusaient obstinément de prendre une complémentaire , conduisant la ministre à rendre ces assurances santé complémentaires obligatoires, créant ainsi un nouveau prélèvement inévitable important (100 à 200 euros par mois!) et inégalitaire pour les classes moyennes.
Et ce pour, soi-disant, les protéger des frais
Le parlement aux ordres a autorisé la création de réseaux privés par ces assurances,(loi Le Roux 2013 passée aussi en silence) , les autorisant à lier le niveau de remboursement des prestations au choix des prestataires (intégration verticale pour augmenter les bénéfices, technique bien rodée dans la grande distribution et les assurances santé privées aux USA). Devant les réactions des médecins, ce système a d’abord été limité au dentaire et à l’optique, mais sera probablement très vite généralisé après le vote de la loi Touraine. Un simple décret à un moment propice suffira.
En d’autres termes, vous serez remboursé en fonction des choix que vous aurez fait au moment de signer le contrat avec la mutuelle, et donc le montant de la cotisation. Si vous avez limité les frais et n’avez pas coché la case «réanimation» par exemple, et que vous en ayez besoin et bien ce sera «soins palliatifs» et pourquoi pas seulement remboursement des frais d’assistance au suicide, dès que la loi Léonetti aura été élargie à ce choix.
LE LOBBIE DE L EUTHANASIE RECOMMENCE
Et vous entendez en ce moment revenir sur la table le sujet de l’euthanasie pourtant de multiples fois déjà débattues à l’assemblée et ayant conduit à la très avancée loi Leonetti.[4] Mais ce n’est pas assez. Certes pendant la plandémie les euthanasies non avouées ont été pratiquées larga manu sur les personnes âgées isolées et sans défense et sur au moins 10000 personnes environ.
Mais c’est insuffisant et dans l’atmosphère d’eugénisme et d’hygiénisme actuelle, les plus virulents veulent absolument renforcer l’euthanasie.
Attention, on n’a qu’un vie.
Une étape supplémentaire a été franchie par la loi de modernisation de la santé, parue au journal officiel en janvier 2016 (article 47), avec la suppression du secret professionnel envers les assurances privées, le gouvernement étant maintenant autorisé à leur vendre nos données santé. Il ne s’en est pas gêné et on a appris récemment que celles-ci avaient atterri aux USA au moins pour un certain nombre.
La connaissance du dossier médical est en effet très utile pour permettre aux assurances d’évaluer le risque particulier de chaque client, et fixer un tarif personnalisé. L’appétit des assureurs pour ces informations est d’ailleurs illustré par l’offre que certains d’entre eux font à leurs affiliés d’un bilan génétique gratuit, sous prétexte de prévention.
De tels bilans n’ont aucune utilité pour les sujets bien portants, car il n’existe actuellement aucune mesure préventive spécifique qui ait fait la preuve de son utilité médicale. Elles sont supposées permettre d’estimer le risque de contracter certaines maladies à long terme, et donc de prévoir le coût potentiel des frais médicaux futurs.
En Californie, une patiente éligible à la chimiothérapie par son assurance, s’est vue retirée cette option le jour où le suicide assisté a été légalisé. La mutuelle lui ne rembourse plus que cette option.[5]!
Un seul conseil aux bien portants : ne vous laissez pas tenter par ces bilans génétiques. Ils ne peuvent que vous nuire, d’autant que les assureurs santé sont peut-être aussi ceux qui vous assureront pour l’achat de la maison. Ils vous proposeront également votre assurance chômage, votre assurance vie, votre assurance invalidité et les cotisations ne manqueront pas d’intégrer votre pronostic vital supposé, en toute opacité probablement.
Si les citoyens ne réagissent pas activement, l’étape finale qui nous menace à court terme est d’autoriser ces assurances santé à gérer le risque général et de permettre alors à chacun de choisir son assurance santé pour le régime général. Alors le système solidaire aura vécu, chacun paiera en fonction de ses risques propres supposés , le niveau des remboursements dépendra des primes d’assurance payées et les actionnaires pourront engranger de très confortables dividendes.
Non, la sécurité sociale ne revenait pas plus cher que les assurances privées ! La vieille dame sécu a 70 ans, elle reverse aux assurés près de 97% de son budget, alors que les assurances santé n’en rendent en moyenne qu’à peu près 60%. Il faut payer bien la publicité, la gestion dispendieuse, les salaires des dirigeants, les impôts et les dividendes des actionnaires et les courses de bateaux.
Pour permettre aux assurances de se développer, il faut euthanasier la sécurité sociale puisqu’elle ne veut pas mourir, après des décennies de résistance héroïque de ses enfants aux assauts répétés du pouvoir (ordonnances Juppé 96 et la suite).
Conséquences de cette loi sur la pratique des médecins ?
La perte de la liberté de vous soigner librement en fonction de votre état particulier et des données acquises de la science implique que ce n’est plus vous-même qui serez soigné, mais votre maladie résumée en quelques chiffres et lettres (diagnostic, stade, anomalies génétiques…),une abstraction au lieu de la personne en chair et en os que vous êtes.
L’Etat décide et impose, via les ARS, quel médecin, quel établissement ont désormais le droit ou non de soigner des cancéreux et quels traitements ils doivent administrer. Le système s’étendra vite aux autres spécialités.
Qui peut ouvrir une unité d’autisme et quels moyens thérapeutiques ont-ils le droit d’être procurés au malade ? L’ARS, organisme bureaucratique non médical, a les prérogatives de décider si tel établissement doit fermer, si tel service ou unité peut rester ouvert et pour quelle activité. C’est une structure soi-disant indépendante, mais financée par l’Etat, censé la contrôler.
Nos gouvernants successifs ont donné à cette agence les pouvoirs de l’inquisition, puisque ses décisions sont appliquées, sans que le médecin ou le professionnel de santé (kinésithérapeute, infirmier libéral etc.) ou le chef de service concernés ne soient entendus.
Pas d’avocat, pas de défense contradictoire, pas d’appel possible. Une lettre recommandée vous informe par exemple de l’interdiction d’opérer des moins de 18 ans et c’est fini. Ailleurs, le directeur de l’établissement reçoit le même genre de missive interdisant la pratique de la chimiothérapie pour tel type de malade. Une lettre signée par un sous-directeur X qui n’assumera jamais les conséquences de sa décision (responsable mais jamais coupable).
La toute-puissance des ARS créées à la suite des ARH par la loi Bachelot a été renforcée largement par le pouvoir actuel qui avait pourtant promis de les supprimer. Mais, quand un pouvoir à tendance totalitaire dispose d’une telle force de frappe, il ne la dissout pas. Les clones des fonctionnaires soviétiques sont actifs. Pendant le confinement et le plan Blanc ce sont les ARS qui décidaient de l’urgence ou non d’opérer tel malade et non le patient ou le chirurgien.
En conséquence, le médecin hospitalier ou libéral est amené à violer le serment d’Hippocrate qui impose son indépendance professionnelle,
le choix des traitements étant imposé via les ARS et les «mutu-assurances complémentaires» qui imposent l’utilisation de tel ou tel médicament, ou de tel «protocole» en fonction de leurs intérêts et bientôt du niveau des cotisations de l’assuré.
Quid du médecin de ville, professionnel libéral.
Votre généraliste a été abandonné par les patients pendant ces années de gestation de la loi Touraine, malgré les efforts de certains résistants. Mais les citoyens ont fait l’autruche, préférant croire BFMTV et le pouvoir. Le résultat est désastreux, mais la résistance continue, bien faible et cachée néanmoins.
Nous sommes médecins, nous savons qu’il faut soigner la maladie… Avec la loi Touraine, votre médecin «libéral» ne conserve que l’adjectif, les impôts et les charges sociales mais aucune liberté. Vous en avez tous fait l’expérience depuis l’affaire covid.
Sans liberté de décider du traitement, il n’existe plus d’exercice proprement libéral.
L’exemple des réseaux de soins privés américains est très démonstratif : les médecins qui font partie d’un réseau ne peuvent prescrire que les traitements qui ont été validés par celui-ci et choisis avant tout en fonction de leur moindre coût.
Cerise sur le gâteau, pour bénéficier de la clientèle que l’appartenance au réseau lui assure, le médecin est tenu à une clause de confidentialité qui l’engage à ne jamais informer le malade des autres traitements possibles, s’ils sont plus onéreux!
L’omerta officialisée par contrat !
Ces règles de fonctionnement des réseaux ne sont pas particulières à la médecine; elles sont exactement celles qui s’appliquent lorsque votre assurance automobile vous dispense de l’avance des frais de réparations, à condition que vous ameniez votre véhicule dans un garage qu’elle a agréé. La dispense d’avance du ticket modérateur, mesure phare de la loi Touraine, présentée partout comme un progrès social, n’en constitue pas un, et ceci en aucune manière car elle ne diminue pas le reste à charge du patient. Le ticket modérateur reste le même et sera prélevé directement sur votre compte bancaire.
Cette apparente simplification de formalité pour le malade est uniquement destinée à assujettir totalement le médecin à l’organisme payeur, aujourd’hui principalement la sécurité sociale et demain, selon les directives européennes et les projets de nos gouvernants, les assurances privées.
Quid du secret médical ?
Les violations du secret médical se multiplient depuis vingt ans, et la récente loi les a rendues plus systématiques. Une des premières atteintes directes au secret médical fut l’obligation faite aux médecins de porter en clair, sur les certificats d’arrêts de travail, le diagnostic de la maladie causale.
Cette rupture flagrante du secret médical n’a pas suscité beaucoup de réactions. Pourtant, l’intérêt pour la collectivité de cette atteinte au secret était nul. Probablement parvenait-on déjà une mise en condition progressive. Les contrôles de tarification par les médecins-conseils des caisses étaient possibles avant cet ukase, et aucune amélioration.Vous communiquez vos données de santé, mais aussi votre numéro de compte bancaire. Ils sauront tout!
L’étape suivante d’attaque en piqué du secret médical fut la mise en place de la Codification Commune des Actes Médicaux. Au lieu des «KC», qui ne correspondaient pas à une intervention chirurgicale précise, mais à une échelle de valeur monétaire, la nouvelle codification attribue un code, en trois lettres et quatre chiffres, à chaque acte et pathologie.
Cette codification, utilisée pour calculer le taux des honoraires médicaux et le prix des soins payés aux cliniques et aux hôpitaux, est extrêmement détaillée et comporte près de 40000 entrées. En traduisant le code marqué sur le bordereau, vous pouvez apprendre que telle malade a bénéficié d’une reconstruction d’hymen, que tel autre a fait transformer ses organes génitaux mâles en vagin. Qu’un tel souffre du sida. Or cette codification, disponible sur internet, circule avec l’identité du malade dans de multiples services, dont certains non tenus au secret médical. Outre les organismes de sécurité sociale, les agences et assurances santé complémentaires, les personnels des établissements hospitaliers y ont accès.
De plus, comme cette codification constitue la base des remboursements des organismes payeurs aux établissements, la plupart de ces derniers sous-traitent celle-ci à des professionnels privés pour optimiser les remboursements, et ce en violation du secret. Et l’on fait taire les quelques donneurs d’alerte qui dénoncent ces faits illégaux!
Ainsi, un médecin de Saint Malo s’est fait admonester et menacer, puis a été sanctionné et déplacé, pour avoir dénoncé ces pratiques illégales. Une courte étude nous a montré que, pour une hospitalisation standard, près de 30 personnes différentes avaient accès à ces informations médicales personnelles détaillées (plus de soixante à l’aphp, grosse administration à strates multiples)! Là encore, l’intérêt pour la collectivité est nul. On a créé une bureaucratie supplémentaire, abondante et coûteuse, détourné un peu plus le personnel soignant de sa mission, suscité des frais importants pour les établissements sans aucun gain, ni pour la sécurité sociale, ni pour les malades, ni pour la santé publique.
Mais c’est probablement le «désir » du pouvoir de tout contrôler. Le phénomène bureaucratique kafkaïen bien connu du pouvoir totalitaire.
La loi Touraine aggrave encore la rupture déontologique avec Hippocrate en faisant obligation aux médecins de transmettre les données de santé à la sécurité sociale, mais aussi aux assurances privées. Porter atteinte au secret médical, c’est attenter à l’un des droits fondamentaux des individus. C’est affaiblir la confiance des malades en leur médecin et les inciter à lui cacher des informations qui seraient importantes pour le diagnostic et le traitement.
Mais pour les assurances privées qui remplaceront la sécurité sociale, c’est la base de données qui leur permettra d’adapter les primes d’assurance à chacun et de justifier les augmentations : «vous présentez un sur-risque, votre état impose un malus». Comme votre voiture après un accident ! Et oui, vous n’êtes ni plus ni moins qu’un objet pour ces bureaucrates et assureurs.
Vous comprenez le désarroi du médecin qui tente de prendre en charge l’humain que vous êtes. Un autre monde! La disparition du secret médical est une des pires conséquences de cette loi. Le secret médical est un vieux souvenir que les citoyens n’ont guère défendu. Ils ont eu tort, particulièrement vous, les malades atteints de cancer, pour lequel le secret est vital, tant psychologiquement que physiquement. Même si vous mettez de votre propre chef des photos sur FB (argument donné à la TV par des défenseurs de ce système pervers), cela n’a rien à voir avec le fait que d’autres mettent votre vie et vos maladies à nu sur internet.
Votre liberté, votre choix ! Quant à la sécurité des serveurs, je ne sais pas si même un enfant y croirait, en tous cas pas les ados capables de pirater jusqu’à la NASA. Seul le ministère, qui nous prend pour des débiles, tente de faire croire à la sécurité des données.
ON RETROUVE MARISOL A L’INVESTITURE. QUEL POSTE ATTEND-ELLE ?
Et les internautes n’ont pas apprécié ses minauderies cachant des décisions gravissimes :
@Akira9744 @Carene1984
« Elle est loin d’être une courtisane de second rôle. C’est elle qui a fait des administratifs les chefs de services des hôpitaux à la place des professeur de médecine émérites. C’est aussi elle qui a enlevé le terme patient pour qu’on utilise le terme client dans la santé »
Et un souvenir de Wuhan ça vous parle ?
@LIOLia59459499 Bernard Cazeneuve en Chine le 24/02/2017 lors de l’inauguration du laboratoire P4 de Wuhan, avec Marisol Touraine https://twitter.com/LIOLia59459499/status/1523348400149700608?s=20
ET l’humour sarcastique : Johan Faerber @JFaerber
« On espère pour Marisol Touraine qu’elle va avoir ce poste de 1er ministre que tout le monde refuse. Celle qui a contribué à détruire l’hôpital public doit continuer son travail et supprimer les derniers lits. Ce serait dommage d’avoir si peu de dignité pour ne pas être récompensée ».
[1] Le Conseil d’administration, organe directeur d’Unitaid, fixe les objectifs de l’organisation, assure le suivi des progrès réalisés et approuve les budgetsprend ses décisions, par consensus ; il est composé de 13 membres.
[2]Nous avons assisté depuis mars 2020 à l’illustration de ce principe contraire à Hippocrate
[3] Décret de 1984 qui supprime les «médecins des Hôpitaux», titre autrefois envié obtenu sur concours et les remplacent par les futurs robots dits PH …
[4] Loi qui en 2005 a formalisé le recours aux soins palliatifs, puis élargie en autorisant la «sédation continue irréversible » . On vous endort et on ne vous réveillera jamais (loi Léonetti -Clayes), en attendant une loi autorisant officiellement l’euthanasie.
[5] www.genethique.org octobre 2016
Suivez Nicole Delépine sur Facebook
Dernières actualités
La presse en parle…
PROTEGEZ NOS ENFANTS DES RAVAGES DE LA PROPAGANDE SUR LE GENRE17 mars 2025 - 16 h 07 min
Bilan des mesures Covid depuis 2020 : catastrophiques et mensongères17 mars 2025 - 15 h 39 min
UN RETOUR A LA LIBERTE DE SOIGNER ET D’ETRE SOIGNE : LIBERTE VACCINALE24 février 2025 - 16 h 00 min
Grandes PESTES :comment ont-elles été vaincues + influencé le cours de l’Histoire24 février 2025 - 14 h 44 min