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Docteur Nicole Delépine
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HAS ET TRANSITION DE GENRE : PROJET DANGEREUX POUR LES MINEURS

La Haute Autorité de Santé refuse la transparence et ignore les données actuelles de la science validées par les agences de santé étrangères.

 

La Haute Autorité de santé vient de faire paraître un communiqué [1] dans lequel elle se plaint de fuites sur son projet d’avis concernant le parcours de transition des personnes transgenres.

Auparavant elle avait refusé de donner les noms de ceux qu’elle avait désignés comme experts au groupe de travail. Elle avait même fait appel pour retarder l’application du jugement du tribunal administratif de Montreuil qui lui enjoignait de communiquer ces noms à l’association Juristes pour l’enfance [2] [3].

En France, les parties à un procès d’assise connaissent le nom des juges et ceux des membres du jury éventuel dont la composition est publique [4]. Mais la Haute Autorité de santé doit mépriser ces habitudes trop démocratiques…Notre santé doit lui paraître trop sérieuse pour que la population ait le droit s’intéresser à ceux qui veulent la dicter.

 

Un projet qui reprend les recommandations des ultra activistes transgenres

Les éléments qui ont été révélés reprennent la très grande majorité des demandes des activistes trans synthétisées dans les « Standards of Care for the Health of Transgender and Gender Diverse People » publiés dans l’ « International Journal of Transgender Health »[5] : autoriser les soins médicaux et chirurgicaux chez les mineurs, refuser l’avis d’un psychologue ou d’un psychiatre, obliger les médecins à appeler d’emblée les mineurs en souffrance d’identité sexuelle par le prénom de leur choix, rembourser à 100% tous les soins de transition (y compris les épilations pour les femmes trans), enlever l’autorité parentale aux parents en désaccord avec le ressenti de leur enfant, création d’un service public de la transition de genre …

Ce projet de recommandations, manifestement écrit sous la dictée de militants trans et/ou de médecins spécialisés dans le domaine du genre (et qui en vivent), n’a rien d’une analyse médicale objective qu’est supposée faire la HAS, mais se contente de consacrer les réclamations outrancières [6] d’une infime minorité sexuelle qui veut les imposer à la majorité.

Ce projet ignore aussi l’avis de l’Académie de Médecine, les expériences des pays qui ont appliqué ces mesures pro trans bien avant nous, et de nombreux jugements qui les ont condamnés dans ces différents pays.

 

Des recommandations qui s’opposent à celles de l’Académie de médecine.

Aucun traitement actif n’est anodin. Tous exposent à des complications plus ou moins fréquentes. Les traitements administrés pour modifier l’apparence sexuelle n’échappent pas à la règle[7].

Parmi les complications des thérapeutiques hormonales masculinisantes (testostérone), il faut citer la très grande fréquence de l’acné (40%) [8], un état d’excitation, l’augmentation de l’agressivité [9], la diminution de la fertilité allant jusqu’à la stérilité définitive, des risques osseux et cardiovasculaires [10]. L’hormonothérapie féminisante bloquant la testostérone peut induire une ostéoporose (et ses risques de fractures), des problèmes cardiovasculaires, des phénomènes d’agressivité ou un épisode psychotique, aggraver la dépression augmentant, chez certains patients, le risque suicidaire et augmenter le risque de cancer du sein[11], et si le risque de ces complications est avéré leur capacité à réduire la menace de suicide des trans n’est pas démontrée.

Les candidats aux interventions chirurgicales éventuelles méconnaissent trop souvent leur caractère irréversible et les résultats qu’ils peuvent en espérer.

Ce sont quelques-unes des raisons qui justifient l’approche prudente de l’Académie de médecine que nous rappelons ci-après :

« Une grande prudence médicale doit être de mise chez l’enfant et l’adolescent, compte tenu de la vulnérabilité, en particulier psychologique, de cette population et des nombreux effets indésirables, voire des complications graves, que peuvent provoquer certaines des thérapeutiques disponibles. A cet égard, il est important de rappeler la décision récente (mai 2021) de l’hôpital universitaire Karolinska de Stockholm d’interdire désormais l’usage des bloqueurs d’hormones…

Quant aux traitements chirurgicaux, notamment la mastectomie autorisée en France dès l’âge de 14 ans, et ceux portant sur l’appareil génital externe (vulve, pénis) il faut souligner leur caractère irréversible.

 Aussi, face à une demande de soins pour ce motif, est-il essentiel d’assurer, dans un premier temps, un accompagnement médical et psychologique de ces enfants ou adolescents, mais aussi de leurs parents, d’autant qu’il n’existe aucun test permettant de distinguer une dysphorie de genre « structurelle » d’une dysphorie transitoire de l’adolescence. De plus, le risque de surestimation diagnostique est réel, comme en atteste le nombre croissant de jeunes adultes transgenres souhaitant « détransitionner ». Il convient donc de prolonger autant que faire se peut la phase de prise en charge psychologique. »

Mais apparemment, la HAS estime que ce n’est pas aux médecins d’émettre des avis sur les indications des traitements médicaux et que l’Académie de Médecine est moins compétente que les « experts » de la HAS …

 

Seule une minorité de trans persiste dans  leur choix de  lorsqu’ils étaient mineurs

Le pourcentage de transsexuels diminue rapidement avec l’âge, passant aux USA de 1,43 % chez les 13-17 ans à 0,45 % chez les 25-45 ans et 0,32 % chez les 65 ans et plus. L’expérience de la vie amène donc à peu près les trois quarts des adolescents qui se croyaient en dysphorie de genre à réaliser à l’âge adulte qu’ils ne l’étaient pas et à se déclarer, le plus souvent, homo ou bisexuels.

Avec le recul, les détransitions sont de plus en plus fréquentes.

Le nombre de personnes regrettant leur changement de sexe effectué lorsqu’ils étaient mineurs se multiplient dans les pays où ces procédures ont été autorisées. Selon les associations d’activistes trans, le phénomène serait extrêmement rare, mais il n’est en réalité tout simplement pas mesuré. Au Royaume-Uni, aucune clinique du genre » ne collecte de données.

Des professionnels de l’enfance dénoncent les difficultés pour aborder objectivement le problème. Devant la crainte de « débordements incontrôlables », le comité organisateur de la Conférence sur la santé des trans de Philadelphie de 2017 a dû annuler deux tables rondes sur la détransition. La même année lorsque le psychothérapeute britannique James Caspian[12] a voulu étudier la question, sa proposition a été rejetée par son université de Bath en raison du risque de recevoir des critiques sur les réseaux sociaux, et donc « de nuire à l’image de l’université ».

Charlie Evans, journaliste scientifique britannique de 28 ans, a créé en 2019 le  « Detransition Advocacy Network »[13]. En l’espace de trois mois, elle a reçu plus de 300 messages de jeunes femmes qui regrettaient leur transition.

Elie et Nele fondatrices de l’association belge Post Trans ont raconté leur douloureux parcours lors d’un colloque à Lyon, organisé par l’association Regards de femmes[14]

Souvent, elles sont lesbiennes, autistes, et regrettent de ne pas avoir été aiguillées vers un traitement contre leur dépression et/ou leurs troubles alimentaires. Le fait de ne pas correspondre aux attentes sociales qui pèsent sur les jeunes filles les a amenées à s’identifier au genre masculin, avant de se rendre compte que la transition était une fuite et non pas une solution [15][16] [17].

Des pays comme les États-Unis, la Suède, le Royaume-Uni qui avaient appliqué l’approche trans affirmative et encouragé des transitions médicales chez les mineurs, comme le propose le projet de la HAS ont, pour la plupart d’entre eux, fait volte-face en raison du nombre croissant de jeunes adultes qui ont souffert des traitements subis, ont regretté publiquement leur transition[18], ou porté plainte en justice quand ils ne se sont pas suicidés…

 

Le suicide, fléau des transgenres.

 

Toutes les études rapportent les taux considérables de suicide des transgenres.

L’étude de Biley [19] portant sur 889 trans britanniques révèle une prévalence à vie de 84 % d’idées suicidaires et de 48 % de tentatives de suicide.

En Ontario [20] au cours de la seule année précédant le rapport, 35,1 % des trans ont sérieusement envisagé de se suicider et 11,2 % sont passés à l’acte. Par rapport aux autres minorités sexuelles (homosexuels, lesbiennes et bisexuels), les transsexuels souffrent d’une tendance suicidaire 4 à 6 fois plus élevée.

En Thaïlande [21] sur 411 LGBT, 39 % ont déclaré avoir eu des idées suicidaires au cours de leur vie, 19 % des idées suicidaires au cours des 12 derniers mois et 13,1 % des tentatives de suicide au cours de leur vie.

L’étude d’Austin[22] indique que 82 % des Américains transgenres ont ressenti des envies de suicide et 40 % ont tenté de se suicider, la tendance suicidaire étant la plus élevée chez les jeunes.

Le projet Trevor [23] étudiant le vécu de près 35 000 LGBTQ américains âgés de 13 à 24 ans confirme ces taux exorbitants de suicide.

Le suicide représente donc le risque majeur des transgenres. Ses causes sont multiples et doivent être analysées pour tenter d’y remédier.

Le suicide des trans résulte en premier lieu de leur mal-être préexistant comme en attestent les déficits de l’attention, les troubles de l’alimentation, les problèmes psychiatriques latents tels que l’autisme, ressentis dès leur prime jeunesse et souvent attribués à tort, à une dysphorie sexuelle les empêchant parfois de recevoir les soins psychiatriques dont ils auraient pu bénéficier.

Le suicide des trans est aussi lié à leur situation extrêmement minoritaire responsable d’un stress social [24]. En France le rapport officiel publié en 2022 estime leur incidence dans la population entre 0,03% et 0,1% (20 000 à 60 000 transgenres sur l’ensemble du pays) [25]. Aux USA, pays où ils sont les plus nombreux, les adultes qui se déclarent transgenres, représentent 0,6 % des personnes âgées de plus de 13 ans.[26]

Le mal-être des trans est également aggravé par leur isolement auto–entretenu. Se sentir, et/ou se revendiquer trans, rend les contacts avec les autres moins souhaités, plus difficiles et plus rares. Or Le contact avec les autres améliore notre humeur, nous apaise, diminue le stress, relâche des tensions, et conforte le sentiment d’être compris et accepté. Se sentir différent dissuade souvent les trans d’aller vers les autres, de bénéficier de ces contacts et les conduit ainsi à ruminer leur condition aggravant la dépression et le risque de suicide. Le mal vivre des transsexuels est enfin aggravé par les complications des traitements médicamenteux et les résultats chirurgicaux peu satisfaisants.

Dans un premier temps, l’affirmation de son genre trans peut procurer un soulagement, car elle permet d’intégrer une communauté qui le comprend. Mais la transformation physique trans sexuelle longue, compliquée et chère constitue un véritable chemin de croix. Elle nécessite des traitements hormonaux à vie exposant, comme tout traitement, à des complications. Globalement les résultats ne sont habituellement pas à la hauteur des espoirs initiaux entraînant une déception qui peut aggraver le désir de suicide.

Les nombreuses interventions chirurgicales entraînent des mutilations irréversibles pour des résultats esthétiques parfois discutables et une fonction souvent peu satisfaisante [27] [28]. L’homme trans ne peut avoir d’érection qu’avec un implant pénien et un système de pompe, et subit le manque de sensation tactile du néophallus. La peau du néo vagin de la femme trans est peu sensible et le risque de rétrécissement progressif impose habituellement l’utilisation de dilatateurs vaginaux à vie. Les articles rapportant des séries monocentriques écrits par des chirurgiens qui vivent de cette activité sont souvent élogieux et plaident pour la supériorité de leur technique personnelle, mais le nombre même de ces techniques (phalloplastie à partir d’un lambeau d’avant-bras, de cuisse, de grand dorsal ou des grandes lèvres..) et l’absence de consensus prouvent que ces problèmes ne sont pas résolus.

L’examen de plus de 100 études médicales internationales de personnes transgenres opérées par l’université de Birmingham a conclu qu’il n’était pas possible de se prononcer sur l’efficacité des chirurgies sur la santé mentale des personnes transgenres, une partie d’entre elles restant dépressives et même suicidaires après l’opération.

Aucune étude randomisée ne démontre que les traitements médicamenteux de changement de genre sont capables de diminuer le risque de suicide. Les comparaison de petites séries publiées par des médecins qui vivent des transitions souffrent de nombreux biais et ne sont guère démonstratives.

 

Les mineurs ne sont pas aptes à peser les conséquences d’un tel choix

Le cerveau humain n’atteint pas la maturité avant la vingtaine et les fonctions exécutives sont les dernières capacités à se développer pleinement [29]. Les fonctions exécutives comprennent la capacité de planifier, hiérarchiser et définir des stratégies pour atteindre des objectifs à long terme ainsi que la capacité de peser soigneusement l’information nécessaire à  de décisions importantes comme celle d’une transition de genre.

Dans le procès Keira Bell[30] , la justice britannique a estimé [31]  qu’il était « très douteux que les patients âgés de 14 et 15 ans puissent avoir une compréhension suffisante des conséquences du traitement pour donner leur consentement »; et « qu’il était hautement improbable pour les personnes âgées de 13 ans et moins d’être en mesure de consentir à l’administration de bloqueurs de puberté après seulement trois rendez-vous d’une heure, puis des injections de testostérone à partir de ses 17 ans et une ablation des seins à 20 ans ».

Cet avis est conforté par une étude menée auprès d’adolescents néerlandais qui a montré que la plupart pensaient que les conséquences de la transition médicale comme la perte de fécondité et l’impact sur de futures relations amoureuses ne pouvaient pas être comprises par les jeunes.  Ils estimaient également qu’ils ne pouvaient pas réellement être conscients de l’impact futur de l’arrêt du développement pubertaire lorsque les médecins leur demandaient d’y consentir.

Mais apparemment les experts de la HAS l’ignorent…

 

Expériences des pays qui ont appliqué les recommandations de la HAS

La Suède qui a été le premier pays au monde à autoriser la transition légale inter sexes des mineurs,  a été depuis confrontée à une hausse considérable (+1500%) des demandes des jeunes filles. En octobre 2019 le suicide par pendaison de Jennifer Ring 4 ans après chirurgie de transition de sexe réalisé au Karolinska a constitué un véritable électrochoc, d’autant plus que d’autres hôpitaux avaient refusé de la traiter en raison de ses signes de schizophrénie.

Deux ans plus tard, en mars 2021, l’hôpital Karolinska, a annoncé qu’il ne prescrirait plus de traitements hormonaux aux nouveaux patients mineurs en dehors d’un essai clinique et a décidé en mai 2021 de réserver les traitements l’hormonaux des mineurs aux seuls participants aux essais thérapeutiques déclarés[32].

La Finlande a légalisé les traitements de changements de sexe, mais uniquement chez les adultes[33].

En Norvège, la chirurgie de réassignation sexuelle est interdite chez les mineurs  et le Conseil norvégien d’investigation médicale (NHIB/UKOM) a révisé ses recommandations cliniques concernant les « soins de réorientation sexuelle » pour les mineurs en limitant l’utilisation des bloqueurs de puberté, des hormones de changement de sexe et de la chirurgie liée à la transition aux seuls contextes de recherche clinique[34].

Au Royaume-Uni, une enquête commandée par le National Health Service (NHS) et menée par le Dr Hilary Cass, a révélé que l’approche trans affirmative adoptée à la  clinique du genre Tavistok [35] n’était « pas une option sûre ou viable à long terme » pour les jeunes et les enfants, car le personnel de la clinique se contentait souvent de précipiter les enfants dans la transition.[36] Et le 18/12/2024 le NHS a définitivement banni les traitements de transition pour les mineurs[37].

Aux USA après l’Arkansas, la majorité des états (26/50) ont interdit les traitements de changement de sexe chez les mineurs[38] obligeant les cliniques qui pratiquaient ces traitements à fermer.

En Afrique, l’opposition aux minorités sexuelles et à la théorie du genre est souvent violente avec des lois répressives, des condamnations et des agressions physiques multiples.

Le projet de recommandations de l’HAS va donc frontalement à l’encontre de l’évolution récente observée dans la quasi-totalité du monde.

 

Le changement de genre, un business juteux

La propagande pour la théorie du genre et le transsexualisme n’est pas désintéressée. Elle permet de vendre à des personnes non malades des médicaments à vie, de proposer des interventions chirurgicales couteuses, de subventionner des associations et de payer des militants pour la diffusion de leurs croyances protrans dans les écoles.

Selon leurs prescriptions (très variables en fonction des sujets) les hormones utilisées pour les changements de genre coutent de quelques dizaines à plus de 100 euros par mois au malade, sans compter le prix des consultations et des examens complémentaires.

Au niveau mondial le seul marché des hormones est estimé à 22 milliards $ en 2022 et devrait atteindre 40 milliards en 2032 si l’accroissement de leurs prescriptions se poursuit au même rythme qu’entre 1993 et 2019.

 

 

 

La chirurgie de modification des caractères sexuels constitue une véritable mine d’or pour les chirurgiens qui se spécialisent dans cette activité. En France où ces actes chirurgicaux sont pris en charge totalement par la sécurité sociale, leurs prix ne sont pas publiés.

Mais on dispose d’un aperçu dans les pays anglophones : entre 7 500 et 10000 dollars pour la chirurgie mammaire, jusqu’à 40000 $ pour la chirurgie pelvienne. Et en ajoutant les couts de la chirurgie faciale, de celle de la glotte (pour la correction de la voix) et des réinterventions éventuelles, on atteint les estimations du Philadelphia Center for Transgender Surgery de 140450 $ pour la transition d’homme à femme, et de 124 400 $ pour la transition de femme à homme [39].  Lorsqu’on compare ces chiffres à ceux du traitement d’une plaie ou d’une fracture du poignet, i*l y a là de quoi susciter des vocations…

L’HAS désire aussi faire financer les associations protrans et leurs militants par nos impôts en créant un service public de la transition de genre. L’agence France Presse a diffusé dans tous les médias un appel des extrémistes transsexuels à manifester pour réclamer des « moyens massifs… afin d’assurer l’accès réel à l’IVG, aux transitions, à la contraception.. et l’accès à la PMA pour toutes les personnes trans ».

Il faut aider les jeunes souffrant de dystrophie de genre

Il faut aider les aider car ils souffrent réellement, mais éviter de les diriger aveuglément vers des traitements à vie sur la foi en un simple ressenti.

Il faut d’abord les rassurer en leur expliquant que leurs inquiétudes sur les questions sexuelles sont fréquentes chez les mineurs et singulièrement chez les adolescents, et qu’elles disparaissent le plus souvent à l’âge adulte.

Il faut leur rappeler que les parents, ou autres membres de la famille, fratries, grands-parents, les aiment et qu’ils sont là pour les aider lorsqu’ils ont des problèmes.

Si les angoisses persistent, les adresser à un psychologue neutre (ni anti, ni pro transsexuel, et courageux osant résister à la doxa). Les services spécialisés vers lesquels sont orientés automatiquement les enfants susceptibles d’être atteints de dysphorie de genre sont malheureusement tenus par des idéologues de la théorie du genre et enclins au diagnostic par l’affirmatif, donc acceptation du diagnostic de dysphorie sans examen médical ou psychiatrique et organisation en urgence des prises en charge spécialisées (traitement hormonal, etc.).

Il faut absolument chercher des intervenants « non spécialisés ».

Et en cas de persistance de l’idée de transformation éventuelle, il faut les informer objectivement des modalités et de la durée des traitements médicaux et de la lourdeur et du caractère peu ou non réversible de la chirurgie.

Savoir que l’on sera de fait transformé en malade à vie incapable d’avoir des enfants et nécessitant un suivi permanent.

L’information objective, complète et sans tabou constitue la meilleure prévention des angoisses des adolescents et le remède aux délires de la propagande de la théorie du genre de la promotion des traitements trans sexuels.

 

 

[1] Le Parisien du 13/12/2024 avec l’AFP Transition de genre : la Haute autorité de santé déplore des fuites de ses travaux à des « fins polémiques »

notons que la HAS coute 80 MILLIONS d’€ par an et entretient 500 agents. La direction est nommée par le ministère et fait doublon avec ses services

[2] ttps://www.juristespourlenfance.com/2024/02/20/le-ta-de-montreuil-donne-gain-de-cause-a-jpe-la-has-doit-communiquer-la-composition-du-groupe-de-travail-parcours-de-transition-des-personnes-transgenres/

[3] https://www.juristespourlenfance.com/2024/08/07/refere-suspension-examine-ce-mercredi-7-aout-2024-par-le-tribunal-administratif-de-montreuil-composition-du-groupe-de-travail-parcours-de-transition-des-personnes-transgenres-a-la-has/

[4] https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1540

[5] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/36238954/ publication des ultra activistes trans

[6] Outrans est le nom d’une de ces associations trans genre ultra qui organise des réunions dans les écoles

[7] https://docteur.nicoledelepine.fr/reassignation-genitale-long-et-penible-parcours-du-changement-de-sexe/

[8] Madsen MC, Berg JN, Fisher AD, T’Sjoen G, Rustemeyer T, Den Heijer M, Wiepjes CM, Dreijerink KMA. The effects of gender-affirming testosterone therapy in transgender men on the development of acne, acne severity and the relationship with clinical parameters: a three-year follow-up study. Eur J Dermatol. 2024 Oct 1;34(5):497-501. doi: 10.1684/ejd.2024.4758. PMID: 3958903

[9] Kristensen TT, Christensen LL, Frystyk J, Glintborg D, T’Sjoen G, Roessler KK, Andersen MS. Effects of testosterone therapy on constructs related to aggression in transgender men: A systematic review. Horm Behav. 2021 Feb;128:104912. doi: 10.1016/j.yhbeh.2020.104912.

[10] Krebs D, Harris RM, Steinbaum A, Pilcher S, Guss C, Kremen J, Roberts SA, Baskaran C, Carswell J, Millington K. Care for Transgender Young People. Horm Res Paediatr. 2022;95(5):405-414. doi: 10.1159/000524030. Epub 2022 Mar 10. PMID: 35272283; PMCID: PMC9463393.

[11] Bruce MK, Joseph WJ, Grunwaldt L, Nguyen VT, De La Cruz C. Transgender Mastectomy: Incidence of High-Risk Pathologic Findings and the Need for Postoperative Cancer Surveillance. Ann Plast Surg. 2022 May 1;88(3 Suppl 3):S148-S151.

[12] https://www.spiked-online.com/2019/02/22/my-battle-with-the-transgender-thoughtpolice/

[13] https://ourduty.group/2020/04/29/the-detransition-advocacy-network/

[14] https://charliehebdo.fr/2021/12/societe/changement-de-sexe-finalement-cetait-mieux-avant/

[15]https://www.womensforumaustralia.org/increasing_numbers_of_detransitioners_call_into_question_the_affirmation_only_approach

[16] https://tvmag.lefigaro.fr/programme-tv/actu-tele/detransition-de-genre-le-temps-des-regretss-20241029

[17] https://lpost.be/2022/07/10/detransitionneurs-la-detresse-de-ces-jeunes-qui-regrettent-davoir-voulu-changer-de-sexe/

[18]  « Jeunesse en (re)transition, trouver sa voie » témoignage sur France 2

[19] Bailey, L., Ellis, S., et McNeil, J. (2014). Suicide risk in the UK trans population and the role of gender transitioning in decreasing suicidal ideation and suicide attempt. Mental Health Review Journal, 19(4), pages 209 à 220. http://doi.org/10.1108/MHRJ-05-2014-0015

[20] Bauer, G., Schiem, A., Travers, R. et Hammond, R. (2015b). Intervenable factors associated with suicide risk in transgender persons: A respondent driven suicide risk sampling study in Ontario, Canada. BMC Public Health. DOI : 10.1186/s12889-015-1867-2 http://doi. org/10.1186/s12889-015-1867-2

[21] Kittiteerasack P, Matthews AK, Steffen A, Corte C, McCreary LL, Bostwick W, Park C, Johnson TP. The influence of minority stress on indicators of suicidality among lesbian, gay, bisexual and transgender adults in Thailand. J Psychiatr Ment Health Nurs. 2021 Aug;28(4):656-669. doi: 10.1111/jpm.12713.

Epub 2020 Dec 1. PMID: 33190351.,

[22] Suicidalité chez les jeunes transgenres : élucidation du rôle des facteurs de risque interpersonnels. Austin A, Craig SL, D’Souza S, McInroy LB. J Interpers Violence. 2022;37:5–6. doi:10.1177/0886260520915554.

[23] https://www.thetrevorproject.org/

[24] Valentine SE, Shipherd JC  revue systématique du stress social et de la santé mentale chez les personnes transgenres et non conformes au genre aux États-Unis. Clin Psychol Rev. 2018 ;66 : 24–38

[25] https://www.vie-publique.fr/rapport/284386-transexualite-sante-et-parcours-de-soins-des-personnes-trans

[26] https://williamsinstitute.law.ucla.edu/publications/trans-adults-united-states/

[27] Danielle J. Eble Alisha L. Nguye Conscientious Objection to Gender-Affirming Surgery: A Cross-Sectional Analysis of Plastic Surgery and Urology Residency Programs Journal of Surgical Education November 2024

[28] Park RH, Liu YT, Samuel A, et al Résultats à long terme après une chirurgie de réassignation sexuelle : étude de suivi sur 40 ans. Ann Plast Surg. 2022 ; 89 : 431–436

[29] Casey BJ, Jones RM, Hare TA. Le cerveau de l’adolescent. Annales de l’Académie des sciences de New York. 2008;1124(1):1111 à 126. doi: 10.1196/annals,1440.010.

[30] https://www.persuasion.community/p/keira-bell-my-story

[31] https://www.judiciary.uk/wp-content/uploads/2020/12/Bell-v-Tavistock-Judgment.pdf

[32] https://www.france24.com/en/live-news/20230208-sweden-puts-brakes-on-treatments-for-trans-minors

[33] https://valtioneuvosto.fi/en/-//1271139/act-on-legal-recognition-of-gender-enters-into-force-on-3-april-2023

[34] https://dailycaller.com/2023/03/10/norway-health-care-system-transgender-gender-affirming-care-evidence-baed/

[35] https://www.lavie.fr/actualite/societe/enfants-transgenres-pourquoi-la-clinique-tavistock-va-fermer-en-angleterre-83876.php

[36] https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/

[37] https://www.nbcnews.com/nbc-out/out-politics-and-policy/britain-bans-puberty-blockers-transgender-minors-rcna183839

[38] https://www.nytimes.com/2024/12/04/us/gender-transition-bans-states.html

[39] https://edition.cnn.com/2015/07/31/health/transgender-costs-irpt/index.html

 

 

 

 

Couv Dysphorie de genre

20 décembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2023/10/61PJDFSO8L._SL1500_.jpg 1500 941 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-12-20 12:42:032024-12-20 12:45:37HAS ET TRANSITION DE GENRE : PROJET DANGEREUX POUR LES MINEURS
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la destruction du système de santé et la loi Touraine

rappel  des conséquences de la loi Touraine

 

 

 L’héritage  de Marisol Touraine et de son cabinet, socle de la destruction continue du système de santé

 

Une ancienne ministre de la santé félicite le président lors de son investiture le 6 mai 2022 et lui dit « maintenant tu es libre Maintenant tu as les mains libres. Tu peux faire tout ce que tu veux le pays tu peux l’embarquer ».

 

Que voulait-elle dire exactement d’autant que durant sa longue présence au ministère de la santé, elle n’a pas manqué de liberté pour démolir un peu plus notre système de santé. Il reste à le privatiser complètement au-delà des PPP (partenariat public privé ) qui ont déjà bien entamé son indépendance et  favorisé ses liens incestueux avec l’industrie pharmaceutique.

 

Marisol Touraine, Ministre des Affaires sociales, de la Santé et du Droit des femmes (France), 2012-2017 a rejoint Unitaid [1] qu’elle préside. Les buts de cette organisation sont  « l’optimisation d’efficacité des actions en santé mondiale et élargir l’accès équitable à de meilleurs produits de santé », selon leur site. Rêve-t-elle du poste de premier Ministre ?

 

 

QUEL EST L’HERITAGE DU MINISTERE TOURAINE ?

Rappelons d’abord qu’elle fut assistée dans cette tâche par les actuels détenteurs du pouvoir dans la santé Jérôme Salomon directeur général de la santé et homme en noir des  quotidiens bulletins de santé lors du covid, Olivier Véran rapporteur de sa loi et actuel ministre et Gabriel Attal membre de son cabinet et porte-parole encore quelques jours.

Clairement nous sommes dans la continuité depuis 2012 et E.Macron était d’ailleurs dès cette même date secrétaire général adjoint de l’Elysée.

LES CONSEQUENCES DE LA LOI TOURAINE DE 2016 (AU J0 EN JANVIER 2017)

 

La loi Touraine aggrave toutes les dérives éthiques et thérapeutiques et accélère la destruction de notre système de santé.

Grands principes qui transforment le système : le premier principe majeur : soumettre les médecins aux désirs des gouvernants.[2]

L’état s’impose comme décideur unique de la santé,

L’article 1 est capital : il instaure dans la loi l’Etatisation de la santé.

Auparavant, le ministère avait un rôle de contrôle, il prend celui de chef. Le texte de loi concerne non seulement la «santé publique» mais bien l’ensemble du système de santé, public et privé, placé dorénavant sous l’autorité absolue de l’Etat.

La médecine échappe au contrôle décisionnaire des médecins et autres professionnels de santé, dont c’est pourtant la vocation et le métier.

 

La disparition de l’indépendance du médecin constitue la suppression d’une des valeurs fondamentales du rapport entre le patient et son docteur. Ces professionnels deviennent des exécutants purs et simples.

Dans la foulée, on liquide les médecins, trop indépendants au goût de nos gouvernants, ou plutôt leurs avatars, les PH, dits praticiens hospitaliers et les praticiens de ville.

On ne parle plus de médecins, mais de professionnels de santé. Sur les 40 000 signes du projet de loi sur la santé de 2014 le signifiant «médecin» figure seulement 40 fois. Symbole démonstratif ! l’archétype ancré dans l’inconscient collectif doit disparaitre.

 

Le numerus clausus (réduction drastique du nombre de médecins admis à la formation chaque année depuis les années 80) n’est pas une erreur de prévision. C’est un choix politique délibéré pour réduire l’offre de soins. Même si on fait semblant de revenir sur ce sujet tabou, dans les faits les postes de cliniciens, véritables « docteurs » pour le patient n’augmentent pas.

 

La réforme du statut des médecins des hôpitaux publics par la loi en 1984 avait sonné la mort du rôle médical spécifique dans l’indifférence générale, y compris des « PH –praticiens hospitaliers » dont tous ne sont pas médecins.

Début de la fin d’une destruction programmée en douceur des médecins bien formés.

Nos gouvernants voulaient créer la pénurie pour diminuer les dépenses de santé peut -être , mais surtout se débarrasser d’une engeance indépendante qu’ils rêvent depuis des décennies  de remplacer par des machines supposées intelligentes. Ils ont créé les déserts médicaux qu’ils prétendent déplorer, mais en pratique sont très heureux de proposer des consultations par zoom ou des cabines d’examen qui n’ont plus rien de la consultation médicale proprement dite et du colloque singulier médecin malade avec l’interrogatoire qui nécessite proximité, et l’examen clinique pierre angulaire de l’examen. Nos énarques voulaient remplacer les vrais médecins depuis longtemps et c’est bientôt chose faite à travers ces lois successives achevées par la loi Touraine et les nombreux décrets d’application qui ont suivi. Dans la foulée la médecine a disparu comme le constatent les patients qui tentent d’obtenir des soins et n’obtiennent que des listes d’examens complémentaires (qui rapporteront à l’hôpital au passage).

 

Aujourd’hui, ils font semblant  de combler le manque de médecins formés dans nos universités par les nombreux collègues étrangers de formation aléatoire (et rarement parfaitement bilingues). Près de de 80 % des gardes des hôpitaux de Paris sont assurées par ces docteurs étrangers, plus soumis à la hiérarchie et sous-payés pour la plupart. Idem en province. Une population plus obéissante, sous la menace de retrait de visa pour eux ou leur famille etc. Une forme d’esclavage moderne, et un harcèlement moral (et pas toujours seulement moral) comme mode de management organisé dans le quasi silence des syndicats et des médias.

Pensée unique, crime de pensée et d’expression. Soumission !

Les patients ont été trop longtemps indifférents à la liberté du médecin, pensant qu’ils pouvaient tout de même être « bien » soignés.  Le mythe de l’amélioration des soins par les réunions multidisciplinaires imposées par le plan cancer (2003) ébauché en 2000 avait déjà bien conditionné les malades leur faisant croire au miracle de la coopération productive, alors que le plus souvent c’est le « chef » ou le mâle dominant de l’espèce qui décide..

Les libertés du médecin et du patient de penser, de choisir, de soigner, d’être soigné sont indispensables à un acte médical efficace.

Le suicide du cardiologue, le professeur Mégnien en décembre 2015 à l’hôpital Pompidou a donné lieu à la création d’une association des amis du professeur Mégnien pour lutter contre le harcèlement des médecins et a ouvert la voie …Les témoignages plus terribles les uns que les autres s’accumulent et la période des deux ans de délire covid a donné lieu à de nombreuses démissions, tragiques ou non, en France comme à l’étranger quand on a encore le sens du devoir et que l’on ne peut plus l’accomplir.

Comment survivire quand on sait que des antibiotiques vont guérir votre vieux patient de sa « grippe » annuelle et que l’on vous interdit de lui en prescrire et que pire on lui fait administrer du rivotril au moindre signe compatible avec le covid. Ils ont pour beaucoup été soumis. Dans quel état sont aujourd’hui ces médecins ?

Jusqu’à la promulgation de la loi Touraine, le traitement du patient reposait sur ces principes fondamentaux rappelés dans le code de santé publique :

1°) article L1111-1

« droit du malade au libre choix de son praticien et de son établissement de santé »

. 2°) article R 4127-5 : «le médecin ne peut aliéner son indépendance professionnelle sous quelque forme que ce soit».

 

Ces principes fondamentaux sont bafoués par la loi Touraine, et la qualité des soins est immédiatement menacée, comme s’en sont aperçu de nombreux citoyens ayant eu besoin de soins et n’ayant pas imaginé la catastrophe avant d’être directement concernés. La plandémie Covid a démontré le pourquoi de cette loi votée à l’assemblée avec vingt députés, les autres étant aux commémorations des attentats du 13 novembre… La manipulation comme d’habitude avait travesti les vrais objectifs à travers le rideau de fumée du tiers payant généralisé et/ou des soins ophtalmo ou auditifs gratuits…

 

Lorsque le médecin n’est pas indépendant, les décisions qu’il prend risquent d’être fortement influencées par l’organisme qui le rémunère.

Les médecins-conseils de la sécurité sociale en ont fait l’expérience. S’ils prennent trop souvent des décisions jugées par leurs chefs administratifs trop favorables aux assurés, ils sont mal notés et leur carrière s’en ressent. Comme ils tiennent à leur carrière… Soumission!

De la même manière, un médecin expert judiciaire qui donne un avis jugé contraire aux intérêts de l’Etat risque de ne plus figurer sur la liste des experts choisis par l’autorité judiciaire ou d’y rester, mais de ne plus être choisi par les juges. Le pouvoir ne supporte pas l’indépendance et se débarrasse ainsi de ceux qui pourraient ne pas être assez obéissants. Soumission

 

 

Un médecin traitant qui n’est pas libre est susceptible de faire passer vos intérêts après ceux de l’organisme payeur.

Il risque donc d‘être obligé de moins bien vous soigner, si cet organisme ne veut pas payer un traitement trop onéreux, rembourser une ambulance ou des séances de kinésithérapie.

Vous allez le blâmer alors que personne –sauf les soignants- n’a protesté pendant que la ministre faisait croire au miracle du soin gratuit pour passer sa loi dans l’indifférence générale. Mirage efficace!

Devrions nous dire que les français ont les dirigeants qu’ils méritent ?

 

Les médecins hospitaliers ont longtemps été protégés par leur aura et leur statut. Depuis 30 ans, ce n’est plus le cas : leur statut a été brisé en 1984 ( date symbolique s’il en est !)[3].  Et manifestement la situation risque de s’aggraver. Martin Hirsch proche du président lui soufflerait un statut renouvelable tous les cinq ans …

Le médecin qui n’est pas assez obéissant est maintenant harcelé puis licencié, ainsi que les conditions scandaleuses de la fermeture de l’unité de cancérologie pédiatrique de l’hôpital de Garches et le licenciement «économique», deux ans plus tard, des médecins compétents l’ont tristement démontré. Perte de liberté d’être soigné pour les petits patients, et perte irréversible de savoir-faire de collègues rodés depuis trois décennies…

 

VERS LA PRIVATISATION DE LA SECURITE SOCIALE

La loi Touraine prétend vouloir sauver la sécurité sociale. Tout au contraire, le but réel et de plus en plus avoué est d’accélérer sa privatisation.

La loi en multiplie les mesures préparatoires: obligation d’une assurance santé complémentaire, autorisation de réseau avec tarifs différenciés selon le prestataire, suppression du secret médical envers ces assurances.

La loi complète un peu plus le dépeçage de la sécurité sociale commencé dans les années 2000. Elaborée par les résistants dans le maquis, incluse par le Conseil National de la Résistance dans son programme et créée par ordonnances par le général de Gaulle il y a 70 ans, ce système d’accès aux soins solidaire et quasi universel, était ouvert jusqu’à 2016 à tous sans discrimination, ni différence de cotisations, quel que soit son âge, le nombre de ses enfants ou ses antécédents personnels et familiaux.

«Les jours heureux» programme du Conseil National de la Résistance.

La sécurité sociale était plébiscitée par la population, mais honnie (dès sa création) par la Bourse et les assurances privées. Sa privatisation constituerait une source colossale de revenus que les mutuelles devenues assurances ont hâte de se partager le plus rapidement possible.

Les gouvernants, au service de la finance, veulent nous imposer ces assurances privées qui prendront en charge les risques solvables en pratiquant des tarifs différents pour chacun (en doublant presque au passage le coût global pour les assurés) et en excluant des soins de qualité

 

les français qui ne pourront pas payer  resteront couverts a minima par une sécu croupion. Ces affirmations ne sont pas fantaisistes : elles rappellent ce qui se passe depuis toujours aux USA, pays des assurances santé privées et dont la population rêve d’un système comparable à notre vieille et moribonde sécurité sociale que nos dirigeants veulent détruire!

 

La préparation de l’opinion publique à la privatisation de la sécurité sociale a commencé depuis plusieurs décennies et s’accélère. La première étape a consisté à augmenter progressivement le «reste à charge» ( partie des frais non remboursée) des patients pour créer un besoin d’assurances complémentaires. Progressivement, des pans de déremboursement apparaissent et aggravent les restrictions déjà  imposées : en août 2003, est annoncé le déremboursement de 820 médicaments anciens affublé du qualificatif dévalorisant de «confort » (les coups fourrés toujours en août.).

Puis est décidée la suppression du remboursement des chambres seules, y compris dans les situations médicales qui le justifient, libérant ainsi le prix des chambres alors dites «solo». Celui-ci atteint maintenant des sommets, tant en prix qu’en présentation digne de l’hôtel de vacances, au mépris du contexte du patient .

L’instauration du forfait hospitalier non remboursable sauf exceptions (18 € en septembre 2006, puis 20 € actuellement) complète le dispositif. Puis le tableau s’enrichit avec la création d’une franchise non remboursable pour chaque consultation médicale, mais également pour les examens radiologiques ou analyses biologiques.

Parallèlement, la diminution de près de 35% de la valeur réelle des honoraires des chirurgiens  et l’accroissement de près de 50% de leurs charges les a contraints à demander des dépassements d’honoraires, non pris en charge par l’Assurance Maladie.

En 2010, nouvelle vague de réformes discrètes

Avant la réforme, le prix d’une journée d’hospitalisation en clinique chirurgicale était d’environ 100 euros. Actuellement certaines cliniques de banlieue pourtant défavorisée (le 93 par exemple) facturent 250 euros le seul supplément quotidien pour chambre seule « confort »!

En décembre 1982, la valeur du KC (cas chirurgical) était 11.75 francs. Selon la lourdeur de l’opération, elle valait X K. Son équivalent actuel est de 2 euros, soit moins de 8 francs 1982. Entre temps le coût des assurances professionnelles a été multiplié par 8.

Le déremboursement de médicaments anciens bon marché déclarés peu efficaces complète le tableau , pour les remplacer par de nouveaux médicaments très chers… A chaque nouveau déremboursement, des assurés sociaux inquiets se sont tournés vers les assurances complémentaires santé, qui fleurissent de toute part et multiplient leurs publicités sur les grandes chaines de télévision qui modèlent la pensée.

Progressivement, le ministère conditionne le citoyen à penser sécu inefficace, complémentaires indispensables. Oubliant que depuis des décennies, la sécurité sociale n’est plus autonome, mais dirigée par le ministère lui-même qui la dépèce en douceur, le temps d’habituer les Français. Certains refusaient obstinément de prendre une complémentaire , conduisant la ministre à rendre ces assurances santé complémentaires obligatoires, créant ainsi un nouveau prélèvement inévitable important (100 à 200 euros par mois!) et inégalitaire pour les classes moyennes.

Et ce pour, soi-disant, les protéger des frais

Le parlement aux ordres a autorisé la création de réseaux privés par ces assurances,(loi Le Roux 2013 passée aussi en silence) , les autorisant à lier le niveau de remboursement des prestations au choix des prestataires (intégration verticale pour augmenter les bénéfices, technique bien rodée dans la grande distribution et les assurances santé privées aux USA). Devant les réactions des médecins, ce système a d’abord été limité au dentaire et à l’optique, mais sera probablement très vite généralisé après le vote de la loi Touraine. Un simple décret à un moment propice suffira.

En d’autres termes, vous serez remboursé en fonction des choix que vous aurez fait au moment de signer le contrat avec la mutuelle, et donc le montant de la cotisation. Si vous avez limité les frais et n’avez pas coché la case «réanimation» par exemple, et que vous en ayez besoin et bien ce sera «soins palliatifs» et pourquoi pas seulement remboursement des frais d’assistance  au suicide, dès que la loi Léonetti aura été élargie à ce choix.

LE LOBBIE DE L EUTHANASIE RECOMMENCE

Et vous entendez en ce moment revenir sur la table le sujet de l’euthanasie pourtant de multiples fois déjà débattues à l’assemblée et ayant conduit à la très avancée loi Leonetti.[4] Mais ce n’est pas assez. Certes pendant la plandémie les euthanasies non avouées ont été pratiquées larga manu sur les personnes âgées isolées et sans défense et sur au moins 10000 personnes environ.

Mais c’est insuffisant et dans l’atmosphère d’eugénisme et d’hygiénisme actuelle, les plus virulents veulent absolument renforcer l’euthanasie.

 

 

 Attention, on n’a qu’un vie.

Une étape supplémentaire a été franchie par la loi de modernisation de la santé, parue au journal officiel en janvier 2016 (article 47), avec la suppression du secret professionnel envers les assurances privées, le gouvernement étant maintenant autorisé à leur vendre nos données santé. Il ne s’en est pas gêné et on a appris récemment que celles-ci avaient atterri aux USA au moins pour un certain nombre.

 

La connaissance du dossier médical est en effet très utile pour permettre aux assurances d’évaluer le risque particulier de chaque client, et fixer un tarif personnalisé. L’appétit des assureurs pour ces informations est d’ailleurs illustré par l’offre que certains d’entre eux font à leurs affiliés d’un bilan génétique gratuit, sous prétexte de prévention.

De tels bilans n’ont aucune utilité pour les sujets bien portants, car il n’existe actuellement aucune mesure préventive spécifique qui ait fait la preuve de son utilité médicale. Elles sont supposées permettre d’estimer le risque de contracter certaines maladies à long terme, et donc de prévoir le coût potentiel des frais médicaux futurs.

En Californie, une patiente éligible à la chimiothérapie par son assurance, s’est vue retirée cette option le jour où le suicide assisté a été légalisé. La mutuelle lui ne rembourse plus que cette option.[5]!

Un seul conseil aux bien portants : ne vous laissez pas tenter par ces bilans génétiques. Ils ne peuvent que vous nuire, d’autant que les assureurs santé sont peut-être aussi ceux qui vous assureront pour l’achat de la maison. Ils vous proposeront également votre assurance chômage, votre assurance vie, votre assurance invalidité et les cotisations ne manqueront pas d’intégrer votre pronostic vital supposé, en toute opacité probablement.

 

Si les citoyens ne réagissent pas activement, l’étape finale qui nous menace à court terme est d’autoriser ces assurances santé à gérer le risque général et de permettre alors à chacun de choisir son assurance santé pour le régime général. Alors le système solidaire aura vécu, chacun paiera en fonction de ses risques propres supposés , le niveau des remboursements dépendra des primes d’assurance payées et les actionnaires pourront engranger de très confortables dividendes.

Non, la sécurité sociale ne revenait pas plus cher que les assurances privées ! La vieille dame sécu a 70 ans, elle reverse aux assurés près de 97% de son budget, alors que les assurances santé n’en rendent en moyenne qu’à peu près 60%. Il faut payer bien la publicité, la gestion dispendieuse, les salaires des dirigeants, les impôts et les dividendes des actionnaires et les courses de bateaux.

 

Pour permettre aux assurances de se développer, il faut euthanasier la sécurité sociale puisqu’elle ne veut pas mourir, après des décennies de résistance héroïque de ses enfants aux assauts répétés du pouvoir (ordonnances Juppé 96 et la suite).

 

Conséquences de cette loi sur la pratique des médecins ?

La perte de la liberté de vous soigner librement en fonction de votre état particulier et des données acquises de la science implique que ce n’est plus vous-même qui serez soigné, mais votre maladie résumée en quelques chiffres et lettres (diagnostic, stade, anomalies génétiques…),une abstraction au lieu de la personne en chair et en os que vous êtes.

L’Etat décide et impose, via les ARS, quel médecin, quel établissement ont désormais le droit ou non de soigner des cancéreux et quels traitements ils doivent administrer. Le système s’étendra vite aux autres spécialités.

Qui peut  ouvrir une unité d’autisme et quels moyens thérapeutiques ont-ils le droit d’être procurés au malade ? L’ARS, organisme bureaucratique non médical, a les prérogatives de décider si tel établissement doit fermer, si tel service ou unité peut rester ouvert et pour quelle activité. C’est une structure soi-disant indépendante, mais financée par l’Etat, censé la contrôler.

Nos gouvernants successifs ont donné à cette agence les pouvoirs de l’inquisition, puisque ses décisions sont appliquées, sans que le médecin ou le professionnel de santé (kinésithérapeute, infirmier libéral etc.) ou le chef de service concernés ne soient entendus.

Pas d’avocat, pas de défense contradictoire, pas d’appel possible. Une lettre recommandée vous informe par exemple de l’interdiction d’opérer des moins de 18 ans et c’est fini. Ailleurs, le directeur de l’établissement reçoit le même genre de missive interdisant la pratique de la chimiothérapie pour tel type de malade. Une lettre signée par un sous-directeur X qui n’assumera jamais les conséquences de sa décision (responsable mais jamais coupable).

La toute-puissance des ARS créées à la suite des ARH par la loi Bachelot a été renforcée largement par le pouvoir actuel qui avait pourtant promis de les supprimer. Mais, quand un pouvoir à tendance totalitaire dispose d’une telle force de frappe, il ne la dissout pas. Les clones des fonctionnaires soviétiques sont actifs. Pendant le confinement et le plan Blanc ce sont les ARS qui décidaient de l’urgence ou non d’opérer tel malade et non le patient ou le chirurgien.

 

 

En conséquence, le médecin hospitalier ou libéral est amené à violer le serment d’Hippocrate qui impose son indépendance professionnelle,

le choix des traitements étant imposé via les ARS et les «mutu-assurances complémentaires» qui imposent l’utilisation de tel ou tel médicament, ou de tel «protocole» en fonction de leurs intérêts et bientôt du niveau des cotisations de l’assuré.

Quid du médecin de ville, professionnel libéral.

Votre généraliste a été abandonné par les patients pendant ces années de gestation de la loi Touraine, malgré les efforts de certains résistants.  Mais les citoyens ont fait l’autruche, préférant croire BFMTV et le pouvoir. Le résultat est désastreux, mais la résistance continue, bien faible et cachée néanmoins.

Nous sommes médecins, nous savons qu’il faut soigner la maladie… Avec la loi Touraine, votre médecin «libéral» ne conserve que l’adjectif, les impôts et les charges sociales mais aucune liberté. Vous en avez tous fait l’expérience depuis l’affaire covid.

 Sans liberté de décider du traitement, il n’existe plus d’exercice proprement libéral.

L’exemple des réseaux de soins privés américains est très démonstratif : les médecins qui font partie d’un réseau ne peuvent prescrire que les traitements qui ont été validés par celui-ci et choisis avant tout en fonction de leur moindre coût.

Cerise sur le gâteau, pour bénéficier de la clientèle que l’appartenance au réseau lui assure, le médecin est tenu à une clause de confidentialité qui l’engage à ne jamais informer le malade des autres traitements possibles, s’ils sont plus onéreux!

L’omerta officialisée par contrat !

Ces règles de fonctionnement des réseaux ne sont pas particulières à la médecine; elles sont exactement celles qui s’appliquent lorsque votre assurance automobile vous dispense de l’avance des frais de réparations, à condition que vous ameniez votre véhicule dans un garage qu’elle a agréé. La dispense d’avance du ticket modérateur, mesure phare de la loi Touraine, présentée partout comme un progrès social, n’en constitue pas un, et ceci en aucune manière car elle ne diminue pas le reste à charge du patient. Le ticket modérateur reste le même et sera prélevé  directement sur votre compte bancaire.

Cette apparente simplification de formalité pour le malade est uniquement destinée à assujettir totalement le médecin à l’organisme payeur, aujourd’hui principalement la sécurité sociale et demain, selon les directives européennes et les projets de nos gouvernants, les assurances privées.

 

 

Quid du secret médical ?

Les violations du secret médical se multiplient depuis vingt ans, et la récente loi les a rendues plus systématiques. Une des premières atteintes directes au secret médical fut l’obligation faite aux médecins de porter en clair, sur les certificats d’arrêts de travail, le diagnostic de la maladie causale.

Cette rupture flagrante du secret médical n’a pas suscité beaucoup de réactions. Pourtant, l’intérêt pour la collectivité de cette atteinte au secret était nul. Probablement parvenait-on déjà une mise en condition progressive. Les contrôles de tarification par les médecins-conseils des caisses étaient possibles avant cet ukase, et aucune amélioration.Vous communiquez vos données de santé, mais aussi votre numéro de compte bancaire. Ils sauront tout!

L’étape suivante d’attaque en piqué du secret médical fut la mise en place de la Codification Commune des Actes Médicaux. Au lieu des «KC», qui ne correspondaient pas à une intervention chirurgicale précise, mais à une échelle de valeur monétaire, la nouvelle codification attribue un code, en trois lettres et quatre chiffres, à chaque acte et pathologie.

Cette codification, utilisée pour calculer le taux des honoraires médicaux et le prix des soins payés aux cliniques et aux hôpitaux, est extrêmement détaillée et comporte près de 40000 entrées. En traduisant le code marqué sur le bordereau, vous pouvez apprendre que telle malade a bénéficié d’une reconstruction d’hymen, que tel autre a fait transformer ses organes génitaux mâles en vagin. Qu’un tel souffre du sida. Or cette codification, disponible sur internet, circule avec l’identité du malade dans de multiples services, dont certains non tenus au secret médical. Outre les organismes de sécurité sociale, les agences et assurances santé complémentaires, les personnels des établissements hospitaliers y ont accès.

De plus, comme cette codification constitue la base des remboursements des organismes payeurs aux établissements, la plupart de ces derniers sous-traitent celle-ci à des professionnels privés pour optimiser les remboursements, et ce en violation du secret. Et l’on fait taire les quelques donneurs d’alerte qui dénoncent ces faits illégaux!

Ainsi, un médecin de Saint Malo s’est fait admonester et menacer, puis a été sanctionné et déplacé, pour avoir dénoncé ces pratiques illégales. Une courte étude nous a montré que, pour une hospitalisation standard, près de 30 personnes différentes avaient accès à ces informations médicales personnelles détaillées (plus de soixante à l’aphp, grosse administration à strates multiples)! Là encore, l’intérêt pour la collectivité est nul. On a créé une bureaucratie supplémentaire, abondante et coûteuse, détourné un peu plus le personnel soignant de sa mission, suscité des frais importants pour les établissements sans aucun gain, ni pour la sécurité sociale, ni pour les malades, ni pour la santé publique.

Mais c’est probablement le «désir » du pouvoir de tout contrôler. Le phénomène bureaucratique kafkaïen bien connu du pouvoir totalitaire.

 La loi Touraine aggrave encore la rupture déontologique avec Hippocrate en faisant obligation aux médecins de transmettre les données de santé à la sécurité sociale, mais aussi aux assurances privées. Porter atteinte au secret médical, c’est attenter à l’un des droits fondamentaux des individus. C’est affaiblir la confiance des malades en leur médecin et les inciter à lui cacher des informations qui seraient importantes pour le diagnostic et le traitement.

 

Mais pour les assurances privées qui remplaceront la sécurité sociale, c’est la base de données qui leur permettra d’adapter les primes d’assurance à chacun et de justifier les augmentations : «vous présentez un sur-risque, votre état impose un malus». Comme votre voiture après un accident ! Et oui, vous n’êtes ni plus ni moins qu’un objet pour ces bureaucrates et assureurs.

 

Vous comprenez le désarroi du médecin qui tente de prendre en charge l’humain que vous êtes. Un autre monde! La disparition du secret médical est une des pires conséquences de cette loi. Le secret médical est un vieux souvenir que les citoyens n’ont guère défendu. Ils ont eu tort, particulièrement vous, les malades atteints de cancer, pour lequel le secret est vital, tant psychologiquement que physiquement. Même si vous mettez de votre propre chef des photos sur FB (argument donné à la TV par des défenseurs de ce système pervers), cela n’a rien à voir avec le fait que d’autres mettent votre vie et vos maladies à nu sur internet.

Votre liberté, votre choix ! Quant à la sécurité des serveurs, je ne sais pas si même un enfant y croirait, en tous cas pas les ados capables de pirater jusqu’à la NASA. Seul le ministère, qui nous prend pour des débiles, tente de faire croire à la sécurité des données.

 

ON RETROUVE MARISOL A L’INVESTITURE. QUEL POSTE ATTEND-ELLE ?

Et les internautes n’ont pas apprécié ses minauderies cachant des décisions gravissimes :

 

 

 

 

@Akira9744  @Carene1984

« Elle est loin d’être une courtisane de second rôle. C’est elle qui a fait des administratifs les chefs de services des hôpitaux à la place des professeur de médecine émérites. C’est aussi elle qui a enlevé le terme patient pour qu’on utilise le terme client dans la santé »

Et un souvenir de Wuhan  ça vous parle ?

@LIOLia59459499   Bernard Cazeneuve en Chine le 24/02/2017 lors de l’inauguration du laboratoire P4 de Wuhan, avec Marisol Touraine https://twitter.com/LIOLia59459499/status/1523348400149700608?s=20

 

 

ET l’humour sarcastique : Johan Faerber  @JFaerber

« On espère pour Marisol Touraine qu’elle va avoir ce poste de 1er ministre que tout le monde refuse. Celle qui a contribué à détruire l’hôpital public doit continuer son travail et supprimer les derniers lits. Ce serait dommage d’avoir si peu de dignité pour ne pas être récompensée ».

 

[1] Le Conseil d’administration, organe directeur d’Unitaid, fixe les objectifs de l’organisation, assure le suivi des progrès réalisés et approuve les budgetsprend ses décisions, par consensus ; il est composé de 13 membres.

[2]Nous avons assisté depuis mars 2020 à l’illustration de ce principe contraire à Hippocrate

[3] Décret de 1984 qui supprime les «médecins des Hôpitaux», titre autrefois envié obtenu sur concours et les remplacent par les futurs robots dits PH …

[4] Loi qui en 2005 a formalisé le recours aux soins palliatifs, puis élargie en autorisant la «sédation continue irréversible » . On vous endort et on ne vous réveillera jamais (loi Léonetti -Clayes), en attendant une loi autorisant officiellement l’euthanasie.

[5] www.genethique.org octobre 2016

13 décembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2019/11/000-soigner-ou-obeir-couverture.jpg 842 1125 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-12-13 18:28:152024-12-20 15:49:12la destruction du système de santé et la loi Touraine
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Pulsion de mort : luttons contre la propagande pour l’euthanasie, l’avortement et l’IMG

Chantecler : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. »
Luttons contre la société de pulsion de mort (avortement et euthanasie) !

2024-03-14Nicole Delépine

14/03/2024 (2024-03-14)

Par Nicole Delepine, pédiatre

Qu’est-ce qui a pris à nos parlementaires de relégiférer sur l’avortement, intervention que l’on peut comprendre, voire admettre dans certaines circonstances, mais ne jamais en faire un acte de fierté comme trop l’ont dit, clamé et fêté en ce tragique 4 mars 2023 ?

De fait, acte de tuer en opposition tant morale que juridique au statut de personne humaine du fœtus ? Comment est-ce possible ? Comment alors que toutes les discussions sur le procès Palmade et le décès du bébé in utero de la mère blessée revient dans les médias1, comment la population peut-elle assimiler à la fois qu’une mère puisse tuer volontairement son fœtus et en même temps qu’on puisse poursuivre en justice pour meurtre du fœtus ?

Le « en même temps présidentiel » a-t-il converti les esprits ?

ET nous sommes nombreux à ressentir de la douleur, de la tristesse, voir du désespoir qu’il faut combattre, pour notre société, nos enfants et petits-enfants. Société qui s’est tue sur le meurtre des vieillards en EHPAD autorisé, voire recommandé par le décret E. Philippe2 en mars 2020, par Rivotril, pratique toujours autorisée de fait.

La grande publicité, propagande pour l’euthanasie va revenir en boomerang alors que depuis plus de vingt ans les discussions parlementaires, soignantes l’ont repoussé en raison de tous ses dangers. Société de mort qui ose faire semblant de regretter la baisse de la natalité, mais met en place tous les ingrédients de sa propre déchéance.

De l’embryon sans défense au vieillard en EHPAD, ne sombrons pas dans une société qui perd les repères de l’humanité (dégénérée, satanique disent certains), et défendons l’Homme dans toute sa grandeur et son extraordinaire originalité unique.

L’union de pensée entre ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas que je retrouve au fil de nos conversations me fait irrésistiblement penser à ce poème d’ARAGON dans des temps de totalitarisme nazi où l’Humanité était menacée. Tous les humains peuvent s’unir quelles que soient leurs croyances, et nul ne le dit mieux qu’Aragon :

 

La Rose et le Réséda

Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle (*)
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda.

Louis Aragon (1897-1982) Recueil : La Diane française (1944).3

* La France.

La constitutionnalisation de l’avortement au moins jusqu’à quatorze semaines qui vient d’être votée dans l’allégresse à Versailles avec la réunion du Sénat et de l’assemblée horrifie autant certains croyants que nombre d’athées.

Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre l’avortement sur lequel nous avons exprimé notre position sur ses justifications et ses limites, conduisant à demander l’alignement sur la loi Weil de 1975 et contre la tentation de faire dire à cette loi ce qu’elle ne dit pas.4 Mais cette banalisation d’un acte lourd ne peut rester sans réponse. L’être humain en devenir a aussi « ses droits » y compris dans le Code pénal…

Oui, cette situation qui impose le sauvetage d’enfants à naître m’a immédiatement faire revenir à la mémoire ce magnifique poème de Louis Aragon que nous récitions dans notre jeunesse, unissant tous les hommes de la Terre quelles que soient leurs croyances, ouvrant sur l’espérance d’un monde meilleur, enfin humain. Et j’eus forte envie de l’adresser aux journalistes tels Pascal Praud qui admettait que des catholiques puissent être gênés, mais pas les autres. Mais non Mr Praud, on peut être athées (comme nous le sommes) et ne pas supporter de défoncer un crâne de bébé sous prétexte que la mère a changé d’avis trop tardivement. Et après s’être épanchés des jours entiers sur la suppression de la peine de mort par Badinter, comment passer sous silence les meurtres d’êtres sensibles sous prétexte que cachés dans le ventre de leur mère. Notre société n’en a-t-elle pas assez de la compassion à géométrie variable, du SDF dormant dans sa voiture alors que le migrant est logé à l’ibis ? Un peu de cohérence dans nos choix ne ferait pas de mal.

Plus de sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’échec est patent. On parle de tuer des enfants in utero, sans anesthésie, oubliant qu’à douze semaines le cœur bat, des mimiques apparaissent sur le visage déjà formé du petit d’homme témoignant pour le moins de ressenti… Rappelez-vous votre main sur le ventre de la maman qui commence à ressentir des soubresauts et à communiquer avec le petit être qui croit dans son corps. N’eût-il pas été possible d’en discuter sereinement sans que soit taboue l’idée que ce geste de tuer devrait rester exceptionnel et non quasiment imposé à tant de jeunes femmes en souffrance ? Alors que les usines à bébés ukrainiennes pour riches occidentaux en mal d’enfants sont maintenant de notoriété publique, pourrait-on imaginer quelques minutes de cesser de prendre les bébés pour des objets disponibles à vendre ou à jeter ?

LE CRÉNEAU DE LA DOULEUR DANS LES SOINS

Dans la deuxième partie du vingtième siècle, la douleur était le nouveau créneau pour créer des postes, pour faire semblant d’humanité à l’hôpital, etc..

La souffrance tant devenue l’obsession des médecins depuis les années 90 avec création des services de soins palliatifs, des généralisations de l’usage des morphiniques larga manu, des anesthésiants hilarants pour une ponction lombaire de l’enfant, etc.5 n’existerait donc pas pour les fœtus ? Tant d’échographies6 ont pourtant banalisé les gestes des bébés in utero… Les premières « photos » du bébé gardées soigneusement par les jeunes parents ont transformé la prise de conscience de la vie fœtale du bébé que l’on voit bouger, téter son pouce, changer de position, etc..

L’haptonomie7 a en son temps transformé le contact du père avec le bébé fait comprendre l’importance des relations mère, père, enfant y compris pendant la grossesse.

« L’haptonomie s’est développée à partir du constat de l’importance du rôle de l’affectivité dans les rapports humains, en particulier dans le développement psychique et affectif de l’enfant.

Cette qualité des relations et des interactions entre père, mère et enfant, s’exprime par un contact tactile respectueux et tendre.

L’haptonomie permet la maturation et l’épanouissement de l’être en devenir, ce que confirment les développements actuels des neurosciences et des sciences du comportement. »

Le néerlandais Frans Veldman (1921-2010) a développé l’haptonomie qu’il appelle « science de l’affectivité » (il aimait citer Paracelse : « l’art du soin est l’amour »).

L’haptonomie est surtout connue pour l’accompagnement de la grossesse et de la parentalité qui favorise la maturation des liens affectifs entre le père, la mère et l’enfant. Elle a néanmoins d’autres applications à tous les âges et en particulier en fin de vie.

À l’ère du déni, la société de la culture de mort fait place à l’humanisation des soins et de la société

Mourir aux urgences se banalise…

La bienveillance poussée parfois à l’extrême dans les services hospitaliers s’est dissoute en quelques années en même temps qu’ont disparu les médecins cliniciens et que les bureaucrates comptent bien faire disparaître la médecin humaine au bénéfice de l’intelligence dite artificielle, des télécabines de consultation et de la disparition de l’examen clinique conduisant à la méconnaissance d’une tumeur que la main ou le doigt aurait pu dépister ou d’un trouble neurologique, etc..

L’avortement d’un bébé présenté comme un objet par les parlementaires et les médias

En effet, comment entendre les commentaires des médias ou des politiques heureux de leur « victoire » sans précédent 8 applaudissant plusieurs minutes après la lecture du vote ?

Combien d’entre les votants ont-ils eu la curiosité de regarder la vidéo d’un avortement à quatorze semaines filmé par un gynécologue coutumier de la pratique et qui l’a abandonnée depuis ?

Ignorent-ils le discours de Simone Veil loi devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre 1974 ?

« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ?

Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes.

C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.

C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »

Inclure le droit à l’avortement dans la constitution c’est le sanctifier et trahir totalement l’esprit de la loi Veil9 dont l’article 110 précisait clairement :

« La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. »

Quand vous ne comprenez pas quelque chose, cherchez l’argent : en septembre 2023, l’UE a autorisé la commercialisation des gamètes embryons et fœtus humains.

Nous sommes officiellement devenus des objets commercialisables

11

Aux USA en 2015 le prix « des organes vendus entre 30 et 100 $ »12

Les enragés de l’inscription de l’avortement dans la constitution se réfèrent à Simone Veil. Mais relisons la loi : Article 13

« En aucun cas l’interruption volontaire de la grossesse ne doit constituer un moyen de régulation des naissances. À cet effet, le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour développer l’information la plus large possible sur la régulation des naissances, notamment par la création généralisée, dans les centres de protection maternelle et infantile, de centres de planification ou d’éducation familiale et par l’utilisation de tous les moyens d’information. »

Et les phrases de Simone Veil rapportées par Philippe de Villiers qui l’a bien connue :

« “Relisez ma loi, Philippe, l’article 1 garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie, il ne peut être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité”. Cela veut dire que l’embryon est un enfant. 2/ “Ne vous inquiétez pas, le cadre est conditionnel, définitif et immuable. C’est 10 semaines, il y a un délai de réflexion, etc..”

Tout cela a sauté. C’est désormais 14 semaines : la boîte crânienne de l’enfant à naître est écrasée. Au nom de la liberté d’expression, il faut qu’il y ait une voix qui dise “Oui, c’est la tristesse”. Comme souvent, hélas, je suis en avance sur l’humeur publique, mais j’ai le devoir de vous dire ce que je viens de vous dire parce que c’est notre avenir qui est en jeu : il faut défendre la vie. »

Voir l’émission complète :

La France est le premier pays au monde à inscrire dans sa loi fondamentale, parmi les valeurs suprêmes, le droit à l’avortement. Les conséquences sont vertigineuses. C’est la fin de la clause de conscience pour les médecins et le personnel de santé. C’est un viol de conviction intime, c’est la fin du serment d’Hippocrate : « Tu ne tueras pas. » C’est la fin de la liberté d’expression.

En 50 ans, on sera passé de la dépénalisation de l’#avortement à la pénalisation de la parole de vie. Toute parole, toute action, pour défendre l’enfant à naître ou pour contredire la #Constitution, c’est-à-dire l’avortement, sera passible d’une peine judiciaire. C’est la porte ouverte à la dérive eugéniste : en fonction du génome, est éliminé le plus faible. C’est le passeport de toutes les transgressions : la vie n’est plus un absolu. C’est la course à l’abîme d’une civilisation en perdition, c’est la déshumanisation progressive du monde par l’effacement programmé du visage de l’Homme. (Voir l’émission complète dans la vidéo ci-dessus.)

Il ne s’agit à l’évidence pas du droit des femmes, mais bien d’une manœuvre politique dans le cadre d’une tendance à une société mortifère.

Contrairement à ce que le vote large au Parlement pourrait faire croire, l’unanimité de la nation n’est pas évidente. De très nombreuses réactions sont exprimées sur les réseaux.

Combien de votants, de militants pour cette loi savent-ils à quoi ressemble un bébé de douze semaines ?

La machine @CaroleD87859768 Fin de la clause de conscience. Certains ne choisiront plus gynécologie obstétrique à cause de cela, surtout avec l’IMA jusqu’à 9 mois. Celles qui pleuraient de joie à l’annonce de l’inscription de l’IVG dans la Constitution viendront se plaindre du manque de spécialistes.


1 Réaction discrète de magistrats au vote sur la constitutionnalisation ?2 G. Delépine Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Agoravox
https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion-2230153 https://www.poesie-francaise.fr/louis-aragon/poeme-la-rose-et-le-reseda.php

4 Quelles justifications existeraient-elles à inscrire le droit à l’avortement dans la Constitution en France ? — Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

5 Conduisant à de nouvelles pratiques de drogues de gaz hilarant

6 L’échographie fœtale permet de détecter certaines malformations et de contrôler la croissance du fœtus. Trois échographies sont systématiquement recommandées en France au cours du suivi de grossesse. La première a lieu entre 12 et 14 semaines d’aménorrhée (SA), soit 10 à 12 semaines de grossesse. C’est alors que l’on voit le mieux les membres et l’épaisseur de la nuque, qui renseignent sur une possible trisomie 21 et d’autres anomalies cardiaques ou génétiques.
Échographies fœtales : calendrier, déroulement et risques | L’officiel de la santé (officiel-sante.com)

7 Haptonomie : définition, bienfaits et déroulé d’une séance (passeportsante.net)

« L’haptonomie permet d’établir des relations interpersonnelles équilibrées et fluides où l’on peut sans crainte s’exprimer de façon authentique, exprimer ses besoins affectifs dont le plus essentiel est celui de se sentir inconditionnellement reconnu pour qui l’on est. »

8 Contrairement aux affirmations du gouvernement il n’est pas le premier au monde à avoir constitutionaliser l’avortement. Ceausescu l’avait fait avant nous… Triste modèle

9 Loi Veil n° 75-17 du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de la grossesse (IVG)
https://www.voltairenet.org/article3014.html

10 Abrogé par Ordonnance 2000-548 2000-06-15 art. 4 II JORF 22 juin 2000

11 https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis-le-planning-familial-soupconne-de-trafic-dorganes-de-foetus-3565390

12 https://www.24matins.fr/etats-unis-le-planning-familial-implique-dans-un-trafic-dorganes-de-foetus-209346

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Business de l’avortement (la face cachée de l’iceberg)

Affaire Palmade et avortement

Le problème de l’inscription de l’avortement dans la Constitution française

1 novembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2024/10/homme-enceint-planning.jpg 720 1280 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-11-01 17:42:192024-11-01 17:42:19Pulsion de mort : luttons contre la propagande pour l’euthanasie, l’avortement et l’IMG
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Source d’économies pour le budget 2025 : couper subventions aux associations

Supprimer les subventions aux associations inutiles ou nuisibles permettrait plusieurs milliards € d’économies !

 

 Dr G Delépine

 

L’Etat donne 23 milliards € de subventions aux associations par an. Plus de deux fois le budget de la justice ! Et avec les collectivités locales c’est plus de 50 milliards de nos impôts [1]  qui sont utilisés pour soutenir, sans aucun contrôle, des associations inefficaces, souvent inutiles et parfois même nuisibles…

 

 

 

 

En cette période de déficit budgétaire dramatique, la suppression ou la réduction des subventions inutiles permettrait de soulager notre déficit annuel de 10 à 20 milliards €, sans nuire à la population et sans augmenter les impôts.

 

Il est grand temps que nos gouvernants abandonnent leur politique clientéliste en faveur des minorités de toutes natures, pour se consacrer à l’amélioration du bien-être de la majorité des citoyens.

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques exemples d’inefficacité d’associations grassement subventionnées

 

 

 

 

 

Le planning familial a été créé pour faciliter la contraception et diminuer le recours à l’avortement comme Simone Veil le réclamait en 1975. Mais, dans les 15 dernières années le nombre d’avortements pour 100 naissances a augmenté de 20%, passant de 26,3 en 2008 à 31,5 en 2022[2] ainsi atteignant leur plus haut niveau depuis 30 ans[3].

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce graphique montre que depuis 1990 le planning familial est totalement inefficace pour réduire les avortements. Dans la plupart des autres pays européens leur nombre est plus faible qu’en France qui se place maintenant au 4ème rang des plus hauts taux d’avortement pour 1000 femmes[4] (14,6/1000 en France contre 4,1 en Suisse, 4,4 en Allemagne, 5 en Italie, 8,6 aux Pays -Bas, 9 en Belgique…).

 

Cet échec dramatique du planning familial est certainement lié à la dérive de sa propagande qui vise maintenant « garantir à toutes les personnes, et surtout celles en situation de vulnérabilité, une égalité d’accès à l’information et aux droits » et fait la promotion de la théorie du genre en proclamant, contre toute évidence scientifique, qu’un homme peut être enceint !

 

 

 

 

 

 

Chaque année près de 3 millions d’euros de nos impôts sont consacrés à une association qui se révèle totalement incapable de promouvoir la contraception, ni de diminuer le nombre d’avortements comme le voulait madame Veil lors de la présentation de sa loi :

 

« L’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue ». il nous a paru nécessaire de souligner la gravité d’un acte qui doit rester exceptionnel »[5] .

 

Cet échec est d’autant plus choquant que les pays voisins parviennent à réduire les recours à l’avortement.

 

Il est grand temps que nos responsables attribuent les subventions en fonction des résultats obtenus et suppriment celles des associations qui les utilisent à d’autres fins.

 

Les associations d’aide aux migrants subventionnées pour s’opposer à l’état !

 

En 2021, près de 1 350 associations d’aide aux migrants ont été subventionnées ou rémunérées par l’État[6]. Le débat sur le budget 2024 a permis de préciser le financement de ces associations[7]. Les 30 associations recevant les montants les plus importants sur le budget 2023 encaissaient 413 millions d’euros. Et cela sans tenir compte des sommes versées au titre de la politique de la ville, du logement, de l’éducation, de la santé, de l’emploi, de l’action extérieure de l’Etat…

La très grande majorité des subventions est destinée aux associations qui emploient du personnel salarié. Ces dernières n’hésitent pas à s’opposer, parfois frontalement, aux décisions de l’Etat lorsqu’il tente de faire appliquer les obligations de quitter le territoire aux migrants irréguliers et potentiellement dangereux.

Rappelons que ce sont des associations subventionnées dont le Parti communiste français[8], le Mrap, la Cimade, RESF 35, le collectif de soutien aux personnes sans-papiers et d’autres qui ont empêché le ministère Valls de renvoyer en Russie Mohammed Mogouchkov permettant ainsi à celui-ci d’assassiner son ancien professeur de français Dominique Bernard.

Cette permanente opposition des associations subventionnées à l’application des OQTF, prises pourtant après examen contradictoire, fait vivre des avocats à nos frais, encombre les tribunaux et entretient un climat de défiance et de contestation chez les migrants.

En transférant les compétences des associations subventionnées intervenant dans les centres de rétention administrative à l’Office français de l’immigration comme l’envisage B. Retailleau[9], on pourrait économiser facilement un milliard d’euros, tout en désengorgeant les tribunaux et en protégeant les Français de nombreux étrangers dangereux.

 

 

Des associations largement subventionnées agissent comme passeurs

 

 

L’association SOS méditerranée prétend sauver des migrants qui risquent la noyade et respecter le droit maritime. Mais comment peut-elle ignorer que ce droit prévoit de débarquer les personnes recueillies dans le port le plus proche ? En respectant cette règle et en ramenant les migrants dans leur port d’origine, elle diminuerait la durée du transport et serait plus efficace dans le recueil.

 

En amenant systématiquement ces personnes en Europe, elle n’agit pas comme une association humanitaire, mais comme un véritable passeur de traite humaine, ainsi que ses dirigeants le montrent en affichant des positions politiques contraire à celles de gouvernements élus démocratiquement.

 

Il est donc tout à fait scandaleux que des subventions lui soient attribuées et que le conseil d’état valide ce détournement de nos impôts[10].

 

Et ces subventions ne sont pas anecdotiques : parmi les 80 collectivités territoriales, citons les soutiens de 200 000 € par an du département de Nantes après une première subvention de 500 000 €[11]. 100000 euros de la ville de Paris, 130000 euros de Marseille[12], la Haute-Garonne 100.000 euros, la région Occitane 75 000 € après un premier soutien de 60 000 €, 20 000 euros du département de l’Hérault, 14.000 euros de Lyon[13]…

Penser aux autres, c’est bien mais ne pas tenir compte de la misère croissante d’une partie de plus en plus importante de nos concitoyens et l’aggraver par l’augmentation des impôts, c’est mal !

 

En 2025,  les associations ne doivent pas vivre d’argent public, elles doivent compter sur leurs ressources propres.

Il parait nécessaire que le Parlement interdise dorénavant aux collectivités territoriales d’utiliser les impôts locaux à soutenir financièrement toute action internationale, qui ne réponde pas à un intérêt public local certain.

 

Pour les associations subventionnées, un contrôle de l’utilisation des fonds et de l’efficacité pratique des actions entreprises s’impose, comme le fait la Cour des comptes pour le secteur public.

 

 

 

[1] https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/le-point-sur-les-financements-publics-des-associations

[2] https://www.ined.fr/fr/tout-savoir-population/chiffres/france/avortements-contraception/avortements/

[3] https://www.rfi.fr/fr/france/20230928-france-le-nombre-d-avortements-au-plus-haut-niveau-depuis-30-ans

[4] https://www.ieb-eib.org/fr/flash/debut-de-vie/avortement/l-avortement-en-europe-derniers-chiffres-et-evolutions-541.html

[5] https://www.nouvelobs.com/politique/20170630.OBS1430/verbatim-l-integralite-du-discours-de-simone-veil-du-26-novembre-1974-sur-l-ivg.html

[6] https://www.valeursactuelles.com/economie/1350-associations-de-soutien-aux-migrants-ont-recu-750-millions-deuros-de-subventions-en-2021

[7] https://atlantico.fr/article/decryptage/le-total-des-subventions-publiques-versees-aux-associations-d-aide-aux-migrants-est-tres-superieur-aux-chiffres-officiels-budget-debats-assemblee-nationale-opposition-immigration-regulation-reformes-cout-jean-paul-gourevitch

[8] Dans un communiqué du 19 février 2014, supprimé depuis d’internet, le PCF local se disait scandalisé par un réveil « manu militari par la police aux frontières à 6h » et commente : « Que de moyens gaspillés pour saboter la vie d’une famille »

[9] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-associations-d-aide-aux-migrants-dans-le-viseur-de-beauvau-20241006

[10] Décision du lundi 13 mai 2024.

[11] https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/loire-atlantique/nantes-sos-mediterranee-aide-departementale-accrue-ba480230-5bd7-11eb-ac77-3c5a581679bb

[12] https://www.lefigaro.fr/marseille/marseille-une-subvention-de-130-000-euros-a-sos-mediterranee-enflamme-le-conseil-municipal-20240920

[13] https://www.bvoltaire.fr/sos-mediterranee-plus-de-80-collectivites-subventionnent-lassociation-pro-immigration/

15 octobre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg 0 0 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-10-15 16:19:122024-10-15 16:19:12Source d’économies pour le budget 2025 : couper subventions aux associations
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Le modèle « affirmatif » du transgenrisme enfin abandonné en Grande-Bretagne suite au rapport Cass

2024 04 13 Version courte NUMEROTE CANDE

 

Couv Dysphorie de genre

 

GENDER DYSPHORIA   

version anglaise

Transgenrisme : le modèle « affirmatif »  de soins de genre abandonné en Grande-Bretagne

 

Par Dr G DELEPINE[1]

 

 

Pendant deux décennies, il suffisait qu’un mineur anglais se dise d’un genre différent de son sexe biologique pour que la clinique Tavistock lui prescrive des bloqueurs de puberté et/ou lui inflige des mutilations génitales, tandis que ceux qui trouvaient cette pratique dangereuse étaient poursuivis pour transphobie [2] [3] [4].

 

En Grande-Bretagne, les graves conséquences de cette politique ont été révélées par la plainte de Keira Bell[5] en justice[6] [7], médiatisées par des journalistes courageux[8] et parfaitement analysées dans l’étude du docteur Cass[9] réalisée à la demande du service national de santé (NHS). Depuis, le NHS met en application les mesures qu’elle préconisait et qui méritent d’être rappelées.

 

 

Quelques conclusions du rapport Cass

 

Ce rapport contredit totalement les informations que le World Professional Association for Transgender Health (WPATH), les cliniciens et les militants pro transgenre donnaient aux enfants et à leurs parents.

Dans la prise en charge des mineurs en souffrance de genre, le NHS a ignoré les soins de santé fondés sur des preuves que tous les patients ont le droit d’attendre.

 

Les services de soins de genre ne conservaient pas de données adéquates sur les enfants qu’ils traitaient, ni sur leurs résultats; il est donc impossible de connaître l’ampleur du préjudice qui leur a été causé.

 

De nombreux adolescents considérés comme atteints de dysphorie de genre souffrent de troubles mentaux et de difficultés neurocognitives, rendant difficile de prédire le développement de leur identité de genre.

 

Il est surprenant que les autorités médicales aient pu ignorer ces dérives durant des décennies.

 

Il est scandaleux que les croyances des adultes leur aient permis de décider des soins de santé pour des enfants, et incompréhensible que les militants pros transgenres extérieurs au NHS aient eu autant d’influence sur ces pratiques.

Ce n’est qu’en tirant les leçons de ces erreurs qu’un nouveau scandale sanitaire pourra être évité.

 

 

 

Le diagnostic du « genre » ne doit plus reposer sur la seule « affirmation » d’un ressenti.

 

Le diagnostic de dystrophie de genre nécessite une approche médicale globale du développement de l’identité sexuelle chez les enfants.

L’affirmation par l’intéressé d’un mal être qu’il attribue à son identité sexuelle ne suffit plus au diagnostic de dystrophie de genre, mais constitue seulement le symptôme d’un malaise qu’il convient d’analyser médicalement.

 

Les nouvelles directives précisent que « les évaluations doivent être respectueuses de l’expérience de l’enfant ou de l’adolescent et tenir compte de son développement ».

 

La transition sociale est déconseillée chez les mineurs

La transition sociale consiste à s’identifier d’un genre différent de son sexe tant dans les relations avec autrui (en demandant de se faire appeler par un nouveau prénom du sexe opposé) que dans les formalités administratives.

 

Les nouvelles directives du NHS considèrent la transition sociale comme une intervention psychosociale qui peut avoir des effets importants sur le fonctionnement psychologique.

 

Le NHS la déconseille fortement chez les enfants et précise qu’elle ne doit être entreprise que pour atténuer ou prévenir une détresse cliniquement significative ou une altération significative du fonctionnement social, et qu’elle doit toujours être précédée d’un processus de consentement éclairé explicite.

 

La psychothérapie : premier et principal traitement

 

Tous les jeunes souffrant de dysphorie de genre seront d’abord traités par une psychothérapie et une psychoéducation axée sur le développement prenant en compte un éventail large de pathologies, en plus de la dysphorie de genre.

 

Pour ceux qui souhaitent entreprendre un traitement médical, l’éligibilité sera déterminée par un service centralisé, sur recommandation d’un médecin généraliste ou d’un autre prestataire du NHS.

 

Les traitements hormonaux ne doivent plus être prescrits que dans le cadre d’essais.

 

Le World Professional Association for Transgender Health  et les lobbys pros transgenres avaient imposé le crédo selon lequel les jeunes souffrant de dysphorie de genre bénéficieraient de « soins de santé transgenres » comportant bloqueurs de puberté et/ou hormones croisées.

 

Cette hypothèse scientifiquement infondée est récusée par le NHS qui prône maintenant une approche médicale adaptée aux besoins spécifiques de la personne à la suite d’une exploration thérapeutique minutieuse et « peut nécessiter de se concentrer sur la prise en charge d’autres besoins et risques cliniques avec des services locaux en réseau ».

 

Les bloqueurs de puberté dont on ne connait ni les effets à moyen et long terme chez des sujets sains ne seront dorénavant délivrés que dans le cadre de protocoles de recherche formels bien structurés et ayant été revus par les comités d’éthique.

 

Tous les mineurs pour lesquels un traitement hormonal est envisagé devront être inscrits préalablement à une étude de recherche prospective afin d’en apprendre davantage sur les effets des interventions hormonales, et d’apporter une contribution internationale dans ce domaine de la médecine.

 

Les études devront suivre les mineurs au moins jusqu’à l’âge adulte.

 

 

Un traitement ne peut se discuter qu’en cas de « dysphorie de genre » avérée

Le NHS insiste sur la distinction entre le diagnostic d’« incongruence de genre » qui n’est pas nécessairement associé à une détresse, et le diagnostic de « dysphorie de genre » qui est caractérisé par une détresse importante et/ou des déficiences fonctionnelles.

 

Les traitements ne doivent envisagés qu’en cas de « dysphorie de genre ».

L’incongruence de genre ne repose pas sur des objectifs cliniques de traitement, au-delà du désir de l’individu d’aligner son corps sur sa vision interne de son identité de genre.

 

Les nouvelles directives du NHS représentent donc un rejet total de l’approche adoptée au cours de la dernière décennie en matière de gestion des mineurs souffrant de dysphorie de genre.

 

La France toujours en retard

 

En France l’idéologie trans genre domine toujours la pratique[10] [11] Les mineurs peuvent décider de leur genre et exiger de se faire appeler par un autre prénom par leurs camarades de classe et leur professeur sans examen médical et psychiatrique préalable, ni discussion en classe du problème avec les autres élèves que cela heurte. Et celui qui s’y refuse et exprime ses inquiétudes est facilement accusé de transphobie dans les médias et poursuivi en justice.[12]

 

Et si l’Académie de médecine a émis des réticences aux traitements médicaux des mineurs ceux-ci sont toujours autorisés et ne sont pas réservés lors  d’ essais strictement surveillés.

 

Combien de temps encore une pareille situation contraire aux données actuelles de la science démontrées en Grande-Bretagne, Suède, Norvège et dangereuse pour les mineurs sera tolérée ?

 

Il faut espérer que la prochaine réunion de l’Assemblée nationale validera la loi que les sénateurs républicains ont élaborée pour protéger nos enfants des dérives d’une idéologie mortifère bénéficiant d’une propagande médiatique qui ne sert que les intérêts de certains laboratoires pharmaceutiques et de certains chirurgiens, et autres professionnels de santé, ou de « bien être » concernés (épilation, etc).

 

[1] Dysphorie de genre par N et G Delepine Fauves éditions 2023

Gender dysphoria N et G Delépine in english fauves éditions 2024

[2] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/katheen-stock-lesbienne-et-militante-feministe-derniere-victime-du-wokisme-britannique-20211106

[3] https://etudiant.lefigaro.fr/article/accuses-de-transphobie-200-universitaires-britanniques-denoncent-les-intimidations-de-militants-woke-et-la-complicite-des-universites_c00b8ef6-2f4b-11ec-a72f-84311d091266/

[4] https://www.gov.uk/guidance/equality-act-2010-guidance

[5] https://www.persuasion.community/p/keira-bell-my-story

[6] High Court of Justice, 1/12/2020, Quincy Bell ans A v. Tavistock and Portman NHS Trust and others, 2020 EWHC 3274 https://www.judiciary.uk/judgments/r-on-the-application-of-quincy-bell-and-a-v-tavistock-and-portman-nhs-trust-and-others/

[7] https://www.judiciary.uk/wp-content/uploads/2020/12/Bell-v-Tavistock-Judgment.pdf

[8] https://segm.org/GIDS-puberty-blockers-minors-the-times-special-report

[9] https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/

[10] Idéologie du genre, cheval de Troie du wokisme et du transhumanisme – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)

[11][11] Dysphorie de genre & transmania : aspects médicaux/sociétaux | Mondialisation – Centre de Recherche sur la Mondialisation

[12] Circulaire Blanquer Septembre 2021

13 septembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2024/09/CassReview_Final-pdf.jpg 1497 1058 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-09-13 15:14:132024-09-13 15:14:13Le modèle « affirmatif » du transgenrisme enfin abandonné en Grande-Bretagne suite au rapport Cass
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Idéologie du genre, cheval de Troie du wokisme et du transhumanisme

 

 

dysphorie de genre et enfance sacrifiee DIJON 13 JANVIER 24_

 

Flyer Ed Sexualité verso (2)     Flyer Ed Sexualité recto (2)

Mozart, pardonne-leur ils ne savent pas ce qu’ils font

 

« Pardonnez-leur, Mozart, car ils ne savent pas ce qu’ils font ! »
C.G
https://www.bvoltaire.fr/wokisme-la-flute-enchantee-remise-dequerre/?utm_source=La+Gazette+de+Boulevard+Voltaire&utm_campaign=

Samuel Martin 25 février 2024

 

 

 

Couv Dysphorie de genre

 

 

 

émission TVL sur les dangers de l’éducation sexuelle incluant la théorie du genre chez les jeunes

 

https://youtu.be/jhrZFvfi3_c?si=IGVEUNpraqkRFv-  

L’idéologie contre la science et la médecine – Nicole & Gérard Delépine dans Le Samedi Politique (youtube.com)

 

merci de partager cette émission de tvlibertés qui nous a permis grâce à Elise Blaise de tenter une nouvelle fois d’informer les citoyens et en particulier les parents du danger de l’éducation sexuelle à l’école incluant la théorie du genre et  leurs dangers dans l’effraction psychique subie par les jeunes cerveaux dont ils risquent de subir les conséquences toute leur vie

 

 

protégeons nos enfants !

 

 

 

12 septembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2023/10/61PJDFSO8L._SL1500_.jpg 1500 941 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-09-12 16:37:342024-09-12 16:42:31Idéologie du genre, cheval de Troie du wokisme et du transhumanisme
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Jeux para-olympiques et transgenrisme

 

 

 

 

Les responsables des jeux para-olympiques de Paris font courir un homme biologique contre des femmes

 

Par le dr Gerard Delépine

 

 Le 4 sept 24

Pour promouvoir les transgenres, les organisateurs des jeux para olympiques permettent aux hommes biologiques d’essayer de voler des titres que les femmes méritent par leurs efforts intensifs.

Mais que font les associations de défense des femmes pour dénoncer cette injustice ?

 

Le sexe est une réalité biologique dont on ne peut pas changer.[1][2]

Le sexe est déterminé lors de la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques et physiologiques des individus. À l’adolescence, la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettiques et musculaires, conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes, l’élargissement des épaules, un développement supérieur du cœur (+ 20 % en moyenne) et de la capacité pulmonaire, un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 %.

Ces caractéristiques physiques plus développées chez l’homme expliquent des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines illustre la différence de 10 % à 20 % en faveur des hommes dans la plupart des sports : lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s). Ces différences de performances démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un « construit social », qu’on peut en changer selon son bon plaisir. Pour respecter l’équité ces différences de performances liées au sexe imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.

 

 

 

Les trans doivent être aidés, mais pas aux dépens des femmes.[3] [4]

Les trans sont des êtres qui souffrent car il est difficile de nier sa réalité biologique. Leur mal être se traduit par leur taux de suicide considérable (40%), dix à vingt fois supérieur à celui des hétérosexuels. Prétendant que leur souffrance serait due à la discrimination dont ils se sentent victimes, les trans ont obtenu des dérogations considérables au droit commun et en particulier de pouvoir être reconnu du sexe de leur choix sur simple affirmation, de pouvoir choisir un prénom, d’exiger qu’on les appelle par ce prénom, de fréquenter les vestiaires et toilettes du sexe opposé à leur sexe de naissance, d’être enfermés dans les prisons de leur genre déclaré et dans de nombreux pays de participer aux compétions du sexe auquel ils s’identifient.

Pour les hommes trans (nés femmes) ces dérogations ne posent que des problèmes mineurs pour les hommes de naissance et pour la société, vu l’infériorité habituelle des femmes en compétition (voir plus haut).

Mais les femmes trans (nées hommes et ayant très majoritairement conservé leurs attributs virils) représentent un risque sécuritaire réel pour les femmes dans les lieux qui leur étaient jadis réservés (toilettes, vestiaires, douches, prisons) et un problème grave d’équité dans les sports de haut niveau et les compétitions internationales.

 

Même avec un taux de testostérone bas, les femmes trans  (nées hommes) conservent un avantage physiologique

Un homme qui s’affirme femme trans, même s’il se bourre d’œstrogènes et a un faible taux de testostérone, conserve un cœur et des poumons plus performants, une taille plus grande, des membres plus longs, une répartition des graisses différente et une masse musculaire supérieure qui rend inéquitable la compétition avec les femmes.

L’exemple des icones sportives trans est très démonstratif. En se prétendant femme, Halba Diouf est passé de la 980ème place nationale à la 58ème place mondiale. Lia Thomas, nageuse américaine trans classée 554 ième au 200 m libre et 65e au 500 m libre au classement masculin 2018-2019 avant sa transition est devenue en 2021-2022 cinquième du 200 m libre, et première du 500 m libre dans les catégories féminines.

Accepter l’inclusion des hommes qui se disent femmes dans les compétitions sportives féminines de haut niveau lèse donc gravement le respect de l’égalité femmes/hommes[5], l’équité et les droits des sportives professionnelles, menace leurs financements et risque de remettre en cause les victoires obtenues après de difficiles luttes pour améliorer la visibilité et le statut du sport féminin.

Briser l’espoir de médaille (et de reconnaissance financière) de la majorité des sportives de haut niveau pour permettre à une infime minorité de « réaliser leur rêve » est discriminant et injuste. En démocratie les minorités ne doivent pas dicter leur loi à la majorité. Actuellement rien n’empêche les trans de pratiquer le sport amateur de leur choix.

Mais être professionnel implique de respecter les règles internationales de la profession et s’ils veulent concourir au plus haut niveau ils sont les bienvenus dans les compétitions « libres » maintenant proposées dans de nombreux sports.

 

Aux jeux olympiques, les fédérations sportives internationales séparent les individus selon leurs capacités physiques.

 

Le test de féminité basé sur la recherche chromosomique par prélèvement de la muqueuse buccale à l’aide d’un coton tige mis en place en 1968 par les fédérations sportives internationales permettait de voir si les athlètes sont bien biologiquement féminines (XX).

Il a été remplacé en 1991 par le test PCR/SRY afin de non plus chercher le deuxième X mais la présence du chromosome Y ; son utilisation systématique a été supprimé lors des JO de Sydney en 2000 au profit du dosage de la testostérone dont les insuffisances expliquent les victoires en cascade des trans dans les compétitions féminines et les controverses actuelles.

Pour les Jeux olympiques, les fédérations sportives internationales ont édicté des règles séparant, dans les épreuves individuelles, les hommes des femmes, les biens portants des handicapés et ont imposé des catégories de poids dans certains sports (boxe, haltérophilie, judo, lutte, taekwondo, voile). La quasi-totalité des fédérations sportives internationales réservent actuellement la participation aux épreuves féminines aux femmes biologiques, certaines acceptant cependant les femmes trans à condition qu’elles n’aient pas fait de puberté masculine.

A Paris, la propagande pour les transgenres prime sur l’équité sportive comme l’ont montré les cérémonies d’ouverture et les organisateurs des jeux para olympiques appliquent les règles de la World Para Athletics qui reprend les critères en vogue à Sidney en 2000 : l’état civil de l’athlète, pour déterminer son genre, et un taux de testostérone en dessous de dix nanomoles par litre de sang pendant au moins douze mois avant la première compétition.

Après le triste exemple des médailles d’or et d’argent de boxe « féminine » attribuées à des personnes de sexe biologique masculin (porteurs de chromosome Y), la participation de Valentina Petrillo aux épreuves féminines para-athlétiques des 100, 200 et 400 mètres catégorie des déficients visuels confirme la volonté de certaines élites de privilégier le plaisir des femmes trans aux droits des femmes biologiques.

 

L’inclusion ne doit pas se faire au détriment de l’équité.

En 2021 plus de 30 athlètes féminines italiennes signèrent une pétition réclamant d’exclure les hommes biologiques des compétitions féminines[6].

Mariuccia Quilleri, athlète et avocate italienne, regrettant la non-sélection d’une femme biologique au profit de cet athlète avait alors déclaré :

« Cela me fait bouillir…Une athlète féminine talentueuse, travailleuse et exceptionnelle est exclue du 400 m T12 à cause d’un père de famille de 50 ans qui se produit sur la scène mondiale ». Espérons qu’à Paris les efforts des athlètes femmes leur permettront de conserver les trophées para olympiques aux femmes biologiques.

Pour les trans genres, qui sont des personnes en souffrance qui méritent qu’on les aide, on peut craindre que leur surreprésentation médiatique ne leur soit en réalité nocive en particulier lorsqu’elle expose des injustices commises en leur nom.

Sans le vouloir, les extrémistes de leur cause, la desservent; ils devraient méditer le vieil adage pour vivre heureux vivons caché !

 

 

[1] le CIO et « le sexe pour les nuls » – Profession Gendarme (profession-gendarme.com)

[2] Dysphorie de genre & transmania : aspects médicaux/sociétaux | Dr Nicole Delépine pédiatre oncologue – Profession Gendarme (profession-gendarme.com)

[3] Voir « dysphorie de genre » par N et G Delépine fauves editions 2023

[4] Nouveau Monde — Aux JO de Paris, les hommes biologiques peuvent frapper les femmes (nouveau-monde.ca)

[5] Rappelons le scandale de la box féminine aux JO de Paris https://qactus.fr/2024/08/04/france-le-vice-president-europeen-de-la-world-boxing-organization-a-confirme-que-la-boxeuse-algerienne-imane-khelif-est-un-homme/

[6] https://www.nationalreview.com/news/male-qualifies-for-womens-paralympic-sprinting-semi-finals/

5 septembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2023/10/61PJDFSO8L._SL1500_.jpg 1500 941 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-09-05 17:11:012024-09-05 17:13:25Jeux para-olympiques et transgenrisme
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GARDASIL, inefficace et dangereux, +tromperie dénoncée par l’avocat Carlo Brusa de Réaction19

Ecoutez cette très intéressante vidéo de l’avocat Carlo Brusa qui a crée REACTION19  et s’est beaucoup battu tout au long de la plandémie pour sortir les arguments juridiques capables de nous faire sortir plus vite de cette mascarade planétaire mortifère

gardasil mascarade 

 

Ici Maitre Brusa tente une action juridique pour faire stopper l’injection vaccinale de gardasil en particulier dans les écoles dès cette rentrée !!

 

Merci à lui

 

partagez largement

informez et rejoignez reaction 19

 

LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER  car ils veulent nous injecter des pseudovax à ARN  (voire superpuissants dits replicants )  il est urgent de rester unis  et d’informer encore et encore

 

 

LA VIDEO DU 4 SEPT 2024

 

Reaction19.fr – 030924 – Gardasil 9 une mascarade vaccinale

 

 

 

 

 

Quelques items

 

mais lisez sa lettre au ministère :040924-lettre-RAR-Minsitere-de-la-Sante-et-de-la-Prevention-

 

 

A la suite des découvertes de l’Association Corvelda italienne (en Italie pas de vax dans les collèges ) il met en exergue que ce qui est déclaré sur le produit gardasil est

 

une   FAUSSE DECLARATION  ( ce qui a été extrait d’une fiole de gardasil  est un Produit non conforme par rapport à la description : deux souches manquent !)

 

 

TROMPERIE  EN BANDE ORGANISEE   CE DOIT ÊTRE SUFFISANT POUR FAIRE INTERDIRE LE PRODUIT

 

CE QUI EST INSCRIT SUR LE PRODUIT N EST PAS LA REALITE

 

 

PAR AILLEURS PRESENCE DE TOXIQUES NON DECLARES   sur le widal   DONC SITUATION JURIDIQUE : mise en circulation d’un produit nuisible pour la santé

 

 

 

 

Faites savoir, connaitre ces informations capitales sur le plan juridique !  la démonstration de l’inefficacité et de la toxicite du Gardasil depuis de nb années n’a pas suffi à éviter cette nouvelle campagne de pub initiée par le président à jarnac au printemps …

 

 

Le Droit va -t-il le permettre ?  Espérons-le

 

 

FAITES LE SAVOIR

 

 

MERCI POUR NOS ENFANTS

 

 

 

 

 

2023 10 10 gardasil résultats et effets secondaires présenté à Marseille le 7 OCT 23

 

5 septembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg 0 0 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-09-05 14:48:512024-09-05 15:03:46GARDASIL, inefficace et dangereux, +tromperie dénoncée par l’avocat Carlo Brusa de Réaction19
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le CIO et « le sexe pour les nuls »

Le président du CIO ignore-t-il que les chromosomes déterminent le sexe ?

Lors d’une conférence récente sur la controverse de la participation d’Imane Khelifle dans l’épreuve féminine de boxe le président du CIO aurait déclaré qu’il n’existerait « aucun examen fiable pour affirmer le sexe d’un concurrent ».

Pour l’informer de l’état de la science nous lui rappelons quelques connaissances biologiques unanimement admises,  texte que certains pourraient qualifier « le sexe pour les nuls »

 

Le sexe est une caractéristique génétique qu’on ne peut pas changer.

 

Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels la paire XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin).

Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, et physiologiques des individus. A la naissance le sexe apparent est conforme au sexe génétique dans plus de 99,9% des cas. Dans une naissance sur 4500, l’aspect génital est anormal et rend difficile voire impossible de déterminer au premier coup d’œil le sexe réel de l’enfant. On parle alors de troubles du développement sexuel, de troubles de la différenciation sexuelle d’hermaphrodisme, d’ambiguïté sexuelle ou encore d’intersexualité. L’intersexuation rassemble ainsi une série de conditions médicales où il y a discordance entre le sexe génétique d’un enfant et l’apparence de ses organes génitaux dont les plus connues sont les personnes XY intersexuées, syndrome de Klinefelter XXY, syndrome de Turner X0, testicule féminisant,… [1] [2] [3].

À l’adolescence, chez les individus porteurs de chromosome Y, la sécrétion des hormones accentue les développements squelettiques et musculaires, conduisant à une taille et un poids moyen plus élevés d’environ 10 %[4] que celui des individus XX, une différence de force physique, l’élargissement des épaules, un développement plus important du cœur et de la capacité pulmonaire (lié à la taille).

Ces caractéristiques physiques plus développées chez les individus XY expliquent des performances sportives supérieures (de 10% à 25%) illustrées par la comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes. Lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…

Ces différences factuelles que chacun peut facilement vérifier démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un construit social dont on pourrait changer selon notre volonté.

L’équité impose donc de séparer les porteurs de chromosome Y des femmes (XX) lors des compétitions sportives de haut niveau, comme on sépare les handicapés des autres aux Jeux olympiques et les concurrents selon l’âge ou le poids particulièrement dans les sports de contact ou de combat comme le MMA, le rugby, la boxe ou le judo…

La détermination du sexe par test chromosomique est indiscutable.

Personne n’ose prétendre que les porteurs de chromosome Y sont des femmes. La détermination du sexe chromosomique par un simple frottis de la muqueuse buccale à l’aide d’un coton tige a été instaurée en 1968 pour vérifier si les athlètes sont bien biologiquement féminines (XX). Il a été remplacé en 1991 par le test PCR/SRY afin de ne plus se focaliser sur le deuxième X mais sur la présence du chromosome Y. Son utilisation systématique a malheureusement été supprimée lors des JO de Sydney en 2000 au profit du dosage de la testostérone dont les insuffisances ont permis les victoires en cascade des trans dans les compétitions féminines et les controverses actuelles.

Mais on peut faire semblant d’ignorer que le test chromosomique établit avec certitude le sexe !

Dans son délire idéologique de refus des caractéristiques sexuelles, le CIO avance comme preuve de féminité le diagnostic clinique à la naissance (très délicat en cas d’hermaphrodisme[5] [6]), la mention de la carte d’identité ou du passeport, la manière dont la famille a élevé l’enfant… ! Mais de chromosome pas question alors que l’association mondiale de boxe affirme que les boxeuses qu’elle avait exclues des compétitions féminines présentaient lors de deux examens la paire de chromosomes XY caractéristique du sexe masculin.

 

Combien de temps le refus des réalités biologiques du sexe durera-telle ?

Entre la réalité biologique (chromosomique) et l’idéologie il faut choisir équitablement.

A trop vouloir faire passer un prétendu bien commun inclusif au profit de revendications personnelles de toutes petites minorités, et nier les différences factuelles liées au sexe, le risque serait de faire disparaître les femmes du palmarès sportif de haut niveau.

Dans de nombreuses compétitions sportives de haut niveau des femmes de naissance ont refusé de concourir contre des candidats XY, et imposé aux fédérations internationales de réserver les compétitions féminines aux femmes. On peut penser qu’à l’avenir les boxeuses imposeront aux juges de respecter l’équité.

Dans cette controverse le CIO ne sort pas grandi et son président se ridiculise par l’affichage de sa prétendue ignorance. Nous lui répétons : le sexe est déterminé par la loterie chromosomique et sa détermination indiscutable ne nécessite qu’un prélèvement par écouvillon buccal ou un l’examen d’un bulbe de cheveu sans avoir besoin de le couper en quatre.

 

 

 

[1] Chau, P.‐L. et Herring, Jonathan, « Defining, Assigning and Designing Sex », International Journal of Law, Policy and the Family, vol. 16, no 3,‎ 1er décembre 2002

[2] Carrie L. Hull et Anne Fausto‐Sterling, « Letter to the Editor », American Journal of Human Biology, vol. 15, no 1,‎ 2003, p. 112–116

[3] Leonard Sax, « How common is lntersex? A response to Anne Fausto‐Sterling », Journal of Sex Research, vol. 39, no 3,‎ août 2002, p. 174–178

[4]acalyn J. Robert- McComb, Reid L. Norman et Mimi Zumwalt, The Active Female: Health Issues Throughout the Lifespan, Springer Science & Business Media, 28 janvier 2014

[5] Witchel SF. Disorders of sex development. Best Pract Res Clin Obstet Gynaecol. 2018 Apr;48:90-102. doi: 10.1016/j.bpobgyn.2017.11.005. Epub 2017 Nov 22. PMID: 29503125; PMCID: PMC5866176.

[6]  Peter A. Lee et al Global Disorders of Sex Development Update since 2006: Perceptions, Approach and Care Horm Res Paediatr (2016) 85 (3): 158–180. https://doi.org/10.1159/000442975

2 septembre 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2024/09/Couv-Dysphorie-de-genre-1-pdf.jpg 1209 1576 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-09-02 16:53:572024-09-02 16:53:57le CIO et « le sexe pour les nuls »
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les enfants de Gaza n’ont pas besoin de vaccin antipolio mais de paix et d’eau potable!

Ce n’est pas de vaccin polio dont la population de Gaza a besoin mais de paix et d’eau potable

 

 

 Par le dr G Delépine

L’unique cas de poliomyélite apparu à Gaza a déclenché un branle-bas mondial et l’appel de l’ONU qui a obtenu l’accord des Etats-Unis et d’Israël pour y envoyer 1,2 millions doses de vaccin. (à nos frais bien entendu)

Mais de qui se moque-t-on ? Pourquoi vacciner à tout prix des enfants dont le risque principal est d’être victimes de la guerre en cours. Pourquoi vacciner des enfants contre une maladie totalement éradicable par l’eau potable ?

L’eau potable suffit à éradiquer la poliomyélite

Le virus de la poliomyélite se transmet uniquement par voie féco orale. Le virus excrété dans les selles d’un malade contamine l’eau consommée par la population sans être assainie. La transmission des virus de la poliomyélite est donc rendue impossible par la distribution d’eau potable et le traitement des eaux usées. Cela explique qu’on ne constate plus de poliomyélite dans les pays qui assurent une hygiène de base à leur population et que les épidémies surviennent dans les pays qui en sont dépourvus.

La fourniture d’eau potable à la population Gazaouie éradiquerait avec certitude tout nouveau cas de polio.

Les virus dérivés du vaccin PVDVc2 ressuscite la poliomyélite.

Comme tout traitement actif les vaccins anti-poliomyélite exposent à des complications.

En Inde, les vaccinations ont été suivies d’une augmentation considérable de l’incidence des paralysies flasques non-polio statistiquement liée aux campagnes de vaccination[1].

Il existait trois souches de poliovirus sauvages : le poliovirus sauvage de type 1, le poliovirus sauvage de type 2 et le poliovirus sauvage de type 3. Les deux dernières souches n’ont plus été signalées depuis près de 15 ans. Dans le monde le seul poliovirus sauvage de type 1 reste en circulation dans deux pays où l’eau potable manque cruellement : l’Afghanistan et le Pakistan.

Mais la polio persiste, principalement due aux virus dérivés du vaccin PVDVc2. Ce vaccin utilisait une souche inactivée permettant son administration par voie orale ; mais comme il s’agissait d’un virus vivant, il pouvait se transmettre d’homme à homme comme les virus sauvages dans les pays manquant d’eau potable; et à force de passer d’un individu à l’autre il retrouve parfois sa virulence originale.

Depuis que le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) a été identifié pour la première fois en 2000 comme responsable d’une épidémie de poliomyélite paralytique, les poliovirus dérivés de vaccins (VDPV) constituent un obstacle à l’éradication de la poliomyélite. En 2016, le composant sérotype 2 du vaccin antipoliomyélitique oral administré aux enfants a été retiré du marché. Les enfants du monde entier ont maintenant une faible immunité contre le poliovirus de sérotype 2 parce que le vaccin inactivé est beaucoup moins efficace et qu’un nouveau vaccin oral n’est pas encore prêt[2].

En 2020, 959 cas humains de PVDVc2 et 411 échantillons environnementaux positifs pour le PVDVc2 ont été signalés à l’échelle mondiale[3] dans 27 pays, dont 21 pays de la Région africaine et 6 pays de la Région de la Méditerranée orientale, de la Région européenne et de la Région du Pacifique occidental.

Le nombre de cas et d’échantillons environnementaux positifs pour le PVDVc a augmenté en 2020 par rapport à 2019, où 366 cas et 173 échantillons environnementaux positifs pour le PVDVc2 avaient été signalés.

En 2020, le Ministère fédéral soudanais de la santé a informé l’OMS qu’un poliovirus circulant de type 2 dérivé d’une souche vaccinale avait été détecté dans le pays. En 2023 l’Indonésie a signalé quatre cas de poliovirus circulant dérivé d’une souche vaccinale de type 2 (PVDVc2) dont trois cas dans la province d’Aceh et un cas dans la province de Java occidental[4]. En 2023, 13 cas de variants du poliovirus de type 2 ont été identifiés, répartis dans deux régions du Cameroun : le Centre (12 cas) et l’Extrême-Nord (1 cas)[5].

 

 

 

 

Au Royaume-Uni, en Israël et plusieurs comtés de l’État de New York des traces de PVDV ont été détectées dans les eaux usées.  Et en juillet 2022, un cas de paralysie dû à un virus dérivé du vaccin a été identifié près de New York[6] [7]chez un jeune homme.

Les États-Unis remplissent désormais les critères pour intégrer la liste des pays, où les poliovirus dérivés du vaccin circulent, ont annoncé les Centres Américains  pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)[8]. « Les séquences génétiques du virus du patient du comté de Rockland et des échantillons d’eaux usées prélevés à New York ont été liés à des échantillons d’eaux usées à Jérusalem, en Israël, et à Londres, au Royaume-Uni, indiquant une transmission communautaire ».

Si l’éradication de la poliomyélite avait été menée par la généralisation de l’accès à l’eau potable, elle serait maintenant assurée.

A Gaza, la guerre est autrement plus meurtrière que la polio.

L’ONU affirme[9] que depuis dix mois des milliers d’enfants sont morts, victimes collatérales de la guerre à gaza et «au-delà de ces morts tragiques, des dizaines de milliers d’autres garçons et filles souffrent de blessures qui ont marqué leur corps à jamais et causé des dommages incommensurables à leur santé mentale ».

Alors pourquoi une telle médiatisation sur un unique cas de poliomyélite, sinon pour assurer des gains considérables à l’industrie pharmaceutique ?

D’autant que leur assurer l’eau potable permettrait, en plus de prévenir la poliomyélite, de leur éviter le choléra, l’hépatite A, la typhoïde…

 

 

[1] Rachana Dhiman and al Correlation between Non-Polio Acute Flaccid Paralysis Rates with Pulse Polio Frequency in India International Journal of Environmental Research and Public Health 15 August 2018

[2] GR Macklin Évolution de l’épidémiologie du poliovirus de sérotype 2 après le retrait du vaccin antipoliomyélitique oral de sérotype 2 Science Vol. 368, n° 6489 p. 401 https://orcid.org/0000-0002-3014-7447

[3] https://www.who.int/fr/emergencies/disease-outbreak-news/item/circulating-vaccine-derived-poliovirus-type-2-global-update

[4] . Organisation mondiale de la Santé (11 janvier 2024). Bulletin d’information sur les flambées épidémiques ; Poliovirus circulant dérivé d’une souche vaccinale de type 2 (PVDVc2) — Indonésie. Disponible à l’adresse : https://www.who.int/fr/emergencies/disease-outbreak-news/item/2024-DON500

[5] https://www.gavi.org/fr/vaccineswork/cameroun-fait-equipe-avec-voisins-contenir-polio

[6] https://www.20minutes.fr/sante/3346363-20220905-new-york-resurgence-polio-inquiete-autorites-population

[7] https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/aux-etats-unis-un-premier-cas-de-polio-a-ete-detecte-depuis-pres-d-une-decennie-7d4b2cb4-09bd-11ed-89ff-d7b4632af60c

[8] https://www.cdc.gov/media/releases/2022/s0913-polio.html

[9] https://news.un.org/fr/story/2024/08/1147761

30 août 2024
https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg 0 0 Delépine https://docteur.nicoledelepine.fr/wp-content/uploads/2017/01/Logo-Nicole-Delepine-300x138.jpg Delépine2024-08-30 13:01:232024-08-30 13:03:11les enfants de Gaza n’ont pas besoin de vaccin antipolio mais de paix et d’eau potable!
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