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Parlement de Wallonie Bruxelles 24/9/2018 présentation du DR Gérard Delépine à la commission d’enquête des députés sur une proposition de loi tendant à généraliser le Gardasil

 

Gardasil  cliquez sur le diaporama
présentation des résultats avérés sur le cancer du col Rapport aux Députés de Wallonie v2

cliquez ici pour voir le diaporama dépistage Lyon SEPT 2018

Depuis plus d’un siècle, et singulièrement depuis les années 80, les médias et politiques utilisent le concept de prévention qui éviterait tous les malheurs médicaux pour promouvoir à grand renfort de propagande dépistages systématiques : sein, prostate, voir poumon et maintenant tout azimut avec les magnifiques tests sanguins !  Même les émissions littéraires s’en mêlent en invitant les promoteurs de test à 484 € !

Or si bien sûr le diagnostic précoce a bien amélioré les choses, ne laissant plus se développer de gros cancers qui arrivaient ulcérés, infectés, puants, chez le médecin, ceci ne doit pas être confondu avec la recherche obsessionnelle pour le sujet angoissé d’un petit cancer caché qu’on guérirait mieux, couplée à la recherche encore plus obsessionnelle des labos et affidés du profit basé sur la peur citoyenne et la promesse d’immortalité ou presque …  Sachons faire la différence !

Ce diaporama a été fabriqué dans cette optique et n’hésitez pas à lire les articles des liens proposés. Bonne lecture

A l’occasion d’une conférence à Saint- Etienne, à l’invitation de l’association Alis, nous avons fait le point sur la destruction de la sécurité sociale, des hôpitaux publics et privés, de la médecine libérale, couplée avec celle de l’Université et de la Recherche.

Voici ici le diaporama qui informe sur ces sujets majeurs.

« DESTRUCTION ACTIVE ET CHOISIE   du système de santé français en 50 ans  A TRAVERS LA CASSE ORGANISEE DE LA SECURITE SOCIALE, DE L UNIVERSITE ET DE LA RECHERCHE »

 

.DESTRUCTION ACTIVE ET CHOISIE SYSTEME DE SANTE 8 SEPT 2018 ST ETIENNE ASSO ALIS

Pour toute information  complémentaire à nous fournir, suggestion ou question, n’hésitez pas à nous joindre sur nicole.delepine@bbox.fr

 

Nous avions abordé ces problématiques dans notre essai « soigner et obéir « à l’intention des politiques et des citoyens désireux de s’informer et de résister à cette régression globale. Ces sujets y sont développés. Il y a urgence à ce que les citoyens, leurs associations  s’emparent de ces problématiques et combattent pour la sauvegarde de notre système de santé et de notre sécurité sociale de 1946.

 

 

2017 05 27 paris conflits d’intérêts NOUVELLES DROGUES CERCLE ARISTOTE 

diaporama en cliquant sur le lien ci dessus

 

et la vidéo de la conférence http://cerclearistote.com/video-de-la-conference-de-gerard-delepine-liaisons-dangereuses-medecins-labos/

 

 comprendre comment on en est arrivé à la situation actuelle qui privilégie  les nouvelles drogues et en fait la propagande : nouveau marché énorme qui intéresse la  Bourse au plus haut point

 

 

Conflits d’intérêt, INSERM, ministère de la santé, obligation vaccinale, nouvelles drogues

 

conflitsd’intérêts et vaccins (1)   cliquer pour visionner le diaporama du DR G Delépine  présenté en novembre 2017

A l’heure où l’époux de la ministre de la santé est de fait renouvelé dans ses fonctions de président de l’INSERM, via l’astuce « intérim », il nous parait important d’informer le lecteur sur les graves dérives qui détériorent  la confiance que l’on peut avoir dans les polémiques supposées scientifiques sur des sujets aussi graves que la vaccination obligatoire ou la fiabilité des nouvelles drogues régulièrement présentées comme révolutionnaires par de « grands professeurs » dans les médias grand public, omettant le plus souvent de publier leurs rapports avec l’industrie (comme la loi l’impose pourtant).

 

 

 

réflexions de JP Auffret, ingénieur sur son mail du 15 06 2018 à l’occasion de sa revue de presse hebdomadaire

 » Le  » Lancet  » relance la polémique sur la présidence de l’INSERM « la réputation du milieu scientifique français a été endommagée par cet épisode, tant sur la scène nationale qu’internationale » et qu’il incombe au président français « de restaurer la confiance dans un système terni par cette opacité »

http://www.lefigaro.fr/sciences/2018/06/14/01008-20180614ARTFIG00385-confusion-autour-de-la-nomination-du-pdg-de-l-inserm.php?redirect_premium [En 2014,] des voix s’étaient déjà élevées pour dénoncer un manque de transparence. La députée écologiste Isabelle Attard avait, notamment, relevé qu’Yves Lévy était conseiller spécial de la ministre de la Recherche, Geneviève Fioraso, et avait participé à l’élaboration de cette loi [Fioraso, relative à cette nomination]. Raison pour laquelle des élus s’étaient abstenus lors du vote à l’Assemblée nationale.

Comme Le Canard enchaîné ou Jean-Yves NAU

https://jeanyvesnau.com/2016/03/07/apres-linca-le-pr-agnes-buzyn-presidera-la-haute-autorite-de-sante-on-ne-saura-pas-pourquoi/

on repensera à la nomination du Pr BUZYN à la tête de la HAS.

Sauvera-t-on le soldat LÉVY maintenant qu’il y a 11 vaccinations obligatoires ? ou doit-il obtenir l’obligation anti-HPV pour garçons et filles à l’âge de 9 ans ? « 

vaccins 2018 nice 2  cliquer ici pour voir le diaporama du dr Gerard Delépine 

Plan de l’exposé

1°) Rappel des pandémies de l’histoire .

2°) DT polio

3°) les autres maladies concernées par l’obligation vaccinale

4°) les candidats à une future obligation : Grippe, Gardasil

5°) Obligations dans les autres grands pays européens

6° Alors pourquoi une obligation?

 

 

Sortons des croyances
revenons aux faits

Rien que des faits

Des faits vérifiables

Nice 9 06 Innovation et K

DIAPORAMA  de la conférence de Nice association CEPPI

 

L’accélération de la mise sur le marché (AMM) des médicaments est-elle utile aux malades souffrant de cancer ?

  • Sa logique, depuis 20 ans repose sur un certain nombre
  • de mythes, d’illusions voire de « fake news
  • largement diffusés par médias destinés à la population, revues médicales et experts qui vivent de l’industrie pharmaceutique
  • sujet d’autant plus important que le coût du cancer en France correspond à 10% du budget de la sécu, soit 15 milliards d’€/an
  • Savoir comment et à quoi utiliser cet argent nous concerne tous, citoyens malades et bien portants

gerard.delepine@bbox.fr
Lorient 10/11 mars 2017
L’auteur déclare n’avoir aucun lien d’intérêt avec aucune entreprise du médicament

 

 

Lorient 10 11 mars 2017 molécules innovantes

La vaccination contre les HPV pourrait-elle augmenter l’incidence des cancers invasifs du col de l’utérus?

par le DR G Delépine chirurgien cancérologue et statistiques

 

gardasil 4 Juin 2018 incidences comparées

 

Comparaison des évolutions des incidences et des couvertures vaccinales dans différents pays industrialisés.

 

complément aux articles sur le Gardasil déjà disponibles sur le site

Tests sanguins de dépistage du cancer. Nouveaux leurres de la médecine personnalisée, sources de profits et de surmédicalisation.

 

Gerard Delépine,  Salwa Alkhallaf, Nicole Delépine

 

Depuis quelques mois, on assiste dans les médias grand public à la promotion de nouveaux tests peu invasifs censés révolutionner, une nouvelle fois le diagnostic et le traitement du cancer. Des affirmations utilisant des superlatifs tels que : « une avancée majeure sur le terrain du dépistage, « le test sanguin qui révolutionne le dépistage et le traitement », « un pas de géant dans la lutte contre le cancer », « la découverte très en amont de la maladie permettra de la traiter bien plus facilement, et souvent de la guérir, grâce à un traitement médical court ou un acte chirurgical limité. » Un « nouveau test sanguin révolutionnaire » suscitent l’espoir. D’autant plus que ces espoirs sont présentés comme des vérités établies. Certains parleraient de « fake news » [1] !

L’expérience passée des dépistages systématiques devrait pourtant inciter à la prudence.  Qu’il s’agisse du dépistage des neuroblastomes par le dosage urinaire des catécholamines, du dépistage du cancer thyroïdien par échographie, du cancer de la prostate par les PSA ou des dépistages organisés du cancer du sein et du cancer colique,[2] on se rend compte après de longues années d’espoir que l’échec est patent, du fait d’une balance avantages/risques défavorable pour les dépistés.

Les tests sanguins de détection des cancers sont nombreux

Les tests génétiques recherchant la prédisposition à certains cancers sévissent déjà depuis plusieurs années sans que leur utilité pour les dépistés n’ait été démontrée. Ainsi la recherche des gênes BCRA [3], enferme les femmes dans un angoissant dilemme : ne rien faire ou faire et dans les deux cas vivre dans l’angoisse, subir « une chirurgie prophylactique » mutilante et ses conséquences, ou prendre un traitement médical à vie ! Beaucoup d’inconvénients et aucune diminution de mortalité toutes causes confondues !

Dans cette course à qui dépistera le plus de cancers participent déjà de nombreux tests sanguins : 4 cancers par le test TEC-Seq), 5 par le gène ZNF154, 8 par le test Cancer SEEK, 13 par le futur test japonais micro ARN, voire universel avec le Lymphocyte Genomic Sensitivity test (LGS test) en préparation. Les annonces de miracle et de révolution dont on nous abreuve mélangent croyance et publicité marchande pour un marché à développer.

Recueil facile, analyse complexe, interprétation impossible

Si le recueil d’échantillon sanguin est facile, son analyse est particulièrement complexe. Dans le sang de tout individu, on retrouve des fragments d’ADN circulants, et tout bien portant présente des mutations. De plus il n’existe pas une mutation spécifique d’un cancer mais une diversité considérable des mutations possibles pour chaque cancer. On a ainsi mis en évidence près de 200 oncogènes pour le cancer du sein, qui, à l’exception des deux plus fréquents (TP53 et PIK3CA retrouvés dans à peu près un tiers des cas), ne se rencontrent que dans moins de 5% des tumeurs[4]. De plus chaque mutation découverte n’indique pas l’existence d’un cancer, mais seulement un accroissement du risque théorique d’en souffrir un jour.

De plus la fiabilité de ces tests est faible et dépend, en partie, de ceux qui les pratiquent. Ainsi les auteurs d’une des études SEEK ont envoyé le sang de 40 patients à deux laboratoires distincts et ont obtenu des résultats différents dans la moitié des cas. Que peut-on faire d’un résultat positif d’un test peu fiable qui prétend détecter de nombreux cancers ? Le médecin prescripteur devra-t-il annoncer à son malade « le test laisse penser que vous souffrez d’un cancer, mais j’ignore lequel » Ou faudrait-il chercher ? A ce jour ces tests aboutissent à beaucoup d’anxiété, d’examens inutiles, et exposent lourdement aux surdiagnostics et aux surtraitements dommageables sans aucun bénéfice prouvé[5]. Avant de prétendre que ces tests peuvent être utiles aux biens portants, des essais prospectifs randomisés qui le démontreraient sont indispensables. En leur absence, la prudence s’impose et les superlatifs dithyrambiques utilisés par certains chercheurs et journalistes pour les présenter confinent à la publicité mensongère et coupable.

Recherche de bénéfices à court terme et passivité complice des agences.

Une fois le test mis au point, il suffit de lui assurer une couverture médiatique dithyrambique, éventuellement trompeuse pour le vendre tous azimuts, profitant de la naïveté et le gout de l’immortalité du citoyen moyen ! Le test ISET (qui n’a pas fait la preuve qu’il pouvait être utile aux malades) est facturé 486 euros et les promoteurs font le forcing pour obtenir le remboursement par l’assurance maladie.

Les raisons des propagandistes de ces tests et de leur mise sur le marché précipitée sont évidemment marchandes. Il suffit de suivre le cours de la Bourse des firmes qui les proposent ! Google et Illumina ont créé en 2016 une société qui a levé 900 millions de dollars pour développer le diagnostic précoce des tumeurs malignes. Goldman Sachs estime le marché potentiel annuel de ces tests à 14 milliards de dollars et ajoute : « nous n’en sommes qu’au début ». Cette estimation est crédible dans la mesure où les promoteurs du SEEK test, commercialisé à près de 500 dollars estiment qu’il faudrait le pratiquer chaque année[6] !

 

Pour l’instant, l’intérêt des citoyens bien portants est de ne pas utiliser ces tests qui risquent de leur causer des angoisses insupportables, de les précipiter vers des examens inutiles et coûteux, vers des biopsies et procédures médicales plus invasives qui ne pourront   leur apporter que des soucis ou des complications sans bénéfice réel.

Un dépistage n’est utile, éthique et acceptable, que s’il offre des solutions satisfaisantes aux personnes dépistées avec démonstration d’une balance avantage/risques favorable par des essais prospectifs et randomisés de qualité. Que le ministère qui prétend lutter contre les actes inutiles se garde de les rembourser de même que les mutuelles.

[1] docteur.nicoledelepine.fr/reflexions-sur-un-article-de-matthew-v-abola-et-v-prasad-utilisation-des-superlatifs-dans-la-recherche-sur-le-cancer

[2] https://www.prevention-sante.eu/actus/depistages-cancers-utiles-lon-presente

[3] https://www.prevention-sante.eu/actus/surmedicalisation-lobbying-depistage-genetique-cancer-sein-ovaire

[4] Cancer Genome Atlas Network..Comprehensive molecular portraits of Human breast tumours. Nature 2012 490,61–70

[5] H. Gilbert Welch New cancer test is n’t ready for prime time Updated February 14, 2018

[6] Dr Tomasetti sur la  BBC: “We envision a blood test we could use once a year.”18 1 2018

 

Tests sanguins de dépistage du cancer COLLOQUE BOBIGNY 2018  cliquez sur ce lien pour voir le diaporama