Chantecler : « C’est la nuit qu’il est beau de croire à la lumière. »
Luttons contre la société de pulsion de mort (avortement et euthanasie) !
14/03/2024 (2024-03-14)
Par Nicole Delepine, pédiatre
Qu’est-ce qui a pris à nos parlementaires de relégiférer sur l’avortement, intervention que l’on peut comprendre, voire admettre dans certaines circonstances, mais ne jamais en faire un acte de fierté comme trop l’ont dit, clamé et fêté en ce tragique 4 mars 2023 ?
De fait, acte de tuer en opposition tant morale que juridique au statut de personne humaine du fœtus ? Comment est-ce possible ? Comment alors que toutes les discussions sur le procès Palmade et le décès du bébé in utero de la mère blessée revient dans les médias1, comment la population peut-elle assimiler à la fois qu’une mère puisse tuer volontairement son fœtus et en même temps qu’on puisse poursuivre en justice pour meurtre du fœtus ?
Le « en même temps présidentiel » a-t-il converti les esprits ?
ET nous sommes nombreux à ressentir de la douleur, de la tristesse, voir du désespoir qu’il faut combattre, pour notre société, nos enfants et petits-enfants. Société qui s’est tue sur le meurtre des vieillards en EHPAD autorisé, voire recommandé par le décret E. Philippe2 en mars 2020, par Rivotril, pratique toujours autorisée de fait.
La grande publicité, propagande pour l’euthanasie va revenir en boomerang alors que depuis plus de vingt ans les discussions parlementaires, soignantes l’ont repoussé en raison de tous ses dangers. Société de mort qui ose faire semblant de regretter la baisse de la natalité, mais met en place tous les ingrédients de sa propre déchéance.
De l’embryon sans défense au vieillard en EHPAD, ne sombrons pas dans une société qui perd les repères de l’humanité (dégénérée, satanique disent certains), et défendons l’Homme dans toute sa grandeur et son extraordinaire originalité unique.
L’union de pensée entre ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas que je retrouve au fil de nos conversations me fait irrésistiblement penser à ce poème d’ARAGON dans des temps de totalitarisme nazi où l’Humanité était menacée. Tous les humains peuvent s’unir quelles que soient leurs croyances, et nul ne le dit mieux qu’Aragon :
La Rose et le Réséda
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous deux adoraient la belle (*)
Prisonnière des soldats
Lequel montait à l’échelle
Et lequel guettait en bas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Qu’importe comment s’appelle
Cette clarté sur leur pas
Que l’un fut de la chapelle
Et l’autre s’y dérobât
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles
Des lèvres du cœur des bras
Et tous les deux disaient qu’elle
Vive et qui vivra verra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles
Au cœur du commun combat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Du haut de la citadelle
La sentinelle tira
Par deux fois et l’un chancelle
L’autre tombe qui mourra
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Ils sont en prison Lequel
À le plus triste grabat
Lequel plus que l’autre gèle
Lequel préfère les rats
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Un rebelle est un rebelle
Deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l’aube cruelle
Passent de vie à trépas
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Répétant le nom de celle
Qu’aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle
Même couleur même éclat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
Il coule il coule il se mêle
À la terre qu’il aima
Pour qu’à la saison nouvelle
Mûrisse un raisin muscat
Celui qui croyait au ciel
Celui qui n’y croyait pas
L’un court et l’autre a des ailes
De Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle
Le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle
Le double amour qui brûla
L’alouette et l’hirondelle
La rose et le réséda.
Louis Aragon (1897-1982) Recueil : La Diane française (1944).3
* La France.
La constitutionnalisation de l’avortement au moins jusqu’à quatorze semaines qui vient d’être votée dans l’allégresse à Versailles avec la réunion du Sénat et de l’assemblée horrifie autant certains croyants que nombre d’athées.
Il ne s’agit pas ici d’un plaidoyer contre l’avortement sur lequel nous avons exprimé notre position sur ses justifications et ses limites, conduisant à demander l’alignement sur la loi Weil de 1975 et contre la tentation de faire dire à cette loi ce qu’elle ne dit pas.4 Mais cette banalisation d’un acte lourd ne peut rester sans réponse. L’être humain en devenir a aussi « ses droits » y compris dans le Code pénal…
Oui, cette situation qui impose le sauvetage d’enfants à naître m’a immédiatement faire revenir à la mémoire ce magnifique poème de Louis Aragon que nous récitions dans notre jeunesse, unissant tous les hommes de la Terre quelles que soient leurs croyances, ouvrant sur l’espérance d’un monde meilleur, enfin humain. Et j’eus forte envie de l’adresser aux journalistes tels Pascal Praud qui admettait que des catholiques puissent être gênés, mais pas les autres. Mais non Mr Praud, on peut être athées (comme nous le sommes) et ne pas supporter de défoncer un crâne de bébé sous prétexte que la mère a changé d’avis trop tardivement. Et après s’être épanchés des jours entiers sur la suppression de la peine de mort par Badinter, comment passer sous silence les meurtres d’êtres sensibles sous prétexte que cachés dans le ventre de leur mère. Notre société n’en a-t-elle pas assez de la compassion à géométrie variable, du SDF dormant dans sa voiture alors que le migrant est logé à l’ibis ? Un peu de cohérence dans nos choix ne ferait pas de mal.
Plus de sept décennies après la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’échec est patent. On parle de tuer des enfants in utero, sans anesthésie, oubliant qu’à douze semaines le cœur bat, des mimiques apparaissent sur le visage déjà formé du petit d’homme témoignant pour le moins de ressenti… Rappelez-vous votre main sur le ventre de la maman qui commence à ressentir des soubresauts et à communiquer avec le petit être qui croit dans son corps. N’eût-il pas été possible d’en discuter sereinement sans que soit taboue l’idée que ce geste de tuer devrait rester exceptionnel et non quasiment imposé à tant de jeunes femmes en souffrance ? Alors que les usines à bébés ukrainiennes pour riches occidentaux en mal d’enfants sont maintenant de notoriété publique, pourrait-on imaginer quelques minutes de cesser de prendre les bébés pour des objets disponibles à vendre ou à jeter ?
LE CRÉNEAU DE LA DOULEUR DANS LES SOINS
Dans la deuxième partie du vingtième siècle, la douleur était le nouveau créneau pour créer des postes, pour faire semblant d’humanité à l’hôpital, etc..
La souffrance tant devenue l’obsession des médecins depuis les années 90 avec création des services de soins palliatifs, des généralisations de l’usage des morphiniques larga manu, des anesthésiants hilarants pour une ponction lombaire de l’enfant, etc.5 n’existerait donc pas pour les fœtus ? Tant d’échographies6 ont pourtant banalisé les gestes des bébés in utero… Les premières « photos » du bébé gardées soigneusement par les jeunes parents ont transformé la prise de conscience de la vie fœtale du bébé que l’on voit bouger, téter son pouce, changer de position, etc..
L’haptonomie7 a en son temps transformé le contact du père avec le bébé fait comprendre l’importance des relations mère, père, enfant y compris pendant la grossesse.
« L’haptonomie s’est développée à partir du constat de l’importance du rôle de l’affectivité dans les rapports humains, en particulier dans le développement psychique et affectif de l’enfant.
Cette qualité des relations et des interactions entre père, mère et enfant, s’exprime par un contact tactile respectueux et tendre.
L’haptonomie permet la maturation et l’épanouissement de l’être en devenir, ce que confirment les développements actuels des neurosciences et des sciences du comportement. »
Le néerlandais Frans Veldman (1921-2010) a développé l’haptonomie qu’il appelle « science de l’affectivité » (il aimait citer Paracelse : « l’art du soin est l’amour »).
L’haptonomie est surtout connue pour l’accompagnement de la grossesse et de la parentalité qui favorise la maturation des liens affectifs entre le père, la mère et l’enfant. Elle a néanmoins d’autres applications à tous les âges et en particulier en fin de vie.
À l’ère du déni, la société de la culture de mort fait place à l’humanisation des soins et de la société
Mourir aux urgences se banalise…
La bienveillance poussée parfois à l’extrême dans les services hospitaliers s’est dissoute en quelques années en même temps qu’ont disparu les médecins cliniciens et que les bureaucrates comptent bien faire disparaître la médecin humaine au bénéfice de l’intelligence dite artificielle, des télécabines de consultation et de la disparition de l’examen clinique conduisant à la méconnaissance d’une tumeur que la main ou le doigt aurait pu dépister ou d’un trouble neurologique, etc..
L’avortement d’un bébé présenté comme un objet par les parlementaires et les médias
En effet, comment entendre les commentaires des médias ou des politiques heureux de leur « victoire » sans précédent 8 applaudissant plusieurs minutes après la lecture du vote ?
Combien d’entre les votants ont-ils eu la curiosité de regarder la vidéo d’un avortement à quatorze semaines filmé par un gynécologue coutumier de la pratique et qui l’a abandonnée depuis ?
Ignorent-ils le discours de Simone Veil loi devant l’Assemblée nationale, le 26 novembre 1974 ?
« Je le dis avec toute ma conviction : l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue. Mais comment le tolérer sans qu’il perde ce caractère d’exception, sans que la société paraisse l’encourager ?
Je voudrais tout d’abord vous faire partager une conviction de femme — je m’excuse de le faire devant cette Assemblée presque exclusivement composée d’hommes : aucune femme ne recourt de gaieté de cœur à l’avortement. Il suffit d’écouter les femmes.
C’est toujours un drame et cela restera toujours un drame.
C’est pourquoi, si le projet qui vous est présenté tient compte de la situation de fait existante, s’il admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme. »
Inclure le droit à l’avortement dans la constitution c’est le sanctifier et trahir totalement l’esprit de la loi Veil9 dont l’article 110 précisait clairement :
« La loi garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité et selon les conditions définies par la présente loi. »
Quand vous ne comprenez pas quelque chose, cherchez l’argent : en septembre 2023, l’UE a autorisé la commercialisation des gamètes embryons et fœtus humains.
Nous sommes officiellement devenus des objets commercialisables
Aux USA en 2015 le prix « des organes vendus entre 30 et 100 $ »12
Les enragés de l’inscription de l’avortement dans la constitution se réfèrent à Simone Veil. Mais relisons la loi : Article 13
« En aucun cas l’interruption volontaire de la grossesse ne doit constituer un moyen de régulation des naissances. À cet effet, le Gouvernement prendra toutes les mesures nécessaires pour développer l’information la plus large possible sur la régulation des naissances, notamment par la création généralisée, dans les centres de protection maternelle et infantile, de centres de planification ou d’éducation familiale et par l’utilisation de tous les moyens d’information. »
Et les phrases de Simone Veil rapportées par Philippe de Villiers qui l’a bien connue :
« “Relisez ma loi, Philippe, l’article 1 garantit le respect de tout être humain dès le commencement de la vie, il ne peut être porté atteinte à ce principe qu’en cas de nécessité”. Cela veut dire que l’embryon est un enfant. 2/ “Ne vous inquiétez pas, le cadre est conditionnel, définitif et immuable. C’est 10 semaines, il y a un délai de réflexion, etc..”
Tout cela a sauté. C’est désormais 14 semaines : la boîte crânienne de l’enfant à naître est écrasée. Au nom de la liberté d’expression, il faut qu’il y ait une voix qui dise “Oui, c’est la tristesse”. Comme souvent, hélas, je suis en avance sur l’humeur publique, mais j’ai le devoir de vous dire ce que je viens de vous dire parce que c’est notre avenir qui est en jeu : il faut défendre la vie. »
Voir l’émission complète :
La France est le premier pays au monde à inscrire dans sa loi fondamentale, parmi les valeurs suprêmes, le droit à l’avortement. Les conséquences sont vertigineuses. C’est la fin de la clause de conscience pour les médecins et le personnel de santé. C’est un viol de conviction intime, c’est la fin du serment d’Hippocrate : « Tu ne tueras pas. » C’est la fin de la liberté d’expression.
En 50 ans, on sera passé de la dépénalisation de l’#avortement à la pénalisation de la parole de vie. Toute parole, toute action, pour défendre l’enfant à naître ou pour contredire la #Constitution, c’est-à-dire l’avortement, sera passible d’une peine judiciaire. C’est la porte ouverte à la dérive eugéniste : en fonction du génome, est éliminé le plus faible. C’est le passeport de toutes les transgressions : la vie n’est plus un absolu. C’est la course à l’abîme d’une civilisation en perdition, c’est la déshumanisation progressive du monde par l’effacement programmé du visage de l’Homme. (Voir l’émission complète dans la vidéo ci-dessus.)
Il ne s’agit à l’évidence pas du droit des femmes, mais bien d’une manœuvre politique dans le cadre d’une tendance à une société mortifère.
Contrairement à ce que le vote large au Parlement pourrait faire croire, l’unanimité de la nation n’est pas évidente. De très nombreuses réactions sont exprimées sur les réseaux.
Combien de votants, de militants pour cette loi savent-ils à quoi ressemble un bébé de douze semaines ?
La machine @CaroleD87859768 Fin de la clause de conscience. Certains ne choisiront plus gynécologie obstétrique à cause de cela, surtout avec l’IMA jusqu’à 9 mois. Celles qui pleuraient de joie à l’annonce de l’inscription de l’IVG dans la Constitution viendront se plaindre du manque de spécialistes.
⚠ Les points de vue exprimés dans l’article ne sont pas nécessairement partagés par les (autres) auteurs et contributeurs du site Nouveau Monde.
Au moins 40 milliards d’euros d’économies en supprimant les agences inutiles
Par le DR G Delépine chirurgien cancérologue
Le pays, quasiment en faillite est ligoté par des normes et des obligations innombrables souvent inutiles, et parfois stupides que conçoivent, conseillent ou imposent les agences et consœurs[1].
Pour redresser nos finances, on peut augmenter les impôts ou réduire les dépenses.
Augmenter les impôts, déjà très élevés en France, est impopulaire et serait peu efficace sauf si l’augmentation portait lourdement sur la classe moyenne.
Diminuer les dépenses est toujours annoncé comme difficile. Il existe pourtant un domaine où le prochain ministre des Finances peut faire au moins 40 milliards d’économies en supprimant ou en dégraissant les agences et autres Hautes Autorités peu utiles qui paraissent souvent avoir été créées pour offrir une situation enviable[2] à des amis politiques ayant perdu leurs mandats.
Des agences innombrables pour un coût considérable
Les agences administratives indépendantes, hautes autorités et organismes consultatifs ont largement proliféré et leur nombre exact est inconnu et leur coût augmente continuellement.
En 2014, il s’élevait à 50 milliards d’euros. En 2019, leur nombre dépassait les 1300 pour un coût de plus de 80 milliards d’euros[3] et a continué à augmenter depuis les années 1996, sans jamais que leur utilité ne soit évaluée publiquement de manière transparente
Le nouveau ministre sera-t-il capable de réaliser la promesse jadis faite par Manuel Valls [4] en réduisant fortement leurs effectifs et en diminuant leur personnel, leurs surfaces immobilières et leurs coûts de fonctionnement ? On pourrait ainsi économiser rapidement plus de quarante milliards d’ euros ! La situation financière du pays l’exige !
Des Agences et Autorités trop dépendantes de l’état et de l’industrie
Les agences ont été créées pour être des experts indépendants, mais l’expérience des 3 dernières décennies dans le monde réel montre que ces « machins » les agences, les autorités et commissions Théodule créées n’ont d’indépendantes que le nom ! Elles dépendent étroitement du pouvoir politique et très souvent des acteurs ou des entreprises du secteur qu’elles sont censées contrôler.
Ce phénomène de capture du régulateur[5] [6], bien analysé aux USA, anéantit l’efficacité du système de régulation dans son entier.
Les agences dépendent du pouvoir politique qui nomme leurs dirigeants et décide le montant de leur budget de fonctionnement.
Leur étroite dépendance au pouvoir politique se manifeste par la conformité quasi constante de leurs avis aux récits et aux décisions politiques gouvernementales, même lorsqu’elles sont particulièrement discutables.
Chacun se souvient de l’agence de protection nucléaire estimant que le nuage de Tchernobyl avait épargné la France…Ou lors de la crise Covid, l’unanimité des agences sanitaires pour défendre les ukases et déclarations du gouvernement même les plus ubuesques (confinement qui avant cette crise avait été abandonné[7] depuis le catastrophique confinement de Marseille au XVIII ième siècle, masques inutiles puis indispensables et obligatoires…).
En pratique, les agences se comportent généralement comme des faux témoins propagandistes des décisions politiques servant à les justifier l
Les agences ne sont pas non plus indépendantes de l’industrie des secteurs qu’elles sont chargées de réguler. Des liens d’intérêts multiples entre les experts et les firmes, les pressions des lobbys, mais aussi des conventions financières structurelles entre les agences et les industriels ont peu à peu abouti à une capture de la régulation, l’agence prenant ses décisions dans l’intérêt des industriels au détriment de ceux qu’elle est censée protéger.
Cette dérive est particulièrement évidente dans le secteur de la santé où une ministre n’a pas hésité à dire : « un bon expert médical sans lien d’intérêts, ça n’existe pas !»
Déclaration reprise par de nombreux médecins, comme le professeur Dautzenberg[8], qui défendent leurs liens d’intérêts qui représentent parfois leur source principale de revenus. Par exemple en cinq ans, entre les déjeuners, les dîners, les hébergements à l’hôtel, les frais de transport et les honoraires, les industriels ont payé pour 449.389 euros d’avantages à neuf experts du conseil scientifique, placés auprès d’Emmanuel Macron[9]
Des liens d’intérêts partout, de l’indépendance nulle part !
Agences et Autorités inefficaces et parfois franchement nuisibles
Dans le domaine de la santé, que nous connaissons bien, l’inefficacité flagrante des agences est responsable de nombreux scandales sanitaires dont nous rappellerons quelques exemples emblématiques.
Le chlordécone est un perturbateur endocrinien reconnu comme neurotoxique, que les Etats-Unis ont banni dès 1977 après un accident industriel. Il a été déclaré cancérogène possible dès 1979 par l’Organisation mondiale de la santé. Mais les agences sanitaires françaises ont délivré des autorisations d’utilisation à une époque où des connaissances scientifiques sur la dangerosité du chlordécone existaient déjà et prolongé son utilisation jusqu’en 1993 pour faire plaisir aux planteurs de bananes. Depuis lors, le risque de cancer de la prostate a triplé en Martinique et atteint actuellement le record du monde avec une incidence annuelle de 230 cas (pour 100 000 hommes)[10] [11] contre 97,4 en Allemagne[12].
Dans la catastrophe du médiator, il est insupportable de constater l’inertie des agences qui s’apparente à une complicité avec le laboratoire. Comment ce médicament, détourné comme coupe-faim, a-t-il pu être prescrit pendant 33 ans malgré les alertes répétées sur sa dangerosité, son retrait des marchés italien et espagnol en 2003 et la constatation à deux reprises (1999 et 2006) d’un service médical rendu insuffisant par la Commission de la transparence ?
De 1995 à 2005, le comité technique de pharmacovigilance de l’Afssaps a abordé à de nombreuses reprises le dossier sur sa dangerosité potentielle en tant que fenfluramine, existence d’un mésusage, effets indésirables, mais sans inscrire son retrait à l’ordre du jour, ni appeler à la prudence dans sa commercialisation du Mediator®, ni diminuer son taux de remboursement élevé par l’assurance maladie.
Au total, près de 5000 victimes auraient dû être évitées si l’Afssaps, ou la HAS, avaient alerté sur les graves dangers de ce médicament, mission pour laquelle elles ont été créées[13].
En 2000 le VIOXX[14] a été présenté comme un antiinflammatoire miracle dépourvu de risque gastrique lors de publicités inaugurales pour 160 millions de dollars, puis 50 à 100 millions de dollars par an pendant les 4 années suivantes. Mais il multipliait par 5 le risque de graves complications cardiovasculaires (infarctus, AVC). Le laboratoire connaissait les risques[15], mais les a dissimulés [16]autant qu’il a pu, n’hésitant pas à menacer les médecins qui évoquaient le problème. La publication d’études confirmant le risque élevé d’infarctus et d’AVC [17]a contraint le laboratoire Merck de retirer le Vioxx® du marché en 2004 pour réduire son risque juridique. Devant la commission d’enquête du Sénat américain, le dr Graham évoque entre 88 000 et 139 000 crises cardiaques[18] [19], dont 30% à 40% probablement mortelles. Le 17 août 2006, un procès attribua 50 millions de dollars de dommages et intérêts à un ancien agent du F.B.I victime du Vioxx.
Lors d’un procès en 2007, le jury unanime déclara que Merck avait commis « un délit en trompant intentionnellement la communauté médicale et en cachant des informations cruciales sur le Vioxx » et a fixé les dommages à 47 500 000 dollars. En 2007 Merck est parvenu à un accord amiable de 4,85 milliards de dollars pour régler plus de 95 % des 26 600 plaintes déposées à son encontre.
Dans cette affaire, la collusion de l’agence fédérale avec le laboratoire est patente : elle n’a élevé aucune critique contre le dossier Vigor malgré les invraisemblances de la protection cardiaque par le Naproxène, a donné une autorisation de mise sur le marché qu’on peut qualifier de « Pony Express », a refusé pendant trois ans de communiquer à la justice le dossier Vioxx jusqu’à ce qu’elle soit directement accusé d’obstruction à la justice et a participé très largement à la campagne de dénigrement du Docteur Graham pour décrédibiliser son témoignage devant la commission d’enquête du sénat américain ..
En France, le Vioxx a été considérablement prescrit entre 2000 et 2004 ; plus de 500 000 malades en ont pris régulièrement et il est même devenu le 10ème médicament le plus remboursé en 2003 avec un montant de 87 millions d’euros.
Mais les agences sanitaires françaises n’ont rien vu, rien entendu et leurs communiqués continuent de prétendre que le Vioxx n’a fait de mal à personne en France. Les experts commis dans les quelques procès intentés ont prétendu qu’ils ne pouvaient pas conclure à la responsabilité du Vioxx ! Il est vrai que l’expert commis dans le dossier Vioxx n’a pas jugé bon de signaler qu’il avait précédemment travaillé pour l’avocat du laboratoire Merck… On peut, en extrapolant les données américaines à la population française estimer qu’environ 5000 victimes françaises du Vioxx auraient été épargnées si les agences sanitaires ne privilégiaient pas l’intérêt de l’industrie à la prudence sanitaire.
Ces trois catastrophes sanitaires ne sont qu’une partie d’une longue liste : distilbène, amiante, hormone de croissance, sang contaminé, Levothyrox, Dépakine, médicaments contre le cholestérol (2001), traitements de la ménopause (2002), antidépresseurs (2004), prothèses mammaires de la société Poly Implant Prothèse (2010), gestion de la grippe H1N1, et plus récemment les décisions insensées lors du covid seulement destinées à promouvoir des tests et des pseudo vaccins inefficaces qui nous ont coûté plus de 13 milliards € en 2021[20] , dont des centaines de millions de doses ont terminé dans des décharges[21] et dont on subit actuellement tant d’effets secondaires[22].
Ces scandales sanitaires ne sont pas accidentels, mais les conséquences logiques d’un système corrompu par le manque de courage ou la complicité des décideurs politiques sensibles au chantage sur les emplois et qui bénéficient trop souvent des largesse de l’industrie, la capture des agences de santé et de leurs experts liés par leurs conflits d’intérêts, les essais biaisés dans leur conception (critères substitutifs, choix de participants non représentatifs) ou dans l’expression de leurs résultats, l’absence d’études indépendantes réalisées par les agences sanitaires qui se fient aux dires des industriels…
Nos agences sanitaires protègent très mal la population de la cupidité des laboratoires et lorsque la justice est saisie, les peines prononcées ne sont pas dissuasives compte tenu du niveau colossal des bénéfices réalisés.
Les Agences Régionales de Santé sont nuisibles et hors de prix.
Les ARS ont été créées par la loi HPST le 21 juillet 2009 pour diminuer les dépenses sanitaires et améliorer le système de santé.
Mais le bilan de leurs 15 années d’exercice est dramatique. Avant leur création, notre système était réputé être l’un des meilleurs du monde, les urgences hospitalières fonctionnaient, les petites villes disposaient de leur maternité, la population en était globalement satisfaite des soins et il n’existait pas de déserts médicaux.
Depuis leur création, les ARS[23] ont fermé plusieurs centaines de petites maternités, plus de 80000 lits d’hospitalisation[24], aussi bien dans les hôpitaux publics que dans les hôpitaux privés. Dès 2017, le nombre de lits de soins curatifs nous situait dans les moins bien lotis d’Europe.
En psychiatrie, les ARS ont imposé une baisse dramatique des lits au point que de nombreux malades psychiatriques trainent dans les rues et sont impliqués dans les faits divers quotidiens. Près d’une centaine de services d’urgence ont cessé leur activité de manière transitoire (quelques nuits, quelques jours) ou définitivement.
Et dans ceux qui restent ouverts, les médias nous rapportent presque chaque semaine qu’un malade meurt en attente sur un brancard sans avoir été examiné par un médecin. Une écrasante majorité de la population estime d’ailleurs que la situation sanitaire se dégrade.
La situation déplorable des Ephad[25] [26] n’a pas été remarquée par les ARS qui ont très mal rempli leur mission de surveillance.
Devant la commission d’enquête, Victor Castanet a mis en cause la « porosité très forte entre le privé et le public dans ce secteur. Un certain nombre d’anciens hauts fonctionnaires des ARS ont été embauchés par (les groupes privés) Orpea, Korian et d’autres »
. « Certains anciens inspecteurs travaillent aujourd’hui au sein du groupe Orpea donc connaissent les mécanismes de contrôle, ont un certain nombre de relations encore avec les ARS »[27].
Depuis la création des ARS, les inégalités sociales de santé conjuguées aux inégalités territoriales se sont accrues. La synergie, hôpital, médecine de ville, médico-social nécessaire est quasi inexistante. La promesse de démocratie sanitaire en termes de proximité et de participation à la décision n’a été qu’un leurre.
La capacité d’anticipation des ARS a été mise en défaut tout particulièrement lors de la crise COVID-19 où elles se sont contentées de répéter les crédos gouvernementaux les plus fous.
J’ai pu personnellement me rendre compte du comportement autoritaire et du pouvoir de nuisance d’une ARS sur la pratique chirurgicale lorsqu’elle décida d’interdire à un chirurgien d’opérer des mineurs pour leur éviter l’amputation.
Cet ukase avait été pris sans enquête médicale préalable ni processus contradictoire pour faire plaisir à un centre anticancéreux de province furieux qu’un malade le quitte pour éviter la mutilation proposée; et bien entendu comme pour les autres décisions des ARS aucun processus d’appel n’est possible…
Lorsque j’exerçais des malades de nombreux pays étrangers venaient en France pour bénéficier de chirurgie conservatrice. Maintenant la férule des ARS oblige certains français à se faire opérer à l’étranger pour éviter l’amputation ! Diriger n’est pas qu’une affaire d’administration et soigner doit rester une tâche de médecins.
Le déclin de notre système de soin jugé l’un des meilleurs au monde avant la création des ARS est souligné par le recul important de notre rang mondial dans toutes les évaluations.
En 2024 le Legatum Prosperity Index classe la France au 20ème rang mondial[28].
Dans le classement OCDE, le système de santé français apparaît peu efficace : 26e place sur 38 pour la qualité des soins., 18e sur 38 pour la sécurité des soins primaires, 19e sur 34 pour le taux de mortalité…
Inefficace pour maintenir la qualité des soins, les agences de santé ont été également incapables d’améliorer le coût du système. La France est le 4e pays avec les dépenses de santé les plus élevées en points de PIB. L’argent du système de santé français est manifestement mal géré et mal dépensé. Mais les directeurs des agences régionales de santé perçoivent des salaires de mensuels bruts de 16 700 à 17 500 euros !
Franche dégradation de notre système de soins malgré une aggravation de son coût, le bilan des ARS pourrait difficilement être pire !
Durant cette année olympique le gouvernement devrait s’inspirer de la logique sportive. Dans le sport lorsque le travail d’un coach se solde par des défaites la direction le vire.
Appliquer cette règle de bon sens aux agences en supprimant toutes celles qui sont inefficaces ou nuisibles génèrerait facilement 40 milliards € d’économies annuelles et libérerait les Français d’un carcan technocratique pesant.
[1] Il n’existe pas d’intitulé unique pour les « agences ». Elles peuvent prendre différentes formes : autorités administratives indépendantes (AAI ), opérateurs (universités, musées, par exemple) qui proposent un service mais n’ont pas une « responsabilité structurante » et sont « duplicables ». établissement public administratif (EPA) ou établissements publics industriels et commerciaux (EPIC) ; groupements d’intérêt public (GIP), associations ou sociétés.
[2] souvent bien supérieure aux salaires des fonctionnaires
[3] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/1200-agences-d-etat-pour-80-milliards-de-depenses-il-est-temps-de-faire-le-menage-20190529
[4] https://www.lefigaro.fr/conjoncture/2014/05/01/20002-20140501ARTFIG00038-ces-agences-d-etat-inutiles-et-aux-missions-obscures.php
[5] https://mafr.fr/fr/article/capture-du-regulateur/
[6] Le Prix de l’inégalité Joseph Stiglitz Paris, Les liens qui libèrent, 2012. 390 pages ISBN : 978-2-918597-99-Par Bernard Drevon https://shs.cairn.info/revue-idees-economiques-et-sociales-2013-3- r
[7] N et G Delépine Autopsie d’un confinement aveugle 15/9/2020 éditions Fauve
[8] https://www.lexpress.fr/societe/un-bon-expert-medical-sans-lien-d-interets-ca-n-existe-pas_1077815.html
[9] https://www.marianne.net/societe/118000-euros-de-msd-116000-euros-de-roche-faut-il-s-inquieter-des-liens-entre-labos-et
[10] Multigner L, Ndong JR, Giusti A, Romana M, Delacroix-Maillard H, Cordier S, Jégou B, Thome JP, Blanchet P. Chlordecone exposure and risk of prostate cancer. J Clin Oncol. 2010 Jul 20;28(21):3457-62. doi: 10.1200/JCO.2009.27.2153. Epub 2010 Jun 21. PMID: 20566993.
[11]https://la1ere.francetvinfo.fr/martinique/scandale-du-chlordecone-les-cancers-de-la-prostate-reconnus-comme-maladie-professionnelle-1187023.html
[12]https://www.krebsdaten.de/Krebs/EN/Content/Cancer_sites/Prostate_cancer/prostate_cancer_node.html
[13]La face cachée des médicaments N Delépine éditions Michalon 2011
[14] Ce scandale est abondamment détaillé dans notre livre la face cachée des médicaments paru en mai 2011.
[15] En 1998, le docteur Doug Watson, scientifique salarié de Merck, avait présenté une analyse rapportant plus de complications cardiaques avec le Vioxx qu’avec d’autres anti inflammatoires. s. Ces données n’ont apparemment jamais été publiées.
[16] atlantico.fr › article › decryptageLe Vioxx : un scandale passé inaperçu | Atlantico.fr
[17] Risque d’infarctus aigu du myocarde et de mort cardiaque subite chez les patients traités par anti-inflammatoires non stéroïdiens sélectifs et non sélectifs de la cyclo-oxygénase 2 : étude cas-témoin nichée, The Lancet, Février 2005
[18] https://www.finance.senate.gov/imo/media/doc/111804dgtest.pdf
[19] Maître Antoine Béguin, Jean-Christope Brisard « Effets secondaires : le scandale français »,, 2016.
[20] https://www.ladepeche.fr/2022/01/28/covid-19-les-vaccins-et-les-tests-ont-coute-plus-de-13-milliards-deuros-en-2021-10074438.php
[21] ttps://www.lemonde.fr/sciences/article/2022/03/29/pandemie-de-covid-19-le-grand-gaspillage-des-vaccins_6119589_1650684.html
[22] Myocardite, thrombose… Tout ce que l’on sait des effets secondaires de la vaccination contre le Covid (medisite.fr)
[23] Précédé par les ARH agences régionales d’hospitalisation créées en 1996 par A Juppé qui avaient commencé la destruction des maternités et des services de psychiatrie
[24] https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/infographies-comment-la-france-a-perdu-pres-de-80-000-lits-d-hospitalisation-publics-en-vingt-ans_4833931.html
[25] Victor Castanet Les fossoyeurs: Édition Poche – 25 janvier 2023
[26]Le scandale des EHPAD de France Carp et Hella Kherief
[27] https://www.lavoixdunord.fr/1138671/article/2022-02-09/ehpad-orpea-devant-le-parlement-la-faillite-des-agences-regionales-mise-en-cause
[28] https://prosperity.com/about-prosperity/prosperity-index
2024 04 13 Version courte NUMEROTE CANDE
version anglaise
Transgenrisme : le modèle « affirmatif » de soins de genre abandonné en Grande-Bretagne
Par Dr G DELEPINE[1]
Pendant deux décennies, il suffisait qu’un mineur anglais se dise d’un genre différent de son sexe biologique pour que la clinique Tavistock lui prescrive des bloqueurs de puberté et/ou lui inflige des mutilations génitales, tandis que ceux qui trouvaient cette pratique dangereuse étaient poursuivis pour transphobie [2] [3] [4].
En Grande-Bretagne, les graves conséquences de cette politique ont été révélées par la plainte de Keira Bell[5] en justice[6] [7], médiatisées par des journalistes courageux[8] et parfaitement analysées dans l’étude du docteur Cass[9] réalisée à la demande du service national de santé (NHS). Depuis, le NHS met en application les mesures qu’elle préconisait et qui méritent d’être rappelées.
Quelques conclusions du rapport Cass
Ce rapport contredit totalement les informations que le World Professional Association for Transgender Health (WPATH), les cliniciens et les militants pro transgenre donnaient aux enfants et à leurs parents.
Dans la prise en charge des mineurs en souffrance de genre, le NHS a ignoré les soins de santé fondés sur des preuves que tous les patients ont le droit d’attendre.
Les services de soins de genre ne conservaient pas de données adéquates sur les enfants qu’ils traitaient, ni sur leurs résultats; il est donc impossible de connaître l’ampleur du préjudice qui leur a été causé.
De nombreux adolescents considérés comme atteints de dysphorie de genre souffrent de troubles mentaux et de difficultés neurocognitives, rendant difficile de prédire le développement de leur identité de genre.
Il est surprenant que les autorités médicales aient pu ignorer ces dérives durant des décennies.
Il est scandaleux que les croyances des adultes leur aient permis de décider des soins de santé pour des enfants, et incompréhensible que les militants pros transgenres extérieurs au NHS aient eu autant d’influence sur ces pratiques.
Ce n’est qu’en tirant les leçons de ces erreurs qu’un nouveau scandale sanitaire pourra être évité.
Le diagnostic du « genre » ne doit plus reposer sur la seule « affirmation » d’un ressenti.
Le diagnostic de dystrophie de genre nécessite une approche médicale globale du développement de l’identité sexuelle chez les enfants.
L’affirmation par l’intéressé d’un mal être qu’il attribue à son identité sexuelle ne suffit plus au diagnostic de dystrophie de genre, mais constitue seulement le symptôme d’un malaise qu’il convient d’analyser médicalement.
Les nouvelles directives précisent que « les évaluations doivent être respectueuses de l’expérience de l’enfant ou de l’adolescent et tenir compte de son développement ».
La transition sociale est déconseillée chez les mineurs
La transition sociale consiste à s’identifier d’un genre différent de son sexe tant dans les relations avec autrui (en demandant de se faire appeler par un nouveau prénom du sexe opposé) que dans les formalités administratives.
Les nouvelles directives du NHS considèrent la transition sociale comme une intervention psychosociale qui peut avoir des effets importants sur le fonctionnement psychologique.
Le NHS la déconseille fortement chez les enfants et précise qu’elle ne doit être entreprise que pour atténuer ou prévenir une détresse cliniquement significative ou une altération significative du fonctionnement social, et qu’elle doit toujours être précédée d’un processus de consentement éclairé explicite.
La psychothérapie : premier et principal traitement
Tous les jeunes souffrant de dysphorie de genre seront d’abord traités par une psychothérapie et une psychoéducation axée sur le développement prenant en compte un éventail large de pathologies, en plus de la dysphorie de genre.
Pour ceux qui souhaitent entreprendre un traitement médical, l’éligibilité sera déterminée par un service centralisé, sur recommandation d’un médecin généraliste ou d’un autre prestataire du NHS.
Les traitements hormonaux ne doivent plus être prescrits que dans le cadre d’essais.
Le World Professional Association for Transgender Health et les lobbys pros transgenres avaient imposé le crédo selon lequel les jeunes souffrant de dysphorie de genre bénéficieraient de « soins de santé transgenres » comportant bloqueurs de puberté et/ou hormones croisées.
Cette hypothèse scientifiquement infondée est récusée par le NHS qui prône maintenant une approche médicale adaptée aux besoins spécifiques de la personne à la suite d’une exploration thérapeutique minutieuse et « peut nécessiter de se concentrer sur la prise en charge d’autres besoins et risques cliniques avec des services locaux en réseau ».
Les bloqueurs de puberté dont on ne connait ni les effets à moyen et long terme chez des sujets sains ne seront dorénavant délivrés que dans le cadre de protocoles de recherche formels bien structurés et ayant été revus par les comités d’éthique.
Tous les mineurs pour lesquels un traitement hormonal est envisagé devront être inscrits préalablement à une étude de recherche prospective afin d’en apprendre davantage sur les effets des interventions hormonales, et d’apporter une contribution internationale dans ce domaine de la médecine.
Les études devront suivre les mineurs au moins jusqu’à l’âge adulte.
Un traitement ne peut se discuter qu’en cas de « dysphorie de genre » avérée
Le NHS insiste sur la distinction entre le diagnostic d’« incongruence de genre » qui n’est pas nécessairement associé à une détresse, et le diagnostic de « dysphorie de genre » qui est caractérisé par une détresse importante et/ou des déficiences fonctionnelles.
Les traitements ne doivent envisagés qu’en cas de « dysphorie de genre ».
L’incongruence de genre ne repose pas sur des objectifs cliniques de traitement, au-delà du désir de l’individu d’aligner son corps sur sa vision interne de son identité de genre.
Les nouvelles directives du NHS représentent donc un rejet total de l’approche adoptée au cours de la dernière décennie en matière de gestion des mineurs souffrant de dysphorie de genre.
La France toujours en retard
En France l’idéologie trans genre domine toujours la pratique[10] [11] Les mineurs peuvent décider de leur genre et exiger de se faire appeler par un autre prénom par leurs camarades de classe et leur professeur sans examen médical et psychiatrique préalable, ni discussion en classe du problème avec les autres élèves que cela heurte. Et celui qui s’y refuse et exprime ses inquiétudes est facilement accusé de transphobie dans les médias et poursuivi en justice.[12]
Et si l’Académie de médecine a émis des réticences aux traitements médicaux des mineurs ceux-ci sont toujours autorisés et ne sont pas réservés lors d’ essais strictement surveillés.
Combien de temps encore une pareille situation contraire aux données actuelles de la science démontrées en Grande-Bretagne, Suède, Norvège et dangereuse pour les mineurs sera tolérée ?
Il faut espérer que la prochaine réunion de l’Assemblée nationale validera la loi que les sénateurs républicains ont élaborée pour protéger nos enfants des dérives d’une idéologie mortifère bénéficiant d’une propagande médiatique qui ne sert que les intérêts de certains laboratoires pharmaceutiques et de certains chirurgiens, et autres professionnels de santé, ou de « bien être » concernés (épilation, etc).
[1] Dysphorie de genre par N et G Delepine Fauves éditions 2023
Gender dysphoria N et G Delépine in english fauves éditions 2024
[2] https://www.lefigaro.fr/actualite-france/katheen-stock-lesbienne-et-militante-feministe-derniere-victime-du-wokisme-britannique-20211106
[3] https://etudiant.lefigaro.fr/article/accuses-de-transphobie-200-universitaires-britanniques-denoncent-les-intimidations-de-militants-woke-et-la-complicite-des-universites_c00b8ef6-2f4b-11ec-a72f-84311d091266/
[4] https://www.gov.uk/guidance/equality-act-2010-guidance
[5] https://www.persuasion.community/p/keira-bell-my-story
[6] High Court of Justice, 1/12/2020, Quincy Bell ans A v. Tavistock and Portman NHS Trust and others, 2020 EWHC 3274 https://www.judiciary.uk/judgments/r-on-the-application-of-quincy-bell-and-a-v-tavistock-and-portman-nhs-trust-and-others/
[7] https://www.judiciary.uk/wp-content/uploads/2020/12/Bell-v-Tavistock-Judgment.pdf
[8] https://segm.org/GIDS-puberty-blockers-minors-the-times-special-report
[9] https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/
[10] Idéologie du genre, cheval de Troie du wokisme et du transhumanisme – Docteur Nicole Delépine (nicoledelepine.fr)
[11][11] Dysphorie de genre & transmania : aspects médicaux/sociétaux | Mondialisation – Centre de Recherche sur la Mondialisation
[12] Circulaire Blanquer Septembre 2021
dysphorie de genre et enfance sacrifiee DIJON 13 JANVIER 24_
Flyer Ed Sexualité verso (2) Flyer Ed Sexualité recto (2)
Mozart, pardonne-leur ils ne savent pas ce qu’ils font
émission TVL sur les dangers de l’éducation sexuelle incluant la théorie du genre chez les jeunes
https://youtu.be/jhrZFvfi3_c?si=IGVEUNpraqkRFv-
merci de partager cette émission de tvlibertés qui nous a permis grâce à Elise Blaise de tenter une nouvelle fois d’informer les citoyens et en particulier les parents du danger de l’éducation sexuelle à l’école incluant la théorie du genre et leurs dangers dans l’effraction psychique subie par les jeunes cerveaux dont ils risquent de subir les conséquences toute leur vie
protégeons nos enfants !
Les responsables des jeux para-olympiques de Paris font courir un homme biologique contre des femmes
Par le dr Gerard Delépine
Le 4 sept 24
Pour promouvoir les transgenres, les organisateurs des jeux para olympiques permettent aux hommes biologiques d’essayer de voler des titres que les femmes méritent par leurs efforts intensifs.
Mais que font les associations de défense des femmes pour dénoncer cette injustice ?
Le sexe est une réalité biologique dont on ne peut pas changer.[1][2]
Le sexe est déterminé lors de la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels soit XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin). Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques et physiologiques des individus. À l’adolescence, la sécrétion des hormones accentue chez l’individu de sexe masculin, les développements squelettiques et musculaires, conduisant à une différence de force physique entre hommes et femmes, l’élargissement des épaules, un développement supérieur du cœur (+ 20 % en moyenne) et de la capacité pulmonaire, un poids moyen plus élevé et une différence de taille moyenne d’environ 10 %.
Ces caractéristiques physiques plus développées chez l’homme expliquent des performances sportives supérieures. La comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes dans différentes disciplines illustre la différence de 10 % à 20 % en faveur des hommes dans la plupart des sports : lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s). Ces différences de performances démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un « construit social », qu’on peut en changer selon son bon plaisir. Pour respecter l’équité ces différences de performances liées au sexe imposent de séparer hommes et femmes lors des compétitions sportives de haut niveau.
Les trans doivent être aidés, mais pas aux dépens des femmes.[3] [4]
Les trans sont des êtres qui souffrent car il est difficile de nier sa réalité biologique. Leur mal être se traduit par leur taux de suicide considérable (40%), dix à vingt fois supérieur à celui des hétérosexuels. Prétendant que leur souffrance serait due à la discrimination dont ils se sentent victimes, les trans ont obtenu des dérogations considérables au droit commun et en particulier de pouvoir être reconnu du sexe de leur choix sur simple affirmation, de pouvoir choisir un prénom, d’exiger qu’on les appelle par ce prénom, de fréquenter les vestiaires et toilettes du sexe opposé à leur sexe de naissance, d’être enfermés dans les prisons de leur genre déclaré et dans de nombreux pays de participer aux compétions du sexe auquel ils s’identifient.
Pour les hommes trans (nés femmes) ces dérogations ne posent que des problèmes mineurs pour les hommes de naissance et pour la société, vu l’infériorité habituelle des femmes en compétition (voir plus haut).
Mais les femmes trans (nées hommes et ayant très majoritairement conservé leurs attributs virils) représentent un risque sécuritaire réel pour les femmes dans les lieux qui leur étaient jadis réservés (toilettes, vestiaires, douches, prisons) et un problème grave d’équité dans les sports de haut niveau et les compétitions internationales.
Même avec un taux de testostérone bas, les femmes trans (nées hommes) conservent un avantage physiologique
Un homme qui s’affirme femme trans, même s’il se bourre d’œstrogènes et a un faible taux de testostérone, conserve un cœur et des poumons plus performants, une taille plus grande, des membres plus longs, une répartition des graisses différente et une masse musculaire supérieure qui rend inéquitable la compétition avec les femmes.
L’exemple des icones sportives trans est très démonstratif. En se prétendant femme, Halba Diouf est passé de la 980ème place nationale à la 58ème place mondiale. Lia Thomas, nageuse américaine trans classée 554 ième au 200 m libre et 65e au 500 m libre au classement masculin 2018-2019 avant sa transition est devenue en 2021-2022 cinquième du 200 m libre, et première du 500 m libre dans les catégories féminines.
Accepter l’inclusion des hommes qui se disent femmes dans les compétitions sportives féminines de haut niveau lèse donc gravement le respect de l’égalité femmes/hommes[5], l’équité et les droits des sportives professionnelles, menace leurs financements et risque de remettre en cause les victoires obtenues après de difficiles luttes pour améliorer la visibilité et le statut du sport féminin.
Briser l’espoir de médaille (et de reconnaissance financière) de la majorité des sportives de haut niveau pour permettre à une infime minorité de « réaliser leur rêve » est discriminant et injuste. En démocratie les minorités ne doivent pas dicter leur loi à la majorité. Actuellement rien n’empêche les trans de pratiquer le sport amateur de leur choix.
Mais être professionnel implique de respecter les règles internationales de la profession et s’ils veulent concourir au plus haut niveau ils sont les bienvenus dans les compétitions « libres » maintenant proposées dans de nombreux sports.
Aux jeux olympiques, les fédérations sportives internationales séparent les individus selon leurs capacités physiques.
Le test de féminité basé sur la recherche chromosomique par prélèvement de la muqueuse buccale à l’aide d’un coton tige mis en place en 1968 par les fédérations sportives internationales permettait de voir si les athlètes sont bien biologiquement féminines (XX).
Il a été remplacé en 1991 par le test PCR/SRY afin de non plus chercher le deuxième X mais la présence du chromosome Y ; son utilisation systématique a été supprimé lors des JO de Sydney en 2000 au profit du dosage de la testostérone dont les insuffisances expliquent les victoires en cascade des trans dans les compétitions féminines et les controverses actuelles.
Pour les Jeux olympiques, les fédérations sportives internationales ont édicté des règles séparant, dans les épreuves individuelles, les hommes des femmes, les biens portants des handicapés et ont imposé des catégories de poids dans certains sports (boxe, haltérophilie, judo, lutte, taekwondo, voile). La quasi-totalité des fédérations sportives internationales réservent actuellement la participation aux épreuves féminines aux femmes biologiques, certaines acceptant cependant les femmes trans à condition qu’elles n’aient pas fait de puberté masculine.
A Paris, la propagande pour les transgenres prime sur l’équité sportive comme l’ont montré les cérémonies d’ouverture et les organisateurs des jeux para olympiques appliquent les règles de la World Para Athletics qui reprend les critères en vogue à Sidney en 2000 : l’état civil de l’athlète, pour déterminer son genre, et un taux de testostérone en dessous de dix nanomoles par litre de sang pendant au moins douze mois avant la première compétition.
Après le triste exemple des médailles d’or et d’argent de boxe « féminine » attribuées à des personnes de sexe biologique masculin (porteurs de chromosome Y), la participation de Valentina Petrillo aux épreuves féminines para-athlétiques des 100, 200 et 400 mètres catégorie des déficients visuels confirme la volonté de certaines élites de privilégier le plaisir des femmes trans aux droits des femmes biologiques.
L’inclusion ne doit pas se faire au détriment de l’équité.
En 2021 plus de 30 athlètes féminines italiennes signèrent une pétition réclamant d’exclure les hommes biologiques des compétitions féminines[6].
Mariuccia Quilleri, athlète et avocate italienne, regrettant la non-sélection d’une femme biologique au profit de cet athlète avait alors déclaré :
« Cela me fait bouillir…Une athlète féminine talentueuse, travailleuse et exceptionnelle est exclue du 400 m T12 à cause d’un père de famille de 50 ans qui se produit sur la scène mondiale ». Espérons qu’à Paris les efforts des athlètes femmes leur permettront de conserver les trophées para olympiques aux femmes biologiques.
Pour les trans genres, qui sont des personnes en souffrance qui méritent qu’on les aide, on peut craindre que leur surreprésentation médiatique ne leur soit en réalité nocive en particulier lorsqu’elle expose des injustices commises en leur nom.
Sans le vouloir, les extrémistes de leur cause, la desservent; ils devraient méditer le vieil adage pour vivre heureux vivons caché !
[1] le CIO et « le sexe pour les nuls » – Profession Gendarme (profession-gendarme.com)
[2] Dysphorie de genre & transmania : aspects médicaux/sociétaux | Dr Nicole Delépine pédiatre oncologue – Profession Gendarme (profession-gendarme.com)
[3] Voir « dysphorie de genre » par N et G Delépine fauves editions 2023
[4] Nouveau Monde — Aux JO de Paris, les hommes biologiques peuvent frapper les femmes (nouveau-monde.ca)
[5] Rappelons le scandale de la box féminine aux JO de Paris https://qactus.fr/2024/08/04/france-le-vice-president-europeen-de-la-world-boxing-organization-a-confirme-que-la-boxeuse-algerienne-imane-khelif-est-un-homme/
[6] https://www.nationalreview.com/news/male-qualifies-for-womens-paralympic-sprinting-semi-finals/
Ecoutez cette très intéressante vidéo de l’avocat Carlo Brusa qui a crée REACTION19 et s’est beaucoup battu tout au long de la plandémie pour sortir les arguments juridiques capables de nous faire sortir plus vite de cette mascarade planétaire mortifère
Ici Maitre Brusa tente une action juridique pour faire stopper l’injection vaccinale de gardasil en particulier dans les écoles dès cette rentrée !!
Merci à lui
partagez largement
informez et rejoignez reaction 19
LE COMBAT NE FAIT QUE COMMENCER car ils veulent nous injecter des pseudovax à ARN (voire superpuissants dits replicants ) il est urgent de rester unis et d’informer encore et encore
LA VIDEO DU 4 SEPT 2024
Reaction19.fr – 030924 – Gardasil 9 une mascarade vaccinale
Quelques items
mais lisez sa lettre au ministère :040924-lettre-RAR-Minsitere-de-la-Sante-et-de-la-Prevention-
A la suite des découvertes de l’Association Corvelda italienne (en Italie pas de vax dans les collèges ) il met en exergue que ce qui est déclaré sur le produit gardasil est
une FAUSSE DECLARATION ( ce qui a été extrait d’une fiole de gardasil est un Produit non conforme par rapport à la description : deux souches manquent !)
TROMPERIE EN BANDE ORGANISEE CE DOIT ÊTRE SUFFISANT POUR FAIRE INTERDIRE LE PRODUIT
CE QUI EST INSCRIT SUR LE PRODUIT N EST PAS LA REALITE
PAR AILLEURS PRESENCE DE TOXIQUES NON DECLARES sur le widal DONC SITUATION JURIDIQUE : mise en circulation d’un produit nuisible pour la santé
Faites savoir, connaitre ces informations capitales sur le plan juridique ! la démonstration de l’inefficacité et de la toxicite du Gardasil depuis de nb années n’a pas suffi à éviter cette nouvelle campagne de pub initiée par le président à jarnac au printemps …
Le Droit va -t-il le permettre ? Espérons-le
FAITES LE SAVOIR
MERCI POUR NOS ENFANTS
2023 10 10 gardasil résultats et effets secondaires présenté à Marseille le 7 OCT 23
Le président du CIO ignore-t-il que les chromosomes déterminent le sexe ?
Lors d’une conférence récente sur la controverse de la participation d’Imane Khelifle dans l’épreuve féminine de boxe le président du CIO aurait déclaré qu’il n’existerait « aucun examen fiable pour affirmer le sexe d’un concurrent ».
Pour l’informer de l’état de la science nous lui rappelons quelques connaissances biologiques unanimement admises, texte que certains pourraient qualifier « le sexe pour les nuls »
Le sexe est une caractéristique génétique qu’on ne peut pas changer.
Le sexe est déterminé dès la fécondation par la loterie génétique qui attribue à l’embryon deux chromosomes sexuels la paire XX (caryotype féminin) ou la paire XY (caryotype masculin).
Le caryotype dirige l’élaboration du phénotype, ensemble des caractères anatomiques, morphologiques, et physiologiques des individus. A la naissance le sexe apparent est conforme au sexe génétique dans plus de 99,9% des cas. Dans une naissance sur 4500, l’aspect génital est anormal et rend difficile voire impossible de déterminer au premier coup d’œil le sexe réel de l’enfant. On parle alors de troubles du développement sexuel, de troubles de la différenciation sexuelle d’hermaphrodisme, d’ambiguïté sexuelle ou encore d’intersexualité. L’intersexuation rassemble ainsi une série de conditions médicales où il y a discordance entre le sexe génétique d’un enfant et l’apparence de ses organes génitaux dont les plus connues sont les personnes XY intersexuées, syndrome de Klinefelter XXY, syndrome de Turner X0, testicule féminisant,… [1] [2] [3].
À l’adolescence, chez les individus porteurs de chromosome Y, la sécrétion des hormones accentue les développements squelettiques et musculaires, conduisant à une taille et un poids moyen plus élevés d’environ 10 %[4] que celui des individus XX, une différence de force physique, l’élargissement des épaules, un développement plus important du cœur et de la capacité pulmonaire (lié à la taille).
Ces caractéristiques physiques plus développées chez les individus XY expliquent des performances sportives supérieures (de 10% à 25%) illustrées par la comparaison des records mondiaux des hommes et des femmes. Lancer de javelot (94 m/72 m), 50 m nage libre (46/51 s), sprint de 100 m (9”58/10”49), lancer de poids (23,37/22,63), course de 200 mètres (19,19 sec/21,34 sec), lever de poids (488 kg/332KG), marathon (2 h 1 min 9 s/2 h 14 min 4 s)…
Ces différences factuelles que chacun peut facilement vérifier démentent l’idéologie du genre qui voudrait nous faire croire que le sexe serait un construit social dont on pourrait changer selon notre volonté.
L’équité impose donc de séparer les porteurs de chromosome Y des femmes (XX) lors des compétitions sportives de haut niveau, comme on sépare les handicapés des autres aux Jeux olympiques et les concurrents selon l’âge ou le poids particulièrement dans les sports de contact ou de combat comme le MMA, le rugby, la boxe ou le judo…
La détermination du sexe par test chromosomique est indiscutable.
Personne n’ose prétendre que les porteurs de chromosome Y sont des femmes. La détermination du sexe chromosomique par un simple frottis de la muqueuse buccale à l’aide d’un coton tige a été instaurée en 1968 pour vérifier si les athlètes sont bien biologiquement féminines (XX). Il a été remplacé en 1991 par le test PCR/SRY afin de ne plus se focaliser sur le deuxième X mais sur la présence du chromosome Y. Son utilisation systématique a malheureusement été supprimée lors des JO de Sydney en 2000 au profit du dosage de la testostérone dont les insuffisances ont permis les victoires en cascade des trans dans les compétitions féminines et les controverses actuelles.
Mais on peut faire semblant d’ignorer que le test chromosomique établit avec certitude le sexe !
Dans son délire idéologique de refus des caractéristiques sexuelles, le CIO avance comme preuve de féminité le diagnostic clinique à la naissance (très délicat en cas d’hermaphrodisme[5] [6]), la mention de la carte d’identité ou du passeport, la manière dont la famille a élevé l’enfant… ! Mais de chromosome pas question alors que l’association mondiale de boxe affirme que les boxeuses qu’elle avait exclues des compétitions féminines présentaient lors de deux examens la paire de chromosomes XY caractéristique du sexe masculin.
Combien de temps le refus des réalités biologiques du sexe durera-telle ?
Entre la réalité biologique (chromosomique) et l’idéologie il faut choisir équitablement.
A trop vouloir faire passer un prétendu bien commun inclusif au profit de revendications personnelles de toutes petites minorités, et nier les différences factuelles liées au sexe, le risque serait de faire disparaître les femmes du palmarès sportif de haut niveau.
Dans de nombreuses compétitions sportives de haut niveau des femmes de naissance ont refusé de concourir contre des candidats XY, et imposé aux fédérations internationales de réserver les compétitions féminines aux femmes. On peut penser qu’à l’avenir les boxeuses imposeront aux juges de respecter l’équité.
Dans cette controverse le CIO ne sort pas grandi et son président se ridiculise par l’affichage de sa prétendue ignorance. Nous lui répétons : le sexe est déterminé par la loterie chromosomique et sa détermination indiscutable ne nécessite qu’un prélèvement par écouvillon buccal ou un l’examen d’un bulbe de cheveu sans avoir besoin de le couper en quatre.
[1] Chau, P.‐L. et Herring, Jonathan, « Defining, Assigning and Designing Sex », International Journal of Law, Policy and the Family, vol. 16, no 3, 1er décembre 2002
[2] Carrie L. Hull et Anne Fausto‐Sterling, « Letter to the Editor », American Journal of Human Biology, vol. 15, no 1, 2003, p. 112–116
[3] Leonard Sax, « How common is lntersex? A response to Anne Fausto‐Sterling », Journal of Sex Research, vol. 39, no 3, août 2002, p. 174–178
[4]acalyn J. Robert- McComb, Reid L. Norman et Mimi Zumwalt, The Active Female: Health Issues Throughout the Lifespan, Springer Science & Business Media, 28 janvier 2014
[5] Witchel SF. Disorders of sex development. Best Pract Res Clin Obstet Gynaecol. 2018 Apr;48:90-102. doi: 10.1016/j.bpobgyn.2017.11.005. Epub 2017 Nov 22. PMID: 29503125; PMCID: PMC5866176.
[6] Peter A. Lee et al Global Disorders of Sex Development Update since 2006: Perceptions, Approach and Care Horm Res Paediatr (2016) 85 (3): 158–180. https://doi.org/10.1159/000442975
Ce n’est pas de vaccin polio dont la population de Gaza a besoin mais de paix et d’eau potable
Par le dr G Delépine
L’unique cas de poliomyélite apparu à Gaza a déclenché un branle-bas mondial et l’appel de l’ONU qui a obtenu l’accord des Etats-Unis et d’Israël pour y envoyer 1,2 millions doses de vaccin. (à nos frais bien entendu)
Mais de qui se moque-t-on ? Pourquoi vacciner à tout prix des enfants dont le risque principal est d’être victimes de la guerre en cours. Pourquoi vacciner des enfants contre une maladie totalement éradicable par l’eau potable ?
L’eau potable suffit à éradiquer la poliomyélite
Le virus de la poliomyélite se transmet uniquement par voie féco orale. Le virus excrété dans les selles d’un malade contamine l’eau consommée par la population sans être assainie. La transmission des virus de la poliomyélite est donc rendue impossible par la distribution d’eau potable et le traitement des eaux usées. Cela explique qu’on ne constate plus de poliomyélite dans les pays qui assurent une hygiène de base à leur population et que les épidémies surviennent dans les pays qui en sont dépourvus.
La fourniture d’eau potable à la population Gazaouie éradiquerait avec certitude tout nouveau cas de polio.
Les virus dérivés du vaccin PVDVc2 ressuscite la poliomyélite.
Comme tout traitement actif les vaccins anti-poliomyélite exposent à des complications.
En Inde, les vaccinations ont été suivies d’une augmentation considérable de l’incidence des paralysies flasques non-polio statistiquement liée aux campagnes de vaccination[1].
Il existait trois souches de poliovirus sauvages : le poliovirus sauvage de type 1, le poliovirus sauvage de type 2 et le poliovirus sauvage de type 3. Les deux dernières souches n’ont plus été signalées depuis près de 15 ans. Dans le monde le seul poliovirus sauvage de type 1 reste en circulation dans deux pays où l’eau potable manque cruellement : l’Afghanistan et le Pakistan.
Mais la polio persiste, principalement due aux virus dérivés du vaccin PVDVc2. Ce vaccin utilisait une souche inactivée permettant son administration par voie orale ; mais comme il s’agissait d’un virus vivant, il pouvait se transmettre d’homme à homme comme les virus sauvages dans les pays manquant d’eau potable; et à force de passer d’un individu à l’autre il retrouve parfois sa virulence originale.
Depuis que le vaccin antipoliomyélitique oral (VPO) a été identifié pour la première fois en 2000 comme responsable d’une épidémie de poliomyélite paralytique, les poliovirus dérivés de vaccins (VDPV) constituent un obstacle à l’éradication de la poliomyélite. En 2016, le composant sérotype 2 du vaccin antipoliomyélitique oral administré aux enfants a été retiré du marché. Les enfants du monde entier ont maintenant une faible immunité contre le poliovirus de sérotype 2 parce que le vaccin inactivé est beaucoup moins efficace et qu’un nouveau vaccin oral n’est pas encore prêt[2].
En 2020, 959 cas humains de PVDVc2 et 411 échantillons environnementaux positifs pour le PVDVc2 ont été signalés à l’échelle mondiale[3] dans 27 pays, dont 21 pays de la Région africaine et 6 pays de la Région de la Méditerranée orientale, de la Région européenne et de la Région du Pacifique occidental.
Le nombre de cas et d’échantillons environnementaux positifs pour le PVDVc a augmenté en 2020 par rapport à 2019, où 366 cas et 173 échantillons environnementaux positifs pour le PVDVc2 avaient été signalés.
En 2020, le Ministère fédéral soudanais de la santé a informé l’OMS qu’un poliovirus circulant de type 2 dérivé d’une souche vaccinale avait été détecté dans le pays. En 2023 l’Indonésie a signalé quatre cas de poliovirus circulant dérivé d’une souche vaccinale de type 2 (PVDVc2) dont trois cas dans la province d’Aceh et un cas dans la province de Java occidental[4]. En 2023, 13 cas de variants du poliovirus de type 2 ont été identifiés, répartis dans deux régions du Cameroun : le Centre (12 cas) et l’Extrême-Nord (1 cas)[5].
Au Royaume-Uni, en Israël et plusieurs comtés de l’État de New York des traces de PVDV ont été détectées dans les eaux usées. Et en juillet 2022, un cas de paralysie dû à un virus dérivé du vaccin a été identifié près de New York[6] [7]chez un jeune homme.
Les États-Unis remplissent désormais les critères pour intégrer la liste des pays, où les poliovirus dérivés du vaccin circulent, ont annoncé les Centres Américains pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC)[8]. « Les séquences génétiques du virus du patient du comté de Rockland et des échantillons d’eaux usées prélevés à New York ont été liés à des échantillons d’eaux usées à Jérusalem, en Israël, et à Londres, au Royaume-Uni, indiquant une transmission communautaire ».
Si l’éradication de la poliomyélite avait été menée par la généralisation de l’accès à l’eau potable, elle serait maintenant assurée.
A Gaza, la guerre est autrement plus meurtrière que la polio.
L’ONU affirme[9] que depuis dix mois des milliers d’enfants sont morts, victimes collatérales de la guerre à gaza et «au-delà de ces morts tragiques, des dizaines de milliers d’autres garçons et filles souffrent de blessures qui ont marqué leur corps à jamais et causé des dommages incommensurables à leur santé mentale ».
Alors pourquoi une telle médiatisation sur un unique cas de poliomyélite, sinon pour assurer des gains considérables à l’industrie pharmaceutique ?
D’autant que leur assurer l’eau potable permettrait, en plus de prévenir la poliomyélite, de leur éviter le choléra, l’hépatite A, la typhoïde…
[1] Rachana Dhiman and al Correlation between Non-Polio Acute Flaccid Paralysis Rates with Pulse Polio Frequency in India International Journal of Environmental Research and Public Health 15 August 2018
[2] GR Macklin Évolution de l’épidémiologie du poliovirus de sérotype 2 après le retrait du vaccin antipoliomyélitique oral de sérotype 2 Science Vol. 368, n° 6489 p. 401 https://orcid.org/0000-0002-3014-7447
[3] https://www.who.int/fr/emergencies/disease-outbreak-news/item/circulating-vaccine-derived-poliovirus-type-2-global-update
[4] . Organisation mondiale de la Santé (11 janvier 2024). Bulletin d’information sur les flambées épidémiques ; Poliovirus circulant dérivé d’une souche vaccinale de type 2 (PVDVc2) — Indonésie. Disponible à l’adresse : https://www.who.int/fr/emergencies/disease-outbreak-news/item/2024-DON500
[5] https://www.gavi.org/fr/vaccineswork/cameroun-fait-equipe-avec-voisins-contenir-polio
[6] https://www.20minutes.fr/sante/3346363-20220905-new-york-resurgence-polio-inquiete-autorites-population
[7] https://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/aux-etats-unis-un-premier-cas-de-polio-a-ete-detecte-depuis-pres-d-une-decennie-7d4b2cb4-09bd-11ed-89ff-d7b4632af60c
[8] https://www.cdc.gov/media/releases/2022/s0913-polio.html
[9] https://news.un.org/fr/story/2024/08/1147761
2024-08-15
15/08/2024 (2024-08-15)
[Publication initiale : profession-gendarme.com]
Par le Dr Gérard Delepine
Pendant que nous avons peur, les politiques continuent à déployer leur arsenal totalitaire1.
Ne craignez plus les rumeurs de pandémies qui nous menaceraient
Depuis le covid l’OMS2, l’ONU3, l’Union européenne et même la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge4 ne cessent de nous alerter sur l’imminence d’une pandémie mortelle : nouveau variant du covid, variole du singe, grippe aviaire, Klebsielle et même une maladie fictive, la maladie X5.
Leur propagande vise à raviver la peur qui a figé la réflexion des populations lors de la crise covid et leur a fait accepter des mesures liberticides inutiles.
Rappelons l’illogisme des mesures anti-covid et leurs résultats désastreux
La crise du covid a constitué une expérience sociologique de soumission des peuples par la peur. Tout au long de la crise les dirigeants nous ont imposé des mesures conseillées par l’OMS sans aucune base scientifique et les agences sanitaires les ont validées par obéissance aux politiques comme le démontrent les dossiers récemment publiés de l’institut Koch (RKI files)6 7 (largement publiés par la presse mainstream allemande alors que les médias français restent terriblement silencieux).
Lors de la crise de la grippe asiatique de 1957-1958, qui était particulièrement virulente et, comme le covid, a décimé les plus fragiles8 (le plus souvent non soignés), le mot d’ordre diffusé par le gouvernement était de « ne pas ajouter la panique à la maladie».
Durant la crise covid, au contraire les consignes semblaient plutôt « amplifier l’angoisse par une présentation terrorisante des faits, accroître les conséquences de la maladie en interdisant aux médecins de donner des antibiotiques, égrener chaque soir le nombre de morts attribuées au covid, en majorer le nombre en donnant des primes à ceux qui en déclarent…» Cette politique terrorisante, très efficace, a permis d’imposer sans grande réaction populaire des mesures liberticides scientifiquement infondées et médicalement inefficaces.
Le confinement aveugle, enfermant ensemble malades et bien portants, a été conseillé par l’OMS sur la foi d’une simulation biaisée alors qu’il avait été exclu des mesures sanitaires anti-épidémie depuis ses résultats catastrophiques lors de la peste de Marseille de 1720, comme nous l’avions rappelé dès le 27 mars 20209. La nocivité du confinement est d’ailleurs parfaitement illustrée par la comparaison du nombre de contaminations et de morts journalières en Belgique (confinée) et aux Pays-Bas (non confinés).
Facilitant les contaminations le confinement a, de plus, été responsable de troubles psychologiques majeurs, d’une catastrophe scolaire sans précédent, de la grave crise économique et de l’explosion de la dette que nous subissons10 11. Les publications qui osent encore le glorifier utilisent presque toujours des simulations multipliant par 5 à 10 la réelle mortalité du covid pour prétendre « nous avons sauvé des millions de vies ».
Les pass, outil d’apartheid entre soumis et résistants ont été, d’après les données de l’OMS, totalement incapables de limiter l’extension de l’épidémie en France comme dans les autres pays européens qui les ont imposés et n’ont constitué qu’un moyen de chantage pour faire vacciner :
Les injections anti-covid ont été inefficaces et toxiques.
La généralisation des injections prétendument vaccinales a été suivie par une augmentation des contaminations et de la mortalité
Globalement les pays qui ont imposé les mesures prescrites par l’OMS ont souffert des mortalités covid par million d’habitants les plus élevées.
L’OMS et nos gouvernants veulent encore nous contrôler par la peur
Le covid ne terrorise plus assez : malgré les alertes réitérées aux nièmes rappels d’injections covid, la population a compris qu’elles ne protègent pas et qu’elles exposent à des complications parfois mortelles (cardiopathies).
Les tentatives de l’OMS pour créer la peur avec la variole du singe12 13 ont été peu efficaces. Il est vrai que pour un hétérosexuel le risque d’attraper la variole du singe est infime et celui d’en mourir pratiquement nul14 15.
Mais l’OMS réunit un comité d’urgence le 14 août pour décréter une urgence sanitaire et tenter d’imposer de nouveau les mesures liberticides qui ont fait tant de dégâts lors du covid.
Ne doutons pas que les pays qui ont souffert de ces mesures (Chine, Inde, Russie) sauront réfréner les ambitions totalitaires de l’OMS et espérons que les populations occidentales se réveilleront enfin pour défendre leurs libertés.
La grippe aviaire16 est également brandie pour engendrer la peur et l’OMS a conclu des accords avec 15 fabricants de vaccins, dans le cadre de la mise en œuvre du plan PIP (Pandemic Influenza Preparedness), après la large médiatisation de l’unique cas humain américain de grippe A (H5N1) fin mars 2024 et les 4 cas de grippe A (H7N2.
Les autorités sanitaires américaines (U.S. Department of Health and Human Services) ont prétendu que certains virus comme le H5N1 pouvaient entraîner une pandémie et menacer la sécurité des USA pour justifier la mise sur le marché de tests diagnostic et de pseudovaccins expérimentaux produits par la société Seqirus qui a reçu des millions de dollars pour préparer les futurs vaccins. 665 000 doses du vaccin contre le H5N8 ont déjà été commandées par la Commission européenne avec une option de 40 millions de doses pour les 4 prochaines années17. Comme quoi un seul cas humain de grippe aviaire peut rapporter énormément !
Le 30 septembre 2020, l’Agence régionale de santé de la Guyane française a signalé que l’arbovirus Oropouche18 qui sévit en Amérique du Sud avait été détecté pour la première fois en Guyane française (sept cas confirmés dans le village de Saül). Mais cette annonce n’a pas suscité de panique du fait de l’absence de transmission interhumaine de cette grippe tropicale et de sa très grande bénignité19 établie sur les dizaines de milliers de cas rapportés jusqu’ici. À nouveau la presse d’août 2024 se fait l’écho d’un virus inarrêtable et potentiellement mortel qui pourrait arriver en Europe.20 On n’arrête pas le délire en tous cas.
Déçus que leurs mises en garde contre les virus connus n’effraient plus suffisamment les populations, l’OMS, l’ONU, la Croix Rouge21 et les médias tentent d’y parvenir avec un futur virus hypothétique, le virus X (que certains préparent peut-être dans des laboratoires supposés fabriquer des vaccins ?) qui a été à l’honneur lors d’une table ronde intitulée « se préparer à la maladie X » du Forum économique mondial de Davos du 17 janvier 2024.
Tous les organismes supranationaux essaient nous faire croire, avec l’appui des médias subventionnés (c’est-à-dire toutes !), qu’une prochaine pandémie est inévitable : « La question n’est pas tant de savoir “si” une prochaine pandémie va se produire, mais bien plutôt quand»22.
Il faut espérer que les populations échaudées par la crise covid ne seront plus dupes de ces « machins »23 ennemis de nos libertés.
Il n’y a aucune raison de craindre les épidémies en France en 2024
Les épidémies ont toujours émaillé l’histoire de l’espèce humaine. Les plus mortifères (peste, typhus…) ont été vaincues par l’hygiène. L’eau potable a éradiqué les maladies qui se transmettent uniquement par voie féco-orale (choléra, typhoïde, poliomyélite, hépatite A…). Les antibiotiques se sont révélés irremplaçables pour lutter contre la tuberculose, la lèpre, la scarlatine et les vaccins décisifs contre variole et la fièvre jaune. Et si la mortalité du covid a été élevée, c’est précisément la faute des mesures imposées par les autorités telles que l’effacement des médecins, l’interdiction de traiter par antibiotiques et/ou hydroxychloroquine ou Ivermectine qui leur a été faite. Cette mortalité a été largement amplifiée par les ordres des décideurs d’injecter les personnes âgées par du Rivotril au moindre doute de possible covid.24
En 2024, en France Il n’y a donc aucune raison logique de craindre une épidémie mortifère au point de se soumettre sans réfléchir à n’importe quel ukase liberticide que rêve de nous imposer l’OMS comme les confinements, les pass ou des injections expérimentales qualifiées de vaccins.
Les objectifs de l’ONU : faire peur pour restreindre nos libertés et imposer des vaccins
Exemple de propagande terrorisante de l’ONU25 : « des pandémies futures vont apparaître plus souvent, se propageront plus rapidement, causeront plus de dommages à l’économie mondiale et tueront plus de personnes que la COVID-19, à moins que l’approche globale de la lutte contre les maladies infectieuses ne soit modifiée… Pour nous échapper de l’ère des pandémies, nous devons, en plus de la réaction, nous concentrer sur la prévention… Le rapport propose également un certain nombre d’options politiques qui permettraient de faire face et de réduire le risque de pandémie. En voici quelques-unes : Un Conseil intergouvernemental de haut niveau sur la prévention des pandémies… L’approche “Un monde, une santé” pourrait être institutionalisée par les Gouvernements nationaux… »
L’OMS a tenté de faire adopter un règlement sanitaire international contraignant pour instaurer son pouvoir supranational. Après le rejet de ce projet par une majorité d’états, elle a réintroduit une grande partie de ses mesures par des amendements avalisés à la va-vite par une minorité.
Ces amendements prévoient que l’OMS peut déclarer des urgences sanitaires et décréter alors des mesures telles que des interdictions de voyager, un contrôle de l’information, des obligations vaccinales et une surveillance sur vous et votre famille. Il est urgent que la France se retire de ce règlement sanitaire et de convaincre nos élus de le faire.
Pour riposter, signer la pétition « Rejetez le Règlement Sanitaire International », exhortant notre gouvernement à se retirer du RSI et à protéger nos libertés : https://cgo.ac/sci0YgjK
L’Union Européenne contre les libertés fondamentales
La constitution européenne proclame les droits de l’Homme, mais la Commission européenne édicte constamment des mesures visant à les réduire, le prétexte officiel le plus fréquent de ces dernières années étant de protéger la santé.
La Belgique, l’Allemagne, la Grèce, la Lettonie et le Portugal envisagent de tester une nouvelle carte de vaccination dans divers formats (cartes imprimées, versions numériques pour smartphones). L’université de Crète (Grèce) coordonne ce projet de carte européenne de vaccination avec un financement de 7,3 millions d’euros du programme EU4Health de la Commission européenne.
Cette carte européenne de vaccination suit les critères du Réseau mondial de certification numérique de la santé de l’Organisation mondiale de la santé et vise à promouvoir un « passeport numérique mondial » que les mondialistes rêvent d’imposer.
L’avocat néerlandais Meike Terhorst a qualifié ce passeport de vaccination numérique de « menace directe à notre liberté et aussi à la souveraineté de tout État… Tous nos pouvoirs sont cédés aux mondialistes, au groupe des banquiers et des investisseurs». Il représente en effet d’une menace directe contre nos libertés de se déplacer et de disposer librement de son corps.
Fitts a précisé :
« L’objectif est le contrôle financier. Il n’y a pas d’objectif légitime en matière de santé publique. Les banquiers centraux se cachent derrière un discours sur la santé — des politiques comme confinement sont un moyen de gérer l’inflation et la demande de ressources lorsque la politique monétaire est fortement inflationniste.»
Dr David Bell, médecin de santé publique a renchéri en rappelant les similitudes du projet avec l’eugénisme du nazisme :
« La carte de vaccination proposée reflète un effort croissant d’utilisation des outils de santé publique comme moyen de concentrer les richesses et de fournir un moyen de contrôler les populations. Il rappelle très clairement les approches dans certaines parties de l’Europe avant la Seconde Guerre mondiale, et sert essentiellement un objectif similaire : exclure les individus qui ne suivent pas les instructions gouvernementales de la société. »
Refusons toute carte de vaccination et tout pass d’autant qu’ils ont montré lors du covid qu’ils étaient médicalement inefficaces.
Les libertés n’existent que tant que nous les défendons
Les mondialistes utilisent tous les organismes supranationaux et la corruption de certains de nos élus pour tenter de supprimer les droits fondamentaux des populations et imposer des mesures aux bénéfices de l’élite et de la finance internationale en utilisant la peur.
En France, il n’y a aucune raison objective d’avoir peur des épidémies si on laisse les médecins nous soigner sans qu’ils ne se soumettent aux politiques.26
Si nous ne voulons pas perdre nos droits fondamentaux de citoyens et notre démocratie, rejetons la peur et battons-nous par tous les moyens : lettres aux élus, pétitions, manifestations, vote… Ne les laissons plus faire et nous ferons reculer le totalitarisme une fois de plus !
Suivez Nicole Delépine sur Facebook
Dernières actualités
- Le point sur l’éducation sexuelle en novembre 2024 TVADP7 novembre 2024 - 19 h 29 min
- L’espoir donné par l’association Trump-Kennedy pour la santé et l’agriculture7 novembre 2024 - 19 h 22 min
- Pulsion de mort : luttons contre la propagande pour l’euthanasie, l’avortement et l’IMG1 novembre 2024 - 17 h 42 min
La presse en parle…
- L’espoir donné par l’association Trump-Kennedy pour la santé et l’agriculture7 novembre 2024 - 19 h 22 min
- Source d’économies pour le budget 2025 : couper subventions aux associations15 octobre 2024 - 16 h 19 min
- le gouvernement cherche des économies : examinez les agences : 80 MILLIARDS €24 septembre 2024 - 20 h 19 min
- Le modèle « affirmatif » du transgenrisme enfin abandonné en Grande-Bretagne suite au rapport Cass13 septembre 2024 - 15 h 14 min
Livres
- L’espoir donné par l’association Trump-Kennedy pour la santé et l’agriculture7 novembre 2024 - 19 h 22 min
- Le modèle « affirmatif » du transgenrisme enfin abandonné en Grande-Bretagne suite au rapport Cass13 septembre 2024 - 15 h 14 min
- Idéologie du genre, cheval de Troie du wokisme et du transhumanisme12 septembre 2024 - 16 h 37 min