édition automne 2025

LE  TRAITEMENT DU CANCER NE DEVRAIT PAS ETRE UN BUSINESS

G ET N Delépine page 170 à 180    publié sur la revue  de philosophie DOGMA

 

Dogma.lu – ISSN 2726-6818 | DOI.ORG/10.46805/DOGMA

 

 

Nouvelle  folie : l’obligation vaccinale des soignants contre la rougeole

 

 

 

 Par le dr G Delépine chirurgien oncologue statisticien

 

Le Projet de loi de financement de la Sécurité sociale comporte une obligation pour les professionnels de santé de se faire vacciner contre la grippe et la rougeole.

Ce projet est âprement défendu par nos dirigeants, le professeur Benjamin Davido qui prétend que la rougeole « reste un fardeau pour l’hôpital »[1] et que « l’immunité vaccinale de la rougeole, dure dans le temps. L’immunité est à vie » (ce qui est mensonger comme nous le rappellerons plus loin) ou le docteur R.Cohen qui affirme « au Maroc il y a eu 30000 cas et des centaines de morts »[2] (en réalité 20000 cas et 107 morts) agitant la peur de la maladie pour multiplier les vaccinations et oublie curieusement de préciser la bénignité de la rougeole en France.

Nous rappellerons les faits établis qui contredisent leurs affirmations et en particulier la bénignité de la maladie en France, la rareté de transmission soignants-malades, et les incertitudes des vaccins puis les liens d’intérêts des docteurs Davido et Cohen qui expliquent vraisemblablement leurs prises de position.

Sans compter qu’en l’absence de vaccin monovalent contre la rougeole c’est en réalité une triple vaccination que cette obligation entrainerait.

Dis-moi qui te paye et je te dirai qui tu es.

 

Dans tous les pays industrialisés, la rougeole est une maladie bénigne.

La rougeole est une maladie virale très contagieuse qui se propage facilement lorsqu’une personne infectée respire, tousse ou éternue. Elle est très fréquente chez les enfants. L’infectiosité du virus perdure environ une heure dans l’air, et deux heures sur les surfaces inertes. Les sujets infectés par le virus de la rougeole sont contagieux environ une semaine deux à trois jours avant l’apparition de l’éruption cutanée et jusqu’à quatre jours après

Les symptômes de la rougeole apparaissent habituellement 10 à 14 jours après l’exposition au virus, dominés par une forte fièvre, une toux, des yeux rouges et larmoyants, de petites taches blanches à l’intérieur des joues (signe de koplik) et une éruption cutanée rouge sur tout le corps. L’éruption à l’origine de son nom commence environ sept à 18 jours après l’exposition, habituellement sur le visage et le haut du cou. Elle s’étend pendant environ trois jours, pour atteindre les mains et les pieds et persiste cinq à six jours avant de disparaitre. Sa guérison confère une immunité à vie qui protège de toute récidive.

Contrairement à ce que racontent l’OMS, le ministère ou l’assurance maladie il s’agit d’une maladie qui est globalement bénigne dans les pays riches, et d’ailleurs jadis décrite dans nos cours de médecine comme l’une des « 5 éruptions bénignes de l’enfance ».

Lors de mes remplacements de médecin généraliste, en région parisienne, lorsque j’étais confronté à une poussée de rougeole je conseillais aux parents d’enfants atteints d’organiser une « rougeole partie » en invitant les amis du malade s’ils étaient indemnes de maladie chronique car après guérison de l’infection les enfants étaient protégés à vie contre la maladie. En plus de 45 ans d’exercice, je n’ai pas été atteint par la maladie ni vu un seul de mes patients confronté à des complications graves de la rougeole ce qui ne fait d’ailleurs que refléter les données officielles de notre pays.

 

En France la mortalité de la rougeole est quasi nulle chez les personnes saines

En France la rougeole est redevenue à déclaration obligatoire en juillet 2005 ce qui permet d’en mesurer précisément les risques.

Les otites et/ou les pneumonies fréquemment secondaires à une surinfection bactérienne ou par un Adénovirus sont les complications les moins rares. Il peut aussi s’observer, de manière très exceptionnelle, des encéphalites pouvant menacer la vie.

Sur une période de dix ans, d’octobre 2008 à septembre 2018, les données du CépiDc-Inserm et des décès enregistrés par la Déclaration Obligatoire ont comptabilisé 23 décès de rougeole soit une moyenne de 2,3 décès annuel. Pour 10 de ces personnes décédées[3], un terrain d’immunodépression a pu être retrouvé : 4 d’entre elles présentaient un déficit immunitaire et 6 suivaient un traitement immunosuppresseur. Parmi les 13 autres décès seulement 4 patients ne souffraient d’aucun antécédent particulier.

En 2019 d’après Santé Publique France[4] 2 636 cas de rougeole ont été déclarés et 2 décès sont survenus dans un contexte d’encéphalite subaiguë touchant deux jeunes adultes immunodéprimés. En 2020 d’après Santé Publique France aucun cas de rougeole mortel n’a été déclaré[5] comme en 2021 [6], 2022[7], 2023[8] et 2024. En 2025, deux décès de personnes immunodéprimées ont été rapportés.

Ainsi, en 17 ans (de 2008 à 2025) seulement 27 décès attribués à la rougeole ont été rapportés en France (1,5 par an) dont plus de la moitié chez des personnes immuno- déprimés. Ces chiffres officiels confirment la bénignité actuelle de la maladie dans notre pays.

 

Ce n’est pas la vaccination, mais l’amélioration des conditions de vie et des systèmes sanitaires qui ont fait chuter la mortalité de la rougeole.

Dans notre pays comme dans les autres pays riches, la mortalité de la rougeole a diminué considérablement bien avant la vaccination grâce à l’amélioration des conditions de vie et de prise en charge.

En France le nombre de morts avait diminué de 99% passant de 2532 en 1925 à 25 en 1966, date de mise sur le marché du vaccin. Le vaccin n’a été recommandé dans le calendrier vaccinal qu’au début des années 1980. Il a été rendu obligatoire pour les enfants en 2017 après que le premier ministre Edouard Philippe, dans son discours de politique générale ait affirmé « Des enfants meurent de la rougeole aujourd’hui en France ; dans la patrie de Pasteur, ce n’est pas admissible ». Pourtant, d’après Santé Publique France, aucun décès n’avait été enregistré cette année-là avant qu’E.  Philippe ait prononcé son discours[9] mais seulement à l’automne suivant. Comme on ne peut pas imaginer qu’il ait menti volontairement aux députés, on peut penser qu’il n’avait pas pris le temps de vérifier le chiffre et c’est inquiétant pour sa crédibilité.

Aux USA aussi la mortalité par rougeole a très fortement diminué (de 98,6%) avant le début de la vaccination comme le montre la courbe suivante :

 

 

L’OMS et les autres propagandistes de la peur brandissent les « millions de morts de rougeole » mais précisent rarement qu’elles s’observaient jadis, sur des populations en sous nutrition sévère, carencées en vitamine A, dans des pays pauvres, sans système hospitalier efficace et sans antibiotiques et qu’elle a régressé considérablement, sans vaccin, lorsque les conditions de vie et la qualité du système sanitaire se sont améliorées.

 

Les soignants ne sont pas connus pour transmettre la rougeole

Les soignants non immunisés peuvent être contaminés par leurs malades atteints de rougeole; ils en guérissent sans séquelles. Ces professionnels de santé se mettent en arrêt de travail pendant leur période de contagiosité ce qui évite la transmission à d’autres patients.

Quelques épidémies d’infections nosocomiales de rougeole ont été décrites. Lorsqu’elles en précisent le mécanisme, il s’agit le plus souvent de contaminations à partir d’un enfant malade qui contamine autour de lui ceux qui attendent au urgences ou les hospitalisés de sa chambre. La revue de la littérature ne retrouve d’ailleurs pas de description documentée de contamination d’enfants ou d’adultes par des soignants.

 

Le vaccin contre la rougeole n’est pas très efficace

Comme pour le Covid le vaccin contre la rougeole est malheureusement loin d‘être aussi efficace que les laboratoires et les autorités le prétendent. Il n’existe pas d’essai clinique sérieux testant l’efficacité des vaccins contre la rougeole.

Du fait du réservoir strictement humain et de vaccins, ce virus dont un seul sérotype est connu serait théoriquement éradicable. C’était un des objectifs de l’Organisation Mondiale de la Santé pour 2010 mais l’efficacité insuffisante des vaccins actuels ne permet toujours pas de réaliser cet objectif.

L’échec vaccinal, connu depuis 1972, est marqué par le retour d’épidémies de rougeole malgré leur contrôle initial par la vaccination. Il peut être primaire, avec absence de séroconversion après deux doses vaccinales (observé dans 2 à 5% des cas). Mais il est surtout secondaire, lié au déclin de l’immunité post-vaccinale après une séroconversion initiale.

L’exemple des USA est démonstratif. Ce pays où le pourcentage de vaccinés dépasse les 90% est depuis l’an 2000 régulièrement présenté par l’OMS comme ayant éradiqué la rougeole. Mais des épidémies réapparaissent tous les 3 à 5 ans comme en 2014 (667 cas) en 2019 (695 cas au 23 avril) ou en 2025 (plus de 1000 cas et 2 morts). Près de la moitié des malades atteints avaient pourtant été correctement vaccinés, ce qui ne les empêchent pourtant pas de diffuser la maladie autour d’eux, comme lors du covid

Le CDC vient d’ailleurs de reconnaitre que les personnes injectées avant 1968 avec un vaccin élaboré à partir de virus tué n’étaient pas protégées[10].

En France, entre le 19 septembre et le 17 octobre 2023, dans la commune de Guilherand-Granges 59 cas de rougeole ont été diagnostiqués principalement chez des collégiens. En vérifiant les carnets de vaccination des élèves, il est apparu que les 11 non-vaccinés connus ont attrapé la rougeole et que parmi les autres collégiens contaminés, 32 avaient reçu les deux doses de vaccin censées pourtant leur offrir une protection efficace et durable contre le virus. Ainsi lors de cette poussée épidémique, les vaccinés représentaient 74 % des cas de rougeole diagnostiqués.

L’analyse d’une épidémie survenue dans un service de pédopsychiatrie de Nice[11] illustre la possibilité transmission du virus de la rougeole au sein d’une population totalement vaccinée. L’hypothèse constamment répétée par l’OMS et les autorités qu’un taux de 95% de vaccinés éradiquerait la rougeole se révèle donc très incertaine.

Globalement en 2023, d’après Santé Publique France[12], parmi les cas éligibles à la vaccination et avec un statut vaccinal renseigné 46% avaient reçu deux doses et 9 % étaient vaccinés avec 1 dose. Plus de la moitié des malades atteints de rougeole en souffrent malgré une vaccination à jour.

Alors pourquoi infliger aux soignants, comme lors du covid, une vaccination qui ne protège pas vraiment contre les transmissions ?

Les liens d’intérêts des experts sanitaires qui veulent rendre obligatoire une vaccination pour une maladie bénigne constituent certainement un motif qui explique leur militantisme. Rappelons-les.

Liens d’intérêts de Benjamin Davido

Sur transparence. santé. Gov [13] les 71 déclarations de Benjamin Davido pour la période janvier 2018 – juin 2025 occupent 8 pages.

60 d’entre elles précisent la valeur de ses gratifications comprises entre 35 et 770 euros. Mais les sommes perçues à l’occasion des conventions ne sont pas renseignées; d’après les déclarations d’autres médecins elles peuvent être estimées, entre 1500 et 10000 euros chacune. On peut ainsi affirmer que le Pr Davido est très lié à l’industrie pharmaceutique.

Les liens d’intérêts du docteur R. Cohen

Le Dr COHEN est pédiatre. Il coordonne le réseau INFOVAC (avec Claire-Anne SIEGRIST, titulaire de la Chaire de vaccinologie de l’Université de Genève, financée par la fondation Mérieux.

D’après EurosForDocs le Dr Robert COHEN[14] a fait 200 déclarations de 2012 à 2018 pour un montant total de 57 730 € (dont 23 380 € d’avantages et 32 350 € de rémunération) + 60 contrats sans montants déclarés.

Et pour son association ACTIV : 58 déclarations de 2012 à 2018 pour un montant total de 748 520 € (dont 601 920 € par Sanofi et 126 600 € par GSK) sans compter 14 contrats sans montants déclarés

  1. Cohen a été condamné en 2017 par le conseil de l’ordre d’un avertissement pour avoir omis, lors d’interventions télévisées ou radiophoniques, de signaler ses liens financiers avec des laboratoires pharmaceutiques.

Selon Agnès Buzyn, qui considère que les liens d’intérêt entre experts et laboratoires pharmaceutiques sont gages de compétence, les docteurs Davido et Cohen sont très compétents. Mais on peut aussi craindre que leurs liens d’intérêts expliquent leurs constantes déclarations en faveur des marchands de vaccins et leur instrumentalisation de l’état de santé médiocre des pays pauvres pour justifier les vaccinations dans les pays riches.

L’absence de tout lien d’intérêt des experts sanitaires avec l’industrie pharmaceutique constitue la condition indispensable pour que la population retrouve confiance en la parole publique concernant la santé.

Le ministre américain de la santé Kennedy R Jr s’efforce d’éliminer des agences sanitaires les experts trop liés à big pharma. Il faut espérer que les responsables européens et français suivront bientôt son exemple.

Le projet de loi veut en réalité imposer 4 vaccins aux soignants

Le projet de loi concerne officiellement la grippe et la rougeole. Mais comme Il n’existe actuellement pas de vaccin monovalent contre la rougeole en France, on ne dispose que de vaccins combinés avec le vaccin contre la rubéole et le vaccin contre les oreillons (ROR).

Comme tout traitement actif, ce triple vaccin expose à des complications; la plupart sont bénignes et transitoires : forte fièvre post-vaccinale, éruption cutanée ou gonflement léger, douleurs articulaires temporaires en particulier chez les femmes adolescentes et adultes. Une baisse du nombre des plaquettes[15] (thrombocytopénie) susceptible d’entraîner des ecchymoses et des saignements est rare. Les réactions allergiques graves (anaphylaxie) extrêmement rares nécessitent une attention médicale immédiate.

La quadruple vaccination grippe, rougeole, rubéole et oreillons des soignants ne correspond pas à un besoin sanitaire. Les soignants en sont conscients et c’est pour cela qu’ils la refusent dans leur très grande majorité (85%). Leur imposer par la loi montre que les fonctionnaires s’estiment plus compétents que les médecins et infirmiers, et ne peut que détourner un peu plus les apprentis médecins et soignants de leur vocation et pousser ceux qui travaillent à la démission.

Ce projet de loi va aggraver les déserts médicaux

L’obligation du vaccin covid chez les soignants a suscité la défiance de ceux -ci envers leurs autorités et entraîné de nombreuses exclusions et démissions. Alors que le manque de médecins est de plus en plus dramatique avec des déserts médicaux qui se multiplient et des urgences qui fonctionnent de plus en plus mal (ou qui ferment) cette obligation ne peut qu’aggraver la situation dramatique de notre système de santé.

Mais apparemment les désirs du lobby de l’industrie pharmaceutique pour toujours plus d’obligations vaccinales, même injustifiées, passe avant l’intérêt des malades.

 

 

[1] https://www.votre-actualite.com/sante/vaccination/obligation-de-vaccination-contre-la-rougeole-pour-les-soignants/

[2] https://www.franceinfo.fr/sante/maladie/recrudescence-de-la-rougeole-il-n-y-a-pas-de-maladie-plus-contagieuse-c-est-tres-inquietant-s-alarme-un-pediatre_7123155.html

[3] https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2021/rougeole-donnees-annuelles-2020

[4] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-prevention-vaccinale/rougeole/documents/bulletin-national/bulletin-epidemiologique-rougeole.-donnees-de-surveillance-2019

[5] https://www.revuebiologiemedicale.fr/images/Infos_bio/350_ROUGEOLE_BEH_BD.pdf

[6] https://www.santepubliquefrance.fr/les-actualites/2022/rougeole-en-france-donnees-annuelles-2021

[7] www.santepubliquefrance.fr › content › downloadBulletin épidémiologique rougeole. Données de surveillance 2022.

[8] https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/maladies-a-prevention-vaccinale/rougeole/documents/bulletin-national/rougeole-en-france.-bilan-annuel-2023

[9] Epidémie de rougeole en France – Données au 15 juin 2017. www.santepubliquefrance.fr › content › download

[10] https://rvh-synergie.org/actualites/les-etats-unis-ont-pres-de-900-cas-de-rougeole-et-10-etats-ont-des-epidemies-actives-voici-ce-quil-faut-savoir/

[11]  Camille Brazier Transmission de la rougeole dans une cohorte fermée entièrement vaccinée https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-02320058v1

[12] Rougeole en France. Bilan annuel 2023. Publié le 3 avril 2024 Mis à jour le 8 avril 2024

[13] https://transparence.sante.gouv.fr/pages/infosbeneficiaires/?refine.id_beneficiaire=25178

[14] N° identifiant du Dr R. Cohen : 10001217339

[15] Global and regional burden of vaccine-induced thrombotic thrombocytopenia, 1969-2023: Eur J Haematol 2024 Oct;113(4):426-440.

 

par le dr Gerard Delépine chirurgien statisticien

 

 

Nouveau projet injustifié d’obligation vaccinale grippale des soignants. Dites NON

revue de la littérature 

Une proposition de loi proposée par Mme Agnès FIRMIN LE BODO, Mme Lise MAGNIER, Mme Anne LE HÉNANFF, M. Bertrand BOUYX, M. Xavier ALBERTINI » veut obliger les médecins à se vacciner contre la grippe sous des prétextes fallacieux contraires aux données acquises de la science.

Il est intégré au Projet de loi de financement de la Sécurité sociale présenté en octobre, 2026 dans un volet comportant l’obligation pour les professionnels de santé de se faire vacciner contre la grippe et la rougeole.

Ils prétendent, sans aucun argument factuel :« En étant vaccinés, cela réduirait significativement le risque de transmission du virus de la grippe à ces potentiels patients vulnérables ».

Nous nous appesantirons sur l’aberration d’une obligation de la vaccination contre la rougeole des soignants dans un prochain article. Dans l’immédiat nous rappelons les faits établis qui démentent leur propagande pour l’obligation de la vaccination anti-grippe.

 

Les liens de l’instigatrice du projet de loi avec l’industrie pharmaceutique

Madame Agnès FIRMIN-LE BODO est pharmacienne, titulaire d’une officine en ville.

Fin décembre 2023, alors qu’elle venait d’être nommée ministre de la santé, le journal Médiapart a révélé[1][2] qu’elle était visée par une enquête judiciaire ouverte en juin 2023″ pour avoir reçu « sans les déclarer » des cadeaux d’une valeur estimée à 20 000 euros des laboratoires Urgo et « s’être fait livrer à 21 reprises, de 2015 à 2020, des produits de luxe – des montres, bouteilles de vin et magnums de champagne, coffrets pour des week-end« [3][4]. Médiapart avait présenté le 8 janvier 2024 le comportement Firmin Le Bodo comme « un cas d’école de délinquance en col blanc ».

Le 14 octobre 2024, elle a été condamnée par le tribunal correctionnel du Havre, [5] à 8.000 euros d’amende, après avoir reconnu sa culpabilité, ce qui lui a permis d’éviter un procès public.

On peut craindre que sa proposition de loi ne traduise une fois de plus ses liens avec l’industrie pharmaceutique.

 

Quelques rappels sur la grippe

Plus de 200 virus influenza provoquent des symptômes grippaux.

Leur transmission se fait principalement par voie aérienne, par les gouttes de salive et d’éternuements que diffusent autour d’elles les personnes infectées, en parlant, en toussant ou en éternuant. Des millions de virus se retrouvent alors dans l’air, prêts à être inhalés et à vous contaminer. Mais aussi par contact interhumain rapproché : une personne malade vous serre la main ou vous embrasse ou par le contact avec des objets touchés par une personne malade.

L’éradication des virus grippaux est impossible car les nombreuses espèces animales qui peuvent être infectées (porcs, canards, poulets, chevaux) constituent des réservoirs inépuisables.

Le virus grippal se modifie chaque année de manière imprévisible et comme il n’existe pas d’immunité croisée entre les différentes souches, la maladie peut réapparaître chaque année.

 

Les vaccins antigrippaux sont peu efficaces

L’efficacité d’un vaccin contre la grippe à venir n’est jamais certaine car elle nécessite la concordance entre les souches vaccinales et celles qui circulent dans la population. Comme le virus grippal mute chaque année, la composition du vaccin est modifiée chaque année, selon les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) qui se réunit au mois de février pour déterminer quelles souches de la grippe seront incluses dans le vaccin de la saison suivante. « On se base sur les souches en circulation en février dans l’hémisphère sud pour déterminer quel vaccin sera donné en novembre dans l’hémisphère nord. Ça donne au virus le temps d’évoluer ». Il comporte presque toujours une souche contre l’A/H1N1, une contre le A/H3N2, et une ou deux souches contre l’influenza B.

A chaque fois, il s’agit d’un nouveau vaccin, dont ni l’efficacité ni la tolérance ne peuvent être déduites des expériences des années précédentes. Les campagnes de vaccination antigrippale de la population constituent donc plus des essais d’un vaccin qui « a de bonnes chances d’être efficace » que l’utilisation d’un médicament dont on connait l’efficacité, les effets secondaires et les contre-indications éventuelles.

Pour délivrer l’autorisation de mise sur le marché (AMM), les agences sanitaires se basent sur « l’efficacité sérologique » estimée d’après le taux des anticorps titrés au cours d’essais cliniques limités. Il n’existe pas d’études randomisées de qualité portant sur des échantillons représentatifs de population et jugées sur des critères cliniques.

On ne peut donc évaluer l’utilité réelle du vaccin qu’a posteriori, après la fin de l’épidémie annuelle par rapport aux année précédentes et sans comparaison possible avec un groupe témoin non vacciné. Ainsi, les estimations de l’efficacité du vaccin résultent le plus souvent de calculs mathématiques, de simulations, dont les résultats varient considérablement en fonction des hypothèses choisies et, pour cette raison sont loin d’être fiables malgré leur méthodologie scientifique.

L’efficacité du vaccin pour prévenir la grippe menant à des consultations ambulatoires, et dont le diagnostic a été confirmée par des tests diagnostiques d’amplification d’acides nucléiques se situe généralement entre 40 et 60% et parfois bien au-dessous.

Pour la saison 2016-2017 un rapport de l’Institut de Veille Sanitaire[6] a estimé à seulement 25% l’efficacité du vaccin pour l’ensemble des groupes à risque (25,7%) ainsi que chez les personnes 65 ans et plus (23,4%. Chez les personnes hospitalisées de 65 ans et plus, elle a été évaluée à 2,5%.

Les statistiques officielles de l’agence de santé publique « Santé France » sugèrent que le vaccin ne protège pas contre les formes graves ou mortelles de grippe. Ainsi, dans le Bulletin hebdomadaire du 17/01/2018, il est spécifié « depuis le 1er novembre 2017, 1 137 cas graves de grippe ont été signalés. 58% des cas pour lesquels le statut vaccinal était renseigné n’étaient pas vaccinés » ce qui était pratiquement le même chiffre que celui de la population générale. Or si le vaccin avait eu la moindre efficacité, les non vaccinés auraient dû être plus nombreux à souffrir de formes graves.

En 2009 Le professeur Gaston De Serres, épidémiologiste à l’Institut national de santé publique du Québec et professeur d’épidémiologie à l’Université Laval constatait tristement[7] : « Actuellement, on dépense des centaines de millions de dollars au Canada pour la vaccination contre l’influenza avec des performances qui sont, je dirais, bien modérées. On est loin d’avoir un vaccin qui rejoint nos attentes… L’efficacité du vaccin contre la grippe n’est simplement pas à la hauteur. »

Au Canada pendant l’hiver 2014-2015, les organismes officiels ont reconnu que l’efficacité du vaccin avait été particulièrement basse[8] — on parlait parfois dans les médias d’un taux d’efficacité de 0 % !

Une étude menée en 2014-15 en Italie a confirmé une totale inefficacité contre la grippe de souche A(H3N2)[9].

La méta-analyse Cochrane de 2014 a inclus toutes les études d’efficacité vaccinale publiées jusqu’en 2013. Cette mise à jour prend en compte 90 rapports de 116 études comparant l’effet du vaccin antigrippal avec un placebo, ou aucune intervention. Soixante-neuf rapports étaient des essais cliniques (70 000 personnes), 27 des études de cohorte (environ 8 millions de personnes) et 20 des comparaisons cas-témoins (près de 25 000 sujets). Cette macroanalyse montre que l’effet préventif du vaccin antigrippal parentéral inactivé chez les adultes sains est très faible : Il faudrait au moins vacciner 71 personnes pour prévenir un cas de grippe. De plus, et contrairement à ce qui est fréquemment avancé, la vaccination ne montre aucun effet appréciable sur les symptômes de la maladie et un effet très modeste dans la réduction de l’absentéisme au travail (1 jour) ou les durées d’hospitalisation.

Enfin la répétition annuelle des vaccinations antigrippales parait susceptible d’en diminuer l’efficacité. Une étude menée sur huit saisons grippales a montré que plus les personnes avaient reçu de doses de vaccin, plus l’efficacité du vaccin diminuait [10]. Au Canada, en 2015-2016, les personnes vaccinées en 2014-15 et lors des deux saisons précédentes avaient un risque significativement plus important de faire une grippe par rapport à celles qui n’avaient pas été vaccinées[11].

Aux USA, une étude de 2013 a également mis en évidence une efficacité vaccinale diminuée chez les individus vaccinés de façon répétée [12].

En 2025 l’étude systématique de la littérature de Ge H et al [13] confirme que les vaccins antigrippaux offrent une protection très modérée. Au total « aucune étude de qualité ne prouve avec certitude que le vaccin contre la grippe soit réellement utile comme moyen de prévenir la grippe, et les travaux dont on dispose actuellement montrent que l’efficacité clinique du vaccin est trop faible. »

Ainsi que le rappellent le Haut Conseil de la Santé Publique français, le Comité sur l’immunisation du Québec et l’institut Cochrane, « des études randomisées contre placebo à financement public sur plusieurs saisons grippales devraient être conduites pour lever ces doutes majeurs sur l’utilité réelle du vaccin ».

 

Les vaccins contre la grippe exposent à des complications.

Comme tout traitement actif les vaccins contre la grippe peuvent être suivis par des évènements indésirables.

Les vaccins sont fréquemment responsables de réactions locales mineures (érythème local, sensibilité et douleur), mais des effets secondaires, plus rares mais plus graves, ont été observés.

Citons le syndrome oculo-respiratoire décrit en 2000 au Canada [14] , les convulsions fébriles chez les jeunes enfants en Australie en 2010 [15], les narcolepsies-catalepsies[16] dont 650 ont été observés en Europe[17] après vaccination contre la grippe A H1N1 chez l’enfant et l’adulte jeune ayant reçu le vaccin antigrippal Pandemrix® (GlaxoSmithKline). En France, en septembre 2013, l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé) a fait état de 61 cas de narcolepsie[18] (56 chez des personnes vaccinées avec le Pandemrix, trois vaccinées par le Panenza (Sanofi) – réservé aux nourrissons, aux femmes enceintes et aux personnes immunodéprimées – et 2 par des vaccins non identifiés). Trois adolescents ont été indemnisés[19] de 600.000 à 650.000 euros par l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) pour narcolepsie secondaire à la vaccination contre la grippe A(H1N1)l.

Les cas de convulsions fébriles[20]

Le risque de syndrome de Guillain-Barré estimé à 2 à 5 cas supplémentaires par million de vaccinations[21] et qui, d’après les statistiques publiées par le ministère américain de la Santé et des Services sociaux, est le principal effet secondaire donnant lieu à des demandes d’indemnisation pour complications survenues après vaccin contre la grippe.

La trop faible efficacité de ce vaccin et ses risque de complications graves explique la réticence considérable des soignants en bonne santé à se faire vacciner pour une maladie bénigne à leur âge, en France[22] comme dans la plupart des pays industrialisés[23]

 

L’obligation vaccinale des soignants contre la grippe est injustifiée

La grippe représente un risque professionnel pour les soignants, mais les nombreuses possibilités de contamination extraprofessionnelle en période d’épidémie (transports en commun, famille, etc..) rendent l’estimation du risque difficile. La seule étude directe, comparant des soignants à des non-soignants pour évaluer leur risque professionnel a montré un surrisque non significatif de grippe pour les soignants, plus lié à la présence d’enfants dans leur famille qu’à leur exposition professionnelle. La vaccination des soignants diminue le nombre d’infections grippales documentées, de syndromes grippaux et réduit l’absentéisme au travail, mais là encore dans des proportions minimes et le plus souvent non significatives [24] [25] [26] [27] [28].

En 2005, sous la présidence de Jacques Chirac, le ministre de la Santé Xavier Bertrand avait fait adopter une loi promulguée par Dominique de Villepin rendant le vaccin antigrippal obligatoire pour les soignants. Moins d’un an plus tard, un décret suspendait cette obligation, après un avis du Conseil supérieur d’hygiène publique de France, estimant notamment que cette obligation « risquerait d’altérer l’adhésion » du personnel médical à la vaccination.

En 2023, la HAS ne recommandait pas cette obligation vaccinale contre la grippe compte tenu notamment « de l’efficacité imparfaite » du vaccin et « de l’insuffisance des données disponibles à ce jour ».

C’est également la conclusion d’une macroanalyse Cochrane sur le sujet[29] : « Nous concluons qu’il n’existe pas de preuves de haute qualité indiquant que la vaccination des professionnels de santé contre la grippe protège les personnes âgées de 60 ans ou plus dont ils s’occupent sur les résultats spécifiques à la grippe. »

 

Au Québec, les autorités refusent l’obligation vaccinale des soignants

Au Québec le Comité sur l’immunisation (CIQ) a déclaré « il n’y a pas de quantification du fardeau de l’influenza chez les patients, dû aux travailleurs de la santé non vaccinés, et que les preuves manquent quant à l’efficacité de la vaccination des travailleurs de la sante à réduire ce fardeau en fournissant une protection indirecte aux patients. Une présomption que la vaccination des travailleurs de la santé permettrait de réduire un fardeau substantiel chez les patients est insuffisante pour justifier une obligation vaccinale. En l’absence de preuves scientifiques de qualité, le CIQ ne recommande pas la mise en place d’une politique de vaccination obligatoire des travailleurs de la santé. ». Le comité d’éthique publique du Québec ( CESP) considère d’ailleurs[30] que « les valeurs de liberté, de non-malfaisance et de respect ont plus de poids que la valeur de bienfaisance, dans la mesure où celle-ci n’est pas pleinement réalisée »

La cécité française sur l’obligation vaccinale antigrippale des soignants.

En 2024-2025, seulement 21 % des soignants en EHPAD étaient vaccinés contre la grippe.

Un taux que l’ancien ministre de la Santé Yannick Neuder a jugé « inacceptable ». « Au pays de Pasteur, c’est fou que seuls 20 % des soignants soient vaccinés », a-t-il déploré, paraissant ignorer les faits et analyses précités. et s’estimant plus compétent que ses confrères au point de vouloir leur imposer ce vaccin très discutable.

De même l’Assurance Maladie prétend [31] « 3 000 décès supplémentaires pourraient être évités chaque année si la couverture vaccinale atteignait l’objectif de 75% fixé par l’OMS » sans préciser que ce chiffre résulte non pas d’une analyse de faits constatés, mais seulement d’une simulation aux hypothèses incertaines démentie par les faits observés aux USA ou, depuis 1980, la mortalité liée à la grippe n’a pas notablement diminué, alors que la couverture vaccinale des personnes âgées a augmenté considérablement passant de 15% à 65 %[32].

Cette discordance trop habituelle entre les faits avérés et leur présentation par les autorités constitue la raison principale de la défiance de la population envers la parole de l’Etat et de ses experts concernant les vaccinations.

Pour redonner confiance, il est indispensable que les experts qui s’expriment en public ou qui orientent la politique sanitaire soient totalement transparents sur leurs liens avec l’industrie et que le ministère adopte une présentation des faits plus pondérée, plus objective, plus scientifique comme le ministre de la Santé R F Kennedy junior tente de l’imposer aux USA.

Il faudrait que nos autorités reconnaissent enfin qu’en démocratie la vaccination comme le réchauffement climatique ou la religion « ça se discute ».

[1] https://www.mediapart.fr/journal/politique/221223/affaire-firmin-le-bodo-un-pouvoir-embarrasse-et-une-ministre-en-sursis

[2] https://www.franceinfo.fr/politique/gouvernement-d-elisabeth-borne/une-enquete-ouverte-contre-la-ministre-agnes-firmin-le-bodo-accusee-d-avoir-recu-20-000-euros-de-cadeaux-en-tant-que-pharmacienne_6258861.html

[3] https://www.mediapart.fr/journal/france/221223/affaire-firmin-le-bodo-le-catalogue-des-cadeaux-interdits

[4] Dont  Une montre Omega, Une montre Longines, Une montre Tag Heuer, Une Apple Watch,  Trois iPhone, Une enceinte Devialet, 42 bouteilles de champagne, 10 magnums de champagne, 36 bouteilles de Bordeaux Une TV Samsung

[5] https://www.mediapart.fr/journal/france/171024/l-ex-ministre-de-la-sante-agnes-firmin-le-bodo-condamnee-pour-ses-liens-avec-l-industrie-pharmaceutique

[6] https://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2017/22/2017_22_1.html

[7] https://www.youtube.com/watch?v=REJFBXjv_NE

[8] https://www.sciencepresse.qc.ca/actualite/2018/01/23/point-grippe-2018

[9] Caterina Rizzo et al Influenza vaccine effectiveness in Italy: Age, subtype-specific and vaccine type estimates 2014/15 season. Vaccine Volume 34, Issue 27, 8 June 2016, Pages 3102-3108

[10] McLean, H. Q., Thompson, M. G., Sundaram, M. E., Meece, J. K., McClure, D. L., Friedrich, T. C., et al.

Impact of repeated vaccination on vaccine effectiveness against influenza A(H3N2) and B during 8 seasons. Clin Infect Dis. 2014 ;59(10):1375-85.

[11] Skowronski, D. M. et al. A perfect storm : Impact of genomic variation and serial vaccination on low influenza vaccine effectiveness during the 2014-15 season. Clin Infect Dis. 2016 ;63(1):21-32.

[12] Ohmit, S. E. et al. Influenza vaccine effectiveness in the community and the household. Clin Infect Dis. 2013 ;56(10):1363-9

[13] Ge H, Cao H, Lv J, Li X, Lee A, Zou J, Jiang M, Xiao L, Gan Y, Shen M, Feng D. Efficacy of influenza vaccines and its relationship with immunological surrogate endpoints: a systematic review and meta-analysis of RCT. Clin Microbiol Infect. 2025 Sep 11:S1198-743X(25)00455-0. doi: 10.1016/j.cmi.2025.09.005. Epub ahead of print. PMID: 40945718.

[14] Skowronski, D. M., Strauss, B., De Serres, G., MacDonald, D., Marion, S. A., Naus, M., et al. Oculo-respiratory syndrome : a new influenza vaccine associated adverse event ? Clin Infect Dis. 2003 ;36(6):705-713.

[15] Armstrong, P. K., Dowse, G. K., Effler, P. V., Carcione, D., Blyth, C. C., Richmond, P. C., et al. Epidemiological study of severe febrile reactions in young children in Western Australia caused by a 2010 trivalent inactivated influenza vaccine. BMJ Open.2011 ;1(1):e000016.

[16] V Richeux Narcolepsie post-vaccin H1N1 : facteurs multiples mais causalité indéniable Medscape 12 mai 2017

[17] Société de pneumologie de langue française Narcolepsie postvaccinale de type 1 : environ 650 cas en Europe après vaccination H1N1 de 19 millions de personnes. 22 juin 2017.

[18] Vaccins pandémiques grippe A (H1N1) et narcolepsie : Mise à jour de l’information sur les dernières données scientifiques. ANSM.

[19] http://www.europe1.fr/sante/narcolepsie-et-vaccin-h1n1-des-indemnisations-record-956890 :

[20] Duffy J, Weintraub E, Hambidge SJ, et al. Febrile Seizure Risk After Vaccination in Children 6 to 23 Months.Pediatrics. 2016 ;138(1):e20160320

[21] Francesca Galeotti Risk of Guillain-Barre´ syndrome after 2010–2011 influenza vaccination Eur J Epidemiol (2013) 28:433–444

[22] Santé Publique France Quelle est la couverture vaccinale contre la grippe des professionnels

exerçant dans les établissements de santé ?

[23] https://www.frontiersin.org/journals/public-health/articles/10.3389/fpubh.2023.1295464/full

[24] Wilde JA, et al. Effectiveness of influenza vaccine in health care professionals : a randomized trial. JAMA 1999 ; 281(10) : 908-13.

[25] Williams CJ, et al. Seasonal influenza risk in hospital healthcare workers is more strongly associated with household than occupational exposures : results from a prospective cohort study in Berlin, Germany, 2006/07. BMC Infect Dis. 2010 Jan ; 10 : 8

[26] Kuster SP, et al. Incidence of influenza in healthy adults and healthcare workers : a systematic review and meta-analysis. PLoS One. 2011 ; 6

[27] Ohmit, S. E, et al. Influenza vaccine effectiveness in the 2011-2012 season : protection against each circulating virus and the effect of prior vaccination on estimates. Clin InfectDis. 2014 ;58(3):319-27

[28] Salgado CD et al. Influenza in the acute hospital setting. Lancet Infect Dis. 2002 ; 2(3) : 145-55

[29] Thomas RE, Jefferson T, Lasserson TJ. Influenza vaccination for healthcare workers who care for people aged 60 or older living in long-term care institutions. Cochrane Database Syst Rev. 2016 Jun 2 ;(6) :

https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC8504984/

[30] https://www.inspq.qc.ca/sites/default/files/publications/3091-avis-vaccination-obligatoire-travailleurs-sante-covid19.pdf

[31] https://www.urpsinfirmiers-occitanie.fr/IMG/pdf/dp_campagne_grippe_saisonniere_2021-2022_.pdf?2477/2dbe1f695d59e009cf1a386877a24b1ab828ec28f56bad07f45c54312c586c60

[32] Simonsen, L., Taylor, R. J., Viboud, C., Miller, M. A.,bJackson, L. A. Mortality benefits of influenza vaccination in elderly people : an ongoing controvesy. Lancet Infect Dis. 2007 ;7(10):658-66.

 

Le vaccin contre l’hépatite B néonatal est une aberration dangereuse

 

 

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2025 09 25 trump et vax het B

 

 

Trump rappelle qu’il n’y a aucune raison de vacciner tous les nourrissons contre l’hépatite B aux USA.

Cette affirmation censée du président des USA suscite un tsunami de critiques mensongères et parfois diffamatoires dans les médias apportant comme seul argument que cette vaccination est recommandée dans de nombreux pays.

Rappelons les faits établis.

 

L’hépatite B est un fléau mondial, mais pas en France, ni aux USA.

Selon les estimations de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), en 2022, 254 millions de personnes étaient atteintes d’une hépatite B et 1,3 million en sont mortes[1], principalement à la suite de complications telles qu’une cirrhose ou un cancer du foie. Les pays où la prévalence est la plus élevée se trouvent dans la Région africaine de l’OMS (63 % des nouveaux cas d’infection par l’hépatite B) et la Région OMS du Pacifique occidental, notamment dans certaines îles du Pacifique (îles Salomon, Vanuatu, Papouasie Nouvelle-Guinée …) ou la prévalence dépasse 15%.

En France, la prévalence de l’hépatite B chronique, estimée à 0,30% de la population générale, soit environ 280 000 personnes [2], reste stable depuis 2016. L’Île-de-France et les départements d’outre-mer sont les régions qui affichent les taux les plus élevés, atteignant parfois 0,65%, conséquence de la concentration de populations immigrées originaires de zones d’endémie.

Aux USA la prévalence de l’hépatite B chronique est aussi faible qu’en France (à 0,3 à 0,4%) et le Center for Disease Control estime que, sur plus de 2,6 millions de naissance annuelles seulement 20000 (0,08%) naissent  de femmes HBsAg positives[3] dont la quasi-totalité sont des immigrées provenant de zones à incidence élevée.

 

L’hépatite B se transmet habituellement par l’utilisation de drogues injectables, l’injection de sang contaminé ou l’activité sexuelle.

Dans les pays industrialisés, les transfusions utilisent du sang testé indemne du virus d’hépatite.

Dans ces pays, les contaminations sanguines ne menacent actuellement que les adeptes de drogues nécessitant des injections et qui partagent leurs matériels d’injection. Une revue de la littérature [4] a montré l’intérêt de  la vaccination contre l’hépatite B qui réduit les cas d’hépatite B aigus de 25 % à 15,7 % chez ces toxicomanes.

L’hépatite B est considérée comme une infection intestinale transmissible par voie bucco anale[5] et sa prévalence chez les homosexuels de sexe masculin atteint couramment 5 à 6%[6].

Les essais cliniques des vaccins contre l’hépatite B ont montré qu’ils réduisaient significativement les cas d’hépatite B chez les homosexuels de sexe masculin. Dès 1981 un essai portant sur 1 083 hommes a montré qu’au cours des 18 mois suivants la vaccination 1,4 % des vaccinés ont développé l’hépatite B contre 18,1 % du groupe placebo. En 1982 un autre a rapporté qu’après 24 mois, 3,2 % des patients vaccinés étaient infectés contre 25,6 % du groupe placebo.

En 2024 une macroanalyse de la littérature [7] a estimé l’efficacité de la vaccination chez les consommateurs de drogues à 52 % pour les marqueurs d’infection active. Chez les homosexuels de sexe masculin, la vaccination contre l’hépatite B est donc parfaitement justifiée.

Chez les travailleuses du sexe, les contaminations sexuelles par absence de préservatif sont actuellement la voie de transmission la plus répandue, qu’elles qu’en soient les modalités (cunnilingus, pénétration vaginale ou anale…). Ainsi au Brésil, en 2017, l’incidence de l’hépatite B chez les prostituées atteignait 17%[8] chiffre proche de celui observé chez les homosexuels masculins en Côte d’Ivoire[9]. La vaccination préventive anti-hépatite B est donc aussi parfaitement nécessaire dans ces groupes à risque.

Mais aucun de ces modes de transmission ne s’observe avant l’adolescence et ne justifie une vaccination péri natale.

 

Dans les pays pauvres, la contamination peut aussi se faire de la mère à l’enfant

Les femmes enceintes infectées à l’hépatite B peuvent transmettre le virus à leur nouveau-né pendant la grossesse ou l’accouchement, surtout si la charge virale de l’ADN du VHB est supérieure ou égale au seuil de 5,3 log10 UI/ml (≥200 000 UI/ml) et qu’elles ne sont pas traitées préventivement.

Aux USA, le Center for Disease Control estime que sur plus de 2,6 millions de naissance annuelles, seulement 20000 nourrissons (0,08%) naissent de femmes HBsAg positives dont la quasi-totalité sont des immigrées originaires de zones à incidence élevée.

Le risque de contamination de la mère à l’enfant est infime car le dépistage de la maladie est habituellement réalisé par les obstétriciens lors de la grossesse.

En France, le dépistage de l’Antigène de l’Hépatite B chez la femme enceinte est obligatoire au 6e mois de grossesse depuis mars 1992. En moyenne il nait 6000 nouveau-nés de mères Ag HBs + par an[10]. Ce dépistage permet en cas de positivité d’administrer à la mère une prophylaxie et à l’enfant une dose de vaccin à la naissance et d’éviter ainsi toute contamination.

En Europe, comme en Amérique du Nord la transmission mère-enfant est rarissime et ne justifie absolument pas la vaccination systématique des nourrissons d’autant que cette vaccination expose à des complications.

La vaccination anti-hépatite B n’est pas dénuée de complications.

Aucun traitement actif n’est dénué de risques et la vaccination anti-hépatite B n’échappe pas à cette règle commune.

La revue de la base de données de l’OMS montre que 3% des personnes vaccinées contre l’hépatite b souffrent d’atteinte hépatique auto immune[11].

En France la revue de M. Girard[12] montre la grande variété des complications post vaccination anti-hépatite B en particulier neurologiques ou auto-immunes. D’autres articles rapportent des cas de de lichen plan[13] et d’artérite sévère[14].

Aux USA, de nombreux effets indésirables graves après vaccination anti-hépatite B ont été rapportés. En 1997, les données VAERS en recensaient plus de 8 000 complications dont 43 décès chez les enfants de moins de 2 ans avec notamment la mort du nourrisson, les crises convulsives, l’autisme, la dysautonomie, la SEP, le diabète, et de rares cas de cancer du foie chez les enfants.

Depuis le succès de Taiwan contre les cancers du foie chez les enfants, la vaccination contre l’hépatite B a été conseillée comme prévention les cancers du foie.  Malheureusement dans tous les pays qui l’ont généralisé, on observe une augmentation considérable d’incidence de ce cancer, comme le montrent ces quelques courbes d’incidence.

En France, la vaccination a été réalisée à partir de 1982. Elle a été suivie d’une explosion d’incidence (X3) d’après Santé Publique France avec un nombre annuel de nouveaux cancers du foie passé de 1521 en 1980 à 6867 en 2012.

En Australie l’incidence du cancer du foie a été multipliée par 4 depuis la vaccination.

 

En Grande-Bretagne la mortalité du cancer du foie a été multipliée par 3

 

 

 

 

 

Aux Etats Unis l’incidence du cancer du foie a été multipliée par plus de 3

 

 

On doit juger une action de santé publique, non sur ses intentions, mais sur ses résultats avérés. L’objectif de la vaccination -diminuer le nombre de cancers hépatiques- n’a pas été atteint, bien au contraire. Si le nombre de cancers attribués à l’hépatite B a diminué, le nombre et l’incidence des cancers du foie toutes causes confondues ont considérablement augmenté depuis la vaccination, sans que l’éventuelle responsabilité de celle-ci soit recherchée malgré la coïncidence temporelle frappante.

Il est anormal que ce contraste entre réel succès contre l’infection, et grave échec contre le cancer du foie n’ait pas été convenablement exploré afin d’en comprendre les causes, et d’adapter les mesures de prévention avant de rendre obligatoire cette vaccination chez l’enfant.

De plus, de nombreuses études montrent que les très jeunes enfants sont beaucoup plus vulnérables aux complications de la vaccination (à la fois les maladies chroniques et la mort subite) que les adolescents.

 

Aux USA comme en France, les faits montrent qu’il n’y a aucune raison de vacciner les nourrissons contre l’hépatite B. 

L’OMS précise que « dans la région européenne, composée principalement de pays à revenu élevé où la prévalence de l’infection par le VHB est faible, certains pays n’ont pas mis en œuvre la vaccination universelle contre l’hépatite B, mais ont plutôt recours à la réalisation d’un dépistage chez l’ensemble des femmes enceintes et à l’administration ciblée d’une dose de vaccin à la naissance aux enfants nés de mères chez qui le test de recherche de l’AgHBs s’avère positif  et ne vaccinent que les enfants présentant un risque élevé d’infection et les adultes figurant dans les principaux groupes à risque » (drogués par voie intraveineuse, travailleurs du sexe, homosexuels à partenaires multiples… ).

Dans l’Union Européenne, la vaccination contre l’hépatite B n’est obligatoire que dans une minorité de pays souvent anciennement communistes dont les gouvernements espéraient pallier la déficience de leur système de soins par la prévention.

L’obligation vaccinale n’existe que dans certains pays européens. En 2023, treize pays européens comme l’Autriche, Chypre, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, l’Irlande, l’Islande, la Lituanie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, et la Suède, n’imposaient aucune vaccination obligatoire. Ils se contentent d’en recommander certaines et leurs situations sanitaires sont souvent meilleures que la nôtre.

Sous l’influence des lobbys pharmaceutiques, l’Union Européenne tente d‘imposer les obligations vaccinales en prétextant vouloir harmoniser les pratiques des pays européens. Cette volonté se heurte à l’absence d’arguments sanitaires réels et à la publication récente d’études réalisées aux USA qui soulignent la fréquence jusqu’ici notoirement sous estimées des complications post vaccinales.

Au total, cette revue des données sanitaires avérées montre que dans les pays riches la vaccination des enfants jeunes n’a aucune justification médicale et valide la proposition récente de Trump.

S’il est logique de proposer la vaccination aux personnes à risques (homosexuels, travailleuses du sexe, femme enceinte infectée), celle des jeunes enfants les expose à des complications sans qu’ils puissent en espérer le moindre bénéfice.

Diffusez partout ces informations et en particulier à vos représentants politiques afin de supprimer cette obligation vaccinale inutile et dangereuse.

[1] https://www.who.int/fr/news/item/09-04-2024-who-sounds-alarm-on-viral-hepatitis-infections-claiming-3500-lives-each-day

[2] Pol S. Éditorial. Sur le chemin de l’élimination des hépatites virales. Bull Épidémiol Hebd. 2024;(16-17):334-7. http://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2024/16-17/2024_16-17_0.html

[3] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6505332/

[4] Reynolds-Cortez V, Criado-Álvarez JJ, Martinez-Vizcaino V, Pascual-Morena C, Salinas-Vilca A, Sequí-Domínguez I. The Effectiveness and Sero-Immunity of Hepatitis B Vaccination in People Who Use Drugs: A Systematic Review and Meta-Analysis. Vaccines (Basel). 2024 Sep 8;12(9):1026. doi: 10.3390/vaccines12091026.

[5] Lawrence Corey,Sexual Transmission of Hepatitis A in Homosexual Men — Incidence and Mechanism

N Engl J Med 1980;302:435-438

[6] Schreeder, M. T., et al. “Hepatitis B in Homosexual Men: Prevalence of Infection and Factors Related to Transmission.” The Journal of Infectious Diseases, vol. 146, no. 1, 1982, pp. 7–15. JSTOR, http://www.jstor.org/stable/30109639. Accessed 25 Sept. 2025.

[7] Reynolds-Cortez V, Criado-Álvarez JJ, Martinez-Vizcaino V, Pascual-Morena C, Salinas-Vilca A, Sequí-Domínguez I. The Effectiveness and Sero-Immunity of Hepatitis B Vaccination in People Who Use Drugs: A Systematic Review and Meta-Analysis. Vaccines (Basel). 2024 Sep 8;12(9):1026. doi: 10.3390/vaccines12091026. PMID: 39340056; PMCID

[8] Matos MA, et al. Viral hepatitis in female sex workers using the Respondent-Driven Sampling. Rev Saude Publica. 2017 Jun 26;51:65. doi: 10.1590/S1518-8787.2017051006540. PMID: 28678904

[9] Dah TTE et al, Study Group. Hepatitis B Virus Prevalence and Vaccination in Men Who Have Sex With Men in West Africa (CohMSM ANRS 12324-Expertise France). Open Forum Infect Dis. 2019 May 23;6(7):ofz249. doi: 10.1093/ofid/ofz249. PMID: 31281855; PMCID: PMC6602381.

 

 

[10] Réseau méditerranée NOUVEAU-NÉ DE MÈRE PORTEUSE  DE L’Ag HB

[11] Jeong J, Jo H, Park J, Smith L, Rahmati M, Lee K, Ha Y, Yon DK. Global Estimates of Vaccine-Associated Hepatic Autoimmune Disorders and Their Related Vaccines, 1968-2024: An International Analysis of the WHO Pharmacovigilance Database. Int Arch Allergy Immunol. 2025;186(7):696-702. doi: 10.1159/000542865. Epub 2024 Dec 2. PMID: 39622209; PMCID: PMC12215160.

[12] Girard M. Autoimmune hazards of hepatitis B vaccine. Autoimmun Rev. 2005 Feb;4(2):96-100. doi: 10.1016/j.autrev.2004.10.002. PMID: 1572225

[13] Schuh T, Röcken M, Schmoeckel C, Degitz K. Lichen ruber planus nach Hepatitis-B-Impfung [Lichen ruber planus after hepatitis B vaccination]. Hautarzt. 2002 Oct;53(10):650-1. German. doi: 10.1007/s00105-002-0423-z. PMID: 12297945.

[14] Zaas A, Scheel P, Venbrux A, Hellmann DB. Large artery vasculitis following recombinant hepatitis B vaccination: 2 cases. J Rheumatol. 2001 May;28(5):1116-20. PMID: 11361200.

 

 

 

 

 

 

 

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2025 09 25 AFP ment vaccin anticovid   

 

 

ALORS QUE LE JAPON ET L Allemagne APPELLENT A L’INTERDICTION DES VAX ARN m, l’AFP, France 24 et 20 minutes mentent une fois de plus sur les vaccins covid

 

 

Depuis que R Kennedy a été nommé ministre de la Santé pat Trump, l’industrie pharmaceutique bat le rappel de tous ses avocats et affidés pour combattre ses actions et le calomnier par tous les moyens, y compris le mensonge répétitif.

 

L’un des plus récents dans lequel  se sont impliqués l’agence France Presse[1], France 24[2] et 20 minutes[3] concerne les vaccins covid qu’elles prétendent encore « sûrs et efficaces » alors qu’ils se sont factuellement révélés inefficaces et dangereux.

 

Pour le démontrer nous rappellerons les données officielles publiées par l’OMS et les articles de la littérature internationale.

 

les pseudo vaccins covid ont été inefficaces sur les contaminations

 

Chacun connait autour de soi des personnes vaccinées à plusieurs reprises et qui ont malgré tout été infectées à plusieurs reprises et beaucoup d’entre nous en ont fait personnellement l’expérience. Cette incapacité des vaccins à prévenir les contaminations est confirmée par les données de l’Organisation mondiale de la Santé montrant que l’infection n’a pas été ralentie par les vaccinations.

 

 

Cela a été remarqué très tôt en Israël où la vaccination de la majorité de la population a été suivie d’un pic de contaminations

 

 

Mais aussi dans le monde :

 

 

Et la comparaison de l’évolution des pays peu injectés aux pays très vaccinés montre que la vaccination n’a pas protégé ces derniers, bien au contraire.

 

 

 

Prétendre que les vaccins covid auraient protégé les populations des contaminations constitue donc une contrevérité totale et les Français s’en sont rendus compte en refusant dès avril 2022 de se revacciner malgré la propagande intensive des autorités et des médias.

 

 

 

 

 

 

 

Les pseudo vaccins covid sont incapables d’éviter les formes graves

 

L’inefficacité des pseudo vaccins covid à prévenir les contaminations a finalement été reconnue par les autorités et même par l’AFP factuel le 22 mars 2022 [4] en ces termes « puisque le vaccin n’empêche pas la transmission du virus… ».

 

La propagande pour les pseudos vaccins covid s’est alors recentrée sur une prétendue capacité des injections à diminuer la mortalité des vaccinés[5] après les études biaisées d’Epi-phare.

Mais une fois de plus les chiffres officiels d’évolution de mortalité et la comparaison selon les politiques anti-covid des pays publiés par l’OMS démentent formellement cette fadaise.

En Israël la généralisation des injections n’a pas été suivie d’une baisse de la mortalité covid mais d’une accélération franche !

 

 

 

En France en septembre 2022 la vaccination de plus de 90% des personnes à risques ne leur a pas permis d’éviter les formes graves aboutissant à la mort.

Cet échec des vaccins contre les formes graves s’illustre dans le monde par le contraste entre les pays les plus vaccinés qui ont le plus souffert d’une mortalité covid élevée et les pays pauvres, peu vaccinés dont la mortalité par million d’habitants a été 15 à 80 fois moins élevée.

Les vaccins covid exposent à des complications et même parfois à la mort.

Contrairement à ce qu’affirme imprudemment Maïwenn Furic 21/9/2025 les vaccins covid ont malheureusement été la cause de la mort d’enfants qui ne risquaient rien du covid en particulier du fait de myocardites vaccinales.

Les myocardites liées à la vaccination covid ont été décrites dans plus de 300 articles internationaux dont le premier, israélien publié dès le début de la vaccination en décembre 2021 [6].  Le risque de mort par cardiopathie post vaccination covid a été démontré par de nombreux articles[7][8] [9] [10] [11] [12] [13] dont celui de Nicolas Hulscher rapportant 28 cas d’autopsies de myocardites fatales[14], celui de Manu P. Fata [15]qui en décrit 14 autres, et la macroanalyse de Francesco Sessa qui en a colligé 38 cas dès 2021 [16]; la mortalité de ces cardiopathies liées à la vaccination covid a été estimée à 2,5% dans la série de Chen[17].

D’après le VAERS les taux de cas de myocardite étaient les plus élevés après la deuxième dose de vaccination chez les adolescents de sexe masculin âgés de 12 à 15 ans (70,7 par million de doses du vaccin BNT162b2), et les nombres de cas rapportés sont en parfaite adéquation avec les données de la littérature.

 

Le Vaccin Adverse Events Reporting System (VAERS) constitue une base de données fiable

Dans sa charge contre le tweet de Silvano Trotta :

 

Publiée par 20 minutes, Maïwenn Furic parait très ignorant du processus de vérification des données du VAERS qu’il diffame en prétendant que : « la base de données VAERS, n’est en rien fiable. En effet, celle-ci permet à tout le monde de soumettre des rapports sans vérification particulière, sans identité ni preuves. Les informations peuvent ainsi provenir de médecin ou même d’antivax. ».

Il suffit pourtant de consulter la page de garde du VAERS pour apprendre qu’ « en cas d‘effet secondaire considéré comme sévère des informations complémentaires sont exigées comme l’observation médicale. Soumettre volontairement une déclaration fallacieuse constitue une violation de la lois fédérale (18 U.S. Code § 1001) et expose à des amendes et de la prison.

Comme je n’ose pas croire que Maïwenn Furic voulait appliquer le classique « calomnier, calomnier il en restera toujours quelques chose », je ne peux que l’inciter à enquêter sérieusement comme l’exige la charte des journalistes et lire complètement ce que publie le VAERS et apprendre comment il fonctionne.

La volonté de défendre la vaccination ne doit pas justifier la désinformation.

Et pour la vaccination covid « Il est contraire à l’éthique et illogique d’administrer un vaccin expérimental à un enfant qui présente un risque quasi nul de mourir de le COVID-19, mais un risque bien établi de 2,2 % de souffrir de dommages cardiaques permanents »,

Parents, refusez la vaccination covid de vos enfants qui ne peuvent que leur apporter des complications pouvant aller jusqu’à la mort sans aucun bénéfice possible puisqu’ils risquent moins du covid que de la grippe saisonnière.

 

Dernière minute :  Aux USA, les recommandations vaccinales COVID ont été affaiblies le 19 septembre 2025 par le panel ACIP du CDC. Ils ont supprimé la recommandation générale pour les adultes, exigeant une consultation sur risques/bénéfices. Certains États comme la Californie émettent leurs propres directives. Sources: CDC, NPR, Nature.

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[1]https://factuel.afp.com/doc.afp.com.36ZT2HE s%C3%A8ment-les-doutes-sur-les-vaccins-contre-le-covid-19

 

[2]ttps://www.france24.com/fr/info-en-continu/20250919-des-experts-nomm%C3%A9s-sous-trump-s%C3%A8ment-les-doutes-sur-les-vaccins-contre-le-covid-19

 

[3] Article de Maïwenn Furic Etats-Unis : Non, rien ne prouve que 25 enfants sont morts du vaccin contre le Covid-19

 

 

 

 

 

 

 

 

[4] Inefficacité, nocivité, baisse de l’immunité… Attention à ces affirmations…https://factuel.afp.com/doc.afp.com.32AK83R

 

[5] ttps://ansm.sante.fr/actualites/la-vaccination-est-efficace-a-plus-de-90-pour-reduire-les-formes-graves-de-covid-19-chez-les-personnes-de-plus-de-50-ans-en-france

 

 

 

 

 

[6] Mevorach D,. Myocarditis after BNT162b2 mRNA Vaccine against Covid-19 in Israel. N Engl J Med. 2021 Dec 2;385(23):2140-2149. doi: 10.1056/NEJMoa2109730. Epub 2021 Oct 6. PMID: 34614328; PMCID: PMC8531987.

 

[7] Yang D, Tian J, Shen C, Li Q. An overview and single-arm meta-analysis of immune-mediated adverse events following COVID-19 vaccination. Front Pharmacol. 2024 Jun 12;15:1308768. doi: 10.3389/fphar.2024.1308768. PMID: 38933672; PMCID: PMC11200080.

 

[8] Sousa PMB, Fatal Myocarditis following COVID-19 mRNA Immunization: A Case Report and Differential Diagnosis Review. Vaccines (Basel). 2024 Feb 13;12(2):194.

 

[9] Ameratunga R, RD. First Identified Case of Fatal Fulminant Necrotizing Eosinophilic Myocarditis Following the Initial Dose of the Pfizer-BioNTech mRNA COVID-19 Vaccine (BNT162b2, Comirnaty): an Extremely Rare Idiosyncratic Hypersensitivity Reaction. J Clin Immunol. 2022 Apr;42(3):441-447. doi: 10.1007/s10875-021-01187-0. Epub 2022 Jan 3. PMID: 34978002; PMCID: PMC8720536.

 

[10] Hoshino N, Yanase M, Ichiyasu T, Kuwahara K, Kawai H, Muramatsu T, Ishii H, Tsukamoto T, Morimoto SI, Izawa H. An autopsy case report of fulminant myocarditis: Following mRNA COVID-19 vaccination. J Cardiol Cases. 2022 Dec;26(6):391-394. doi: 10.1016/j.jccase.2022.06.006. Epub 2022 Jul 4. PMID: 35812802; PMCID: PMC9250935.

 

[11] Kim SH, A Case of Heart Transplantation for Fulminant Myocarditis After ChAdOx1 nCoV-19 Vaccination. J Korean Med Sci. 2022 Apr 4;37(13):e104. doi: 10.3346/jkms.2022.37.e104. PMID: 35380028; PMCID: PMC8980363.

 

[12] Nushida H,. A case of fatal multi-organ inflammation following COVID-19 vaccination. Leg Med (Tokyo). 2023 Jul;63:102244. doi: 10.1016/j.legalmed.2023.102244. Epub 2023 Mar 20. PMID: 36990036; PMCID: PMC10027302.

 

[13] Roberts CS, Fatal Acute Myocardial Infarction With Normal Epicardial Coronary Arteries Shortly Following COVID-19 Vaccination. Am J Cardiol. 2024 May 1;218:68-71.

 

[14] Nicolas Hulscher, Roger Hodkinson, William Makis, Peter A. McCulloughAutopsy findings in cases of fatal COVID-19 vaccine-induced myocarditis : 14 January 2024 https://doi.org/10.1002/ehf2.14680C

 

[15] Manu P. Fatal Myocarditis After COVID-19 Vaccination: Fourteen Autopsy-Confirmed Cases. Am J Ther. 2023 May 1;30(3):e259-e260. doi: 10.1097/MJT.0000000000001631. Erratum in: Am J Ther. 2023 Sep-Oct 01;30(5):e507. doi: 10.1097/MJT.0000000000001658. PMID: 37278705.

 

[16] Sessa F, Salerno M, Esposito M, Di Nunno N, Zamboni P, Pomara C. Autopsy Findings and Causality Relationship between Death and COVID-19 Vaccination: A Systematic Review. J Clin Med. 2021 Dec 15;10(24):5876. doi: 10.3390/jcm10245876. PMID: 34945172; PMCID: PMC8709364.

 

[17] Chen JH, Ikwuanusi IA, Bommu VJL, Patel V, Aujla H, Kaushik V, Cheriyath P. COVID-19 Vaccine-Related Myocarditis: A Descriptive Study of 40 Case Reports. Cureus. 2022 Jan 30;14(1):e21740.

 

 

 

 

 

2025 09 16 gardasil et ASNM    (voir tous les schémas en ouvrant ce PDF

 

STOP VACCINATION DES ADOLESCENTS EN 5 ieme !    MEDECINS ET TOUS VACCINATEURS VOTRE RESPONSABILITE DIRECTE EST ENGAGEE

 

 

L’ Agence nationale de sécurité du médicament continue de prétendre que la vaccination  Gardasil est sûre alors qu’elle peut tuer !

 Par le dr G Delépine oncologue et chirurgien

 

21 sept 2025

 

 

Pour satisfaire le président Macron qui s’efforce d’imposer une vaccination inutile à l’école, l’ANSM dans sa synthèse périodique des cas de pharmacovigilance déclarés entre le 1er juillet et le 31 décembre 2024[1] affirme une fois de plus que « le Gardasil est sûr et efficace » exactement comme elle le répétait pour les pseudo vaccins covid dont chacun a pu vérifier l’inefficacité et les nombreuses complications.

Oublié le drame de ce malheureux collégien de Nantes mort après l’injection du vaccin Gardasil et l’expérience des pays étrangers qui démontre l’inefficacité et les risques de ce vaccin largement controversé.

Et la ligue contre le cancer en rajoute une couche avec un titre en anglais :

Pour éviter que de nouveaux collégiens soient victimes de cette vaccination qui n’a toujours pas fait la preuve de son utilité, il faut , une nouvelle fois, rappeler les faits établis qu’ignorent apparemment les organismes financés par l’état.

 

La vaccination par Gardasil peut tuer

Le vendredi 27 octobre 2023, au collège Saint-Dominique à Saint-Herblain, près de Nantes., un élève de 5ᵉ est mort après avoir reçu le vaccin Gardasil lors de la grande campagne de vaccination contre le HPV dans les collèges de France voulue par le président Macron[2]. L’Agence régionale de santé s’était empressée d’affirmer que le vaccin n’était pas responsable et avait rejeté tout dysfonctionnement dans l’organisation de la campagne de vaccination.

Pourtant personne ne peut nier que cet enfant, en parfaite bonne santé avant l’injection, est mort de la vaccination scolaire. Mais, comme d’habitude, la justice n’a pas mis en cause la responsabilité de l’état dans l’indication de la vaccination de surcroit en milieu scolaire, et c’est le lampiste (médecin) qui se retrouve mis en examen pour homicide involontaire.

Ce décès après injection de Gardasil n’est malheureusement pas exceptionnel. Aux USA selon le National Vaccine Information Center, plus de 400 morts ont été rapportées après la vaccination Gardasil [3] [4].

 

Ces décès survenus après vaccination Gardasil rappellent que, lors des essais cliniques qui ont précédé l’autorisation de mise sur le marché, la mortalité des vaccinées s’élevait à 8.5/10,000, soit près du double du taux des femmes des femmes de15-24 ans de la population de cet âge.[5] Mais cela a été considéré comme une « coïncidence » par les laboratoires et l’agence américaine FDA.

La revue critique de la littérature réalisée par la fondation Cochrane [6] a confirmé la mortalité plus importante des vaccinées de plus de 25 ans dont la mortalité était 2.36 fois plus élevée que dans le groupe placebo. “When all the deaths among mid-adult women enrolled in the three trials are pooled, a higher case fatality rate was observed among those who received HPV vaccine compared to those who received placebo.”

Mais l’Agence nationale de sécurité du médicament prétend que la mortalité du Gardasil épargne les Français (comme l’agence chargée de la protection nucléaire avait affirmé que le nuage de Tchernobyl avait épargné la France)

 

La vaccination par Gardasil expose à de nombreuses autres complications

Selon le National Vaccine Information Center, plusieurs dizaines de milliers de complications ont été rapportées après la vaccination Gardasil. La liste des accidents possibles est d’ailleurs détaillée dans les publications officielles du CDC [7] et les publications du The National Network for Immunization[8]

Certaines complications très fréquentes sont bénignes et transitoires comme les douleurs lors de l’injection, un œdème, un gonflement, une fièvre, une toux, un malaise, l’urticaire, une lymphadénopathie, des douleurs épigastriques, une naso pharyngite, des maux de tête ou des nausées parfois accompagnées de diarrhée ou de vomissements.

Certaines sont plus sévères comme les arthralgies, les arthrites, les anémies hémolytiques immunes, la pancréatite, l’hypothyroïdie, les syncopes, les contractures, une infection respiratoire, une gastro entérite, une appendicite, une infection urinaire, un syndrome postural orthostatique, un purpura thrombocytopénique, le lupus érythémateux, la myalgie, l’insuffisance ovarienne précoce, l’infertilité…

Les complications les plus graves, heureusement très rares, comme le syndrome de Guillain Barre, la myélite transverse, l’encéphalite progressive, l’embolie pulmonaire, les bronchospasmes ou un accident anaphylactique peuvent mettre en jeu le pronostic vital ce qui est intolérable pour un traitement possiblement préventif d’une maladie qui bénéficie déjà d’une prévention très efficace et parfaitement sans risque (le dépistage cytologique).

Selon les chiffres de la notice US d’emballage du Gardasil, les femmes nord-américaines sont 100 fois plus susceptibles de souffrir d’un événement grave après la vaccination avec Gardasil que de développer un cancer du col de l’utérus. En particulier le risque de contracter une maladie auto-immune liée au Gardasil, même si le vaccin était efficace, est 1 000 fois supérieur à celui d’éviter un décès par cancer du col de l’utérus.

Les membres de l’Agence Nationale de sécurité du médicament ignorent-ils l’anglais de la notice américaine du Gardasil ou oublient-ils seulement les informations du CDC qui les gênent pour affirmer que le « Gardasil est sûr » ?

 

Le médecin qui vaccine par Gardasil s’expose à des poursuites.

La mise en examen du médecin français qui a injecté le Gardasil mortel à l’enfant de Nantes risque de se reproduire au prochain accident vaccinal car la cour de justice européenne a récemment considéré que « les médecins sont les seuls responsables des conséquences des injections car ils sont libres de les pratiquer, de les déconseiller ou de refuser de les faire » [9].

La Cour a même précisé que « l’autorisation de mise sur le maché délivrée par l’Agence Européenne des médicaments n’entraîne aucune obligation pour les médecins de prescrire et d’administrer les dits vaccins à leurs patients »[10]

Les médecins et autres praticiens susceptibles d’injecter le Gardasil doivent donc être particulièrement vigilants quant à la qualité et l’exhaustivité des informations transmises aux patients concernant les risques des vaccins et les démarches à suivre en cas d’effets indésirables suspectés. Même lors d’une campagne officielle organisée à l’école, leur responsabilité peut être engagée s’ils manquent à cette obligation d’information tout particulièrement avant d’injecter du Gardasil à un garçon qui ne peut en espérer aucun bénéfice.

 

Il n’existe aucune preuve que le Gardasil soit capable de prévenir le cancer

Le Gardasil a été mis sur le marché en 2006. Il a depuis démontré son efficacité contre les infections à papillomavirus des souches contenues dans les vaccins (actuellement 9 sur 150 souches à tropisme humain) et contre les verrues génitales. Mais malgré un recul de près de 20 ans, il n’existe actuellement aucune preuve réelle que ce vaccin ait évité un seul cas de cancer. Les articles proclamant partout la prochaine éradication du cancer du col de l’utérus ne sont pas basés sur les chiffres de cancers invasifs mais sur les conclusions de simulations optimistes basées sur la réelle efficacité contre les souches de HPV des vaccins et l’hypothèse très discutable que le cancer ne peut survenir sans cette infection.

Le cancer du col de l’utérus est rarissime avant 20 ans et très rare entre 20 et 25 ans. Pour évaluer l’efficacité anti-cancer du Gardasil il faut donc analyser l’évolution d’incidence de ce cancer chez les vaccinées de plus de 25 ans, soit actuellement, avec 19 ans de recul, le groupe des femmes 25 à 34 ans. Dans ce groupe l’examen des registres des cancers des pays n’objective actuellement aucune baisse significative et même parfois une augmentation depuis la vaccination.

 

En Australie, premier pays à instaurer une vaccination scolaire et en rattrapage jusqu’à 26 ans, l’incidence du cancer invasif n’a pas diminué, ni sur l’ensemble de la population, ni dans le groupe témoin des vaccinées arrivées à l’âge du cancer :

Dans le groupe des vaccinées en rattrapage (des 30-39 ans en 2024 qui avaient entre 13 et 22 ans lors de la vaccination Gardasil)  l’injection a été suivie d’une augmentation d’incidence de 50%

Durant cette période de vaccination les femmes plus âgées, non concernées par les vaccinations, ont vu leur risque de cancer diminuer fortement grâce aux campagnes de dépistage :  -30% (5,6 à 4) pour les 60-64 ans, -20% (6,5 à 5,1) pour les 65-69 ans et -28% (5,3 à 3,8) pour les 70-74 ans ce qui rend d’autant plus inquiétant l’augmentation d’incidence constatée chez les vaccinées.

En 2024 l’agence nationale Australienne a estimé à 1030 le nombre de nouveaux cancers du col[11] soit une augmentation de près de 33% du chiffre d’avant la vaccination. Comment peut-on croire à son éradication prochaine promise par les avocats du Gardasil dans tous les médias ?

 

La Grande-Bretagne a instauré la vaccination scolaire au Gardasil pour les filles dès 2007, mais 15 ans plus tard l’incidence du cancer du col n’a pas diminué dans le groupe témoin des vaccinées (25-34 ans) alors qu’il continue à baisser chez les femmes de plus de 40 ans (non vaccinées)

 

 

 

L’inefficacité du Gardasil contre le cancer est aussi constatée en Finlande

Dans le groupe le plus vacciné arrivé à l’âge du cancer (les 25-34 ans), l’incidence du cancer du col a augmenté de plus de 70%. (de 4,5 à 8)

 

 

Au Danemark la vaccination de plus de 85% des jeunes filles a été suivie par une augmentation de 8% de l’incidence des cancers du col de l’utérus alors qu’elle a diminué de 8% chez les femmes de plus de 40 ans (non vaccinées).

 

L’inefficacité du Gardasil à prévenir le cancer invasif du col de l’utérus a aussi été observée en Norvège

 

Au Canada le Gardasil est suivi par l’augmentation d’incidence le cancer du col

.Aux USA même échec contre le cancer

Cette stabilisation ou augmentation d’incidence des cancers invasifs dans les pays qui ont instauré une large vaccination par Gardasil s’oppose à la baisse régulière de l’incidence des cancers du col en France, alors que les responsables pleurent en permanence sur notre faible taux de vaccination.

Dans notre pays peu vacciné, le cancer du col est devenu une maladie rare selon la définition de l’OMS contrairement aux pays très vaccinés que nos dirigeants citent en exemple ! Mais il est vrai que pour les actionnaires de big pharma et leurs affidés la seule chose qui importe, c’’est de vacciner tout le monde quel qu’en soit le résultat.

 

Le Gardasil n’a aucun intérêt pour les garçons

Le Gardasil a été conseillé chez les garçons pour soi-disant prévenir les cancers du canal anal et de la gorge. Mais en France, le cancer du canal anal est très rare et ne constitue pas un problème de santé publique pour les hommes. En 2018,  moins de 500 cas ont été recensés chez l’homme [12] à comparer aux fardeaux du cancer de la prostate (59 885 nouveaux cas en 2023) du poumon (33 438 hommes en 2023) [13].

De plus, le cancer anal s’observe quasi uniquement chez les homosexuels passifs ou les immunodéprimés. Les malades porteurs de greffe d’organe prenant des traitements immunodépresseurs souffrent d’une incidence du cancer anal 5 fois plus élevée que la population globale[14], taux proche de celui des hétérosexuels infectés par le virus du sida [15] [16]. Mais la pratique du sexe anal passif constitue le facteur causal le plus important[17] [18] [19] [20] et explique en partie le surrisque constant des femmes par rapport aux hommes hétérosexuels (risque multiplié par 3 à 4), et le risque 60 à 90 fois plus élevé des homosexuels masculins passifs avec une incidence du cancer anal de 95/100000 culminant même à 130/100000 chez ceux qui sont en plus porteurs du virus HIV) [21]. Pour un hétérosexuel male non immunodéprimé, le risque de cancer anal est quasiment nul.

De plus il n’est pas prouvé que le Gardasil soit capable de prévenir ce cancer. Les relevés des registres nationaux des cancers montrent, depuis la vaccination scolaire, une augmentation de l’incidence des cancers anaux plus importante chez les filles pourtant vaccinées que chez les garçons.

 

La balance avantage/risque du Gardasil est actuellement négative

Le Dr Harper professeur et vice-président de la recherche à la faculté de médecine de l’Université du Missouri-Kansas City, a surveillé la réalisation des essais de ce vaccin et a exprimé ses inquiétudes concernant les vaccins contre le VPH dans divers médias. [22]  [23] [24]

« Manque de preuves sur la sécurité et l’efficacité à long terme du vaccin, en particulier chez les jeunes filles… des doutes subsistent quant à l’efficacité du vaccin chez les groupes d’âge plus jeunes, notamment les préadolescentes et les filles de moins de 16 ans…Le marketing agressif du vaccin et le lobbying en faveur de la vaccination obligatoire pourraient conduire à une expérience de santé publique dont les effets à long terme sont inconnus…Inquiétudes concernant les effets secondaires potentiels du vaccin et le manque de surveillance post-commercialisation pour garantir sa sécurité, en particulier pour les jeunes filles…Doutes subsistant quant à la protection à long terme du vaccin et à son bénéfice réel pour la santé publique, notamment en l’absence de données démontrant une réduction des cancers du col de l’utérus. Le bénéfice pour la santé publique pourrait être nul sans aucune réduction des cancers du col de l’utérus, qui seraient simplement reportés …Suffisamment d’effets secondaires graves ont été signalés après l’utilisation du Gardasil pour que le vaccin puisse s’avérer plus risqué que le cancer du col de l’utérus qu’il est censé prévenir. »

 

La vaccination par Gardasil coûte un pognon de dingue[25] 

En France, le vaccin antigrippal coûte 6 à 11 €, l’anti-covid Sanofi 7,56 €, et le vaccin Infanrix Tetra® contre la diphtérie, tétanos, coqueluche, poliomyélite 14,63 €. Une dose de Gardasil est commercialisée au prix de 116,83 €[26]. Record absolu des prix pour un vaccin. Selon l’âge du vacciné, 2 ou 3 doses seraient indiquées. En tenant compte des consultations médicales nécessaires, la vaccination anti-VPH d’un adulte revient à 500 € et celle d’un adolescent à environ 350 €.

Le coût de fabrication d’une dose de Gardasil est estimé à moins de 1 dollar dans l’étude très documentée de Chaevia Clendinen [27], qui précise que « les coûts de fabrication du Gardasil vendu à la Gavi et aux pays en développement se situent entre 0,48 et 0,59 $ par dose.

Entre 2006 et 2015, Merck a engrangé près de 14 milliards de dollars pour ses ventes de Gardasil, puis celles-ci se sont stabilisées à 5-6 milliards annuels, pour atteindre près de 40 milliards de dollars depuis sa mise sur le marché. Selon certaines estimations, la taille du marché du Gardasil pourrait atteindre 10,1 milliards d’USD d’ici 2033. Cette manne financière colossale motive fortement les actionnaires de Merck et donne à cette société des moyens considérables pour convaincre les dirigeants politiques et leurs conseillers de promouvoir le Gardasil.

Aux USA, avec 76 millions d’enfants vaccinés pour un coût moyen de 420 dollars pour la série de trois doses, sauver une vie américaine du cancer du col de l’utérus coûterait environ 18,3 millions de dollars. En comparaison, la valeur d’une vie humaine, selon le Programme national d’indemnisation des victimes de vaccins du ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS), est de 250000 dollars, montant maximal que le programme gouvernemental accorde en cas de décès lié à un vaccin.

En France, la vaccination d’une classe d’âge reviendrait à près de 300 millions d’euros, soit, dans l’hypothèse invraisemblable d’une efficacité absolue, pour prévenir chaque année 1000 morts, un coût unitaire de vie sauvée de 300 000 euros démentant totalement le plaidoyer publicitaire publié par Santé Publique France en 2019[28]. En cette période d’état catastrophique de nos hôpitaux et de nos finances, envisager de consacrer une telle somme au Gardasil à la balance avantage risque très discutable est totalement scandaleux.

Consacrer cette somme à nos hôpitaux et leurs soignants serait beaucoup plus efficace.

 

 

Protégez les enfants et adolescents en informant autour de vous !

 

 

 

[1]https://www.ouest-france.fr/sante/vaccin/selon-lagence-du-medicament-le-vaccin-contre-le-papillomavirus-est-sur-7946de7a-7e8a-11f0-a01f-a0b34f4aa520

[2] https://actu.fr/pays-de-la-loire/nantes_44109/collegien-mort-apres-un-malaise-en-reaction-a-un-vaccin-un-medecin-mis-en-examen-pour-homicide-involontaire_62341335.html

[3] https://fox40.com/business/press-releases/ein-presswire/689203516/merck-facing-two-new-wrongful-death-suits-from-mothers-of-10-and-12-year-old-girls-who-died-after-receiving-gardasil/

[4] https://nypost.com/2008/07/20/my-girl-died-as-guinea-pig-for-gardasil/

[5] https://www.wisnerbaum.com/prescription-drugs/gardasil-lawsuit/gardasil-deaths/

[6] https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC6494566/pdf/CD009069.pdf

[7] Human Papillomavirus (HPV) Vaccine Safety 6 3 2025 https://www.cdc.gov/vaccine-safety/vaccines/hpv.html

[8] https://immunizationinfo.com/gardasil-vaccine/

[9] https://ordreavocats-cussetvichy.fr/vaccins-et-justice-europeenne-entre-responsabilite-et-droits-des-patients/

[10]   https://pgibertie.com/2025/02/25/la-cour-de-justice-europeenne-considere-que-les-medecins-seront-les-seuls-responsables-des-consequences-des-injections-covid-car-ils-etaient-libre-de-refuser-dinjecter/

[11] https://www.canceraustralia.gov.au/cancer-types/cervical-cancer/cervical-cancer-australia-statistics

[12] https://fr.search.yahoo.com/search?fr=mcafee&type=E210FR0G0&p=pourcentage+de+cancer+anal+selon+le+sexe

[13]https://www.fondation-arc.org/sinformer-sur-le-cancer/qu-est-ce-qu-un-cancer/les-chiffres-du-cancer/

[14] Grulich AE, van Leeuwen MT, Falster MO, et al. Incidence of cancers in people with HIV/AIDS compared with immunosuppressed transplant recipients : a meta-analysis. Lancet 2007 ;370(9581):59-67.

[15] A. Nyitray MS Anal cancer and human papillomaviruses in heterosexual men CURRENT ONCOLOGY—VOLUME 15, NUMBER 5 3 UPDATES AND DEVELOPMENTS IN ONCOLOGY 2008 Multimed

[16] Grabar S, Le Moing V, Goujard C, et al. Clinical outcome of patients with HIV-1 infection according to immunologic and virologic response after 6 months of highly active antiretroviral therapy. Ann Intern Med 2000 ;133:401-10.

[17] Daling JR,Weiss NS, Hislop TG, Maden C, Coates RJ, Sherman KJ, et al. Sexual practices, sexually transmitted diseases, and the incidence of anal cancer. N Engl J Med 1987 ; 317(16) : 973–7.doi:10.1056/NEJM198710153171601

[18] Holly EA, Whittemore AS, Aston DA, Ahn DK, Nickoloff BJ, Kristiansen JJ. Anal cancer incidence : genital warts, anal fissure or fistula, hemorrhoids, and smoking. J Natl Cancer Inst 1989 ; 81(22) : 1726–31. doi:10.1093/jnci/81.22.1726

[19] Frisch M, Glimelius B, van den Brule AJ, Wohlfahrt J, Meijer CJ, Walboomers JM, et al. Sexually transmitted infection as a cause of anal cancer. N Engl J Med 1997 ; 337(19) : 1350–8. doi:10.1056/ NEJM199711063371904

[20] Tseng HF, Morgenstern H, Mack TM, Peters RK. Risk factors for anal cancer : results of a population-based case–control study. Cancer Causes Control 2003 ; 14(9) : 837–46. doi:10.1023/B:CACO. 0000003837.10664.7

[21] Silverberg MJ, Lau B, Justice AC, Engels E, Gill MJ, Goedert JJ, et al. Risk of anal cancer in HIV-infected and HIV-uninfected individuals in North America. Clin Infect Dis 2012 ; 54(7) : 1026–34. doi:10.1093 cid/cir1012

[22] https://www.youtube.com/watch?v=aofqKnvn0h4

[23] https://qvive.in/world-news/a-vaccine-developer-reveals-hpv-vaccine-doesnt-work-and-poses-major-risks/

[24] https://iconicwoman.com/gardasil/gardasil-researcher-dr-diane-harper-speaks-out/

[25] Selon l’expression prononcée par le président Emmanuel Macron au palais de l’Élysée le 12 juin 2018,

[26] https://selectra.info/assurance/mutuelle-sante/remboursement/vaccin#dtp-diphterie-tetanos-poliomyelite

[27] haevia Clendinen, Yapei Zhang, Rebecca N.. Warburton, ,Donald W. Light, l  « Coûts de fabrication des vaccins contre le VPH pour les pays en développement » Vaccin , volume 34, n°48 , 21 novembre 2016, pp. 5984-5989.

[28]  Évaluation coût-efficacité de la vaccination contre les papillomavirus humains dans le cadre du dépistage du cancer du col de l’utérus en France https://beh.santepubliquefrance.fr/beh/2019/22-23/2019_22-23_7.html

diaporama de la conférence du  dr Gerard Delépine

 

2025 09 7 Les scandales du Gardasil 1 2025 09 7

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Les scandales du Gardasil 3

 

Cancer et business : le traitement du cancer ne devrait  pas  être un supermarché

 

 Nicole Delépine cancérologue pédiatre  et Gerard Delépine chirurgien cancérologue statisticien

 

 

 Le cancer est une maladie complexe qui ne devrait pas être traitée par un patient lui -même ou son entourage,  mais bien un cancérologue intégrant la médecine conventionnelle et repositionnée, et les apports de certains traitements complémentaires

 

Plus les mois passent et plus les conséquences dévastatrices de la prise en charge malhonnête de la plandémie covid, de la désolante soumission d’une majorité de médecins et de soignants aux injonctions du pouvoir, et de la dérive des citoyens devant le traitement du cancer aggravent le désarroi des professionnels. Chacun y va, comme du temps du covid, de sa petite recette, de sa petite explication sur les mécanismes[1] qui conduiraient à telle potion, tel pansement ou tel régime salvateur.

Le pouvoir peut se gargariser de ces délires qui lui permettent de casser ou d’achever de casser la vraie médecine. Et trop d’entre nous sont incités à croire qu’on guérit une maladie parce qu’on en connait les causes… Chercher est le travail des scientifiques, des chercheurs, mais jamais du médecin dont la mission est de soigner son patient le mieux possible, avec ce qui marche, le guérir ou l’améliorer et s’en contenter avec humilité, même s’il n’en comprend pas toujours les raisons. Sinon, il doit choisir une autre voie, chercheur, car son patient ne doit pas être considéré comme un cobaye ou un objet d’études.   Il est illusoire croire qu’on va guérir un malade uniquement parce qu’on a compris l’origine de son cancer[2], et malhonnête de le lui faire croire.

Chacun d’entre nous est unique. Chacun de nous est différent du fait de notre capital génétique et des différents contacts avec les autres, expositions aux maladies ou aux toxiques que nous avons eues au cours de notre vie (épigénétique).

Toutes les tumeurs sont uniques et toutes sont différentes. Certaines n’évolueront jamais[3]; d’autres brûlent les étapes; certaines sont très sensibles à la radiothérapie, d’autres y sont particulièrement résistantes. Certaines peuvent être guéries par la seule chimiothérapie, tandis que d’autres ne peuvent l’être que par la chirurgie. Pour être le plus efficace possible, le traitement d’une tumeur doit donc être adapté à chaque malade et à chaque cancer. Il est donc illusoire de croire qu’un traitement universel puisse guérir tous les cancers chez tous les malades. C’est bien un des drames des réunions multidisciplinaires imposées par les plans cancer dans lesquelles les décisions thérapeutiques sont prises en l’absence du patient et de son médecin traitant, parfois même de son oncologue sur une évaluation statistique de son observation, selon les recommandations, voire les injonctions de l’institut national du cancer.

On frise l’anti-médecine d’Hippocrate qui se consacre au malade qui le consulte,  et on est en droit de s’interroger sur les conséquences prévisibles de l’intelligence artificielle que certains tentent d’imposer en clinique médicale. L’ordinateur est un robot bien incapable d’intégrer dans son raisonnement l’ensemble des paramètres non chiffrables de la nature humaine et donc du patient. Il est impératif que les vrais médecins se penchent sur les risques de l’IA afin de ne pas se laisser séduire et manipuler par la technologie a priori supérieure à nos cerveaux, qui eux ne sont pourtant pas des machines.

 

Pour tenter de remettre de l’ordre dans la compréhension des cancers et de  ses techniques de traitement, nous avons publié « du cancer à la vie », témoignages de patients souvent mal pris en charge, mais que la médecine traditionnelle bien utilisée pouvait néanmoins guérir.

 

Oui, trop souvent,  dans la « nouvelle médecine », si vous avez un cancer et que trois nouvelles drogues à trois mille euros le mois ne marchent pas, vous êtes déclarés incurables. Abandonnés par la médecine allopathique, qui vous adresse sans empathie au centre de soins palliatifs, quand il existe dans votre région, vous vous retrouvez perdus, prêts à croire ce que les recherches internet vous poussent à accepter, et que la plus grande gentillesse des interlocuteurs divers et variés du net facilite la confiance.

C’est alors la panoplie des charlatans qui vous guette, sans preuve, sans démonstration sur cohorte, simplement sur leur charisme et leurs affirmations : la Chimio est inefficace, ou bien il faut traiter la mitochondrie ou encore le jeûne va vous guérir et surtout privez-vous de tout ce que vous aimez, ça vous guérira ou pire ça vous évitera un cancer dans dix ans. Les appels pluri hebdomadaires que je reçois de patients ou proches de malades en témoignent. Ils téléphonent le plus souvent après « bien sûr, avoir modifié leur régime, pris du bleu de méthylène, pratiqué le jeun etc.. » . Ces prescriptions péremptoires du net ne leur ont posé aucun doute initialement d’autant que la voisine, le coiffeur ou leur amie les a conforté dans  l’idée du traitement miracle. Cette mainmise sur les patients perdus par les influenceurs médiatiques  parait addictive peut-être en fonction des techniques de manipulation et de leur puissance.

Ce sont quelques semaines plus tard que le téléphone sonne…

 

Les promoteurs des vaccins anti HPV gardasil devraient être jaloux, car l’addition de ces prophètes de la guérison est bien plus efficace finalement que la propagande officielle pour le vaccin relayée pourtant par les médias et même le président Macron.

A l’occasion de la sortie de ce livre du cancer à la vie, plusieurs vidéos et échanges avec les citoyens nous montrent que la confusion s’est introduite entre business de l’industrie pharmaceutique et inutilité de la médecine allopathique. Celle-ci a pourtant été mise au point en cinquante ans durant la deuxième moitié du XXème siècle et pourtant abouti à la guérison de leur cancer chez plus de 80 % d’enfants et plus de 50 % des adultes.

Sans traitement, les cancers évolutifs tuent dans la quasi-totalité des cas.

Le traitement local (chirurgie d’exérèse et/ou radiothérapie ou leur association voire dans de rares cas les ultrasons, les micro-ondes ou la cryothérapie, constitue la base du traitement des tumeurs solides. Bien réalisé, en monobloc extra tumoral et des marges de sécurité suffisantes, Il permet habituellement de guérir de nombreuses tumeurs solides comme les  mélanomes ou les séminomes découverts à un stade précoce ou les petits cancers du sein. En cas de lésion découverte tardivement avec des métastases, leur ablation chirurgicale est pratiquée notamment en cas de métastases, unique ou peu nombreuses car elle est susceptible d’améliorer l’espérance ou la qualité de vie.

Les chimiothérapies cytotoxiques visent à tuer les cellules cancéreuses. Elles utilisent de nombreuses drogues selon des modalités et des associations adaptées aux divers cancers. Dès 1970 elles ont permis à elles seules, de guérir près de 95% des leucémies lymphoïdes de l’enfant[4].

En association avec le traitement du primitif  par la chirurgie ou la radiothérapie elles guérissent plus de 80% des malades souffrant de cancers du sein et 70% des cancers coliques non métastatiques au prix d’inconfort (vomissement, fatigue, diarrhée, pertes des cheveux, baisse des globules blancs ) et parfois de complications justifiant une surveillance médicale[5].

Dans les cancers hormonodépendants comme de nombreux cancers du sein divers traitements hormonaux complémentaires sont utilisés. L’un des plus anciens et le mieux connu, le tamoxifène, améliore de 5% à 9% la survie globale selon la durée de son administration. Une étude de l’Inserm  insiste sur une durée de plus de 5 ans « à trois ans, 95 % des femmes qui ont suivi le traitement n’ont pas rechuté, alors que c’est seulement 89,5 % de celles qui ont moins bien adhéré»[6].

L’immunothérapie défendue par le Professeur George Mathé[7] il y a plus de 40 ans suscite actuellement bien des espoirs après avoir été moquée. Elle agit en stimulant le système immunitaire, pour améliorer la défense contre les cellules tumorales et a été proposée entre autres pour le cancer de la vessie, du rein, du poumon.

Les plus utilisés actuellement  et largement médiatisés( Ipilimumab, Pembrolizumab, Nivolumab, CAR-T) sont caractérisés par des prix considérables (plus de 3000 euros le mois) et un intérêt souvent discutable imposant des études sur de plus grands groupes de malades et de plus long recul.

 

Evidemment ces chiffres globaux voient de grandes différences entre les tumeurs, les cancers du testicule par exemple guérissent à 100 %, les leucémies et les cancers du sein à 70-80% grâce à la chirurgie et/ou  la radiothérapie et/ou la chimiothérapie, tandis que les tumeurs cérébrales et les cancers du pancréas  sont beaucoup plus difficiles à guérir.

Et on arrive à nous poser la question suivante : le cancérologue ne devrait-il  -il pas vous proposer le choix entre les différentes médecines allopathiques ou alternatives. Comme l’étalage des fruits et légumes au marché, ou l’étalage des différents protocoles, et leur prix j’imagine…

 

Non, ce n’est pas notre métier et les patients comptent sur notre expérience et connaissances pour proposer à chaque patient le meilleur pour lui (et ce sera différent pour son voisin). C’est pourquoi il est si dangereux pour les malades de faire leur enquête auprès de leurs amis et connaissances afin de trouver la meilleure recette possible. Non ce n’est pas de la médecine, et une boule de cristal ferait le même effet.

 

Rappelons par exemple que l’exérèse complète avec marges de sécurité[8] guérit définitivement 95% des cancers cutanés localisés  sans traitement complémentaire, à condition de ne pas perdre des mois à « essayer » tel ou tel traitement trouvé sur le net ou chez le voisin…

Les déraillements de la médecine allopathique mise au pas par l’institut national du cancer et le totalitarisme imposé dans le choix des schémas de traitement ne doivent pas faire renoncer aux magnifiques progrès des cinquante dernières années et devraient au contraire faire se lever soignants, médecins et citoyens pour  reconquérir la liberté de soigner, la liberté d’être soigné sans interférence d’une bureaucratie bien installée interférant à tout niveau, nominations des titulaires, des chefs de service, ouverture et fermeture des services ou unités et de leurs droits de prendre en charge tels ou tels type de patients[9].

 

Mais la révolte légitime et nécessaire contre la médecine allopathique totalitaire et sa mise en œuvre au service de l’industrie pharmaceutique et des politiques corrompus n’a pas eu lieu jusqu’ici.

La résistance des patients passe par la foi aux « médecines alternatives » qui comme la médecine allopathique n’est pas homogène et relève de très nombreuses disciplines d’intérêt majeur, modéré ou nul. Comme pour les chimios, ne pas tout mettre dans le même sac !

Par quel miracle cet engouement ? big pharma sait se reconvertir

La propagande continue par les croyants à la médecine alternative diffuse largement les messages de big pharma en toute innocence ou naïveté pour la plupart ( sans oublier via certains corrompus probablement …). J’en reçois chaque jour via des patients sympathiques et sincères manipulés par ces vendeurs de rêve, de mensonges et d’illusions.

 

Le mythe du grand congrès de cancérologue l’ASCO[10] qui diffuse parfois des messages anti-médecine conventionnelle est bien ancré dans les consciences des militants pour une médecine alternative … Ils sont très forts, les commerciaux de big pharma qui transforment les tenants d’une bonne santé et de traitements sains, en visiteurs médicaux pour leurs infâmes drogues. Ils leur font croire à l’arrivée de vaccin contre le cancer, et quoi encore …. ?  ils font croire qu’on découvre que la chimiothérapie conventionnelle mobilise les cellules tumorales et favoriserait les métastases, et dix messages dans la journée du 7 aout par exemple pour m’informer de cette grande découverte à la grande foire Asco, d’un phénomène connu il y a plus de trente ans …En gros ils découvrent la lune, vous la montrent du doigt et pendant ce temps-là continuent leurs délires éoliens et l’abattage de nos vaches. Merci l’Asco !

Les citoyens largement conditionnés à rejeter la chimio[11]  (quelle drogue, pour quel cancer, chez quel patient, tout dans le même sac ! ) se sont donc précipités vers des médecines qu’ils croient « alternatives » ou intégrées etc… sans exigence d’une quelconque d’efficacité vraie. « Un malade que je connais a guéri avec telle potion etc.. » Pourquoi pas, mais en quoi cela permet-il de conseiller tel remède sur les petits écrans par des vidéos publicitaires ?

Il existe certes des produits connus qui aident les malades, mais quel mélimélo. Entre la médecine homéopathique, une vraie médecine basée sur des données scientifiques et énormément d’expériences cliniques dans le monde réel, et l’influenceur sur tik toc qui vous vend son menu, il y a un monde, voire plusieurs univers  (des médiavers du philosophe Alexis Haupt). Pas plus que « la chimio » le mot médecine alternative ne veut rien dire, est trop global et permet de mélanger les vraies solutions possibles en fonction de votre problème qui reste unique, chez un être unique, et les recettes à cent sous bien présentées.

 

Le monde de la communication a envahi ce qu’on appelait la médecine qu’elle a transformé en supermarché. Et comme au magasin de fruits, vous avez la drogue venue d’Inde -très tentante, celle venue du Japon ou du canada, un peu chère mais tellement alléchante … Où est la démonstration scientifique sur des séries de patients de l’efficacité de tel médicament chez un patient unique, dont la maladie est unique et le terrain particulier. Comment oser faire de la soi-disant médecine en « essentialisant » ; comme on dit maintenant, tous les patients.

Alors si vous êtes patient, comment s’en sortir, me direz-vous ?  Un peu tard pour se réveiller, le jour où vous êtes touché personnellement.

Pas facile dans un monde dans lequel la plupart des citoyens ont négligé les alertes et laissé diffamer les donneurs d’alerte comme les professeurs Even ancien doyen de la faculté Necker et Bernard Debré dans leur brûlot « avertissement aux malades, aux médecins et aux élus : ombres et lumières sur la médecine »[12].

Mais aussi Marcia Angell ancien rédacteur en chef du New England Journal of Medicine auteur de livres[13] [14] dans lequel elle écrivait notamment « qu’il n’était « plus possible de croire une grande partie de la recherche clinique publiée » précisant « ces grands titres ne seraient pas fiables, car aux mains des laboratoires pharmaceutiques… Vous devez payer 10.000 dollars pour que l’étude soit publiée. Donc l’entreprise pharmaceutique concocte une étude qui montre le résultat qu’elle souhaite (…) et elle la publie »

Et encore Peter Goetsche, fondateur de la fondation Cochrane et auteur de nombreux livres passionnants dont » mammography screening »[15] et « remèdes mortels et crime organisé »[16]. Sans oublier le professeur Raoult et l’équipe de l’IHU méditerranée, sujets à un harcèlement incessant depuis 2020 ou nous-mêmes  dont de nombreux ouvrages bien occultés dans les médias, dont entre autres « la face cachée des médicaments »[17] « Médicaments anti-cancer peu efficaces, souvent toxiques et hors de prix »[18] et « soigner ou obéir »[19] disent tout sur la corruption de la recherche et des agences sanitaires et la destruction bureaucratique du système de santé organisée par des politiques trop proches de big pharma.

Et plus récemment, l’essai de Peter McCullough[20] raconte comment les médecins qui avaient mis au point un traitement précoce efficace contre la COVID-19 ont été diffamés, ostracisés et finalement licenciés par un gouvernement pour promouvoir les pseudo vaccins du complexe biopharmaceutique.

On peut espérer que l’enquête en cours du département de la justice américaine[21] sur les revues médicales et les problèmes dans la publication scientifique va susciter la réforme d’un système où les conflits d’intérêts et la censure potentielle compromettent l’intégrité scientifique pour promouvoir les intérêts de big pharma qui les finance en cachant les essais de médicaments lorsque les résultats sont négatifs ou les bons résultats des vieux médicaments vendus à bas prix car ils ne sont plus protégés par un brevet.

Pendant ce temps en France, Marisol Touraine est élevée au grade de commandeur de la légion d’honneur et son rapporteur un certain Olivier Véran est sacré officier. Alors qu’ils sont tous deux responsables de la loi santé 2016 créant la soumission du système de santé aux fichiers américains et de nombreux décrets nuisibles,  après s’être acquis le soutien de la population en  2016 en promettant le tiers payant total et les lunettes et soins dentaires gratuits ou presque dont tous ceux qui en ont besoin mesurent aujourd’hui le mensonge.

Les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Quand c’est gratuit c’est vous le produit (par exemple vos données de santé vendues aux USA …)

Dans un cas d’inquiétude sur votre santé, choisissez un médecin qui vous écoute, vous examine, vous explique pourquoi il demande tel examen et surtout ne vous traite pas de haut. Sinon fuyez l’hubris, c’est la première nécessité. Ensuite en fonction de ce qu’il vous propose, rien ne s’oppose à un deuxième avis, si la solution vous parait aberrante ou bizarre. Dans ce cas,  il vaut mieux changer d’établissement car tous les médecins y sont soumis à l’autorité de l’administration. Si vous êtes en public, tentez le privé, et inversement tout en sachant que le monopole du traitement du cancer s’applique de façon uniforme à toutes les structures, mais en fonction de chaque intervenant, il peut y avoir des nuances entre robot absolu et humain d’autrefois (les vieux ont été moins soumis à l’enseignement du monopole et restent souvent plus souples et plus inventifs pour sortir de la règle qu’ils appellent maintenant « loi » !

En cas de soins lourds, s’impose de faire respecter le consentement éclairé qui consiste à donner son accord à des propositions thérapeutiques précises et étayées. N’acceptez pas le sinistre ‘c’est le protocole » mais demandez au médecin pourquoi il choisit ce protocole. Il doit vous dire s’il pense que c’est le meilleur (et des résultats sous forme d’articles devraient être à disposition) ou bien parce qu’il doit vous intégrer dans un essai en fonction du service où il travaille et la décision de la sacrosainte réunion multidisciplinaire (RCP) qui le plus souvent suit les recommandations de l’Institut National du Cancer.

En pratique, tentez d’obtenir le maximum d’informations sur les décisions prises et leur justification et tenter de voir si vous avez affaire à un pur robot, ou un médecin empathique qui cherche à vous aider plus qu’à faire plaisir à ses autorités.

Et si on vous déclare « inopérable » exigez de voir le chirurgien directement et essayer de lui faire exprimer sa propre opinion et s’il est obligé de suivre la RCP

 

Ces conseils pour la médecine conventionnelle devraient être les mêmes en médecine dite alternative. Pourquoi ce médicament ? Quelles sont ses contrindications avec mes autres traitements ? Qu’en attendre, soulagement, aide et si on vous dit guérison, fuyez là aussi l’hubris.

 

 

 

LES VOIES NOUVELLES A TRAVERS L’HISTOIRE DES MEDICAMENTS  CONNUS « REAFFECTES »  A D’AUTRES INDICATIONS

 

Et les espoirs de 2025 sont le retour aux vielles drogues  réutilisées dans d’autres indications, comme des auteurs comme Viny Prasad aux usa ou Peter Goetsche au Danemark avaient déjà mis en exergue  avant les années 2000 [22].

 

La réaffectation de médicaments est le processus de développement de médicaments existants ou abandonnés,  pour une maladie différente.

 

La réaffectation peut éviter les coûts et les délais plus élevés associés aux stratégies conventionnelles de découverte de médicaments, car les profils de toxicité et de pharmacocinétique sont généralement déjà établis.

Exemple pour le cancer de la peau« Cette brève revue se concentre sur les efforts visant à réorienter les médicaments contre le cancer de la peau et comprend la réutilisation d’antihypertenseurs, d’anthelminthiques et d’antifongiques parmi une gamme d’autres médicaments. Non seulement la réorientation ouvre la voie à des médicaments prometteurs connus pour de nouvelles indications, mais le processus de réorientation peut également révéler de nouvelles connaissances mécanistes sur la pathogenèse de la maladie et découvrir de nouvelles opportunités d’intervention pharmaceutique ».[23] [24]

Exemple pour ostéosarcome, cancer du pancréas et traitements périopératoires

« La réaffectation de médicaments est une stratégie qui vise à développer de nouveaux traitements contre le cancer en réutilisant des médicaments existants développés dans d’autres domaines pathologiques. Une telle stratégie comprend l’identification des médicaments candidats, le développement clinique, l’homologation des médicaments, le remboursement et la mise en œuvre clinique. Cette revue décrit une approche basée sur la littérature pour la sélection des candidats avec des exemples illustratifs dans l’ostéosarcome, le cancer du pancréas et les thérapies périopératoires. Les principales questions liées au développement des essais cliniques, à l’homologation et à l’approbation des médicaments et à l’adoption clinique sont explorées afin de mettre en évidence certains des obstacles qui doivent être surmontés pour réussir à réorienter un médicament en tant que nouvelle option thérapeutique.[25]

 Autre exemple en hématologie  « old drugs, new uses »[26]

« La découverte et le développement de nouveaux médicaments anticancéreux sont coûteux et prennent du temps. Les approches de biologie des systèmes ont révélé qu’un médicament en cours de développement pour une indication non cancéreuse peut également atteindre d’autres cibles, qui jouent un rôle essentiel dans la progression du cancer. Étant donné que les médicaments pour des indications non cancéreuses auraient déjà fait l’objet d’un développement préclinique et d’un développement clinique partiel ou complet, la réorientation de ces médicaments pour les hémopathies malignes coûterait beaucoup moins cher et réduirait considérablement le temps de développement, ce qui est évident dans le cas de la thalidomide. Mots-clés: Développement de médicaments ; Repositionnement de médicaments ; la réaffectation de médicaments ; Hémopathies malignes ; Myélome multiple ».

 

REVUE DE MEDECINES DITES ALTERNATIVES

D’autres auteurs ont analysé les méthodes alternatives proposées dans la vaste littérature internationale des médecines dites complémentaires [27] (cancer care par Paul Marik 2024 deuxième édition  FLCCC alliance )

 EN 2025 LES APPROCHES COMBINEES  SONT REVUES POUR CHAQUE CANCER DANS LE LIVRE CITE .[28]

L’approche pour chaque patient doit être individualisée en fonction du type et du stade de la tumeur, de la biologie de la tumeur, des comorbidités et de l’état fonctionnel des patients, ainsi que des préférences des patients.

Il est évident que ces conditions nécessitent l’existence de personnel médical et soignant formé, disponible et humain. Ce type de prise en charge s’oppose d’évidence à tout traitement prescrit par une dite « intelligence artificielle » qui ne pourra en aucun cas évaluer les aspects proprement humains du malade, ni en quelques minutes par un médecin robotisé.

Selon le document cité, de nombreux patients pourraient recevoir des médicaments réaffectés et une thérapie métabolique comme thérapie adjuvante à la thérapie conventionnelle d’un oncologue, tandis que d’autres seulement recevoir des médicaments réaffectés et une thérapie métabolique seuls.

Selon les auteurs Paul Marik et  Justus R Hope, il n’y a pas de schéma idéal, point sur lequel nous sommes d’accord

« Leur approche « est centrée sur l’utilisation primaire de l’ivermectine, du mébendazole, de la doxycycline et du curcuma. Il convient de reconnaître qu’un sous-ensemble de patients semble ne pas répondre à l’ivermectine ou répondre de manière minimale à la dose initiale d’ivermectine, mais PEUT répondre à des doses plus élevées. Il est essentiel que plusieurs voies de cellules souches cancéreuses (CSC) soient bloquées. Il existe essentiellement deux approches (avec un spectre entre les deux), à savoir :

  1. I) Thérapie Limitée : Commencer avec un nombre limité d’agents à faibles doses et augmenter la dose et le nombre d’agents chez les patients qui ne répondent pas. Cette approche est préférée chez les patients présentant une maladie limitée ou ceux recevant plusieurs thérapies conventionnelles (en particulier dans le cancer du sein).
  2. II) Thérapie agressive : Commencer par une dose élevée et un nombre élevé d’agents ; puis réduire lentement chez les patients qui répondent ou ajouter des agents supplémentaires chez ceux qui ne répondent pas de manière adéquate. Cette approche est privilégiée chez les patients atteints de maladie métastatique ou de tumeurs hautement agressives».

Quelques exemples :

Pour les traitements peu intensifs

  1. Low carbohydrate, Low Glycemic diet. Broccoli sprouts 2x to 3x per week (sulforaphane), brewed green tea (< 4 cups/day) 2. Ivermectin 0.2-0.4 mg/kg/day (0.3 mg/kg/day) 3. Doxycycline 50 mg daily taken together with 2 g oral vitamin C (consider cycling after 6 months) 4. Vitamin D 10 000 U daily and Vitamin K2 100 ug (monitor 25-OH Vit D and PTH levels) 5. Curcumin extract twice daily (high bioavailability). Daily dose of 2 -4 g titrate up to 8 g/day
  2. Melatonin 20 mg at night (titrate up from 5 mg) 7.

Propranolol 10-40 mg twice daily as tolerated 8. Resveratrol 500 mg twice a day (high bioavailable) 9. Green tea extract (EGCG) twice a day (< 800 mg/day)

Il est évident que ces traitements relativement complexes  et non anodins associant de multiples drogues ne doivent absolument pas être entrepris sans l’assistance d’un clinicien de haut niveau et humain.

Par exemple la proposition pour myélome multiple

Repurposed drugs to treat Multiple Myeloma (adjunctive treatment)

  1. Atorvastatin 40-80 mg daily 2. Metformin 500-100 mg twice daily 3. Clarithromycin 500 mg twice daily in 28-day cycles (cycled with adjunctive therapy) 4. Celecoxib (Celebrex) 100 mg twice/day.
  2. Avoid in patients with established ischemic heart disease.
  3. Check for drug interactions 5. Mebendazole 10 0mg twice daily 6. Propranolol 10-40 mg twice a day, increase the dose as tolerated 7. Curcumin (high bioavailable) 2-4 g/day 8. Green tea (EGCG) extract twice daily (< 800 mg/day) 9. Resveratrol (high bioavailable) 500mg twice day 10. Ivermectin 0.4 mg/kg – 1 mg/kg daily

 

Ce livre est accessible en PDF librement et vos médecins et vous -même peuvent le consulter.

Néanmoins il semble indispensable de répéter que le traitement du cancer doit être individuel en fonction de la personne atteinte et de sa tumeur et que les auteurs de ce livre ne sont pas forcément spécialistes de tous les cancers.[29]  Ces éléments sont donnés à titre informatif, indicatif,  et ne sont pas proposés comme traitement par nous -même dans l’ignorance de leurs résultats, efficacité et tolérance.

En particulier il ne faut pas dans l’état actuel des choses et de l’absence de résultats à long terme sur des cohortes importantes, abandonner les  « traitements conventionnels qui marchent » et ont un long recul. (sein, ostéosarcome, ewing, rhabdomyosarcome, etc. )

Il est logique d’entrer rapidement dans un schéma drogues réaffectées plus traitement alternatif associé dans les situations classiquement extrêmement difficiles, comme dans  les cancers du pancréas ou les tumeurs cérébrales type gliobastome, souvent considérées comme dépassées . Mais ne pas priver sous prétexte de modernité les traitements éprouvés, publiés, efficaces, comme on le constate quotidiennement.

Les propositions de ce livre ne doivent en aucun cas être considérées comme une bible, même s’il est fort porteur d’espoir que des cancérologues habitués à utiliser les médicaments chers de bigpharma souvent mal testés se soient décidés depuis quelques décennies à étudier le potentiel de l’ensemble des drogues déjà connues et sous-exploitées.

Celles -ci ne doivent pas effacer les progrès des cinquante dernières années qu’il faut mixer le plus astucieusement possible pour chaque malade.

Espérons que l’avenir permettra de reformer des équipes de cancérologie à l’écoute des patients et capables de choisir parmi les multiples possibilités ouvertes, quelle voie parait la plus adaptée à son patient.

Il est évident que pour guérir des cancers dans de bonnes conditions, il faut des moyens humains et des hôpitaux équipés et riches en personnel soignant, en laboratoires, et libérer les médecins de la dictature bureaucratique couteuse et inefficace des agences régionales de santé comme le suggère le Sénat[30] [31]etc..

Les médecins robotisés et l’intelligence artificielle ne seront jamais la solution pour un sujet typiquement humain.

C’est aux Français de choisir quelle politique mener dans notre beau pays et de s’en donner les moyens.

[1] La grande majorité des publications dites scientifiques répertoriées sur pubmed sur les thérapeutiques alternatives portent en grande majorité sur les mécanismes supposés de leur efficacité mais quasiment  jamais sur des analyses d’efficacité sur des patients dans la vie réelle.

[2] Ce qui de fait est bien exceptionnel et plus souvent de la supputation statistique mais par une preuve pour un patient donné.

[3] C’est la cas de « cancer » de la prostate ou du sein dépistés sur des recherches répétitives systématiques, sans signe d’appel  et des biopsies itératives, petits cancers  dont la plupart n’auraient pas évolués si on ne les avait pas touchés

[4] Kawashima K, Hamajima N, Yamada K, Saito H. Clinical value of long-term maintenance chemotherapy in 5-year survivors of acute leukemia. Leuk Res. 1989;13(10):921-9. doi: 10.1016/0145-2126(89)90046-5. PMID: 2586145.

[5] Ces complications sont d’autant moins importantes que les malades sont surveillés de près, réhydratés par exemple, leurs déficits ou excès en électrolytes compensés etc… C’est le patient laissé seul en proie aux effets secondaires qui est à risque et chez lequel celle-ci sera abandonné rapidement car supposée mal tolérée ce qui est le plus souvent égal à mal surveillé, mal pris en charge. Car bien évidemment ces soins rapprochés des patients comme le lait sur le feu,nécessitent personnel nombreux et formés, lits d’hôpitaux, enfin tout ce qui disparait de nos services de soins depuis une trentaine d’années.

Plutôt que de « condamner »la chimio il faudrait revoir les conditions de son administration et de sa prise en charge.

[6] https://presse.inserm.fr/les-femmes-jeunes-rechutent-plus-de-leur-cancer-du-sein-lorsquelles-stoppent-lhormonotherapie-la-premiere-annee/39962/

[7] Inventeur de la greffe de moelle dans les années 50

[8] Le chirurgien doit passer largement à distance de la tumeur pour ne pas couper dedans et disséminer des cellules tumorales.

[9] Totalitarisme exercé par les ARS agences régionales d’hospitalisation créées en 2008 sous N Sarcozy aux pouvoirs régulièrement élargies depuis les années 2000

[10] La plus grande FOIRE internationale du cancer, autrefois lors de sa création en 1983 le lieu où chacun présentait ses nouveautés et devenue au fil des temps dans les années 2000 une épouvantable exposition du business de bigpharma et de recrutements d’affidés rémunérés dans le monde. Qu’on n’ose pas nous défendre une position médicale sous prétexte que préséntée à l’asco .. L’asco qu’on a tant aimé fréquenter, c’est fini !

[11] Mot qui couvre toute sorte de traitement, y compris les antibiotiques, mais en cancérologie les vieilles drogues destinées à tuer les cellules tumorales, mais aussi les anticorps, les immunomodulateurs etc.  comment oser généraliser comme le font chaque jour de faux prophètes, imposteurs avides d’hubris

[12] Paru en 2002 aux éditions du Cherche Midi

[13] Science on trial: the clash of medical evidence and the law in the breast implant case, W. W. Norton & Company, 1997

[14] The truth about the drug companies: how they deceive us and what to do about it, Random, 2004

[15] 400 pages Publié en décembre 2011 par Routledge

[16] Publié en anglais en 2013 et traduit en français en 2019

[17] Paru en 2011 aux éditions Michallon

[18]284 pages  Paru en 2017 chez Michallon

[19] 240 pages paru en septembre 2016 aux éditions Fauves

[20] Dr Peter A. McCULLOUGH John LEAKE Médecins courageux contre big Pharma et ses vaccins Covid-19 Edition Résurgence

[21] https://www.francesoir.fr/politique-monde-societe-justice-sante/le-ministere-de-la-justice-americain-enquete-sur-les-revues

[22] https://imahealth.org/wp-content/uploads/2025/02/approach-to-repurposed-drugs-for-cancer-aug-2025.pdf

 

[23] Repurposing drugs for skin cancers

[24] Repurposing drugs in oncology: From candidate selection to clinical adoption – PubMed

[25] Keywords: Drug repositioning; Drug repurposing; Off-label; ReDO project.

 

[26] Old drugs, new uses: Drug repurposing in hematological malignancies – PubMed

[27] cAlternative Cancer Treatments: 18 Proven Interventions

[28] UPDATEDAUG18_2025_Approach to Repurposed Drugs for Cancer_8.5×11   déjà cité

[29] Leurs analyses des sarcomes sont bien pessimistes. On peut guérir plus de 80 % des ostéosarcomes et sarcomes d’Ewing avec une chirurgie large et extratumorale et une chimiothérapie adaptée.

[30] https://www.senat.fr/travaux-parlementaires/structures-temporaires/commissions-denquete/commission-denquete-sur-les-missions-des-agences-operateurs-et-organismes-consultatifs-de-letat.html

[31] ttps://www.egora.fr/actus-pro/politiques/supprimer-les-ars-la-proposition-dune-commission-denquete-du-senat

 

Quand la sécurité des patients au bloc opératoire devient secondaire devant la dépense carbone !  Au fou

 

 

Par le Gerard Delépine chirurgien orthopédiste et statisticien

 

 

« Il s’agit de la collision catastrophique de l’éthique médicale et du fanatisme climatique. Il s’agit d’une perversion fondamentale du serment d’Hippocrate, où le patient sur la table devient secondaire par rapport à un objectif mondial nébuleux ».[1]

 

 

CRI DU CŒUR ! Je préfèrerai toujours l’homme à la planète qui nous survivra longtemps

 

J’ai voulu être médecin pour soigner mes semblables, et comme chirurgien je me suis toujours battu pour sauver mes malades et leur assurer la meilleure qualité de vie possible[2].

Malheureusement trop de nos citoyens, persuadés que la planète est mortelle, croient la sauver aux détriments de notre espèce.

Je m’efforce ici de rappeler qu’être un homme consiste d‘abord à prendre soin de ses semblables. Et je m’insurge contre les fous qui veulent soumettre la sécurité des opérés au bloc opératoire au » « bilan carbone » des interventions.

 

Les écologistes menacent même la sécurité des malades au bloc opératoire

Une des dernières lubies des verts est de s’attaquer aux pratiques chirurgicales pour prétendument « sauver la planète ».

Au cours de la dernière décennie, les publications fustigeant l’impact du bloc opératoire sur les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de manière exponentielle.

 

Entre 2012 et 2016 on recensait une moyenne de 2 publications annuelles sur le sujet contre près de 60 articles publiés uniquement au cours des deux dernières années[3] assurant que la chirurgie est l’une des activités contribuant le plus à l’empreinte carbone dans un établissement de soins. [4] [5] [6] [7] [8].

 

Il est parfaitement attristant de voir qu’en cette période de très grave pénurie de chirurgiens, d’anesthésistes et de personnels de bloc, certains des acteurs qui pourraient être plus utiles en activité de soin gaspillent leur temps en études bureaucratiques sur un sujet très discutable, espérant peut-être acquérir une notoriété qui leur manque ( ?).

Pour créer une « chirurgie durable » ces auteurs proposent entre autres de limiter le volume des gaz d’anesthésie délivrés au malade[9] [10], de restreindre l’usage du propofol, mais aussi des matériels à usage unique… Pour y parvenir ils conseillent aussi parfois l’acquisition de systèmes des société qui les sponsorisent comme la société Blue-Zone Technologies Ltd, 3M, Integra, Virtualisirg, Sanofi & Viatris. Des intérêts financiers pointent-ils derrière l’affichage des bonnes intentions ?…

«  Les déments de l’empreinte carbone s’attaquent maintenant à votre santé ! Un changement silencieux et effrayant s’opère dans l’intimité du bloc opératoire. Le principal indicateur de réussite n’est plus seulement la survie ou la qualité de vie des patients, mais désormais l’empreinte carbone de votre chirurgien ! Une nouvelle « directive » médicale impose aux anesthésistes de sélectionner le débit de gaz frais le plus faible possible lors de l’anesthésie. La raison ? La lutte contre le réchauffement climatique. Imaginez-vous sur la table d’anesthésie, la conscience vacillante, alors que le dosage est calibré non pas pour une sécurité optimale, mais pour l’optique atmosphérique. Ce n’est pas de la satire, c’est une politique publiée. L’absurdité s’accentue. Une étude analyse l’empreinte environnementale des remplacements valvulaires aortiques. Les chercheurs ne se concentrent pas sur les taux de réussite chirurgicale ni sur la longévité des patients. Ils examinent méticuleusement chaque watt d’éclairage, chaque linge lavé, chaque calorie de l’alimentation du patient et chaque kilomètre parcouru pour se rendre aux rendez-vous préopératoires. »[11] Pinsolle Typhaine

Horrible !  « Un changement silencieux et effrayant s’opère dans l’intimité du bloc opératoire. Le principal indicateur de réussite n’est plus seulement la survie ou la qualité de vie des patients, mais désormais l’empreinte carbone de votre chirurgien. Une nouvelle « directive » médicale impose aux anesthésistes de sélectionner le débit de gaz frais le plus faible possible lors de l’anesthésie. La raison ? La lutte contre le réchauffement climatique. Imaginez-vous sur la table d’anesthésie, la conscience vacillante, alors que le dosage est calibré non pas pour une sécurité optimale, mais pour l’optique atmosphérique. Ce n’est pas de la satire, c’est une politique publiée. L’absurdité s’accentue. Une étude récente analyse l’empreinte environnementale des remplacements valvulaires aortiques. Les chercheurs ne se concentrent pas sur les taux de réussite chirurgicale ni sur la longévité des patients. Ils examinent méticuleusement chaque watt d’éclairage, chaque linge lavé, chaque calorie de l’alimentation du patient et chaque kilomètre parcouru pour se rendre aux rendez-vous préopératoires. Conclusion ? Ces données sur les émissions de carbone « devraient potentiellement être prises en compte lors des décisions à l’échelle de la population ». Il s’agit de la convergence catastrophique de l’éthique médicale et du fanatisme climatique. Il s’agit d’une perversion fondamentale du serment d’Hippocrate, où le patient sur la table devient secondaire par rapport à un objectif mondial nébuleux. Projetons maintenant cela dans l’ère de l’intelligence artificielle. Lorsque des systèmes d’IA – dépourvus d’empathie humaine et programmés avec une directive prioritaire sur le changement climatique – seront alimentés par ces mêmes données pour « optimiser » les soins de santé, l’humanité quittera officiellement la scène. L’algorithme ne permettra pas à une grand-mère d’obtenir dix ans de plus ; il générera 2,3 tonnes de CO2. Il ne s’agit pas d’une dystopie lointaine. Les cadres sont en cours d’élaboration dans des articles universitaires et des directives réglementaires. Si nous ne mettons pas en lumière et ne rejetons pas haut et fort cette folie, nous consentons à un avenir où votre droit à des soins vitaux sera mis en balance avec votre coût carbone. Il est temps de tirer la sonnette d’alarme dès aujourd’hui. » Citation

Camus @newstart_2024 [12] 20 août

A silent, chilling shift is occurring within the sanctity of the operating room. The primary metric for success is no longer just patient survival or quality of life—it is now your surgeon’s « carbon footprint. » A new medical « guidance » mandates anesthesiologists to « select the Quo Vadis ? @memoriadei

 

La maîtrise de l’empreinte carbone est un des critères de l’obtention des certifications de l’HAS. Dans notre établissement psychiatrique on nous demande d’organiser des sorties à la déchetterie pour cocher la case !

8:58 AM · 21 août 2025 @ChefRanuNi

C’est déjà parti chez nous avec des kits de perfusion « revus et corrigés ». Plus d’emballage, 2 compresses au lieu de 5, pansement à l’unité… Tout ça démontré dans un tableau excel avec une case poids, prix et EMPREINTE CARBONE. La mutualisation tue notre EPSM. Ras le bol !

7:37 AM · 22 août 2025 Arthur Homines @arthurhomines

 

23 août

La « valeur » de la vie d’une personne serait alors mise en balance avec son « coût carbone ». C’est la conclusion à laquelle aboutit ce genre de logiciel utilitariste. Une IA programmée pour « optimiser » les soins de santé en fonction « d’objectifs carbone » pourrait prendre des décisions sans aucune empathie pour accomplir sa mission. Une personne âgée dont l’espérance de vie est limitée serait ainsi sacrifiée sans problème sur l’autel écologique. De toute façon cela n’a rien d’écologique, c’est un pur mensonge. C’est de l’étatisme en barre, du contrôle de masse. La véritable écologie s’intéresse à l’individu, elle ne le sacrifie pas. De la même manière, la médecine ne peut pas être une science des petits calculs et des modèles. C’est une praxis qui doit s’individualiser en fonction de chaque personne. Soigner est un art du contact humain entre le malade et son médecin étayé par l’expérience , mais cette époque technocratique n’en a que faire.

 

On devrait rire de ces élucubrations mais nous payons déjà leurs folies !

 

Les agences régionales de Santé (ARS) ont lancé des appels à projets [13] pour définir la planification écologique pour le secteur sanitaire et médico-social pour imposer entre autres le respect du bilan carbone au bloc opératoire. L’ARS d’ile de France a sélectionné 11 projets lauréats de la transition écologique dans le parcours chirurgical[14] parmi 42 candidatures et leur a attribué des crédits et même créé des emplois rémunérés ! l’ARS d’ile de France consacre à la transition écologique du bloc opératoire jusqu’à 30 000 € par établissement.

Cela illustre une fois de plus la nocivité des agences régionales de santé qui consacrent les crédits destinés aux soins à des postes administratifs[15] et des lubies potentiellement dangereuses pour les opérés ; Cela permet de mieux comprendre comment ces agences, créées pour améliorer le système de soins et optimiser les dépenses sont parvenus, depuis leur création, à faire régresser notre système de soins du 1er au 20ème rang mondial[16] [17], à faire régresser très fortement le nombre de médecins français aggravant le manque de personnel, les fermetures de services, les délais d’attente pour l’accès aux soins et la difficulté à se faire soigner à proximité de son domicile.

Une entreprise privée qui présenterait un aussi mauvais bilan serait immédiatement mise en faillite ; Et le cout annuel de ces agences de santé avoisine 4 milliards d’euros[18]. Dans le contexte de crise financière actuel il parait urgent d’acter la suppression de ces agences comme le recommande un rapport récent du Sénat[19].

 

Quoi que nous fassions la planète nous survivra

La terre persistera jusqu’à la mort du soleil en géante rouge qui l’engloutira dans 4 ou 5 milliards d’années. Prétendre qu’elle est en danger par l’activité humaine et qu’il faut « sauver la planète » relève donc d’une science-fiction terrorisante. Les prophéties de températures atteignant des niveaux extrêmes, entre 40 et 70 °C ne reposent que sur des modélisations dont les hypothèses non crédibles ont été choisies pour atteindre ces résultats.

Il s’agit, comme lors du Covid, d’une manipulation sociétale mondiale pour tenter de nous faire accepter des mesures totalitaires détruisant notre mode de vie au seul profit d’intérêts privés : imposer des voitures électriques à des prix surestimés (alors que les batteries n’ont pas atteint le degré de sophistication nécessaire)[20], planter partout des panneaux solaires et des éoliennes[21] en multipliant par 2 ou 3 le prix de l’électricité, [22] et augmenter nos impôts pour payer les dividendes des actionnaires, alors que nos centrales nucléaires les rendent inutiles et fournissent de l’énergie décarbonée !

 

La tyrannie verte[23] est inefficace sur les émissions de gaz à effet de serre

Croire qu’on pourrait changer l’avenir du climat par des actions humaines témoigne d’un orgueil démesuré. Les mesures souvent aberrantes qui pourrissent notre quotidien de citadins comme l’activité de nos paysans et de nos marins pécheurs susciteraient un refus total si le gouvernement, les médias et des partis politiques n’instrumentalisaient pas, comme au temps du Covid, la peur pour les justifier.

Mais quelle personne censée peut encore croire que des mesures tyranniques que les verts veulent nous imposer en France puissent changer quoi que ce soit à l’évolution mondiale du climat ? En 2023, l’empreinte carbone de la France ne représentait que 1,1% du total mondial (644 millions de tonnes équivalent CO2 contre 58 milliards dans le monde entier). La suppression totale de nos émissions nous rendrait, à coût sûr, la vie encore plus pénible et nous couterait horriblement cher (jusqu’à 206 milliards d’euros annuels d’ici 2030[24]) inutilement, alors que la majorité de la population peine à vivre, que les niveaux des prélèvements obligatoires a atteint un record mondial et que le déficit de l’état est déjà colossal.

 

L’échec du traité de Paris est démonstratif. Malgré plusieurs milliers de milliards de dollars investis depuis son adoption, le pacte vert n’a pas empêché les émissions mondiales de gaz à effet de serre de croître de 17%, passant d’environ 35 milliards de tonnes en 2015 à plus de 41 milliards de tonnes en 2024. A l’occasion de ses 5 ans, l’Institut de l’Économie pour le Climat[25], a déploré qu’il manquerait plus de 400 milliards par an, soit la moitié des 800 milliards annuels nécessaires, pour atteindre l’objectif de réduction de 55 % des émissions nettes de gaz à effet de serre ! Les gros producteurs (Chine 28% et USA) ont continué d’augmenter leurs émissions. Trump vient de déclarer que les USA n’appliqueront pas l’accord de Paris qu’il qualifie d’« arnaque unilatérale et injuste » [26]. Et si la Chine réitère régulièrement ses promesses de respecter les objectifs du GIEC, ses émissions de gaz à effets de serre, liées à l’énergie, ont plus que triplé depuis l’an 2000.

 

 

 

 L’intrusion de la politique verte dans les blocs opératoires

Certains médecins, extrémistes verts, négligent leur mission de soin pour dénoncer le bilan carbone des blocs opératoires si négligeable qu’il n’est même pas mentionné dans les travaux des entreprises spécialisées[27].

Sommes-nous assez masochistes pour accepter les folles mesures des écologistes qui détruisent inutilement la douceur de vivre en France jusqu’à aller mettre en danger la vie de nos patients alors que les grands pollueurs les refusent, rendant d’avance tous nos sacrifices inutiles ?

 

Je suis fier d’avoir pris l’avion plus de deux cents fois dans ma vie

Jean-Marc Jancovici rêve d’interdire de voyager par avion plus de 4 fois dans la vie[28] [29] pour lutter contre le réchauffement climatique et anticiper l’épuisement des ressources énergétiques. Sa proposition irréaliste est soutenue par l’organisation Greenpeace et Charlène Fleury, coordinatrice du réseau « Rester sur Terre ». Près de 40% des Français (dont ceux qui ne le peuvent pas pour des raisons financières) se déclarent prêts à accepter une mesure d’interdiction autoritaire. Mais, comme d’habitude, les verts sont incapables d’évaluer les conséquences parfois inhumaines de leurs mesures qui ne toucheront que les plus pauvres.

j’ai lutté toute ma vie pour améliorer les traitements des tumeurs malignes des membres et éviter les amputations trop souvent imposées.

Pour convaincre mes confrères, j’ai dû diffuser mes résultats dans plus de 60 congrès internationaux et lors de conférences dans des hôpitaux étrangers souvent lointains (Japon, Afrique, USA, Hawaï, Russie, Indonésie, Australie…). Les voyages aériens indispensables à cette activité ont permis de faire accepter au niveau mondial la chirurgie conservatrice au lieu des amputations qui étaient auparavant imposées aux malades.

Lorsque des chirurgiens étrangers désireux d’apprendre les techniques de chirurgie conservatrice ou des malades menacés d’amputation me demandaient mon aide, j’acceptais d’aller dans leur pays lorsque les conditions opératoires locales le permettaient ; j’ai dû ainsi me déplacer dans près de 10 pays étrangers parfois lointains pour réaliser une quarantaine d’interventions.

Globalement j’ai dû prendre l’avion plus de deux cents fois dans ma vie pour des raisons de formation et entre aides médicales et je suis fier d’avoir, grâce à ces voyages, permis à des milliers de malades du monde entier d’éviter l’amputation.

Je privilégierai toujours l’espèce humaine à une idéologie mensongère souvent inconséquente et parfois dévoyée.

 

Comme médecin la seule chose qui doit nous guider est l’intérêt du malade. Les soignants comme les directeurs de clinique ont toujours lutté contre les gâchis. Les médecins doivent se concentrer sur leur activité des soins et la sécurité des opérés au lieu de tirer des plans sur un futur climatique fantasmé.

Honte aux médecins qui oublient leur serment d’Hippocrate et s’éloignent de leurs missions de soin personnalisé !

 

 

 

 

 

 

 

[1] https://x.com/PinsolleT/status/1958407757226250529

[2] Lire entre autres « du cancer à la vie » éditions marco pietteur mars 2025 témoignages de patients et ode à la vie des petits cancéreux

[3] Nicola de’Angelis et al  Revue systématique de l’empreinte carbone des interventions chirurgicalesJournal of Visceral Surgery, Volume 161, Numéro 2, Supplément, Avril 2024, Pages 7-14https://pubmed. ncbi.nlm.nih.gov

[4] Lenzen M, Malik A, Li M, Fry J, Weisz H, Pichler PP, et al. The environmental footprint of health care: a global assessment. Lancet Planet Health. 2020 Jul;4(7):e271-e279.

[5] Kwakye G, Brat GA, Makary MA. Green surgical practices for health care.Arch Surg. 2011 Feb;146(2):131-6.

[6]Muret J, Fernandes TD, Gerlach H, Imberger G, Jörnvall H, Lawson C, et al. Environmental impacts of nitrous oxide: no laughing matter! Comment on Br J Anaesth 2019; 122: 587-604. Br J Anaesth. 2019 Oct; 123(4): e481-e482.

[7] MacNeill AJ, Lillywhite R, Brown CJ. The impact of surgery on global climate: a carbon footprinting study of operating theatres in three health systems. Lancet Planet Health. 2017 Dec; 1(9): e381-e388.

[8] Gordon D. Sustainability in the Operating Room: Reducing Our Impact on the Planet. Anesthesiol Clin. 2020 Sep; 38(3): 679-692

[9] Laverdure F, Gaudin A, Bourgain JL. Impact de la diminution d’utilisation du protoxyde d’azote sur la consommation d’agents halogénés. Ann Fr Anesth Reanim. 2013 Nov; 32(11): 766-71.

[10] Feldman JM. Managing fresh gas flow to reduce environmental contamination. Anesth Analg. 2012 May;114(5):1093-101.

[11] https://polarismedia.fr/2025/08/21/les-dements-de-l-empreinte-carbone-sattaquent-maintenant-a-votre-sante/

[12] https://x.com/Krieger66362259/status/1958539134953242835

[13] Appel à projets / candidatures / manifestation d’intérêt

[14] https://www.iledefrance.ars.sante.fr/media/136394/download?inline

[15] https://www.tf1info.fr/sante/covid-19-coronavirus-pandemie-les-hopitaux-francais-sont-ils-reellement-handicapes-par-une-trop-forte-proportion-de-personnel-administratif-2151215.html

[16] https://www.ifrap.org/emploi-et-politiques-sociales/comment-se-place-le-systeme-de-sante-francais-dans-les-classements-internationaux

[17] https://www.oecd-ilibrary.org/social-issues-migration-health/panorama-de-la-sante-2021_fea50730-fr

[18] https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/agnes-verdier-molinie-parmi-les-agences-de-letat-les-doublons-et-les-instances-inutiles-ont-la-peau-dure

[19] https://www.jim.fr/viewarticle/rapport-du-s%C3%A9nat-recommande-suppression-des-ars-2025a1000i32

[20]Et impossibles à éteindre quand elles brûlent,  voir les cargos finalement iimmergés avec des milliers de voitures électriques à bord …

[21] Inefficaces et destructrices de l’environnement et des races protégées

[22] Voir le combat d’Alexandre jardin et des #gueux contre la PP3 qui devait être publiée en décret cet été et que la forte bataille de #les gueux a pour le moins freiné. https://x.com/laurentjaoul/status/1948999164034953607

[23] La France, pays en faillite consacre plus de 40 mds€ par an de dépenses publiques pour financer une transition verte pipot, on arrête quand? | LE BLOG DE PATRICE GIBERTIE   Publié le 27 août 2025 par pgibertie

 

[24] https://www.techniques-ingenieur.fr/actualite/articles/investissements-en-faveur-du-climat-un-defi-pour-le-financement-public-137378/

[25] https://www.adaptation-changement-climatique.gouv.fr/agir/repertoire-des-acteurs/acteurs/i4ce

[26] https://www.lesechos.fr/monde/etats-unis/les-etats-unis-se-retirent-de-laccord-de-paris-un-coup-dur-pour-la-politique-climatique-internationale-2143797

[27]Quentin LE VIOL Répartition de l’Effet de Serre par Activité https://solutions-carbone.fr/repartition-effet-serre/

 

[28] Interview au Parisien le 3 octobre 2022,

[29] https://rmc.bfmtv.com/actualites/economie/travail/quota-de-4-vols-en-avion-dans-une-vie-l-idee-de-jean-marc-jancovici-fait-polemique_AV-202305310469.html

Sauf pour les pseudoélites bien sûr qui se rendent régulièrement au forum de Davos en avion privé et aux multiples déplacements de nos politiques en avion privé pour une réunion à quelques heures de train… N’oublions pas F Bayrou lors de sa nomination à Matignon reparti pour le conseil municipal de Pau en jet privé. Anecdotique certes mais tellement symbolique et répétitif

La folle loi espagnole proposée sur la transition de genre

 

Par le dr G Delépine chirurgien cancérologue statisticien

 

L’idéologie Woke, en perte de crédibilité aux USA, tente de résister et se manifeste en UE  par sa volonté d’imposer ses croyances aux familles par des lois parfois ubuesques. Un exemple caricatural récent concerne l’Espagne où le groupe parlementaire socialiste tente de faire passer une loi qui sanctionnerait les parents refusant les traitements hormonaux ou une opération de changement de sexe pour leurs enfants mineurs.

 

 

 

2024 04 13 Version courte NUMEROTE CANDE

 

GENDER DYSPHORIA

 

 

Des peines de prison pour les parents qui veulent protéger leur enfant !

Le projet de loi prévoit d’envoyer en prison pour une durée pouvant aller jusqu’à deux ans les parents qui recherchent des conseils médicaux ou psychologiques pour prendre soin de la santé des mineurs qui ont été incités ou poussés à devenir transgenres, et de leur retirer leur droit de les élever et de prendre des décisions les concernant.

Les sanctions prévues par ce projet de loi s’ajouteraient aux amendes prévues précédemment par la loi 4/2023 du 28 février pour « l’égalité réelle et effective des personnes transgenres et pour la garantie des droits des personnes LGTBI », plus connue sous le nom de loi trans, pouvant aller jusqu’à 150.000 euros.

Ce projet de loi prévoit également de punir les professionnels de santé, qui refuseraient de procéder à une transition de genre. La proposition controversée a été approuvée pour examen en séance plénière du Congrès le 24 juin 25. Tous les groupes parlementaires, à l’exception de VOX, ont voté en faveur de ce projet.

 

Ces traitements pour mineurs sont abandonnés par la majorité des pays qui les avaient autorisés[1]

Les traitements hormonaux et la chirurgie de transformation sexuelle des mineurs ont été utilisés en Angleterre, en Suède, au Danemark, en Finlande , aux USA où  leur expérience les a conduits à les interdire ou à limiter fortement leurs indications.

En Suède, premier pays du monde à avoir autorisé, en 1972, les traitements pour changer de sexe des mineurs, un rapport de l’autorité nationale de la santé[2] a révélé qu’une fille sur trois âgée de 13 à 17 ans considérée comme atteinte de dysphorie de genre souffre en réalité de trouble anxieux, un autre tiers de dépression, une sur cinq de TDAH et une sur sept d’autisme.

En 2019, dans le journal Svenska Dagbladet, Christopher Gillberg, psychiatre de Göteborg (Suède) mondialement reconnu s’est alarmé :« Le traitement hormonal et la chirurgie sur les enfants sont une grande expérience qui risque de devenir l’un des pires scandales médicaux du pays. ».

D’après Sven Roman[3], psychiatre pour enfants, la majorité des patients dans cette situation souffrent d’autres maux qu’il est possible de traiter : « 90% des jeunes patients que je croise souffrent d’autres pathologies qui sont en fait leur vrai problème : ils sont autistes, atteints de dépression, d’anxiété, de syndrome post-traumatique (….) Pour tous ces troubles, nous avons des traitements dont l’efficacité a été prouvée par la science, mais pas pour la dysphorie de genre quand elle touche les enfants » « On devrait faire le travail que l’on a toujours fait dans la psychiatrie infantile : les écouter, leur parler, savoir pourquoi ils pensent ce qu’ils pensent et là, on pourrait les aider. »

En mars 2021, l’hôpital Karolinska (Suède), pionnier du traitement de la dysphorie de genre, a décidé de ne plus administrer de traitement hormonal aux patients mineurs[4], car il pourrait favoriser les maladies cardiovasculaires, l’ostéoporose, les thromboses et certains cancers.

En février 2022 l’agence sanitaire suédoise a décidé « d‘arrêter l’hormonothérapie de transition de genre pour les mineurs, sauf dans de très rares cas » «et que les mastectomies pour les adolescentes souhaitant faire la transition devraient être limitées à un cadre de recherche ».

En décembre 2022, dans un communiqué le chef du Conseil national de la santé et de la protection sociale, Thomas Linden a rappelé : « l’état incertain des connaissances appelle à la prudence ».

En Grande-Bretagne

En 2004, le Gender Recognition Act a permis aux personnes souffrant de dysphorie de genre de changer légalement de sexe et interdit la discrimination sur la base de l’identité de genre dans le logement, l’embauche, la fourniture de biens et de services et l’entrée dans les forces armées britanniques.

Le service pédiatrique de la clinique Tavistock, promoteur des traitements transgenres chez les mineurs avec des bloqueurs de puberté, des hormones croisées et des traitements chirurgicaux a vu le nombre de demandeurs augmenter de manière considérable.[5]

Jusqu’à ce qu’une malade, Keira Bell, amputée de ses seins et traitée aux hormones regrette les traitements prodigués à Tavistock et l’attaque en justice pour consentement mal éclairé. Fin 2020, elle a gagné son procès en première instance contre la clinique qui avait donné son feu vert trop rapidement pour des traitements et mutilations qu’elle regrettait. Les juges ont estimé : « il est hautement improbable qu’un enfant âgé de 13 ans ou moins soit compétent pour consentir à l’administration d’inhibiteurs de puberté ».

A la suite de cette affaire le ministère de la santé a commandité une étude indépendante au docteur Hilary Cass[6] qui a démontré que le service pédiatrique de l’hôpital Tavistock n’avait pas réalisé « de collecte de données systématique et cohérente » et que « son approche n’a pas été soumise à certains des contrôles de qualité habituels lorsque des traitements nouveaux ou innovants sont introduits ». De plus les médecins avaient été « soumis à une pression pour qu’ils adoptent une approche affirmative inconditionnelle  ». Ce qui allait « à l’encontre du processus standard d’évaluation clinique et diagnostic qu’ils ont été formés à entreprendre dans toutes les autres situations cliniques ».  Ces constatations ont entrainé la fermeture du service spécialisé.

Le 16 avril 2025, la Cour suprême britannique a rappelé par une décision unanime des cinq magistrats que les termes “femme” et “sexe” dans la loi se réfèrent à une femme biologique et à un sexe biologique »[7]. Confirmant qu’il est légal d’exclure les « femmes » transgenres de certains espaces réservés aux femmes – comme des centres d’hébergement ou dans des hôpitaux. L’association Sex Matters, qui était associée à ce recours, a d’ores et déjà affirmé qu’il n’y avait plus « aucune excuse » pour autoriser les femmes transgenres à participer à des événements sportifs féminins.

En Finlande

Une loi récente[8] permet aux adultes qui se sentent transgenres de changer légalement de genre par un processus d’auto-déclarations sans passer par un processus d’approbation médical et psychiatrique, mais exclue les mineurs de moins de 18 ans. Mais après un rapport [9] soulignant les risques des traitements hormonaux en juin 2020, la Finlande a également changé ses recommandations précédentes en donnant la priorité à la thérapie psychologique.

En Norvège

En 2023 Le Norwegian Healthcare Investigation Board a révisé ses lignes directrices sur le changement de genre pour les mineurs, car il ne les considère plus fondées sur des preuves scientifiques[10]. Il recommande au Ministère de la santé que « l’utilisation des bloqueurs de puberté, d’hormonothérapie et de chirurgie de changement de genre [soit] limitée aux contextes de recherche et ne [soit] plus fournie dans des contextes cliniques ». Le but des recherches étant de déterminer objectivement si un traitement est efficace ou non.

Au Danemark

En 2014, le Danemark est devenu le premier pays européen à adopter une loi permettant aux adultes de ne pas avoir besoin d’un diagnostic de dysphorie de genre pour enregistrer un changement de sexe légal. En 2016 un service danois centralisé de de transition genre pédiatrique a été créé, selon une approche proche du modèle néerlandais comprenant l’accueil, l’évaluation, la consultation et l’orientation vers des bloqueurs de puberté et des hormones intersexuelles. En 2017, il est devenu le premier pays au monde à retirer le        « trouble de l’identité de genre » de la liste des maladies mentales établie par les autorités de santé publique.

Mais devant les résultats discutables de l’hormonothérapie une restriction progressive des soins de transition aux mineurs s’est affirmée; en 2022, seulement 6 % des personnes orientées vers la clinique centralisée danoise spécialisée dans le genre se sont vus prescrire des interventions endocriniennes (bloqueurs de puberté et/ou hormones transsexuelles).

Le 31 mai 2023 Sophie Løhde, ministre de la santé a déclaré au Parlement danois[11]: « il est essentiel que toute décision relative à un traitement médical repose sur des bases professionnelles solides… le système hospitalier, est, comme chacun sait, devenue plus réticent à proposer des traitements hormonaux qu’auparavant…Cette réticence est particulièrement marquée chez les jeunes souffrant de troubles sexuels liés à la puberté. Le Conseil national de la santé danois a publié de nouvelles directives prévoyant qu’il n’est plus possible de proposer un traitement chirurgical de réassignation sexuelle aux enfants de moins de 18 ans…

Évolution récente aux USA

Lors de son retour à la Maison Blanche, le président Donald Trump a déclaré :    « à partir d’aujourd’hui, la politique officielle du gouvernement des États-Unis sera de dire qu’il n’y a que deux sexes, masculin et féminin« . Il a signé depuis plusieurs décrets, pour restreindre les procédures de transition pour les mineurs, pour exclure les personnes transgenres de l’armée et  couper les subventions fédérales aux organisations qui permettraient à des élèves transgenres de participer à des compétitions sportives féminines.

 

Le 31 janvier 2025 le CDC principale agence sanitaire des Etats-Unis, a retiré de nombreux textes relatifs aux questions de genre et de diversité.

En mars 2025 devant le congrès le président Trump s’est félicité d’avoir mis fin aux prétendues politiques de diversité, d’équité et d’inclusion » et a réclamé au Congrès une loi « interdisant et criminalisant définitivement les changements de sexe sur les enfants » : « Notre message à chaque enfant américain est que vous êtes (…) exactement comme Dieu vous a créé. »

 

Le 28 février 2025 l’Iowa est devenu le premier Etat américain à supprimer de son code des droits civils les règles protégeant les personnes transgenres. La loi promulguée par Kim Reynolds, définit les termes « sexe » et « genre » comme des synonymes, définis exclusivement par le sexe biologique de naissance et non au « genre ressenti » des individus. Ce texte supprime également toute référence à « l’identité de genre » dans la liste des règles antidiscrimination à l’embauche, par exemple.

 

Dans l’Idaho une loi interdit les procédures médicales pour les mineurs transgenres. Après sa validation le 15 avril 2024 par la Cour suprême fédérale le procureur général de l’Idaho a salué une décision qui « permet à l’Idaho de faire respecter sa loi qui protège les enfants de procédures et traitements expérimentaux néfastes ».

 

Au Texas la loi interdit aux professionnels de la santé de prescrire des médicaments bloquant les hormones ou d’effectuer des actes de chirurgie pour modifier la sexualité de toute personne de moins de 18 ans et prévoit une exception pour les enfants mineurs recevant déjà des médicaments bloquant les hormones ou bénéficiant d’une thérapie hormonale, mais exige dans ce cas un sevrage médical sur une période appropriée.

 

Au Tennessee la loi interdisant aux mineurs transgenres l’accès aux traitements de transition a été votée, puis validée par La Cour suprême américaine[12].

Actuellement 27 États américains (dont la Floride, l’Oklahoma et le Missouri) ont adopté des législations interdisant les traitements hormonaux destinés aux mineurs.

Il faut aider les mineurs qui se sentent trans, mais pas brutaliser leurs parents

L’adolescence est pour beaucoup une période difficile, car elle impose d’intégrer le changement complexe de son corps qu’entraîne la puberté. C’est une expérience très inconfortable. Ce malaise fréquent a été considérablement amplifié par les confinements qui ont entraîné la rupture des relations amicales et amoureuses à un moment où ils étaient particulièrement importants.

Lorsqu’un influenceur internet attribue ce mal être au genre, il risque d’être cru et de diriger l’ado vers des traitements et une communauté qui piège l’individu dans une nasse communautaire, où sa complexité comme sa culture sont réduites à un fonctionnalisme d’appartenance.

Il faut rappeler que la très grande majorité (85 %) des adolescents qui croient souffrir de dysphorie de genre verront cette souffrance disparaître après leur puberté et que cette dysphorie apparente exprime dans 70 à 80 % des cas une pathologie psychiatrique sous-jacente dont la méconnaissance empêcherait un traitement adapté. L’enfant dysphorique est en proie à la confusion ou à la détresse. Les parents doivent s’efforcer d’entendre, d’écouter, de poser des questions et d’en savoir plus sur ce que dit l’enfant.

Ce ne sont pas eux qu’il faut stigmatiser, mais la propagande permanente que diffusent les médias et certains influenceurs internet pour les faire entrer dans une communauté dont le fonctionnement évoque parfois celui des sectes (message d’amour envers les impétrants).

Les mineurs qui se sentent transgenres ne sont que des victimes de lobbys médicaux et pharmaceutiques qui vivent de leur malaise et financent influenceurs et médias pour élargir leur marché.

Ce projet de loi qui veut retirer la garde aux parents qui s’opposeraient à la transition de genre de leurs enfants ne vise pas à protéger les personnes LGBT, mais à imposer un programme transgenre qui porte atteinte aux droits des femmes, des enfants et des familles.

Une folie qui va à l’encontre de la tendance mondiale qui est d’interdire les soins d’affirmation de genre chez les mineurs. On peut espérer que la prudence des députés espagnols l’emportera sur l’idéologie lors du vote final.

[1] https://docteur.nicoledelepine.fr/transgenrisme-experiences-des-pays-etrangers-pour-proteger-les-mineurs/

[2] https://www.socialstyrelsen.se/globalassets/sharepoint-dokument/artikelkatalog/kunskapsstod/2023-1-8330.pdf

[3] https://www.rts.ch/info/monde/12295658-la-suede-freine-sur-la-question-du-changement-de-sexe-des-mineurs.html

[4] https://www.genethique.org/dysphorie-de-genre-un-hopital-abandonne-le-traitement-hormonal-chez-les-mineurs-juge-experimental/

[5] https://www.courrierinternational.com/article/transidentite-la-clinique-tavistock-recit-d-un-scandale-medical-britannique

[6] Independent review of gender identity services for children and young people

https://cass.independent-review.uk/home/publications/final-report/final-report-faqs/

[7] https://www.lemonde.fr/international/article/2025/04/16/au-royaume-uni-la-definition-legale-d-une-femme-repose-sur-le-sexe-biologique-et-non-sur-le-genre-tranche-la-cour-supreme_6596617_3210.html

[8] https://www.euronews.com/2023/02/01/finland-passes-new-progressive-trans-rights-laws-on-gender-recognition

[9] https://palveluvalikoima.fi/sukupuolidysforia-alaikaiset

[10] https://www.genethique.org/genre-la-norvege-change-de-cap/

[11] https://www.transkoen.dk/2023/06/01/opsigtsvaekkende-gode-nyheder-sundhedsministeren-lover-stop-for-koensskifte-til-boern-med-pludselig-opstaaet-koensdysfori-rogd-samt-stop-for-kirurgisk-koensskifte-til-boern-under-18-aar/

[12] https://www.lfm.ch/actualite/international/usa-interdiction-des-traitements-de-transition-aux-mineurs-validee/

 

 

 

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