Archive d’étiquettes pour : totalitarisme

 DR G Delépine chirurgien et statisticien.   gerard.delepine@bbox.fr

 

australie diaporama 10 déc 2018 G Delépine

 

 

 

L’Australie fut le premier pays à organiser la vaccination systématique pour les filles (dès 2007), puis pour les garçons (2013). D’après l’Australian Institute of Health and Welfare[1], l’incidence brute (nombre annuel de nouveaux cas pour 100000 femmes) et l’incidence standardisée (incidence brute corrigée des variations démographique en se référant à une population standard) dans la population globale n’ont plus diminué depuis la vaccination.

 

 

Cette stabilisation globale résulte de deux tendances contradictoires qui n’apparaissent qu’à l’examen des évolutions selon les groupes d’âge.

Les femmes appartenant aux groupes d’âge vaccinés ont vu leur risque augmenter fortement : (capture d’écran du registre australien AWHI) :

100% d’augmentation pour celles de 15 à 19 ans (de 0.1 en 2007 à 0.2 en 2014)

113% d’augmentation (de 0.7 à 1.5) pour celles de 20 à 24 ans vaccinées pour plus de 80% d’entre elles alors qu’elles avaient entre 13 et 17 ans,

36% (5.9 à 8) pour le groupe 25-29

et 33% (9.9 à 13.2) pour celles de 30 à 34 ans moins vaccinées, car seulement exposées aux vaccinations « de rattrapage ». [2]

 

 

Un drame connu de tous les sportifs de haut niveau : celui de Sarah Tait

Cet accroissement du risque de cancer après la vaccination a été dramatiquement illustré par la triste histoire de Sarah Tait, championne olympique d’aviron au deux sans barreur, lors des JO de Londres en 2012. Cette championne a vu sa vie brisée en pleine gloire : elle a souffert de cancer invasif du col quelques années après avoir été vaccinée et en est morte à 33 ans. On ne peut bien sûr pas affirmer que la vaccination a été à l’origine de son cancer mais elle a, statistiquement, une chance sur deux d’avoir souffert d’un cancer lié à la vaccination (de faire partie des 113% de surrisque de cancer observé après vaccination).

 

Les femmes non vaccinées continuent à bénéficier du dépistage par frottis

Durant la même période les femmes plus âgées (et donc non vaccinées) ont vu

Moins 17% pour les femmes de 55 à 59 ans (de 9.7 à 8.1), -13% pour celles de 60 à 64ans (de 10.3 à 8.9), moins 23% pour celles de75 à 79 ans (de11.5 à 8.8) et même moins 31% pour celles de 80 à 84 ans (de 14.5 à 10).

En l’absence d’études officielles sérieuses, nous ne pouvons donc qu’émettre des hypothèses sur les causes possibles de ce résultat paradoxal.

On ne peut guère évoquer, dans l’augmentation constatée une évolution sensible des moyens ou critères diagnostiques du cancer invasif : ni les critères histologiques, ni les méthodes pour les mettre en évidence n’ont globalement changé durant cette période.

 

 

 L’abandon du frottis ?  

Le risque d’abandon par certaines femmes du dépistage par frottis, due à la propagande mensongère prétendant que la vaccination protège du cancer du col, avait été souligné par Diane Harper (supposant une efficacité du vaccin !).

« Les vaccinations à elles seules n’empêcheront pas le cancer du col de l’utérus, à moins que leur efficacité ne dépasse 15 ans. Si la durée d’efficacité est plus courte, l’apparition du cancer chez la femme est simplement différée. Des études antérieures ont déjà montré qu’une cessation volontaire du dépistage chez une génération de femmes ayant peu de contacts avec des amis qui développaient ou mourraient d’un cancer invasif du col de l’utérus a entraîné population.(…).

 Si davantage de jeunes adolescentes vaccinés deviennent des femmes qui refusent volontairement le dépistage du cancer du col de l’utérus, les taux de cancer du col de l’utérus augmenteront. »

Cette désaffection du dépistage a déjà été observée en Australie[3], ainsi que le montre le tableau suivant qui donne l’évolution des pourcentages de dépistage selon les groupes d’âge.

 

Elle serait susceptible d’expliquer dans ce pays, au moins en partie la multiplication des cancers invasifs. Mais, dans cette hypothèse, ce serait les populations habituellement exposées, plus âgées, qui seraient touchées selon l’évolution naturelle de ce cancer, ce qui n’est pas le cas.  De plus, cet effet d’abandon du dépistage après vaccin n’a été observé, ni en Grande bretagne, ni en Suède où l’augmentation d’incidence des cancers du col a également été observée depuis la vaccination.

 

ET SI LE VACCIN FACILITAIT DIRECTEMENT LE CANCER ? ET COMMENT ?

 

La précocité de l’augmentation de l’incidence, dès la troisième ou quatrième année après la vaccination plaide cependant pour une action accélératrice directe du vaccin qui se comporterait comme un facilitateur du cancer du col, dont l’évolution naturelle nécessite plutôt 10 à 20 ans.

 

 Lien de causalité hautement probable entre accélération et multiplication de l’apparition des cancers et vaccin

En dehors des conditions expérimentales toujours éthiquement discutables chez l’homme, l’affirmation d’un lien de causalité entre deux facteurs statistiquement liés est toujours très difficile en médecine ; sa confirmation indirecte nécessite un faisceau d’arguments réunis ici : temporalité, gradient de dose /réponse, plausibilité, cohérence, analogie.

Le critère de temporalité est ici évidemment rempli : avant la période de   vaccination large, l’incidence diminuait. Elle n’a commencé à augmenter que 3 à 5 ans après le début de la campagne de vaccination.

Le critère dose-réponse est aussi présent : c’est dans les groupes d’âge les plus vaccinés que l’augmentation d’incidence est la plus élevée. Les groupes de femmes âgées, non vaccinées, ont vu leur incidence de cancer continuer à diminuer comme durant la période d’avant la vaccination. Les jeunes filles de France peu vaccinées ont vu aussi leur risque de cancer du col continuer à diminuer.

Un effet facilitateur des protéines du vaccin, qui sont des protéines du virus accusé d’être la cause du cancer, est tout à fait plausible, même si ce résultat clinique tragique va à l’opposé de ce qui était attendu et annoncé.

Rien dans ce que nous savons de l’histoire naturelle du cancer s’oppose à un éventuel lien de causalité vaccin/cancer. Le critère de cohérence est donc aussi rempli.

 

ACTION FACILITATRICE de maladies D’AUTANT PLUS PLAUSIBLE QUE DEJA OBSERVEE POUR D’AUTRES VACCINS (hépatite B, SIDA)

La crédibilité d’une action facilitatrice directe du vaccin sur le cancer du col est renforcée par l’analogie avec les accidents observés avec d’autres vaccins, en particulier le vaccin contre l’hépatite B. Les vaccins expérimentaux (abandonnés) contre le SIDA facilitaient l’apparition de la maladie immunitaire.

Vaccin anti hépatite B et cancer du foie : rêve, mythe et propagande

Rappelons notre premier chapitre : la vaccination anti hépatite promue pour son action anti cancer, a été suivie en France, comme aux USA, d’une augmentation considérable de l’incidence du cancer du foie, aboutissant à doubler son incidence en 20 ans en France (de 6.8 pour 100000 en 1995 à 13,6 en 2017)[4], à la quadrupler aux USA. Pourtant, en France la consommation d’alcool, principale cause de ce cancer, régressait considérablement dans la même période.

Il faut espérer que le Gardasil ne va pas faire autant exploser le nombre des cancers du col chez les jeunes filles vaccinées, comme notre examen des premiers résultats cancérologiques avérés à dix ans, le laisse fortement craindre.

Vaccin anti sida et effet paradoxal facilitateur, d’où son abandon à juste titre

La facilitation par un vaccin d’une maladie qu’il est censé combattre a déjà été observée dans les essais Step [5]et Phambili [6],  au cours desquels les vaccins à visée anti sida augmentaient de 50% le risque de contamination par rapport au placebo. Ces constatations ont été heureusement faites lors d’essais thérapeutiques bien conçus qui ont évité la mise sur le marché de ces vaccins dangereux.

Malheureusement les passe-droits invraisemblables qui ont entouré les essais[7], puis la mise sur le marché précipitée du Gardasil, alors qu’aucune preuve d’efficacité sur la maladie qu’il était censé traiter, de surcroit, en ignorant les conseils de prudence de nombreux chercheurs [8] [9] [10] [11] ont empêché d’éviter cette catastrophe à nos enfants.

 

[1] Australian Institute of Health and Welfare (AIHW) 2017 Australian Cancer Incidence and Mortality (ACIM) books : cervical cancer Canberra : AIHW. <Http ://www.aihw.gov.au/acim-books>.

[3] Alison C Budd, Julia M L Brotherton, Dorota M Gertig, Theresa Chau, Kelly T Drennan and Marion Saville Cervical screening rates for women vaccinated against human papillomavirus Med J Aust 2014 ; 201 (5) 279-282)

[4] Jéhannin-Ligier K, Dantony E, Bossard N, Molinié F, Defossez G, Daubisse-Marliac L, Delafosse P, Remontet L, Uhry Z. Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2017. Rapport technique. Saint-Maurice : Santé publique France, 2017. 80 p. Disponible à partir des URL : www.santepubliquefrance.fr et http://www.e-cancer.fr/

[5] Buchbinder SP, Mehrotra DV, Duerr A, et al. Efficacy assessment of a cell-mediated immunity HIV-1 vaccine (the Step Study) : a double-blind, randomised, placebo-controlled, test-of-concept trial. Lancet. 2008 ; 372 :1881–1893. First Efficacy trial of a T-cell-based vaccine that failed to confer protection.

[6] Gray GE, Allen M, Moodie Z, et al. Safety and efficacy of the HVTN 503/Phambili study of a clade-B-based HIV-1 vaccine in South Africa : a double-blind, randomised, placebo-controlled test-of-concept phase 2b study. Lancet Infect Dis. 2011 ; 11 :507–515.

[7] Examen selon une procédure fast Track injustifiée par la maladie, utilisation de critères substitutifs dont la pertinence n’était pas connue, la redéfinition a posteriori de la population de l’essai…

[8] Sawaya GF, Smith-McCune K. HPV vaccination More answers, more questions. N Engl J Med 2007 356 1991-3

[9] C. J. Haug Human Papillomavirus Vaccination Reasons for Caution Editorial N Engl J Med 359 ;8 www.nejm.org August 21, 2008

[10] Lindsey R. Baden, M.D., Gregory D. Curfman, M.D.et al Human Papillomavirus Vaccine — Opportunity and Challenge N Engl J Med 356 ;19 www.nejm.1990 org May 10, 2007G7

[11]L R. Baden, G D. Curfman, S Morrissey, and J M. Drazen, M.D. Human Papillomavirus Vaccine Opportunity and Challenge N Engl j Med 356 ;19 www.nejm org May 10, 2007

 

Gardasil, alerte, risque imminent d’obligation d’une vaccination anti HPV inutile, et parfois dangereuse, pour les filles et garçons

 

 Lettre ouverte aux parlementaires, et à tous les citoyens.

 

 

article  à lire in extenso sur agoravox et à partager avec les élus et tous citoyens

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/gardasil-alerte-risque-imminent-d-206314

 

 

SOYONS VIGILANTS. Alors que de nombreux médecins, étrangers et français, citoyens, patients parfois victimes, tentent d’informer depuis de très nombreuses années sur l’inutilité et les risques du vaccin contre les papillomavirus, une nouvelle offensive des lobbies pharmaceutiques conduit à nouveau certains députés à tenter de l’introduire dans la loi d’obligation vaccinale, déjà probablement la plus large au monde.

 

Nous-mêmes avons analysé le bénéfice-risque de ce vaccin initialement destiné à la gente féminine, mais les garçons risquent bientôt d’être visés[1] également, et dénoncé à plusieurs reprises[2] [3]son inutilité couplée à ses risques tant chez la femme[4] que chez l’homme.[5] Le temps passé depuis son autorisation de mise sur le marché par la FDA en juin 2006 ne fait qu’apparaitre de nouveaux arguments contre cette vaccination, dont le plus fort est l’augmentation du nombre de cancers du col dans les populations les plus vaccinées, qui devrait inciter ces pays à suive l’exemple du Japon et de l’Autriche et à supprimer la recommandation.

 

Attention danger, risque imminent d’obligation d’une vaccination anti HPV inutile, et parfois dangereuse, pour les filles et garçons. Par le docteur Gérard Delépine, chirurgien et statisticien

 

lire aussi la lettre de J P Auffret aux députés  anti-HPV JPA à députés 2018-08-04

 

l’inquiétude est internationale comme en témoignent les relais étrangers rencontrés pour cette publication sur agoravox

 

informez, partagez,il s’agit de la santé de nos enfants

 

 

Système de santé en urgence absolue : quelques remèdes indispensables  à appliquer sans délai

 

 

(….)

La liberté des acteurs, pilier du système de santé jusqu’à la fin du siècle, supprimée au XXIème.

 

Du temps où notre système de santé était au premier rang mondial, les médecins de ville, les cliniques privées, les hôpitaux publics, ainsi que les autres professionnels de santé (dentistes, opticiens, kinésithérapeutes, psychologues etc) avaient de grandes libertés de manœuvre, tant thérapeutiques, tarifaires, qu’organisationnelles. Les individus devaient démontrer leurs compétences par leurs diplômes nationaux, et une fois ceux-ci obtenus, exercer leur art en toute indépendance, comme il sied pour une profession libérale dans une démocratie. Les patients étaient là pour protester en cas de problèmes (justice), et il n’y avait pas besoin de gendarme derrière chaque médecin, chaque kinésithérapeute, chaque dentiste pour qu’ils fassent efficacement et honnêtement son métier.

 

Les jeunes médecins, qui n’ont pas exercé avant les années 2000, n’imaginent pas la vie sans ARS[1], et pourtant nul besoin de surveillant derrière chaque soignant. Vraiment, ça marchait vraiment bien, croyez-nous. Classé premier système de santé au monde en 1998, avant que les conséquences prévisibles des lois qui s’accumulent depuis 1975 n’aient encore exercé leurs ravages. Le système mis au point par le Conseil National de la Résistance et imposé par les ordonnances de De Gaulle les 4 et 19 octobre 1945, la sécurité sociale, était robuste et a mis plusieurs décennies à craquer. Nous y sommes.

« Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage. »

La finance internationale s’est immiscée dans ce qui marchait assez bien, pour détruire le système public et récupérer le marché de la santé. Dans un premier temps la stratégie des financiers mondiaux est de convaincre la population de la mauvaise gestion de la sécurité sociale (en créant des déficits par suppression des ressources et imputation de nombreuses charges indues) et plus largement de nos structures de santé publiques et privées obtenue par son sous financement, son lynchage médiatique et son détricotage depuis plusieurs décennies.  Dans une seconde phase de proposer à la population, sous prétexte d’économie et d’efficacité, la privatisation des assurances sociales et des hôpitaux selon le modèle américain. La manne de plus de 162 milliards d’€ (assurance maladie en 2012) qui échappaient à la Bourse pouvant enfin y revenir.

 

Destruction progressive et organisée du système de santé solidaire français

 

Tout fut bien organisé en douceur apparente et en manipulations astucieuses et multiples qui se poursuivent aujourd’hui, sur le coût de la santé, l’irresponsabilité des malades, la concupiscence des vilains docteurs, le désintérêt des personnels. Bref tout est notre faute, à nous tous soignants et un peu aussi à vous citoyens, consultant pour une bricole et ne faisant pas comme nos voisins hollandais ou italiens, de l’automédication à tout va.

 

Les responsables du désastre sont faciles à identifier : les gouvernements successifs et leurs bras armés, au service de la finance et des lobbies de l’industrie pharmaceutique, aboutissant, in fine au pouvoir absolu actuel des agences régionales d’hospitalisation (ARS).

 

Ainsi la succession de lois, décrets et circulaires a abouti au désastre actuel

 

[1] Agence régionale de santé

 

(…. ) lire la totalité de l’article sur agoravox du 22 Mai 2018

 

https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/systeme-de-sante-en-urgence-204533   (copier le lien )

 

 

 

 

Santé et argent magique. Le Hold up de la médecine par la bureaucratie au service de la  finance. Le rôle des ARS.

« La médecine va mal, et chacun sait aujourd’hui que nous n’exagérons pas, que tous les appels au secours des médecins et soignants dès les années 2012 et surtout 2015 étaient plus que justifiés[2]. Les 50 000 manifestants soignants, réunis le 15 mars 2015 dans Paris, avant le premier vote de l’abominable loi Touraine, n’ont pas réussi à réveiller le peuple. Délicatement bercé et berné par les promesses de tiers payant, savamment relayées par les médias aux ordres, il a dormi jusqu’à aujourd’hui, jusqu’à ce que quelques-uns ne s’effondrent définitivement aux urgences ou devant leur téléphone au SAMU.

 

 

Qu’est-ce qui a changé entre l’époque où le système de santé français était au premier rang mondial (vers 1998) et le naufrage actuel ?

Le hold-up de la médecine par la bureaucratie 

Avant 1996 et la création des ARH[3], agences régionales d’hospitalisation, le maire était de droit le président du conseil d’administration de l’hôpital local et le préfet de département (et la direction départementale des affaires sanitaires et sociales (DDASS) placé sous son autorité), exerçait la tutelle des établissements de santé assurant le service public hospitalier et la tutelle des établissements médico-sociaux.

Il gérait aussi la permanence des soins et pour partie la question des urgences via un comité départemental, le CODAMU.[4] [5] Officiellement les orientations nationales de santé publique fixées par l’état devaient se décliner sous la responsabilité du préfet, mais il voyait cela de loin sans s’immiscer dans les « choix » médicaux. Les élus locaux avaient encore un poids (relatif car les réformes développées depuis le début des années 80 avaient déjà commencé le travail de sabotage avec les lois de 1984 sur le statut des médecins devenus « praticiens hospitaliers, la loi de 1991 créant la double hierarchie, séparant médecins et paramédicaux. Nous y reviendrons à une autre occasion).

 Le coup de massue fut la création des ARH en 1996, qui donne de nouvelles armes aux technocrates pour définiitivement priver les médecins de liberté de soigner. »

 

lire la suite sur le site d’agoravox  https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/sante-et-argent-magique-le-hold-up-204197

et en particulier voir le rôle des ARS développé dans cette tribune et commentez !