Archive d’étiquettes pour : HPV

Ne craignez pas les épidémies mais
les pervers qui les provoquent
La peur n’évite pas le danger mais, en
paralysant la réflexion, accroit le risque
Docteur Gérard Delépine

 

 

Ne craignez pas les ouveaux virus mais ceux  cliquez sur le lien  pour visionner le diaporama

 

C’est la rentrée sur TV-ADP et on reçoit le Dr Gérard Delépine – CrowdBunker  

avec  le dr Eric Loridan et Eric Montana

commencer l’écoute à 7 mn pour éviter les pb de sons initiaux

teaser Gerard delépine 2 septembre 2024

 

idem commencer après la cinquième  mn temps de réglage du son

 

 

 

Flyer Gardasil F[101921]

 

 

 

Couv Les enfants sacrifiés[43011]

 

vu l’actualité du Gardasil, nous partageons cet article de 2019 sur la recherche trop systématique du papillomavirus
Tests de dépistage HPV versus frottis : acte médical ou marchand (…)

Tests de dépistage HPV versus frottis : acte médical ou marchand ?

la réalisation des tests HPV n’est pas anodine car la révélation de leur positivité éventuelle est source d’angoisse importante le plus souvent injustifiée et de répétition des tests à court terme « pour vérifier » encore et encore… De plus, le coût de ces tests est élevé : en moyenne plus de 50 euros pour un test HPV alors que les pap tests reviennent à moins de 20 euros. Si on se rappelle que 6 millions de pap tests sont réalisés chaque année, l’association systématique aux test HPV couterait au moins 180 millions supplémentaires, sans tenir compte des multiples « vérifications ». Sans utilité globalement pour les femmes.

 

En moyenne, 11 % de la population féminine est positive pour le virus HPV, et la probabilité de présenter un faux négatif lors d’un test de dépistage classique est proche de 0.00016[1].

 

Aucun essai randomisé publié à ce jour n’a comparé les Pap tests classiques à leur remplacement ou leur association aux tests HPV sur plus de deux séquences.

[1] En France métropolitaine 6 millions de Pap tests annuels sont réalisés chaque année dont seulement 1000 se révèlent incapables de révéler un cancer invasif qui se manifestera avant le prochain examen.

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Tests de dépistage HPV associés au simple frottis : pourraient-ils diminuer la mortalité par cancer du col de l’utérus ? Acte médical ou marchand ?

 

Par N et G Delépine cancérologues

 

LE FROTTIS DU COL DE L UTERUS TOUS LES TROIS ANS CHEZ LES FEMMES DE 25 A 65 ANS : UNE VALEUR SURE

 

Dernière vedette en date du ministère et des médias aux ordres, que ce soit audiovisuel ou presse quotidienne ou hebdomadaire, le cancer du col de l’utérus n’est pas le fléau que l’on voudrait faire croire à la population. Mais chacun a compris que le cancer est un fléau qui rapporte… [1]

« Le cancer du col de l’utérus est le dixième cancer chez la femme en France par sa fréquence.

 Le pic d’incidence du cancer du col de l’utérus se situe vers 40 ans, l’âge médian au diagnostic est de 51 ans. Il est rare chez les femmes âgées de moins de 30 ans et celles âgées de plus de 65 ans. Les taux d’incidence et de mortalité par cancer au col de l’utérus sont en constante diminution ». La France est parmi les pays à faible incidence du cancer du col de l’utérus : le nombre de nouveaux cas était de 2 810 en 2011 (3 387 cas en 2000) et le nombre de décès liés à ce cancer de 998 (904 décès en 2002). La survie des femmes ayant un cancer du col de l’utérus dépend de différents facteurs pronostiques : la survie à 5 ans est comprise entre 84 et 93 % pour les cancers de stade I et 35 % pour les cancers de stade IV  ».[2]

 

Rappelons l’histoire naturelle de ce cancer selon la HAS : « Les symptômes pouvant faire suspecter un cancer du col de l’utérus sont peu spécifiques et tardifs (métrorragies[3] spontanées ou provoquées lors des rapports sexuels, dyspareunies[4], leucorrhées, douleurs pelviennes, parfois une dysurie, un ténesme ou des douleurs lombaires). Les lésions évocatrices au niveau du col cervical peuvent être : une lésion ulcérée saignant au contact, une lésion végétante ou infiltrante ; mais le col peut également avoir un aspect normal à l’examen au spéculum. Le cancer invasif du col utérin met en moyenne 15 à 20 ans pour se développer après la persistance d’une infection à papillomavirus humain à haut risque ».[5][6]

 

Le dépistage du cancer du col de l’utérus par examen cytologique des frottis, selon la technique de Papanicolaou, constitue le modèle de réussite de dépistage en cancérologie. Dans tous les pays qui le pratiquent, il a permis de diminuer de façon importante la mortalité du cancer du col de plus de 50%[7].

Le test Pap est un acte réalisé au cabinet du médecin[8], qui permet de prélever quelques cellules du col de l’utérus (et du vagin si on le souhaite). Le col est l’ouverture de l’utérus sur le vagin. Le test Pap recherche des cellules anormales qui pourraient évoluer vers le cancer du col utérin, par vérification au laboratoire, au microscope (cytologie = examen des cellules), s’il y a des changements dans ces cellules qui indiqueraient un problème infectieux ou précancéreux potentiel[9] de probabilité très basse ou plus ou moins élevée ou déjà des cellules cancéreuses.

 

En France, depuis la pratique du dépistage occasionnel[10] par test Pap (sans recherche de virus), la mortalité annuelle a même baissé de 80% passant de de 5000 à 1000[11].

 

Cependant l’incitation à un dépistage cytologique triennal chez les femmes de 25 à 65 ans est encore légèrement insuffisante, car on comptabilise encore chaque année en France métropolitaine environ 3000 nouveaux cancers invasifs responsables de 1000 morts [12]. Plus des deux tiers des femmes ainsi frappées par la maladie n’avaient jamais fait de frottis ou à un rythme inférieur à celui des recommandations[13] [14] et n’avaient pas prêté attention (ni leur médecin peut-être) aux symptômes qui existaient probablement pour la plupart d’entre elles dans l’année précédente.

 

La généralisation du dépistage organisé aux femmes jusqu’ici non dépistées selon les recommandations[15] pourrait réduire de deux mille le nombre de nouveaux cas de cancers invasifs et réduire à 1000 nouveaux cas annuels non diagnostiqués par frottis, et moins de 300 morts.

 

La réalisation de pap tests lors de consultations gynécologiques motivées par des symptômes divers, permettrait le diagnostic plus précoce d’un certain nombre des 1000 cancers invasifs qui échappent encore au dépistage classique [16]. Le dépistage s’adresse aux femmes ne présentant aucun symptôme ; le diagnostic précoce utilise les mêmes tests chez des femmes symptomatiques et ne doivent pas être omis lors de consultations gynécologiques motivées par d’autres symptômes. En effet, près de 90% des femmes souffrant de cancer du col ont présenté des troubles gynécologiques dans l’année précédant le diagnostic, sans que des tests cytologiques n’aient été prescrits.[17] [18]

 

 

ALOURDIR LE DEPISTAGE PAR RECHERCHE SYSTEMATIQUE DU VIRUS HPV ?

 

Ces tests, pratiqués depuis longtemps, n’incluent pas la recherche systématique de virus papilloma. Certains, dans le cadre de l’hystérie mondiale autour des liens cancer et virus HPV, et malgré le faible nombre de décès liés [19], souhaiteraient imposer une recherche systématique du virus en même temps que le frottis.

 

Le but de cette tribune est de savoir si cet ajout de recherche du virus a, en l’état actuel des connaissances, une justification scientifique, ou a contrario des inconvénients potentiels de plusieurs ordres, médicaux, psychologiques et aussi financiers.

 

Que peut-on faire pour ces 1000 patientes (sur 6 millions) dont les tests de dépistage par Pap, faussement négatifs ont pu retarder le diagnostic et le traitement ? Est-ce que les nouveaux tests, qui dépistent la présence des HPV pourraient améliorer leur devenir ou aboutir seulement à augmenter la fréquence des surdiagnostics et des surtraitements ? Est- ce que ce petit nombre de faux négatifs justifie la généralisation d’une recherche couteuse et anxiogène de HPV lors de chaque frottis ? En un mot, établir sa balance bénéfices-risques.

 

 

DANGERS CONNUS ET ETABLIS DES DEPISTAGES SYSTEMATIQUES DES CANCERS[20] [21] [22]

 

Les campagnes de dépistage de cancers exposent à deux complications principales : rassurer à tort par un test faussement négatif et inquiéter inutilement par un faux positif ou un surdiagnostic[23] conduisant aux sur traitements[24]Plus les tests de dépistage sont sensibles et moins ils sont spécifiques. Ils exposent alors davantage aux surdiagnostics, et donc aux surtraitements et à leurs complications !

 

 

EXEMPLES

 

LE CANCER DE LA PROSTATE SURDIAGNOSTIQUE ET SURTRAITE [25]

 

Le dépistage du cancer de la prostate par le dosage des PSA, trop sensible s’est révélé inefficace pour diminuer la mortalité[26] toutes causes confondues et les surtraitements nocifs sur la qualité de vie des hommes qui les subissent[27]. Si vous vous faites dépister, vous ne vivrez pas plus longtemps, mais beaucoup plus mal. (Angoisse, troubles urinaires, impuissance etc.. ).

 

CANCER DU SEIN SURDIAGNOSTIQUE ET SURTRAITE

 

Le dépistage du cancer du sein par mammographie n’améliore pas non plus la survie globale des femmes[28] qui s’y soumettent et augmente de manière importante leur risque de mammectomie et autres traitements inutiles [29] [30] [31] [32] [33] [34]

 

CANCER DE LA THYROIDE ENORMEMENT SURDIAGNOSTIQUE

 

Le dépistage des cancers thyroïdiens par l’échographie a causé plus de 500000 victimes[35] [36]. 50 à 90 % des cancers de la thyroïde seraient des surdiagnostics, donc des cancers qui n’ont pas existé ou qui n’auraient jamais évolué. Que de vis gâchées !

 

LES TESTS SANGUINS DE DEPISTAGE GLOBAL DU CANCER SONT AUSSI UN LEURRE A L’HEURE ACTUELLE. [37]

 

 

RISQUE DE SURDIAGNOSTIC ET DONC DE SURTRAITEMENT POUR LE CANCER DU COL DE L’UTERUS AVEC LE TEST HPV

 

« Les infections par HPV sont communes tout au long de la vie adulte chez les femmes sexuellement actives, et guérissent le plus souvent spontanément, sans signe clinique. Une infection persistante est cependant retrouvée chez 3 à 10 % des femmes infectées ».

 

Ne risque-t-on pas avec ces tests HPV complémentaires et systématiques de rendre le dépistage du cancer du col, à son tour plus nocif qu’utile, sans oublier le coup social de la manœuvre ?

 

La focalisation abusive des médias et du ministère sur ce virus sous-estime les autres facteurs de risque que rappelle l’ HAS.[38] Sa position sur l’opportunité du dépistage du HPV est claire : « en complément du frottis cervico-utérin de dépistage, la recherche de papillomavirus humain (HPV) n’a pas lieu d’être, la HAS ayant considéré en 2010 que l’utilisation du test de détection des HPV en dépistage primaire en population générale n’était pas pertinente. » Cette recommandation n’est pas toujours respectée.

 

Actuellement, en France, le non-respect des recommandations[39]aboutit déjà à de trop nombreux surtraitements (conisations abusives) responsables entre autres complications d’accouchement prématurés.[40] [41]

 

Après plus de 50 ans d’utilisation, les résultats et les conséquences des tests cytologiques classiques sont bien connus. Dans 96 % des cas, le résultat est normal sans aucune anomalie cytologique, ni cancer débutant. Dans 4 % des cas, le résultat met en évidence des cellules anormales, justifiant d’autres examens. Globalement, sur 6 millions de Pap test annuels, on estime qu’environ 1000 ne permettront pas de dépister pas un cancer qui débute en particulier chez les femmes âgées, ménopausées[42].

 

Les tests HPV sont plus sensibles que le Pap-test pour dépister les malades qui présenteront peut-être un jour des « néoplasies » intraépithéliales de grade CIN2 et CN3.[43] Mais il faut rappeler que ces lésions ne sont pas cancéreuses (le terme « néoplasie » utilisé est impropre) et qu’elles ne précèdent un cancer invasif que dans une petite minorité de cas (en moyenne une fois sur vingt pour les CIN2 et une fois sur huit pour les CIN3).

 

De plus, même pour dépister les dysplasies appelées abusivement CIN2 et CIN3, leur spécificité est moindre, car un test HPV positif détecte seulement la présence de virus à risque oncogène –susceptible de s’accompagner un jour de lésions (pré)cancéreuses – mais il ne met pas en évidence la présence de telles lésions. La proportion de tests positifs chez les femmes qui n’ont pas de lésions ni réellement précancéreuses, ni cancéreuses (faux positifs) est élevée.

 

Et la réalisation de ces tests n’est pas anodine car la révélation de leur positivité éventuelle est source d’angoisse importante le plus souvent injustifiée et de répétition des tests à court terme « pour vérifier » encore et encore…

 

De plus, le coût de ces tests est élevé : en moyenne plus de 50 euros pour un test HPV alors que les pap tests reviennent à moins de 20 euros. Si on se rappelle que 6 millions de pap tests sont réalisés chaque année, l’association systématique aux test HPV couterait au moins 180 millions supplémentaires, sans tenir compte des multiples « vérifications ». Sans utilité globalement pour les femmes.

 

En moyenne, 11 % de la population féminine est positive pour le virus HPV, et la probabilité de présenter un faux négatif lors d’un test de dépistage classique est proche de 0.00016[44].

 

Aucun essai randomisé publié à ce jour n’a comparé les Pap tests classiques à leur remplacement ou leur association aux tests HPV sur plus de deux séquences.

 

BIG PHARMA TENTE D’ETENDRE LE MARCHE

 

JPEGL’étude récente qui prône ces tests HPV ne retrouve un bénéfice de sensibilité du dépistage HPV qu’après sommation des données de 4 essais différents, ce qui lui ôte toute valeur réellement probante. Et ce d’autant que la majorité des auteurs seniors déclarent des liens d’intérêts importants avec les fabricants des tests et/ou des vaccins anti HPV. Par ailleurs, la manière dont le dépistage actuel par les tests HPV est réalisé laisse grandement à désirer sur le plan du contrôle de la qualité et de l’accréditation des laboratoires d’analyse.

 

On ne dispose d’aucun résultat à long terme permettant d’évaluer l’intérêt réel pour les femmes : savoir si l’utilisation de tels tests permettrait de diminuer la mortalité toutes causes confondues des femmes ainsi dépistées et de comparer ce gain éventuel au nombre de surdiagnostics et de conisations abusives que leur usage entrainerait[45].

 

Il ne faut donc pas se précipiter de compléter les tests de dépistage existants par des tests HPV additionnels sans preuve scientifique solide.

 

Il faut éviter de répéter l’erreur commise par les agences sanitaires (FDA et EMA) accordant, sans preuve d’efficacité, une AMM aux vaccins anti HPV aboutissant à la catastrophe sanitaire actuelle d’un accroissement du risque de cancer après une vaccination censée le diminuer.

 

Avant de choisir un nouveau test, il est capital de commencer par La mise en place du dépistage organisé utilisant les tests cytologiques qui ont fait la preuve de leur efficacité sur l’incidence et sur la mortalité. C’est une tâche importante qui demandera du temps ; d’ici là les techniques évolueront encore, peut-être vers un nouveau test vraiment spécifique, à moins que l’amélioration de la sensibilité de la cytologie par l’immunomarquage ou la lecture assistée par ordinateur solutionne le problème.

 


[1] N Delepine le cancer un fléau qui rapporte 2013 ED Michalon

[3] Saignements qui évoquent des règles mais sont irréguliers parfois abondants.

[4] Rapports sexuels douloureux

[5] Ibid 2

[6] Notons ici la durée de développement de ce cancer dans son histoire naturelle qui contraste avec l’arrivée précoce de celui-ci lorsqu’il suit une vaccination par Gardasil : de l’ordre de 5 ans. Faits développés dans « hystérie vaccinale, gardasil et cancer, un paradoxe » N et G Delepine Fauves éditions 2018.

[7] R Landy, F Pesola, A Castanon and Peter Sasieni Impact of cervical screening on cervical cancer

mortality : estimation using stage-specific results from a nested case–control study British Journal of Cancer (2016) 115, 1140–1146

[8] précautions : rendez-vous au moins cinq jours après l’arrêt des règles.

Durant les 48 heures précédant le test, n’ayez pas de relations sexuelles et n’utilisez pas de douches vaginales, de tampons, de mousses ou de gels contraceptifs, de crèmes vaginales, d’hydratants, de lubrifiants ou de médicaments vaginaux.

[10] A l’occasion des consultations des femmes.

[11] Dr Nicolas Duport Données épidémiologiques sur le cancer du col de l’utérus – État des connaissances – Actualisation 2008 — Institut de veille sanitaire

[12] INVS INCA Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2015. Rapport technique

[13] R Landy, F Pesola1, A Castanon and Peter Sasieni Impact of cervical screening on cervical cancer

mortality : estimation using stage-specific results from a nested case–control study British Journal of Cancer (2016) 115, 1140–1146 www.bjcancer.com | DOI:10.1038/bjc.2016.290

[14] R Ibáñez, M Alejo, N Combalia, Underscreened Women Remain Overrepresented in the Pool of Cervical Cancer Cases in Spain : A Need to Rethink the Screening Interventions Hindawi Publishing Corporation BioMed Research InternationalVolume 2015, Article ID 605375, 9 pages

[15] HAS dépistage tous les trois ans à partir de 25 ans jusqu’à 65 ans.

[16]Anita WW Lim, Rebecca Landy, Alejandra Castanon, Antony Hollingworth, Willie Hamilton, Nick Dudding and Peter Sasieni Cytology in the diagnosis of cervical cancer in symptomatic young women : a retrospective review Br J Gen Pract 2016 ; DOI : 10.3399/bjgp16X687937

[17] Lim AW, Ramirez AJ, Hamilton W, et al. Delays in diagnosis of young females with symptomatic cervical cancer in England : an interview-based study. Br J Gen Pract 2014.

[18] Lim AW, Hamilton W, Hollingworth A, et al. Performance characteristics of visualising the cervix in symptomatic young females : a review of primary care records in females with and without cervical cancer. Br J Gen Pract 2016.

[19] (comparativement par exemple aux cancers du sein ou du poumon)

[23] On entend par faux diagnostic une erreur de diagnostic faisant croire à l’existence d’une maladie qui n’existe pas et par sur diagnostic le diagnostic d’une maladie biologique quiescente qui n’aurait jamais menacé la vie ni causé de trouble à la personne qui l’héberge

[24] Traiter une personne pour un faux ou un surdiagnostic constitue un surtraitement, traitement inutile (qui ne peut lui apporter aucun bénéfice puisqu’il ne souffre de rien et que sa vie n’est pas menacée) mais qui l’expose, comme tout traitement actif à des complications, qui diminue la qualité de vie.

[26] On entend par mortalité spécifique la mortalité due uniquement à la maladie dépistée ; cette mortalité spécifique ne comptabilise pas les complications fonctionnelles et parfois vitale des traitements. Pour évaluer objectivement l’intérêt éventuel d’un dépistage on doit prendre en compte la mortalité globale toutes causes confondues et les conséquences des traitements sur la qualité de vie.

[27] Haute autorité de santé : dépistage du cancer de la prostate. Analyse critique des articles issus des études ERSPC et PLCO publiés en mars 2009, rapport juin 2010

[28] Toutes causes confondues.

[29] Puliti D, E. Overdiagnosis in breast cancer : design and methods of estimation in observational studies. Prev Med. 2011 ; 53(3):131–3.

[30] KalagerM. Overdiagnosis of Invasive Breast Cancer Due to Mammography Screening : Results From the Norwegian Screening Program.” Ann Intern Med. 3 April 2012 ;156(7):I-58.

[31] De Gelder R, Draisma G, Heijnsdijk EA, de Koning HJ. Population-based mammography screening below age 50 : balancing radiation-induced vs prevented breast cancer deaths. Br J Cancer 2011, 104 (7) : 1214-20.

[32] Gøtzsche PC, Nielsen M. Screening for breast cancer with mammography. Cochrane Database Syst Rev 2011,(1) : CD001877.

[33] Swiss medical board Systematisches Mammographie-Screening Bericht vom 15. Dezember 2013

[35] OMS Overdiagnosis is a major driver of the thyroid cancer epidemic : up to 50–90% of thyroid cancers in women in high-income countries estimated to be overdiagnoses communiqué de presse 246 du 18 8 2016

[36] US Preventive Services Task Force Screening for Thyroid CancerUS Recommendation Statement May 9, 2017

JAMA. 2017 ; 317(18):1882-1887

[37] docteur.nicoledelepine.fr/tests-sanguins-de-depistage-du-cancer-leurre-de-la-medecine-personnalisee-voie-de-recherche-mais-pas-de-soin-en-2018/

 

[38] Les cofacteurs impliqués dans la genèse du cancer du col de l’utérus peuvent être : ÆÆ des cofacteurs liés à l’hôte : précocité de l’activité sexuelle, multiplicité des partenaires sexuels, immunodéficience, parité élevée ; ÆÆ des cofacteurs liés au papillomavirus humain : génotypes 16 et 18, infection simultanée par plusieurs types oncogéniques, quantité importante de virus (forte charge virale) ; ÆÆ des cofacteurs exogènes : tabagisme, coïnfection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou une autre infection sexuellement transmissible (IST) (virus herpes simplex 2 (HSV-2), Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae), utilisation prolongée de contraceptifs oraux. https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-08/referentieleps_format2clic_kc_col_uterus_2013-30-08__vf_mel.pdf

[39] Référentiel de pratiques de l’examen périodique de santé des Centres d’Examen de Santé de l’Assurance Maladie sur le dépistage et la prévention du cancer du col de l’utérus, la HAS rappelle les recommandations de dépistage du cancer du col de l’utérus, les critères d’inclusion et d’exclusion des femmes dans ce dépistage et les modalités de prévention primaire par la vaccination anti-HPV. https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1623735/fr/depistage-et-prevention-du-cancer-du-col-de-l-uterus

[40] Ce geste, effectué sous anesthésie, consiste à retirer une petite lamelle de la surface du col de l’utérus. Son indication doit être bien posée. Certaines études font état de 30 % de conisations « abusives », c’est-à-dire qui n’étaient pas indispensables car les lésions ne faisaient pas courir de risque pour la santé de la femme . http://www.societe-colposcopie.com/sites/default/files/top_sante_mai_2018_0.pdf

[41] Les patientes ayant eu une exérèse chirurgicale pour le traitement d’une CIN sont effectivement exposées à un risque significativement plus élevé d’accouchement prématuré, de petit poids de naissance, de mortalité périnatale et de complications néonatales … https://www.gyneco-online.com/obst&eacute ;trique/quel-est-l&rsquo ;impact-d&rsquo ;un-ant&eacute ;c&eacute ;dent-de-conisation-

[42] Castle PE, Qiao YL, Zhao FH, et al Déterminants cliniques d’une inspection visuelle positive après traitement à l’acide acétique pour le dépistage du cancer du col utérin . BJOG 2014 ; 121 : 739–46.

[43] « ASC-US : atypies des cellules malpighiennes de signification indéterminée : cellules malpighiennes anormales de signification incertaine, dont les modifications cytologiques suggèrent la présence d’une lésion intra-épithéliale malpighienne, mais sont insuffisantes sur les plans quantitatif et qualitatif pour permettre une interprétation définitive.

Cancer micro-invasif : cancer strictement limité au col de l’utérus, ne dépassant pas 5 mm en profondeur et 7 mm de large ; seul l’examen microscopique permet son diagnostic.

Cancer invasif : cancer qui s’est propagé au-delà de la couche tissulaire où il s’est initialement développé, et atteint les tissus adjacents ; aussi appelé cancer infiltrant.

Carcinome in situ : stade pré-invasif du cancer, affectant toute l’épaisseur de la couche épithéliale qui tapisse ou recouvre un organe (ici, le col de l’utérus), mais sans infiltrer la membrane basale. CIN : néoplasie cervicale intra-épithéliale. CIN1 : néoplasie intra-épithéliale cervicale de grade 1 : dysplasie légère touchant le tiers inférieur ou moins de l’épaisseur épithéliale. CIN2 : néoplasie intra-épithéliale cervicale de grade 2 : dysplasie modérée touchant un tiers à deux tiers de l’épaisseur épithéliale. CIN3 : néoplasie intra-épithéliale cervicale de grade 3 : dysplasie sévère ou carcinome in situ, touchant entre les deux tiers et la totalité de l’épaisseur épithéliale ».cf HAS ibid ref 39

[44] En France métropolitaine 6 millions de Pap tests annuels sont réalisés chaque année dont seulement 1000 se révèlent incapables de révéler un cancer invasif qui se manifestera avant le prochain examen.

[45] Screening for Cervical Cancer With High-Risk Human Papillomavirus Testing : A Systematic Evidence Review for the U.S. Preventive Services Task ForcePrepared for : Agency for Healthcare Research and QualityU.S. Department of Health and Human Services 5600 Fishers LaneRockville, MD 20857 www.ahrq.gov

  SLIDES   29 2 2020 Gardasil ENGLISH 

 

Paradoxical oncologic results of HPV vaccination in real life

A cancer registers study
Dr G Delépine surgeon oncologist statistician N Delépine pediatrician oncologist
Paris, France nicole.delepine@bbox.fr gerard.delepine@bbox.fr
Authors have no competing interest

    2019 Senlis gardasil def du 9 11    

CLIQUEZ SUR LE LIEN CI DESSUS POUR DEROULER LE DIAPORAMA

mise à jour à l’occasion d’un agréable débat à  Senlis de la bibliographie actualisée des effets du Gardasil sur les taux de cancer  du col  de l’utérus. Malheureusement l’effet paradoxal se confirme !

 

 

 

« https://www.youtube.com/watch?v=N7jKp26YGDI

« Le Gardasil censé prévenir l’apparition du cancer du col de l’utérus DOUBLE en fait le risque de déclarer ce cancer chez les jeunes femmes vaccinées.

Les autorités sanitaires françaises veulent rendre ce vaccin obligatoire en dépit des données scientifiques alarmantes que l’on découvre en analysant les registres du cancer des grands pays où la couverture vaccinale est très élevée (Suède, Norvège, Royaume-Uni, Australie).

Découvrez pourquoi les vaccins Gardasil® et Cervarix® sont un danger pour la santé et pourquoi vous devriez refuser ce vaccin anti-HPV et demander au gouvernement français de ne pas le rendre obligatoire en lisant le livre de Nicole et Gérard Delépine :  » Hystérie vaccinale: Vaccin Gardasil et cancer: un paradoxe  » par Jérémie Mercier
https://amzn.to/32Ypgft

 

 

 

FIL du diaporama   7 9 2019 Alix gardasil_ POUR SITE

Gardasil : le vaccin qui augmente le risque de cancer du col.  Sera-t-il le prochain scandale sanitaire mondial ? par Gérard Delépine Chirurgien cancérologue gerard.delepine@bbox.fr

 

Indication officielle du Gardasil : prévenir le cancer du col de l’utérus en ciblant les virus papilloma humain.  Est–ce en bonne voie ?

Pourquoi étudier l’efficacité des vaccins anti HPV contre le cancer du col ? Une propagande mondiale massive mensongère utilise la peur pour pousser les parents à vacciner leurs enfants, n’hésitant pas à les culpabiliser. La révélation des nombreuses complications ne ralentit pas l’hystérie vaccinale

Le president, Mme Buzyn et 50 sociétés savantes, syndicats et associations ~ sponsorisés par l’industrie ont proclamé leur volonté d’imposer la vaccination. En juillet 2018, 8 députés ont deposé un amendement de loi pour rendre cette vaccination obligatoire, et à nouveau sept autres en 2019.

 

DEFINITIONS

Quelques éléments démographiques sur le cancer du col. Ce cancer ne survient jamais avant 15 ans, est rarissime avant 20 ans et rare entre 20 et 25 ans. La vaccination a débuté en 2007, centrée sur les filles de 11-13 ans mais aussi « en rattrapage » celles de 13-18 ans et jusqu’à 26 ans en Australie.

En 2019, les registres du cancer ne donnent que les résultats de 2014-2016. On ne dispose donc que de 7 à 8 ans de recul analysables. Les filles qui avaient plus de 13 ans lors de la vaccination qui dépassent l’âge de 20 ans constituent le groupe témoin privilégié (20-24 ans)

 

L’histoire officielle du Gardasil est un beau conte qui repose sur 5 piliers : 1°) Les cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin SERAIENT un cancer fréquent et une cause majeure de décès qui menace toutes les femmes. Vous et vos enfants seriez  de plus exposés aux cancers de l’anus et ORL. 2°) Ces cancers SERAIENT dus à quelques souches de HPV (human papilloma virus) (Von Hauser récompensé d’un prix Nobel). 3°) GSK et Ian Frazer ont inventé des vaccins pour vaincre ces cancers.4°)Les essais auraient prouvé que les vaccins SERAIENT efficaces et bien tolérés.  5°) La vaccination devrait faire disparaître ces maux.

 

PREMIERE INTOX : problème majeur de santé publique? Faux en France!   En France métropolitaine LE CANCER DU COL DE L UTERUS représente 1.7% des cancers avec une incidence de 6/100000, ce qui en fait une maladie rare (Une maladie est considérée comme rare par l’OMS lorsque son incidence est égale ou inférieure à 6/100000)

Aux USA, il ne figure même pas dans le graphique des cancers féminins du CDC, pourtant très pro gardasil) avec incidence de 7/100000 (contre 124/100000 pour cancer du sein).

En France,il est responsable de 0,6% de la mortalité par cancer avec une mortalité de 1,8/100000.  Depuis la pratique des frottis moins de 1000 décès annuels lui sont imputables (contre > 5000 auparavant). Ces décès touchent majoritairement (70% à 80%) les femmes qui ne se font pas dépister selon les recommandations(1 fois / 3 ans à partir de 25 ans)

L’OMS, ministère et laboratoires pharmaceutiques utilisent la mauvaise situation sanitaire des pays sous développés pour créer la peur dans la population des pays riches (ceux qui peuvent payer ce vaccin hors de prix). La carte OMS montre qu’il n’est un problème de santé publique majeur uniquement dans les pays qui n’utilisent pas le dépistage par frottis.

 

 

Comment évaluer l’effet de la vaccination sur le risque de cancer invasif ?  Pour évaluer réellement l’effet d’une action préventive de santé publique, il faut examiner l’évolution de l’incidence de la maladie dans la population générale et dans les groupes soumis à cette prévention. Et non pas utiliser des critères substitutifs (infection, anomalies cytologiques bénignes) dont la valeur n’a jamais été testée dans le cadre d’une vaccination et encore moins sur un échantillon de cobayes non représentatifs de la population concernée (essais thérapeutiques).

Pour un traitement censé prévenir le cancer du col, les registres officiels du cancer constituent les témoins indiscutables les plus pertinents.

 

 

 

Méthode pour évaluer objectivement l’effet de la vaccination sur le risque de cancer invasif  : recueil des incidences du cancer du col de l’utérus rapportées dans les registres des cancers des pays qui utilisent le dépistage (pap tests) et dont la couverture vaccinale dépasse les 80%.

 

Analyse des évolutions avant et depuis la vaccination : en les comparant à celle de la France où la couverture vaccinale n’atteint pas 20%. Toutes courbes présentées ci après proviennent des instituts nationaux de statistiques (sauf pour l’Australie qui fournit des chiffres mais pas de courbe par groupe d’âge). Nous avons ajouté des commentaires en rouge. Voir toutes les courbes sur le diaporama.

 

 

ANALYSE DES EVOLUTION DES PAYS QUI PRATIQUENT LE DEPISTAGE, UNE COUVERTURE VACCINALE >80%

Période pré vaccinale (1980-2007) .L’incidence du cancer invasif du col a diminué spectaculairement dans tous les pays qui pratiquent le dépistage par frottis :le risque global de cancer invasif du col ne diminue plus dans les pays qui vaccinent, sauf pour les femmes de plus de 50 ans, non vaccinées, qui ont continué à bénéficier d’une baisse de leur risque de cancer.

 

CHEZ LES FEMMES VACCINEES, AUGMENTATION IMPORTANTE et SIGNIFICATIVE DU NOMBRE DE CANCER DU COL  2 à 3 ans APRES VACCINATION

 

La politique vaccinale australienne. La campagne de vaccination a commencé en 2007 et a concerné les jeunes filles de 12 à 26 ans, qui avaient 20 à 34 ans en 2015 et représentent les groupes témoins pertinents.

Les mensonges publicitaires australiens. Les chiffres australiens officiels  détaillés de cancers invasifs sont visibles sur les courbes du diaporama et contraires à la propagande médiatique qui se basent sur des simulations fondées sur des hypothèses érronées confondant infections et cancer .

 

 

 

Grande Bretagne : augmentation d’incidence chez les 20-24 ans

 

 

 

Norvège : Evolution du risque chez les 20-24

 

 

Suède  évolution chez les 20-24 ans

 

Les filles âgées de 14 à 18 ans en 2010 ont subi des vaccinations de rattrapage pour 80% d’entre elles. Depuis, leur incidence (lissée sur trois ans) de cancer invasif du col de l’utérus a augmenté de 150%

Cette augmentation d’incidence est très significative et ne peut pas être due au hasard (P<0,001)

 

 

Recherche des points de rupture

La recherche des points de rupture permet d’établir la date de la modification de tendance evolutive et ainsi de vérifier s’il existe une corrélation temporelle entre celle-ci et la vaccination

En Suède, l’augmentation d’incidence est apparue deux ans après le début de la campagne scolaire de vaccination

 

 

 

USA : incidence du cancer invasif du col de l’utérus – 1975 à 2015

Depuis la vaccination, elle ne diminue plus

USA: incidence 2000-2016 chez les 15-39

Depuis 2013 l’incidence augmente chez les femmes jeunes

USA: tendance évolutive chez les américaines de plus de 40 ans

Durant cette même période, l’incidence a diminué chez les femmes de plus de 40 ans non vaccinées

 

 

Prédictions paradoxales de Nordcan, le registre scandinave

Au Danemark peu vacciné,Nordcan prédit un taux stable de cancer. En Suède, très vacciné, Nordcan prédit une augmentation importante du taux de cancer du col chez les vaccinées

 

 

 

 

 

Quelles sont les causes du cancer du col ?

FAKE NEWS : les virus seraient l’unique cause du cancer. Or le Papillomavirus est virus saprophyte. Toutes les femmes ont été un jour infectées par le HPV sans le savoir et ont guéri sans traitement.

Les HPV présents lors du cancer sont de simples témoins d’une activité sexuelle importante, source de microtraumatismes, de réinfections et d’inflammations répétés,  causes possibles du terrain favorable aucancer

Infection n’ est pas cancer! Association ne veut pas dire causalité . L‘origine du cancer est multifactorielle . HPV sur les lieux du crime n’est qu’un témoin

Seule l’ analyse multifactorielle prenant en compte la totalité des facteurs connus précisant leur poids respectif aurait une réelle valeur évocatrice de causalité

 

Fake
les essais auraient prouvé vaccins efficaces et bien tolérés !Or la vaccination anti hpv est expérimentale

Depuis la commercialisation des vaccins : les études étiologiques se focalisent uniquement sur les papillomavirus !

 

Etat actuel des connaissances :

le papillomavirus pourrait n’être qu’un marqueur de risque de cancer traduisant son association avec les causes réelles (traumatismes répétés et inflammation chronique) …

L’évolution naturelle du cancer du col s’étalant sur deux décennies, on peut s’étonner de l’extrême précocité de l’augmentation de fréquence après vaccination.

Mais le cancer sous vaccins peut évoluer différemment. Ce n’est plus une évolution « naturelle »!

On le voit chaque jour avec les cancers soumis aux nouvelles drogues ciblées ou à l’immunothérapie à l’origine de cancers foudroyants quasi inconnus à cette échelle, avant l’ère de ces nouvelles molécules.

Pourquoi le Gardasil échapperait-il à cette possibilité de modification de l’histoire naturelle du cancer du col de l’utérus ?

Les vaccins peuvent modifier l’histoire des maladies

Les essais des premiers vaccins anti-sida Phambili puis Step ont abouti à une augmentation du risque d’attraper la maladie dans les années 2000 et ont été abandonnés pour cette raison

La vaccination anti hépatite B a été suivie dans les pays industrialisés (USA, France, GB, Australie, Canada) par une augmentation considérable du risque de de carcinomes hépatiques

La catastrophe toute récente du Dengvaxia contre la dengue aux Philippines* avec ses milliers de victimes (dont des dizaines de morts) est un autre exemple tragique.

Ces désastres sanitaires ont cruellement montré qu’une VACCINATION peut aggraver la maladie qu’elle était supposée prévenir.

Association ne veut pas dire causalité.
l’ origine du cancer est multifactorielle : précocité sexuelle, fréquence des rapports sexuels, le nombre de partenaires , la fréquence des infections bactériennes (chlamydia) ou virales HPV , Herpès, le tabagisme, le nombre de grossesses menées à   terme, et même la cuisine au feu de bois.

Tous ces facteurs (souvent associés entre eux) sont statistiquement liés à un sur risque de cancer du col.

Fake 
les essais auraient prouvé que les vaccins sont efficaces et bien tolérés.

Gardasil 4 antigènes souches type 6, 11, 16 et 18 et le Cervarix 2 souches (sur 150 souches connues)

infections 16 et 18 érigées en épouvantails par les industriels rares en Europe occidentale (étude en Catalogne)

le vaccin n’est actif que contre 1/2 infections à papillomavirus vues en France

Infection n’ est pas cancer

efficacité réelle sur infections et verrues génitales et prévention des anomalies CN2 et CN3, jamais démontrée dans la prévention du cancer invasif.

Aucune étude publiée ne prouve que le vaccin permet de diminuer le risque de cancer invasif ou le risque d’en mourir

La vaccination constitue donc une expérimentation.

notice du Gardasil : «Etant donné qu’aucun vaccin n’est efficace à 100 %, que Gardasil ne protège pas contre tous les types d’HPV ou contre des infections déjà existantes dues aux HPV, le dépistage en routine du cancer du col de l’utérus reste très important.. »

 

Vaccination expérimentale sur des populations entières  Inutile (dépistage efficace)

Résultats actuels très inquiétants : dans tous les pays qui ont organisé des campagnes de vaccination, l’incidence des cancers du col a augmenté dans les groupes d’âge vaccinés. Notons que le vaccin anti HPV est hors de prix près de 250 euros pour 2 doses.

OMS : RECOMMANDE MAIS N EST  PAS INDEPENDANTE !

Le budget de l’OMS est constitué pour 50% de contributions volontaires dont l’utilisation est décidée selon les désirs des donateurs…

Beaucoup de ces dons proviennent des firmes du médicament ou de fondations qui subordonnent leur attribution aux actions pro vaccinales (comme celles de Bill Gates) etc…

 

Corrélation obligations vaccinales/corruption

Les pays les plus corrompus sont ceux qui imposent les vaccinations. Informez-vous !

 

 

Résumé de l’expérience des pays qui ont largement vacciné contre le HPV à partir des données publiées des registres des cancers.

Gérard Delépine 2 octobre 2019

L’efficacité d’un politique nationale de prévention d’un cancer doit être jugée non pas sur les petits échantillons d’essais thérapeutiques mais, en vie réelle, sur l’évolution de l’incidence de ce cancer dans l’ensemble de la population concernée, telle qu’elle apparaît dans les registres officiels des cancers

A ce jour, seulement quatre pays qui pratiquaient le dépistage cytologique et disposaient de registres nationaux du cancer ont obtenu une couverture vaccinale supérieure à 80% dans la population ciblée avec un recul suffisant : l’Australie, la Grande Bretagne, la Suède et la Norvège.

En Australie,

 

la campagne vaccinale a débuté en 2007 chez les adolescentes, avec un taux de couverture proche actuellement de 80%. Depuis cette date, l’incidence standardisée monde des cancers invasifs dans la population globale ne baisse plus, contrairement aux annonces permanentes des médias qui claironnent l’éradication future des cancers du col dans ce pays en diffusant des prédictions statistiques reposant sur des hypothèses fausses.

De plus, il est paradoxal de constater que l’incidence des cancers invasifs du col augmente dans les classes d’âge de femmes vaccinées. Ainsi, dans la tranche d’âge des femmes de 20-24 ans (vaccinées à 80% entre 14 et 18 ans), l’incidence est passée de 0,7 en 2007 à 1,5 cas/100.000 en 2014. Chez les femmes âgées de 25 à 29 ans (vaccinées en rattrapage lorsqu’elles avaient entre 19 et 23 ans) ces chiffres ont augmenté également, de 5,9 en 2007 à 8,2/100.000 en 2014. De même pour les 30-34 ans (qui ont subi des vaccinations de rattrapage jusqu’à l’âge de 26 ans en 2007) dont l’incidence a augmenté de plus de 30% (de 9,9 en 2007 à 13,2 en 2014), augmentation statistiquement significative. A l’opposé, les femmes plus âgées (et donc non vaccinées) ont vu leur risque de cancer diminuer -17% pour les femmes de 55 à 59 ans (de 9.7 à 8.1), -13% pour celles de 60 à 64ans (de 10.3 à 8.9), -23% pour celles de75 à 79 ans (de11.5 à 8.8) et même moins 31% pour celles de 80 à 84 ans (de 14.5 à 10).

 

 

 

En Grande Bretagne, la campagne de vaccination a débuté en 2008, en obtenant une couverture de plus de 85% d’adolescentes. Depuis lors, sur l’ensemble de la population exposée au cancer du col (femmes de plus de 20 ans) l’incidence standardisée a augmenté, passant de 12.6 en 2007 à 14.1 en 2016

 

 

A partir de 2011

les statistiques nationales ont montré une augmentation brutale et importante

 

 

 

 

 

du taux de cancer du col utérin chez les femmes de 20 à 24 ans (vaccinées pour plus de 85% d’entre elles, alors qu’elles avaient entre 14 et 18 ans) qui ont vu leur risque de cancer (incidence lissée sur 3 ans) augmenter de 70% en 2 ans de 2,7 à 4,6 en 2013-2015).

Celles de 25 à 29 ans qui avaient entre 17 à 23 ans au moment de la campagne de vaccination ont vu leur risque de cancer doubler entre 2007 et 2015 (de 11 à 22) Or c’est dans ce créneau d’âge que l’on retrouve toutes les femmes ayant pu recevoir une vaccination tardive (vaccination dite de « rattrapage » après 16 ans)A l’opposé, l’incidence du cancer a globalement diminué chez les femmes les plus âgées (moins 20% dans le groupe 35-49 ans).

 

En Suède, le vaccin Gardasil a été introduit en 2006 et le programme de vaccination des préadolescentes mis en route en 2010 pour atteindre une large couverture approchant les 80% avec un « rattrapage » des plus âgées (jusqu’à 18 ans). Depuis l’incidence (standardisée Monde) du cancer du col de l’utérus, qui s’était stabilisé jusqu’en 2011, a augmenté de 23% passant de 6,69 en 2011 à 8,6 en 2016.

 

 

 

 

Cette augmentation globale est principalement due aux femmes de 20 à 24 ans en 2016, (vaccinées pour plus de 80% d’entre elles) qui ont vu leur incidence lissée sur 3 ans doubler, passant de 1.49 en 2007-2009 à 3.73 en 2014-2016 ainsi que le montrent les données et graphiques publiés par Nordcan (registre des cancers scandinaves) ; cette augmentation est statistiquement significative.

Age-specific rate per 100,000 (smoothed using 3 years average)
Year 20-24
2008 1.49
2009 1.88
2010 2.35
2011 2.91
2012 3.07
2013 3.58
2014 3.74
2015 3.73

 

 

Dans ce pays, comme en Australie et en Grande Bretagne, aucune augmentation n’est notée dans la population âgée de plus de 50 ans, non concernée par la vaccination HPV.

 

 

La Norvège a suivi une politique similaire de vaccination. Depuis, le registre du cancer Nordcan montre une augmentation de l’incidence standardisée monde du cancer invasif du col de l’utérus de 25% sur l’ensemble de la population (de 8.99 en 2007 à 11.31 en 2015).

 

 

Dans le groupe d’âge le plus vacciné (les 15-24 ans en 2016 qui avait entre 9 et 18 ans en 2010) une augmentation importante d’incidence lissée sur trois ans est apparue à partir de 2013 de 0.84 en 2010-2012 à 2.46 en 2014-2016 ainsi que le montre ce graphique et ces données NORDCAN

 

 

Age-specific rate per 100,000 (smoothed using 3 years average)
Year 15-24
2008 1.58
2009 1.65
2010 1.40
2011 0.84
2012 1.04
2013 1.34
2014 1.74
2015 2.46

 

 

 

 

 

 

 

Et la recherche des inversions de tendance (break point analysis) montre que c’est trois ans après le début de la campagne de vaccination que cette augmentation significative est apparue.

Norway Cervix uteri Incidence: ASR (World), age (15-24)

 

Year Numbers ASR (World)
2007 3 1.02
2008 5 1.66
2009 6 1.92
2010 4 1.23
2011 3 0.89
2012 1 0.29
2013 6 1.70
2014 6 1.69
2015 5 1.46
2016 13 3.69

 

 

Breakpoint Year Standard error 95% CI
Estimated 2012 1.13 [2009 ;2014]
Slope
Before (2007-2012) -0.07 0.20 [-0.56 ;0.42]
After (2012-2016) 0.66 0.20 [0.17;1.14]
Estimated annual percent change
Before (2007-2012) -21.99 [-39.75 ;1.02]
After (2012-2016) 64.16 [13.59;137.25]
NORDCAN © 2012 Association of the Nordic Cancer Registries – All Rights Reserved.

 

Cette progression inattendue, précoce et significative du nombre de cancers du col dans tous les pays où la population jeune est largement vaccinée interroge à juste titre d’autant qu’en France, peu vaccinée, l’incidence du cancer du col a largement baissé durant la même période rendant cette maladie rare (incidence inférieure à 6/100000), d’après les critères de l’OMS.

 

L’étude pivot de Merck concernant l’évaluation initiale du Gardasil et destinée à la FDA avait inclus des personnes (dénommées « non naïves ») qui avaient été contaminées préalablement par des souches virales oncogènes (en particulier 16 et 18). Les résultats de ce sous-groupe avaient retrouvé une augmentation (de 26%) de l’apparition de lésions dysplasiques du col par rapport au groupe non vacciné. Le fait de vacciner des femmes ayant déjà commencé leur vie sexuelle pourrait probablement augmenter le nombre de lésions précancéreuses sévères.

Quelle que soient les raisons de cette augmentation paradoxale mais indiscutable (données officielles des registres nationaux des cancers) des risques de cancer dans tous les pays dans les groupes d’âge qui ont été largement vaccinés justifie :

1°) une information loyale de la population en ne prétendant plus que ce vaccin prévient le cancer.

2°) Le principe de précaution impose de ne plus vacciner les femmes ayant déjà commencé leur vie sexuelle

3°) le même principe de précaution doit faire récuser toute obligation vaccinale anti HPV d’autant que la charge pour les finances publiques serait importante (200 à 400 millions d’euros chaque année en France).

4°) Des études indépendantes des firmes pharmaceutiques sont indispensables et urgentes pour établir si ce vaccin est réellement susceptible de prévenir le cancer ou s’il l’augmente et dans quels groupes afin d’adopter les recommandations actuelles aux faits avérés

 

Le refus des autorités sanitaires engagerait la responsabilité personnelle des décideurs et des experts, en particulier ceux liés aux firmes.

mise à jour des résultats internationaux de la vaccination par Gardasil 2 OCT 20

15 5 2019 gardasil chicago (002) 5     diaporama 

Paradoxical oncologic results of Gardasil in the real world. A cancer registers study.

Dr G Delépine, surgeon oncologist, Paris, France[1] N Delépine paediatric oncologist, Paris, France[2]

Oral presentation by Dr G Delépine 24 th of may 2019 Chicago Illinois USA

Summary

Aim: the authors evaluate the results of HPV vaccination on the incidence of invasive cervical cancer in different countries, comparing published data in national cancer registries and those of HPV vaccine coverage.

Method. After collecting crude figures and standardized incidences from oncologic registers of Australia (Australian Institute of Health and Welfare), Great Britain (Cancer research UK), Sweden and Norway (Nordcan), they analyse the evolution and their tendencies before and after the era of vaccination in the different countries and different age groups, with a particular attention to 20-29 age groups(high vaccine coverage).

Results In all studied countries, these evolutions are similar. During the 1989-2007 ( pre-anti HPV vaccination period), the incidence of invasive cervical cancer declined in all countries, results linked with smear screening.

Vaccination campaigns were initiated in 2007 (Australia) or 2008 (Great Britain), and we have now 7 to 9 years of follow up. Since 2007, a trend reversal has been observed in all countries with high immunization coverage studied (Australia, Great Britain, Norway, Sweden). Their official cancer registries reveal an increase in the incidence of invasive cervical cancer that appears 3 to 5 years after the beginning of the vaccination campaign and affects almost exclusively the age groups the most vaccinated.

In 20-24 group the increase reaches 100% in Sweden (1.86/100000 in 2007 vs 3.72 in 2015), 70% in Great Britain, (2,7 in 2007 vs 4,6 in 2014), 113% in Australia (0.7 vs 1.5), 10% in Norway (2.18 in 2007 vs 2.4 in 2015). In the 25-29 age groups, the increase reaches 100% in Great Britain (11 in 2007 vs 22 in 2016), 36% in Australia (5.9 in 2007 vs 8 in 2014), 9% in Norway (5.9 in 2007 vs 8 in 2015),10% in Sweden.

The crude figures are small, and, for this reason, the differences are individually not all statistically significant, but their convergence constitute a strong alarm signal, while unvaccinated (older women) have their risk of cervical cancer stabilized or continuing to decrease.

Comments. The contrast of the increasing rate of invasive cancer despite nearly eradication of HPV viruses after vaccination is paradoxical.

For vaccinated women, the evolution is dramatic. In France, a country with low vaccination coverage (<20%), the world standardized incidence rate of cervical cancer continues to decline in all age groups and is now lower (2017ASR 6/100000) than of more vaccinated countries

Conclusion. This unexpected paradoxical result, absolutely distressing for vaccinated women, requires additional studies to determine as quickly as possible the causes of such a health disaster and justifies an immediate review of vaccine recommendations.

[1] No link of financial interest with any drug company or anti-vaccine association

 

[2] Idem 1

 

gardasil le point en mai 2019    DIAPORAMA  CLIQUEZ ICI

 

Gardasil, surtraitement à visée préventive : Résultat cancérologique paradoxal : augmentation du cancer du col
le point en Mai 2019

OUVREZ LE DIAPORAMA CI DESSUS

AVEC LES COURBES DES RESULTATS DANS LE MONDE

gerard.delepine@bbox.fr

Nous avons évalué les résultats cancérologiques à court et moyen terme de la vaccination anti HPV sur l’incidence du cancer invasif du col de l’utérus  dans les pays qui pratiquaient le dépistage par frottis et qui ont été les premiers à réaliser des campagnes de vaccination massive (Australie, Grande Bretagne, Norvège, Suède).

Nous avons recueilli  par internet des données publiées dans les registres nationaux du cancer et des taux de couverture vaccinale sur l’ensemble des populations et dans les différents groupes d’âge.

Puis nous avons analysé les évolutions et les tendances des incidences brutes et standardisées, avant et depuis l’ère de la vaccination en testant leur probabilité par le coefficient de corrélation.

Nous présentons ici les résultats actuels de cette évaluation.

La période pré vaccinale de 1989 à 2007 a été marquée par une diminution très significative (p<0.001) du taux standardisé d’incidence du CI dans tous les pays étudiés, avec un taux moyen de décroissance de 2.5 % entre 1989 et 2000.

Cette décroissance spectaculaire est unanimement attribuée au dépistage par frottis.

Depuis les campagnes de vaccination, les registres officiels du cancer enregistrent dans les groupes d’âge qui ont été les plus vaccinés une augmentation forte de l’incidence des cancers invasifs qui apparaît 3 à 5 ans après le début de la campagne de vaccination et qui affecte tous les pays à forte couverture vaccinale.

Dans le groupe des femmes de 20-24 ans (qui avaient entre 12 et 16 ans lors des campagnes de vaccination) l’augmentation d’incidence atteint 100% en Suède, 70% en Grande Bretagne, 113% en Australie, 10% in Norvège. Dans le groupe des 25-29 ans qui a été l’objet de vaccination « de rattrapage », l’augmentation atteint 100% en Angleterre 36% en Australie, 9% en Norvège,10% en Suède. A l’opposé, dans ces mêmes pays les femmes plus âgées, non vaccinées, ont vu leur risque de CI rester stable ou baisser.

Les nombres bruts de cancers enregistrés sont souvent petits chez les femmes jeunes et les tendances prises isolément sont rarement statistiquement significatives.

Mais leur constatation dans tous les pays concernés constitue un signal d’alarme d’autant plus fort que l’incidence des CI a continué à baisser chez les femmes âgées, comme en France, pays à faible taux de couverture vaccinale.

Cet échec souligne la responsabilité des agences sanitaires et les risques qu’elles font courir aux populations en délivrant des AMM selon des procédures accélérées basées sur des critères substitutifs malgré les mises en garde de nombreux médecins et d’associations d’usagers.

Ce résultat cancérologique paradoxal nécessite des études complémentaires et justifie, en attendant, une révision urgente des recommandations vaccinales