et le diaporama commenté dans cette conférence
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Colloque 13/05/2023 à Paris, parrainé par la LNPLV dirigée par Jean-Pierre Eudier
La dérive totalitaire sur les enfants : diagnostic, causes et conséquences, solutions
Comment retrouver des principes vertueux ?
Notre contribution à ce colloque passionnant :
LE TOTALITARISME S IMPOSE AUX ENFANTS DANS TOUS DOMAINES V 13 MAI 2023
Les mensonges de la propagande Gardasil confrontés à la réalité scientifique.
PAR G DELEPINE
Le 28 février 2023 le président Macron s’est comporté en représentant de commerce de Sanofi Pasteur MSD dans un collège de Jarnac en annonçant une grande campagne de vaccination après avoir déclaré en décembre 2022 « qu’il n’était pas opposé à une obligation vaccinale par le Gardasil ». Dans ses discours il a répété les crédos des firmes pharmaceutiques prétendant, par exemple, que ce vaccin serait responsable de 6000 cancers annuels et que le vaccin permettrait « d’éradiquer le papillomavirus ». Ces contrevérités flagrantes suggèrent que ses conseillers sont peu compétents, très mal informés ou corrompus.
Notre nouvelle édition du livre rapporte les faits avérés en citant leurs sources afin que chacun puisse les vérifier. Elle rappelle entre autre :
1°) Qu’il est impossible d’éradiquer les papillomavirus (HPV) qui disposent de nombreux réservoirs animaliers et dont il existe au moins 200 souches différentes alors que les derniers vaccins n’en combattent actuellement que 9.
Cette prétention d’éradiquer le virus était une des promesses mensongères des injections anti-covid dont chacun a pu observer l’échec total.
2°) Que le lien de causalité exclusive des HPV sur la survenue des cancers du col n’est pas établi. Il existe certes une relation statistique entre infection et cancer mais une telle relation est retrouvée avec de très nombreux autres facteurs tels que la précocité des rapports sexuels, le nombre de partenaires, les déficits immunitaires dus au Sida ou aux traitements médicamenteux, le nombre de rapports sexuels, des infections à herpès et chlamydias, le tabagisme, le nombre d’enfants, la durée de prise de pilule…Le HPV n’est qu’un des nombreux facteurs statistiquement liés aux cancer du col. Et comme on nous le répète constamment dès qu’une complication survient après un vaccin « corrélation statistique ne signifie pas causalité »
L’infection à HPV touche plus de 80% des femmes sexuellement actives, ne donne aucun signe et disparait spontanément en moins de deux ans dans la quasi-totalité des cas. Sa persistance éventuelle constitue vraisemblablement un témoin d’une activité sexuelle importante responsable de nouvelle contamination et aussi de microtraumatismes et d’inflammations à répétition, deux facteurs dont la responsabilité dans l’apparition de cancers est unanimement reconnue. Comme le constatent tous les enquêteurs « sur les lieux d’un crime on peut trouver le coupable mais aussi des témoins ».
D’ailleurs la littérature internationale rapporte que 10% à près de 50% des cancers du col surviennent hors de la présence de HPV.
Mais depuis que le vaccin est sur le marché les articles publiés se focalisent uniquement sur les HPV car ils constituent les coupables idéaux (les seuls rentables).
Dans la mesure ou ces virus ne sont pas la cause unique indispensable à la survenue du cancer il est évident que leur éventuelle suppression ne peut entrainer la disparition de ce cancer.
3°) La consultation des registres officiels des cancers montre que 17 ans après les campagnes de vaccination généralisée, le nombre de cancers n’a baissé nulle part et a même augmenté dans les groupes d’âge les plus vaccinés contrairement à ce qu’annoncent le gouvernement et les médias.
L’Australie a été le premier pays à organiser la vaccination systématique pour les filles de 12-13 ans dès 2007, puis en rattrapage pour les filles de 14-26 ans en 2009. D’après l’Australian Institute of Health and Welfare, entre 2007, début de la vaccination et 2022 le nombre de nouveaux cancers invasifs a augmenté de 28 % passant de 756 à 942 et l’incidence standardisée globale a cessé de diminuer, fluctuant autour de 7, alors qu’elle avait chuté de plus de 50 % entre 1987 (15/100000) et 2006 (7,1/100000). Le plus inquiétant est l’accroissement de l’incidence des cancers invasifs dans les groupes des femmes qui avaient entre 15 et 24 ans lors de leur vaccination et qui ont maintenant entre 30 et 39 ans. Dans ce groupe d’âge qui regroupe l’essentiel des vaccinées parvenues à l’âge du cancer, le nombre annuel de nouveaux cas est passé de 172 en 2007 à 257 en 2018 (+50 %), tandis que l’incidence a augmenté de 40 % (de 10,6 en 2007 à 14,6 en 2021). Cette aggravation significative du risque de cancer invasif depuis la vaccination est illustrée par la courbe suivante que chacun peut obtenir sur internet auprès de l’agence sanitaire australienne à l’adresse : https:/www.aihw.gov.au/reports/cancer/cancer-data-in-australia/contents/cancer-incidence-by-age-visualisation
La Grande-Bretagne a organisé la vaccination scolaire pour les filles de 12 à 13 ans, avec un rattrapage pour les 14-18 ans dès 2008. D’après le Public Health England, la couverture vaccinale complète des filles âgées de 13 à 14 ans à 3 injections atteignait 86,7 % dès 2013/14.
Les données publiées par l’agence officielle Cancer Research UK (CRUK) confirment l’efficacité du dépistage cytologique qui a fait baisser l’incidence des cancers invasifs d’un tiers (de 13 /100 000 à 9 /100 000) entre 1993 et 2006 et constatent l’échec actuel de la vaccination en précisant: « au cours de la dernière décennie, au Royaume-uni (entre 2006-2008 et 2016-2018 les taux d’incidence du cancer de l’utérus chez les femmes sont restés stables » Cette stabilité globale masque l’augmentation dans les groupes les plus vaccinés grâce à la diminution franche chez les femmes les plus âgées, non vaccinées. Les Anglaises de plus de 50 ans ont en effet bénéficié d’une diminution d’incidence, atteignant 33 % chez les plus de 80 ans. A l’opposé, le groupe des 20-34 ans, le plus vacciné, souffre d’une augmentation d’incidence de 19 % des cancers invasifs passée de 16 /100 000 en 2007 à 19 /100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée en mars 2023.
En Suède, le Gardasil est utilisé depuis 2006, et le programme de vaccination a été généralisé en 2010, avec une couverture vaccinale des adolescentes âgées de 12 ans de plus de 80 %. En 2012-2013, avec un programme de rattrapage, la quasi-totalité des jeunes filles de 13 à 18 ans étaient vaccinées. Globalement depuis la vaccination, l’incidence standardisée du cancer du col de l’utérus a augmenté de 13 % passant de 9,4 en 2006 à 10,8 en 2020. Cet accroissement est en partie lié à l’augmentation de l’incidence chez les femmes de 20 à 24 ans, les plus vaccinées (de 1,9 en 2006 à 3,3 en 2020)
En Norvège depuis la vaccination, le registre du cancer montre une augmentation d’incidence de 6 % constatée chez les femmes de 25-34 ans vaccinées à près de 90 %
Aux USA d’après la Cancer Statistics Review, l’incidence standardisée du cancer invasif du col avait diminué de 33 % entre 1989 et 2006 (de 10,7 à 6.67) grâce au dépistage et ne diminue plus depuis la vaccination (6,4 en 2019 comme en 2007). Dans ce pays où la couverture vaccinale est moins élevée que dans les pays précédents (proche de 60 %), on observe la même discordance selon les groupes d’âge .Les femmes de plus de 65 ans, (non vaccinées) bénéficient d’une diminution de 30 % de leur risque (de 13 en 2007 à 9.6 en 2019), tandis que les femmes plus jeunes, qui regroupent toutes les vaccinées, ont vu leur risque augmenter de 6 % (6,3 en 2012 à 6,7 en 2019.
La Lettonie est le seul pays européen qui a imposé la vaccination anti HPV par la loi. En 2020, selon l’OMS71, l’incidence standardisée des cancers du col culminait à 18/100000 (taux le plus élevé d’Europe, trois fois plus élevée qu’en France!)
En France métropolitaine où la couverture vaccinale anti-HPV est faible (environ 38 % en 2020), , d’après Santé Publique France, l’incidence du cancer du col de l’utérus a constamment diminué et est même passée au-dessous du seuil de 6/100000 définissant d’après l’OMS les maladies rares.
Il est très inquiétant que ces excellents résultats français avec taux de cancer très bas et de mortalité très faible, soient menacés par une obligation envisagée par nos politiques, pour certains désinformés et pour d’autres corrompus par Big Pharma.
La lecture de ce livre et la plus large diffusion des informations scientifiques indiscutables qu’il recèle constitue le meilleur moyen de lutter contre la propagande marchande et l’obligation Gardasil que certains veulent imposer. Résistons, ne soyons pas soumis.
Tentez aussi de protéger les ainés en EHPAD auxquels on va imposer cette n ième injection si vous n’intervenez pas pour les prévenir, ni pour en parler avec la direction ! Merci pour eux, certains en seraient à la 6 ième injection !
13/05/2023 (2023-05-13)
Par Gérard Delépine
Le gouvernement vient de lancer une nouvelle campagne de rappel des pseudo vaccins anti-covid en prétendant que :
« L’objectif de cette campagne de vaccination consiste à maintenir un niveau de protection vaccinale suffisant afin de réduire la survenue de formes graves de Covid-19, et le risque d’hospitalisation et de décès. »
Mais les Français savent que l’épidémie est quasiment terminée dans le monde :
Comme en France :
Ils ont de plus constaté que les pseudo vaccins ne protègent pas des contaminations. Comment pourraient-ils l’ignorer alors qu’autour d’eux de nombreux vaccinés tombent malades malgré les rappels et que les données de l’OMS montrent que l’épidémie, loin de ralentir, a été fortement accélérée après les injections ?
ou comme l’illustre la courbe des contaminations en France où la plus grande poussée de contaminations a éclaté alors que près de 80 % de la population était vaccinée :
Les Français savent aussi que les vaccins ne protègent ni des formes graves ni de la mort, car ils connaissent tous des voisins vaccinés qui ont été hospitalisés et/ou sont morts de Covid en particulier lors de la vague de décembre 2022 alors que plus de 93 % de la population à risque était injectée.
Ils savent enfin que les pseudo vaccins covid ne sont pas dépourvus de complications.
Aucun médicament actif ni vaccin n’est dépourvu de risque. Mais les pseudo vaccins covid battent tous les records de complications observés depuis le début des vaccinations tant aux USA (registre du VAERS) qu’en Europe.
Les complications bénignes sont les plus fréquentes, mais il existe des complications plus sérieuses : phlébites, thromboses, troubles du cycle menstruel, pertes de connaissance brutales, accidents neurologiques variés, myocardites pouvant entraîner la mort.
Les registres des États-Unis montrent qu’après les 657 millions de doses administrées dans le pays avant le 7 décembre 2022, 17 800 décès ont été identifiés, même si le lien de causalité reste comme après tout médicament difficile à établir avec certitude.
Malgré la désinformation les Français sont devenus prudents.
Dans le monde les injections ne font plus recette : moins de 0,01 % de la population accepte encore de se faire injecter !
En France aussi, malgré la propagande forcenée de nos autorités répétant que les injections expérimentales seraient « des vaccins efficaces et sans risque » l’expérience a permis à l’écrasante majorité de réaliser que ces injections anti-covid ne servent qu’à augmenter les dividendes des actionnaires de Pfizer et mettent en danger ceux qui les reçoivent.
Les seuls qui subissent encore des rappels sont ceux qui ne peuvent pas exercer leur libre choix comme les pensionnaires des EHPAD, les malades hospitalisés…
En mai, chaque jour, moins de 0,01 % des Français sont injectés :
Faites comme le reste de la population française, ne prenez pas de risque en vous faisant réinjecter un médicament toujours expérimental alors que les faits avérés en population montrent qu’il est inefficace et dangereux.
la réalisation des tests HPV n’est pas anodine car la révélation de leur positivité éventuelle est source d’angoisse importante le plus souvent injustifiée et de répétition des tests à court terme « pour vérifier » encore et encore… De plus, le coût de ces tests est élevé : en moyenne plus de 50 euros pour un test HPV alors que les pap tests reviennent à moins de 20 euros. Si on se rappelle que 6 millions de pap tests sont réalisés chaque année, l’association systématique aux test HPV couterait au moins 180 millions supplémentaires, sans tenir compte des multiples « vérifications ». Sans utilité globalement pour les femmes.
En moyenne, 11 % de la population féminine est positive pour le virus HPV, et la probabilité de présenter un faux négatif lors d’un test de dépistage classique est proche de 0.00016[1].
Aucun essai randomisé publié à ce jour n’a comparé les Pap tests classiques à leur remplacement ou leur association aux tests HPV sur plus de deux séquences.
[1] En France métropolitaine 6 millions de Pap tests annuels sont réalisés chaque année dont seulement 1000 se révèlent incapables de révéler un cancer invasif qui se manifestera avant le prochain examen.
Tests de dépistage HPV associés au simple frottis : pourraient-ils diminuer la mortalité par cancer du col de l’utérus ? Acte médical ou marchand ?
Par N et G Delépine cancérologues
LE FROTTIS DU COL DE L UTERUS TOUS LES TROIS ANS CHEZ LES FEMMES DE 25 A 65 ANS : UNE VALEUR SURE
Dernière vedette en date du ministère et des médias aux ordres, que ce soit audiovisuel ou presse quotidienne ou hebdomadaire, le cancer du col de l’utérus n’est pas le fléau que l’on voudrait faire croire à la population. Mais chacun a compris que le cancer est un fléau qui rapporte… [1]
« Le cancer du col de l’utérus est le dixième cancer chez la femme en France par sa fréquence.
Le pic d’incidence du cancer du col de l’utérus se situe vers 40 ans, l’âge médian au diagnostic est de 51 ans. Il est rare chez les femmes âgées de moins de 30 ans et celles âgées de plus de 65 ans. Les taux d’incidence et de mortalité par cancer au col de l’utérus sont en constante diminution ». La France est parmi les pays à faible incidence du cancer du col de l’utérus : le nombre de nouveaux cas était de 2 810 en 2011 (3 387 cas en 2000) et le nombre de décès liés à ce cancer de 998 (904 décès en 2002). La survie des femmes ayant un cancer du col de l’utérus dépend de différents facteurs pronostiques : la survie à 5 ans est comprise entre 84 et 93 % pour les cancers de stade I et 35 % pour les cancers de stade IV ».[2]
Rappelons l’histoire naturelle de ce cancer selon la HAS : « Les symptômes pouvant faire suspecter un cancer du col de l’utérus sont peu spécifiques et tardifs (métrorragies[3] spontanées ou provoquées lors des rapports sexuels, dyspareunies[4], leucorrhées, douleurs pelviennes, parfois une dysurie, un ténesme ou des douleurs lombaires). Les lésions évocatrices au niveau du col cervical peuvent être : une lésion ulcérée saignant au contact, une lésion végétante ou infiltrante ; mais le col peut également avoir un aspect normal à l’examen au spéculum. Le cancer invasif du col utérin met en moyenne 15 à 20 ans pour se développer après la persistance d’une infection à papillomavirus humain à haut risque ».[5][6]
Le dépistage du cancer du col de l’utérus par examen cytologique des frottis, selon la technique de Papanicolaou, constitue le modèle de réussite de dépistage en cancérologie. Dans tous les pays qui le pratiquent, il a permis de diminuer de façon importante la mortalité du cancer du col de plus de 50%[7].
Le test Pap est un acte réalisé au cabinet du médecin[8], qui permet de prélever quelques cellules du col de l’utérus (et du vagin si on le souhaite). Le col est l’ouverture de l’utérus sur le vagin. Le test Pap recherche des cellules anormales qui pourraient évoluer vers le cancer du col utérin, par vérification au laboratoire, au microscope (cytologie = examen des cellules), s’il y a des changements dans ces cellules qui indiqueraient un problème infectieux ou précancéreux potentiel[9] de probabilité très basse ou plus ou moins élevée ou déjà des cellules cancéreuses.
En France, depuis la pratique du dépistage occasionnel[10] par test Pap (sans recherche de virus), la mortalité annuelle a même baissé de 80% passant de de 5000 à 1000[11].
Cependant l’incitation à un dépistage cytologique triennal chez les femmes de 25 à 65 ans est encore légèrement insuffisante, car on comptabilise encore chaque année en France métropolitaine environ 3000 nouveaux cancers invasifs responsables de 1000 morts [12]. Plus des deux tiers des femmes ainsi frappées par la maladie n’avaient jamais fait de frottis ou à un rythme inférieur à celui des recommandations[13] [14] et n’avaient pas prêté attention (ni leur médecin peut-être) aux symptômes qui existaient probablement pour la plupart d’entre elles dans l’année précédente.
La généralisation du dépistage organisé aux femmes jusqu’ici non dépistées selon les recommandations[15] pourrait réduire de deux mille le nombre de nouveaux cas de cancers invasifs et réduire à 1000 nouveaux cas annuels non diagnostiqués par frottis, et moins de 300 morts.
La réalisation de pap tests lors de consultations gynécologiques motivées par des symptômes divers, permettrait le diagnostic plus précoce d’un certain nombre des 1000 cancers invasifs qui échappent encore au dépistage classique [16]. Le dépistage s’adresse aux femmes ne présentant aucun symptôme ; le diagnostic précoce utilise les mêmes tests chez des femmes symptomatiques et ne doivent pas être omis lors de consultations gynécologiques motivées par d’autres symptômes. En effet, près de 90% des femmes souffrant de cancer du col ont présenté des troubles gynécologiques dans l’année précédant le diagnostic, sans que des tests cytologiques n’aient été prescrits.[17] [18]
ALOURDIR LE DEPISTAGE PAR RECHERCHE SYSTEMATIQUE DU VIRUS HPV ?
Ces tests, pratiqués depuis longtemps, n’incluent pas la recherche systématique de virus papilloma. Certains, dans le cadre de l’hystérie mondiale autour des liens cancer et virus HPV, et malgré le faible nombre de décès liés [19], souhaiteraient imposer une recherche systématique du virus en même temps que le frottis.
Le but de cette tribune est de savoir si cet ajout de recherche du virus a, en l’état actuel des connaissances, une justification scientifique, ou a contrario des inconvénients potentiels de plusieurs ordres, médicaux, psychologiques et aussi financiers.
Que peut-on faire pour ces 1000 patientes (sur 6 millions) dont les tests de dépistage par Pap, faussement négatifs ont pu retarder le diagnostic et le traitement ? Est-ce que les nouveaux tests, qui dépistent la présence des HPV pourraient améliorer leur devenir ou aboutir seulement à augmenter la fréquence des surdiagnostics et des surtraitements ? Est- ce que ce petit nombre de faux négatifs justifie la généralisation d’une recherche couteuse et anxiogène de HPV lors de chaque frottis ? En un mot, établir sa balance bénéfices-risques.
DANGERS CONNUS ET ETABLIS DES DEPISTAGES SYSTEMATIQUES DES CANCERS[20] [21] [22]
Les campagnes de dépistage de cancers exposent à deux complications principales : rassurer à tort par un test faussement négatif et inquiéter inutilement par un faux positif ou un surdiagnostic[23] conduisant aux sur traitements[24]. Plus les tests de dépistage sont sensibles et moins ils sont spécifiques. Ils exposent alors davantage aux surdiagnostics, et donc aux surtraitements et à leurs complications !
EXEMPLES
LE CANCER DE LA PROSTATE SURDIAGNOSTIQUE ET SURTRAITE [25]
Le dépistage du cancer de la prostate par le dosage des PSA, trop sensible s’est révélé inefficace pour diminuer la mortalité[26] toutes causes confondues et les surtraitements nocifs sur la qualité de vie des hommes qui les subissent[27]. Si vous vous faites dépister, vous ne vivrez pas plus longtemps, mais beaucoup plus mal. (Angoisse, troubles urinaires, impuissance etc.. ).
CANCER DU SEIN SURDIAGNOSTIQUE ET SURTRAITE
Le dépistage du cancer du sein par mammographie n’améliore pas non plus la survie globale des femmes[28] qui s’y soumettent et augmente de manière importante leur risque de mammectomie et autres traitements inutiles [29] [30] [31] [32] [33] [34]
CANCER DE LA THYROIDE ENORMEMENT SURDIAGNOSTIQUE
Le dépistage des cancers thyroïdiens par l’échographie a causé plus de 500000 victimes[35] [36]. 50 à 90 % des cancers de la thyroïde seraient des surdiagnostics, donc des cancers qui n’ont pas existé ou qui n’auraient jamais évolué. Que de vis gâchées !
LES TESTS SANGUINS DE DEPISTAGE GLOBAL DU CANCER SONT AUSSI UN LEURRE A L’HEURE ACTUELLE. [37]
RISQUE DE SURDIAGNOSTIC ET DONC DE SURTRAITEMENT POUR LE CANCER DU COL DE L’UTERUS AVEC LE TEST HPV
« Les infections par HPV sont communes tout au long de la vie adulte chez les femmes sexuellement actives, et guérissent le plus souvent spontanément, sans signe clinique. Une infection persistante est cependant retrouvée chez 3 à 10 % des femmes infectées ».
Ne risque-t-on pas avec ces tests HPV complémentaires et systématiques de rendre le dépistage du cancer du col, à son tour plus nocif qu’utile, sans oublier le coup social de la manœuvre ?
La focalisation abusive des médias et du ministère sur ce virus sous-estime les autres facteurs de risque que rappelle l’ HAS.[38] Sa position sur l’opportunité du dépistage du HPV est claire : « en complément du frottis cervico-utérin de dépistage, la recherche de papillomavirus humain (HPV) n’a pas lieu d’être, la HAS ayant considéré en 2010 que l’utilisation du test de détection des HPV en dépistage primaire en population générale n’était pas pertinente. » Cette recommandation n’est pas toujours respectée.
Actuellement, en France, le non-respect des recommandations[39]aboutit déjà à de trop nombreux surtraitements (conisations abusives) responsables entre autres complications d’accouchement prématurés.[40] [41]
Après plus de 50 ans d’utilisation, les résultats et les conséquences des tests cytologiques classiques sont bien connus. Dans 96 % des cas, le résultat est normal sans aucune anomalie cytologique, ni cancer débutant. Dans 4 % des cas, le résultat met en évidence des cellules anormales, justifiant d’autres examens. Globalement, sur 6 millions de Pap test annuels, on estime qu’environ 1000 ne permettront pas de dépister pas un cancer qui débute en particulier chez les femmes âgées, ménopausées[42].
Les tests HPV sont plus sensibles que le Pap-test pour dépister les malades qui présenteront peut-être un jour des « néoplasies » intraépithéliales de grade CIN2 et CN3.[43] Mais il faut rappeler que ces lésions ne sont pas cancéreuses (le terme « néoplasie » utilisé est impropre) et qu’elles ne précèdent un cancer invasif que dans une petite minorité de cas (en moyenne une fois sur vingt pour les CIN2 et une fois sur huit pour les CIN3).
De plus, même pour dépister les dysplasies appelées abusivement CIN2 et CIN3, leur spécificité est moindre, car un test HPV positif détecte seulement la présence de virus à risque oncogène –susceptible de s’accompagner un jour de lésions (pré)cancéreuses – mais il ne met pas en évidence la présence de telles lésions. La proportion de tests positifs chez les femmes qui n’ont pas de lésions ni réellement précancéreuses, ni cancéreuses (faux positifs) est élevée.
Et la réalisation de ces tests n’est pas anodine car la révélation de leur positivité éventuelle est source d’angoisse importante le plus souvent injustifiée et de répétition des tests à court terme « pour vérifier » encore et encore…
De plus, le coût de ces tests est élevé : en moyenne plus de 50 euros pour un test HPV alors que les pap tests reviennent à moins de 20 euros. Si on se rappelle que 6 millions de pap tests sont réalisés chaque année, l’association systématique aux test HPV couterait au moins 180 millions supplémentaires, sans tenir compte des multiples « vérifications ». Sans utilité globalement pour les femmes.
En moyenne, 11 % de la population féminine est positive pour le virus HPV, et la probabilité de présenter un faux négatif lors d’un test de dépistage classique est proche de 0.00016[44].
Aucun essai randomisé publié à ce jour n’a comparé les Pap tests classiques à leur remplacement ou leur association aux tests HPV sur plus de deux séquences.
BIG PHARMA TENTE D’ETENDRE LE MARCHE
L’étude récente qui prône ces tests HPV ne retrouve un bénéfice de sensibilité du dépistage HPV qu’après sommation des données de 4 essais différents, ce qui lui ôte toute valeur réellement probante. Et ce d’autant que la majorité des auteurs seniors déclarent des liens d’intérêts importants avec les fabricants des tests et/ou des vaccins anti HPV. Par ailleurs, la manière dont le dépistage actuel par les tests HPV est réalisé laisse grandement à désirer sur le plan du contrôle de la qualité et de l’accréditation des laboratoires d’analyse.
On ne dispose d’aucun résultat à long terme permettant d’évaluer l’intérêt réel pour les femmes : savoir si l’utilisation de tels tests permettrait de diminuer la mortalité toutes causes confondues des femmes ainsi dépistées et de comparer ce gain éventuel au nombre de surdiagnostics et de conisations abusives que leur usage entrainerait[45].
Il ne faut donc pas se précipiter de compléter les tests de dépistage existants par des tests HPV additionnels sans preuve scientifique solide.
Il faut éviter de répéter l’erreur commise par les agences sanitaires (FDA et EMA) accordant, sans preuve d’efficacité, une AMM aux vaccins anti HPV aboutissant à la catastrophe sanitaire actuelle d’un accroissement du risque de cancer après une vaccination censée le diminuer.
Avant de choisir un nouveau test, il est capital de commencer par La mise en place du dépistage organisé utilisant les tests cytologiques qui ont fait la preuve de leur efficacité sur l’incidence et sur la mortalité. C’est une tâche importante qui demandera du temps ; d’ici là les techniques évolueront encore, peut-être vers un nouveau test vraiment spécifique, à moins que l’amélioration de la sensibilité de la cytologie par l’immunomarquage ou la lecture assistée par ordinateur solutionne le problème.
[1] N Delepine le cancer un fléau qui rapporte 2013 ED Michalon
[2] https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-08/referentieleps_format2clic_kc_col_uterus_2013-30-08__vf_mel.pdf
[3] Saignements qui évoquent des règles mais sont irréguliers parfois abondants.
[4] Rapports sexuels douloureux
[5] Ibid 2
[6] Notons ici la durée de développement de ce cancer dans son histoire naturelle qui contraste avec l’arrivée précoce de celui-ci lorsqu’il suit une vaccination par Gardasil : de l’ordre de 5 ans. Faits développés dans « hystérie vaccinale, gardasil et cancer, un paradoxe » N et G Delepine Fauves éditions 2018.
[7] R Landy, F Pesola, A Castanon and Peter Sasieni Impact of cervical screening on cervical cancer
mortality : estimation using stage-specific results from a nested case–control study British Journal of Cancer (2016) 115, 1140–1146
[8] précautions : rendez-vous au moins cinq jours après l’arrêt des règles.
Durant les 48 heures précédant le test, n’ayez pas de relations sexuelles et n’utilisez pas de douches vaginales, de tampons, de mousses ou de gels contraceptifs, de crèmes vaginales, d’hydratants, de lubrifiants ou de médicaments vaginaux.
[9] http://www.cancer.ca/fr-ca/cancer-information/diagnosis-and-treatment/tests-and-procedures/pap-test/ ?
[10] A l’occasion des consultations des femmes.
[11] Dr Nicolas Duport Données épidémiologiques sur le cancer du col de l’utérus – État des connaissances – Actualisation 2008 — Institut de veille sanitaire
[12] INVS INCA Projection de l’incidence et de la mortalité par cancer en France métropolitaine en 2015. Rapport technique
[13] R Landy, F Pesola1, A Castanon and Peter Sasieni Impact of cervical screening on cervical cancer
mortality : estimation using stage-specific results from a nested case–control study British Journal of Cancer (2016) 115, 1140–1146 www.bjcancer.com | DOI:10.1038/bjc.2016.290
[14] R Ibáñez, M Alejo, N Combalia, Underscreened Women Remain Overrepresented in the Pool of Cervical Cancer Cases in Spain : A Need to Rethink the Screening Interventions Hindawi Publishing Corporation BioMed Research InternationalVolume 2015, Article ID 605375, 9 pages
[15] HAS dépistage tous les trois ans à partir de 25 ans jusqu’à 65 ans.
[16]Anita WW Lim, Rebecca Landy, Alejandra Castanon, Antony Hollingworth, Willie Hamilton, Nick Dudding and Peter Sasieni Cytology in the diagnosis of cervical cancer in symptomatic young women : a retrospective review Br J Gen Pract 2016 ; DOI : 10.3399/bjgp16X687937
[17] Lim AW, Ramirez AJ, Hamilton W, et al. Delays in diagnosis of young females with symptomatic cervical cancer in England : an interview-based study. Br J Gen Pract 2014.
[18] Lim AW, Hamilton W, Hollingworth A, et al. Performance characteristics of visualising the cervix in symptomatic young females : a review of primary care records in females with and without cervical cancer. Br J Gen Pract 2016.
[19] (comparativement par exemple aux cancers du sein ou du poumon)
[20] https://docteur.nicoledelepine.fr/prevention-globale-depistage-systematique-et-diagnostic-precoce-trois-notions-a-ne-pas-confondre/
[23] On entend par faux diagnostic une erreur de diagnostic faisant croire à l’existence d’une maladie qui n’existe pas et par sur diagnostic le diagnostic d’une maladie biologique quiescente qui n’aurait jamais menacé la vie ni causé de trouble à la personne qui l’héberge
[24] Traiter une personne pour un faux ou un surdiagnostic constitue un surtraitement, traitement inutile (qui ne peut lui apporter aucun bénéfice puisqu’il ne souffre de rien et que sa vie n’est pas menacée) mais qui l’expose, comme tout traitement actif à des complications, qui diminue la qualité de vie.
[25] https://docteur.nicoledelepine.fr/cancer-de-la-prostate-depistage-systematique-psa-marchandisation/
[26] On entend par mortalité spécifique la mortalité due uniquement à la maladie dépistée ; cette mortalité spécifique ne comptabilise pas les complications fonctionnelles et parfois vitale des traitements. Pour évaluer objectivement l’intérêt éventuel d’un dépistage on doit prendre en compte la mortalité globale toutes causes confondues et les conséquences des traitements sur la qualité de vie.
[27] Haute autorité de santé : dépistage du cancer de la prostate. Analyse critique des articles issus des études ERSPC et PLCO publiés en mars 2009, rapport juin 2010
[28] Toutes causes confondues.
[29] Puliti D, E. Overdiagnosis in breast cancer : design and methods of estimation in observational studies. Prev Med. 2011 ; 53(3):131–3.
[30] KalagerM. Overdiagnosis of Invasive Breast Cancer Due to Mammography Screening : Results From the Norwegian Screening Program.” Ann Intern Med. 3 April 2012 ;156(7):I-58.
[31] De Gelder R, Draisma G, Heijnsdijk EA, de Koning HJ. Population-based mammography screening below age 50 : balancing radiation-induced vs prevented breast cancer deaths. Br J Cancer 2011, 104 (7) : 1214-20.
[32] Gøtzsche PC, Nielsen M. Screening for breast cancer with mammography. Cochrane Database Syst Rev 2011,(1) : CD001877.
[33] Swiss medical board Systematisches Mammographie-Screening Bericht vom 15. Dezember 2013
[34] https://www.prevention-sante.eu/actus/surmedicalisation-lobbying-depistage-genetique-cancer-sein-ovaire
[35] OMS Overdiagnosis is a major driver of the thyroid cancer epidemic : up to 50–90% of thyroid cancers in women in high-income countries estimated to be overdiagnoses communiqué de presse 246 du 18 8 2016
[36] US Preventive Services Task Force Screening for Thyroid CancerUS Recommendation Statement May 9, 2017
JAMA. 2017 ; 317(18):1882-1887
[37] docteur.nicoledelepine.fr/tests-sanguins-de-depistage-du-cancer-leurre-de-la-medecine-personnalisee-voie-de-recherche-mais-pas-de-soin-en-2018/
[38] Les cofacteurs impliqués dans la genèse du cancer du col de l’utérus peuvent être : ÆÆ des cofacteurs liés à l’hôte : précocité de l’activité sexuelle, multiplicité des partenaires sexuels, immunodéficience, parité élevée ; ÆÆ des cofacteurs liés au papillomavirus humain : génotypes 16 et 18, infection simultanée par plusieurs types oncogéniques, quantité importante de virus (forte charge virale) ; ÆÆ des cofacteurs exogènes : tabagisme, coïnfection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) ou une autre infection sexuellement transmissible (IST) (virus herpes simplex 2 (HSV-2), Chlamydia trachomatis et Neisseria gonorrhoeae), utilisation prolongée de contraceptifs oraux. https://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2013-08/referentieleps_format2clic_kc_col_uterus_2013-30-08__vf_mel.pdf
[39] Référentiel de pratiques de l’examen périodique de santé des Centres d’Examen de Santé de l’Assurance Maladie sur le dépistage et la prévention du cancer du col de l’utérus, la HAS rappelle les recommandations de dépistage du cancer du col de l’utérus, les critères d’inclusion et d’exclusion des femmes dans ce dépistage et les modalités de prévention primaire par la vaccination anti-HPV. https://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_1623735/fr/depistage-et-prevention-du-cancer-du-col-de-l-uterus
[40] Ce geste, effectué sous anesthésie, consiste à retirer une petite lamelle de la surface du col de l’utérus. Son indication doit être bien posée. Certaines études font état de 30 % de conisations « abusives », c’est-à-dire qui n’étaient pas indispensables car les lésions ne faisaient pas courir de risque pour la santé de la femme . http://www.societe-colposcopie.com/sites/default/files/top_sante_mai_2018_0.pdf
[41] Les patientes ayant eu une exérèse chirurgicale pour le traitement d’une CIN sont effectivement exposées à un risque significativement plus élevé d’accouchement prématuré, de petit poids de naissance, de mortalité périnatale et de complications néonatales … https://www.gyneco-online.com/obsté ;trique/quel-est-l&rsquo ;impact-d&rsquo ;un-anté ;cé ;dent-de-conisation-
[42] Castle PE, Qiao YL, Zhao FH, et al Déterminants cliniques d’une inspection visuelle positive après traitement à l’acide acétique pour le dépistage du cancer du col utérin . BJOG 2014 ; 121 : 739–46.
[43] « ASC-US : atypies des cellules malpighiennes de signification indéterminée : cellules malpighiennes anormales de signification incertaine, dont les modifications cytologiques suggèrent la présence d’une lésion intra-épithéliale malpighienne, mais sont insuffisantes sur les plans quantitatif et qualitatif pour permettre une interprétation définitive.
Cancer micro-invasif : cancer strictement limité au col de l’utérus, ne dépassant pas 5 mm en profondeur et 7 mm de large ; seul l’examen microscopique permet son diagnostic.
Cancer invasif : cancer qui s’est propagé au-delà de la couche tissulaire où il s’est initialement développé, et atteint les tissus adjacents ; aussi appelé cancer infiltrant.
Carcinome in situ : stade pré-invasif du cancer, affectant toute l’épaisseur de la couche épithéliale qui tapisse ou recouvre un organe (ici, le col de l’utérus), mais sans infiltrer la membrane basale. CIN : néoplasie cervicale intra-épithéliale. CIN1 : néoplasie intra-épithéliale cervicale de grade 1 : dysplasie légère touchant le tiers inférieur ou moins de l’épaisseur épithéliale. CIN2 : néoplasie intra-épithéliale cervicale de grade 2 : dysplasie modérée touchant un tiers à deux tiers de l’épaisseur épithéliale. CIN3 : néoplasie intra-épithéliale cervicale de grade 3 : dysplasie sévère ou carcinome in situ, touchant entre les deux tiers et la totalité de l’épaisseur épithéliale ».cf HAS ibid ref 39
[44] En France métropolitaine 6 millions de Pap tests annuels sont réalisés chaque année dont seulement 1000 se révèlent incapables de révéler un cancer invasif qui se manifestera avant le prochain examen.
[45] Screening for Cervical Cancer With High-Risk Human Papillomavirus Testing : A Systematic Evidence Review for the U.S. Preventive Services Task ForcePrepared for : Agency for Healthcare Research and QualityU.S. Department of Health and Human Services 5600 Fishers LaneRockville, MD 20857 www.ahrq.gov
14/01/2023 (2023-01-14)
[Source : francesoir.fr]
[Illustration : « Cette production parvient à accumuler 10 mensonges en moins de 2 500 mots sans se référer à aucun chiffre réel, tout en se présentant factuel : un exploit en matière de désinformation ! »
AFP / DR]
Par Dr Gérard Delépine
Un “article” récent de l’AFP Factuel – la cellule “fact-checking” de l’Agence France-Presse (AFP) – repris par Actu Orange fait la promotion du vaccin anti-HPV (papillomavirus humain) Gardasil. Il tente de mettre en doute les faits rapportés dans ma tribune publiée par FranceSoir et ignore soigneusement les données officielles. Cette production parvient à accumuler 10 mensonges en moins de 2 500 mots sans se référer à aucun chiffre réel, tout en se présentant factuel : un exploit en matière de désinformation ! Contre-vérification en détails.
Pour expliquer l’absence de preuve d’efficacité contre le cancer invasif (pourtant essentielle pour un vaccin qui revendique cet objectif), l’Agence France-Presse (AFP), via sa cellule de fact-cheking “AFP Factuel”, répète la propagande du laboratoire MSD, qui commercialise le Gardasil 9 :
“Il peut se passer entre 10 et 30 ans entre l’infection par le papillomavirus et l’apparition du cancer du col de l’utérus : ce délai n’est pas compatible avec des études cliniques sur ce critère”.
MSD et l’AFP reconnaissent donc que l’efficacité anticancer n’a pas été étudiée. Mais cela ne les empêche pas d’utiliser cette prétendue efficacité non comme argument publicitaire !
Pourtant la Haute Autorité de santé (HAS) précise dans son avis de septembre 2017 sur le Gardasil 9 :
“Les données disponibles à ce jour ne permettent pas de répondre aux interrogations concernant l’efficacité en termes de prévention des cancers, comme pour les vaccins GARDASIL et CERVARIX.”
Alors pourquoi l’AFP ment-elle en déclarant fausse cette diapositive qui rappelle simplement l’absence de preuve d’efficacité contre le cancer ? Mensonge n°1 !
Et il faudrait prendre pour parole d’évangile la déclaration du professeur Jean-Luc Prétet, directeur du Centre national de référence sur les papillomavirus : “Il y a une vraie protection du vaccin contre les cancers, c’est clairement démontré par les études épidémiologiques« . Ce dernier ne cite pourtant pas une seule de ces prétendues études. Il faudrait donc le croire, sans preuve, alors que toutes les données officielles du monde réel démontrent le contraire ?
L’AFP Factuel ment en déclarant faux un authentique graphique officiel australien
L’éradication des cancers du col partout annoncée par les médias est totalement contredite par les déclarations officielles du gouvernement australien de 2022 reproduites ci-après :
“Le nombre de diagnostics annuels de cancer du col de l’utérus est initialement passé de 966 en 1982 à 1 144 en 1994, puis a diminué à 695 en 2002 et a depuis augmenté régulièrement pour atteindre 839 en 2017. En 2021, on estime que 913 nouveaux cas de cancer du col de l’utérus vont être diagnostiqués en Australie.”
Ce graphique officiel du gouvernement australien illustre l’efficacité du dépistage cytologique (chute du nombre annuel de nouveaux cas de cancers invasifs de 50% entre 1994 et 2002) et dément la propagande permanente des médias et notamment de l’AFP qui prétend que l’Australie verrait l’éradication des cancers invasifs du col grâce à la vaccination, alors que depuis celle-ci leur nombre augmente.
La capture d’écran confirme bien l’origine officielle du graphique et permet à chacun d’en vérifier l’authenticité. Mais l’AFP se contente de le déclarer… “faux”. Mensonge n°2 !
De plus, contrairement aux assertions de l’AFP Factuel (mensonge n°3 !), il ne s’agit pas de projections mais bien des chiffres avérés enregistrés et publiés par les registres officiels des cancers australiens expliquant que les données du graphique publié en 2022 s’arrêtent à 2017.
On ne peut pas croire qu’il s’agirait d’une simple erreur de l’AFP car la source officielle du graphique était rappelée en rouge. L’Agence France-Presse pouvait par conséquent facilement le vérifier.
Barrer d’une croix rouge et qualifier de faux un graphique officiel du gouvernement australien témoigne de sa volonté forcenée d’ignorer les faits qui dérangent.
Plutôt que de rapporter des faits avérés et chiffrés, l’AFP Factuel donne la parole à des experts qui se trompent ou bien mentent.
Ainsi M. Prétet prétend sans aucune vérification (mensonge n°4 !) :
“Cette augmentation, si elle existe, ne touche sûrement pas les femmes vaccinées, ce sont des femmes qui sont plus âgées, autour de 45 ans”.
Malheureusement pour lui, cette augmentation constitue un fait avéré et les chiffres rapportés en 2022 par l’Australian Institute of Health and Welfare prouvent que contrairement à ce qu’il pense, chez les 20-39 ans (le groupe le plus vacciné), le nombre annuel de nouveaux cancers de l’utérus a augmenté de plus de 50%, passant de 195 en 2001 (cinq ans avant la vaccination) à 331 en 2021 (après 15 ans de vaccination).
L’AFP Factuel utilise comme témoin de prétendus “experts” qui n’étudient, ne vérifient ni ne citent aucun chiffre officiel, mais récitent seulement leur crédo (celui des laboratoires pharmaceutiques, du gouvernement et de l’Institut Pasteur). Ainsi, l’AFP ment en se prétendant « factuelle » !
L’AFP et son expert Francesco Salvo prétendent que les chiffres cités dans ma tribune seraient “inexacts et (représenteraient) une sélection aléatoire et malveillante des données”. Mais ceux-ci ne citent aucune donnée officielle à l’appui de leur croyance.
D’ailleurs, ils reconnaissent eux-mêmes plus loin : “L’incidence des cancers augmente” en attribuant cette augmentation à “des progrès diagnostiques”,alors que les critères anatomopathologiques utilisés pour diagnostiquer le cancer invasif n’ont pas évolué depuis 50 ans.
En 2017, le Centre suédois de prévention du cancer du col de l’utérus (NKCx) a constaté une augmentation très significative (p < 0,03) de l’incidence du cancer du col de l’utérus passée de 9,7/100 000 en 2006-2009 (date d’introduction de la vaccination) à 11,5/100 000 en 2014-2015.
En avril 2018, un article de l’Indian Journal of Medical Ethics (IJME) a soulevé l’hypothèse que l’augmentation du cancer du col de l’utérus serait liée à la vaccination, mais ce texte a été retiré ultérieurement car son auteur, craignant des représailles, avait utilisé un pseudonyme, violant ainsi la politique de transparence de l’IJME.
En 2019, l’augmentation de l’incidence du cancer du col de l’utérus a été confirmée par Lars Jørgensen lors d‘un plaidoyer tentant d’innocenter la vaccination.
En 2020, l’étude de J. Wang rappelle, de même, l’augmentation d’incidence des cancers invasifs du col dans la dernière décennie :
“Parmi les femmes correctement dépistées avec des résultats normaux, il y a eu une forte augmentation de l’incidence en 2014-2015 par rapport aux années précédentes”.
En 2022, l’augmentation d’incidence est confirmée et analysée par Avalon Sundqvis qui ne parvient pas à en trouver une explication satisfaisante.
Au total, l’augmentation de l’incidence des cancers du col depuis la vaccination en Suède est constatée, confirmée et commentée par tous les articles scientifiques publiés depuis plus de dix ans. Comment l’auteur de cet article publié par l’AFP peut-il l’ignorer ?
La présidente de MSD France, pourtant censée s’intéresser aux chiffres officiels du cancer du col, Clarisse Lhoste, mérite la palme de l’ignorance (ou de la désinformation ?). Elle a osé présenter la Suède, comme un “pays en passe d’éliminer les cancers liés au HPV grâce à la vaccination et au dépistage”.
Ceci est le 6ème mensonge ! Et il est relayé complaisamment par l’AFP. Il s’agit d’un exemple caricatural de négation d’une réalité qui dérange, et/ou d’une propagande réfléchie qui paraît appliquer les conseils les plus manipulatoires en la matière : un mensonge répété mille fois se transforme-t-il en réalité ?
L’AFP ment par omission (7ème mensonge !) en ne rappelant pas l’augmentation de l’incidence des cancers en Grande-Bretagne chez les femmes les plus vaccinées
En Grande-Bretagne, on observe, depuis les campagnes de vaccination, la même évolution paradoxale qu’en Australie et en Suède associant l’absence de diminution globale d’incidence sur l’ensemble de la population, à une augmentation d’incidence chez les femmes âgées de 25 à 34 ans (groupe le plus vacciné) comme le rapporte cette capture d’écran de la figure publiée sur le site officiel Cancer research UK :
Mais bizarrement, l’AFP et ses “experts” feignent d’ignorer cette augmentation d’incidence observée dans le groupe de femmes anglaises les plus vaccinées.
L’AFP ment encore (8ème mensonge !) par omission en ne rappelant pas que la France, peu vaccinée, souffre moins du cancer invasif que les pays très vaccinés.
En France, en 2018, l’incidence standardisée monde était de 6,1 /100 000. Depuis, elle est passée en dessous de 6 / 100 000 (seuil définissant les maladies rares, selon l’OMS) alors qu’elle atteint des taux supérieurs dans tous les pays apôtres de la vaccination : 7,1 en Australie, 9 en Grande-Bretagne, 13 en Suède et 13,5 en Norvège. Et ce sont ces pays qu’on nous donne en exemple !
L’AFP ment encore en prétendant que le Gardasil est sans risques (9ème et 10ème mensonges !)
Elle ne fait que citer les chiffres d’agences gouvernementales qui refusent d’enregistrer les complications post vaccinales et nient systématiquement tout lien de causalité entre complication et vaccin. En détails :
– 9ème mensonge : l’Agence France-Presse fait semblant d’ignorer la mise en garde de l’avisde la Commission de la transparence de septembre 2017 confirmant l’existence de risques neurologiques :
“un surrisque de syndrome de Guillain-Barré d’environ 1 à 2 cas pour 100 000 jeunes femmes vaccinées avec GARDASIL ou CERVARIX a été observé dans une étude épidémiologique réalisée par l’ANSM et la CNAMTS.”
– 10ème mensonge : elle cache les nombreuses manifestations de familles qui ont fait vacciner leurs enfants et se plaignent des complications survenus depuis les injections.
On ne peut pas traiter ces manifestants d’antivax puisqu’ils ont fait vacciner leurs enfants alors que ce n’était pas obligatoire… Ils ne dénoncent d’ailleurs pas la vaccination en général, mais seulement la vaccination anti-HPV.
Aux États-Unis, en août 2022, une commission judiciaire a rendu une ordonnance validant plus de 31 actions en justice intentées contre Merck pour des complications graves survenues après injection de son vaccin anti-HPV Gardasil. Mais l’AFP ne dit mot des procédures en cours. Comment peut-elle les ignorer ?
L’AFP fait-elle encore du journalisme ?
La charte mondiale du journalisme précise clairement :
Plus de dix mensonges en un seul article. Aucune enquête objective. Aucun fait avéré. Aucun chiffre officiel rapporté. La parole donnée à de prétendus experts qui récitent leur crédo publicitaire mensonger sans modération. Voilà le travail accompli par AFP factuel. Il paraît légitime de se demander si cette agence fait encore du journalisme.
05/03/2023 (2023-03-05)
Par Dr Gérard Delépine, chirurgien cancérologue
Depuis plusieurs semaines, les lobbys des entreprises pharmaceutiques ont mobilisé les médias, notre ministre de la Santé et notre président pour faire la promotion de la vaccination anti-HPV (papillomavirus). Après avoir déploré qu’« un tiers des jeunes filles » et moins de 10 % des garçons se font vacciner », il s’être déclaré « ouvert à une vaccination obligatoire »1, et vient de déclarer des contre-vérités flagrantes dans un collège de Charente. Comment ses conseillers peuvent-ils le tromper à ce point et lui cacher les résultats inquiétants de cette vaccination dans le monde réel ?
Pourtant la Commission de la transparence dans son avis du 13 septembre 20172 avait alerté :
« Les données disponibles ne permettent pas de répondre aux interrogations concernant… l’efficacité en termes de prévention des cancers ».
La consultation des registres des cancers des pays pionniers de cette vaccination anti-HPV montre que nulle part la vaccination n’a fait régresser les cancers invasifs et que, parfois, paradoxalement, la vaccination anti-HPV est suivie d’une augmentation du risque de cancer invasif du col de l’utérus !3
Un ami gendarme m’a rappelé que « sur les lieux d’un crime, on trouve aussi les témoins ».
Avant la mise sur le marché de ce vaccin, tous les articles recherchant les causes du cancer du col utérin démontraient que ce dernier est statistiquement lié à de très nombreux facteurs4 5, eux-mêmes liés entre eux dont : l’activité sexuelle précoce, importante et variée (source de microtraumatismes répétés et d’inflammations chroniques qui constituent des causes classiques de cancérisation), le tabagisme, l’usage prolongé des contraceptifs oraux, le nombre élevé d’enfants (plus de cinq), le Sida et les autres déficits immunitaires et les infections génitales dont l’herpès, la chlamydia et une vingtaine de souches de HPV, les dépressions6. Depuis la mise sur le marché des vaccins anti-HPV, les articles détaillant les facteurs favorisants des cancers se focalisent uniquement sur ces derniers virus et prétendent qu’ils en seraient les seuls responsables.
De plus un certain nombre de cancéreuses se révèlent d’ailleurs HPV négatives7 8, ce qui contredit le discours habituel repris par l’agence officielle Santé publique France faisant de cette infection une condition indispensable au cancer.
Le papillomavirus qui ne donne aucun signe clinique est habituellement commensal comme le staphylocoque blanc sur la peau, le colibacille dans l’intestin ou le bacille de Doderlein dans le vagin. Plus de 150 souches de papillomavirus peuvent infecter l’homme. La contamination se fait par simple contact cutané (plus de 50 % des vierges sont ou ont été infectées9) ou lors d’un acte sexuel. Près de 80 % des personnes sexuellement actives seront infectées sans le savoir un jour ou l’autre, souvent à plusieurs reprises, et se débarrasseront naturellement du HPV dans 90 % des cas en quelques mois, sans séquelles avec acquisition d’une immunité solide contre la souche concernée.
Une réinfection est possible avec une autre des 150 souches existantes. La multiplicité des partenaires et des contacts sexuels fréquents favorise la persistance d’une infection à HPV. Une vingtaine de souches connues peuvent précéder un cancer. Il existe, certes, une corrélation statistique entre persistance d’infection à HPV et cancer, mais aucune preuve de causalité directe n’a jamais été établie. L’absence de lien de causalité exclusive10 démontré entre infection à HPV et cancer rend très hypothétique l’efficacité des vaccins anti-HPV contre les cancers associés au virus11, qu’il s’agisse du cancer du col de l’utérus, du cancer anal ou ORL et explique certainement l’échec de la prévention contre le cancer dans les pays adeptes de cette vaccination d’autant que le faux sentiment de sécurité créé par la propagande Gardasil peut inciter certaines jeunes filles à commencer plus tôt leurs expériences sexuelles et d’autres à négliger le dépistage cytologique.
L’Australie a été le premier pays à instaurer la vaccination scolaire des filles dès 2006. Des journalistes ignorants (ou corrompus ?) proclament régulièrement que le pays va « éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination »12 13, mais les chiffres officiels montrent que depuis la généralisation de la vaccination, l’incidence standardisée14 des cancers invasifs ne diminue plus alors qu’elle avait diminué de plus de 50 % entre 1987 et 2006, grâce aux dépistages par frottis cytologiques.
La capture d’écran qui suit illustre cette vérité officielle que chacun peut vérifier à l’adresse Internet qui y figure. On peut regretter que ce graphique publié en décembre 2022 par l’agence sanitaire australienne (AIHW) ne donne des chiffres observés que jusqu’en 2019 (les services statistiques officiels australiens ne sont pas très réactifs), mais les prévisions officielles des années suivantes ne font que confirmer la tendance avec une incidence 2022 estimée à 7,1/100 000 contre moins de 6/100000 en France peu vaccinée).
De plus, le nombre annuel de nouveaux cancers invasifs, loin de diminuer, augmente :
Les articles qui claironnent la victoire de la vaccination sur le cancer du col en Australie ne reposent donc sur aucun fait réel, mais seulement sur la croyance que la diminution des infections à HPV entraînera une diminution des cancers invasifs, à l’aide de simulations aux hypothèses incertaines, alors que les faits constatés dans le monde réel démontrent le contraire. Prétendre comme tant de journalistes que l’Australie serait en train d’éradiquer le cancer du col grâce à la vaccination n’est donc qu’un énorme mensonge auquel le président a cru et qu’il a répété !
La Grande-Bretagne a été le second pays à généraliser la vaccination des jeunes filles à l’école. En 2008, la Grande-Bretagne a mis en place une campagne de vaccination systématique contre les papillomavirus humains dès 2008 pour les jeunes filles de 12 – 13 ans et en rattrapage entre 2008 et 2010 pour les 14 – 18 ans. Entre 2008 – 2009 et 2011 – 2012, la couverture annuelle (pour une dose du vaccin) en Angleterre se situait entre 85,9 % et 90,6 %.
Un article mensonger récent15 mélangeant allègrement vrais cancers invasifs et dysplasies bénignes, largement diffusé par les médias, proclame fièrement : « Vaccin anti-HPV : quasi-élimination du cancer du col utérin en Angleterre ». Mais, curieusement, l’agence officielle Cancer research UK (CRUK) publie sur son site la dernière incidence standardisée de cancer invasif à 9,6/100 000 (soit supérieure de 50 % au taux français actuel).
Depuis les campagnes de vaccination, l’évolution globale d’incidence des cancers invasifs au Royaume-Uni se caractérise par l’absence de diminution, ainsi que le constate Cancer Research UK :
« Au cours de la dernière décennie, au Royaume uni (entre 2006-2008 et 2016-2018 les taux d’incidence du cancer de l’utérus chez les femmes sont restés stables »
De 1993 à 2006, grâce au dépistage cytologique, l’incidence standardisée avait régressé de 13/100 000 à 9/100 000, mais depuis le début de la vaccination, elle est passée de 9/100 000 en 2006 – 2008 à 10/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée.
Et cette estimation globale dissimule l’augmentation d’incidence dans les groupes les plus vaccinés. L’analyse par groupes d’âge objective en effet une diminution franche d’incidence chez les femmes âgées, non vaccinées.
À l’opposé, le groupe des 20-24 ans, le plus vacciné, souffre d’une augmentation d’incidence de 19 % des cancers invasifs passée de 16/100 000 en 2007 à 19/100 000 en 2016 – 2018, dernière période publiée en mars 2023.
En Grande-Bretagne aussi la vaccination est donc très loin d’amorcer l’éradication du cancer que promettent les avocats du vaccin avec une augmentation d’incidence dans le groupe le plus vacciné !
En Suède, grâce au dépistage cytologique une diminution de 66 % de l’incidence standardisée des cancers invasifs avait été observée entre 1965 et 2007 (de 24/100 000 à 8/100 000).16
La généralisation de la vaccination à l’école en 2010 a été suivie, au contraire, d’une augmentation de l’incidence des cancers invasifs17 de 7/100 000 en 2006 – 2009 à 11.5/100 000 en 2014–2015 (p <0.03) et même 13/100 000 en 2021, augmentation que reconnaissent les avocats de cette vaccination qui tentent seulement de nier le lien de causalité avec la vaccination18 19. L’analyse en break point (recherche du point de rupture) faite par l’agence sanitaire suédoise date l’apparition de cette augmentation en 2011, un an après la généralisation de la vaccination et plaide t pour sa responsabilité.
La vaccination HPV a été commencée en automne 2009 pour les Norvégiennes. Contrairement aux articles écrits par des auteurs trop liés aux labos, qui claironnent les bénéfices supposés de la vaccination anti HPV, la consultation du registre norvégien du cancer20 montre que l’incidence de ce cancer a augmenté depuis la vaccination passant de 12,1/100 000 en 2007-2011 à 13,5 en 2017-
2021 (2 fois plus élevée qu’en France !)
Globalement, dans tous les pays qui l’ont instauré, la vaccination anti-HPV s’est révélée efficace sur les souches de virus visées, les verrues et les dysplasies cytologiques, mais s’est jusqu’ici révélée inefficace (avec 16 ans de recul) sur la fréquence des cancers invasifs.
En 2016, nous avions fait part de nos inquiétudes au président de l’Institut national du cancer (INCa) par courrier privé, et le député Gérard Bapt21 avait interrogé oralement la ministre de la Santé de l’époque, ne s’attirant comme réponse qu’un « il est trop tôt pour juger ». Et pourtant ce vaccin existait déjà depuis 10 ans à l’époque. De nombreux cris d’alarme avaient été émis depuis de longues années sans effet, par exemple par le Dr de Chazournes22.
Six ans plus tard, la situation est toujours aussi préoccupante, alors que la publicité mensongère s’intensifie en France et s’accompagne de déclarations gouvernementales ahurissantes, sans jamais évoquer les problèmes que soulève cette vaccination (inefficacité contre le cancer et effets secondaires possibles).
En France, la prudence envers cette vaccination explique un taux de vaccination relativement bas par rapport aux pays voisins, qui va de pair avec une incidence standardisée de cancers moindre que chez les champions de la vaccination, tendance qui s’est amorcée dès la généralisation de la vaccination selon les données de l’agence internationale de recherche sur le cancer illustrée par le graphique suivant :
En France, en 2018, l’incidence standardisée monde était de 6,1/100 000 et est depuis passée en dessous de 6/100 000 (seuil définissant les maladies rares, selon l’OMS) alors qu’elle atteint des taux supérieurs dans tous les pays apôtres de la vaccination : 7,1 en Australie, 9 en Grande-Bretagne, 13 en Suède et 13,5 en Norvège.
Pourquoi le Président fustige-t-il le faible taux de vaccinées en France au lieu de regretter les taux de cancers invasifs élevés dans les pays adeptes des vaccinations scolaires ? Ses conseillers sont-ils incompétents ou trop liés aux laboratoires pharmaceutiques ? L’ont-ils informé sur les dégâts éventuels de cette injection ? Pourquoi le trompent-ils ?
En France, le calvaire de Marie-Océane23 24 a mis en évidence les risques neurologiques de ces vaccins liés possiblement à l’aluminium utilisé comme adjuvant et à une prédisposition génétique. Le lien de causalité a été reconnu par les experts et une indemnisation accordée par les juges, retoquée en appel. L’affaire est en cassation.
Les complications post Gardasil ont été rapportées dans de nombreux autres pays (Danemark, Bolivie, Japon, Irlande) où elles ont motivé des manifestations de parents que personne ne peut pourtant qualifier d’antivax, puisqu’ils ont fait vacciner leurs enfants en étant persuadés de bien faire et qu’ils le regrettent après la survenue des complications et des procès aux USA25 26 27.
En août 2022, une commission judiciaire américaine a rendu une ordonnance validant plus de 31 actions en justice intentées contre Merck pour des complications graves survenues après injection de son vaccin Gardasil28 29 et les premières audiences devraient se tenir en avril 2023.
Les poursuites montrent que le géant pharmaceutique a accéléré le processus d’approbation de Gardasil par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis et a mené des essais cliniques trompeurs pour masquer les effets secondaires graves et pour exagérer l’efficacité du vaccin.
L’argument de Merck selon lequel la tenue des procès augmenterait l’hésitation à se faire vacciner et provoquerait un afflux de plaintes « infondées » pour complications dues aux vaccins, n’a pas convaincu la commission.
« La consolidation de tous les cas de blessures liées au Gardasil aux États-Unis dans une seule salle d’audience signifie que chaque enfant et chaque adulte victime du vaccin Gardasil peuvent maintenant plaider leur cause devant un seul juge fédéral ».
Le risque de cancer anal possiblement lié aux HPV a été le prétexte de la proposition du CDC américain (qui reçoit des royalties sur les ventes de vaccin) et de la Haute Autorité de santé française (dont beaucoup d’experts ont des liens d’intérêt avec l’industrie pharmaceutique) de vacciner les garçons. Mais ce cancer, exceptionnel (800 cas/an en France), ne menace qu’un groupe très restreint de la population mâle : les homosexuels adeptes de rapports anaux passifs30 avec de multiples partenaires (74 % des cas), et séropositifs au sida (77 % des cas)31 32 et les personnes souffrant de déficit immunitaires, ce qui ne justifie donc pas une vaccination généralisée des garçons d’autant plus que là aussi l’efficacité contre le cancer anal n’est pas du tout démontrée.
Il existe certes une corrélation statistique entre la présence de HPV et le cancer anal, mais une fois de plus le lien causal n’est pas démontré contrairement au fait d’être homosexuel passif et porteur du virus du sida. Lorsqu’on n’est pas homosexuel passif ni malade du Sida, le risque de cancer anal est infime, même si on est porteur de HPV.
De plus, les exemples de l’Australie, de la Grande-Bretagne et des USA suggèrent l’inefficacité des vaccins anti-HPV contre le cancer anal, car depuis 15 ans, malgré le très fort taux de vaccination chez les filles, leur risque de cancer anal a augmenté 3 à 4 fois plus vite que celle des garçons très peu vaccinés.
Aux USA, la vaccination par Gardasil a été popularisée dès 2008, mais depuis l’incidence des cancers anaux a augmenté plus que dans les précédentes décennies comme le précise le Surveillance and End Results Program (SEER) du National Cancer Institute33:
« Les taux ajustés selon l’âge pour les nouveaux cas de cancer anal ont augmenté en moyenne de 2,2 % chaque année de 2010 à 2019. Les taux de mortalité ajustés en fonction de l’âge ont augmenté en moyenne de 3,9 % par an entre 2011 et 2020. »
En Grande-Bretagne, Cancer Research UK précise ainsi34:
« Au cours de la dernière décennie, les taux d’incidence du cancer anal chez les femmes ont augmenté de plus de la moitié (53 %) et les taux chez les hommes ont augmenté d’environ un septième (13 %). »
On peut donc craindre que ce vaccin anti-HPV favorise paradoxalement l’éclosion d’un cancer anal comme il favorise l’apparition plus précoce et fréquente d’un cancer du col utérin !
Les arguments avancés par la Haute Autorité de Santé pour généraliser ce vaccin chez les garçons sont d’ailleurs révélateurs de l’absence de bénéfice médical démontré pour les garçons et de la volonté de faciliter le passage à l’homosexualité.
Initialement les recommandations visaient seulement les homosexuels mâles et les immunodéprimés35 :
« La vaccination par GARDASIL 9® (9HPV) est recommandée chez les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) jusqu’à l’âge de 26 ans et chez les adolescents immunodéprimés »
Mais le 16 décembre 2019, à la suite d’une saisine de la direction générale de la santé et de la Ministre chargée de la santé, la Haute Autorité de santé (HAS) a élargi ses recommandations36 à l’ensemble des mâles « pour ne pas stigmatiserdes adolescents ou des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes à un âge où la préférence sexuelle n’est pas connue ou pas affirmée. »
La HAS recommande un vaccin potentiellement dangereux et totalement inutile chez les hétérosexuels pour calmer les angoisses de potentiels homosexuels mâles passifs ou garçons indécis !
En l’état actuel de la science, la prévention pratique du cancer anal repose sur l’utilisation systématique du préservatif (pour éviter la contamination par le virus du sida), la limitation de la fréquence des rapports anaux passifs et peut-être le traitement des lésions précancéreuses par radiofréquence37. La vaccination anti HPV, qui confère un faux sentiment de sécurité, risque de favoriser la survenue de la maladie, comme on l’a constaté lors des essais de vaccins contre le Sida.
Rappelons que la vaccination anti-HPV ne permet pas de se dispenser du dépistage et peut-être justifierait même une fréquence accrue, comme le suggèrent les Suédois39. La vaccination ne diminue donc pas le coût de la prévention du cancer, mais l’augmente.
Le coût financier de la généralisation de cette vaccination serait exorbitant, car, avec près de 500 euros le coût de chaque vaccination complète (trois doses plus quatre consultations), il faudrait dépenser environ 400 millions d’euros chaque année sans même pouvoir espérer le moindre résultat avant 15 ans ! En prenant les hypothèses d’efficacité les plus invraisemblables (100 % d’efficacité sur 100 % des cancers concernés) le coût/efficacité financière atteindrait 200 000 euros par année de vie gagnée ajustée sur la qualité de vie (QALY)40, alors que la Grande-Bretagne fixe le seuil d’acceptabilité à 30 000 euros par qaly. Un bénéfice très incertain (et potentiellement négatif) pour un coût colossal, totalement disproportionné de plus en cette période de déficit budgétaire.
Comme le souligne Bijan Esfandiari, avocat spécialisé dans les litiges en matière de responsabilité du fait des produits pharmaceutiques et associé principal chez Wisner Baum à Los Angeles41 :
« le moyen le plus efficace et sans effets secondaires pour prévenir le cancer du col de l’utérus est le test de Papanicolaou42.
Des études montrent que les jeunes femmes qui ont reçu du Gardasil ont un faux sentiment de sécurité et renoncent aux frottis vaginaux de routine. Les données ont également montré que, dans les pays où l’utilisation du Gardasil est élevée, les taux de cancer augmentent chez les jeunes femmes, pour un cancer qui apparaît généralement lorsque les femmes atteignent la cinquantaine et la soixantaine. Il y a quelque chose qui ne va pas ici et nos enfants ne devraient pas être soumis à une obligation de l’État qui les transforme en cobayes et les expose à un risque accru de contracter la maladie même si on leur dit que ce vaccin la prévient. »
On peut conseiller à Monsieur le Président de ne plus croire des conseillers incompétents ou corrompus qui le décrédibilisent, et de vérifier personnellement les données officielles des pays qui ont généralisé le Gardasil. Il constatera qu’il ne faut pas promouvoir cette vaccination efficace sur l’infection et les verrues, mais inefficace contre les cancers, hors de prix et dont les dangers conduisent actuellement à de nombreux procès aux USA.
Dans l’état actuel de la science,
il ne faut vacciner ni filles ni garçons avec le Gardasil !
Il faut bannir les traitements hormonaux et bloqueurs de puberté, à visée transgenre[1]
Les bloqueurs de puberté sont des médicaments qui inhibent la production des hormones sexuelles et de ce fait suspendent la puberté chez les enfants et les adolescents – Ils empêchent les adolescents d’acquérir des signes sexuels secondaires (seins, barbe). La combinaison de bloqueurs de puberté et d’hormones pour développer les signes sexuels secondaires de l’autre sexe a des conséquences irréversibles. Si elle intervient tôt dans le processus de la puberté, elle a notamment pour effet de rendre la personne stérile.
Ces bloqueurs empêchent l’apparition des caractères sexuels secondaires (pilosité, voix, modifications corporelles, etc.) mais bloquent d’autres phénomènes liés à la puberté tels que la croissance, la libido, la calcification des os et la fertilité. Ils ne devraient jamais être prescrits en dehors d’un suivi médical rigoureux et informatif afin de permettre un consentement véritablement éclairé et jamais par auto prescription via internet. Aux parents de surveiller leurs enfants et d’éviter le trafic occulte de médicaments dangereux pour leur santé physique et psychique.
Le traitement des pubertés précoces repose essentiellement sur l’utilisation des agonistes de la GnRH.[2] Des formes retard, à injection mensuelle ou trimestrielle sont utilisées.
Ce sont ces mêmes médicaments qui sont utilisés chez des enfants non malades, mais qui ont déclaré se sentir d’un autre sexe. Le drame majeur est la politique de l’affirmatif dans ce domaine par les médecins dont certains profitent de la situation pour vendre leur business et d’autres sont prosélytes de leur idéologie. Dans aucune maladie, le malade ne décide de son diagnostic ni de son traitement. Et encore moins un enfant, sauf pour les transgenres dont les lobbies imposent leurs fantasmes (comme ils les décrivent eux-mêmes). Dire le contraire est déclaré transphobe, susceptible de poursuites judiciaires.
Mis au point dans les années 1980 pour traiter la puberté précoce, ils ont transformé les traitements des transgenres depuis qu’ils ont été utilisés dans ce but pour la première fois à la fin des années 1990 avec toutes les conséquences dramatiques niées au début de leur usage et encore trop souvent en 2023.
Une fois l’âge atteint pour faire sa puberté, et si l’enfant le demande encore (mais il est en général entouré de médecins et soignants militants chez lesquels le doute est exclu par idéologie), il va recevoir un traitement hormonal croisé. Si la petite fille veut devenir un homme, elle recevra des hormones mâles – la testostérone- et inversement le petit garçon souhaitant devenir fille recevra des hormones de la femme, c’est-à-dire des oestrogènes. Ce sont ces hormones que des adultes plus âgés désirant changer de sexe recevront également.
Pour se féminiser
Le traitement se fait avec des oestrogènes naturels… par voie cutanée ou bien de la progestérone naturelle et de la finastéride (en cas de perte de cheveux)
Le traitement hormonal féminisant [3]a des effets réversibles et irréversibles. Même si le caractère ne change pas ce qui reste à prouver vu les effets dévastateurs sur le moral et les dépressions, les effets réversibles habituels sont la diminution de la musculature, une répartition des graisses différente, la peau qui transpirera moins, diminution de la pression sanguine, des globules rouges et de la chaleur corporelle.
Quant aux effets irréversibles à prendre en compte : les seins se développement, les aréoles s’élargissent, des vergetures apparaissent.
Chez les femmes transgenres (initialement hommes ) une combinaison de bloqueurs de la testostérone[4] et de traitement aux œstrogènes est nécessaire. Les inhibiteurs de la testostérone sont nécessaires, car la testostérone agit plus fortement dans le corps que les œstrogènes. Mais des effets négatifs sont nombreux : diminution de la libido, modifications du cholestérol et effets cardiovasculaires etc..[5] Les directives de la société endocrinienne suggèrent spécifiquement que l’éthinylestradiol par voie orale ne soit pas utilisé chez les femmes transgenres, car le très fréquement associé aux événements thromboemboliques ( thrombose veineuse profonde, crise cardiaque, embolie pulmonaire et accident vasculaire cérébral)..
Toutes les études le confirment : le risque de développer une maladie thromboembolique veineuse, c’est-à-dire l’apparition d’un caillot sanguin, est presque 2 fois plus élevé chez les femmes transgenres que les chez les hommes et les femmes cisgenres. Ce risque de développer un caillot 5 fois plus élevé après 2 ans de suivi que chez les hommes non transgenres et trois fois plus élevé que chez les femmes non transgenres.
En ce qui concerne le risque de faire un AVC causé par un caillot sanguin, les probabilités étaient 9,9 fois plus élevées chez les femmes transgenres que chez les hommes du groupe témoin et 4,1 fois plus élevées que chez les femmes du groupe témoin, d’après une période de suivi de plus de six ans dans l’étude citée.[6]
Se masculiniser
Chez les trans-hommes, la testostérone peut entraîner de l’acné, de la calvitie, un gain de poids, une augmentation des globules rouges, une augmentation du cholestérol et aussi une élévation des enzymes du foie. Elle peut également contribuer à l’apparition d’hypertension, de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires.
MALADE A VIE
Quel que soit le type de traitement aux œstrogènes utilisé ou inversement les hormones masculinisantes la surveillance est importante. Le médecin doit surveiller les taux hormonaux dans le sang. Malheureusement ces traitements ne sont pas anodins et nécessitent une surveillance à vie. Chez les hommes, les risques de maladie induite sont aussi importants
Est-ce le paradis sur terre que les marchands de rêve, et de médicaments et interventions à répétition leur ont fait imaginer ? Les parents devraient réfléchir sérieusement avant d’embarquer leur enfant dans une telle aventure médicale. Etre malade à vie, est-ce une option ? Demandez à ceux qui ne l’ont pas choisi ce qu’ils auraient fait s’ils en avaient eu le choix. Le premier conseil de notre serment d’Hippocrate n’est-il pas « primum non nocere » ?
Transgenres : un risque de mortalité deux fois plus élevé[7]
Les personnes transgenres auraient un risque de mortalité deux fois plus élevé que celles cisgenres. En fonction du sexe, les causes seraient différentes.
Le suicide : parmi les premières causes de mortalité chez les hommes transgenres
Une étude publiée dans la revue The Lancet Diabetes & Endocrinology observationnelle a montré une augmentation du risque de mortalité chez les personnes transgenres utilisant un traitement hormonal, quel que soit le type de traitement. Ce risque accru de mortalité n’a pas diminué avec le temps. Chez les femmes transgenres le risque de mortalité était presque deux fois plus élevé par rapport aux hommes cisgenres et près de trois fois plus élevé comparativement aux femmes cisgenres. Chez les hommes transgenres, le risque était similaire à celui des hommes cisgenres mais presque le double par rapport à celui des femmes cisgenres. Cette étude tente de disculper le rôle des médicaments dans cette surmortalité, mais reconnaissant tout de même que les données sont insuffisantes… Cela évoque la mystification comparable actuelle niant le rôle de l’injection génique dans l’épidémie actuelle de morts subites…
LA PRISE DE CONSCIENCE DES COMMUNAUTES TRANS MALGRE LES MANIPULATIONS
Même les transgenres se posent des questions sur les conséquences dramatiques des interventions mutilantes et hormones dévastatrices chez les enfants qui n’ont pas la liberté psychique et le discernement suffisant pour choisir. Et reconnaissent que la transition est de fait IMPOSSIBLE DANS LA REALITE :
« Même si la transition du corps d’un sexe à l’autre n’est pas réellement possible, je suis d’accord avec les gens qui font ça. Aucune quantité d’hormones sexuelles croisées ne transformera un pénis en vagin, ni vice versa. La chirurgie peut enlever les seins, les lèvres, les clitoris, les vagins, les ovaires, les trompes de Fallope, les utérus, les pénis, les scrotums et les testicules. La chirurgie plastique peut essayer de façonner des pseudo-pénis à partir de morceaux de tissu de cuisse ou de bras, ou des pseudo-vagins à partir de pénis inversés ou de longueurs de côlon, mais ce ne sont pas des organes fonctionnels. Même les chirurgies et les médicaments les plus sophistiqués ne peuvent pas transformer l’ADN codé dans chaque cellule de votre corps. Le sexe ne peut jamais changer, mais je suis d’accord pour agir sur les fantasmes et les sentiments. »[8]
Alors ne faut-il pas enfin informer complètement les candidats et leurs familles sur l’inefficacité de ces transformations mutilantes ? Le rôle des parents est de protéger leurs enfants et non de les confier à des lobbies et à des professionnels militants et/ou intéressés par le juteux business de ce nouveau marché. [9]
LES LEGISLATIONS EVOLUENT DANS LES PAYS QUI ONT SUBI CES PRATIQUES DEPUIS DES DECENNIES
L’Utah[10] (USA) est un des premiers états à bannir par la loi ces pratiques mutilantes et dangereuses pour l’individu : le projet de loi « Transgender [sic] Medical Treatments and Procedures Amendments », parrainé par le sénateur républicain Michael Kennedy a pris effet immédiatement.
« SB 16 « interdit à un fournisseur de soins de santé de fournir un traitement hormonal transgenre [sic] à de nouveaux patients qui n’ont pas été diagnostiqués avec une dysphorie de genre avant une certaine date » et « interdit d’effectuer des interventions chirurgicales sexospécifiques sur un mineur dans le but d’effectuer un rapport sexuel changer [sic] ». La loi impose un moratoire indéfini sur les médicaments hormonaux. Les individus « peuvent intenter une action pour faute professionnelle médicale » en réponse à des procédures qui changent la vie et « désaffirmer leur consentement » aux chirurgies et aux hormones mutilantes.
En 2022, l’Arizona a promulgué une loi interdisant les interventions chirurgicales visant à mutiler les enfants aux prises avec une confusion sur leur sexe, y compris les hystérectomies et les mastectomies.
La représentante républicaine Marjorie Taylor Greene de Géorgie a proposé un projet de loi en septembre qui transformerait en crime la fourniture de bloqueurs de puberté, d’hormones sexuelles croisées et d’interventions chirurgicales pour les mineurs au nom de la «transition de genre».
Les législateurs du Tennessee ont introduit une législation similaire en novembre après que le gouverneur républicain Bill Lee a appelé à une enquête sur un centre médical local qui aurait promu des interventions médicales «transgenres» à des fins lucratives.
Les bloqueurs de puberté et les hormones croisées engendrent des drames irréversibles : peut-on enfin en parler ? [11]
Les bloqueurs de puberté officiellement prescrits aux jeunes se posant des questions sur leur genre pour leur donner le temps de réfléchir ne se concevraient que si leurs effets étaient effectivement réversibles et sans conséquences néfastes. Ce n’est malheureusement pas le cas.
Jusqu’à une période récente, les livres et articles dénonçant les conséquences nocives de ces médicaments étaient systématiquement calomniés par les activistes transgenres et censurés dans les médias comme le livre d’Abigail Shrier’s « Irreversible Damage: The Transgender Craze Seducing Our Daughters.», fort bien documenté et nommé livre de l’année par THE ECONOMIST l’un des meilleurs livre de 2021 par THE TIME.
.
Mais avec le nombre croissant d’enfants soumis à ces traitements depuis longtemps[12], le mensonge des lobbies trans qui répètent constamment que ces médicaments seraient sans danger et leurs effets réversibles, devient flagrant.
L’augmentation considérable des suicides est une des principales particularités de la santé mentale des personnes trans par rapport à la population générale. Plusieurs études montrent que plus 40 % des personnes trans ont fait une tentative de suicide au moins une fois dans leur vie[13] [14]soit près de 20 plus que les hétérosexuels et dix fois plus que les homosexuels.
Même le New York Times rapporte les questions jusque-là interdites dans un article “They Paused Puberty, But is There A Cost?”.
« Même si tenter de faire passer le corps d’un sexe à l’autre n’est pas sain et augmente le suicide, je suis d’accord avec les gens qui font ça. Les bloqueurs de puberté, les hormones sexuelles croisées et les chirurgies sont mauvais pour le corps. Vraiment mauvais. Polypes cérébraux, anorgasmie, infertilité, ostéoporose, Alzheimer, lésions cardiaques, diabète, infections, décès. Les scientifiques et les médecins savent que ces approches sont mauvaises. Parfois, un patient rapporte que les résultats en valaient la peine, mais nous savons que la transition augmente en fait les taux de suicide. Je suis d’accord avec ces conséquences négatives, car les sentiments sont plus importants que la réalité. »
Malgré le fait que la vague actuelle d’adolescents atteints de dysphorie de genre a des taux disproportionnellement élevés d’isolement social, d’anxiété, de dépression, de TDAH et d’autisme, je suis également d’accord pour les endommager et les stériliser de façon permanente. Même si on ne peut pas faire confiance aux adolescents typiques pour voter, fumer des cigarettes ou conduire une voiture de location, je crois que ces adolescents socialement isolés, anxieux, déprimés, TDAH et autistes sont en quelque sorte extraordinairement matures, et je suis d’accord pour qu’ils fassent ces sortes de décisions qui changent la vie en fonction de leurs sentiments. Parce que les sentiments l’emportent sur le corps.[15] »
Ce monde est fou ! l’aveu de ces transgenres militants a le mérite de lister les effets tragiques de ces traitements et aussi le dérangement mental de notre société.
Il est indiscutable par exemple qu’ils engendrent un déficit osseux : les bloqueurs de la puberté font fondamentalement plus de mal que de bien. On ne compte plus les histoires d’adolescents avec des tassements de la colonne vertébrale ou d’autres fractures, de l’ostéoporose et de maux de dos chroniques; certains ont un «handicap permanent» à cause des médicaments défendus par les militants trans et leurs auxiliaires médicaux.
les bloqueurs de la puberté ont aussi un impact sur le cerveau mal compris actuellement.
L’infertilité permanente est probable pour ceux qui ont pris les médicaments dès leur plus jeune âge – une décision capitale pour les enfants qui ne peuvent pas saisir les implications lointaines de ces traitements.
De plus en plus, des dé-transitions se présentent pour raconter leur histoire et une fille explique par exemple que malgré la suppression des hormones mâles elle garde définitivement une voix grave.
Quelle est l’opportunité de ces traitements fournis à des enfants qui à 85% d’entre eux s’en seraient passés si on avait pris le temps d’y réfléchir et de leur fournir les aides psychologiques nécessaires ?
« une douzaine d’études portant sur des enfants souffrant de dysphorie de genre mais n’ayant pas pris de bloqueurs de puberté ont démontré que, si ces enfants sont correctement accompagnés et suivis, ils et elles n’éprouveront plus après la puberté le désir de changer de sexe. La proportion de ces jeunes la plus souvent citée est de 85 %. La plupart s’avèrent devenir homosexuel.
Autre indice qui va à l’encontre du bien-fondé de ces traitements : de plus en plus de personnes ainsi traitées choisissent la « détransition », c’est-à-dire qu’au bout d’une certaine période, elles et ils s’identifient de nouveau à leur sexe biologique. Ce sont pour en majorité des jeunes filles qui voulaient devenir des garçons à l’adolescence. Si elles avaient été traitées à cet âge, elles seraient devenues stériles, même en gardant un appareil génital intact ».[16]
L’épidémie trans qui semble se développer dans notre pays (bien après celle des pays anglosaxons qui reflue) semble traduire un mal être réel, utilisé par des marchands d’espoir qui créent un business bien réel.
Même les professionnels ou militants des transitions reconnaissent des anomalies :
« Selon l’Association Professionnelle Mondiale pour la santé des personnes transgenres (WPATH), les interventions de réassignation de sexe ne devraient avoir lieu qu’après une « enquête approfondie du contexte social et familial et un examen psychologique ». Cela semble évident. Or la dysphorie de genre ne fait l’objet d’aucun examen médical. Les recherches existantes montrent que la plupart des enfants qui s’identifient comme appartenant à l’autre sexe finissent par retrouver d’eux-mêmes un sentiment d’adéquation à leur sexe. Ce sont par ailleurs des enfants sujets à la dépression et aux troubles anxieux. C’est un écheveau compliqué à démêler pour les patients, leurs parents et les professionnels de santé qui doivent déterminer quel enfant, parmi cet ensemble de cas, souffre d’une dysphorie de genre qui va s’installer dans le temps.
Laura Edwards-Leeper, professeure de psychologie à la Pacific University dans l’Oregon et cofondatrice de la première clinique pour enfants transgenres des États-Unis, à Boston, admet qu’une « grande majorité » d’enfants soumis à des inhibiteurs d’hormones n’ont pas été examinés de façon suffisamment approfondie ». [17] Si même eux le disent…
[1] Appelé dysphorie de genre : engendrant un malaise causé par le corps qui ne correspond pas à leur sens de l’identité..
[2] De manière naturelle, les œstrogènes sont principalement produits, de la puberté à la ménopause, par les ovaires. Le mode de production s’effectue en cascades. La première pièce de cette cascade est la LHRH, une hormone produite par l’hypothalamus. La LHRH stimule l’hypophyse (glande située à la base du cerveau) qui en réponse sécrète une hormone, la LH (lutéonostimuline) qui à son tour va stimuler les ovaires qui vont alors sécréter des œstrogènes.
Un agoniste (ou analogue) est une substance qui ressemble à une autre substance, qui de ce fait peut prendre sa place et jouer son rôle en se faisant passer pour elle. L’administration d’analogues de la LHRH a pour résultat d’hyperstimuler l’hypophyse. Hyperstimulée, l’hypophyse va finir par ne plus répondre et donc arrêter de stimuler à son tour les ovaires. La production d’œstrogènes est ainsi stoppée.
Ces médicaments utilisés pour bloquer la maladie réelle de certains enfants appelée puberté précoce sont aussi utilisés dans d’autres pathologies pour bloquer la sécrétion hormonale comme par exemple chez des malades atteintes de cancer du sein ou de la prostate. Agonistes de la LH-RH – Hormonothérapie (e-cancer.fr)
[3] Les traitements hormonaux féminisants – Vivre Trans (vivre-trans.fr)
[4] Via spironolactone ou encore ablation des testicules = orchidectomie
[5] un certain nombre de marqueurs physiologiques qui affectent la santé cardiovasculaire.
Protéine C-réactive
facteur de croissance analogue à l’insuline 1
angiotensine ( protéine dans le sang)
autres protéines du foie
Ces changements peuvent entraîner une augmentation de la coagulation sanguine et une réduction de la santé cardiovasculaire. On ne les voit pas souvent, voire pas du tout, avec des œstrogènes non oraux.
[6] Changement de sexe : prendre des hormones n’est pas sans risque pour la santé cadiovasculaire (pourquoidocteur.fr)
[7] Mortality trends over five decades in adult transgender people receiving hormone treatment: a report from the Amsterdam cohort of gender dysphoria – The Lancet Diabetes & Endocrinology
[8] https://www.lifesitenews.com/blogs/even-some-lgbt-activists-are-disturbed-by-the-devastating-impact-transgender-mania-has-on-children/?utm_source=news&utm_campaign=usa
« Lisez cela, et relisez-le encore. Quand je suis arrivé à la fin, je n’ai pas pu m’empêcher de penser à la pauvre nièce de Chad Green, qui veut juste être une petite fille, mais qui est désespérément convaincue qu’elle doit être autre chose pour que les gens l’aiment. »
[9] En France car très prolifique dans les pays anglosaxons depuis plusieurs décennies et qui déchantent actuellement avec la fermeture de plusieurs cliniques en Angleterre et aux USA.
[10]lifesitenews.com/news/utah-bans-mutilating-gender-surgeries-for-children-restricts-hormone-drugs/?utm_source=daily-world-2023-01-31&utm_medium=email
[11] https://www.lifesitenews.com/blogs/even-the-new-york-times-is-worried-about-the-irreversible-damage-of-puberty-blockers/
[12] Aux États-Unis, environ 300 000 âgés de 13 à 17 ans et un nombre incalculable de plus jeunes se disent trans.
[13] Chérie Moody et Nathan Grant Smith, « Suicide Protective Factors Among Trans Adults », Archives of Sexual Behavior, vol. 42, no 5, juillet 2013, p. 739–752
[14] lore m. dickey et Stephanie L. Budge, « Suicide and the transgender experience: A public health crisis. », American Psychologist, vol. 75, no 3, avril 2020, p. 380–390
[16] Dossier trans : Les agents bloqueurs de puberté de plus en plus contestés (The Economist) | TRADFEM (wordpress.com)
[17] Ibid 6
29/01/2023 (2023-01-29)
Par Nicole Delépine
« À TOUS CEUX QUI SONT MORTS SEULS », par le DR Alain COLLIGNON
« L’ordre se lave les mains pendant qu’on cloue Hippocrate sur sa croix »
Vidéo à ne pas manquer pour comprendre tout ce qui s’est passé depuis trois ans en ce qui concerne le Covid19.
Merci à Alain Colignon qui a fait cette belle vidéo et à Pascal Sacré qui la diffuse largement, médecins belges qui (avec quelques rares autres dans plusieurs pays du monde) ont sauvé l’honneur de notre profession.
PRENEZ LE TEMPS DE L’ÉCOUTER ET DE LA PARTAGER.
Les pieds nickelés font de la science, dixit le PR Raoult à juste raison.
« L’aphorisme par lequel Richard Horton, éditeur du Lancet, évoque est le mobile central du court-métrage que j’ai réalisé. Ce court-métrage s’articule sur 2 sujets principaux relatifs à la corruption des scientifiques :
Le premier traite de la véritable criminalité scientifique avec l’exemple du Professeur Mandeep Mehra de la Medical School de Harvard.
Le second traite de la corruption “politiquement correcte”, avec le docteur Nicolas Dauby, du CHU Saint-Pierre, archétype du mensonge scientifique “sincère” ou “naïf”, banalisé et admis aujourd’hui par une paradoxale “néo-coutume” médicale.
Cette corruption plus insidieuse et difficilement détectable résulte davantage de la façon dont on sélectionne les experts que de leur manque de loyauté ou de sincérité… Un labo pharmaceutique n’est plus confronté aujourd’hui, à la nécessité d’acheter un médecin pour qu’il mente, pour qu’il trahisse sa pensée ou pour qu’il en nuance les conclusions. Il suffit que ce labo soutienne les scientifiques dont l’avis va dans le sens de ses intérêts et qu’il ostracise ceux qui émettent des opinions dangereuses pour ses cibles commerciales. En raison de ce “Cherry Picking” opportuniste, un médecin dont les travaux ne sont pas favorables à l’utilisation d’un produit ou d’un dispositif médical, n’a aucune chance d’être invité à un congrès, d’être lu par des reviewers, d’être soutenu dans ses recherches, d’être engagé dans une institution financée par le secteur privé ou d’être interrogé par les grands Médias. Il est et reste “invisible”… On retrouvera dans les congrès et dans les institutions de recherche, des médecins sincèrement favorables aux objectifs de ses sponsors, et c’est sans arrière-pensée qu’ils les serviront, parfois au mépris volontaire ou involontaire de la vérité. Les truands qui traînent des valises de billets ne sont plus vraiment utiles à un secteur qui a fait main basse sur les Universités, sur les instituts de recherche et sur les organes officiels comme Sciensano et l’OMS.
Le Président de l’Ordre de Bruxelles et du Brabant Wallon a courageusement pris l’initiative d’un débat déontologique le 4 février au Château du Lac à Genval. Il serait raisonnable d’y aborder l’important sujet des conflits d’intérêts, souterrains, lointains, apparemment inoffensifs et pourtant si délétères pour la santé publique avec sagesse, avec raison, avec sérénité. Mettra-t-il à l’ordre du jour, l’analyse méticuleuse de cette corruption larvée qui laisse grandir son invisible mycélium sous nos vérités les plus sacrées ? Empêchera-t-il ce symposium de se transformer en messe basse servie sur l’autel de la bienséance ? Si le docteur Melot a le courage, en vertu d’une charge ordinale qui fait de lui le maître supérieur de nos consciences, d’engager une lutte décisive contre la tyrannie de l’argent, il laissera assurément une trace dans l’histoire de notre admirable métier, qui doit se mettre inconditionnellement et sans la moindre ambiguïté, à l’entier et unique service du patient ».
Une épidémie de corruption sévit dans notre profession.
N’a pas été entendu malgré tous ceux qui suivront.
Les mises en garde ne furent pas entendues et la situation ne fit que s’aggraver comme l’explique le DR A. Colignon dans son film. Les livres, vidéos, éditoriaux s’accumulèrent dans le silence médiatique complet. Les professionnels se soumettaient pour ne pas risquer les ennuis des quelques résistants (refus de nomination universitaire, refus de publication d’études dans les revues ou dans les congrès internationaux). Nous avons tous vécu ce que raconte si bien le Dr Colignon. Une anecdote (rigolote ?) : un article capital sur le sarcome d’Ewing vers 1999 nous fut refusé pour « mauvais anglais » mais de fait c’était un article commun avec le célèbre et trop vite disparu le Pr américain G Rosen… Combien de patients auraient-ils pu bénéficier plus tôt de la chimiothérapie préopératoire facile et efficace et bénéficié d’une chirurgie conservatrice si ce papier novateur n’avait pas été censuré ?
À QUAND LA GRANDE LESSIVE ?
Marcia Angel a démissionné en 2004 puis son successeur en 2007 pour dénoncer la corruption des revues médicales les plus prestigieuses. Le pire est que les patients largement avertis, s’ils le souhaitent, font majoritairement l’autruche et préfèrent croire les mensonges bien présentés que la triste vérité. De tout temps, semble-t-il…
Car la corruption en médecine ne touche pas seulement certains leaders d’opinion et quelques revues. Depuis plus de 20 ans, elle s’est emparée des agences sanitaires devenues « captives »1 des seuls intérêts de l’industrie pharmaceutique expliquant des décisions de plus en plus discutables et l’apparition récurrente de scandales sanitaires de plus en plus catastrophiques. Après le scandale du sang contaminé, de l’amiante, du chlordécone, de l’hormone de croissance, le médiator a causé quelques milliers de morts, le Vioxx 60000 à 500 000 morts2 aux USA et les opioïdes encore plus (actuellement100 000 morts chaque année depuis 2020)3 4.
LA CORRUPTION TUE LA SCIENCE ET AUSSI BEAUCOUP DE MALADES !
23/01/2023 (2023-01-21)
Par Nicole Delépine
À l’heure où l’extrême toxicité potentielle de certains lots de « vax » anticovid (la roulette russe) déferle sur tous les médias mondiaux dont certains mainstream, ce que nous — médecins et soignants — recevons de la direction générale de la santé (DGS) nous invite à vous parler une nouvelle fois des risques des injections anticovid chez les enfants, de plus parfaitement inutiles pour une maladie curable par de simples médicaments et n’ayant aucun risque létal chez l’enfant tout particulièrement.
Courrier en date du jeudi 19 JANVIER 2023 alors que défilent des millions de personnes dans les rues de France pour s’opposer à la réforme des retraites et plus globalement s’opposer à la politique gouvernementale. « [COVID-19] DGS-Urgent n°2023_03 : Ouverture de la campagne de vaccination aux enfants de 6 mois à 4 ans à risque de formes graves de Covid-19 »
On peut y lire : (extraits) :
« La Haute Autorité de santé recommande, dans son avis du 15 décembre 2022, d’ouvrir la vaccination aux enfants âgés de 6 mois à 4 ans à risque de formes graves de Covid-19 ainsi qu’aux enfants de cette même tranche d’âge vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimée, avec le vaccin susmentionné.
La campagne de vaccination concerne les enfants âgés de 6 mois à 4 ans présentant au moins une comorbidité identifiée par la HAS.
La liste des comorbidités regroupe l’ensemble des comorbidités préalablement identifiées chez l’adulte comme pouvant comporter un risque de développer une forme grave de la maladie, ainsi que certaines pathologies particulièrement à risque pour cette classe d’âge, dont la liste est la suivante :
– Les cardiopathies congénitales ;
– Les maladies hépatiques chroniques ;
– Les maladies cardiaques et respiratoires chroniques (y compris l’asthme sévère nécessitant un traitement continu) ;
– Les maladies neurologiques ;
– L’immunodéficience primitive ou induite par médicaments ;
– L’obésité ;
– Le diabète ;
– Les hémopathies malignes ;
– La drépanocytose ;
– La trisomie 21.À ces pathologies peuvent s’ajouter des situations où, au cas par cas, sur la base d’une évaluation stricte du rapport bénéfice/risque individuel, les médecins spécialistes d’organes et de maladies rares peuvent proposer la vaccination à des enfants du fait d’une vulnérabilité conférant un risque majeur de formes graves de Covid-19.
La campagne de vaccination concerne également les enfants âgés de 6 mois à 4 ans vivant dans l’entourage d’une personne immunodéprimée dans le cadre de la stratégie de cocooning.
La primo-vaccination des enfants âgés de 6 mois à 4 ans comprend l’injection de 3 doses de la forme du vaccin spécifique à cette tranche d’âge (3 µg/dose). Les deux premières doses doivent être administrées à 21 jours d’intervalle. La troisième injection doit être réalisée 8 semaines après la deuxième.
Même en cas d’infection au Covid-19 survenue avant le début du schéma vaccinal ou entre les différentes injections (exemple : infection survenant avant la 1re injection, ou entre la 1re et la 2e injection ou entre la 2e et la 3e injection), les trois doses devront in fine être réalisées, pour garantir une protection optimale.
En cas d’infection au Covid-19, un délai de 3 mois devra être respecté entre l’infection et l’injection. Il est important de compléter un schéma vaccinal entamé. En effet, la protection apportée par seulement deux doses pour cette classe d’âge est insuffisante. La protection est optimale après la troisième injection.
Il est par ailleurs possible de recevoir un autre vaccin du calendrier vaccinal concomitamment au vaccin COMIRNATY 6 mois 4 ans. Si ceux-ci ne sont pas administrés le même jour, aucun délai spécifique n’est à respecter entre les deux injections.
Les sages-femmes et les infirmiers diplômés d’État (IDE), notamment les IDE puéricultrices et puériculteurs, qui ont l’habitude de vacciner les enfants de cette tranche d’âge, sont autorisés à leur administrer le vaccin dès lors que celui-ci a été prescrit par un médecin.
Comme pour la vaccination des autres publics mineurs, la vaccination des enfants âgés de 6 mois à 4 ans nécessite l’autorisation des deux parents, sauf impossibilité pour l’un des deux parents de recueillir l’accord de l’autre parent. Il n’est en revanche pas nécessaire que l’enfant soit accompagné par un de ses parents. La personne qui l’accompagne doit pouvoir établir qu’elle détient l’accord parental et présenter un formulaire d’autorisation parentale dûment signé par les deux parents.
Le formulaire d’autorisation parentale est disponible ici, et devra être remis au personnel dans le lieu de vaccination. Les formulaires d’autorisation parentale sont à conserver durant 3 mois suivant la vaccination1.
La vaccination des enfants de 6 mois à 4 ans les plus à risque pourra débuter dès la semaine du 16 janvier 2023 dans les établissements de santé et services concernés. Afin de vacciner les autres enfants prioritaires, une offre de vaccination en ville est également proposée. À compter du lundi 23 janvier 2023, les officines pourront commander des flacons du vaccin Comirnaty® pédiatrique 6 mois — 4 ans (Pfizer-BioNTech) pour les médecins, sages-femmes et infirmiers diplômés d’État (IDE) qui leur en font la demande directement sur l’outil de commande de Santé publique France, en sélectionnant le libellé suivant : « VACCIN COVID 19 PFIZER PED 6M4A ».
Rappelons une fois de plus les données de santé publique France que les enfants risquent beaucoup moins du Covid que de la grippe :
On nous invite à injecter les enfants de six mois à quatre ans « à risque » parce que porteurs de certaines pathologies. Mais ces petits ont souvent une immunité précaire qui rend les vaccins généralement inefficaces alors que les médicaments tels l’Ivermectine sans toxicité et l’hydroxychloroquine associée aux macrolides suffiraient à la guérir. Et il est maintenant bien démontré que les injections géniques anticovid baissent l’immunité et de plus en plus avec la multiplication des doses.
Comment imaginer que des médecins et sur leurs ordres des sages femmes et infirmiers vont prendre la lourde responsabilité de risquer la vie ou la qualité de vie d’enfants pour une maladie beaucoup moins dangereuse que la grippe pour eux et de plus presque disparue en Europe ?
Comment faire comprendre aux prescripteurs et injecteurs leur immense responsabilité par la confiance que leur font les familles et les dangers qu’ils font courir à leurs petits patients ?
Dernières nouvelles du VAERS au 30 décembre 2022 USA : 61 000 évènements indésirables et complications chez les enfants et bébés (6 mois — 17 ans) rapportés par l’agence dépendant de la FDA dont 179 enfants décédés à la suite des injections géniques
« The VAERS data for children aged 0-17 shows 179 deaths, 575 permanent disabilities and 61,983 adverse events. How many more will it take for
@CDCgov
to admit the truth? » quand le gouvernement américain va-t-il admettre la vérité ?
Des décès chez les enfants après injection génique CONTINUENT à être signalés. Comment la Commission européenne en oct 2022 et à sa suite la HAS peuvent-elles oser recommander ces injections possiblement létales chez de jeunes enfants qui ne risquent rien du covid (même les enfants présentant une comorbidité sont très peu à avoir été véritablement impactés par le covid, moins de dix morts par an).
@El_Dic_TatoR 25 juil. 2022
Plus de 37 000 effets secondaires d’enfants en Europe après vaccination E.M.A (EudraVigilance)
Moderna 2 328
Pfizer 33 311
AstraZeneca 1 240
J&J 187
Le reste des effets secondaires des enfants est volontairement caché dans la catégorie « Âge non spécifié » : 106 304
Et les rapports s’accumulent s’ajoutant aux vécus quotidiens de nombreuses personnes : des parents dont les jeunes enfants ou adolescents décèdent lors d’un match de foot ou d’une compétition de boxe… Les sportifs du monde entier sont atterrés des crises cardiaques et/ou morts sur le terrain. Certains demandent des enquêtes afin que la tragédie s’arrête.
On pourrait multiplier les témoignages et les analyses et de nombreux livres sont en cours de rédaction, accumulant les observations et les déclarations en justice.
Mais nous n’avons pas le temps d’attendre. Ces injections doivent cesser MAINTENANT.
Ou encore ce médecin ému aux larmes :
@ONG_AHSI
17 janv. #STOPvaccincovid19
Pr Abdullah Al Abdulgader, éminent cardiologue, appelle toutes les nations à stopper les injections à ARNm, de toute urgence. #Cardio #myocardite #AVC
Alliance Humaine Santé Internationale
Alors écoutons pour une fois la pub du gouvernement sur nos antennes (payé par nos impôts) : « un geste bien répété finit toujours par payer ».
Prenons-les au mot et répétons encore et encore que les injections à ARN messager doivent être stoppées, interdites dès maintenant et singulièrement chez les enfants2.
Participons tous au sauvetage de l’humanité, car si trop d’enfants ou de jeunes adultes sont injectés, la baisse de la fertilité déjà constatée ne fera que s’aggraver3.
En France :
Comme en Italie :
Mais aussi en Hongrie :
Ou au Japon :
Informez par tous les moyens (conversations amicales, familiales, tracts et pourquoi pas réseaux sociaux, etc.) du terrible de danger de ces pseudovaccins. Chacun, même les pluri-injectés, s’il est sollicité par un petit caillou dans son déni pourra constater la véracité de nos propos, chez un ami, un proche, etc. perte de poids rapide, perte d’appétit complète et douleurs du dos et comme par hasard encore un cancer du pancréas… Ou une rechute brutale de cancer du sein en rémission depuis dix ans, ou encore une régression psychique rapide d’un parent qui perd son chemin et ne reconnaît plus ses proches.
ET NE LAISSEZ PAS INJECTER LES PETITS ! C’EST VOTRE DEVOIR D’HUMAIN DE PROTÉGER NOTRE AVENIR.